ETG et RTG : La grande aventure des Turbotrains.
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- เผยแพร่เมื่อ 22 มิ.ย. 2022
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Tellement de souvenirs d'enfance et d'adolescence avec les ETG et plus avec les RTG. J'avais l'impression d'être dans le futur ( confort, accélération, technologies...) entre Besançon et Lyon + Lyon et Bordeaux. Quel regret de faire moins bien aujourd'hui !
Pendant 1 an, j'ai eu la chance d'en emprunter entre Le Mans et Tours St Pierre des Corps lors des vacances scolaires en 1979 - 1980 pour rejoindre ensuite Vierzon puis Brive La Gaillarde plus tard dans la journée. Ces trains étaient plutôt rapides et confortables, même en 2e classe et leur bruit à l'arrivée en gare ne laissait pas indifférent avec son sifflement très reconnaissable.
Je faisais mon service national dans la Marine à Cherbourg en 1973/74 et nous étions très contents lorsqu’un turbotrain nous ramenait à Paris le vendredi soir, on gagnait beaucoup de temps.
les souvenirs de mes premières années a la sncf comme contrôleurs de route sur paris caen cherbourg et deauville l'èté; un bruit infernal sous le hall de la gare st lazare, un bon confort, un super freinage tester lors d'un oubli d'arrêt a liseux, un gouffre de carburant un plein complet pour un paris cherbourg
Toute une époque ! Pleine de promesses et aussi de déceptions ! ETG RTG ont été une étape nécessaire dans l'histoire du train vers le TGV. Merci Thierry pour ce reportage si bien documenté (comme toujours !!)
A une autre époque, le début des années 80 j'ai pu faire d'innombrables aller-retours entre Paris-St-Lazare et Caen dans ces RTG. Quand on remontait les quais de St-Lazare le long de ces rames pour trouver une place, on avait l'impression de prendre l'avion tant le sifflement des turbines était assourdissant et l'odeur du gasoil brulé tellement forte
Merci pour l'historique des turbotrains.
Le poste de conduite était spacieux et assez confortable. Avec les RTG sur Lyon-Bordeaux il fallait bien connaître le profil de la ligne afin de couper régulièrement une turbine pour éviter la panne sèche et d'économiser du carburant. Il y avait un temps de réaction entre la poignée d'accélération et de décélération vers les turbines. J'ai encore le sifflement des turbines en tête. Pour ces RTG la liaison Lyon-Strasbourg était idéale. Elles étaient hélas très polluantes.
Moi qui suis de Caen je le prenais avec mon père pour aller à Paris à l'époque pour aller faire les boutiques de modèles réduits et aller au salon de la maquette ^^. Ça date j'étais petit mais j'aime toujours autant ce train. Mon père l'a d'ailleurs en modèle réduit
Que de souvenirs sur des Montluçon-Gueret mais aussi sur des Paris-Lisieux.. très confortables et silencieux dedans.... Merci pour cette vidéo...
Au cours de mon service militaire 1974, en retour de permission, j'ai emprunté à plusieurs reprises le turbo train Lyon Strasbourg ,entre Mulhouse et Colmar .
C'était super a l'époque.
Ayant travaillé chez un équipementier ferroviaire " Westinghouse", je me rappelle les equipments de frein. ETG, RTG SNCF, IRAN et AMTRACK que de vieux souvenirs. 40 années dans le freinage. J'ai 72 ans !!
Je ne suis jamais monté à bord, mais je me souviens, dans ma jeunesse (!), quand je prenais le train de banlieue à Saint-Lazare, de leur sifflement caractéristique qui se faisait entendre dans toute la gare... J'ai toujours aimé ce train, à cause de son bruit et je trouve qu'il a une vraie "gueule".
Il est clair que personne sur Terre actuellement n'est capable de dessiner au automotrice aussi élégante. Les nouveautés en la matière (dont on abuse grandement) font toutes mal aux yeux.
Oui, la ligne est superbe ❤
Je suis hélas trop jeune pour les avoir vu à Cherbourg, mais mon père me racontait qu'à une époque il y en avait pas mal en gare de Cherbourg, ce qui fait bizarre quand on pense à la période corail puis aujourd'hui avec les Omneo!
Je les ai bien connu et je les voyais souvent à Paris Saint Lazare, leur sifflement caractéristique nous indiquait leur présence en gare. Hélas, je n'ai jamais eu l'occasion de voyager dans un turbotrain. Merci pour cette intéressante vidéo.
Pour une fois que je pourrais témoigner! En effet j’ai souvent pris le train Montréal-New York dans les années 1980 et 1990.
Une ligne étrange. Parcours magnifique dans les monts Adirondack (d’où le surnom de la ligne) et tout en sinuosités le long du lac Champlain. Mais très décevant côté temps de parcours.
