Merci et bravo pour cette série de vidéos , particulièrement dédiée aux débutants, dont je suis. Je n'ai jamais piloté d'avion et je viens de me mettre au simulateur depuis quelques semaines. J'ai bien sûr trouvé des vidéos sur bien des sujets, mais même celles dites pour débutants, ne sont pas toujours très claires. Là il y a des explications vraiment de base, qui me font comprendre pas mal de choses , entre autres des comportements jusqu'alors incompréhensibles des avions que j'essaye de piloter. J'ai particulièrement apprécié la façon dont le cours s'articule autour de l'ensemble, altitude, vitesse, régime du moteur. J'ai compris que seule la maîtrise de ces trois éléments permet d'avoir un avion stable. Le choix de Biarritz comme terrain d'entrainement a été pensé, et est vraiment adapté pour les premiers vols. En fait vous êtes un excellent instructeur !!
Wahouuuu ! En tant qu'ancien prof, j'aurais aimé que mon inspecteur reçoive ce genre de lettre de la part des parents d'élèves ... !:o) J'ai eu deux maîtres : Un commandant de bord Air France et un instructeur planeur. Le premier m'a appris à piloter sur simu, le second IRL. Je leur dois énormément. Un grand merci pour ces encouragements. Bons vols.
la réchauffe doit être coupée 300 ft avant le "touché/posé" en cas de remise des gaz... (voir rapports d'incidents du bea sur ce même sujet pour bien comprendre).
C'est parfaitement exact. Je n'ai pas évoqué dans cette série la gestion de la réchauffe carbu, ni bien d'autres choses indispensables à faire (Ex : penser à resserrer sa ceinture ...) pour poser un avion en sécurité dans le monde réel. L'avantage de la simu est de pouvoir décortiquer les phases de vol dans un but pédagogique. L'objectif ici est de réussir à poser l'avion "sur la piste" ! Pour un débutant, il y a déjà là de quoi absorber la totalité de sa capacité de concentration. Dès que possible, bien entendu, il faudra pour être réaliste, inclure progressivement d'autres items de la check list. Laisser s'installer des habitudes contenant de graves lacunes de sécurité serait contreproductif. Tout est dans le dosage et le timing, en fonction de la progression de l'élève. C'est à ça que servent les (bons) instructeurs, pas juste à répéter ce qui est écrit dans le bouquin. Pour un tuto TH-cam, il n'y a pas de souplesse à ce niveau. D'où la nécessité de donner, si besoin, quelques explications complémentaires. Merci d'avoir pris le temps de faire une remarque. J'espère avoir donné une explication satisfaisante. Cordialement BL
Encore une fois, MERCI pour ces 18 tutos merveilleux. Je les ai visionné tous: clairs, nets, précis, sans fioriture avec une parfois une dose d' humour appropriée. Je vais maintenant m' atteler à la tâche pour faire mon parcours complet, en reprenant scrupuleusement chaque vidéo exercice chronologiquement. Ya du boulot. Question: serait-il possible d' aborder ensuite la phraséologie dans le même registre afin de nous permettre d' aller voler sur VatSim ou Ivao ? Merci à vous, très bons vols et bonne santé.
Ouaip ! Il y a du boulot, c'est sûr ! D'un autre coté, c'est pour ça qu'on est là ... !:o) . La simulation "réaliste" moderne nous ouvre un univers immense et passionnant. Pour la suite, le mieux est d'en discuter directement. Prenez contact avec nous via notre site : sites.google.com/haidf.asso.fr/haidf/accueil
Bonjour, la compensation se fait "à la demande". Un avion bien compensé est plus agréable à piloter et le pilotage n'en est que plus précis. Comme cela se fait toujours un peu par tâtonnement, ce n'est pas à faire au dernier moment. D'une façon générale, on compense en "vent arrière", ça fait partie de la préparation de l'atterrissage. On a un peu de temps pour le faire. En finale, c'et un peu tard. On se concentre sur le point d'aboutissement, le respect strict du plan de descente et de la vitesse. Il n'est plus temps de bidouiller le compensateur. Est-ce l'explication attendue ?
