À la minute 7:20 vous dites : "Puisque la température moyenne de la Terre a augmenté sur cette période, le rayonnement infrarouge devrait augmenter uniformément." Sauf que la température de la Terre a augmenté justement parce que les infrarouges ont été bloqués. Donc, en toute rigueur, le rayonnement infrarouge émis vers l'espace aurait dû rester inchangé sauf dans les longueurs d'onde du CO2, non ? Et si le rayonnement infrarouge sortant a effectivement augmenté, ce que confirme, par exemple, un article récent intitulé "Satellite and Ocean Data Reveal Marked Increase in Earth’s Heating Rate" , n'est-ce pas une preuve que la source de chaleur n'est pas, ou pas seulement, l'effet de serre? Qu'en pensez-vous ?
Très bonne vidéo. Cela explique beaucoup de choses qui ne sont pas souvent dites. En revanche il reste un point sur lequel je me permets de douter en regardant la vidéo. Pourquoi la vapeur d'eau n'est elle jamais pris en compte. On sait que l'activité humaine en rejette énormément ( pour la plus part des combustion qui rejettent du CO2 on rejette aussi de l'eau) et on sait aussi que c'est un gaz a effet de serre très puissant. Cependant il n'est jamais pris en compte dans les vidéos explicatives que j'ai pu trouver alors que dans cette vidéo on voit que l'effet des nuages est incertains donc logiquement on peut penser que l'effet de la vapeur d'eau devrait être incertaines tout en étant majoritaire dans l'action des gaz à effet de serre.
Parce que l'eau est liquide à température ambiante alors si on se trouve à en rejeter dans l'atmosphère, il finira très vite par se condenser et son pouvoir réchauffant est minimal
Bonjour à tous :). N’hésitez pas à poser des questions si il y a des choses que vous ne comprenez pas. Évidemment, essayez de rester dans le sujet. Si vous citez des données/des théories, merci de citer des sources, ça facilite la discussion :). Je n’ai plus besoin de la propagande climato-dénialiste, j’ai déjà récupéré tous les liens. Merci d’apporter uniquement du matériel scientifique en opposition, un article écrit par n’importe qui sur internet n’est pas une preuve. Un argument basé sur des articles scientifiques publiés dans des revues à comité de lecture (ce que je présente dans mes vidéos) sera beaucoup, beaucoup plus pertinent.
il va me faloire revoir ton reportage ce superbe travail met la j en est pris plaint la tete dure dure a revoir cela dit encore un grand merci a toi une bonne continuation a toi ces un regal de te suivre je m abonne tellement les sujet son interressant et complet merci
bien joué : en nous focalisant sur ce qui réchauffe on oublie ce qui refroidit. Réduire nos émissions de CO2 fait également et surtout réduire nos émissions d'aerosols. Et c'est ce que les règlementations du passé vise. Conclusion : on cherche à réchauffer le climat pour éviter la venue d'une nouvelle ère glaciaire.
Première vérification : à 6'OO C'est quoi IRIS ? Est-ce le satellite lancé en octobre 2020 , chargé de mesurer les émissions de méthane ? Pourquoi une abscisse en nombre d'onde qui est l'inverse de la longueur d'onde ? Pour tromper l'ennemi. Il serait bon de faire correspondre le discours aux diagrammes présentés. Ce qu'on observe c'est une application de la loi déplacement de Wien. La différence est faite entre un modèle mathématique et une mesure ce n'est pas une preuve en soi. De plus entre ces deux périodes la différence est ridiculement faible pour le CO2 (même pas 1°) par contre la surprise c'est le CH4. à 8'00 "Malgré l'augmentation des températures le rayonnement infrarouge sortant diminue, cela veut dire qu'il nous renvoie d'avantage d'énergie. " Curieuse conclusion. Cela dépendra surtout de la météo du jour et de la couverture nuageuse le jour de la mesure satellitaire. à 8'25 D'évidence le méthane est plus haut en fréquence que le CO2 (nombre d'onde plus grand). à 8'44 Et c'est combien le rayonnement du sol vers l'espace en W/m2 sur les fréquences considérées? J'arrête là, c'est une démonstration qui en met plein la vue mais qui ne convainc pas !
Ouf, je viens de visionner toutes vos vidéos sur le climat. Beau travail. C'est une cure détox de qualité pour les gens qui sont sensibles aux arguments des climato-négationistes. Bien sûr, on ne peut pas traiter tous les arguments, tant l'imagination humaine est fertile. Mais, il y a un argument qu'on entend très souvent et que vous n'avez pas traité (je crois) : la prétendue saturation de l'effet de serre lié au CO2. C'est souvent François Gervais qui utilise cet argument. Je suis sûr que vous le connaissez. Ca me ferais plaisir si vous pouviez nous en dire un mot. Aussi, avec tout ce que vous avez fait jusque là, vous auriez toute la matière et la compétence pour faire une vidéo synthétique d'une dizaine de minutes de type "debunking", listant les principaux arguments climato-négationistes, avec une mini explication pour chaque suivie d'une référence à la vidéo détaillée qui permet de mieux comprendre les détails. En ajoutant quelques liens d'accès direct en description de la vidéo, à mon avis, ça ferait un malheur, et mon bonheur ! Mais bon, je sais, c'est du boulot. En tout cas, bravo.
Oui un débukage sur les points précis des climato-sceptiques serait bienvenu. Un autre argument des climato-sceptiques est qu'il y avait plus de CO2 à l'époque des dinosaures que maintenant et que la température moyenne n'était que de 3 degrés supérieurs, ce qui a permis le développement d'une végétation luxuriante.
Le terme négationniste est injurieux, réfère a la shoa, et décrédibilise la théorie proférée... c est pas scientifique comme démonstration mais ça peut convaincre.....en partie, c estdejà ca!
La prétendue saturation de l'effet de serre lié au CO2. ?? Prétendue et démontrée: Ainsi, l'effet de serre naturel est principalement dû à H2O et CO2. Compte tenu des concentrations actuelles de ces gaz dans l'atmosphère, aux longueurs d'onde considérées, l'absorption du rayonnement est totale. Une augmentation de concentration de ces gaz ne conduit pas alors à une augmentation proportionnelle de l'absorption (la relation n'est pas linéaire). Ceci explique que le doublement du gaz carbonique de 350 ppmv (parties par million en volume) à 700 ppmv ne conduise qu'à un apport d'énergie supplémentaire de 4 W/m2 alors que l'effet actuel (qui correspond à un passage de 0 ppmv à 350 ppmv) est d'environ 50 W/m2. Lien : planet-terre.ens-lyon.fr/article/gaz-effet-serre.xml
@@imoteplesage3476Bon article, mais je suppose que si on continu à émettre du C02 'frais' via nos combustibles fossiles, on augmente du même coup la capacité d'absorber de l'énergie non? De plus différents GES comme le CH4 absorbent du spectre infrarouge différent de celui du C02. En tout cas merci pour ce partage.
Merci pour cette série de vidéos qui me permettent de compléter mes connaissances du sujet. Par contre depuis cette publication qui date de 2015 des éléments nouveaux ont été mis en évidence ( en particulier sur les aérosols et les nuages ) il serait donc utile à mes yeux de produire une espèce de complément . Encore merci.
très bonnes vidéos, très pédagogiques. Petite remarque sur les bandes d'absorption du CO2 vs. CH4. Les bandes du CH4 sont plus hautes en fréquence que celles du CO2. L'abscisse des graphiques est en wavenumbers (cm-1) et pas en wavelength.
+dBStudioLiege Salut ! Ah mais c'est pas juste une "petite remarque" ça :/. J'ai fait une belle connerie^^... Va falloir que je réfléchisse à la façon de rectifier le tir (les vidéos youtube ne sont pas un super format quand il s'agit de faire des corrections). Merci d'avoir fait remonter l'erreur ! (Et dire que j'ai lu et relu cet abscisse sans jamais tilter ni sur le nom, ni sur l'unité... Parfois, on voit ce qu'on veut voir).
Par ailleurs, vous raisonnez en "forçage radiatif", sans préciser à quel niveau : au sol ou à l'interface avec le cosmos ? Si vous raisonnez au niveau du sol, il n'y a pas d'équilibre radiatif : le sol renvoie radiativement de l'ordre de 25% de la chaleur qu'il reçoit. Et l'équilibre est assuré par la convection et surtout l'évaporation (qui génère la vapeur d'eau et augmente de 7% par °C). Le forçage radiatif est largement compensé par les réactions qu'il produit et qui ne sont pas mentionnées dans votre diagramme.
Excellent exposé, mais admettre que l'homme est responsable du "réchauffement" sur les 50 dernières années c'est oublier que notre système terrestre/atmosphérique fonctionne sur des cycles de plusieurs milliers d'années. Donc à ces échelles on peut dire que l'activité humaine est un épiphénomène et que par conséquent attribuer le réchauffement à cette seule activité est un raccourci un peu facile.
Une page (et tout un site) à lire pour compléter : jancovici.com/changement-climatique/gaz-a-effet-de-serre-et-cycle-du-carbone/quels-sont-les-gaz-a-effet-de-serre-quels-sont-leurs-contribution-a-leffet-de-serre/
Enfin, s'il n'y a que le CO2 humain qui puisse expliquer le réchauffement actuel, comment expliquez-vous les réchauffements lors de l'optimum médiéval (il y a 1000 ans) ou romain (il y a 2000 ans), voire minoen (il y a 3000 ans) ?
a tout hasard, est ce qu'une molécule de C02 peut être cassée artificiellement pour obtenir d'un coté du carbone et de l'autre du dioxygène ? Je sais que c'est ce que fond les plantes avec la photosynthèse mais a-t-on une technologie capable de faire cela ?
+nonodu09200 Le problème c'est que dans un sens c'est facile O2 + combustibles ==> CO2, cela dégage de l'énergie !!! C'est pour cela qu'on brûle des ressources fossiles. Mais dans l'autre sens, il faudrait apporter de l'énergie (et comme il y a toujours des pertes en apporter plus que ça en libère). Donc faire ce que tu penses est impossible sans trouver d'énormes sources d'énergie... Mais si on a ses sources d'énergie, on a plus besoin de brûler des ressources fossiles. Et je pense que tu ne réalises pas les énormes quantités de CO2 que l'on rejette. 1 200 000 kg de CO2 toutes les secondes (si j'en crois www.planetoscope.com/co2/261-emissions-mondiales-de-co2-dans-l-atmosphere.html je t'avoue que je n'ai pas été chercher plus loin. Mais c'est quelque chose dont je parlerai un peu plus tard).
Je me posais une question, est ce qu'il y à des gaz non toxiques qui auraient l'effet inverse des gaz à effet de serre, laissant passer les infrarouges mais piégeant le spectre visible? C'est surement une idée à la con je me posais juste la question par curiosité x)
+Laezar L'idée serait de réfléchir une partie du rayonnement solaire avant qu'il touche la Terre ? Oui il y a des gaz qui font cela l'ozone par exemple renvoie la partie la plus énergétique (et donc les UVs les plus nocifs). C'est pour cela que le "trou" dans la couche d'ozone provoque un danger pour le vivant. (fr.wikipedia.org/wiki/Rayonnement_solaire#/media/File:Spectre_solaire.png). Il n'y a pas tellement d'absorption dans le visible pour les gaz naturels. Est-ce qu'on pourrait faire des gaz de synthèse pour boucher le trou... Honnêtement, je ne sais pas trop. Ce qui est possible aussi c'est d'augmenter l'albédo terrestre (la part de réflexion de la Terre)... Plus de neige, par exemple, veut dire plus de rayonnement solaire renvoyé, donc un effet de refroidissement. Il y a des chercheurs qui regardent l'impact que cela aurait de peindre les villes en blanc par exemple (assez anecdotique mais l'idée est marrante)... Plus sérieusement des géoingénieurs envisagent de vaporiser des aérosols en haute atmosphère voir d'augmenter la couverture nuageuse... (en fait l'atmosphère est sursaturée en vapeur d'eau et l'apport de noyau de condensation pourait permettre de créer des nuages mais il faudrait les créer aux bons endroits. J'ai fait une vidéo sur la vapeur d'eau et les nuages, même si je ne parle pas de géoingénérie, ça peut aider à comprendre je pense). Et ce n'est que quelques pistes (mais surement les plus réalistes, installer des miroirs sur Terre ou dans l'espace me paraît, par exemple, impossible techniquement) Le problème c'est que le système climatique est très compliqué et quand on voit les dégâts qu'on arrive à faire involontairement, j'ai peur de ce qu'on pourrait faire quand on commencera à bidouiller les différents mécanismes.
Le Réveilleur Cela dit vu le nombre de villes sur terre, peindre les toits en blanc serait peut être pas si anecdotique que ça x) En tout cas j'ai juste eu l'idée comme ça je pensais pas que des gens considérait ça comme une possibilité sérieuse =o c'est plutôt cool, même si comme tu dis on risque de faire des conneries x) mais bon comme on dit : au pire on meurt! =p
Excellent exposé, à priori très convaincant. Mais il reste un certain nombre de questions gênantes : comment expliquer l'optimum climatique au moyen âge, suivi d'un petit âge glaciaire ? Comment se fait-il, que, dans un passé très lointain, l'augmentation de CO2 ait suivi celle de la température, et non l'inverse ? Que répondre à F. Gervais, qui prétend que l'effet de serree du CO2 est presque maximal (95%) ? Enfin, une augmentation de température de l'ordre d'un degré par siècle est-elle une bonne ou une mauvaise chose ?
Normal que ces questions restent, elles ne sont pas l'objet de la vidéo. D'ailleurs une vidéo sur quelque chose d'aussi large que le climat ne sera jamais holistique :). Je vais prendre un peu de temps pour essayer de répondre à vos questions. L'optimum climatique médiéval fera l'objet d'une prochaine vidéo alors je ne vais pas m'étaler dessus. Les océans en se réchauffant relarguent une partie du CO2 dissous. C'est ce qu'on observe dans ce passé lointain. Je sais que ça a été transformé en "argument" par certains climato-sceptiques qui utilisent un sophisme assez classique (et efficace): une fausse dichotomie. J'en ai parlé dans cette vidéo: th-cam.com/video/Jvh1YzJ5bTk/w-d-xo.html qui devrait répondre à vos questions à ce sujet (sinon, vous pouvez me poster un autre commentaire sous ladite vidéo, j'essaierai d'y répondre). Quand F. Gervais parle de saturation de l'effet de serre du CO2, il a une position très proche de celle d'Angström en 1900 (à l'époque où l'idée de F. Gervais était le consensus scientifique en fait). Du coup je trouve toujours ça intéressant de lire l'histoire des sciences du climat 23dd.fr/climat/histoire-rechauffement-climatique/100-histoire-de-la-decouverte-du-rechauffement-climatique-ii ça permet de comprendre en quoi F. Gervais (ou l'intérêt qu'il suscite) est fascinant. ça devrait aussi vous apporter les réponses à cette question. Au final les observations de l'évolution des infrarouges sortant et redescendant contredisent directement ce qu'avance F. Gervais... Donc cette vidéo répond au moins partiellement à cette question. On ne parle pas d'une augmentation d'un degré par siècle. On VISE +2°C à la fin du siècle mais la trajectoire politique semble au mieux capable d'un 3-4°C et d'autres scénarios prévoient pire (je parle un peu des effets dans deux vidéos sur les effets du changement climatique; en France et dans le monde). Pour nos sociétés, il semble y avoir beaucoup plus de désavantages que d'avantages. Au delà du fait que ce futur état serait à notre désavantage, la VITESSE du changement (dont on ne connait pas d'équivalent géologique) est problématique en lui même.
Pas mal comme vidéo. C'est la bonne approche. Bien expliqué mais un peu trop vite. Cela demande vérification. Je note dans la première partie qu'il considère l'effet de serre comme un isolant ce qui est assez nouveau dans le discours. Par contre il reprend cette idée difficilement acceptable de gaz qui ré-émettent vers la terre. Ca c'est contraire au principe thermodynamique qui veut que l'énergie va de la source chaude à la source froide et pas le contraire.
Au passage, l'élevage à une forte production de gaz entrainant une pollution de l'air. le méthane est l'un des principaux responsables mais il se dégrade aussi beaucoup plus vite (12 ans de souvenir) comparé à du CO2. À mon avis si l'on cumule les émissions de gaz polluants depuis 2 siècles, l'agriculture n'aurait pas un impact si fort car le méthane se détruit
Je suis plutôt d'accord. Le problème c'est les énergies fossiles bien avant l'agriculture. Par contre, 1) L'agriculture engendre d'autre pollutions. 2) Le changement d'utilisation des sols a un gros impact. Les émissions de méthane peuvent ne pas faire trop de dommage au long terme. Mais remplacer de la forêt par des champs a un énorme impact. On ne peut pas penser l'agriculture sans penser le changement d'utilisation des sols. C'est surement par ce biais qu'elle impacte le plus le changement climatique.
Peut-être que tu aurais pu parler de la durée de vie des gaz à effet de serre dans l'atmosphère et de la capacité de chacun d'eux à absorber et renvoyer les infrarouges. Mais ta vidéo est très bien, en rajouter l'aurait peut-être rendue indigeste
Une petite remarque, à 4.54 vous dites que l'effet de serre bloque le rayonnement sortant ce qui est faux. En fait l'effet de serre ne fait que ralentir la transmission de l'énergie émise par la terre sous forme d'infrarouge vers l'espace. il est très important même et surtout en matière de vulgarisation de faire la distinction. une analogie avec une autoroute à flux entrant et sortant constant et à l'équilibre et l'ajout de péages explique très bien ce phénomène.
Vous confondez rayonnement et transfert d'énergie : si la Terre se réchauffe, quel qu'en soit le processus, elle va réchauffer les couches basses de l'atmosphère ; et donc elle va indirectement augmenter le rayonnement émis (vers la Terre) par ces couches basses (qui est ce que vous constatez). Mais ça n'augmente pas le transfert de chaleur Atmosphère > sol. Où est la poule et où est l'œuf ? Vous prétendez que c'est l'Atmosphère (son CO2) qui réchauffe la Terre, mais ça peut être le contraire, avec les mêmes observations du rayonnement Atmosphère > Terre.
Pour les dates les plus anciennes, le forçage radiatif est calculé (modélisé) à partir des données qu'on a du passé (on connaît bien la concentration en CO2 par exemple). C'est vrai pour tous les forçages. Et ce serait un peu compliqué d'expliquer comment on fait pour chacun d'eux.
Le Réveilleur merci de votre réponse Pour le co2 je sais le carottage glaciaire. Pour le forçage radiatif j’avoue ne pas comprendre. Par ailleurs vous semblez dire que le co2 a l’effet de serre le plus puissant : j’avais la notion que le ch4 est 28 fois plus puissant. Certes le ch4 ne reste que 100 ans et le co2 1000 ans. J’apprécie bcp votre travail mais ces données non concordantes me troublent.
Le CO2 reste même plus de 1000 ans :). Une molécule de CH4 aura 28 fois l'effet d'une molécule de CO2 si on regarde cet effet sur un siècle (plus on regarde longtemps, plus ce nombre diminue parce que comme tu l'as dit le CO2 a une plus longue durée de vie). Mais on émet beaucoup plus de CO2 que de méthane et c'est pour ça qu'on réchauffe plus par le CO2 que par le méthane.
Le Réveilleur ok merci. On est d’accord. Grand respect pour ton travail ton investissement et ta volonté d’instruire les autres. Tu fais cela très bien et avec beaucoup d’empathie. Bravo. Je parle de toi dans mon entourage.
