Je n'en reviens jamais de la qualité des enseignements de cette Annick. Et de pouvoir l'écouter du fin fond d'une petite ville du Québec, et quand je veux en plus.
Vous n' avez aucune idee combien d' heures par jour je vous écoute. Et sur la joie que je sens . a comprendre, chaque jour un peu plus, je vous donne par ceci la connaissance. La joie de comprendre. Moi, je continue. Espérons que vous continuez aussi. Les parties le plus agréables sont celles-ci quand vous parlez, a peu pres , en Grec. La langue que Aristote parlait, et surtout écrivais. A un jour, je pourrais peut-être lire le livre que vous avez écrit sur ARISTOTE. Merci pour éclairer les choses les plus fondamentales de la filosofie. Aujourd'hui le principe de la non-contradiction. Excellent éclairage. FC
Pour faciliter la lecture d'Aristote, Annick Stevens vient de faire paraître le livre "Aristote, un fondateur méconnu" aux éditions l'Atinoir, Collection Université populaire. Il constitue un complément du cycle sur Aristote, plus complet et plus détaillé dans les explications. On peut le commander en librairie ou chez les distributeurs en ligne. Bonnes lectures et écoutes à tous!
il y a un avant de l'avoir écoutée et un après de l'avoir comprise, A. Stevens s'entend, et saut qualitatif qui me fait approcher les textes philosophiques plus facilement. 20 sur 20, la note divine. Un bémol, le son et la vue du tableau parfois. Sieur de F. Isri
J ai eu un peu de mal au début (depuis les présocratiques) beaucoup de détails, pas mal d heures d écoute, mais j ai dépassé ce "préjugé", et j ai beaucoup appris, vraiment (bien plus que des cours synthétiques sur youtube) je fréquente les cafés philo et grâce à vous je serai bien mieux informée. transmettre un tel savoir est très généreux un grand merci.
J'apprécie beaucoup ces cours, qui me paraissent à la fois justes précis et accessibles. Donc d'abord un grand merci. J'ai vraiment beaucoup appris. Une chose me rebute cependant c'est la vision du Christianisme. Je précise que je suis un chrétien de base, moyennement fidèle, et n'ai aucun titre à professer une doctrine juste...J'en sais cependant assez pour pouvoir rectifier quelques points...Le trop peu, le gnian gnian ca n'est pas Chrétien. Ca peut être une déformation courante, mais ca n'est pas ca. C'est même tout le contraire...Le Christ dit "je vomis les tièdes". Il brandit le fouet contre les changeurs. Il dit "je suis venu apporter le glaive et non la paix"... L'humilité ca n'est pas se diminuer en ratiocinant, c'est se savoir dans la dépendance de plus grand que soi...etc...La critique de Nietzsche porte sur le protestantisme moralisateur et rétréci qu'il a pu croiser, ou sur ce qu'il a lu chez Rousseau, mais il ne parle pas de ce que vivent ceux qui parmi les chrétiens m'inspirent beaucoup de respect...