C’est gaspiller une turbine de la mettre sur une telle ligne? Elle peut aller vite dans la plaine, mais… La turbine donne-t-elle un avantage de puissance dans les côtes et les courbes serrées?
La ligne perdait de plus en plus de temps: ajout d’une loco électrique à Albany (1 heure perdue), arrêt obligatoire à la frontière pour des contrôles qui devenaient de plus en plus tatillons. (Vous avez oublié ça en Europe le fait qu’un train doive s’arrêter à la frontière.)
De toute façon, depuis la pandémie il n’y a plus de train du tout…
L’ironie est que le maire de Montréal, après le métro français et le stade français, voulait un TGV français aussi pour la ligne de New York.
Au contraire du TGV rêvé, l’Adirondack était exploité comme un TER vers une sous-préfecture.
Mais nous les mordus, on aimait quand même!
Je me souviens bien des RTG qui faisaient la liaison entre Besançon (ou Strasbourg, je ne sais plus) et Clermont-Ferrand. Leur surnom était "la Clermont”. C'était confortable, mais assez polluant. Je les prenais parfois entre Dole et Dijon.
Souvent pris dans les années 70 sur la ligne Paris Cherbourg et c’est vrai que pour l’époque ils étaient rapides.
Les RTG destinées à l'Iran ont transité par la Suisse en 2004, j'en avais aperçu une dans un train marchandise à Genève.
Les RTG de Venissieux et celles de Caen s’octroyaient un mouvement entre Tours et Nantes également avec arrêts à Ancenis, Port-Boulet et Langeais en compléments des autres gares d’importances de la ligne jusqu’en mai 1982 où elles ont été remplacées par une rame tractée avec l’appareil qui leur permet de rentrée ou de partir en marche arrière avec le rebroussement de Saint-Pierre des Corps.
Bsr Thierry
le turbotrain !
première fois que je prenais le train en longue distance de Antibes à Lyon et après un changement le turbotrain pour Lyon Angers le grand luxe à l'époque en 1974 si mes souvenirs sont bon !
pour le retour on avait pris un train classique le parcours était interminable ..............
merci pour ce reportage
Patrick
Que de souvenirs sonores quand le Lyon-Bordeaux entrait en gare de St Germain! Comme si 10 hélicoptères traversaient le ciel.
Pour avoir vu des turbos trains en gare de la part Dieu à Lyon dans le milieu des années 80 je peux vous dire qu’il manque un aspect dans votre reportage.. le bruit assourdissant que faisait ces engins !
Bonjour !
Je n'ignorais pas que ce furent les chocs pétroliers qui précipitèrent l'abandon des turbotrains au profit de leur successeur tout électrique : le TGV 🙂 ; mais merci Thierry d'avoir consacré un épisode entier d'Aiguillages, pour nous détailler cette parenthèse dans l'histoire des trains en France 👌.
Dans les années 75, Stéphanois et étudiant pensionnaire au lycée du Parc à Lyon, j'utilisais le train chaque week-end pour l'aller-retour du domicile au lycée du Parc. Entre St-Étienne-Châteaucreux et Lyon-Les-Brotteaux (gare aujourd'hui désaffectée au profit de Lyon-Part-Dieu), je devais changer de train à Lyon-Perrache. Pour les quelques minutes de trajet entre Perrache et Brotteaux, il m'arrivait assez régulièrement d'emprunter un turbotrain (rame ETG ou RTG, je ne saurais dire), au sifflement de turbine à gaz si inattendu. C'était mon petit kiff du voyage 😊.
👉 Encore une anecdote ?
Au delà de la gare des Brotteaux, les voies ferrées longeaient le lycée du Parc. La fenêtre de ma chambre d'étudiant donnait en direction des voies.
Un jour, bien qu'absorbé à réviser un cours à mon bureau, je me souviens avoir bondi à la fenêtre. Je venais de reconnaître le coup de sifflet d'une locomotive, surtout le son particulier - très différent pour qui l'a connu - d'un sifflet à vapeur, son déjà devenu rarissime à cette époque !
Passa effectivement sous mes yeux une locomotive à vapeur avec son long panache de fumée, à la tête d'un train composé d'une demi-douzaine d'autres locomotives à vapeur en remorque. J'ai tout de suite eu le sentiment triste de voir là le dernier voyage de ces belles machines vers une casse. En ces années-là hélas, trop peu d'entre elles eurent la chance d'être sauvées in extremis par un musée, une association de passionnés visionnaires ou une compagnie de chemins de fer touristiques.