Cher réveilleur, Je te remercie pour ta réponse précédente et j'ai donc regardé les autres épisodes de cette série de vidéos de haute qualité. Je me contenterai dans le présent message des questions épistémologiques, relatives à toute cette série de vidéos très bien faites, par lesquelles tu tends à nous démontrer que les activités humaines sont les seules causes importantes des changements climatiques des dernières décennies. Premièrement, tu dénonces les manipulation des "climato-sceptiques", qui n'utiliseraient que des courbes tronquées pour leurs argumentations. Voici donc une courbe de température utilisée par Phil Jones, un des piliers du GIEC. www.cru.uea.ac.uk/documents/421974/1295957/Info+sheet+%231.pdf/c612fc7e-babb-463c-b5e3-124ac76680c5 Voici ce qu'en dit Jean Staune dans sa conférence "la science en otage", à partir de 00:43:00 th-cam.com/video/ilh-dJRcBQk/w-d-xo.html Il y a donc matière à interprétation au sujet d'une même courbe. Mais plus loin dans sa conférence, il explique le traitement statistique de la "courbe de Mann", ce qui montre que le camp réchauffiste n'est pas à l'abri des utilisations discutable des données, d''autant plus que cette courbe de Mann est encore utilisée dans la propagande officielle. J'ai été convaincu par la thèse générale de Jean Staune, à savoir que la science est prise en otage entre les lobbys. Dans le cas du réchauffement climatique, il démontre dans sa conférence à quel point des deux côtés certains extrémistes mentent, truquent, etc. Un peu dans ce sens, évoquer la croyance aux illuminatis n'est pas un moyen digne d'un scientifique pour déconsidérer la thèse opposée. Un deuxième point concernant toujours l'épistémologie est l'emploi de résultats provenant de modèles informatiques pour démontrer une thèse scientifique. On le voit bien dans les deux cas où tu nous présentes des graphiques démontrant que les causes naturelles ne peuvent pas expliquer le réchauffement climatique. Ce résultat provient évidemment des valeurs données aux différents paramètres.Et comme les marges d'incertitude concernant les divers phénomènes en cause sont très élevés, un résultat précis venant d'un modèle informatique reflète forcément d'un choix arbitraire en les valeurs possibles de chaque donnée. Un troisième point pour conclure mes remarques concernant l'épistémologie, elle concerne la thèse du professeur Svensmark concernant l'influence du champ magnétique solaire sur le climat. Bien sûr, elle est loin d'être achevée, mais cela ne prouve en rien qu'elle ne peut pas expliquer les variations climatiques. Son inachèvement nous demande seulement d'être prudents dans notre jugement à propos des changements climatiques. L'action du CO2 n'est pas non plus totalement élucidée quant aux paramètres de son effet sur le climat. Ce sera l'objet d'un prochain message de ma part. Bien à toi, Nimbus
Bonjour, Merci de rester courtois. C'est agréable :). J'ai regardé un bout de la vidéo... Beaucoup de petites erreurs et de grosses bêtises :/. (ce serait long de rentrer dans les détails). Au passage, le GIEC n'est pas "réchauffiste" mais synthétique... Il y a bien plus "réchauffiste" ailleurs (certains chercheurs considèrent que le GIEC donne une image bien en-deça de la réalité)... Il se limite à ce qui est le mieux connu et entache chaque déclaration d'une mesure de probabilité... Quel est le problème avec la courbe que vous m'avez envoyé ? Qu'ils disent que c'est la dixième année la plus chaude ? (J'avoue ne pas trop saisir). Pareil avec le fait d'agréger par décennies... Il y a beaucoup d'arguments pour supporter cette façon de procéder... Pour la suite, je vais supposer que vous parlez anglais. Si ce n'est pas le cas, j'essaierai de traduire les parties intéressantes. 1) Comme j'en ai marre de l'attaque sur la courbe de Mann : www.skepticalscience.com/broken-hockey-stick.htm Pour faire simple. Il n'y a pas que Mann qui a fait des reconstructions et la grande majorité concorde vers une courbe de la même forme. Le Hockey Stick est une réalité ! A noter, les recherches les plus récentes (à ma connaissance) sur le sujet content.csbs.utah.edu/~mli/Economics%207004/Marcott_Global%20Temperature%20Reconstructed.pdf .... Et on retrouve encore un Hocket Stick. Et là, une question... Pourquoi c'est un problème si la science montre objectivement que cette courbe en "Hockey Stick" est une réalité ? Il n'y en a aucun... Sauf que ça détruit les arguments dénialistes et notamment "l'optimum médiéval". Cet optimum a existé, c'est une certitude ! (et je ne dis pas le contraire). Mais c'était un optimum local et contrairement à ce qu'on est tenté de penser... L'Europe représente une surface relativement faible de la planète... Mann était l'homme a brûlé parce qu'il amenait un élément très gênant... Donc les lobbies et l'opinion l'ont cramé... La suite des recherches scientifiques lui a largement donné raison (avec la multiplication des proxies hors Europe). Regarde la courbe de Marcott (lien au-dessus), je crois que c'est ce qu'il y a de plus à jour. Attention... Je ne dis pas que l'information ne peut pas être manipulé dans les deux sens, théoriquement. Mais de ce que j'observe personnellement... elle l'est beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup (infiniment?) plus dans l'un que dans l'autre. On est plus à Copenhague, les lobbies ont cramé Mann à l'époque, la science l'a rétabli, il faut tourner la page... D'ailleurs le GIEC a déjà fait des erreurs ou des imprécisions... et les corrige au fur et à mesure comme c'est une synthèse des travaux scientifiques soumise à la critique des chercheurs du domaine. Regarde les évolutions d'un rapport à l'autre c'est intéressant. 2) Si vous parlez bien du papier dans la vidéo "La part de la nature", ce n'est pas un modèle informatique. C'est une régression linéaire à partir de MESURES. Ces résultats ne proviennent pas des valeurs données mais des valeurs mesurées (pour cela que la période est courte... C'est la seule où on a des mesures fiables pour ces trois paramètres. Il n'y a pas de choix. (A la limite la mesure de l'ENSO est discutable (au sens peut être discuter pas au sens mauvais) parce qu'il y en a plusieurs...). Je vous conseille sincèrement d'aller directement lire l'article scientifique, vous n'avez pas l'air d'avoir compris la démarche. iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/6/4/044022/meta;jsessionid=9AABC3CA5C157566A5BDCD86A959C20F.c2.iopscience.cld.iop.org Au passage épistémologiquement, un modèle informatique bien fichu reste plus fiable qu'une hypothèse sans fondement à la Svensmark :p. Mais vu qu'il n'y a pas de problème épistémologique ici... 3) Le point sur Svensmark www.skepticalscience.com/cosmic-rays-and-global-warming.htm Le problème n'est pas qu'il manque des pièces pour rendre cet hypothèse ne serait-ce que crédible. Le problème c'est d'opposer une hypothèse non étayée à une théorie qui a énormément d'éléments et de juger ces deux choses égales (encore un problème épidémiologique ?). P.S.: Je trouve cela extrêmement respectable que vous inspectiez cette question sous tous les angles. Mais ne croyez pas que je me suis fait mon opinion sur TH-cam, je suis doctorant et je lis souvent directement la littérature scientifique. Cela m'aiderait de savoir (pour les futures réponses ?), votre niveau scientifique (en gros hein, est-ce que vous avez étudié la physique... etc), si vous êtes à l'aise en anglais et si vous avez un accès à la littérature académique. C'est juste pour essayer d'avoir la réponse la plus pertinent possible...
Nimbus Oh non... Gervais maintenant ? Je pense qu'il vaut mieux progresser point après point plutôt que de se disperser. En gros l'idée de Gervais (saturation de l'effet du CO2 dans l'effet de serre) était la thèse dominante dans la physique de l'atmosphère au début dans les années 1850-1925. Savoir si c'est un mythomane (si il ment sciemment) ou si c'est juste des choses qu'il n'arrive pas à comprendre est très dur. Je ne porterai pas de jugement. (Courtillot, par exemple, j'ai plus de mal à croire qu'il ne manipule pas sciemment). Les hypothèses de Gervais font partie des plus dépassées... Okay, bon déjà tu as trouvé l'expérimentation Cloud, grosse (et chère) expérimentation qui montre que contrairement à ce que raconte le documentaire "Le secret des nuages", l'influence des nuages sur le climat est prise très au sérieux par la communauté scientifique (et par extension par le GIEC qui ne fait qu'en résumer les découvertes). Comme dit dans ce que tu m'envoies, c'est encore une des grosses incertitudes (dans le sens, c'est une des choses que l'on connaît le moins pas dans le sens cela va inverser notre compréhension du climat). Si on veut affiner notre compréhension et mieux comprendre le changement climatique, il faut mieux comprendre les nuages. D'ailleurs j'en avais aussi parler dans ma vidéo sur les nuages (que tu as sans doute vu). Nos émissions polluantes (surtout émissions de soufre) créent des nuages qui ont un impact important sur le climat (souvent sous la dénomination "effet indirect des aérosols"). C'est un effet à ne surtout pas négliger et qui refroidit le climat (moins on pollue (particules fines, souffre... etc), moins cet effet "compensatoire" est important, donc plus le réchauffement est fort, ironique non ?). Mais revenons à Svensmark. Il suppose qu'un changement de l'activité magnétique du soleil engendre un changement du nombre de rayons cosmiques atteignant la Terre, ce qui modifie la couverture nuageuse et entraîne le réchauffement que l'on observe. Ces rayons cosmiques vont être captés par la haute atmosphère et vont donc créé des ions dans la haute atmosphère. Les nuages de la haute atmosphère réchauffenet la Terre (leur diminuation la refroidirait). Il faudrait donc 1) Une plus grande activité magnétique du soleil. 2) Qui engendre moins de rayons cosmiques 3) a) qui crée des aérosols b) devenant suffisament gros pour pouvoir nucléer un nuage c) qui effectivement nuclée un nuage 4) et qui permette ainsi à la couverture nuageuse de diminuer. Pour l'instant CLOUD a montré 3a) qui est un résultat intéressant, je ne dis pas le contraire. Mais de toute façon, l'activité magnétique du soleil est resté presque constante sur les 50 dernières années, période où la température a le plus changé. www.google.com/search?q=cosmic+rays&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwiY1ZKd75rPAhWBCBoKHdD7DQMQ_AUICCgB&biw=1600&bih=789#tbm=isch&q=cosmic+rays+count+climate+change&imgrc=RE47x4APbL-SOM%3A donc les points 1) et 2) ne sont pas vérifiés donc l'hypothèse Svensmark ne permet en aucun cas d'expliquer les récents changements. Cette hypothèse n'explique pas du tout le réchauffement climatique dont on parle ici. Les scientifiques continent quand même de l'étudier pour comprendre toujours mieux notre système climatique. Dernier point important : Ce que l'on ne sait pas sur les nuages ne va pas changer ce que l'on sait sur le climat, cela va juste diminuer l'incertitude. Leur impact est contenu dans les incertitudes... Et les incertitudes sont déjà plus faibles que ce dont on a besoin pour savoir avec certitude (ou quasi-certitude) que ce réchauffement est causé par l'homme.
Bonsoir Réveilleur, La plus ancienne étude que cite le professeur Gervais quant à la saturation de l'effet du CO2 est celle de Farmer en 1974. Il cite aussi celle de Heinz Hug (2000 ou 2010, j'ai oublié), qui conclut également à un phénomène proche de la saturation, ce qui ferait qu'un doublement du CO2 ne provoquerait qu'un accroissement de température de 0,015°. Le professeur Gervais avait demandé que l'on ajoute des informations sur les mesures spectroscopiques du rayonnement infra-rouge dans dans l'atmosphère dans le rapport du GIEC 2015, ce qui n'a pas été fait... Évidemment, un graphique venant du site skeptical science ne pouvait que s'opposer à la théorie du professeur Svensmark (qui compte 40 publications dans des revues à comité de lecture). Voici un article documenté défendant (entre autres) la pertinence de l'hypothèse du professeur Svensmark. co2thetruth.e-monsite.com/pages/francais/le-giec-ne-tient-pas-compte-du-role-du-soleil-de-la-vapeur-d-eau-et-des-nuages-dans-ses-calculs-de-prevision-du-climat-de-la-terre-dans-un-siecle.html Allons voir ce que dit un institut neutre dans ce débat, le CERN : home.cern/fr/about/experiments/cloud «Les nuages exercent une forte influence sur l'équilibre énergétique de la Terre; des changements d'à peine quelques pour-cent ont une incidence considérable sur le climat.» Bonne nuit, NImbus
Nimbus Okay premier lien "Le GIEC ne tient pas compte du rôle du Soleil, de la vapeur d'eau et des nuages dans ses calculs de prévision du climat de la Terre dans un siècle." ==> C'est juste complètement faux. Tu ne peux peut-être pas lire le rapport du GIEC mais jette au moins un coup d'oeil à la table des matières. D'ailleurs, sans surprise, dès les tout premiers modèles climatiques dans les années 60, on prenait déjà en compte le soleil. C'est comme si je t'envoyais un site avec marqué "Les vaches sont des oiseaux et lait, c'est leurs fientes", tu aurais l'impression que je me fous de ta gueule. Pour la blague l'article date de 2011 (à vu de nez, je n'ai pas trouvé la date mais je me base sur les courbes, si il n'y a vraiment aucune date, c'est qu'on est tout au fond des sites à ne pas recommander) et dit "Nous serions donc entrés dans une phase de REFROIDISSEMENT CLIMATIQUE !"... On sait comme cela a été vérifié. Heureusement qu'on a des blogueurs sceptiques pour nous aider à comprendre. Pour le lien vers le CERN, yep. J'ai déjà répondu dans mon message d'au-dessus. Non, mais, sérieusement pour avoir un changement aussi brusque que celui qu'on vit (facilement 50-100 fois plus rapide qu'une sortie de glaciation qui est déjà brusque), il faudrait un changement d'activité solaire incroyable et facilement observable... qui n'est pas observé. 40 publications cool... Le GIEC s'appuie sur plus de 3000 publications pour comprendre le climat... Mais je suppose que dans ce sens là, ce n'est pas un argument ? La figure n'est pas de skepticalscience mais des articles cités, c'est un faux procès. D'ailleurs tu peux regarder n'importe quel source... cosmicrays.oulu.fi/ www.ngdc.noaa.gov/stp/solar/cosmicrays.html C'est la même chose que ma figure... Tu peux t'accrocher toute ta vie sur un élément qui fonctionne dans une chaîne de conséquence incomplète. Ou alors tu peux faire évoluer ta pensée... Pas toujours facile d'admettre qu'on a tort. Mais, pour ta défense, le net français manque de ressources correctes... Aussi étrange que cela puisse paraître la blogosphère anglaise s'en sort bien mieux. Non sérieusement, si tu ne peux pas remettre certaines choses en question, je vais pas tarder à arrêter de répondre.
Bonsoir Réveilleur, Le titre du lien ne dit aucunement qu'il n'y a pas de mention du soleil dans les documents du Giec mais dit bien qu'il est absent de ses calculs (= modélisations informatiques). Comme tu m'assures que la documentation anglophone est bien plus riche que la francophone, j'ai suivi tes conseils et je suis tombé sur ce document www.cru.uea.ac.uk/documents/421974/1295957/Info+sheet+%231.pdf/c612fc7e-babb-463c-b5e3-124ac76680c5 À ma connaissance, Phil Jones n'a toujours pas versé dans l'hérésie climato-sceptique et l'on peut donc prendre sa courbe en considération. Or celle-ci montre un accroissement de température entre 1910 et 1940 comparable à celle que nous avons connue entre 1975 et 1998. Pourquoi cette stagnation entre 1945 et 1975, puis cette stagnation depuis le début de ce siècle? Merci pour tes liens, sur l'un d'eux, mes vieux yeux ne voient plus les chiffres des années, mais sur l'autre, je peux distinguer une chute considérable du rayonnement cosmique, qui atteint son minimum historique en 1991, en pleine période de réchauffement, puis atteint son maximum historique en 2010, en pleine période de stagnation des températures (voir la courbe de Phil Jones). J'ai une fois de plus suivi des recommandations et ai trouvé ceci sur le site des observations satellitaires des températures : www.remss.com/research/climate Il est clair que l'évolution des températures n'est pas celle que prévoyait les modèles climatiques. Au départ, j'avais la foi dans le réchauffement climatique, mais voilà, la montée des températures s'est apaisée (hormis les années marquées par El Nino) alors que la consommation toujours plus grande de pétrole aurait dû accentuer la grimpée du mercure. J'ai donc changé d'avis et jusqu'à preuve d'un nouveau retournement de tendance, je considère très probable que l'on a grandement surestimé la part du CO2 dans le changement climatique entre 1975 et 1998. Bonne nuit, Nimbus
En te lisant, il me vient une remarque. La masse de l'atmosphère est de l'ordre de 5.10e18 kg. En 35 ans le taux de CO² est passé de 300 à 400 ppm soit un accroissement de 10e-4 soit 5.10e14 kg. Dans cette période on a émis de quasiment rien à 40.10e12 kg par an. Avec une hypothèse linaire on aurait 20.10e14x35 soit 9.10e14. En admettant que les émissions naturelles sont inchangées, l'ordre de grandeur est excellent. La moitié des émissions anthropiques sont ré absorbées, le reste est bien responsable de l'accroissement du CO². Bonne continuation.
9:98 -> "Pour contredire notre implication dans le réchauffement climatique, il faudrait découvrir un phénomène dont on a jamais remarqué l'existence jusque là, qui soit suffisemment violent pour expliquer un réchauffement climatique sans précédent, qui a commencé comme par hasard en même temps que nos émissions et qui explique en plus toute une série de signatures caractéristiques d'une amplification de l'effet de serre." Pour montrer que qu'il n'est pas prouver que les émissions de CO2 par l'homme sont le facteur principal des changements climatiques, je vais répondre point par point : - il est vrai que les phénomènes dont on a jamais remarqué l'existence peuvent très bien ne pas être pris en compte par les modèles et peuvent entrainer des valeurs fausses pour les paramètres empiriques. C'est facile à comprendre. Mais ca peut être aussi une oscillation naturelle basée sur des phénomènes physique mieux connus et mal pris en compte par les modèles. Et les modèles sont le seul élément actuel qui établissent le lien entre CO2 et température. Il y a les phénomènes dont parlent Tinsley et Svensmark qui ne sont pas bien compris, surtout pour ceux dont parle Tinsley. Pas forcément besoin de découvrir de nouveaux donc. - il est important de parler de la violence du phénomène. Le forcage radiatif du au CO2 est d'environ 2,5 W/m². La réflexion des rayonnements du soleil sur les nuages de 68 W/m², l'absorption des IR venant de la terre par la vapeur d'eau est de 50 W/m² environ et il me semble que c'est plus pour l'absorption par les nuages. Le forcage radiatif du CO2 n'est pas bien violent ! La prise en compte des nuages dans les modèles climatiques n'est pas bonne (ca dépend de pleins de paramètres empiriques). Vous allez dire qu'il y a les effets de contre réaction prositive. Plus chaud = plus de vapeur d'eau = plus d'effet de serre par vapeur d'eau. Mais ca c'est vrai pour toutes les phénomènes, y compris d'origine non humaine. Au moyen age il faisait aussi chaud que maintenant. Quel est le phénomène violent qui explique cela ? On ne sait pas, pareil pour la période actuelle. - si on regarde la montée des eaux, elle précède celle des émissions de CO2 d'après un graphique de Judith Curry. Si cette montée est bien liée au réchauffement climatique, il y a un hic. Les mesures directes de température n'étaient pas bien fiable à l'époque, moins bien que la mesure du niveau d'eau parait il. - la série de signature ne prouve pas le réchauffement mais l'absorption des IR par l'effet de serre. Il suffit qu'une seule ne corresponde pas pour faire poser tout un tas de questions intéressantes. Et celui la signature du hotspot des modèles n'est pas observé. Super vidéo quand même, toujours intéressant. La vidéo de Judith Curry sur la montée des eaux : th-cam.com/video/_2Bw52FjYi4/w-d-xo.html&feature=emb_logo
Okay pour (1). Pas besoin de découvrir quelque chose de nouveaux mais il faut tout de même montrer qu'on s'est bien planté sur des phénomènes connus ! (2) Au Moyen-Age il ne faisait pas plus chaud qu'aujourd'hui. J'en ai longuement parlé ici: th-cam.com/video/GMoqkWjSGvw/w-d-xo.html La température globale est au-dessus de ce qu'elle était au Moyen-Age. Attention à ne pas confondre une situation absolue et une évolution relative. L'évolution du forçage radiatif restera faible devant l'énergie totale reçue du soleil... (on est à
L'élément le plus convaincant de votre vidéo est celui sur le rayonnement infrarouge sortant entre 1970 et 2006. Mais les résultats sont un peu troublant puisqu'ils font apparaître un forçage plus important pour le méthane que pour le CO2. L'auteur répond d'avance à cette remarque dans sa conclusion en écrivant: "The methane signal is deeper for the observed difference spectrum than the modelled difference spectrum, but this is likely due to incorrect methane concentrations or temperature profiles from 1970. In the future, we plan to extend the analysis to more spatial and temporal regions, other models, and to cloudy cases". Savez-vous si la nouvelle analyse a été effectuée et si elle a fait l'objet d'une publication ?