Bonjour , merci pour cette vidéo cependant vous n'avez pas abordé à quel moment on réduit toute la puissance ? après le seuil de piste ou en même temps au niveau de l'arrondi ?
Réponse un peu tardive. C'est les vacances. On garde bien la vitesse jusqu'à l'arrondi. Cela peut nécessiter un ajustement des gaz en courte finale. (Turbulences, rafales ...) A la hauteur de l'arrondi, on coupe les gaz et on gère le palier de décélération en "vol plané". NB : Ne pas prendre un point d'aboutissement trop près du seuil de piste. Si on est malencontreusement un peu court, ce serait vraiment ballot de toucher avant la piste et risquer de casser quelque chose !
Bonjour, tout ça dépend énormément du modèle d'avion (en restant dans le cadre de monomoteurs à piston). Par exemple lorsque vous parlez d'emmener le bout de piste en haut du tableau de bord ça ne va pas forcément le faire. Ou alors "refuser la piste"... il y a des avions, notamment à aile basse, qui sont très sensibles à l'effet de sol et si on commence à refuser la piste ça va se terminer par une remise de gaz. Je ne sais pas ce que veut dire "rendre la main". Couper la réchauffe après s'être posé ? Je me suis laissé dire qu'il fallait couper la réchauffe bien avant de se poser. On s'en fout de tout façon, on est dans le cadre de jeux qui sont très loin d'avoir le réalisme de simulateurs.
Merci d'avoir pris le temps de faire ces remarques. C'est toujours un plaisir d'échanger. Cette vidéo a un certain succès et suscite des commentaires. A noter qu'elle clôture une série et ne doit pas être jugée isolément, moult précautions oratoires ayant été prises précédemment. 0) D'une façon générale : Il est difficile d'être très précis et de donner en même temps des indications générales, c'est pourquoi j'ai choisi un seul avion pour cette série de vidéos et je m'y tiens. D'autant qu'ici, il s'agit juste de donner des conseils élémentaires pour aider le pilote virtuel à finir sur la piste plutôt que dans le hangar à vélos. La question du réalisme est centrale en simulation de loisir. J'ai encore des disquettes de Flight Simulator 95 qui promettent "un réalisme époustouflant, jamais égalé jusqu'ici" ... !:o) C'est comme les lessives qui n'en finiront jamais de laver plus blanc. Donc, je n'irai pas jusqu'à dire qu'on s'en fout, simplement comme il y a toujours un arbitrage à faire, il faut rester bien conscient du domaine dans lequel on évolue. En maths, pour la théorie des ensembles le prof dessinait au tableau deux ronds qui se croisent. L'ensemble A et l'ensemble B avec une partie commune dite sous- ensemble C, intersection des ensembles A et B. A > Le monde réel de l'aviation B > Le monde de la simulation de vol C > La partie commune 1) "Amener le bout de piste en haut du tableau de bord et l'y maintenir" donne un repère au pilote pour qu'il maintienne l'avion en position légèrement cabrée à l'arrondi de façon à poser le train principal en premier. 2) Ici, dire au pilote de "Refuser le sol" l'incite à prolonger le palier de décélération. Le débutant, pressé de se poser, a tendance à trop rapidement jeter l'avion sur la piste et par conséquent à rebondir. Je ne dis pas que ce soit une règle générale pour tous types d'avions. Sur un appareil très sensible à l'effet de sol, l’arrondi peut en effet se révéler extrêmement délicat. Pilote réel sur SF25 C, j'en sais quelque chose ! Boum ! Boum ! Boum ! > Remise de gaz ! + Les copains à la terrasse du bar qui rigolent doucement ... 3) J'entends par "rendre la main", relâcher la pression à cabrer sur le manche, ce qui redonne à l'avion une assiette légèrement plus à piquer. En limite de décrochage, cela peut suffire à entraîner une perte soudaine de portance, dangereuse près du sol. Mes instructeurs étaient très à cheval là dessus, mais en fait sur le simu, je n'ai pas trop eu ce problème. De plus, en air calme programmé, on n'est pas à la merci d'une petite turbulence scélérate de basse couche, comme en réel. 4) Le POH du Cessna 152, trouvé sur Internet, que j'ai utilisé en référence dit à la SECTION 4 NORMAL PROCEDURES Section 4-9 BEFORE LANDING 1. Seats, Belts, Harnesses -- ADJUST and LOCK 2. Mixture -- RICH 3. Carburator Heat -- ON AFTER LANDING 1. Wing Flaps -- UP 2. Carburator Heat -- COLD J'ai dit comme dans le bouquin. Point à préciser, éventuellement ?