Le turbotrain, mon train péféré, il a circulé également dans l autre gare parisienne( gare du nord) sur les liaisons :
Paris nord - Calais ville/ Paris nord- Boulogne aéroglisseur/ Paris nord-Laon
Dans les années 70 il m'est arrivé quelques fois de prendre un autorail (je l'identifiais comme tel) qui partait des grandes lignes de la gare de Lyon aux alentours de 17 h. et se dirigeait vers Clermont Ferrand en faisant une première halte à Fontainebleau, mon terminus à moi. Bien pratique et je trouvais ce train génial. Je crois comprendre après le visionnage de cette vidéo qu'il s'agissait non pas d'un antique autorail mais d'un turbo train.
À l’échelle N au 1/160e la marque GILLKIT le produit et MISTRAL dans les années quatre-vingt. La marque BGR c’est la version à quatre caisses qui le produit.
J'ai deux souvenirs des turbotrains , d'abord la gare St Lazare rendue irrespirable quand une rame était démarrée à froid dans la gare, et le vacarme assourdissant produit par les turbines lors des circulation (j'ai vécu quelque temps à proximité de la ligne Paris-Cherbourg).
C'est bien beau la nostalgie, mais heureusement que cette technologie à été abandonnée au profit de l'électricité, parce qu'en plus d'être polluante, elle était très couteuse en maintenance.
Bonjour Monsieur PUPIER,
J'ai pris une rame de RTG entre Chambéry et Lyon en 1975-76 quand j'étais au service militaire comme appelé...Amitiés à tous.
Jérôme.T
A Perrache au début , en stationnement , les échappements en toiture recuisaient le fil de contact . Après des déflecteurs ont étés installés . Sur un parcours ils faisaient de meilleurs temps que les rames tractées car soumis au limitations de vitesse autorail supérieures d'au moins 10 km/h.
Merci Thierry pour cet excellent travail de présentation des ETG RTG sans oublier au passage de rendre à Jean Bertin ce qui lui appartient. Tout cela nous fait replonger dans les souvenirs caractéristiques des 70 -80 , sifflements, odeur de gaz-oil, quand on regardait passer les RTG sur le pont de Moult Argences, à coté de Caen. Et ce splendide carénage profilé, rappelant les ABJ.
Et cet orange si typiquement années 70.
Je me souviens bien de ces rames, de leur son caractéristique. Je les voyais passer devant chez mes grands parents à Saint André de Corcy. puis étudiant, je les ai pris sur la ligne Lyon - Bourg en Bresse. Souvenirs souvenirs....
Ce magnifique RTG que j'ai pris de nombreuses fois entre Bernay et Paris St Lazare et en sen contraire.
Confort et vitesse. Dans les années 80.
Bon une fois la panne avant Evreux. A l'époque pas de téléphone portable et impossible de facilement d'appeler mon épouse => arrivé vers minuit au lieu de 20H
Mais à cet époque tout était comme ça et la SNCF à fait le nécessaire pour finir le voyage.
Ce que je sais c'est qu'une alarme incendie s'était allumée dans le compartiment moteur.
En rade dans la campagne Normande.
Le personnel du train nous a donné les informations et le train a continué à petite vitesse jusqu'à Evreux où là il s'est arrêtè pendant de longues minutes.
Puis une fois le problème réglé, une fausse alarme, il a continué jusqu'à ma destination de Bernay.
A l'époque j'étais chagriné 😪 mais pas en colère.
J'ai eu le même problème quelques années plu tard, dans les années 2000, mais la pas d'infos et aussi 2 heures de retard à St Lazare avec bien sur une correspondance.
Des passager complètement hystériques. Pas d'infos de la SNCF.
Peut être que les problèmes viennent de là ? 😒
Un matériel technique est susceptible de tomber en panne et à l'époque même les bagnoles tombaient en panne.
Mes amis voyageurs gardaient votre calme.
Bonjour,
Je me souviens de ces rames qui rentraient pour remisage au dépôt de La plaine Saint Denis à la fin des années 80.
Outre le fait que ces rames étaient très gourmandes en gas-oil, nous avions pour consigne lors de l'évolution dans le dépôt de lancer la motrice arrière pour préserver la quiétude des maisons et appartements qui bordaient la voie en impasse, vers laquelle nous devions évoluer pour changer de cabine et revenir sur les vois de stationnement.
Toute une époque
Souvenirs d'enfance : Un son extraordinaire au démarrage à Saint Lazare et un confort certain comparé aux anciennes machines. Merci Thierry
Très bon souvenir d'un Lyon Chambéry dans un grand confort aux années 80. J'avoue que j'aimait bien le bruit de ces engins évocateur de leur grande puissance
Wow, encore une nouvelle video Aiguillage avec beaucoup, beaucoup d'information. Belphegor etait une loco a turbine? Je ne le savais pas. Et bien sur, les mangifiques RGP qui font partis de la famille.
J'ai pris les RTG entre St lazare et caen. J'ai aussi vue les version AMTRAK quand j'habite a New York.