Aucune idée, désolé. Il faudrait faire un peu de recherche sur google scholar. Si vous voulez creuser le sujet (et que vous parlez anglais mais ça a l'air d'être le cas), je pense que le mot clef est "outgoing longwave radiation spectra". Il y a l'air d'avoir pas mal de choses. (attention on ne regarde pas directement de forçage non plus.)
Juste un problème d'ordre de grandeur Comment est-ce possible que 120 molecules de CO2 sur 1 million peuvent avoir autant d'effet ? Le réchauffement n'est il pas juste l'activité humaine des moteurs qui chauffent plutôt que le CO2 ? Si la relation est linéaire une augmentation de CO2 de 0.012% aurait dû augmenter la température du même ratio ?
Une faible quantité d'une substance peut avoir des effets très forts (toxine botulique par exemple). Il faut surtout se rendre compte que 99% de l'atmosphère sèche est constituée de gaz qui n'ont pas d'effet de serre (dizaote, dioxygène...). Nos rejets thermiques sont également quantifiables, ils sont faibles devant l'augmentation de l'effet de serre. Raisonnement très étrange. Je vais le reformuler: "Si la relation est linéaire, une augmentation de 45% de la concentration en CO2 atmosphèrique aurait dû augmenter la température du même ratio". Si notre ajout de CO2 ne constitue que 0.012%, ça correspond à une augmentation de concentration d'environ 45% par rapport au niveau préindustrielle. Mais, on ne peut pas raisonner comme ça parce que le climat est plus complexe et ne se réduit pas au seul effet de serre du CO2. Même si c'était le cas, la dépendance entre température et CO2 est logarithmique et non linéaire. Et heureusement, 45% d'augmentation de température ne serait pas agréable.
@@lereveilleur il ne me semble pas que vous ayez deja parlé d'un effet chimique, donc j'en ai conclu qu'il n'y en a pas. Concernant le blocage d'un rayonnement par opacité d'un milieu, il me semble que c'est proche de linéaire, mais de memoire scolaire pas avec des effets exponentielle aussi important. Ou alors merci de le démontrer. Si je suis votre idée dominante cela veux dire que c'est principalement ces 180 PPM qui sont la cause et non l'activité humaine. Cela implique que si demain on remplace tout le carbone par du nucléaire de fission et de fusion et que nous continuons a émettre plus de chaleur que la terre en reçoit par le soleil, cela n'aura pas d'effet ? Désolé, mais je ne partage pas cette idée.
@@jacquesgrillet8510 Regarde la somme de l'energie solaire qui frappe la Terre et regarde la somme de les énergies produites par l'homme et tu comprendras ta connerie
@@nicejungle tu pourrais commencer par t'exprimer avec respect ! Ce que tu dis est aussi ce que je pense, càd le CO2 n'est pas le premier responsable, mais bien la somme des énergies produites par l'homme et le soleil qui réchauffe
@@jacquesgrillet8510 Aucune raison de respecter les manipulateurs et les menteurs dans ton genre. Je constate que tu n'as pas fait cette comparaison entre les énergie pour t'apercevoir de ta connerie Ça prouve donc ta mauvaise foi. Merci
Concrètement, pour moi le vrai sujet est comment réduire notre consommation de pétrole et gaz pour réduire le rythme d'émission pour la France. En réalité, ce que ne consommera pas la France, d'autres pays le consommeront jusqu'en 2050 la fin du pétrole? conso d'énergie en France : ufe-electricite.fr/IMG/pdf/5.pdf En France, l'investissement le plus rentable est d'isoler les logements existants avec des matériaux écologiques (renouvelable) quitte à subventionner les travaux par l'état. En France, cela représente 30% de la consommation d'énergie (dont 17% du pétrole, 46% du gaz), cela pourrait facilement passer à 10% en moins de 10 ans. La réduction des gaz émis par les transports passe pas une réduction des transports mais c'est déjà plus compliqué: - encourager la production locale, - taxer les produits qui voyagent beaucoup, - encourager le télétravail avec des réunions via des hologrammes - en dernier recours, la voiture électrique (au nucléaire) pour les villes. Merci pour vos vidéos très instructives. Je serai intéressé par les propositions dans le monde réel que proposent les scientifiques pour réduire les gaz à effet de serre. Le tout nucléaire? => une interrogation un peu provocatrice de ma part ;)
Vision très juste. La fin du pétrôle en 2050 ? Je pense que les contraintes sur l'offre vont avoir lieu avant (certains estiment qu'on est déjà au niveau du pic. Vous pouvez voir ma vidéo sur le pic pétrolier). Donc après, on voit une diminution de l'offre et donc de la consommation. Mais la fin totale du pétrôle est probablement pour plus tard. Je crois que les travaux d'isolation sont déjà subventionnés par l'état en France (au moins au moyen de prêt à 0%). D'autres améliorations sont possibles au niveau de la production (faire des objets différemment/plus durable/changer sa consommation/modifier les régimes alimentaires... etc). Pour les transports c'est vrai que c'est complexe. Une relocalisation peut-être une solution mais pas toujours (existence d'effet d'échelle, certaines productions de fruits et de légumes émettent moins en étant porduits ailleurs transports inclus... etc). Taxer les produits qui voyagent beaucoup ==> l'idée derrière la "taxe carbone" (dont les quotas carbones à l'échelle européenne a été une très mauvaise application). Encourager le télétravail ==> gros oui :p. Voiture électrique en ville ==> présenterait des avantages au-delà de la réduction de GHG notamment sur la pollution de l'air. Pour la ville, la voiture électrique serait un must. On pourrait parler d'autres choses: Evolution du parc (l'amélioration des voitures est passée par une augmentation de la capacité d'accélération et par une augmentation de la taille ==> Augmentation de la conso. Certains pensent que la voiture de l'avenir est une voiture de quelques centaines de kg qui roulent à maxi 90 km/h mais consomme 1L au 100)/ Evolution des habitudes (habiter à 1h de route de son travail ne sera peut-être plus possible). Infrastructure de transports plus performantes (développement du réseau de rail secondaire... etc. Par ex: je vais au train au travail). Proposer des solutions n'est pas vraiment le travail des scientifiques, c'est aussi et surtout un travail politique. Quelques points: - Certains scientiques et scénarios proposent effectivement d'augmenter la part du nucléaire. Si vous évoquez l'idée je pense que vous comprenez très bien pourquoi. - Beaucoup de scénarios politico-scientifiques reposent sur l'existence et l'utilisation à grande échelle de technique de capture et stockage de CO2 (CSS). Ce qui pose un problème... Pour l'instant ces technologies sont balbutiantes, on est très loin d'une application à grande échelle (et certains doutent que ce soit possible). - Peut-être que l'inadéquation entre nos systèmes politiques et économiques actuelles et les problèmes qui vont se poser imposent de faire évoluer lesdits systèmes politiques et économiques ==> Mais pour l'instant c'est une voie très peu explorée... En fait les scientifiques peuvent expliquer ce qui se passenet et ce qui peut se passer. Mais, ce n'est pas à eux de choisir (et ils n'ont pas ce pouvoir). Si les scientifiques expliquent que nos sociétés courrent à leur perte et qu'elles continuent de le faire... Ils n'y peuvent pas grand chose. Ces points mériteraient d'être encore plus développés et vont au-delà de ce que j'ai traité dans mes vidéos mais j'y viendrais probablement à l'avenir (moyennant mon rythme assez lent :p).
Je ne suis pas du tout "climato sceptique" Mais (entre la première minute et la 3e): "+35% -- de PPM de CO2 en 115 ans" Déjà on parle de PPM (Partie par million pour rappel), donc de variations infinitésimales. Et on parle de pourcentages. Ce qui accentue l'effet "dramatique" des choses. C'est comme dire qu'augmenter votre consommation de viande de 50% (pour rester dans un sujet polémique) augmente vos chances de cancer de 50%. En se basant sur une consommation de 100g par an (et en passant donc à 150g - un rien), ce qui vous donne une "chance" de cancer de 0,001% qui passerait à 0,0015%. En pourcentage ça semble monstrueux (+50%), mais dans les faits… c'est négligeable. Attention à la manipulation.
Quant au graphique présenté à la 2e minute, son échelle est là aussi tronquée puisqu'il ne part pas de 0. Ce qui peut engendrer une fausse interprétation. (Désolé j'ai trop écouté Defakator sur ce sujet !)
Je ne pense pas du tout qu'il s'agisse d'une manipulation. L'immense majorité des gaz de l'atmosphère (+ de 99% de l'atmosphère sèche) n'ont pas d'effet de serre. Les gaz à effet de serre ne constituent qu'une petite fraction de l'atmosphère mais réchauffe considérablement la planète (sinon on ne serait pas là). Ce qui nous intéresse c'est l'augmentation de la concentration des gaz à effet de serre et c'est pour ça que donner le % d'augmentation est parfaitement justifié. L'augmentation de ces gaz à effet de serre est importante. Que les gaz à effet de serre constituent et constitueront toujours une part faible de l'atmosphère n'a aucune importance. J'ai l'impression de voir le biais "c'est pas beaucoup donc c'est pas grave". Ce serait une grave erreur de raisonnement. Il y a de nombreuses substances qui peuvent te tuer si tu en absorbes un millionième de ton poids par exemble. Pour l'axe tronqué, c'est vrai. J'ai chopé la figure comme ça. Je n'ai pas non plus l'impression que c'est une manipulation (ça le serait un peu si c'était des histogrammes par exemble).
@@lereveilleur Bonjour et merci d'avoir prit le temps de me répondre. Je ne critiquais pas le fond de votre réflexion, mais juste sa forme. Et votre réponse, tout à fait sensée, explique très bien votre raisonnement. Elle aurait juste mérité d'être intégré à l'argumentation présentée dans la vidéo, pour éviter à des gens comme moi, voire d'autres moins bien intentionnés, ne remettre en cause votre méthodologie. Vous dites d'ailleurs, à très juste titre, dans une autre vidéo (celle sur Greenpeace et l'électricité verte) que le meilleur moyen de ne pas être critiqué, c'est de ne pas être critiquable, et donc d'être inattaquable sur la méthodologie ou sur l'explication des données qui servent à convaincre. Et l'utilisation de graphiques tronqués peut aussi être un biais qui peut vous être reproché (quand bien même ils seraient pertinents) et servir à décrédibiliser votre raisonnement, surtout si ils ont peu ou mal expliqués.
@@Antanor Ce n'est pas un exercice facile de produire une vidéo de vulgarisation qui sera jugée par beaucoup de gens avec des sensibilités et des connaissances très différentes ! Mais j'essaye de m'améliorer au fur et à mesure que j'ai ce type de retours :).
@@lereveilleur C'est exactement le but de ce genre de "critique", vous aider à faire encore mieux (Et vos vidéos sont déjà excellentes à la base :)) On sent bien que vous maitrisez très bien le sujet abordé, et c'est un régal de vous écouter. J'espère ne pas vous avoir donné l'impression de vous juger et que vous n'avez pas mal prit mes remarques. Bravo pour votre excellent travail :)
Bonjour, j'ai pas mal de bémols à apporter à votre vidéo : - Dire que le CO2 était quasi plat avant l'industrialisation puis a augmenté par la suite n'est pas exact. Pour faire simple, l'évolution sur des centaines de milliers d'années du CO2 est donnée dans votre vidéo par la mesure de la concentration du CO2 enfermé dans les bulles d'air contenues dans les carottages de glace. Or, on a réalisé que même à des températures aussi basses (on est autour de -20/-30°C) dans la glace, l'eau à l'état liquide existe, ce qui laisse le CO2 migrer des zones à forte concentration vers des zones à faible concentration par rééquilibrage, ce qui tend à lisser l'historique des concentrations de CO2 à travers le temps, et à les « aplatir ». D'autres reconstitutions (voir Beck (2007) ou Kouwemberg (2005)), basées sur les sédiments ou les stomates de plantes fossilisées, montrent des fluctuations importantes du CO2 avant. - Ce que vous dites sur le rapport isotopique est exact, mais l'évolution du rapport 13/12 du carbone corrèle très bien avec les conditions de surface des océans (en gros la température des océans en surface). Ce qui montre donc bien que ce sont les océans qui dégazent lors des montées de température, et qui dégazent majoritairement du carbone 12. Voir Salby (2013). La hausse des températures précède le CO2. - « Le gaz à effet de serre augmente la température en diminuant la perte d’énergie » : Ceci est inexact. Le flux sortant est toujours égal au flux entrant. C’est l’altitude d’émission radiative vers le cosmos qui change, ce qui se répercute sur la température au sol par le gradient thermique qui reste peu ou prou constant. - Sur le spectre radiatif émis et mesuré, ce que vous dites est exact, mais cela ne quantifie en rien l'effet du surplus de CO2 (d'origine majoritairement naturelle) sur la température au sol. L'effet de serre existe, pas de doute, mais la question est de savoir si son impact est important ou pas. - Vous dites que le réchauffement climatique est sans précédent. C'est inexact. Je vous invite à vous référer aux reconstitutions de température faites par Loehle (2007) ou Moberg (2005). Pour information, Moberg n'est pas climatosceptique. Vous constaterez que la température a été du même niveau vers l'an mil, et aussi que de telles vitesses de variations ont déjà eu lieu par le passé. - « Réchauffement climatique qui a commencé en même temps que l’industrialisation » : Ceci est inexact, car il est dans le prolongement de la sortie du petit âge glaciaire. Voir les reconstitutions précédentes dont je vous parle. - Vous faites une grosse impasse sur les autres mécanismes possibles liés à l'activité solaire. Tout d'abords les étonnantes corrélations (Pekarek (2001) sur durée des cycles solaires / température et Soon (2005) sur flux solaire / température ). Ensuite, les hypothèses Svensmark et Tinsley, qui ne sont pas à jeter à la poubelle contrairement à ce que disent les opposants à ces hypothèses, mais qui sont en cours de vérifications suite aux expériences du CERN. - Tout l'enjeu se situe autour de cette histoire d'aérosols, seul moyen d'essayer d'expliquer la pause de 30 ans après guerre. Or cette explication ne tient pas la route, car les aérosols restent dans l'atmosphère environ un an, les pluies se chargeant de ramener tout ça au sol (voir éruption du Pinatubo en 1991). Les aérosols ne pouvant s'accumuler dans l'atmosphère au contraire des GES, ils n'auraient pas pu compenser les GES durant cette période, tout au plus ils auraient pu décaler la courbe vers le bas, mais pas diminuer sa pente. De plus, la température moyenne globale au niveau du sol n'étant que la traduction d'un équilibre radiatif global du système terre & son atmosphère / soleil, à partir du moment où ces rejets les plus importants d'aérosols se sont arrêtés à la fin des années 70, on aurait du voir la courbe de température non pas reprendre une marche gentille vers le haut mais "rattraper" la courbe qui "aurait du être la sienne sans les aérosols", la température étant le résultat à l'échelle d'une année de la composition de l'atmosphère à ce moment là. Ces hypothèses sur les aérosols, qu'on le veuille ou non, ne sont que des coups de tournevis dans des modèles informatiques avec tout ce qu'il faut de coefficients alpha et gamma pour arriver à reconstituer le passé. On peut donc toujours, quand on le veut très fort, arriver à reconstituer le passé, à la fois en mettant les coups de tournevis qu'il faut, et en mettant les marges qu'il faut. L'argument final sur "on arrive pas à reconstituer autrement" n'est donc pas valable. Donc non, désolé, mais il y a clairement encore débat. Bref, merci quand même, car ça fait avancer le débat. :)
Je rajouterais que concernant les hypothèses Svensmark et Tinsley, l'expérience CLOUD tient plutôt à les confirmer (du bout des lèvres comme il leur a été demandé..) "CLOUD a également découvert que les ions issus des rayons cosmiques galactiques augmentent fortement le taux de production de particules biogènes pures - d’un facteur de 10 à 100 par rapport au taux pour les particules se développant en l’absence d’ions. Cette observation laisse penser que le rôle des rayons cosmiques dans la formation des aérosols et des nuages a peut-être été plus important pendant l’ère préindustrielle que dans l’atmosphère polluée d’aujourd’hui." home.cern/fr/news/news/experiments/cloud-shows-pre-industrial-skies-cloudier-we-thought home.cern/fr/news/news/experiments/cern-experiment-sheds-new-light-cloud-formation
Jai 40 ans, cetait en ete il faisait vraiment tres chaud, c'etait le nieme jour de canicule, il faisait au moins 35° voire plus.. jetais dans un tram {strasbourg} et a cote de moi un vieil homme. Il m'a dit : "avant quand jetais jeune, en ete il faisait rarement plus de 30° en été!" Je lui ai dit "meme en ete?" Il m'a dit "oui cetait souvent des 25° et qd ca depassait 30° cetait vraiment tres rare. Maintenant tout les jours on depasse les 30 et meme les 35." Je lui ai dit "c'est vrai jsuis carrement content quand il n'y a que 30°!" Depuis jai pris l'habitude de faire plus attention a l'evolution des temperatures au fil des annees et jai comme l'impression qu'il pleut moins et chaque été il fait de plus en plus chaud Bien sur cest subjectif cest pas scientifique mais bc d'entre nous remarquent avec le temps qui passe qu'il y a vraiment un truc qui cloche
Bonjour. Vous dites que l'homme est responsable des émissions de CO2 qui réchauffent la planète. Vous prouvez ça avec l'analyse isotopique. N'est-ce pas le carbone 14 qui est censé démontrer que le surplus de CO2 atmosphérique est bien dû aux combustibles fossiles ? Par ailleurs, ne doit-on pas donner les proportions pour prouver que les combustibles fossiles sont exclusivement responsables de ce surplus de CO2 dans l'atmosphère ? Si on passe de 280 ppm à 400 ppm (x1,4), ne doit-on pas montrer que ce surplus de CO2 s'est appauvri en C14 à hauteur de ×1,4 ? Si vous me repondez vous achèverez de me convaincre. Cdt
Le calcul n'est pas si évident que ça. Je pense que cette page l'aborde bien: acces.ens-lyon.fr/acces/formation/formaterre/formaterre-2014/ateliers/2_rechauffementclimatique/ife-comment-tracer-les-emissions-co2-profs.pdf Au passage, il y a un autre élément qui est convaincant (et sans doute plus facile à comprendre). En même temps que l'augmentation de CO2, on voit une diminution de l'O2 (rassurez vous dans les mêmes quantités et des dizaines de ppm d'O2 en moins sur une concentration initiale de 20% ne se fera pas sentir dans nos poumons). Vieille illustration: static.skepticalscience.com/images/CO2_vs_oxygen.gif (vous pourrez sans doute trouver plus récent). L'implication de ces mesures, c'est que la production du CO2 se fait par combustion (ressources fossiles + O2 ==> CO2 + H2O). Si ce CO2 provenait des océans ou des volcans, la concentration en O2 devrait rester fixe.
Il semblerait plus raisonnable d'avoir plus de doutes : th-cam.com/video/azpTPUA8jE0/w-d-xo.html Sinon on apprends quand même des choses intéressantes. Une vrai démarche scientifique nécessite une grande rigueur dans l'observation, et il faut vraiment garder de la modestie dans les conclusions sur un sujet comme le climat. Ce sujet n'est à l'échelle humaine et dépends d'outils incertains pour observer les longues périodes du passé. Sur les périodes récentes, Il semblerait que depuis 1998, la température du climat s'est stabilisée. Les glaces s'accroissent au pôle sud et c'est vérifiable via google earth. Donc, on peut observer que globalement la fonte des glaces n'a pas lieu? A moins que l'épaisseur de glaces diminue et qu'on ne le voit pas via google earth...