@@blbernardlegrandadmin4736 Merci pour ta réponse. Pour ce qui concerne la réchauffe carbu il y a différentes écoles et des avis divers justifiés par l'accidentologie c'est à dire des accidents causés par l'utilisation ou non de la réchauffe carbu au moment de se poser. L'utilisation de la réchauffe carbu peut tout aussi bien être la cause d'accidents que sa non utilisation. La couper un peu avant de se poser est sans doute la moins mauvaise solution, en fin de vent arrière par exemple. Pour ce qui est de la notion de simulateur pour moi il n'existe aucun simulateur sur PC mais des jeux vidéos sur le thème de l'aviation. Même avec un home cockpit ce ne sera jamais assez réaliste pour permettre autre chose qu'une formation très partielle des pilotes.
@@darth_patzer Tout à fait d'accord, l'utilisation d'un simu pour la formation ne peut, bien entendu, n'être que partielle. Remplacer complètement ... absolument impossible, ... mais compléter, assister, oui. Il se trouve que j'ai travaillé, il y a quelques années, avec un instructeur d'aéroclub justement sur l'intérêt que pouvait offrir un simu en tant qu'outil pédagogique pour les briefings/debriefings des élèves pilotes préparant le PPL. Pouvoir gratter ne serait-ce qu'un peu de temps sur les heures de formation, c'est attractif pour un jeune à petit budget. A mon grand regret, ça n'a pas été très concluant. Problème de génération ... ! Les stagiaires étaient plus à l'aise avec l'outil que l'instructeur (!) et celui-ci, bien que motivé, ne le maîtrisait pas suffisamment pour en tirer le meilleur parti. Depuis, les ordinateurs ont progressé et les jeunes, instructeurs comme élèves, vivent au quotidien avec l'informatique. Utiliser un logiciel, des tutos ne leur pose aucun problème. Exemple : La FFVP, Fédération Française de Vol en Planeur a lancé avec succès pendant le COVID des compétitions en ligne avec "Condor", le simu spécial planeur. Depuis ils développent très sérieusement toute une activité autour du e-learning. Voir : www.ffvp.fr/espace-formations
L'informatique est un outil, qui comme tous les outils, ne vaut que par l'inventivité et l'habileté de celui qui s'en sert.
Bonne question et vaste sujet ! La réponse des vieux moustachus rigolards est : "Il convient de commencer l'arrondi ni trop tôt, ni trop tard ... ". Il est vrai que réussir l'arrondi relève plus de l'art que de la science exacte. C'est une question d'appréciation, donc de pratique et d'entraînement. A chaque atterro, le pilote s'entraîne à perfectionner son arrondi. Même les meilleurs en ratent un de temps en temps. C'est comme ça. La meilleure façon de se faciliter les choses est de soigner sa courte finale. Approche stable : - Bien dans l'axe (ailes parfaitement horizontales) - Bien sur le plan - A la bonne vitesse (1,3 Vs + l'influence du vent effectif, s'il y en a) On est alors disponible à 100 % pour ne s'occuper que de cette phase critique. Bon à savoir : - Un plan fort oblige à faire un arrondi plus marqué et plus bref, donc plus difficile à gérer avec précision. - En simu, on a, encore moins d'en réel, la sensation de vitesse d'où l'importance de surveiller continuellement le badin. En courte finale et jusqu'à la sortie sur un taxiway : Badin /piste ... badin /piste ... badin /piste ... On oublie tout le reste. ON GARDE LA VITESSE JUSQU'AU TOUCHER Si vous pouvez faire un "replay", vérifiez que vous avez scrupuleusement respecté cette consigne. Avant que le point d'aboutissement ne devienne le point d'emboutissement (Autre vieille blague pilote!), il convient de tirer doucement sur le manche ... A noter qu'à l'approche