Schönberg, Webern et les timbres : la Klangfarbenmelodie expliquée !

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  • เผยแพร่เมื่อ 28 มิ.ย. 2020
  • La musique développe son vocabulaire propre, avec parfois des expressions techniques difficiles à définir. La série "Des mots et des notes" propose de revenir sur le sens de certaines d'entre elles !
    En 1911, Arnold Schönberg propose un néologisme dans son « Traité d’harmonie » : la Klangfarbenmelodie ou la mélodie de timbres. A côté des paramètres standards de la musique (hauteur, durée), la couleur sonore prend son indépendance au début du vingtième siècle, avec des transformation du timbre d’un thème ou d’un motif à l’échelle de quelques notes seulement.
    Le chemin parcouru depuis le début du Baroque, où le choix des instruments est souvent laissé libre, est saisissant. Anton Webern, élève et ami de Schönberg, exacerbe les préoccupations autour du timbre dans des pièces où quasiment chaque note est portée par une couleur sonore différente.
    Vulgarisation musicale conçue et réalisée par Yves Fournier, docteur en musicologie.
    Vidéo commandée par la Médiathèque Valais, juin 2020.
    Pour d'autres informations, voir le blog :
    musicaenchiriadis.wordpress.com
    Licence Creative Commons CC-BY-NC, Yves Fournier, 2020.
    Mot-clé : musique contemporaine, musicologie, Arnold Schönberg, Anton Webern, Klangfarbenmelodie, Mélodie de timbres, timbre, Ecole de Vienne, orchestration

ความคิดเห็น • 10

  • @nunziodannibale2658
    @nunziodannibale2658 ปีที่แล้ว

    Je decouvre votre chaine qui est exactement ce dont j ai besoin ! Bravo !

  • @Pechbusque
    @Pechbusque ปีที่แล้ว +1

    Très remarquables explications !! Grâce à ce décodage je vais pouvoir écouter ces œuvres avec des oreilles plus « ouvertes ».

    • @MusicaEnchiriadisYF
      @MusicaEnchiriadisYF  ปีที่แล้ว

      Merci, c'est exactement l'objectif de la chaîne, donc heureux que ça vous serve !

    • @gallermaez
      @gallermaez ปีที่แล้ว

      J'en connais qui ont ouvert grand leurs oreilles , mais qui n'ont pas mieux entendu !

  • @LArtdesBruitsDryadeRecords
    @LArtdesBruitsDryadeRecords 3 ปีที่แล้ว +1

    Bonjour ! Super intéressant ! J'ai cependant une petite remarque à faire, selon moi, la considération du timbre a été très tôt une préoccupation des musiciens (j'y englobe ici compositeur et compositrices, musicien.nes, et facteurs d'instrument). D'une part le concept même "d'instrument" est liée directement à la notion de timbre (certes développé pour un geste qui joue sur les hauteurs), de même pour les lieux réverbérants de la pratique musicale, qui subliment bien des aspects du timbre. Le paramètre du timbre est assez complexe à aborder, le terme est souvent confondu avec le "son de l'instrument" comme le dit très bien Schoenberg (et plus tard, entre autre, P. Schaeffer). Pour l'évolution de la considération du paramètre "timbre", il y a peut être une distinction à faire entre "instrumentation" libre d'une écriture musicale sur hauteur/rythme (dont la rhétorique est hautement codifiée et symbolique), et des notions structuralistes induites par l'évolution socio-technologique qui bouleverse le monde à tournant du XXeme siècle et qui touche, par voix de conséquence, le langage musical (ici, pour la seconde école de Vienne, orienté sur la recherche de timbres spécifiques) ! Merci pour cette video qui demeure hautement qualitative ! :)