4 ปีที่แล้ว
Bonjour, et merci beaucoup pour votre remarque. Il est vrai que certains Chrétiens ne sont pas du tout humbles. Certains même se sentent dans un statut supérieur de droit divin. Mais l'essence du christianisme, qui s'exprime tant dans la doctrine de ses fondateurs que dans les pratiques de l'Eglise, est clairement la traque de l'orgueil et la projection sur l'être supérieur de tout ce qui semble admirable et inaccessible à l'humain: véritable bonté, justice, puissance, connaissance de la vérité,... Cela n'encourage pas au dépassement, sauf vers les vertus et conduites recommandées (foi, élans mystiques, dévouement, etc.). Cela dit, le christianisme a beaucoup évolué, en grande partie déjà grâce aux critiques qui lui ont été adressées aux XVIIIe et XIXe siècle, et la foi s'est accommodée des évolutions de la société (scientifiques, morales,...). C'est une bonne chose du point de vue de la paix sociale. Grâce à cette évolution, nous pouvons échanger nos impressions même si nous restons en désaccord. Bien cordialement, Annick
@ Je n'ai pas pour but de vous spammer interminablement, d'autant plus que comme je l'ai déjà dit, plus haut, je ne suis pas le plus qualifié pour cela...Et je comprend très bien vos réactions car elles reflètent assez clairement des déformations très communes du message que nous autres chrétiens devrions si possible comprendre, incarner et transmettre...Une citation de Maurice Zundel nous permettra peut être de converger un peu tout en restant en désaccord :) , en ces temps troublés. "« Il s'agit de vaincre la mort aujourd'hui même. Le ciel n'est pas là-bas : il est ici ; l'au-delà n'est pas derrière les nuages, il est au-dedans. L'au-delà est au-dedans, comme le ciel est ici maintenant. C'est aujourd'hui que la vie doit s'éterniser, c'est aujourd'hui que nous sommes appelés à vaincre la mort, à devenir source et origine, à recueillir l'histoire, pour qu'elle fasse, à travers nous un nouveau départ. Aujourd'hui, nous avons à donner à toute réalité une dimension humaine pour que le monde soit habitable, digne de nous et digne de Dieu. Ainsi soit-il. » Le vrai royaume n'est pas une fuite de la vie et de la connaissance, mais un ajustement à l'essentiel et l'accueil de la vraie lumière. Beaucoup d'incroyants vivent sans doute mieux cette réalité que les croyants qui regardent un peu trop les merveilleux nuages...Encore une fois je mesure mieux en écoutant des conférences qui parfois me heurtent un peu, ce que l'histoire charrie d'injustice, et d'aveuglement.
4 ปีที่แล้ว
@@thierryderavinel8936 La citation est éclairante, en effet, et merci pour votre explication. Il est clair que, selon cette conception, cette vie-ci n'est pas sacrifiée ni insignifiante par rapport à la vie éternelle censée lui succéder, mais doit en être déjà une préfiguration. Mais la question reste: qu'est-ce qui nous permet de projeter une éternité et une victoire sur la mort, qui soient le fondement de celles que nous pouvons réaliser dans notre vie mortelle? Car je suppose que ni vous ni l'auteur de la citation ne renonce à cet au-delà, sinon "Dieu" n'aurait plus aucun sens non plus? Et pourquoi ne pourrait-on arriver à cette vie lumineuse, digne de nous, sans cet au-delà?
@ Ce monde est blessé et imparfait, même si sa beauté éclate aussi, surtout me semble-t-il dans les plus humbles frémissements de la vie et de la beauté auxquels nous pouvons participer. Il me semble pourtant que les terribles objections prononcées dans les frères Karamazov à propos de la souffrance des enfants, font en fait écho à cette parole des écritures « Si le Christ n’est pas ressuscité notre foi est vide » (1 Co 15, 14). La résurrection est un évènement imprévisible pour les apôtres quoique annoncé par le Christ lui même. C'est la pierre angulaire ou la pierre d'achoppement selon qu'on accepte (ou non) la révolution qu'elle devrait provoquer dans notre vie terrestre, d'abord, dans la perspective de rejoindre l'Aimé après cette vie...Et je suis moi-même si loin de cette grande espérance, que je frémis un peu en en parlant...L'honnêteté me commande cependant de dire que j'ai rencontré des personnes jeunes ou moins jeunes qui vivent cet idéal, et rayonnent de la joie du ressuscité...Evidemment leur sincérité doit les conduire à une vie simple et vraiment donnée...Je n'épiloguerai pas sur le terrible témoignage inversé que beaucoup d'entre nous donnons chez les chrétiens...Nous appartenons nous aussi à cette époque qui nous transforme progressivement en robots goulus et agressifs...Merci à Pierre Rahbi de nous appeler à la sobriété heureuse...
Je n'en reviens jamais de la qualité des enseignements de cette Annick. Et de pouvoir l'écouter du fin fond d'une petite ville du Québec, et quand je veux en plus.