immédiate du sol, je n'ai encore jamais vu personne pousser (!) On tire, c'est reflexe. Quand tirer ? - Si on tire un peu trop tôt, ce sera plus long, pas de problème si on garde la vitesse et que la piste est longue. - Si on tire vraiment trop tôt, il faut se remettre en palier, puis piquer à nouveau et refaire un deuxième arrondi. Là encore, soit on a de la longueur de piste, soit on remet les gaz et on refait un tour. NB : Remettre les gaz n'est ni une faute, ni une honte, c'est tout simplement normal quand la situation l'exige. Si on tire un peu trop tard, la marge de manœuvre est réduite : Il faut "refuser le sol" le plus longtemps possible, mais sans remonter pour autant, ce qui casserait dangereusement la vitesse. (En effet : si on tire de trop, on remonte, on casse la vitesse, on risque alors un décrochage brutal à quelques mètres du sol. A noter que le simu est plutôt gentil pour ce risque). Un bon repère : ne jamais perdre de vue le bout de piste. Si le bout de piste disparaît derrière le tableau de bord, la grosse erreur serait de "rendre la main", cela diminuerait l'incidence et pourrait amener au décrochage. Dans ce cas : On attend ! On se bloque et on attend ! Le nez va redescendre tout seul, on pourra alors reprendre la manœuvre doucement et en souplesse. Bonne année et bons vols
Merci et bravo pour cette série de vidéos , particulièrement dédiée aux débutants, dont je suis. Je n'ai jamais piloté d'avion et je viens de me mettre au simulateur depuis quelques semaines.
J'ai bien sûr trouvé des vidéos sur bien des sujets, mais même celles dites pour débutants, ne sont pas toujours très claires. Là il y a des explications vraiment de base, qui me font comprendre pas mal de choses , entre autres des comportements jusqu'alors incompréhensibles des avions que j'essaye de piloter. J'ai particulièrement apprécié la façon dont le cours s'articule autour de l'ensemble, altitude, vitesse, régime du moteur. J'ai compris que seule la maîtrise de ces trois éléments permet d'avoir un avion stable. Le choix de Biarritz comme terrain d'entrainement a été pensé, et est vraiment adapté pour les premiers vols.
En fait vous êtes un excellent instructeur !!
Wahouuuu !
En tant qu'ancien prof, j'aurais aimé que mon inspecteur reçoive ce genre de lettre de la part des parents d'élèves ... !:o)
J'ai eu deux maîtres :
Un commandant de bord Air France et un instructeur planeur.
Le premier m'a appris à piloter sur simu, le second IRL.
Je leur dois énormément.
Un grand merci pour ces encouragements.
Bons vols.
bravo pour cette serie merci pour tes conseils !
Bons vols 😊
Merci beaucoup belle série de vidéos
Super vidéo ! Merci
Explications très claires, bravo
Merci Eric.
Merci pour la réponse. Je m'entraîne je m'enteaine
la réchauffe doit être coupée 300 ft avant le "touché/posé" en cas de remise des gaz... (voir rapports d'incidents du bea sur ce même sujet pour bien comprendre).
C'est parfaitement exact.
Je n'ai pas évoqué dans cette série la gestion de la réchauffe carbu, ni bien d'autres choses indispensables à faire (Ex : penser à resserrer sa ceinture ...) pour poser un avion en sécurité dans le monde réel.
L'avantage de la simu est de pouvoir décortiquer les phases de vol dans un but pédagogique. L'objectif ici est de réussir à poser l'avion "sur la piste" !
Pour un débutant, il y a déjà là de quoi absorber la totalité de sa capacité de concentration.
Dès que possible, bien entendu, il faudra pour être réaliste, inclure progressivement d'autres items de la check list.
Laisser s'installer des habitudes contenant de graves lacunes de sécurité serait contreproductif.