Elles etaitent belles, comfortables, et rapides. J'ai toujours aime ces trains aerodynamique. Ils etaient certainement plus beau que les locomotrice and rame utilitaires modernes.
Merci Thierry pour ce beau reportage. Ces trains sont magnifiques, et d'avant garde pour l'époque de leur conception. La signature de Paul Arzens, y est pour beaucoup pour leur esthétique. J'ai eu la très grande chance, de faire un "Lyon Bordeaux" dans l'une des dernières RTG en 1996, souvenir inoubliable. J'ai dans l'idée de me le procurer en HO dès que je pourrai.
Salut Thierry,
Et oui pendant plus d'un an , en 1986 j'ai pris le RTG Paris Cherbourg à la gare de Caen vers Cherbourg pour aller travailler à la Centrale de Flamanville. Je prenais un omnibus Rouen- Caen puis le RTG qui venait de Paris. Les temps de parcours étaient long, départ 16h00 de Rouen, arrivée à Cherbourg vers 23h00, puis 30 kms en taxi. Mais c'etait sympa... L'année d'après, j'ai malgre tout passer mon permis.... De bons souvenirs ces trains...
vidéo très instructive et intéressante d'autant plus que j'ai eu l'occasion exceptionnelle d'en conduire une entre Paris et Cherbourg moi qui n'était que conducteur électricien à cette époque
En allant au collège rue d'Amsterdam et passant par la place de l'Europe à Paris 8e, on voyait les rames à quai gare St Lazare. Et quel bruit !
Mon oncle Constant Revol etait contremaitred du depot de St G et a plusieurs reprises il m’est arrivé de monter iusqu’à la Mure ðans la cabine de conduite.Sii je n’ai jamais pris la ligne de Corps ,je suis allé jusqu’à Valbonnais vers 1944.Ma gd mere et ma mere m’avaient avec elles acheter de la laine à Entraigues(5/6 kma pied)
Merci Thierry pour ce très beau document.
Pour info, Dans les années 70 et début des années 80 on fabriquait à Paris-Rhône Lyon 8ème les moteurs M13C4 et C5 de démarrage des turbines à gaz des RTG dérivés des démarreurs des poids lourds, c'étaient des moteurs et non des démarreurs car il fallait qu'ils entraînent la turbine pendant au moins 10 min. avant que cette dernière soit en charge et en capacité de tourner seule.
Souvenir d'un trajet à l'été 2004 entre Lyon et Bordeaux pour un départ en camp scout !
Je me souviens de la longueur du voyage, du confort des voitures dans leur style 70s, même si la clim ne devait pas fonctionner correctement...
J'espère que Marklin sortira un RTG prochainement, et qu'une machine réelle pourra être sauvegardée et remise en état de marche !
Oui, j'habite dans le Loir & Cher à 500m de la ligne Nantes-Lyon et je me souviens très bien, dans les années 70' du sifflement caractéristique des turbines Turboméca des ETG qui passaient plusieurs fois par jour. Elles étaient assez rapides. Bons souvenirs...
Souvenir RTG avec mon papa sur les liaisons qu' il faisait cheminot thermique de Limoges. En direction de St Germain des fossés et de Bordeaux via Périgueux. Que de bons souvenirs à ses cotés.
Cela me rappelle de bons souvenirs car je les prenais très régulièrement entre 1976 et 1978 sur la ligne Lyon/Bordeaux. Je les préférais au train couchettes pour leur confort et leur rapidité. Ces engins font partie d'une grande évolution et d'une grande réussite de la SNCF comme la CC 6500.
Habitant Bourges, de chez mes parents nous avions la vue sur la ligne de chemin de fer. Le Lyon / Nantes, je l'ai vu passer des dizaines de fois.
A l'époque, nous avions surnommé ce train le "lézard vert".
Souvenirs souvenirs....
Bonjour Thierry, merci à vous pour cet excellent reportage, comme à l'accoutumée. Je suis particulièrement touché de voir un reportage sur le Turbotrain en 2022, puisque cette année marque pour moi le trentième anniversaire de mon unique voyage à bord d'un de ces fameux trains, c'était précisément en février 92 à bord d'une RTG entre Lyon et Selestat en compagnie de ma grand-mère, j'avais alors huit ans et cela reste un souvenir fort non pas que ce train m'ait particulièrement marqué par son allure, son confort ou ses performances, mais tout simplement car je prenais le train tout simplement ! Ce n'était pas la première fois certes mais étant gosse je n'en ai pas souvent eu l'opportunité, vu que les voyages avec mes parents se faisaient quasiment toujours en voiture. J'aurai l'occasion de me rattraper quelques années plus tard lorsque mon père ira s'installer dans le nord et que je prendrai le TGV pour aller le voir, mais ceci est une autre histoire...
