Ne soyez pas offensé, je partage cela uniquement avec de bonnes intentions. Salutations à tous et belle vidéo. Le trading quotidien est le meilleur moyen de gagner de l'argent avec l'aide d'un trader expérimenté. À mon avis, c'est l'une des compétences les plus importantes à apprendre, tout le monde devrait investir au lieu d'épargner. Certains peuvent être d'accord, d'autres non. Mes plus grands compliments à Wyatt Finn, aux signaux quotidiens et aux conseils pour les prédictions bien analysées que j'ai reçues !!!.........
Par contre, développer des zones commerciales,de loisir,autoroutes,entrepots,pistes de ski..... ça gêne personne.......il n'y a que les agriculteurs qui devraient encore vivre au moyen âge
@@franckdutot4436 Bonsoir. Je ne saisis pas bien votre propos ? Vous dénoncez bien le fait que de l'argent public subventionne des espaces bâtis et compactés souvent grignotés sur des zones naturelles ou des friches alors que les agriculteurs manquent cruellement de soutient dans la création d'une agriculture plus raisonnée mais rentable ? Dans un pays où la majorité de la population vit dans des zones urbanisées il est difficile de faire admettre que sans nourriture saine et eau potable ils meurent de faim et de soif ! Je regrette que la Fnsea ait bloqué les jeunes paysans qui voulaient bloquer Rungis même2 ou 3 jours symboliquement car c'est le seul moyen de sensibiliser l'urbain au monde rural : un ventre vide 1 journée ! Ici en Bretagne nord, dès qu'un couple de retraités rachète une maison de bord de mer où une longere ils coupent les arbres parfois centenaires pour voir mieux et faire "propre" avec des autobloquants ou du gravier voire du bitumé (et puis ça fait des feuilles et de l'ombre les arbres !!!???) Mais quand les vents soufflent à 150 en rafale ou que le soleil grille leur jardin en plein mois de juillet ils regrettent vite. Il faut 50 ans pour un résineux et 100 ans pour obtenir un feuillu mature. Il y a du travail pour les générations à venir car les écologues scientifiques et techniques de la mienne (dont je fais partie) n'ont pas été écoutés ... voire bâillonnés !
Bonjour. Je comprends votre agacement à voir les infrastructures "modernes" se multiplier, mais je ne comprends pas votre argument du moyen age. Des parcelles de taille réduite et des haies, des talus, des baissières, ce n'est pas le moyen age. C'est le futur. C'est soutenable, sur un temps bien plus long que le système actuel. C'est les système actuel qui est dépassé, inepte, inapte, utopique, et non pérenne.
@@thomaslizon2594 je vous rassure.j'habite dans le pays de caux(76), où nos ancêtres avaient compris comment se protéger du vent,et gérer les flux d'eau en créant les clos Masure...on essaie dans la mesure du possible de les conserver,en recréer,mais aussi gérer l'écoulement de l'eau par différentes méthodes......mais quand je vois les conséquences de l'urbanisation.....et oui, certains,bien naïfs , jaloux ou par imbécillité n'hésitent pas à critiquer,calomnier une profession qui fait tout son possible pour....survivre
Je le constate ici dans le Marais de Dol de Bretagne. Agrandissement des parcelles, engins de plus en plus grands et perfectionnés. L'arrachage de haies, de vieux arbres creux continue en parallèle du programme Breizh Bocage.