Tout est dans le dosage et le timing, en fonction de la progression de l'élève.
C'est à ça que servent les (bons) instructeurs, pas juste à répéter ce qui est écrit dans le bouquin.
Pour un tuto TH-cam, il n'y a pas de souplesse à ce niveau. D'où la nécessité de donner, si besoin, quelques explications complémentaires.
Merci d'avoir pris le temps de faire une remarque. J'espère avoir donné une explication satisfaisante.
Cordialement
BL
Encore une fois, MERCI pour ces 18 tutos merveilleux. Je les ai visionné tous: clairs, nets, précis, sans fioriture avec une parfois une dose d' humour appropriée.
Je vais maintenant m' atteler à la tâche pour faire mon parcours complet, en reprenant scrupuleusement chaque vidéo exercice chronologiquement. Ya du boulot.
Question: serait-il possible d' aborder ensuite la phraséologie dans le même registre afin de nous permettre d' aller voler sur VatSim ou Ivao ?
Merci à vous, très bons vols et bonne santé.
Ouaip ! Il y a du boulot, c'est sûr ! D'un autre coté, c'est pour ça qu'on est là ... !:o) . La simulation "réaliste" moderne nous ouvre un univers immense et passionnant.
Pour la suite, le mieux est d'en discuter directement. Prenez contact avec nous via notre site : sites.google.com/haidf.asso.fr/haidf/accueil
Vous compensez l'appareil spécifiquement pour la finale ?
Bonjour, la compensation se fait "à la demande". Un avion bien compensé est plus agréable à piloter et le pilotage n'en est que plus précis.
Comme cela se fait toujours un peu par tâtonnement, ce n'est pas à faire au dernier moment.
D'une façon générale, on compense en "vent arrière", ça fait partie de la préparation de l'atterrissage. On a un peu de temps pour le faire.
En finale, c'et un peu tard. On se concentre sur le point d'aboutissement, le respect strict du plan de descente et de la vitesse. Il n'est plus temps de bidouiller le compensateur.
Est-ce l'explication attendue ?
Bonjour , merci pour cette vidéo cependant vous n'avez pas abordé à quel moment on réduit toute la puissance ? après le seuil de piste ou en même temps au niveau de l'arrondi ?
Réponse un peu tardive. C'est les vacances.
On garde bien la vitesse jusqu'à l'arrondi. Cela peut nécessiter un ajustement des gaz en courte finale. (Turbulences, rafales ...)
A la hauteur de l'arrondi, on coupe les gaz et on gère le palier de décélération en "vol plané".
NB :
Ne pas prendre un point d'aboutissement trop près du seuil de piste.
Si on est malencontreusement un peu court, ce serait vraiment ballot de toucher avant la piste et risquer de casser quelque chose !
@@blbernardlegrandadmin4736 merci c'est très clair
Bonjour, tout ça dépend énormément du modèle d'avion (en restant dans le cadre de monomoteurs à piston). Par exemple lorsque vous parlez d'emmener le bout de piste en haut du tableau de bord ça ne va pas forcément le faire. Ou alors "refuser la piste"... il y a des avions, notamment à aile basse, qui sont très sensibles à l'effet de sol et si on commence à refuser la piste ça va se terminer par une remise de gaz. Je ne sais pas ce que veut dire "rendre la main". Couper la réchauffe après s'être posé ? Je me suis laissé dire qu'il fallait couper la réchauffe bien avant de se poser. On s'en fout de tout façon, on est dans le cadre de jeux qui sont très loin d'avoir le réalisme de simulateurs.
Merci d'avoir pris le temps de faire ces remarques. C'est toujours un plaisir d'échanger.
Cette vidéo a un certain succès et suscite des commentaires.
A noter qu'elle clôture une série et ne doit pas être jugée isolément,
moult précautions oratoires ayant été prises précédemment.
0)
D'une façon générale :
Il est difficile d'être très précis et de donner en même temps des indications générales, c'est pourquoi j'ai choisi un seul avion pour cette série de vidéos et je m'y tiens.