Mais c'est vraiment à l'adolescence que j'ai découvert ces bêtes qu'étaient les RTG, puisque lorsque nous nous sommes installés à Besançon en 1997, j'allais régulièrement à la gare Viotte pour observer le trafic, cela faisait déjà quelques années que les Turbotrain avaient laissé la place aux Corail sur Lyon Strasbourg à cette époque mais il subsistait une dernière relation en RTG au départ de la capitale comtoise à destination de Clermont-Ferrand via Dijon, Montchanin, Paray et Moulins, (ce train disparaitra un an plus tard). J'étais alors sidéré par le bruit d'enfer de la turbine et de l'odeur qu'elle dégageait, et même si ce train en imposait, je le trouvais bien dépassé en cette fin des années 90. Eh oui, j'étais converti au TGV. Mais rendons justice à ce valeureux turbo qui a su réinventer le transport ferroviaire, et qui reste le train de mon enfance !
Et si je n'ai jamais voyagé dans un ETG j'ai pu faire quelques photos de l'X 1501/1502 lors de diverses campagnes d'essai autour de Besançon et Dijon entre 2009 et 2011. J'ai eu l'occasion de le revoir une dernière fois à Thionville en 2017, merci à vous d'avoir donné de ses nouvelles. ;-)
Je garde le souvenir d'un trajet en turbotrain avec mon père, ce devait être du côté de Limoges ou Périgueux. Le sifflement intense du turbo était très désagréable à mes jeunes oreilles (je n'en souffrirais probablement plus aujourd'hui). L'odeur du diesel brûlé en gare imprégnait tout, y compris l'intérieur de la rame et rendait mon père nauséeux (et de mauvaise humeur) ! Bref, une unique experience mémorable mais pas vraiment agréable. On mesure les progrès accomplis en prenant les TER modernes...
Super j adore ce train, reportage magnifique comme toujours un plaisir a regarder merci 👍👍👏👏👏👏👏
Bonsoir, quand j’étais plus petit, je le prenais avec ma mère pour faire Tours/Le Mans. J’ai toujours été passionné et j’ai de bons souvenirs avec le turbo train. À bientôt
Bonsoir Thierry! Oui j'ai voyagé dans les années 85-88 sur les RTG entre Paris et Cherbourg.... Le plus impressionnant était ce bruit de souffle en sourdine quand elle était à quai et après pour le décollage 😂😂 c'était un bruit d'avion qui se lance sur la piste avec l'accélération qui va avec et dans un grand confort; j'ai toujours adoré ces machines car suivant les mécaniciens; tu fermais les yeux et tu te laissais partir ( ça manque parfois de retrouver des machines qui ont du ventre...)
Les cabines de conduite des ETG/RTG étaient si spacieuses que l'on aurait pu y installer un canapé !
Seul problème (et de taille !) les turbines auxiliaires ASTAZOU produisaient tellement d'ultrasons à haute intensité sonore ( ce sont les turbines des hélicoptères Alouette II et III et des premiers Pilatus PC-6 " Porter") que pratiquement TOUS les conducteurs les ayant conduits souffrent actuellement d'accouphènes !
D'ailleurs lorsqu'un turbotrain stationnait en gare, il n'y avait plus aucun pigeon sous la marquise !
Ces materiels avaient horreur des mauvaises conditions d'adhérence car hyper légers. Mais leur niveau de confort était absolument remarquable.
Bonjour, oui souvenirs de gamin et Normand sur le Paris/Cherbourg évidemment il y a bien longtemps. La couleur, le bruit 😊
Les professeurs d’université débutants qui résidaient à Paris et enseignaient à l’université de Caen étaient appelés « turboprofs ». Ce nom a été étendu à ceux qui enseignaient dans les universités de province proches de Paris mais continuaient d’y habiter.
Je me souviens du Lyon Bordeaux, il passait a fond à Arveyres juste après Libourne. Dommage que la crise pétrolière l'ai enterré. Le concept était intéressant et leur arrêt a signé la quasi fin de la liaison Lyon Bordeaux.
Turbotrain... De Belfort à Lyon (donc RTG), en route vers Toulon ou Aix-en-Provence... A chaque fois j'avais un peu l'impression de voyager en avion.
Un grand merci pour ce reportage complet sur ces engins atypiques. Je me rappelle bien des ETG sur Lyon Nevers et des RTG sur Besançon Clermont-Ferrand qui passaient par l étoile de Paray-le-Monial. Trains confortables, rapides au sifflement si merveilleux. À noter que l idée de concevoir et tester en pendulaire un turbotrain ( doté d'une nouvelle livrée) avait été évoqué mais projet qui tomba aux oubliettes. Et oui, leur surconsommation les a plombé dans leur durée d'exploitation.
Bonjour à vous.
J'ai grandi à Cherbourg et le "train orange" comme on l'appelait là bas ou encore "un turbo".
