Vérité ontologique et valeur morale chez Platon - Séance 4 - Annick Stevens
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- เผยแพร่เมื่อ 1 ต.ค. 2024
- Vérité ontologique et valeur morale chez Platon - 4ème séance - 15/05/2015
par Annick Stevens
Université populaire au Théâtre Toursky de Marseille
Compléments d'information:
www.philosophie...
Super ! Trop bien !! Si vous pouviez refaire les séances de Nietzsche avec cette même qualité de son, ça serait fantastique
1 c'est 1 nous deux on est pas 1
Bonjour Annick,
Merci (toujours) pour ce bel exposé, bien complémenté par le cours en pdf.
Vous dites, à la suite de votre exposé, durant la phase des questions de vos auditeurs, que Platon n'est pas une pensée de l'Un mais pensée d'une multiplicité de l'être. On le comprend bien suite à l'analyse dialectique de la notion « Un » qui amorce l'idée qu'être et non-être sont forcément pluriels... Néanmoins, dans l'exposé sur la République (cours n°1du cycle) vous précisez que dans la pensée platonicienne il y a, au-dessus de toutes les Idées, une Idée cause première, principe d'existence de toutes les autres et qui implique qu'il existe une vérité, fondée sur lui, c'est l'idée du "Bon". Le chapeautage ontologique par ce principe premier n'est-il pas propre à une pensée de l'Un ? En vous remerciant.
Bonjour Emilien.
En dépit de tentatives ultérieures pour les rassembler dans une même entité, le Bon n'est pas l'Un. Les deux existent en tant qu'Idées: tout ce qui existe participe à l'un et au multiple, et tout est susceptible de participer au bon et au mauvais; ce rapport de participation (à une Idée) exprime la possession d'une caractéristique tant par une chose sensible que par une autre Idée. Mais le Bon comme principe ultime est plus qu'une simple Idée car c'est aussi lui qui garantit la vérité de notre connaissance de ces rapports. Il joue exactement le même rôle que la garantie divine dans les Méditations de Descartes. Sans cette garantie on peut toujours douter de notre capacité d'atteindre l'être. Ce principe ne peut être démontré puisque toute vérité, y compris démonstrative, le suppose. Il est donc posé par les philosophies qui veulent se débarrasser du doute et de la contingence. Cette fonction justificatrice est tout autre que la fonction unificatrice que remplit l'Un conçu comme principe, par exemple dans le système néoplatonicien.
Avec plaisir :-)
Merci Annick! Mon interrogation s'est dissipée...
La caméra (le caméraman) ne suit pas toujours au bon moment les déplacements d'A. S. et c'est dommage pour la compréhension des schémas.
Il doit dormir ^^'
#annickstevens
#universitépopulairedemarseille
J'ai commencé il y a 3 mois les oeuvres complètes de Platon, demain je débute la lecture du Parménide. Je tiens à vous remercier, intervenant et université, pour vôtre travail que je ne me lasse pas de réécouter. Écouter les séances d'Annick Stevens pendant la lecture des œuvres m'immerge complètement dans la pensée de Platon.
Merci.
Αἱ ἡδοναὶ γνώμης.