D'autant qu'ici, il s'agit juste de donner des conseils élémentaires pour aider le pilote virtuel à finir sur la piste plutôt que dans le hangar à vélos.
La question du réalisme est centrale en simulation de loisir.
J'ai encore des disquettes de Flight Simulator 95 qui promettent "un réalisme époustouflant, jamais égalé jusqu'ici" ... !:o)
C'est comme les lessives qui n'en finiront jamais de laver plus blanc.
Donc, je n'irai pas jusqu'à dire qu'on s'en fout, simplement comme il y a toujours un arbitrage à faire, il faut rester bien conscient du domaine dans lequel on évolue.
En maths, pour la théorie des ensembles le prof dessinait au tableau deux ronds qui se croisent. L'ensemble A et l'ensemble B avec une partie commune dite sous- ensemble C, intersection des ensembles A et B.
A > Le monde réel de l'aviation
B > Le monde de la simulation de vol
C > La partie commune
1)
"Amener le bout de piste en haut du tableau de bord et l'y maintenir" donne un repère au pilote pour qu'il maintienne l'avion en position légèrement cabrée à l'arrondi de façon à poser le train principal en premier.
2)
Ici, dire au pilote de "Refuser le sol" l'incite à prolonger le palier de décélération. Le débutant, pressé de se poser, a tendance à trop rapidement jeter l'avion sur la piste et par conséquent à rebondir.
Je ne dis pas que ce soit une règle générale pour tous types d'avions.
Sur un appareil très sensible à l'effet de sol, l’arrondi peut en effet se révéler extrêmement délicat.
Pilote réel sur SF25 C, j'en sais quelque chose ! Boum ! Boum ! Boum ! > Remise de gaz ! + Les copains à la terrasse du bar qui rigolent doucement ...
3) J'entends par "rendre la main", relâcher la pression à cabrer sur le manche, ce qui redonne à l'avion une assiette légèrement plus à piquer. En limite de décrochage, cela peut suffire à entraîner une perte soudaine de portance, dangereuse près du sol.
Mes instructeurs étaient très à cheval là dessus, mais en fait sur le simu, je n'ai pas trop eu ce problème. De plus, en air calme programmé, on n'est pas à la merci d'une petite turbulence scélérate de basse couche, comme en réel.
4)
Le POH du Cessna 152, trouvé sur Internet, que j'ai utilisé en référence dit à la SECTION 4 NORMAL PROCEDURES
Section 4-9
BEFORE LANDING
1. Seats, Belts, Harnesses -- ADJUST and LOCK
2. Mixture -- RICH
3. Carburator Heat -- ON
AFTER LANDING
1. Wing Flaps -- UP
2. Carburator Heat -- COLD
J'ai dit comme dans le bouquin. Point à préciser, éventuellement ?
@@blbernardlegrandadmin4736 Merci pour ta réponse. Pour ce qui concerne la réchauffe carbu il y a différentes écoles et des avis divers justifiés par l'accidentologie c'est à dire des accidents causés par l'utilisation ou non de la réchauffe carbu au moment de se poser. L'utilisation de la réchauffe carbu peut tout aussi bien être la cause d'accidents que sa non utilisation. La couper un peu avant de se poser est sans doute la moins mauvaise solution, en fin de vent arrière par exemple.
Pour ce qui est de la notion de simulateur pour moi il n'existe aucun simulateur sur PC mais des jeux vidéos sur le thème de l'aviation. Même avec un home cockpit ce ne sera jamais assez réaliste pour permettre autre chose qu'une formation très partielle des pilotes.
@@darth_patzer Tout à fait d'accord, l'utilisation d'un simu pour la formation ne peut, bien entendu, n'être que partielle.
Remplacer complètement ... absolument impossible, ... mais compléter, assister, oui.
Il se trouve que j'ai travaillé, il y a quelques années, avec un instructeur d'aéroclub justement sur l'intérêt que pouvait offrir un simu en tant qu'outil pédagogique pour les briefings/debriefings des élèves pilotes préparant le PPL.