Le son unique, saisissant et impressionnant qu' émettait ce train par ses 2 turbos (turmo lll et Xll) me transportait déjà.
Un bruit assourdissant, mais alors quel plaisir, quelle sensation...!!
En 1979 ou 1980 j'étais encore très jeune, pour autant je me rendais compte du type de train que c'était et ses capacités.
Bien plus tard je suis monté en cabine et le conducteur fort sympathique m'expliquait en détail la composition de cette motrice menante, entre autre ses capacités en matière de vitesse maxi...autour de 260kms... seulement sur la ligne Paris-Cherbourg, trop de dévers, de virages et voies pas vraiment adaptées à la grande vitesse à l'époque et vieillissantes.
Limité à V160 maxi et par endroit il était possible de monter au delà, mais possible seulement en cas de retard, histoire de rattraper les imprévus en pleines voie ou bien pour travaux sur les voies, donc ralentissement, voir arrêts en pleine voie.
Voilà, je me souviens de tout cela..
Les deux derniers RTG avec lesquelles j'ai voyagé sont le 3305 et le 3309, entre 1991 et 1996(dernier RTG qui quittait Cherbourg, c'était en juillet, et je ne sais si celui ci partait en Iran ou au cimetière.
Je les pleure encore.
Merci de m'avoir lu.
Nicolas de Montargis (Loiret)
Merci...
J'adorais ce train...
Bonjour, mon premier voyage dans un RTG date du service d'été 1974 ou ils ont été introduits sur la ligne Lyon-Bordeaux. Ils assuraient l'aller retour de milieu de journée en remplacement des RGP2 intégralement en 1èreClasse. Le plus était la climatisation, un peu fraiche me semblait il. Mais par rapport aux rames tractées le confort était supérieur, d'autant pus que les trains de cette relation étaient composés de voiture plutôt anciennes de type Ocem.
Train très confortable j'ai fait un petit aller-retour Paris cherbourg en 1994 et quand j'étais jeune cheminot en 1990 au dépôt plaine je regardais les agents faire le plein de ces bêtes..merci pour le doc
Souvenirs.. et pourtant je n'ai pas connu les vrais !
Juste ma rame HO (Jouef ?) de mon enfance. Elle est toujours là, prête à rouler :)
J'étais trop petit pour m'en souvenir avec précision, mais avec le recul, il me semblait bien que c'était un turbotrain - du fait de sa couleur et de sa rapidité - qu'on avait pris en faisant Dijon - Clermont-Ferrand.
Au final, ce sont les Itailiens qui ont eu la meilleure approche avec leur _Pendolini_ ; on aurait dû faire de même en France : électrifier les grands axes et y faire rouler des trains pendulaires, plutôt que de bricoler des horreurs - je n'ai jamais pu sentir ces EAD ! - pour en faire de bien gloutonnes usines à gaz !
Moi je suis né en 1982 et je l'ai est bien connu!car j'ai habité à Caen!j'ai des modèles réduit de la marque jouef en train electrique que j'ai du mal à trouver que je garde maintenant
Souvenir d un voyage scolaire dont je ne me rappelle plus la destination 🤔
Lyon -) ?
L institutrice de CM2 (1973/1974) avait son mari conducteur de turbo train et avait organisé une sortie scolaire : mon 1er voyage en turbo train 😘
RTG et TGV SE, c'était la combinaison gagnante quand j'étais petit pour faire Caen-Paris-Nîmes.
Je me rappel le vacarme que faisait les RTG en gare (quand on est petit, on est plus sensible au sons haute fréquence et les turbine ne sont pas avare en haute fréquence).
Je me rappel aussi les sièges en sky orange-marron et des tablettes démontable.
...en " skaï "...
Toujours aussi pationnant tes récits,
Je me rappelle encore du bruit des turbines au départ de la gare de Besançon. Signature accoustique unique !!!
Merci Thierry 😉👍😀
Je me rappelle des RTG, j'en prennais sur la ligne Paris-Caen dans mon enfance. Je me rappelle surtout de son bruit infernal.
J 'ai souvent fait Caen valognes en turbotrain ,Valognes un arrêt avant cherbourg ...voilà ces trains étaient bien caractéristiques c'étaient nos petits "tgv" de l'époque..
Mon papa a filmé un turbotrain qui passait à Mézidon à la fin des années 1970 avec sa caméra Super 8. J'ai la copie numérique.
je suis venu de Manchester avec mes parents ma sœur et frère et ma copine pour un mariage d'une cousine a Enghien ,en 1983 ?(weekend ou Yannick Noah a gagné Rolland Garos)les vol trop chère donc ont a pris le train et bateau via Londres et Douvres /Calais pour le bateau ,nous avons prit le turbotrain jusqu'à Paris après ,première expérience dans un train en France je me rappelé les couleurs orange blanc (plutôt gris !! lol)
Bonjour
Déjà utilisé au départ de Brive-la-Gaillarde vers Clermont-Ferrand ou Bordeaux. Très reconnaissable de part son bruit si caractéristique mais aussi par sa couleur et sa forme
Hello ...... Amazing !!!! CC21000 locomotive First TVM cab signalling LGV…
Merci pour ce reportage, n’ayant bien entendu jamais pris ces trains.