Vous n' avez aucune idee combien d' heures par jour je vous écoute. Et sur la joie que je sens . a comprendre, chaque jour un peu plus, je vous donne par ceci la connaissance. La joie de comprendre. Moi, je continue. Espérons que vous continuez aussi. Les parties le plus agréables sont celles-ci quand vous parlez, a peu pres , en Grec. La langue que Aristote parlait, et surtout écrivais. A un jour, je pourrais peut-être lire le livre que vous avez écrit sur ARISTOTE. Merci pour éclairer les choses les plus fondamentales de la filosofie. Aujourd'hui le principe de la non-contradiction. Excellent éclairage. FC
Merci pour ce cycle FABULEUX sur Aristote
Pour faciliter la lecture d'Aristote, Annick Stevens vient de faire paraître le livre "Aristote, un fondateur méconnu" aux éditions l'Atinoir, Collection Université populaire. Il constitue un complément du cycle sur Aristote, plus complet et plus détaillé dans les explications. On peut le commander en librairie ou chez les distributeurs en ligne.
Bonnes lectures et écoutes à tous!
il y a un avant de l'avoir écoutée et un après de l'avoir comprise, A. Stevens s'entend, et saut qualitatif qui me fait approcher les textes philosophiques plus facilement. 20 sur 20, la note divine. Un bémol, le son et la vue du tableau parfois. Sieur de F. Isri
J ai eu un peu de mal au début (depuis les présocratiques) beaucoup de détails, pas mal d heures d écoute, mais j ai dépassé ce "préjugé", et j ai beaucoup appris, vraiment (bien plus que des cours synthétiques sur youtube) je fréquente les cafés philo et grâce à vous je serai bien mieux informée. transmettre un tel savoir est très généreux un grand merci.
Merci pour ce cours c'est très instructif
J'apprécie beaucoup ces cours, qui me paraissent à la fois justes précis et accessibles. Donc d'abord un grand merci. J'ai vraiment beaucoup appris. Une chose me rebute cependant c'est la vision du Christianisme. Je précise que je suis un chrétien de base, moyennement fidèle, et n'ai aucun titre à professer une doctrine juste...J'en sais cependant assez pour pouvoir rectifier quelques points...Le trop peu, le gnian gnian ca n'est pas Chrétien. Ca peut être une déformation courante, mais ca n'est pas ca. C'est même tout le contraire...Le Christ dit "je vomis les tièdes". Il brandit le fouet contre les changeurs. Il dit "je suis venu apporter le glaive et non la paix"... L'humilité ca n'est pas se diminuer en ratiocinant, c'est se savoir dans la dépendance de plus grand que soi...etc...La critique de Nietzsche porte sur le protestantisme moralisateur et rétréci qu'il a pu croiser, ou sur ce qu'il a lu chez Rousseau, mais il ne parle pas de ce que vivent ceux qui parmi les chrétiens m'inspirent beaucoup de respect...
Bonjour, et merci beaucoup pour votre remarque. Il est vrai que certains Chrétiens ne sont pas du tout humbles. Certains même se sentent dans un statut supérieur de droit divin. Mais l'essence du christianisme, qui s'exprime tant dans la doctrine de ses fondateurs que dans les pratiques de l'Eglise, est clairement la traque de l'orgueil et la projection sur l'être supérieur de tout ce qui semble admirable et inaccessible à l'humain: véritable bonté, justice, puissance, connaissance de la vérité,... Cela n'encourage pas au dépassement, sauf vers les vertus et conduites recommandées (foi, élans mystiques, dévouement, etc.). Cela dit, le christianisme a beaucoup évolué, en grande partie déjà grâce aux critiques qui lui ont été adressées aux XVIIIe et XIXe siècle, et la foi s'est accommodée des évolutions de la société (scientifiques, morales,...). C'est une bonne chose du point de vue de la paix sociale. Grâce à cette évolution, nous pouvons échanger nos impressions même si nous restons en désaccord.
Bien cordialement, Annick
@ Je n'ai pas pour but de vous spammer interminablement, d'autant plus que comme je l'ai déjà dit, plus haut, je ne suis pas le plus qualifié pour cela...Et je comprend très bien vos réactions car elles reflètent assez clairement des déformations très communes du message que nous autres chrétiens devrions si possible comprendre, incarner et transmettre...Une citation de Maurice Zundel nous permettra peut être de converger un peu tout en restant en désaccord :) , en ces temps troublés.