Pouvoir gratter ne serait-ce qu'un peu de temps sur les heures de formation, c'est attractif pour un jeune à petit budget.
A mon grand regret, ça n'a pas été très concluant. Problème de génération ... !
Les stagiaires étaient plus à l'aise avec l'outil que l'instructeur (!) et celui-ci, bien que motivé, ne le maîtrisait pas suffisamment pour en tirer le meilleur parti.
Depuis, les ordinateurs ont progressé et les jeunes, instructeurs comme élèves, vivent au quotidien avec l'informatique.
Utiliser un logiciel, des tutos ne leur pose aucun problème.
Exemple : La FFVP, Fédération Française de Vol en Planeur a lancé avec succès pendant le COVID des compétitions en ligne avec "Condor", le simu spécial planeur.
Depuis ils développent très sérieusement toute une activité autour du e-learning. Voir : www.ffvp.fr/espace-formations
L'informatique est un outil, qui comme tous les outils, ne vaut que par l'inventivité et l'habileté de celui qui s'en sert.
bonjour est ce que je commence l'arrondi quand je suis au niveau de mon point d'aboutissement? Merci par avance pour la réponse
Bonne question et vaste sujet !
La réponse des vieux moustachus rigolards est : "Il convient de commencer l'arrondi ni trop tôt, ni trop tard ... ".
Il est vrai que réussir l'arrondi relève plus de l'art que de la science exacte.
C'est une question d'appréciation, donc de pratique et d'entraînement.
A chaque atterro, le pilote s'entraîne à perfectionner son arrondi.
Même les meilleurs en ratent un de temps en temps. C'est comme ça.
La meilleure façon de se faciliter les choses est de soigner sa courte finale.
Approche stable :
- Bien dans l'axe (ailes parfaitement horizontales)
- Bien sur le plan
- A la bonne vitesse (1,3 Vs + l'influence du vent effectif, s'il y en a)
On est alors disponible à 100 % pour ne s'occuper que de cette phase critique.
Bon à savoir :
- Un plan fort oblige à faire un arrondi plus marqué et plus bref, donc plus difficile à gérer avec précision.
- En simu, on a, encore moins d'en réel, la sensation de vitesse d'où l'importance de surveiller continuellement le badin.
En courte finale et jusqu'à la sortie sur un taxiway :
Badin /piste ... badin /piste ... badin /piste ...
On oublie tout le reste.
ON GARDE LA VITESSE JUSQU'AU TOUCHER
Si vous pouvez faire un "replay", vérifiez que vous avez scrupuleusement respecté cette consigne.
Avant que le point d'aboutissement ne devienne le point d'emboutissement (Autre vieille blague pilote!), il convient de tirer doucement sur le manche ...
A noter qu'à l'approche immédiate du sol, je n'ai encore jamais vu personne pousser (!)
On tire, c'est reflexe.
Quand tirer ?
- Si on tire un peu trop tôt, ce sera plus long, pas de problème si on garde la vitesse et que la piste est longue.
- Si on tire vraiment trop tôt, il faut se remettre en palier, puis piquer à nouveau et refaire un deuxième arrondi. Là encore, soit on a de la longueur de piste, soit on remet les gaz et on refait un tour.
NB : Remettre les gaz n'est ni une faute, ni une honte, c'est tout simplement normal quand la situation l'exige.
Si on tire un peu trop tard, la marge de manœuvre est réduite :
Il faut "refuser le sol" le plus longtemps possible, mais sans remonter pour autant, ce qui casserait dangereusement la vitesse.
(En effet : si on tire de trop, on remonte, on casse la vitesse, on risque alors un décrochage brutal à quelques mètres du sol. A noter que le simu est plutôt gentil pour ce risque).
Un bon repère : ne jamais perdre de vue le bout de piste.
Si le bout de piste disparaît derrière le tableau de bord, la grosse erreur serait de "rendre la main", cela diminuerait l'incidence et pourrait amener au décrochage.
Dans ce cas :
On attend !
On se bloque et on attend !
Le nez va redescendre tout seul, on pourra alors reprendre la manœuvre doucement et en souplesse.
Bonne année et bons vols