Quel chouette boulot, merci Monsieur Pupier!
J'ai pris quelques fois la ligne Paris St Lazare et terminus à Dives ,Cabourg mais quels souvenirs ..il y avait un arrêt à Deauville et on repartait dans l'autre sens..et toujours ce bruit si particulier et reconnaissable entre tous du turbo train..
Je découvre cette chaîne avec bonheur, merci pour vos super reportages, instructif et de vieux souvenirs de voir passer et d'embarquer dans ces trains. Un grand merci.
Soyez le bienvenu!
quelle nostalgie!
Oh oui ça me rappelle des souvenirs, malheureusement je ne les jamais emprutntés pour faire un voyage, malgré mes envies de le faire, mais je les voyais et surtout entendu en gare de Paris St Lazare lorsque je rentrai chez moi au Havre
J'adore la musique d'intro
Bonsoir et encore une fois merci pour cette vidéo.
Les RTG et ETG je ne me prononcerais pas dessus même si je trouve que ce sont de belles rames. Je laisse ça à ceux qui les ont connu.
Mais j'ai eu quelques émotions quand même. Vers 2013/2014 je ne connaissais pas le X1501/1502. Alors que je conduis de nuit sur la ligne H je vois devant moi trois feux blancs mais à la lumière classique, comme sur une loc, pas des feux à led récents. Mais la forme paraissais plus arrondie que pour une B67400 ou quelque chose du genre. J'étais curieux de voir ce que c'était. Puis je distingue la silhouette caractéristique d'un turbotrain. Ce fut bref, j'ai mal vu avec le peu de lumière mais c'était une grande émotion pour un passionné pour moi. C'était la première fois que en voyais en vrai. C'est comme ça que j'ai connu cette rame d'essai. Je l'ai croisé par la suite quelques fois autour de Creil jusque vers 2018 ou 2019 et c'était toujours chouette à voir.
Très bon reportage. Je l'ai pris très régulièrement entre Saint Germain des Fossés et Bordeaux, c'était le grand confort pour l'époque en 75 juste avant l'arrivée des Corail. A noter qu'en fin de carrière les ETG n'utilisaient pratiquement plus la turbine. Outre la consommation, la maintenance était aussi problématique et a accéléré la fin des turbos.
Et il y a aussi que la SNCF, en bonne administration qu'elle est, n'aime pas devoir gérer plusieurs carburants différents.
Merci pour ce très beau reportage. J'ai eu l'occasion d'assister au voyage de présentation des ETG entre Genève et Valence en automne 1972. Effectivement, cette évolution était très bien perçue et rencontra un franc succès. Malheureusement, comme indiqué dans le reportage, le choc pétrolier réduisit l'essai rapidement.
Petite question: Il me semble que seul les ETG ont circulé sur cette relation?
Bravo pour votre travail sur le chemin de fer réel et miniature.
le Lyon-Nantes, la ligne à 160 qu'on prenait quand j'étais gamin ...
oh oui
je les ai pris deux trois fois à l'époque sur la feu ligne Lyon*Bordeaux .
c'était marrant .
Moi je me souviens quand j’avais 13 ou 14 ans j ai pris les rtg. Entre Lyon et Nantes j’adorais prendre ce turbotrain pour partir en vacance
A chaque fois que j'ai pris le train en France, ça été le désastre. J'étais moniteur à Caritas Genève et nous organisions des camps d'été en Normandie pour des handicapés mentaux venant de différentes institutions et familles romandes.
La première année au départ de Paris le chef de gare a donné l'ordre de départ du train alors que nous étions en train de monter. Résultat nous nous sommes retrouvés à 4 moniteurs pour gérer plus d'une centaine d'handicapés mentaux, une dizaine de pensionnaires et presque tout les accompagnants étant resté sur le quai à voir leur train partir
Ca a quasiment tourné à l'émeute, les passagers se plaignait de devoir voyager avec "ces gens là" et le personnel de la SNCF nous insultant, nous disant que c'était honteux qu'on les sorte, "ces gens là" c'était à la limite qu'on se fasse traiter de sales suisses et que si nous n'étions pas comptant on avait qu'à les emmener chez les boches, qui eux auraient su quoi en faire.