Depuis 1998 la température du climat s'est stabilisé ? Vous avez déjà regardé une courbe de température ? fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9chauffement_climatique#/media/File:Global_Temperature_Anomaly.svg Sérieusement... Si on prend les dix années les plus chaudes, elles ont toute eu lieu après 1998. Donc niveau stabilisation, on est plutôt très très loin. Effectivement, une vraie démarche scientifique nécessite une grande rigueur dans l'observation. Et avec cette rigueur on ne peut pas dire que "depuis 1998, la température du climat s'est stabilisée". C'est juste faux. Quand au glace... Il faut faire attention à ce qu'on regarde. Une fonte de l'énorme glacier de l’Antarctique peut entraîner une extension de la banquise à cause de l'eau douce que cela libère (une eau moins salée gèle plus facilement). Et qu'est-ce qu'on observe ? Que l'Antarctique fond (aussi) svs.gsfc.nasa.gov/vis/a030000/a030800/a030880/grace_antarctica_white_v3_201608_print.jpg Merci de vérifier si ce que vous racontez relève d'une "grande rigueur dans l'observation" ou de désinformation relativement facile à relever et à contredire. C'est à ce prix que vient une vraie démarche scientifique. Bonne soirée, Le Réveilleur.
Merci pour votre réponse. Le lien youtube que j'ai joint à ma question référence une vidéo intéressante. Elle explique que l'augmentation de température de 1°C en 1 siècle est normale. C'est effectivement ce que l'on constate dans la courbe du wiki. C'est l'accroissement du rythme d'augmentation qui serait anormale et sur une période de plus de 3 ans. En se basant sur wiki, on voit qu'on a une pente comparable entre 1910 et 1939, un pic entre 1940 et 1946, un pente de nouveau normale de 1950 et 2015 et un pic en 2016 et 2017. Le graphique représente une augmentation de température de 1°C en 1 siècle. La marge d'erreur de la mesure est de +ou- 0,1°C, ce qui rends les pics de 0,1°C peu significatifs.
Je regarde (malgré que je me sois promis de ne pas trop perdre de temps avec ce type de documentaire). ATTENTION à ne pas confondre température globale et locale. Il est tout à fait possible (voir courant) de perdre locale 1°C par siècle (voir même plus... exemple au Groënland). Par contre en température globale (moyennée sur l'ensemble du globe)... Disons qu'à notre niveau de connaissance on estime que c'est 100 fois plus rapide que tous les enregistrements que l'on a du passé. 1°C par siècle de température globale c'est (de ce que l'on sait) 100 fois plus rapide que ce que la Terre a déjà connu. On ne peut pas du tout qualifier cela de normal.
Des bêtises sur l'eau (mais pas très grave). Par contre le CO2... Un peu plus important. Nos émissions ont fait passé la concentration atmosphérique de 280 ppm à 400ppm... Cela fait beaucoup plus de 3% de carbone ATMOSPHERIQUE.... (je ne sais pas ce qu'il considère pour trouver 3%. Sur la courbe en crosse hockey... si ça t'intéresse fr.wikipedia.org/wiki/Graphique_en_crosse_de_hockey Mais n'importe quoi, Al Gore a joué un rôle tout à fait mineur. Et le GIEC a été créé bien avant cela (grosse erreur factuelle encore une fois). J'ai peur qu'il faille des heures pour corriger toutes les erreurs. Ouhlala la vilaine courbe 15:40... ce n'est pas bien de truquer les données pour trouver une année plus chaude en 1998. Est-ce que le site climat-optimistes se moquerait pas un peu de nous (et par le même biais ce monsieur qui prétend prendre les données du GIEC mais utilise soit des données complètement dépassées genre 1990 soit des données truquées ne venant pas du GIEC... Je vais me coucher moi, j'en ai vu assez :/. En gros, pas top pas top...
Salut Le Réveilleur, Tu te donnes beaucoup de mal pour expliquer (et faire coller) le petit réchauffement observé au XXème avec l'augmentation du CO2 dans l'air. Or les deux phénomènes ne sont pas liés. En effet, s'il y avait un effet important du CO2 sur le climat, nous n'aurions pas connu le temps des cathédrales ni la douceur de vivre de l'empire Romain ni une autre période faste du néolithique. Lors de ces périodes bénies, l'humanité a fait de grands progrès sans que le CO2 y soit pour quelque chose. François Gervais explique très bien que l'effet de serre est régulé majoritairement et naturellement par l'eau qui s'évapore, se condense et retombe. Le CO2 joue un tout petit rôle dans ce processus et son effet est proche de la saturation. Tu affirmes que la part du CO2 serait de 26%, je ne sais pas d'où sort ce taux mais il me paraît considérablement surévalué eu égard aux observations récentes qui, malgré un très fort accroissement de nos émissions de CO2, montrent que le réchauffement marque le pas (cf le fameux hiatus). Personnellement, je ne vois pas d'inconvénient à être sorti du petit âge glaciaire que nos ancêtres ont connu vers 1700. Le progrès technique a été considérable et nous dépassons les 7 milliards d'habitants. Bien sûr, cela ne va pas sans créer de nombreuses difficultés comme la pollution ou la gestion de l'eau mais nous vivons bien et longtemps. Ce n'était pas le cas lors des périodes froides avec les famines et une espérance de vie proche de 40 ans. Les cycles de Milankovitch expliquent très bien les alternances entre les âges glaciaires et les périodes plus douces. Pour ce qui est du taux de CO2 dans l'air, nous avons certainement une responsabilité avec notre consommation des ressources fossiles mais le taux de 400 ppm dans l'air ne pose pas de problème, les plantes (et non pas seulement les arbres) en raffolent. Cela favorise les cultures et permet de nourrir les 7 milliards d'individus. La question délicate concerne plutôt l'océan avec une tendance à l'acidification. En fait, notre vrai souci n'est pas le climat sur lequel nous n'avons aucun moyen d'action. A mon avis, le vrai problème c'est le gaspillage de nos ressources fossiles qui sont d'autant plus précieuses que nous n'avons pas actuellement de solution de rechange. Je serais très heureux d'avoir de temps en temps de bonnes nouvelles d'ITER et d'entendre "ça y est, nous pouvons disposer de toute l'électricité dont nous avons besoin !".
Bon et bien nous voulons tous les deux limiter au maximum l'utilisation du fossile. C'est cool. Du coup, pas besoin de se prendre la tête sur le reste.
Pour commencer Merci pour le travail et l'énergie que tu injecte dans cette video. Tu prends soin d'indiquer que tu as retiré la vapeur d'eau des gaz a effet de serre. Si on imagine que depuis 1940 la population mondiale a augmenté de 5 milliard (+200%) son impact sur la production de vapeur d'eau ne devrait pas être négligée dans ta construction. Je me suis laissé dire que la vapeur d'eau représente plus de 80% des gaz à effet de serre… Si on suis ta logique devrait-on diminuer notre production de vapeur d'eau aussi? - Réchauffement climatique il y a et personne ne le nie. - Pollutions il y a c'est indéniable. Mais je ne vois pas te preuve de la corrélation entre les deux La climatologie n'établi ses théorie que sur 150 ans, l'homme sous sa forme est sur la planète depuis 200 milles ans, la terre à 4.59 milliard d'année… mais nous n'avons des mesures précises que depuis 30ans tu trouves pas qu'on a un peu le nez dans le guidons. Un homme né le 1er janvier s'inquièterais du réchauffement des jours en mars si il ne connaissait pas l'année! Désolé mais je n'avale plus tout rond les raccourcis qu'on me sert depuis 20ans. Si la preuve que l'homme est responsable de ce réchauffement c'est les scientifique qui nous le présenteraient pas les politiques!
Une vidéo spécifiquement sur la vapeur d'eau: th-cam.com/video/oqLACDUV6OE/w-d-xo.html Les scientifiques nous les présentent les preuves. La majorité des objets qu'on utilise tous les jours (smartphone, ordinateur... etc) reposent sur des connaissances scientifiques qui n'ont pas trente ans et ils fonctionnent quand même. Que l'on connaisse le fonctionnement climatique depuis peu (et encore les premières intuitions ont plus d'un siècle) ne change rien. Et il y a de nombreuses manières d'avoir une représentation du climat sur les périodes plus anciennes (vous pouvez voir la 2ème et 3ème vidéo sur V. Courtillot à ce sujet). Vous sous-estimez les éléments scientifiques à notre disposition sur cette question.
Nous sommes dans la période interglaciaire, l'effet entropique est marginal. Une information capitale à savoir le CO2 est bénéfique pour le développement de la nature. Connaissant l'anthropologie climatique, vous constateriez que notre planète a des cycles de glaciations (refroidissement) et interglaciaires (réchauffement). En partant de la théorie de l'effet de serre, vous remarquerez, que la vapeur d'eau est la principale conséquence de ce phénomène naturel. => Arrêtez la propagande !!! Merci.
Je ne suis ni pro ni anti, mais très curieux. L'activité humaine est à mes yeux catastrophique à tous points de vue. Mais je ne comorends pas une chose, pourquoi ne parle t on jamais du principal gaz à effet de serre quu est là vapeur d'eau ? Pour éviter de parler de l'agriculture intense qui dépensé beaucoup beaucoup d'eau ?
J'ai une vidéo (vapeur d'eau et nuage) où je parle spécifiquement de ce problème. La vapeur d'eau est responsable d'une grande part de l'effet de serre (et explique donc pourquoi (entre autre) il fait en moyenne 15°C sur Terre. Mais la responsabilité de l'eau dans le CHANGEMENT de température est nulle parce que ce n'est pas la concentration de l'eau qui CHANGE. En fait, émettre de l'eau (agriculture, refroidissement de centrales... etc) ne change absolument rien parce que l'eau est saturée dans l'atmosphère. L'eau évaporée va vite se condenser et retomber. La seule chose qui augmente la quantité d'eau dans l'atmosphère c'est une augmentation de température. Donc plus de chaleur ==> Plus d'eau dans l'atmosphère ==> plus de chaleur. C'est ce qu'on appelle une boucle de rétroaction. Mais, l'eau ne pilote absolument rien. Et c'est pour ça qu'on en parle pas. Ce n'est pas une question si facile à comprendre et je t'encourage à regarder ma vidéo sur la vapeur d'eau et les nuages (surtout si mon commentaire n'est pas assez clair).
Merci d'voir pris la peine de répondre ;-)C'est là où je ne suis pas le raisonnement... Si on considère que l'atmosphère est saturée d'eau, je suis d'accord. Hors notre atmosphère n'est pas saturée d'eau partout, et tout le temps. Raison pour laquelle j'ai un peu de mal avec cette explication. D'autant que la concentration de CO2 dans l'air est encore plus faible.Autre phénomène contradictoire, c'est que la température mondiale connait aujourd'hui un plateau (je viens d'aller voir les données sur météofrance qui est une source que je pense assez fiable) depuis 2010, alors qu'il y avait une très forte accélération de 1990 à 2010. Et ce plateau n'est pas dû à moins d'émission de CO2, étant donné qu'on en rejette de plus en plus. Entendons nous bien, je ne suis pas un "climato-sceptique", (j'ai connu une époque où l'on se jetais des boules de neige à Paris tous les hivers, mais où en septembre on se promenait tout le mois en t-shirt !), mais j'aime bien que tout soit clair ;-) J'ai globalement beaucoup de mal qu'on nous parle de pollution par un gaz vital, alors qu'on occulte ce qui nous tue à petit feu, particules, hydrocarbures et autres dérivés, produits chimiques qui ont des répercussions sur notre organismes finalement peut-être bien plus importantes que n'importe quelle pollution radioactive.Sinon, j'aime bien que des gens prennent la peine de vulgariser la science, donc bravo pour ce travail, et bonne continuation ! Je continue bien entendu de regarder avec attention tes vidéos.
Admettre et lutter contre le changement climatique n'exclue pas de faire un effort sur les autres pllutions/problèmes d'épuisement des ressources. Surtout que ces problèmes partagent souvent des causes communes. Pour la vapeur d'eau, attention de ne pas confondre ton ressenti (ou des mesures) au niveau du sol et ce qui se passe dans l'atmosphère. Dans l'atmosphère la concentration en vapeur d'eau n'est liée qu'à une chose: la température. La vapeur d'eau n'est qu'une rétroaction dans le changement (et c'est le gaz à effet de serre le plus important dans l'absolu). Si tu lis l'anglais: skepticalscience.com/water-vapor-greenhouse-gas-intermediate.htm Sinon regarde ma vidéo th-cam.com/video/oqLACDUV6OE/w-d-xo.html. Franchement écrire des commentaires, prend du temps. Je préfèrerai que tu regardes au moins ma vidéo sur le sujet avant de donner plus d'explication sur la vapeur d'eau. Plateau depuis 2010 ? Je suis curieux de voir où tu as vu ça. Météo France ? Donc les températures en France ? On est très loin d'avoir un plateau depuis 2010 commons.wikimedia.org/w/index.php?title=File:Global_Temperature_Anomaly.svg&lang=fr&uselang=fr C'est peut-être ce que tu veux voir, mais c'est loin des faits. Merci de me mettre les sources de ce plateau en lien pour que j'essaye de comprendre. 2010 était un maximum local (plus élevé que 2011, 2012 et 2013) mais a été largement dépassé par 2014, 2015 et surtout 2016 (et probablement 2017). Quelques commentaires supplémentaires: Oui la concentration en CO2 est faible dans l'atmosphère mais ça n'en fait pas un argument. Une concentration encore plus faible de plutonium dans ton corps suffirait à te tuer. Ce n'est pas parce que la concentration d'une entité est faible qu'elle a peu d'impact ! Autre exemple: CFC sur le changement climatique ou la couche d'ozone. Ce sont des gaz atmosphèriques à très faibles concentrations (bien plus que le CO2) qui ont un impact énorme. Oui le CO2 est un gaz "vital" (pas pour nous mais bref). Et alors ? L'azote et le phosphore sont des élèments vitaux et absolument indispensables à tous les êtres vivants. Mais une SURconcentration de ces élèments forment une pollution très grave à l'échelle globale (l'eutrophisation). Les scientifiques considèrent que notre apport de ces deux élèments VITAUX dans les cycles naturels font parties des plus gros impacts de l'humanité (et des limites planétaires). le fait que ce soit une molécule vitale ne change rien au fait que ça puisse créer des problèmes environnemtaux. Nos émissions de carbone (d'origine fossile) sont légitimement considérées comme une forme de pollution. Les arguments que tu formules pour valider ton opinion (qui est légitime: le changement climatique n'est pas le SEUL problème) vont à l'encontre de ce que nous apprend la science de l'environnement.
J'avais déjà vu ta vidéo. En tous cas, merci de prendre autant de temps pour répondre ;-) Les données météo-France sont là : www.meteofrance.fr/climat-passe-et-futur/le-rechauffement-observe-a-l-echelle-du-globe-et-en-france Le premier graphe viens du GIEC et se focalise sur l'hémisphère nord. Mais il date, moyennement intéressant. 1er barregraphe, c'est une moyenne globe (terres et mers), il y a les sources, et le 2ème représente les données France, de météo France directement. Les courbes sont identiques, mais, si sur le globe on est à +0,5, on a +1 en France, et plus globalement dans l'hémisphère nord. Ce qui rejoint un rapport (je ne me souviens plus lequel... désolé... il était super bien fait, je ne me souviens vraiment plus lequel Est-ce...). Concernant la concentration d'eau dans l'atmosphère, ma compréhension est qu'on a un maximum, qui est une limite qu'on ne peut dépasser. Le ratio réel d'humidité est lui fonction de la température. Mais sans forcément être un maximum. C'est une relation d'équilibre, qui qui n'empêche pas les accélérations (positives ou négatives) il me semble.Mais je reste entièrement d'accord sur le fait que nous devons tout faire pour limiter toute émission, non seulement de CO2, mais de tout ce qu'on peut utiliser et transformer pour créer de l'énergie. On en revient souvent à ça (pardon pour la "pub", j'écoute aussi avec attention Jancovici). Sur ça, l'indice CO2 est particulièrement intéressant. Petite suggestion d'idée pour une prochaine vidéo : Les ondes qui nous entourent (téléphonie, wifi, Bluetooth, etc...)
Bah elle est bien la source... Sauf qu'il manque les dernières années. On n'est plus sur le plateau... Si tu ajoutes les derniers points (notamment 2015 et 2016 qui manquent et sont pourtant bien plus haut que 2010) tu auras ceci ==> commons.wikimedia.org/w/index.php?title=File:Global_Temperature_Anomaly.svg&lang=fr&uselang=fr Et un jour, il y'aura un autre palier... A cause de la variabilité naturelle, c'est normal de ne pas avoir quelque chose de strictement croissant. Et on voit clairement un réchauffement par palier. Pas encore updaté mais j'aime bien :p skepticalscience.com/graphics.php?g=47 Pour l'eau dans l'atmosphère... Le temps de résidence est très court (et il a été calculé à moins de quelques jours je crois) donc une émission de vapeur d'eau a peu d'importance. Mais la capcité de l'atmosphère à contenir de la vapeur d'eau (donc le maximum) est dépendant de la température (Formule de Clausius-Clapeyron). C'est le maximum qui évolue avec la température. Tu mets X kg d'eau dans l'atmosphère... le "ratio réel d'humidité" (pression partielle/pression partielle max) dépend de la température (et diminue avec la température qui augmente). Donc la quantité d'eau qu'il faut pour saturer (et former des nuages) dépend de la température. En vrai... c'est un poil plus compliqué en plus, il faudrait aussi parler des noyaux de nucléation... etc. Plus la température est élevée sur Terre, plus il y a de vapeur d'eau dans l'atmosphère donc plus ce gaz à effet de serre a de l'influence. Mais si tu émets plus d'eau que ce maximum, il y a condensation (nuage). Après quand on parle de la saturation, on en parle pas au niveau du sol (où les nuages se forment rarement) mais plus haut dans l'atmosphère où il fait plus froid et où on n'a donc plus facilement 100%. Pas facile cette histoire de vapeur d'eau... même à expliquer :p. J'espère que je raconte pas n'importe quoi au moins. Pour les ondes... je ne sais pas trop. Du peu que je connais, beaucoup de choses relèvent de suspicion voir fantasme/pseudo-sciences. Les énergies en jeu sont assez faibles.
Et l'optimum medieval autour de l'an 900 qui etait plus chaud qu'ajd sans co2? Comment l'expliquer ?
À la minute 7:20 vous dites : "Puisque la température moyenne de la Terre a augmenté sur cette période, le rayonnement infrarouge devrait augmenter uniformément." Sauf que la température de la Terre a augmenté justement parce que les infrarouges ont été bloqués. Donc, en toute rigueur, le rayonnement infrarouge émis vers l'espace aurait dû rester inchangé sauf dans les longueurs d'onde du CO2, non ?
Et si le rayonnement infrarouge sortant a effectivement augmenté, ce que confirme, par exemple, un article récent intitulé "Satellite and Ocean Data Reveal Marked Increase in Earth’s Heating Rate" , n'est-ce pas une preuve que la source de chaleur n'est pas, ou pas seulement, l'effet de serre?
Qu'en pensez-vous ?
Très bonne vidéo. Cela explique beaucoup de choses qui ne sont pas souvent dites. En revanche il reste un point sur lequel je me permets de douter en regardant la vidéo. Pourquoi la vapeur d'eau n'est elle jamais pris en compte. On sait que l'activité humaine en rejette énormément ( pour la plus part des combustion qui rejettent du CO2 on rejette aussi de l'eau) et on sait aussi que c'est un gaz a effet de serre très puissant. Cependant il n'est jamais pris en compte dans les vidéos explicatives que j'ai pu trouver alors que dans cette vidéo on voit que l'effet des nuages est incertains donc logiquement on peut penser que l'effet de la vapeur d'eau devrait être incertaines tout en étant majoritaire dans l'action des gaz à effet de serre.
