Très intéressante conférence d’Etienne Klein sur le thème de l’idée de progrès et du rôle historique de la science dans cette affaire. J'ai noté quelques idées que j'ai trouvées intéressantes: Après le siècle des Lumières (le temps avance linéairement et la connaissance augmentant, il ne peut en sortir qu’un progrès croissant), puis celui de la révolution industrielle (Tout ce qu’il est possible de faire par la science mérite d’être essayé car en soit, ce sera bien). Il y a aujourd’hui un fort découplage entre l’idée de progrès et l’intervention de la science dans la vie des hommes. Il y a à l’évidence un désenchantement, un désarroi et une méfiance de plus en plus grande envers la Science. L’attirance pour les études scientifiques diminue fortement et les élèves qui arrivent en école d’ingénieur ne veulent plus être ingénieur (dit-il) ; ça pose question évidemment. Il rattache cette attitude de ce qu’il nomme une honte Prométhéenne (On a honte de s’apercevoir que l’on peut créer des choses qui nous surpassent et l’on se sent dépassé). Personne ne comprend comment fonctionnent la plupart des objets que l’on utilise, même si on peut les utiliser avec beaucoup d’aisance. Nous serions arrivés dans ce qu’il appelle la post-modernité c’est-à-dire, la modernité sans l’illusion. Il parle des conflits de valeurs qui jonchent un grand nombre de questions actuelles (Nucléaires, déchets nucléaires, nanotechnologies, OGM etc…) et dit que c’est peut être le manque de principes qui nous mettent dans une situation où, ne pouvant savoir (si c’est bien ou mal), on s’appuie alors sur des valeurs et sur l’éthique, choses, dit-il, qui nous mettent dans l’impossibilité de trancher. La tentation est grande de liquider la science au motif d’un mauvais usage de celle-ci (dit-il tout en déplorant ce raisonnement). Une conférence stimulante et intéressante. Au détour de la conférence (19 à 21 minutes) j’ai noté ces deux phrases : « Il y aura de l’énergie…tant qu’il y aura de l’énergie, et le jour où il n’y en aura plus il n’y en aura plus »; puis : « Quand on couple l’énergie à la question du climat, on ne voit pas de solution ». On dirait que sur ces questions, il y a ceux qui connaissent les questions de physiques et qui sont inquiets et il y a ceux qui ne sont pas inquiets et sont assez ignorant en physique (ceci expliquant cela).
Etrange video d'Etienne klein, unique dans cette problématique. Merci Mr Klein! En 1972 A. Grothendieck (conférence au CERN "Allons nous poursuivre la recherche scientifique", sur youtube) envisageait déjà la désaffection de la science et la fin du scientisme facteur de progrès. Mais, faute de mieux, voilà que l'on nous ressort l'impasse du repli identitaire ou "culturel", religion comprise! Le désespoir généralisé auquel est parvenu le rationalisme est bien trop dangereux , alors essayons la peur...
C'est pas une question de niveau mais de performances. Je n'ai pas vérifié l'information, mais il est bien possible qu'un collégien (ou peut être plutôt un lycéen) connaisse des principes fondamentaux que Descartes himself ignorait totalement
33:45, "travailler moins pour bénéficier d'autant" , malheureusement vu la société actuelle et les énergumènes qu'on a au pouvoir, c'est pas rpès d'arriver...d'ailleurs c'est bien pour cela que le chômage augmente sans cesse. Le chômage n'est pas mauvais en soit, mais sans un revenu réparti, ça crée que des pauvres.
Très intéressante conférence d’Etienne Klein sur le thème de l’idée de progrès et du rôle historique de la science dans cette affaire. J'ai noté quelques idées que j'ai trouvées intéressantes: Après le siècle des Lumières (le temps avance linéairement et la connaissance augmentant, il ne peut en sortir qu’un progrès croissant), puis celui de la révolution industrielle (Tout ce qu’il est possible de faire par la science mérite d’être essayé car en soit, ce sera bien). Il y a aujourd’hui un fort découplage entre l’idée de progrès et l’intervention de la science dans la vie des hommes. Il y a à l’évidence un désenchantement, un désarroi et une méfiance de plus en plus grande envers la Science. L’attirance pour les études scientifiques diminue fortement et les élèves qui arrivent en
école d’ingénieur ne veulent plus être ingénieur (dit-il) ; ça pose
question évidemment. Il rattache cette attitude de ce qu’il nomme une honte Prométhéenne (On a honte de s’apercevoir que l’on peut créer des choses qui nous surpassent et l’on se sent dépassé). Personne ne comprend comment fonctionnent la plupart des objets que l’on utilise, même si on peut les utiliser avec beaucoup d’aisance. Nous serions arrivés dans ce qu’il appelle la
post-modernité c’est-à-dire, la modernité sans l’illusion. Il parle des
conflits de valeurs qui jonchent un grand nombre de questions actuelles (Nucléaires, déchets nucléaires, nanotechnologies, OGM etc…) et dit que c’est peut être le manque de principes qui nous mettent dans une situation où, ne pouvant savoir (si c’est bien ou mal), on s’appuie alors sur des valeurs et sur l’éthique, choses, dit-il, qui nous mettent dans l’impossibilité de trancher. La tentation est grande de liquider la science au motif d’un mauvais usage de
celle-ci (dit-il tout en déplorant ce raisonnement). Une conférence stimulante et intéressante. Au détour de la conférence (19 à 21 minutes) j’ai noté ces deux phrases : « Il y aura de l’énergie…tant qu’il y aura de l’énergie, et le jour où il n’y en aura plus il n’y en aura plus »; puis : « Quand on couple l’énergie à la question du climat, on ne voit pas de solution ». On dirait que sur ces questions, il y a ceux qui connaissent les questions de physiques et qui sont inquiets et il y a ceux qui ne sont pas inquiets et sont assez ignorant en physique (ceci expliquant cela).
merci merveilleux d'intelligence, comme d'habitude!!!!!!!
Etrange video d'Etienne klein, unique dans cette problématique. Merci Mr Klein!
En 1972 A. Grothendieck (conférence au CERN "Allons nous poursuivre la recherche scientifique", sur youtube) envisageait déjà la désaffection de la science et la fin du scientisme facteur de progrès. Mais, faute de mieux, voilà que l'on nous ressort l'impasse du repli identitaire ou "culturel", religion comprise!
Le désespoir généralisé auquel est parvenu le rationalisme est bien trop dangereux , alors essayons la peur...
Une vidéo sans pouce rouge! o_O
En diminuant le temps.de parole
Le nain porte quoa!i
Elles voulaient s'en libérer au lieu d'y trouvaill.er en place, misérables créatures 💨🥼🪦☠️
Un collégien meilleur en math que Descartes, faut pas pousser. Quant aux équa diffs, elles ont disparu des programmes.
C'est pas une question de niveau mais de performances. Je n'ai pas vérifié l'information, mais il est bien possible qu'un collégien (ou peut être plutôt un lycéen) connaisse des principes fondamentaux que Descartes himself ignorait totalement
33:45, "travailler moins pour bénéficier d'autant" , malheureusement vu la société actuelle et les énergumènes qu'on a au pouvoir, c'est pas rpès d'arriver...d'ailleurs c'est bien pour cela que le chômage augmente sans cesse. Le chômage n'est pas mauvais en soit, mais sans un revenu réparti, ça crée que des pauvres.
Non non Descartes c’est loin d’être un génie.
Sur un paquet de rien on peut écrire aussi avoir faim tue.
Le progrès et la destruction de l'environnement, de l'actuelle extinction de masse...
Le progrès, mécanisme régulateur?