"« Il s'agit de vaincre la mort aujourd'hui même. Le ciel n'est pas là-bas : il est ici ; l'au-delà n'est pas derrière les nuages, il est au-dedans. L'au-delà est au-dedans, comme le ciel est ici maintenant. C'est aujourd'hui que la vie doit s'éterniser, c'est aujourd'hui que nous sommes appelés à vaincre la mort, à devenir source et origine, à recueillir l'histoire, pour qu'elle fasse, à travers nous un nouveau départ. Aujourd'hui, nous avons à donner à toute réalité une dimension humaine pour que le monde soit habitable, digne de nous et digne de Dieu. Ainsi soit-il. »
Le vrai royaume n'est pas une fuite de la vie et de la connaissance, mais un ajustement à l'essentiel et l'accueil de la vraie lumière. Beaucoup d'incroyants vivent sans doute mieux cette réalité que les croyants qui regardent un peu trop les merveilleux nuages...Encore une fois je mesure mieux en écoutant des conférences qui parfois me heurtent un peu, ce que l'histoire charrie d'injustice, et d'aveuglement.
@@thierryderavinel8936 La citation est éclairante, en effet, et merci pour votre explication. Il est clair que, selon cette conception, cette vie-ci n'est pas sacrifiée ni insignifiante par rapport à la vie éternelle censée lui succéder, mais doit en être déjà une préfiguration. Mais la question reste: qu'est-ce qui nous permet de projeter une éternité et une victoire sur la mort, qui soient le fondement de celles que nous pouvons réaliser dans notre vie mortelle? Car je suppose que ni vous ni l'auteur de la citation ne renonce à cet au-delà, sinon "Dieu" n'aurait plus aucun sens non plus? Et pourquoi ne pourrait-on arriver à cette vie lumineuse, digne de nous, sans cet au-delà?
@ Ce monde est blessé et imparfait, même si sa beauté éclate aussi, surtout me semble-t-il dans les plus humbles frémissements de la vie et de la beauté auxquels nous pouvons participer. Il me semble pourtant que les terribles objections prononcées dans les frères Karamazov à propos de la souffrance des enfants, font en fait écho à cette parole des écritures « Si le Christ n’est pas ressuscité notre foi est vide » (1 Co 15, 14). La résurrection est un évènement imprévisible pour les apôtres quoique annoncé par le Christ lui même. C'est la pierre angulaire ou la pierre d'achoppement selon qu'on accepte (ou non) la révolution qu'elle devrait provoquer dans notre vie terrestre, d'abord, dans la perspective de rejoindre l'Aimé après cette vie...Et je suis moi-même si loin de cette grande espérance, que je frémis un peu en en parlant...L'honnêteté me commande cependant de dire que j'ai rencontré des personnes jeunes ou moins jeunes qui vivent cet idéal, et rayonnent de la joie du ressuscité...Evidemment leur sincérité doit les conduire à une vie simple et vraiment donnée...Je n'épiloguerai pas sur le terrible témoignage inversé que beaucoup d'entre nous donnons chez les chrétiens...Nous appartenons nous aussi à cette époque qui nous transforme progressivement en robots goulus et agressifs...Merci à Pierre Rahbi de nous appeler à la sobriété heureuse...
La qualité du character est toujours plus forte que le environnment.
Le temps est correct si le bonheur est collective et just alors les philosophes peuvent construire quelque chose nouveau
Je vous trouve tellement intelligente... merci.
molesse / pénitence / fermeté (1H01m21sec) -> austérité abusive (plan d'austérité européen)?
bien
eudeimonia = eu prattein = bienveillant (qui veille/agit au bien) ?
Ὅτ' ὀρῶ τὸν χατάλογον τῶν ἀρετῶν, λέγω μοι πολύκμητον ἔχειν.
architectonique = interêt supérieur de la nation ?