Parce que l'eau est liquide à température ambiante alors si on se trouve à en rejeter dans l'atmosphère, il finira très vite par se condenser et son pouvoir réchauffant est minimal
Bonjour à tous :).
N’hésitez pas à poser des questions si il y a des choses que vous ne comprenez pas. Évidemment, essayez de rester dans le sujet. Si vous citez des données/des théories, merci de citer des sources, ça facilite la discussion :).
Je n’ai plus besoin de la propagande climato-dénialiste, j’ai déjà récupéré tous les liens. Merci d’apporter uniquement du matériel scientifique en opposition, un article écrit par n’importe qui sur internet n’est pas une preuve. Un argument basé sur des articles scientifiques publiés dans des revues à comité de lecture (ce que je présente dans mes vidéos) sera beaucoup, beaucoup plus pertinent.
il va me faloire revoir ton reportage ce superbe travail met la j en est pris plaint la tete dure dure a revoir cela dit encore un grand merci a toi une bonne continuation a toi ces un regal de te suivre je m abonne tellement les sujet son interressant et complet merci
bien joué : en nous focalisant sur ce qui réchauffe on oublie ce qui refroidit. Réduire nos émissions de CO2 fait également et surtout réduire nos émissions d'aerosols. Et c'est ce que les règlementations du passé vise. Conclusion : on cherche à réchauffer le climat pour éviter la venue d'une nouvelle ère glaciaire.
Merci pour cette vidéo , trés bonne chaine , continue ce super taff merci . :)
Super qualité comme d'habitude
Merci d'exister 😊 !
Première vérification : à 6'OO C'est quoi IRIS ? Est-ce le satellite lancé en octobre 2020 , chargé de mesurer les émissions de méthane ? Pourquoi une abscisse en nombre d'onde qui est l'inverse de la longueur d'onde ? Pour tromper l'ennemi. Il serait bon de faire correspondre le discours aux diagrammes présentés. Ce qu'on observe c'est une application de la loi déplacement de Wien. La différence est faite entre un modèle mathématique et une mesure ce n'est pas une preuve en soi. De plus entre ces deux périodes la différence est ridiculement faible pour le CO2 (même pas 1°) par contre la surprise c'est le CH4.
à 8'00 "Malgré l'augmentation des températures le rayonnement infrarouge sortant diminue, cela veut dire qu'il nous renvoie d'avantage d'énergie. " Curieuse conclusion. Cela dépendra surtout de la météo du jour et de la couverture nuageuse le jour de la mesure satellitaire.
à 8'25 D'évidence le méthane est plus haut en fréquence que le CO2 (nombre d'onde plus grand).
à 8'44 Et c'est combien le rayonnement du sol vers l'espace en W/m2 sur les fréquences considérées?
J'arrête là, c'est une démonstration qui en met plein la vue mais qui ne convainc pas !
Ouf, je viens de visionner toutes vos vidéos sur le climat. Beau travail. C'est une cure détox de qualité pour les gens qui sont sensibles aux arguments des climato-négationistes. Bien sûr, on ne peut pas traiter tous les arguments, tant l'imagination humaine est fertile. Mais, il y a un argument qu'on entend très souvent et que vous n'avez pas traité (je crois) : la prétendue saturation de l'effet de serre lié au CO2. C'est souvent François Gervais qui utilise cet argument. Je suis sûr que vous le connaissez. Ca me ferais plaisir si vous pouviez nous en dire un mot. Aussi, avec tout ce que vous avez fait jusque là, vous auriez toute la matière et la compétence pour faire une vidéo synthétique d'une dizaine de minutes de type "debunking", listant les principaux arguments climato-négationistes, avec une mini explication pour chaque suivie d'une référence à la vidéo détaillée qui permet de mieux comprendre les détails. En ajoutant quelques liens d'accès direct en description de la vidéo, à mon avis, ça ferait un malheur, et mon bonheur ! Mais bon, je sais, c'est du boulot. En tout cas, bravo.
Oui un débukage sur les points précis des climato-sceptiques serait bienvenu. Un autre argument des climato-sceptiques est qu'il y avait plus de CO2 à l'époque des dinosaures que maintenant et que la température moyenne n'était que de 3 degrés supérieurs, ce qui a permis le développement d'une végétation luxuriante.
le cO2 n'a rien à voir avec l'augmentation de t°, la preuve c'est le graphique de la vidéo.
Le terme négationniste est injurieux, réfère a la shoa, et décrédibilise la théorie proférée... c est pas scientifique comme démonstration mais ça peut convaincre.....en partie, c estdejà ca!
La prétendue saturation de l'effet de serre lié au CO2. ??
Prétendue et démontrée:
Ainsi, l'effet de serre naturel est principalement dû à H2O et CO2. Compte tenu des concentrations actuelles de ces gaz dans l'atmosphère, aux longueurs d'onde considérées, l'absorption du rayonnement est totale. Une augmentation de concentration de ces gaz ne conduit pas alors à une augmentation proportionnelle de l'absorption (la relation n'est pas linéaire). Ceci explique que le doublement du gaz carbonique de 350 ppmv (parties par million en volume) à 700 ppmv ne conduise qu'à un apport d'énergie supplémentaire de 4 W/m2 alors que l'effet actuel (qui correspond à un passage de 0 ppmv à 350 ppmv) est d'environ 50 W/m2.
Lien : planet-terre.ens-lyon.fr/article/gaz-effet-serre.xml
@@imoteplesage3476Bon article, mais je suppose que si on continu à émettre du C02 'frais' via nos combustibles fossiles, on augmente du même coup la capacité d'absorber de l'énergie non? De plus différents GES comme le CH4 absorbent du spectre infrarouge différent de celui du C02. En tout cas merci pour ce partage.
Merci pour cette série de vidéos qui me permettent de compléter mes connaissances du sujet. Par contre depuis cette publication qui date de 2015 des éléments nouveaux ont été mis en évidence ( en particulier sur les aérosols et les nuages ) il serait donc utile à mes yeux de produire une espèce de complément . Encore merci.
très bonnes vidéos, très pédagogiques. Petite remarque sur les bandes d'absorption du CO2 vs. CH4. Les bandes du CH4 sont plus hautes en fréquence que celles du CO2. L'abscisse des graphiques est en wavenumbers (cm-1) et pas en wavelength.
+dBStudioLiege Salut ! Ah mais c'est pas juste une "petite remarque" ça :/. J'ai fait une belle connerie^^... Va falloir que je réfléchisse à la façon de rectifier le tir (les vidéos youtube ne sont pas un super format quand il s'agit de faire des corrections). Merci d'avoir fait remonter l'erreur !
(Et dire que j'ai lu et relu cet abscisse sans jamais tilter ni sur le nom, ni sur l'unité... Parfois, on voit ce qu'on veut voir).
Par ailleurs, vous raisonnez en "forçage radiatif", sans préciser à quel niveau : au sol ou à l'interface avec le cosmos ?
Si vous raisonnez au niveau du sol, il n'y a pas d'équilibre radiatif : le sol renvoie radiativement de l'ordre de 25% de la chaleur qu'il reçoit. Et l'équilibre est assuré par la convection et surtout l'évaporation (qui génère la vapeur d'eau et augmente de 7% par °C).
Le forçage radiatif est largement compensé par les réactions qu'il produit et qui ne sont pas mentionnées dans votre diagramme.
Excellent exposé, mais admettre que l'homme est responsable du "réchauffement" sur les 50 dernières années c'est oublier que notre système terrestre/atmosphérique fonctionne sur des cycles de plusieurs milliers d'années. Donc à ces échelles on peut dire que l'activité humaine est un épiphénomène et que par conséquent attribuer le réchauffement à cette seule activité est un raccourci un peu facile.
Une page (et tout un site) à lire pour compléter : jancovici.com/changement-climatique/gaz-a-effet-de-serre-et-cycle-du-carbone/quels-sont-les-gaz-a-effet-de-serre-quels-sont-leurs-contribution-a-leffet-de-serre/
Sacré boulot! J'ai pas finis de comprendre mais je te suis mec :)
Enfin, s'il n'y a que le CO2 humain qui puisse expliquer le réchauffement actuel, comment expliquez-vous les réchauffements lors de l'optimum médiéval (il y a 1000 ans) ou romain (il y a 2000 ans), voire minoen (il y a 3000 ans) ?
Merci
Amitiés à tous
a tout hasard, est ce qu'une molécule de C02 peut être cassée artificiellement pour obtenir d'un coté du carbone et de l'autre du dioxygène ? Je sais que c'est ce que fond les plantes avec la photosynthèse mais a-t-on une technologie capable de faire cela ?
+nonodu09200 Le problème c'est que dans un sens c'est facile O2 + combustibles ==> CO2, cela dégage de l'énergie !!! C'est pour cela qu'on brûle des ressources fossiles. Mais dans l'autre sens, il faudrait apporter de l'énergie (et comme il y a toujours des pertes en apporter plus que ça en libère). Donc faire ce que tu penses est impossible sans trouver d'énormes sources d'énergie... Mais si on a ses sources d'énergie, on a plus besoin de brûler des ressources fossiles.
Et je pense que tu ne réalises pas les énormes quantités de CO2 que l'on rejette. 1 200 000 kg de CO2 toutes les secondes (si j'en crois www.planetoscope.com/co2/261-emissions-mondiales-de-co2-dans-l-atmosphere.html je t'avoue que je n'ai pas été chercher plus loin. Mais c'est quelque chose dont je parlerai un peu plus tard).
Le Réveilleur merci pour les infos.
Je me posais une question, est ce qu'il y à des gaz non toxiques qui auraient l'effet inverse des gaz à effet de serre, laissant passer les infrarouges mais piégeant le spectre visible? C'est surement une idée à la con je me posais juste la question par curiosité x)
+Laezar L'idée serait de réfléchir une partie du rayonnement solaire avant qu'il touche la Terre ? Oui il y a des gaz qui font cela l'ozone par exemple renvoie la partie la plus énergétique (et donc les UVs les plus nocifs). C'est pour cela que le "trou" dans la couche d'ozone provoque un danger pour le vivant. (fr.wikipedia.org/wiki/Rayonnement_solaire#/media/File:Spectre_solaire.png). Il n'y a pas tellement d'absorption dans le visible pour les gaz naturels. Est-ce qu'on pourrait faire des gaz de synthèse pour boucher le trou... Honnêtement, je ne sais pas trop.
Ce qui est possible aussi c'est d'augmenter l'albédo terrestre (la part de réflexion de la Terre)... Plus de neige, par exemple, veut dire plus de rayonnement solaire renvoyé, donc un effet de refroidissement. Il y a des chercheurs qui regardent l'impact que cela aurait de peindre les villes en blanc par exemple (assez anecdotique mais l'idée est marrante)... Plus sérieusement des géoingénieurs envisagent de vaporiser des aérosols en haute atmosphère voir d'augmenter la couverture nuageuse... (en fait l'atmosphère est sursaturée en vapeur d'eau et l'apport de noyau de condensation pourait permettre de créer des nuages mais il faudrait les créer aux bons endroits. J'ai fait une vidéo sur la vapeur d'eau et les nuages, même si je ne parle pas de géoingénérie, ça peut aider à comprendre je pense). Et ce n'est que quelques pistes (mais surement les plus réalistes, installer des miroirs sur Terre ou dans l'espace me paraît, par exemple, impossible techniquement)
Le problème c'est que le système climatique est très compliqué et quand on voit les dégâts qu'on arrive à faire involontairement, j'ai peur de ce qu'on pourrait faire quand on commencera à bidouiller les différents mécanismes.
Le Réveilleur
Cela dit vu le nombre de villes sur terre, peindre les toits en blanc serait peut être pas si anecdotique que ça x)
En tout cas j'ai juste eu l'idée comme ça je pensais pas que des gens considérait ça comme une possibilité sérieuse =o c'est plutôt cool, même si comme tu dis on risque de faire des conneries x) mais bon comme on dit : au pire on meurt! =p
Excellent exposé, à priori très convaincant. Mais il reste un certain nombre de questions gênantes : comment expliquer l'optimum climatique au moyen âge, suivi d'un petit âge glaciaire ? Comment se fait-il, que, dans un passé très lointain, l'augmentation de CO2 ait suivi celle de la température, et non l'inverse ? Que répondre à F. Gervais, qui prétend que l'effet de serree du CO2 est presque maximal (95%) ? Enfin, une augmentation de température de l'ordre d'un degré par siècle est-elle une bonne ou une mauvaise chose ?
Normal que ces questions restent, elles ne sont pas l'objet de la vidéo. D'ailleurs une vidéo sur quelque chose d'aussi large que le climat ne sera jamais holistique :). Je vais prendre un peu de temps pour essayer de répondre à vos questions.
L'optimum climatique médiéval fera l'objet d'une prochaine vidéo alors je ne vais pas m'étaler dessus.
Les océans en se réchauffant relarguent une partie du CO2 dissous. C'est ce qu'on observe dans ce passé lointain. Je sais que ça a été transformé en "argument" par certains climato-sceptiques qui utilisent un sophisme assez classique (et efficace): une fausse dichotomie. J'en ai parlé dans cette vidéo: th-cam.com/video/Jvh1YzJ5bTk/w-d-xo.html qui devrait répondre à vos questions à ce sujet (sinon, vous pouvez me poster un autre commentaire sous ladite vidéo, j'essaierai d'y répondre).
Quand F. Gervais parle de saturation de l'effet de serre du CO2, il a une position très proche de celle d'Angström en 1900 (à l'époque où l'idée de F. Gervais était le consensus scientifique en fait). Du coup je trouve toujours ça intéressant de lire l'histoire des sciences du climat 23dd.fr/climat/histoire-rechauffement-climatique/100-histoire-de-la-decouverte-du-rechauffement-climatique-ii
ça permet de comprendre en quoi F. Gervais (ou l'intérêt qu'il suscite) est fascinant. ça devrait aussi vous apporter les réponses à cette question. Au final les observations de l'évolution des infrarouges sortant et redescendant contredisent directement ce qu'avance F. Gervais... Donc cette vidéo répond au moins partiellement à cette question.
On ne parle pas d'une augmentation d'un degré par siècle. On VISE +2°C à la fin du siècle mais la trajectoire politique semble au mieux capable d'un 3-4°C et d'autres scénarios prévoient pire (je parle un peu des effets dans deux vidéos sur les effets du changement climatique; en France et dans le monde). Pour nos sociétés, il semble y avoir beaucoup plus de désavantages que d'avantages. Au delà du fait que ce futur état serait à notre désavantage, la VITESSE du changement (dont on ne connait pas d'équivalent géologique) est problématique en lui même.
Pas mal comme vidéo. C'est la bonne approche. Bien expliqué mais un peu trop vite. Cela demande vérification.
Je note dans la première partie qu'il considère l'effet de serre comme un isolant ce qui est assez nouveau dans le discours. Par contre il reprend cette idée difficilement acceptable de gaz qui ré-émettent vers la terre. Ca c'est contraire au principe thermodynamique qui veut que l'énergie va de la source chaude à la source froide et pas le contraire.
Au passage, l'élevage à une forte production de gaz entrainant une
pollution de l'air. le méthane est l'un des principaux responsables mais
il se dégrade aussi beaucoup plus vite (12 ans de souvenir) comparé à
du CO2. À mon avis si l'on cumule les émissions de gaz polluants depuis 2
siècles, l'agriculture n'aurait pas un impact si fort car le méthane se
détruit
Je suis plutôt d'accord. Le problème c'est les énergies fossiles bien avant l'agriculture. Par contre, 1) L'agriculture engendre d'autre pollutions. 2) Le changement d'utilisation des sols a un gros impact. Les émissions de méthane peuvent ne pas faire trop de dommage au long terme. Mais remplacer de la forêt par des champs a un énorme impact. On ne peut pas penser l'agriculture sans penser le changement d'utilisation des sols. C'est surement par ce biais qu'elle impacte le plus le changement climatique.
Peut-être que tu aurais pu parler de la durée de vie des gaz à effet de serre dans l'atmosphère et de la capacité de chacun d'eux à absorber et renvoyer les infrarouges.
Mais ta vidéo est très bien, en rajouter l'aurait peut-être rendue indigeste
Une petite remarque, à 4.54 vous dites que l'effet de serre bloque le rayonnement sortant ce qui est faux. En fait l'effet de serre ne fait que ralentir la transmission de l'énergie émise par la terre sous forme d'infrarouge vers l'espace. il est très important même et surtout en matière de vulgarisation de faire la distinction.
une analogie avec une autoroute à flux entrant et sortant constant et à l'équilibre et l'ajout de péages explique très bien ce phénomène.
C'est vrai, mauvais choix de mots de ma part.
Tartempion 13,
Oui, mais la transmission ne se fait pas sous la même forme....une voiture arrive au péage, et seul un piéton poursuit la route.....
Vous confondez rayonnement et transfert d'énergie : si la Terre se réchauffe, quel qu'en soit le processus, elle va réchauffer les couches basses de l'atmosphère ; et donc elle va indirectement augmenter le rayonnement émis (vers la Terre) par ces couches basses (qui est ce que vous constatez). Mais ça n'augmente pas le transfert de chaleur Atmosphère > sol. Où est la poule et où est l'œuf ?
Vous prétendez que c'est l'Atmosphère (son CO2) qui réchauffe la Terre, mais ça peut être le contraire, avec les mêmes observations du rayonnement Atmosphère > Terre.
Comment le forçage radiatif a-t-il été mesuré en 1750? Merci de votre réponse
Pour les dates les plus anciennes, le forçage radiatif est calculé (modélisé) à partir des données qu'on a du passé (on connaît bien la concentration en CO2 par exemple). C'est vrai pour tous les forçages. Et ce serait un peu compliqué d'expliquer comment on fait pour chacun d'eux.
Le Réveilleur merci de votre réponse Pour le co2 je sais le carottage glaciaire. Pour le forçage radiatif j’avoue ne pas comprendre.
Par ailleurs vous semblez dire que le co2 a l’effet de serre le plus puissant : j’avais la notion que le ch4 est 28 fois plus puissant.
Certes le ch4 ne reste que 100 ans et le co2 1000 ans.
J’apprécie bcp votre travail mais ces données non concordantes me troublent.
Le CO2 reste même plus de 1000 ans :).
Une molécule de CH4 aura 28 fois l'effet d'une molécule de CO2 si on regarde cet effet sur un siècle (plus on regarde longtemps, plus ce nombre diminue parce que comme tu l'as dit le CO2 a une plus longue durée de vie).
Mais on émet beaucoup plus de CO2 que de méthane et c'est pour ça qu'on réchauffe plus par le CO2 que par le méthane.
Le Réveilleur ok merci. On est d’accord.
Grand respect pour ton travail ton investissement et ta volonté d’instruire les autres.
Tu fais cela très bien et avec beaucoup d’empathie.
Bravo. Je parle de toi dans mon entourage.
Fais moi plaisir : deviens enseignant :-D !
Pour raconter ce genre de propagande, vous n'irez pas loin.
Cher réveilleur,
Je te remercie pour ta réponse précédente et j'ai donc regardé les autres épisodes de cette série de vidéos de haute qualité.
Je me contenterai dans le présent message des questions épistémologiques, relatives à toute cette série de vidéos très bien faites, par lesquelles tu tends à nous démontrer que les activités humaines sont les seules causes importantes des changements climatiques des dernières décennies.
Premièrement, tu dénonces les manipulation des "climato-sceptiques", qui n'utiliseraient que des courbes tronquées pour leurs argumentations.
Voici donc une courbe de température utilisée par Phil Jones, un des piliers du GIEC.
www.cru.uea.ac.uk/documents/421974/1295957/Info+sheet+%231.pdf/c612fc7e-babb-463c-b5e3-124ac76680c5
Voici ce qu'en dit Jean Staune dans sa conférence "la science en otage", à partir de 00:43:00
th-cam.com/video/ilh-dJRcBQk/w-d-xo.html Il y a donc matière à interprétation au sujet d'une même courbe. Mais plus loin dans sa conférence, il explique le traitement statistique de la "courbe de Mann", ce qui montre que le camp réchauffiste n'est pas à l'abri des utilisations discutable des données, d''autant plus que cette courbe de Mann est encore utilisée dans la propagande officielle.