La deuxième année, pas mieux, la SNCF était en grève, nous avons du descendre à Caen et après des heures d'attentes sous le soleil un car est venu nous chercher, mais n'avait pas de soute assez grande pour prendre tout les bagages. Résultat pour certains de nos pensionnaires, nous n'avions le matériel de soin adéquat pendant presque une semaine, le temps que la SNCF termine sa grève et fasse acheminer le reste des bagage à Cherbourg.
Après Caritas n'a plus jamais organisé de séjours en France. Quand à l'opinion qu'on mes compatriotes suisse de la France, je vous laisse imaginer. Bon moi je suis à moitié français, je suis habitué, mais j'apprécie d'autant plus le côté organisationnel compulsif de mon autre moitié germanique.
Conclusion, j'avoue que mes aventures en turbotrain me laisse un souvenir assez mitigé.
J'ai oublié de préciser, c'était en 1981 et 82
Merci pour cet exposé, j'ai eu la chance de faire plusieurs Paris -Boulogne aéroglisseur en cabine. C'est vrai qu'à l'époque le conducteur n'utilisait qu'une seule turbine.
j'adorais leur confort et fiabilité !!! il est vrai que niveau temps ... on a pas fait des miracles depuis entre Caen et Paris.... les omnéo font un peut mieux depuis 2018...
Bonjour Thierry, je me rappelle l’avoir pris pour me rendre à Caen dans les années 1975, le confort n’était pas si terrible que ça et peu de place pour les grandes jambes comme les miennes 😮 sinon niveau vitesse cela arrachait bien, je me rappelle bien le sifflement des turbines dans la gare St Lazare , avec ce petit nuage bleuté au dessus des rames 😄 pas très écolo pour l’époque, que de souvenirs, grâce à votre vidéo grand merci à vous 😄👍
Des souvenirs? Oh oui! Ca été le premier train dans lequel je suis monté. (RTG sur ligne lyon bordeaux).
Bonjour Thierry,👋
Superbe travail d'archives, dans le moindre détail...Bravo !👍👍
Pour ma part, quand j'étais petiot, j'avais fait une relation étrange avec ces turbotrains...
Il me faisaient penser aux pâtisseries "Chamonix" de LU, dont j'étais très friand...
😁...Allez comprendre !! 😋
Merci pour cette vidéodoc complète et précise...🫡👍
@+👋
Bonjour. Très intéressant reportage. Je suis un des nostalgiques du fameux turbotrain. Je trouve qu'il manque un chapitre concernant un turbotrain plus qu'emblématique: le fameux TGV 001 qui, contrairement à ses congénères, n'était pas électrique. J'ai un oncle qui a travaillé dessus aux ateliers de Bischheim. Ses deux motrices sont exposées près de l'autoroute à Bischheim et à Belfort (portant l'inscription "Belfort à ses Alsthommes").
Petit en allant en Normandie je les croisais à chaque passage à Paris St-Lazare. Toutefois étant Haut-Normand je ne prenais que les rames Corail et leurs BB16000. Et puis un jour les Bas-Normand nous ont copié et sont même arrivés avec des Sybic…
je me rappelle le sifflement des turbines des turbo trains en gare de Bezons qui filaient pleine balle sur la Normandie. le stagiaire breton a Paris et jamais sorti de sa région ,avait jamais vu ca !
À ma connaissance il n'y a pas de gare à Bezons, uniquement à Argenteuil.
@@julosx exact je confonds c etait a la garenne Colombes
La memoire m est infidele et c etait il y a plus de 30 ans...
@@CeriizeRouze31 La Garenne Colombes s'appelait autrefois La Garenne Bezons 😉
@@Nicolasfdu92 merci je me disais bien qu il y avait un "Bezons " quelques partdans le nom
Mais c est loin maintenant
Amicalement votre👍😊
@@CeriizeRouze31 Mais de rien 😉 voici une ancienne carte postale qui mentionne ce nom www.cparama.com/forum/cartes2017/1507019450-La-garenne-Bezons-54.jpg
Etant riverain d’une ligne ou ces rames circulaient, je me souviens surtout du bruit qu’elles faisaient ! Nous avons tous soufflés quand elles ont été retiré du service
sympa la video et super train je prenais le lyon bordeaux pour aller chez ma frangine que de bons souvenir
Magnifique RTG et ETG que j'ai bien connu au dépôt de Venissieux.
les plus beaux trains
Super vidéo. Dommage, je n'ai jamais connu ces trains.
9:22 Combustible Diesel ne veut pas dire grand chose car Diesel ne fait pas référence à un type de carburant mais un type de moteur à piston. Il faut parler de combustible gazole. D'ailleurs, il faut savoir que le kérosène est utilisé dans des moteurs diesel sur certains avions de tourisme récents... tout comme le gazole est parfois utilisé dans les turbines à gaz produisant de l'électricité dans les pays du Moyen-Orient.