    • @MusicaEnchiriadisYF
      @MusicaEnchiriadisYF  3 ปีที่แล้ว +3

      Merci pour vos précisions. Je suis tout à fait d'accord avec la plupart de vos remarques, j'en parle d'ailleurs (un peu ou très [trop] brièvement) dans la vidéo. Concernant Schönberg ou Schaeffer sur le timbre : un compositeur peut tout à fait élargir la définition d'une notion musicale qui le précède sans que la sémantique générale - acceptée par le plus grand nombre - n'en soit modifiée. Le timbre, de façon basique, est la qualité ou la couleur du son d'un ou plusieurs instruments mélangés. Mais comme vous le dites si bien, il s'agit là d'une notion éminemment complexe, que le format imposé par une vidéo ne peut qu'aborder superficiellement (c'est de la vulgarisation large). Un compositeur est son premier publicitaire; son propos sur un objet musical nous renseigne plutôt sur ses propres préoccupations que sur la notion en elle-même... Concernant votre dernière phrase, "des notions structuralistes induites par l'évolution socio-technologique", je dois malheureusement avouer qu'en dehors d'un certain jargon des sciences humaines franco-françaises, elle n'a pas de réelle justification ;) Au plaisir, et encore merci d'avoir pris la peine de laisser un commentaire si développé !

    • @LArtdesBruitsDryadeRecords
      @LArtdesBruitsDryadeRecords 3 ปีที่แล้ว +1

      ​@@MusicaEnchiriadisYF c'est un plaisir de pouvoir échanger ! Oui, cette dernière phrase englobe un propos (très/trop) vaste, propre à la sociologie de la musique. Je me fais défenseur des études holistiques... Mais pour faire court j'entend par là : le déplacement de l'objet musical comme science du quadrivium (presque considéré comme une manifestation de l'ordre des choses dont le compositeur est l’exécutant) vers un produit de l'individualité du compositeur. "L'ordre des choses" abordé par le structuralisme des sciences "dures" a bouleversé les mentalités sur le long terme. Socialement, l'impact s'est ressenti par une mystification de l’être qui "produit" et la précision de "fixation" des paramètres. Il ne faut pas oublier qu'en parallèle de la conceptualisation de la Klangfarbenmelodie se développe les technologies de communication et d'enregistrement sonore, apogée d'une volonté de fixation des paramètres (interaction forte entre besoin social et innovation) ! Au plaisir de vous suivre dans cet abécédaire musical, je découvre votre chaîne, elle enrichit parfaitement le paysage youtubesque ! Je m'abonne et vous souhaite de la visibilité !

  • @gallermaez
    @gallermaez ปีที่แล้ว

    Oui , oui , Très intéressant ! Et qui écoute ça ?

    • @MusicaEnchiriadisYF
      @MusicaEnchiriadisYF  ปีที่แล้ว

      Merci pour le retour positif !
      Pour votre question, très très difficile à dire... mais de mémoire, il y a au moins Juliette Duval, Noël Giraud,Grégoire Faure, Alphonse de la Parent, Jean-Matthieu Barre, Alfred Bouvier, Geneviève Bousquet, Hortense-Françoise Dumont, Philippe du Charpentier, Eugène de la Allard, Amélie Bigot, David Alexandre de Leclercq, Jeannine Besnard Le Bourdon, Maggie Boucher de Guillet, Pierre-Yves Legendre,Margaud Le Roux, Nath Benard, William Bonneau, Hugues Meunier,Marguerite-Hélène Garnier,Philippe Grenier de Chretien,Julien Vasseur du Joubert,Hugues-Étienne Lacroix, Philippe Rousset,Christine Diaz, Antoine de la Seguin, Frédérique-Michelle Hamel,Éric Pruvost, Jean Robert, Daniel Salmon de la Diallo,Frédéric Le Roux,Augustin Gros, Manon du Gerard, Nath Noel, Caroline Petit,Margaud Marques-Dupuis,Gilles Hoarau-Vallet, Noémi-Aimée Fontaine,Édouard Remy, Alphonse Pascal Le Thomas,Honoré Gomes,Charlotte Auger, Édith Le Pichon,Denise Ruiz,Olivier Blin de la Carre, Danielle Rey,Honoré Gros,Henriette Pasquier du Lopez,Auguste Petit du Menard,Margaux Breton, Xavier-Marcel Sauvage, Luce Delannoy, Émilie Deschamps, Valentine Mercier, Marcel Nguyen, Adrien Bonneau, Andrée Le Mathieu, Marianne Diaz...
      Après, pour les autres, je n'en sais rien... 😉