J'ai été convaincu par la thèse générale de Jean Staune, à savoir que la science est prise en otage entre les lobbys. Dans le cas du réchauffement climatique, il démontre dans sa conférence à quel point des deux côtés certains extrémistes mentent, truquent, etc.
Un peu dans ce sens, évoquer la croyance aux illuminatis n'est pas un moyen digne d'un scientifique pour déconsidérer la thèse opposée.
Un deuxième point concernant toujours l'épistémologie est l'emploi de résultats provenant de modèles informatiques pour démontrer une thèse scientifique. On le voit bien dans les deux cas où tu nous présentes des graphiques démontrant que les causes naturelles ne peuvent pas expliquer le réchauffement climatique. Ce résultat provient évidemment des valeurs données aux différents paramètres.Et comme les marges d'incertitude concernant les divers phénomènes en cause sont très élevés, un résultat précis venant d'un modèle informatique reflète forcément d'un choix arbitraire en les valeurs possibles de chaque donnée.
Un troisième point pour conclure mes remarques concernant l'épistémologie, elle concerne la thèse du professeur Svensmark concernant l'influence du champ magnétique solaire sur le climat. Bien sûr, elle est loin d'être achevée, mais cela ne prouve en rien qu'elle ne peut pas expliquer les variations climatiques. Son inachèvement nous demande seulement d'être prudents dans notre jugement à propos des changements climatiques. L'action du CO2 n'est pas non plus totalement élucidée quant aux paramètres de son effet sur le climat. Ce sera l'objet d'un prochain message de ma part.
Bien à toi,
Nimbus
Bonjour,
Merci de rester courtois. C'est agréable :).
J'ai regardé un bout de la vidéo... Beaucoup de petites erreurs et de grosses bêtises :/. (ce serait long de rentrer dans les détails). Au passage, le GIEC n'est pas "réchauffiste" mais synthétique... Il y a bien plus "réchauffiste" ailleurs (certains chercheurs considèrent que le GIEC donne une image bien en-deça de la réalité)... Il se limite à ce qui est le mieux connu et entache chaque déclaration d'une mesure de probabilité... Quel est le problème avec la courbe que vous m'avez envoyé ? Qu'ils disent que c'est la dixième année la plus chaude ? (J'avoue ne pas trop saisir). Pareil avec le fait d'agréger par décennies... Il y a beaucoup d'arguments pour supporter cette façon de procéder...
Pour la suite, je vais supposer que vous parlez anglais. Si ce n'est pas le cas, j'essaierai de traduire les parties intéressantes.
1) Comme j'en ai marre de l'attaque sur la courbe de Mann : www.skepticalscience.com/broken-hockey-stick.htm
Pour faire simple. Il n'y a pas que Mann qui a fait des reconstructions et la grande majorité concorde vers une courbe de la même forme. Le Hockey Stick est une réalité ! A noter, les recherches les plus récentes (à ma connaissance) sur le sujet content.csbs.utah.edu/~mli/Economics%207004/Marcott_Global%20Temperature%20Reconstructed.pdf .... Et on retrouve encore un Hocket Stick.
Et là, une question... Pourquoi c'est un problème si la science montre objectivement que cette courbe en "Hockey Stick" est une réalité ? Il n'y en a aucun... Sauf que ça détruit les arguments dénialistes et notamment "l'optimum médiéval". Cet optimum a existé, c'est une certitude ! (et je ne dis pas le contraire). Mais c'était un optimum local et contrairement à ce qu'on est tenté de penser... L'Europe représente une surface relativement faible de la planète... Mann était l'homme a brûlé parce qu'il amenait un élément très gênant... Donc les lobbies et l'opinion l'ont cramé... La suite des recherches scientifiques lui a largement donné raison (avec la multiplication des proxies hors Europe). Regarde la courbe de Marcott (lien au-dessus), je crois que c'est ce qu'il y a de plus à jour.
Attention... Je ne dis pas que l'information ne peut pas être manipulé dans les deux sens, théoriquement. Mais de ce que j'observe personnellement... elle l'est beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup (infiniment?) plus dans l'un que dans l'autre. On est plus à Copenhague, les lobbies ont cramé Mann à l'époque, la science l'a rétabli, il faut tourner la page... D'ailleurs le GIEC a déjà fait des erreurs ou des imprécisions... et les corrige au fur et à mesure comme c'est une synthèse des travaux scientifiques soumise à la critique des chercheurs du domaine. Regarde les évolutions d'un rapport à l'autre c'est intéressant.
2) Si vous parlez bien du papier dans la vidéo "La part de la nature", ce n'est pas un modèle informatique. C'est une régression linéaire à partir de MESURES. Ces résultats ne proviennent pas des valeurs données mais des valeurs mesurées (pour cela que la période est courte... C'est la seule où on a des mesures fiables pour ces trois paramètres. Il n'y a pas de choix. (A la limite la mesure de l'ENSO est discutable (au sens peut être discuter pas au sens mauvais) parce qu'il y en a plusieurs...). Je vous conseille sincèrement d'aller directement lire l'article scientifique, vous n'avez pas l'air d'avoir compris la démarche. iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/6/4/044022/meta;jsessionid=9AABC3CA5C157566A5BDCD86A959C20F.c2.iopscience.cld.iop.org
Au passage épistémologiquement, un modèle informatique bien fichu reste plus fiable qu'une hypothèse sans fondement à la Svensmark :p. Mais vu qu'il n'y a pas de problème épistémologique ici...
3) Le point sur Svensmark www.skepticalscience.com/cosmic-rays-and-global-warming.htm
Le problème n'est pas qu'il manque des pièces pour rendre cet hypothèse ne serait-ce que crédible. Le problème c'est d'opposer une hypothèse non étayée à une théorie qui a énormément d'éléments et de juger ces deux choses égales (encore un problème épidémiologique ?).
P.S.: Je trouve cela extrêmement respectable que vous inspectiez cette question sous tous les angles. Mais ne croyez pas que je me suis fait mon opinion sur TH-cam, je suis doctorant et je lis souvent directement la littérature scientifique. Cela m'aiderait de savoir (pour les futures réponses ?), votre niveau scientifique (en gros hein, est-ce que vous avez étudié la physique... etc), si vous êtes à l'aise en anglais et si vous avez un accès à la littérature académique. C'est juste pour essayer d'avoir la réponse la plus pertinent possible...
Nimbus
Oh non... Gervais maintenant ? Je pense qu'il vaut mieux progresser point après point plutôt que de se disperser. En gros l'idée de Gervais (saturation de l'effet du CO2 dans l'effet de serre) était la thèse dominante dans la physique de l'atmosphère au début dans les années 1850-1925. Savoir si c'est un mythomane (si il ment sciemment) ou si c'est juste des choses qu'il n'arrive pas à comprendre est très dur. Je ne porterai pas de jugement. (Courtillot, par exemple, j'ai plus de mal à croire qu'il ne manipule pas sciemment). Les hypothèses de Gervais font partie des plus dépassées...
Okay, bon déjà tu as trouvé l'expérimentation Cloud, grosse (et chère) expérimentation qui montre que contrairement à ce que raconte le documentaire "Le secret des nuages", l'influence des nuages sur le climat est prise très au sérieux par la communauté scientifique (et par extension par le GIEC qui ne fait qu'en résumer les découvertes). Comme dit dans ce que tu m'envoies, c'est encore une des grosses incertitudes (dans le sens, c'est une des choses que l'on connaît le moins pas dans le sens cela va inverser notre compréhension du climat). Si on veut affiner notre compréhension et mieux comprendre le changement climatique, il faut mieux comprendre les nuages. D'ailleurs j'en avais aussi parler dans ma vidéo sur les nuages (que tu as sans doute vu).
Nos émissions polluantes (surtout émissions de soufre) créent des nuages qui ont un impact important sur le climat (souvent sous la dénomination "effet indirect des aérosols"). C'est un effet à ne surtout pas négliger et qui refroidit le climat (moins on pollue (particules fines, souffre... etc), moins cet effet "compensatoire" est important, donc plus le réchauffement est fort, ironique non ?).
Mais revenons à Svensmark. Il suppose qu'un changement de l'activité magnétique du soleil engendre un changement du nombre de rayons cosmiques atteignant la Terre, ce qui modifie la couverture nuageuse et entraîne le réchauffement que l'on observe.
Ces rayons cosmiques vont être captés par la haute atmosphère et vont donc créé des ions dans la haute atmosphère. Les nuages de la haute atmosphère réchauffenet la Terre (leur diminuation la refroidirait). Il faudrait donc 1) Une plus grande activité magnétique du soleil. 2) Qui engendre moins de rayons cosmiques 3) a) qui crée des aérosols b) devenant suffisament gros pour pouvoir nucléer un nuage c) qui effectivement nuclée un nuage 4) et qui permette ainsi à la couverture nuageuse de diminuer.
Pour l'instant CLOUD a montré 3a) qui est un résultat intéressant, je ne dis pas le contraire. Mais de toute façon, l'activité magnétique du soleil est resté presque constante sur les 50 dernières années, période où la température a le plus changé. www.google.com/search?q=cosmic+rays&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwiY1ZKd75rPAhWBCBoKHdD7DQMQ_AUICCgB&biw=1600&bih=789#tbm=isch&q=cosmic+rays+count+climate+change&imgrc=RE47x4APbL-SOM%3A donc les points 1) et 2) ne sont pas vérifiés donc l'hypothèse Svensmark ne permet en aucun cas d'expliquer les récents changements. Cette hypothèse n'explique pas du tout le réchauffement climatique dont on parle ici. Les scientifiques continent quand même de l'étudier pour comprendre toujours mieux notre système climatique.
Dernier point important : Ce que l'on ne sait pas sur les nuages ne va pas changer ce que l'on sait sur le climat, cela va juste diminuer l'incertitude. Leur impact est contenu dans les incertitudes... Et les incertitudes sont déjà plus faibles que ce dont on a besoin pour savoir avec certitude (ou quasi-certitude) que ce réchauffement est causé par l'homme.
Bonsoir Réveilleur,
La plus ancienne étude que cite le professeur Gervais quant à la saturation de l'effet du CO2 est celle de Farmer en 1974. Il cite aussi celle de Heinz Hug (2000 ou 2010, j'ai oublié), qui conclut également à un phénomène proche de la saturation, ce qui ferait qu'un doublement du CO2 ne provoquerait qu'un accroissement de température de 0,015°. Le professeur Gervais avait demandé que l'on ajoute des informations sur les mesures spectroscopiques du rayonnement infra-rouge dans dans l'atmosphère dans le rapport du GIEC 2015, ce qui n'a pas été fait...
Évidemment, un graphique venant du site skeptical science ne pouvait que s'opposer à la théorie du professeur Svensmark (qui compte 40 publications dans des revues à comité de lecture). Voici un article documenté défendant (entre autres) la pertinence de l'hypothèse du professeur Svensmark. co2thetruth.e-monsite.com/pages/francais/le-giec-ne-tient-pas-compte-du-role-du-soleil-de-la-vapeur-d-eau-et-des-nuages-dans-ses-calculs-de-prevision-du-climat-de-la-terre-dans-un-siecle.html
Allons voir ce que dit un institut neutre dans ce débat, le CERN : home.cern/fr/about/experiments/cloud «Les nuages exercent une forte influence sur l'équilibre énergétique de la Terre; des changements d'à peine quelques pour-cent ont une incidence considérable sur le climat.»
Bonne nuit,
NImbus
Nimbus Okay premier lien "Le GIEC ne tient pas compte du rôle du Soleil, de la vapeur d'eau et des nuages dans ses calculs de prévision du climat de la Terre dans un siècle." ==> C'est juste complètement faux. Tu ne peux peut-être pas lire le rapport du GIEC mais jette au moins un coup d'oeil à la table des matières. D'ailleurs, sans surprise, dès les tout premiers modèles climatiques dans les années 60, on prenait déjà en compte le soleil. C'est comme si je t'envoyais un site avec marqué "Les vaches sont des oiseaux et lait, c'est leurs fientes", tu aurais l'impression que je me fous de ta gueule.
Pour la blague l'article date de 2011 (à vu de nez, je n'ai pas trouvé la date mais je me base sur les courbes, si il n'y a vraiment aucune date, c'est qu'on est tout au fond des sites à ne pas recommander) et dit "Nous serions donc entrés dans une phase de REFROIDISSEMENT CLIMATIQUE !"... On sait comme cela a été vérifié. Heureusement qu'on a des blogueurs sceptiques pour nous aider à comprendre.
Pour le lien vers le CERN, yep. J'ai déjà répondu dans mon message d'au-dessus. Non, mais, sérieusement pour avoir un changement aussi brusque que celui qu'on vit (facilement 50-100 fois plus rapide qu'une sortie de glaciation qui est déjà brusque), il faudrait un changement d'activité solaire incroyable et facilement observable... qui n'est pas observé.
40 publications cool... Le GIEC s'appuie sur plus de 3000 publications pour comprendre le climat... Mais je suppose que dans ce sens là, ce n'est pas un argument ?
La figure n'est pas de skepticalscience mais des articles cités, c'est un faux procès. D'ailleurs tu peux regarder n'importe quel source...
cosmicrays.oulu.fi/
www.ngdc.noaa.gov/stp/solar/cosmicrays.html
C'est la même chose que ma figure...
Tu peux t'accrocher toute ta vie sur un élément qui fonctionne dans une chaîne de conséquence incomplète. Ou alors tu peux faire évoluer ta pensée... Pas toujours facile d'admettre qu'on a tort. Mais, pour ta défense, le net français manque de ressources correctes... Aussi étrange que cela puisse paraître la blogosphère anglaise s'en sort bien mieux.
Non sérieusement, si tu ne peux pas remettre certaines choses en question, je vais pas tarder à arrêter de répondre.
Bonsoir Réveilleur,
Le titre du lien ne dit aucunement qu'il n'y a pas de mention du soleil dans les documents du Giec mais dit bien qu'il est absent de ses calculs (= modélisations informatiques).
Comme tu m'assures que la documentation anglophone est bien plus riche que la francophone, j'ai suivi tes conseils et je suis tombé sur ce document www.cru.uea.ac.uk/documents/421974/1295957/Info+sheet+%231.pdf/c612fc7e-babb-463c-b5e3-124ac76680c5 À ma connaissance, Phil Jones n'a toujours pas versé dans l'hérésie climato-sceptique et l'on peut donc prendre sa courbe en considération. Or celle-ci montre un accroissement de température entre 1910 et 1940 comparable à celle que nous avons connue entre 1975 et 1998. Pourquoi cette stagnation entre 1945 et 1975, puis cette stagnation depuis le début de ce siècle?
Merci pour tes liens, sur l'un d'eux, mes vieux yeux ne voient plus les chiffres des années, mais sur l'autre, je peux distinguer une chute considérable du rayonnement cosmique, qui atteint son minimum historique en 1991, en pleine période de réchauffement, puis atteint son maximum historique en 2010, en pleine période de stagnation des températures (voir la courbe de Phil Jones).
J'ai une fois de plus suivi des recommandations et ai trouvé ceci sur le site des observations satellitaires des températures : www.remss.com/research/climate Il est clair que l'évolution des températures n'est pas celle que prévoyait les modèles climatiques.
Au départ, j'avais la foi dans le réchauffement climatique, mais voilà, la montée des températures s'est apaisée (hormis les années marquées par El Nino) alors que la consommation toujours plus grande de pétrole aurait dû accentuer la grimpée du mercure. J'ai donc changé d'avis et jusqu'à preuve d'un nouveau retournement de tendance, je considère très probable que l'on a grandement surestimé la part du CO2 dans le changement climatique entre 1975 et 1998.
Bonne nuit,
Nimbus
En te lisant, il me vient une remarque. La masse de l'atmosphère est de l'ordre de 5.10e18 kg. En 35 ans le taux de CO² est passé de 300 à 400 ppm soit un accroissement de 10e-4 soit 5.10e14 kg. Dans cette période on a émis de quasiment rien à 40.10e12 kg par an. Avec une hypothèse linaire on aurait 20.10e14x35 soit 9.10e14. En admettant que les émissions naturelles sont inchangées, l'ordre de grandeur est excellent. La moitié des émissions anthropiques sont ré absorbées, le reste est bien responsable de l'accroissement du CO². Bonne continuation.
Excellent, cette vidéo mériterait peut-être d'être mise à jour dans les prochains mois ? Bravo pour ton excellent travail pédagogique.
9:98 -> "Pour contredire notre implication dans le réchauffement climatique, il faudrait découvrir un phénomène dont on a jamais remarqué l'existence jusque là, qui soit suffisemment violent pour expliquer un réchauffement climatique sans précédent, qui a commencé comme par hasard en même temps que nos émissions et qui explique en plus toute une série de signatures caractéristiques d'une amplification de l'effet de serre."
Pour montrer que qu'il n'est pas prouver que les émissions de CO2 par l'homme sont le facteur principal des changements climatiques, je vais répondre point par point :
- il est vrai que les phénomènes dont on a jamais remarqué l'existence peuvent très bien ne pas être pris en compte par les modèles et peuvent entrainer des valeurs fausses pour les paramètres empiriques. C'est facile à comprendre. Mais ca peut être aussi une oscillation naturelle basée sur des phénomènes physique mieux connus et mal pris en compte par les modèles. Et les modèles sont le seul élément actuel qui établissent le lien entre CO2 et température. Il y a les phénomènes dont parlent Tinsley et Svensmark qui ne sont pas bien compris, surtout pour ceux dont parle Tinsley. Pas forcément besoin de découvrir de nouveaux donc.
- il est important de parler de la violence du phénomène. Le forcage radiatif du au CO2 est d'environ 2,5 W/m². La réflexion des rayonnements du soleil sur les nuages de 68 W/m², l'absorption des IR venant de la terre par la vapeur d'eau est de 50 W/m² environ et il me semble que c'est plus pour l'absorption par les nuages. Le forcage radiatif du CO2 n'est pas bien violent ! La prise en compte des nuages dans les modèles climatiques n'est pas bonne (ca dépend de pleins de paramètres empiriques). Vous allez dire qu'il y a les effets de contre réaction prositive. Plus chaud = plus de vapeur d'eau = plus d'effet de serre par vapeur d'eau. Mais ca c'est vrai pour toutes les phénomènes, y compris d'origine non humaine. Au moyen age il faisait aussi chaud que maintenant. Quel est le phénomène violent qui explique cela ? On ne sait pas, pareil pour la période actuelle.
- si on regarde la montée des eaux, elle précède celle des émissions de CO2 d'après un graphique de Judith Curry. Si cette montée est bien liée au réchauffement climatique, il y a un hic. Les mesures directes de température n'étaient pas bien fiable à l'époque, moins bien que la mesure du niveau d'eau parait il.
- la série de signature ne prouve pas le réchauffement mais l'absorption des IR par l'effet de serre. Il suffit qu'une seule ne corresponde pas pour faire poser tout un tas de questions intéressantes. Et celui la signature du hotspot des modèles n'est pas observé.
Super vidéo quand même, toujours intéressant.
La vidéo de Judith Curry sur la montée des eaux :
th-cam.com/video/_2Bw52FjYi4/w-d-xo.html&feature=emb_logo
Okay pour (1). Pas besoin de découvrir quelque chose de nouveaux mais il faut tout de même montrer qu'on s'est bien planté sur des phénomènes connus !
(2) Au Moyen-Age il ne faisait pas plus chaud qu'aujourd'hui. J'en ai longuement parlé ici:
th-cam.com/video/GMoqkWjSGvw/w-d-xo.html
La température globale est au-dessus de ce qu'elle était au Moyen-Age.
Attention à ne pas confondre une situation absolue et une évolution relative. L'évolution du forçage radiatif restera faible devant l'énergie totale reçue du soleil... (on est à
8:53 : "On voit très bien que, le CO2 ayant des fréquences d'absorption plus hautes en fréquence..." Nope.
