Aristote, par Annick Stevens - 8. Éthique et politique. b. Amitié, justice, la meilleure vie.

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  • เผยแพร่เมื่อ 28 ก.ย. 2024
  • Aristote, un fondateur méconnu, par Annick Stevens, 8ème séance.
    III. Éthique et politique.
    b. Amitié, justice, la meilleure vie
    16/11/2016
    Université populaire de Marseille au Théâtre Toursky
    Compléments d'information:
    www.universite-...

ความคิดเห็น • 17

  •  5 ปีที่แล้ว +2

    Pour faciliter la lecture d'Aristote, Annick Stevens vient de faire paraître le livre "Aristote, un fondateur méconnu" aux éditions l'Atinoir, Collection Université populaire. Il constitue un complément du cycle sur Aristote, plus complet et plus détaillé dans les explications. On peut le commander en librairie ou chez les distributeurs en ligne.
    Bonnes lectures et écoutes à tous!

    • @thomas23s
      @thomas23s 3 ปีที่แล้ว

      Oui il est excellent, je viens de l'acheter par la Fnac. Par exemple il y a un complément sur les 10 catégories qui est vraiment très utile, etc.

    • @dreamstate3437
      @dreamstate3437 ปีที่แล้ว

      Merci beaucoup.

  • @albertmorris6725
    @albertmorris6725 3 ปีที่แล้ว

    2021 !! Elle est où cette dame ? Envie de savoir plus

  • @kaiowa197
    @kaiowa197 7 ปีที่แล้ว +1

    À propos du site web, les fichiers Aristote 7 et 8 ne fonctionnent pas.

    •  7 ปีที่แล้ว +1

      C'est arrangé. Merci beaucoup de nous l'avoir signalé.
      Bonne écoute!

  • @borackbrr1363
    @borackbrr1363 7 ปีที่แล้ว +1

    Les meilleurs amis sont loin ou morts .

    •  7 ปีที่แล้ว +2

      Alors c'est triste, car la relation n'est plus possible; désolée si c'est votre cas.

  • @timdubotin6371
    @timdubotin6371 2 ปีที่แล้ว

    Amitié Juftice ... Oufty

  • @olivierd9338
    @olivierd9338 7 ปีที่แล้ว +1

    Toujours aussi fabuleux; merci :-)

  • @BRialtey
    @BRialtey 6 ปีที่แล้ว

    En politique, il n'y a pas d'amitié, il n'y a que des intérêts

  • @isrifethi797
    @isrifethi797 7 ปีที่แล้ว +2

    pénultième remerciement hyperbolique, madame le professeur. Dans le tableau de Raphaël Aristote pointe le doigt vers la terre; Platon vers le ciel. Toute la différence est là. Votre serviteur, le Sieur de Fethi Isri de Bethioua, Algérie.

  • @francoisquillec3241
    @francoisquillec3241 6 ปีที่แล้ว

    Φίλος͵τοὔνομα κοινώτερόν ἐστιν τοῦ πρᾶγματος.

  • @briced8215
    @briced8215 3 ปีที่แล้ว

    Merci beaucoup pour ces cours passionnants ! Une interrogation m'est venue pendant l'écoute de la dernière partie de ce cours. Je trouve étonnant qu'Aristote valorise davantage la vie philosophique que la vie politique, et surtout qu'il justifie son choix en vantant l'indépendance et l'autosuffisance du philosophe, qui se suffirait à lui-même. Aristote justifie souvent ses propositions éthiques en référence à l'essence de l'homme (par exemple, il écarte la vie de plaisir parce qu'elle ne prend pas en compte la différence spécifique de l'homme par rapport au genre animal). L'homme étant défini comme animal doué du logos, j'aurais cru que la vie la plus propre à son essence serait celle qui le lie à ses semblables. Si le logos est à la fois ce qui permet à l'homme de connaître et de vivre en société, est-ce que ce n'est pas ce premier usage qui est plus précieux aux yeux d'Aristote ? Et si oui, est-ce que la définition de l'homme comme animal politique exprime l'essence de l'homme aussi justement que la définition d'animal doué du logos ?

    •  3 ปีที่แล้ว

      Merci pour cette question très pertinente. Il y a une tension entre le dernier livre de l'Ethique, dans lequel est développé l'éloge de la vie purement noétique, et le reste de l'ouvrage ainsi que la plupart des autres oeuvres (en particulier la Politique). Ce dernier livre a des accents très platoniciens, notamment par l'appel à un principe divin et par ce critère de l'autosuffisance qui n'est habituellement pas spécialement valorisée chez Aristote. L'autosuffisance de l'activité intellectuelle est d'ailleurs très limitée puisque, s'il est vrai qu'elle peut s'exercer isolément et dans n'importe quelles circonstances, il n'empêche qu'elle repose sur la vie du corps (ce qui n'est pas le cas chez Platon) et sur l'organisation sociale qui forme l'esprit, transmet les connaissances et assure la fourniture du nécessaire. Il est clair aussi que pour Aristote elle n'est en rien suffisante pour être heureux. Que la différence spécifique de l'homme soit la possession du logos ne permet pas de départager les deux vies les plus humaines, puisqu'elle est aussi nécessaire pour les deux. Même la noèsis au sens le plus étroit, qui est le principe de toute connaissance en tant que pensée d'une essence, est nécessaire dans le domaine politique autant que dans le domaine théorique. Au vu de tout cela, il me semble que la seule manière de justifier la restriction finale de l'ouvrage est d'adopter le mouvement, omniprésent dans l'Ethique, de remontée vers les fins: en effet, on peut dire que la vie matérielle a (entre autres) pour fin la vie politique (càd d'action collective) et que celle-ci a (entre autres) pour fin le progrès intellectuel. Même si chacune a aussi d'autres fins, y compris elle-même, en tout cas on ne peut pas dire l'inverse: la vie intellectuelle ne se fait pas en vue de la vie politique ou biologique. Or, par définition, la fin a plus de valeur que ce qui la vise, puisqu'on la poursuit précisément parce qu'on lui donne plus de valeur que ce qui est déjà acquis. Mais ce mouvement-là s'inscrit dans un mouvement plus large qui est la visée du bonheur comme fin ultime. C'est seulement à l'intérieur de la définition de ce bonheur que l'on précise qu'il ne pourrait être total sans avoir atteint aussi l'activité la plus élevée. Ce "aussi" est essentiel: rien chez Aristote ne laisse soupçonner qu'il puisse l'abandonner au profit d'un "exclusivement". C'est tout à fait clair quand il dit qu'un homme capable de vivre seul est soit une bête soit un dieu (celui-ci au sens platonicien d'un être purement intellectuel, qu'Aristote mentionne aussi dans sa description du moteur immobile dans la Métaphysique). Quant à l'influence manifeste de la perspective platonicienne dans le dernier livre de l'Ethique, elle est aussi moins étonnante si l'on se rappelle qu'Aristote s'adressait encore occasionnellement à ses collègues de l'Académie et au public de celle-ci, et qu'il recommandait de choisir le mode d'exposition qui convient le mieux à chaque public.

    • @briced8215
      @briced8215 3 ปีที่แล้ว

      @ Un grand merci pour cette réponse, très éclairante