L'élément le plus convaincant de votre vidéo est celui sur le rayonnement infrarouge sortant entre 1970 et 2006. Mais les résultats sont un peu troublant puisqu'ils font apparaître un forçage plus important pour le méthane que pour le CO2. L'auteur répond d'avance à cette remarque dans sa conclusion en écrivant: "The methane
signal is deeper for the observed difference spectrum than the modelled difference spectrum, but this
is likely due to incorrect methane concentrations or temperature profiles from 1970. In the future, we
plan to extend the analysis to more spatial and temporal regions, other models, and to cloudy cases".
Savez-vous si la nouvelle analyse a été effectuée et si elle a fait l'objet d'une publication ?
Aucune idée, désolé. Il faudrait faire un peu de recherche sur google scholar. Si vous voulez creuser le sujet (et que vous parlez anglais mais ça a l'air d'être le cas), je pense que le mot clef est "outgoing longwave radiation spectra". Il y a l'air d'avoir pas mal de choses.
(attention on ne regarde pas directement de forçage non plus.)
Juste un problème d'ordre de grandeur
Comment est-ce possible que 120 molecules de CO2 sur 1 million peuvent avoir autant d'effet ?
Le réchauffement n'est il pas juste l'activité humaine des moteurs qui chauffent plutôt que le CO2 ?
Si la relation est linéaire une augmentation de CO2 de 0.012% aurait dû augmenter la température du même ratio ?
Une faible quantité d'une substance peut avoir des effets très forts (toxine botulique par exemple). Il faut surtout se rendre compte que 99% de l'atmosphère sèche est constituée de gaz qui n'ont pas d'effet de serre (dizaote, dioxygène...).
Nos rejets thermiques sont également quantifiables, ils sont faibles devant l'augmentation de l'effet de serre.
Raisonnement très étrange. Je vais le reformuler: "Si la relation est linéaire, une augmentation de 45% de la concentration en CO2 atmosphèrique aurait dû augmenter la température du même ratio". Si notre ajout de CO2 ne constitue que 0.012%, ça correspond à une augmentation de concentration d'environ 45% par rapport au niveau préindustrielle. Mais, on ne peut pas raisonner comme ça parce que le climat est plus complexe et ne se réduit pas au seul effet de serre du CO2. Même si c'était le cas, la dépendance entre température et CO2 est logarithmique et non linéaire. Et heureusement, 45% d'augmentation de température ne serait pas agréable.
@@lereveilleur il ne me semble pas que vous ayez deja parlé d'un effet chimique, donc j'en ai conclu qu'il n'y en a pas.
Concernant le blocage d'un rayonnement par opacité d'un milieu, il me semble que c'est proche de linéaire, mais de memoire scolaire pas avec des effets exponentielle aussi important. Ou alors merci de le démontrer.
Si je suis votre idée dominante cela veux dire que c'est principalement ces 180 PPM qui sont la cause et non l'activité humaine.
Cela implique que si demain on remplace tout le carbone par du nucléaire de fission et de fusion et que nous continuons a émettre plus de chaleur que la terre en reçoit par le soleil, cela n'aura pas d'effet ?
Désolé, mais je ne partage pas cette idée.
@@jacquesgrillet8510 Regarde la somme de l'energie solaire qui frappe la Terre et regarde la somme de les énergies produites par l'homme et tu comprendras ta connerie
@@nicejungle tu pourrais commencer par t'exprimer avec respect !
Ce que tu dis est aussi ce que je pense, càd le CO2 n'est pas le premier responsable, mais bien la somme des énergies produites par l'homme et le soleil qui réchauffe
@@jacquesgrillet8510 Aucune raison de respecter les manipulateurs et les menteurs dans ton genre.
Je constate que tu n'as pas fait cette comparaison entre les énergie pour t'apercevoir de ta connerie
Ça prouve donc ta mauvaise foi. Merci
👍
Votre série de vidéo devrait être obligatoire...
Concrètement, pour moi le vrai sujet est comment réduire notre consommation de pétrole et gaz pour réduire le rythme d'émission pour la France.
En réalité, ce que ne consommera pas la France, d'autres pays le consommeront jusqu'en 2050 la fin du pétrole?
conso d'énergie en France : ufe-electricite.fr/IMG/pdf/5.pdf
En France, l'investissement le plus rentable est d'isoler les logements existants avec des matériaux écologiques (renouvelable) quitte à subventionner les travaux par l'état.
En France, cela représente 30% de la consommation d'énergie (dont 17% du pétrole, 46% du gaz), cela pourrait facilement passer à 10% en moins de 10 ans.
La réduction des gaz émis par les transports passe pas une réduction des transports mais c'est déjà plus compliqué:
- encourager la production locale,
- taxer les produits qui voyagent beaucoup,
- encourager le télétravail avec des réunions via des hologrammes
- en dernier recours, la voiture électrique (au nucléaire) pour les villes.
Merci pour vos vidéos très instructives.
Je serai intéressé par les propositions dans le monde réel que proposent les scientifiques pour réduire les gaz à effet de serre.
Le tout nucléaire? => une interrogation un peu provocatrice de ma part ;)
Vision très juste.
La fin du pétrôle en 2050 ? Je pense que les contraintes sur l'offre vont avoir lieu avant (certains estiment qu'on est déjà au niveau du pic. Vous pouvez voir ma vidéo sur le pic pétrolier). Donc après, on voit une diminution de l'offre et donc de la consommation. Mais la fin totale du pétrôle est probablement pour plus tard.
Je crois que les travaux d'isolation sont déjà subventionnés par l'état en France (au moins au moyen de prêt à 0%). D'autres améliorations sont possibles au niveau de la production (faire des objets différemment/plus durable/changer sa consommation/modifier les régimes alimentaires... etc).
Pour les transports c'est vrai que c'est complexe.
Une relocalisation peut-être une solution mais pas toujours (existence d'effet d'échelle, certaines productions de fruits et de légumes émettent moins en étant porduits ailleurs transports inclus... etc).
Taxer les produits qui voyagent beaucoup ==> l'idée derrière la "taxe carbone" (dont les quotas carbones à l'échelle européenne a été une très mauvaise application).
Encourager le télétravail ==> gros oui :p.
Voiture électrique en ville ==> présenterait des avantages au-delà de la réduction de GHG notamment sur la pollution de l'air. Pour la ville, la voiture électrique serait un must.
On pourrait parler d'autres choses:
Evolution du parc (l'amélioration des voitures est passée par une augmentation de la capacité d'accélération et par une augmentation de la taille ==> Augmentation de la conso. Certains pensent que la voiture de l'avenir est une voiture de quelques centaines de kg qui roulent à maxi 90 km/h mais consomme 1L au 100)/
Evolution des habitudes (habiter à 1h de route de son travail ne sera peut-être plus possible).
Infrastructure de transports plus performantes (développement du réseau de rail secondaire... etc. Par ex: je vais au train au travail).
Proposer des solutions n'est pas vraiment le travail des scientifiques, c'est aussi et surtout un travail politique. Quelques points:
- Certains scientiques et scénarios proposent effectivement d'augmenter la part du nucléaire. Si vous évoquez l'idée je pense que vous comprenez très bien pourquoi.
- Beaucoup de scénarios politico-scientifiques reposent sur l'existence et l'utilisation à grande échelle de technique de capture et stockage de CO2 (CSS). Ce qui pose un problème... Pour l'instant ces technologies sont balbutiantes, on est très loin d'une application à grande échelle (et certains doutent que ce soit possible).
- Peut-être que l'inadéquation entre nos systèmes politiques et économiques actuelles et les problèmes qui vont se poser imposent de faire évoluer lesdits systèmes politiques et économiques ==> Mais pour l'instant c'est une voie très peu explorée...
En fait les scientifiques peuvent expliquer ce qui se passenet et ce qui peut se passer. Mais, ce n'est pas à eux de choisir (et ils n'ont pas ce pouvoir). Si les scientifiques expliquent que nos sociétés courrent à leur perte et qu'elles continuent de le faire... Ils n'y peuvent pas grand chose.
Ces points mériteraient d'être encore plus développés et vont au-delà de ce que j'ai traité dans mes vidéos mais j'y viendrais probablement à l'avenir (moyennant mon rythme assez lent :p).
Pourquoi vous ne parlez jamais du champs magnétique de la terre. Il a surment un effect sur la vie sur notre panete ?
non
Je ne suis pas du tout "climato sceptique"
Mais (entre la première minute et la 3e):
"+35% -- de PPM de CO2 en 115 ans"
Déjà on parle de PPM (Partie par million pour rappel), donc de variations infinitésimales.
Et on parle de pourcentages. Ce qui accentue l'effet "dramatique" des choses.
C'est comme dire qu'augmenter votre consommation de viande de 50% (pour rester dans un sujet polémique) augmente vos chances de cancer de 50%.
En se basant sur une consommation de 100g par an (et en passant donc à 150g - un rien), ce qui vous donne une "chance" de cancer de 0,001% qui passerait à 0,0015%.
En pourcentage ça semble monstrueux (+50%), mais dans les faits… c'est négligeable.
Attention à la manipulation.
Quant au graphique présenté à la 2e minute, son échelle est là aussi tronquée puisqu'il ne part pas de 0. Ce qui peut engendrer une fausse interprétation.
(Désolé j'ai trop écouté Defakator sur ce sujet !)
Je ne pense pas du tout qu'il s'agisse d'une manipulation. L'immense majorité des gaz de l'atmosphère (+ de 99% de l'atmosphère sèche) n'ont pas d'effet de serre. Les gaz à effet de serre ne constituent qu'une petite fraction de l'atmosphère mais réchauffe considérablement la planète (sinon on ne serait pas là). Ce qui nous intéresse c'est l'augmentation de la concentration des gaz à effet de serre et c'est pour ça que donner le % d'augmentation est parfaitement justifié.
L'augmentation de ces gaz à effet de serre est importante. Que les gaz à effet de serre constituent et constitueront toujours une part faible de l'atmosphère n'a aucune importance. J'ai l'impression de voir le biais "c'est pas beaucoup donc c'est pas grave". Ce serait une grave erreur de raisonnement. Il y a de nombreuses substances qui peuvent te tuer si tu en absorbes un millionième de ton poids par exemble.
Pour l'axe tronqué, c'est vrai. J'ai chopé la figure comme ça. Je n'ai pas non plus l'impression que c'est une manipulation (ça le serait un peu si c'était des histogrammes par exemble).
@@lereveilleur Bonjour et merci d'avoir prit le temps de me répondre.
Je ne critiquais pas le fond de votre réflexion, mais juste sa forme.
Et votre réponse, tout à fait sensée, explique très bien votre raisonnement. Elle aurait juste mérité d'être intégré à l'argumentation présentée dans la vidéo, pour éviter à des gens comme moi, voire d'autres moins bien intentionnés, ne remettre en cause votre méthodologie.
Vous dites d'ailleurs, à très juste titre, dans une autre vidéo (celle sur Greenpeace et l'électricité verte) que le meilleur moyen de ne pas être critiqué, c'est de ne pas être critiquable, et donc d'être inattaquable sur la méthodologie ou sur l'explication des données qui servent à convaincre.
Et l'utilisation de graphiques tronqués peut aussi être un biais qui peut vous être reproché (quand bien même ils seraient pertinents) et servir à décrédibiliser votre raisonnement, surtout si ils ont peu ou mal expliqués.
@@Antanor Ce n'est pas un exercice facile de produire une vidéo de vulgarisation qui sera jugée par beaucoup de gens avec des sensibilités et des connaissances très différentes ! Mais j'essaye de m'améliorer au fur et à mesure que j'ai ce type de retours :).
@@lereveilleur C'est exactement le but de ce genre de "critique", vous aider à faire encore mieux (Et vos vidéos sont déjà excellentes à la base :))
On sent bien que vous maitrisez très bien le sujet abordé, et c'est un régal de vous écouter.
J'espère ne pas vous avoir donné l'impression de vous juger et que vous n'avez pas mal prit mes remarques.
Bravo pour votre excellent travail :)
ba voila, il suffirati juste de passer ca a 20h sur tf1, ouais, c pas demain la veille, dommage,
Bonjour, j'ai pas mal de bémols à apporter à votre vidéo :
- Dire que le CO2 était quasi plat avant l'industrialisation puis a augmenté par la suite n'est pas exact. Pour faire simple, l'évolution sur des centaines de milliers d'années du CO2 est donnée dans votre vidéo par la mesure de la concentration du CO2 enfermé dans les bulles d'air contenues dans les carottages de glace. Or, on a réalisé que même à des températures aussi basses (on est autour de -20/-30°C) dans la glace, l'eau à l'état liquide existe, ce qui laisse le CO2 migrer des zones à forte concentration vers des zones à faible concentration par rééquilibrage, ce qui tend à lisser l'historique des concentrations de CO2 à travers le temps, et à les « aplatir ». D'autres reconstitutions (voir Beck (2007) ou Kouwemberg (2005)), basées sur les sédiments ou les stomates de plantes fossilisées, montrent des fluctuations importantes du CO2 avant.
- Ce que vous dites sur le rapport isotopique est exact, mais l'évolution du rapport 13/12 du carbone corrèle très bien avec les conditions de surface des océans (en gros la température des océans en surface). Ce qui montre donc bien que ce sont les océans qui dégazent lors des montées de température, et qui dégazent majoritairement du carbone 12. Voir Salby (2013). La hausse des températures précède le CO2.
- « Le gaz à effet de serre augmente la température en diminuant la perte d’énergie » : Ceci est inexact. Le flux sortant est toujours égal au flux entrant. C’est l’altitude d’émission radiative vers le cosmos qui change, ce qui se répercute sur la température au sol par le gradient thermique qui reste peu ou prou constant.
- Sur le spectre radiatif émis et mesuré, ce que vous dites est exact, mais cela ne quantifie en rien l'effet du surplus de CO2 (d'origine majoritairement naturelle) sur la température au sol. L'effet de serre existe, pas de doute, mais la question est de savoir si son impact est important ou pas.
- Vous dites que le réchauffement climatique est sans précédent. C'est inexact. Je vous invite à vous référer aux reconstitutions de température faites par Loehle (2007) ou Moberg (2005). Pour information, Moberg n'est pas climatosceptique. Vous constaterez que la température a été du même niveau vers l'an mil, et aussi que de telles vitesses de variations ont déjà eu lieu par le passé.
- « Réchauffement climatique qui a commencé en même temps que l’industrialisation » : Ceci est inexact, car il est dans le prolongement de la sortie du petit âge glaciaire. Voir les reconstitutions précédentes dont je vous parle.
- Vous faites une grosse impasse sur les autres mécanismes possibles liés à l'activité solaire. Tout d'abords les étonnantes corrélations (Pekarek (2001) sur durée des cycles solaires / température et Soon (2005) sur flux solaire / température ). Ensuite, les hypothèses Svensmark et Tinsley, qui ne sont pas à jeter à la poubelle contrairement à ce que disent les opposants à ces hypothèses, mais qui sont en cours de vérifications suite aux expériences du CERN.
- Tout l'enjeu se situe autour de cette histoire d'aérosols, seul moyen d'essayer d'expliquer la pause de 30 ans après guerre. Or cette explication ne tient pas la route, car les aérosols restent dans l'atmosphère environ un an, les pluies se chargeant de ramener tout ça au sol (voir éruption du Pinatubo en 1991). Les aérosols ne pouvant s'accumuler dans l'atmosphère au contraire des GES, ils n'auraient pas pu compenser les GES durant cette période, tout au plus ils auraient pu décaler la courbe vers le bas, mais pas diminuer sa pente. De plus, la température moyenne globale au niveau du sol n'étant que la traduction d'un équilibre radiatif global du système terre & son atmosphère / soleil, à partir du moment où ces rejets les plus importants d'aérosols se sont arrêtés à la fin des années 70, on aurait du voir la courbe de température non pas reprendre une marche gentille vers le haut mais "rattraper" la courbe qui "aurait du être la sienne sans les aérosols", la température étant le résultat à l'échelle d'une année de la composition de l'atmosphère à ce moment là. Ces hypothèses sur les aérosols, qu'on le veuille ou non, ne sont que des coups de tournevis dans des modèles informatiques avec tout ce qu'il faut de coefficients alpha et gamma pour arriver à reconstituer le passé. On peut donc toujours, quand on le veut très fort, arriver à reconstituer le passé, à la fois en mettant les coups de tournevis qu'il faut, et en mettant les marges qu'il faut. L'argument final sur "on arrive pas à reconstituer autrement" n'est donc pas valable.
Donc non, désolé, mais il y a clairement encore débat.
Bref, merci quand même, car ça fait avancer le débat. :)
Très bonnes explications, bravo pour le raisonnement, sa clarté et les références !
Je rajouterais que concernant les hypothèses Svensmark et Tinsley, l'expérience CLOUD tient plutôt à les confirmer (du bout des lèvres comme il leur a été demandé..)
"CLOUD a également découvert que les ions issus des rayons cosmiques galactiques augmentent fortement le taux de production de particules biogènes pures - d’un facteur de 10 à 100 par rapport au taux pour les particules se développant en l’absence d’ions. Cette observation laisse penser que le rôle des rayons cosmiques dans la formation des aérosols et des nuages a peut-être été plus important pendant l’ère préindustrielle que dans l’atmosphère polluée d’aujourd’hui."
home.cern/fr/news/news/experiments/cloud-shows-pre-industrial-skies-cloudier-we-thought
home.cern/fr/news/news/experiments/cern-experiment-sheds-new-light-cloud-formation
Et depuis 18 ans rien.
fakenews
Après ça comment voulez-vous que les extraterrestres nous ressemblent 🤪
Jai 40 ans, cetait en ete il faisait vraiment tres chaud, c'etait le nieme jour de canicule, il faisait au moins 35° voire plus..
jetais dans un tram {strasbourg} et a cote de moi un vieil homme. Il m'a dit : "avant quand jetais jeune, en ete il faisait rarement plus de 30° en été!"
Je lui ai dit "meme en ete?" Il m'a dit "oui cetait souvent des 25° et qd ca depassait 30° cetait vraiment tres rare. Maintenant tout les jours on depasse les 30 et meme les 35." Je lui ai dit "c'est vrai jsuis carrement content quand il n'y a que 30°!"
Depuis jai pris l'habitude de faire plus attention a l'evolution des temperatures au fil des annees et jai comme l'impression qu'il pleut moins et chaque été il fait de plus en plus chaud
Bien sur cest subjectif cest pas scientifique mais bc d'entre nous remarquent avec le temps qui passe qu'il y a vraiment un truc qui cloche
Sans compter les hiver qui ne sont plys que des fin d'automne et qui passent direct en debut de printemps
C'était mon sujet de TPE quand j'étais en 1ère scientifique !!!
Dommage que tu n'aies pas fait cette vidéo 5 ans auparavant, ça m'aurait bien aidé XD
Il répète bien sa leçon le jeune Monsieur. Mais ce baratin pseudo- scientifique n'est pas convaincant.
Bonjour. Vous dites que l'homme est responsable des émissions de CO2 qui réchauffent la planète. Vous prouvez ça avec l'analyse isotopique. N'est-ce pas le carbone 14 qui est censé démontrer que le surplus de CO2 atmosphérique est bien dû aux combustibles fossiles ? Par ailleurs, ne doit-on pas donner les proportions pour prouver que les combustibles fossiles sont exclusivement responsables de ce surplus de CO2 dans l'atmosphère ? Si on passe de 280 ppm à 400 ppm (x1,4), ne doit-on pas montrer que ce surplus de CO2 s'est appauvri en C14 à hauteur de ×1,4 ? Si vous me repondez vous achèverez de me convaincre. Cdt
Le calcul n'est pas si évident que ça. Je pense que cette page l'aborde bien:
acces.ens-lyon.fr/acces/formation/formaterre/formaterre-2014/ateliers/2_rechauffementclimatique/ife-comment-tracer-les-emissions-co2-profs.pdf
Au passage, il y a un autre élément qui est convaincant (et sans doute plus facile à comprendre). En même temps que l'augmentation de CO2, on voit une diminution de l'O2 (rassurez vous dans les mêmes quantités et des dizaines de ppm d'O2 en moins sur une concentration initiale de 20% ne se fera pas sentir dans nos poumons).
Vieille illustration: static.skepticalscience.com/images/CO2_vs_oxygen.gif (vous pourrez sans doute trouver plus récent).
L'implication de ces mesures, c'est que la production du CO2 se fait par combustion
(ressources fossiles + O2 ==> CO2 + H2O).
Si ce CO2 provenait des océans ou des volcans, la concentration en O2 devrait rester fixe.
@@lereveilleur Merci pour votre retour. Vos réponses m'aident à y voir plus clair ! Je vais potasser ;)
Vu la barre d'erreur sur l'effet total dans le graphique à 11', on peut pas conclure grand chose.
Il semblerait plus raisonnable d'avoir plus de doutes : th-cam.com/video/azpTPUA8jE0/w-d-xo.html
Sinon on apprends quand même des choses intéressantes.
Une vrai démarche scientifique nécessite une grande rigueur dans l'observation, et il faut vraiment garder de la modestie dans les conclusions sur un sujet comme le climat.
Ce sujet n'est à l'échelle humaine et dépends d'outils incertains pour observer les longues périodes du passé.
Sur les périodes récentes, Il semblerait que depuis 1998, la température du climat s'est stabilisée.
Les glaces s'accroissent au pôle sud et c'est vérifiable via google earth. Donc, on peut observer que globalement la fonte des glaces n'a pas lieu?
A moins que l'épaisseur de glaces diminue et qu'on ne le voit pas via google earth...
Depuis 1998 la température du climat s'est stabilisé ? Vous avez déjà regardé une courbe de température ? fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9chauffement_climatique#/media/File:Global_Temperature_Anomaly.svg
Sérieusement... Si on prend les dix années les plus chaudes, elles ont toute eu lieu après 1998. Donc niveau stabilisation, on est plutôt très très loin.
Effectivement, une vraie démarche scientifique nécessite une grande rigueur dans l'observation. Et avec cette rigueur on ne peut pas dire que "depuis 1998, la température du climat s'est stabilisée". C'est juste faux.
Quand au glace... Il faut faire attention à ce qu'on regarde. Une fonte de l'énorme glacier de l’Antarctique peut entraîner une extension de la banquise à cause de l'eau douce que cela libère (une eau moins salée gèle plus facilement). Et qu'est-ce qu'on observe ? Que l'Antarctique fond (aussi) svs.gsfc.nasa.gov/vis/a030000/a030800/a030880/grace_antarctica_white_v3_201608_print.jpg
Merci de vérifier si ce que vous racontez relève d'une "grande rigueur dans l'observation" ou de désinformation relativement facile à relever et à contredire. C'est à ce prix que vient une vraie démarche scientifique.
Bonne soirée,
Le Réveilleur.
Merci pour votre réponse.
Le lien youtube que j'ai joint à ma question référence une vidéo intéressante.
Elle explique que l'augmentation de température de 1°C en 1 siècle est normale. C'est effectivement ce que l'on constate dans la courbe du wiki.
C'est l'accroissement du rythme d'augmentation qui serait anormale et sur une période de plus de 3 ans. En se basant sur wiki, on voit qu'on a une pente comparable entre 1910 et 1939, un pic entre 1940 et 1946, un pente de nouveau normale de 1950 et 2015 et un pic en 2016 et 2017.
Le graphique représente une augmentation de température de 1°C en 1 siècle.
La marge d'erreur de la mesure est de +ou- 0,1°C, ce qui rends les pics de 0,1°C peu significatifs.
1°C en 1 siècle est normale oO.
Pas le temps de regarder cette vidéo pour l'instant.
Je regarde (malgré que je me sois promis de ne pas trop perdre de temps avec ce type de documentaire).
ATTENTION à ne pas confondre température globale et locale. Il est tout à fait possible (voir courant) de perdre locale 1°C par siècle (voir même plus... exemple au Groënland). Par contre en température globale (moyennée sur l'ensemble du globe)... Disons qu'à notre niveau de connaissance on estime que c'est 100 fois plus rapide que tous les enregistrements que l'on a du passé. 1°C par siècle de température globale c'est (de ce que l'on sait) 100 fois plus rapide que ce que la Terre a déjà connu. On ne peut pas du tout qualifier cela de normal.
Des bêtises sur l'eau (mais pas très grave).
Par contre le CO2... Un peu plus important. Nos émissions ont fait passé la concentration atmosphérique de 280 ppm à 400ppm... Cela fait beaucoup plus de 3% de carbone ATMOSPHERIQUE.... (je ne sais pas ce qu'il considère pour trouver 3%.
Sur la courbe en crosse hockey... si ça t'intéresse fr.wikipedia.org/wiki/Graphique_en_crosse_de_hockey
Mais n'importe quoi, Al Gore a joué un rôle tout à fait mineur. Et le GIEC a été créé bien avant cela (grosse erreur factuelle encore une fois). J'ai peur qu'il faille des heures pour corriger toutes les erreurs.
Ouhlala la vilaine courbe 15:40... ce n'est pas bien de truquer les données pour trouver une année plus chaude en 1998. Est-ce que le site climat-optimistes se moquerait pas un peu de nous (et par le même biais ce monsieur qui prétend prendre les données du GIEC mais utilise soit des données complètement dépassées genre 1990 soit des données truquées ne venant pas du GIEC...
Je vais me coucher moi, j'en ai vu assez :/. En gros, pas top pas top...
Salut Le Réveilleur,
Tu te donnes beaucoup de mal pour expliquer (et faire coller) le petit réchauffement observé au XXème avec l'augmentation du CO2 dans l'air. Or les deux phénomènes ne sont pas liés. En effet, s'il y avait un effet important du CO2 sur le climat, nous n'aurions pas connu le temps des cathédrales ni la douceur de vivre de l'empire Romain ni une autre période faste du néolithique. Lors de ces périodes bénies, l'humanité a fait de grands progrès sans que le CO2 y soit pour quelque chose.
François Gervais explique très bien que l'effet de serre est régulé majoritairement et naturellement par l'eau qui s'évapore, se condense et retombe. Le CO2 joue un tout petit rôle dans ce processus et son effet est proche de la saturation. Tu affirmes que la part du CO2 serait de 26%, je ne sais pas d'où sort ce taux mais il me paraît considérablement surévalué eu égard aux observations récentes qui, malgré un très fort accroissement de nos émissions de CO2, montrent que le réchauffement marque le pas (cf le fameux hiatus).
Personnellement, je ne vois pas d'inconvénient à être sorti du petit âge glaciaire que nos ancêtres ont connu vers 1700. Le progrès technique a été considérable et nous dépassons les 7 milliards d'habitants. Bien sûr, cela ne va pas sans créer de nombreuses difficultés comme la pollution ou la gestion de l'eau mais nous vivons bien et longtemps. Ce n'était pas le cas lors des périodes froides avec les famines et une espérance de vie proche de 40 ans.
Les cycles de Milankovitch expliquent très bien les alternances entre les âges glaciaires et les périodes plus douces. Pour ce qui est du taux de CO2 dans l'air, nous avons certainement une responsabilité avec notre consommation des ressources fossiles mais le taux de 400 ppm dans l'air ne pose pas de problème, les plantes (et non pas seulement les arbres) en raffolent. Cela favorise les cultures et permet de nourrir les 7 milliards d'individus. La question délicate concerne plutôt l'océan avec une tendance à l'acidification.
En fait, notre vrai souci n'est pas le climat sur lequel nous n'avons aucun moyen d'action. A mon avis, le vrai problème c'est le gaspillage de nos ressources fossiles qui sont d'autant plus précieuses que nous n'avons pas actuellement de solution de rechange.
Je serais très heureux d'avoir de temps en temps de bonnes nouvelles d'ITER et d'entendre "ça y est, nous pouvons disposer de toute l'électricité dont nous avons besoin !".
Bon et bien nous voulons tous les deux limiter au maximum l'utilisation du fossile. C'est cool. Du coup, pas besoin de se prendre la tête sur le reste.
+Le Réveilleur
Merci pour ta réponse.
As-tu des nouvelles d'ITER ?
En fait je voulais te provoquer un peu pour connaître ton avis sur la fusion.
Si tu veut verifier ses sources, elles sont en descriptions. Libre à toi de les évaluer
François Gervais = escroc
@@nicejungle = fatiguant
Pour commencer Merci pour le travail et l'énergie que tu injecte dans cette video.
Tu prends soin d'indiquer que tu as retiré la vapeur d'eau des gaz a effet de serre. Si on imagine que depuis 1940 la population mondiale a augmenté de 5 milliard (+200%) son impact sur la production de vapeur d'eau ne devrait pas être négligée dans ta construction. Je me suis laissé dire que la vapeur d'eau représente plus de 80% des gaz à effet de serre… Si on suis ta logique devrait-on diminuer notre production de vapeur d'eau aussi?
- Réchauffement climatique il y a et personne ne le nie.
- Pollutions il y a c'est indéniable.
Mais je ne vois pas te preuve de la corrélation entre les deux
La climatologie n'établi ses théorie que sur 150 ans, l'homme sous sa forme est sur la planète depuis 200 milles ans, la terre à 4.59 milliard d'année… mais nous n'avons des mesures précises que depuis 30ans tu trouves pas qu'on a un peu le nez dans le guidons. Un homme né le 1er janvier s'inquièterais du réchauffement des jours en mars si il ne connaissait pas l'année!
Désolé mais je n'avale plus tout rond les raccourcis qu'on me sert depuis 20ans. Si la preuve que l'homme est responsable de ce réchauffement c'est les scientifique qui nous le présenteraient pas les politiques!
Une vidéo spécifiquement sur la vapeur d'eau: th-cam.com/video/oqLACDUV6OE/w-d-xo.html
Les scientifiques nous les présentent les preuves.
La majorité des objets qu'on utilise tous les jours (smartphone, ordinateur... etc) reposent sur des connaissances scientifiques qui n'ont pas trente ans et ils fonctionnent quand même. Que l'on connaisse le fonctionnement climatique depuis peu (et encore les premières intuitions ont plus d'un siècle) ne change rien. Et il y a de nombreuses manières d'avoir une représentation du climat sur les périodes plus anciennes (vous pouvez voir la 2ème et 3ème vidéo sur V. Courtillot à ce sujet).
Vous sous-estimez les éléments scientifiques à notre disposition sur cette question.
Nous sommes dans la période interglaciaire, l'effet entropique est marginal.
Une information capitale à savoir le CO2 est bénéfique pour le développement de la nature.
Connaissant l'anthropologie climatique, vous constateriez que notre planète a des cycles de glaciations (refroidissement) et interglaciaires (réchauffement).
En partant de la théorie de l'effet de serre, vous remarquerez, que la vapeur d'eau est la principale conséquence de ce phénomène naturel.
=> Arrêtez la propagande !!!
Merci.
Je ne suis ni pro ni anti, mais très curieux.
L'activité humaine est à mes yeux catastrophique à tous points de vue. Mais je ne comorends pas une chose, pourquoi ne parle t on jamais du principal gaz à effet de serre quu est là vapeur d'eau ? Pour éviter de parler de l'agriculture intense qui dépensé beaucoup beaucoup d'eau ?
J'ai une vidéo (vapeur d'eau et nuage) où je parle spécifiquement de ce problème.
La vapeur d'eau est responsable d'une grande part de l'effet de serre (et explique donc pourquoi (entre autre) il fait en moyenne 15°C sur Terre. Mais la responsabilité de l'eau dans le CHANGEMENT de température est nulle parce que ce n'est pas la concentration de l'eau qui CHANGE. En fait, émettre de l'eau (agriculture, refroidissement de centrales... etc) ne change absolument rien parce que l'eau est saturée dans l'atmosphère. L'eau évaporée va vite se condenser et retomber. La seule chose qui augmente la quantité d'eau dans l'atmosphère c'est une augmentation de température. Donc plus de chaleur ==> Plus d'eau dans l'atmosphère ==> plus de chaleur. C'est ce qu'on appelle une boucle de rétroaction. Mais, l'eau ne pilote absolument rien. Et c'est pour ça qu'on en parle pas.
Ce n'est pas une question si facile à comprendre et je t'encourage à regarder ma vidéo sur la vapeur d'eau et les nuages (surtout si mon commentaire n'est pas assez clair).
Merci d'voir pris la peine de répondre ;-)C'est là où je ne suis pas le raisonnement... Si on considère que l'atmosphère est saturée d'eau, je suis d'accord. Hors notre atmosphère n'est pas saturée d'eau partout, et tout le temps. Raison pour laquelle j'ai un peu de mal avec cette explication. D'autant que la concentration de CO2 dans l'air est encore plus faible.Autre phénomène contradictoire, c'est que la température mondiale connait aujourd'hui un plateau (je viens d'aller voir les données sur météofrance qui est une source que je pense assez fiable) depuis 2010, alors qu'il y avait une très forte accélération de 1990 à 2010. Et ce plateau n'est pas dû à moins d'émission de CO2, étant donné qu'on en rejette de plus en plus. Entendons nous bien, je ne suis pas un "climato-sceptique", (j'ai connu une époque où l'on se jetais des boules de neige à Paris tous les hivers, mais où en septembre on se promenait tout le mois en t-shirt !), mais j'aime bien que tout soit clair ;-)
J'ai globalement beaucoup de mal qu'on nous parle de pollution par un gaz vital, alors qu'on occulte ce qui nous tue à petit feu, particules, hydrocarbures et autres dérivés, produits chimiques qui ont des répercussions sur notre organismes finalement peut-être bien plus importantes que n'importe quelle pollution radioactive.Sinon, j'aime bien que des gens prennent la peine de vulgariser la science, donc bravo pour ce travail, et bonne continuation ! Je continue bien entendu de regarder avec attention tes vidéos.
Admettre et lutter contre le changement climatique n'exclue pas de faire un effort sur les autres pllutions/problèmes d'épuisement des ressources. Surtout que ces problèmes partagent souvent des causes communes.
Pour la vapeur d'eau, attention de ne pas confondre ton ressenti (ou des mesures) au niveau du sol et ce qui se passe dans l'atmosphère. Dans l'atmosphère la concentration en vapeur d'eau n'est liée qu'à une chose: la température. La vapeur d'eau n'est qu'une rétroaction dans le changement (et c'est le gaz à effet de serre le plus important dans l'absolu). Si tu lis l'anglais: skepticalscience.com/water-vapor-greenhouse-gas-intermediate.htm
Sinon regarde ma vidéo th-cam.com/video/oqLACDUV6OE/w-d-xo.html. Franchement écrire des commentaires, prend du temps. Je préfèrerai que tu regardes au moins ma vidéo sur le sujet avant de donner plus d'explication sur la vapeur d'eau.
Plateau depuis 2010 ? Je suis curieux de voir où tu as vu ça. Météo France ? Donc les températures en France ? On est très loin d'avoir un plateau depuis 2010 commons.wikimedia.org/w/index.php?title=File:Global_Temperature_Anomaly.svg&lang=fr&uselang=fr
C'est peut-être ce que tu veux voir, mais c'est loin des faits. Merci de me mettre les sources de ce plateau en lien pour que j'essaye de comprendre. 2010 était un maximum local (plus élevé que 2011, 2012 et 2013) mais a été largement dépassé par 2014, 2015 et surtout 2016 (et probablement 2017).
Quelques commentaires supplémentaires:
Oui la concentration en CO2 est faible dans l'atmosphère mais ça n'en fait pas un argument. Une concentration encore plus faible de plutonium dans ton corps suffirait à te tuer. Ce n'est pas parce que la concentration d'une entité est faible qu'elle a peu d'impact ! Autre exemple: CFC sur le changement climatique ou la couche d'ozone. Ce sont des gaz atmosphèriques à très faibles concentrations (bien plus que le CO2) qui ont un impact énorme.
Oui le CO2 est un gaz "vital" (pas pour nous mais bref). Et alors ? L'azote et le phosphore sont des élèments vitaux et absolument indispensables à tous les êtres vivants. Mais une SURconcentration de ces élèments forment une pollution très grave à l'échelle globale (l'eutrophisation). Les scientifiques considèrent que notre apport de ces deux élèments VITAUX dans les cycles naturels font parties des plus gros impacts de l'humanité (et des limites planétaires). le fait que ce soit une molécule vitale ne change rien au fait que ça puisse créer des problèmes environnemtaux. Nos émissions de carbone (d'origine fossile) sont légitimement considérées comme une forme de pollution.
Les arguments que tu formules pour valider ton opinion (qui est légitime: le changement climatique n'est pas le SEUL problème) vont à l'encontre de ce que nous apprend la science de l'environnement.
J'avais déjà vu ta vidéo. En tous cas, merci de prendre autant de temps pour répondre ;-)
Les données météo-France sont là :
www.meteofrance.fr/climat-passe-et-futur/le-rechauffement-observe-a-l-echelle-du-globe-et-en-france
Le premier graphe viens du GIEC et se focalise sur l'hémisphère nord. Mais il date, moyennement intéressant.
1er barregraphe, c'est une moyenne globe (terres et mers), il y a les sources, et le 2ème représente les données France, de météo France directement. Les courbes sont identiques, mais, si sur le globe on est à +0,5, on a +1 en France, et plus globalement dans l'hémisphère nord. Ce qui rejoint un rapport (je ne me souviens plus lequel... désolé... il était super bien fait, je ne me souviens vraiment plus lequel Est-ce...).
Concernant la concentration d'eau dans l'atmosphère, ma compréhension est qu'on a un maximum, qui est une limite qu'on ne peut dépasser. Le ratio réel d'humidité est lui fonction de la température. Mais sans forcément être un maximum. C'est une relation d'équilibre, qui qui n'empêche pas les accélérations (positives ou négatives) il me semble.Mais je reste entièrement d'accord sur le fait que nous devons tout faire pour limiter toute émission, non seulement de CO2, mais de tout ce qu'on peut utiliser et transformer pour créer de l'énergie. On en revient souvent à ça (pardon pour la "pub", j'écoute aussi avec attention Jancovici). Sur ça, l'indice CO2 est particulièrement intéressant.
Petite suggestion d'idée pour une prochaine vidéo : Les ondes qui nous entourent (téléphonie, wifi, Bluetooth, etc...)
Bah elle est bien la source... Sauf qu'il manque les dernières années. On n'est plus sur le plateau... Si tu ajoutes les derniers points (notamment 2015 et 2016 qui manquent et sont pourtant bien plus haut que 2010) tu auras ceci ==> commons.wikimedia.org/w/index.php?title=File:Global_Temperature_Anomaly.svg&lang=fr&uselang=fr
Et un jour, il y'aura un autre palier... A cause de la variabilité naturelle, c'est normal de ne pas avoir quelque chose de strictement croissant. Et on voit clairement un réchauffement par palier. Pas encore updaté mais j'aime bien :p skepticalscience.com/graphics.php?g=47
Pour l'eau dans l'atmosphère... Le temps de résidence est très court (et il a été calculé à moins de quelques jours je crois) donc une émission de vapeur d'eau a peu d'importance. Mais la capcité de l'atmosphère à contenir de la vapeur d'eau (donc le maximum) est dépendant de la température (Formule de Clausius-Clapeyron). C'est le maximum qui évolue avec la température. Tu mets X kg d'eau dans l'atmosphère... le "ratio réel d'humidité" (pression partielle/pression partielle max) dépend de la température (et diminue avec la température qui augmente). Donc la quantité d'eau qu'il faut pour saturer (et former des nuages) dépend de la température. En vrai... c'est un poil plus compliqué en plus, il faudrait aussi parler des noyaux de nucléation... etc.
Plus la température est élevée sur Terre, plus il y a de vapeur d'eau dans l'atmosphère donc plus ce gaz à effet de serre a de l'influence. Mais si tu émets plus d'eau que ce maximum, il y a condensation (nuage). Après quand on parle de la saturation, on en parle pas au niveau du sol (où les nuages se forment rarement) mais plus haut dans l'atmosphère où il fait plus froid et où on n'a donc plus facilement 100%. Pas facile cette histoire de vapeur d'eau... même à expliquer :p. J'espère que je raconte pas n'importe quoi au moins.
Pour les ondes... je ne sais pas trop. Du peu que je connais, beaucoup de choses relèvent de suspicion voir fantasme/pseudo-sciences. Les énergies en jeu sont assez faibles.