Breizh Bocage ne plante plus d’arbres ! . Ou alors paschez moi ( Cleguerec , 56) . Cet outil est détourné depuis quelques années. Aujourd’hui ils font surtout des talus antiérosifs , sans plantations. Les techniciens interviennent à la suite de coulées de boue consécutives à des fortes précipitations . Les agriculteurs sont souvent les premiers à les appeler car ils sont aujourd’hui conscients des problèmes d’érosion . Là est le vrai succès de Breizh Bocage. Mais la question de l’arbre n’avance pas . Les agriculteurs ne s’impliquent toujours pas . Pas le temps ? . Méconnaissance des effets bénéfiques ? . Pas d’avantages financiers à court terme ? . Représentation " modernisée "de la ferme idéale, "au carré ", sans arbres ( les agriculteurs d’aujourd'hui sont nés après le remembrement) ?. La question de l’arbre dans le paysage agricole demanderait beaucoup plus. Personnellement nous avons beaucoup planté sur notre ferme herbagère , et notre successeur continue. Mais je vois aussi les jeunes arbres Breizh Bocage, mourrant coincés dans leur filet de protection, parfois le long de routes passagères..et tout le monde s’en fiche. L’agriculteur ne s’en occupe souvent pas du tout, mais la collectivité également semble s’en fiche. Croyez-moi je suis désolé de vous exposer ce constat !. Si ça pouvait faire réagir quelques uns .
J’avais anticipé....après mn 40 on dit la même chose. L’arbre c’est culturel ( culture/agriculture) , c’est la dimension sensible dans/versus la sphère de production, etc...Planter une haie c’est partager , montrer, dire , c’est exposer au regard. Quand j’avais arrêté la culture de maïs ( fin des années 90 ) , le mois de mars, alors que mes collègues étaient à fond dans les fumiers et travaux de printemps, moi j’étais à genoux à planter mes petits arbres. Et on se saluait de la main. Incompréhension sans doute, mais que pensaient-ils , je ne sais pas ?. L’homme dans son milieu, là est la question !!. Il ne sera pas suffisant de former les jeunes agris : il sera tout aussi important de former les habitants dits "ruraux " à ces questions. Et pourquoi pas aller vers une participation aux tâches de plantations et d’entretien manuel ( les premières années) . Bloavez mad !!.
Attention les exploitations familiales ne sont pas specifiques à la France, vous allez aux Etat Unis en Nouvelle Zelande... ce sont aussi des exploitations familiales
En ce qui concerne l'erosion le ruissellement et l'effet de filtration tu peux planter et labourer tout autour, la haie ne fera rien, ce qui compte avant tout c'est l'intensite du travail du sol , l'ideal etant le semis direct sous couvert.. Le travail du sol a donc moi beaucoup plus d'impact que la taille de la parcelle d'un point de vue erosion etc.. D'un point de vue ecologique c'est different.. la haie apporte beaucoup au niveau de la biodiversité c'est certains mais une fois qu'on a dit ca on a rien dit.. Quand on exploite un terrain c'est avant tout de sortir de la nourriture mais aussi un revenus .. Avoir des haies je veux bien mais quelle est la limite parcelle de 1ha? 5ha? 10ha ? 300ha ? Je vous rapelle quand meme qu'on est en concurence à l'echelle de l'UE ( que personne ne remet en question d'ailleurs ) on est en concurence avec le monde ( Mercosur et compagnie) et je peux vous dire que des parcelles de 300ha avec la meme culture c'est courant dans beaucoup de pays.. Donc d'un cote on nous dit que nos parcelles sont trop grandes sans reelles arguments.. mais on s'en fout de faire venir des produits qui n'en n'on que faire de tout ca.. En ce qui concerne la taille des exploiations elle a certes augmentes mais faut surtout regarder la surface / UTH, je pense que la taille des exploitations ne donne absolument rien.. Oui personnellement j'ai beaucoup d'endroit ou je souhaitais planter ou la ligne de fibre s'est mis a la place..
Nous sommes en concurrence européenne et mondiale sur les prix ,les volumes ,les tailles de fermes ..mais pourquoi faudrait il être en concurrence avec les paysans du monde entier..??? Nous n avons aucun intérêt et pourquoi continuer ainsi .personnes ne poussent les paysans à produirent toujours plus ,pour en crever,s endetter à vie ...sauf les banques,les coopératives, le monde para agricole et l agro exportatrice le veulent peu importe les morts....il faut stopper se modèle..l agriculture n à pas à être le variable ...est ce qu on demande à un garagiste à un électricien de se rémunérer au tarifs des artisans africains ???non....
@@thierrylerouge6169 J'ai jamais dit que c'était une bonne situation mais tant que nous serons dans l'Union européenne nous serons en concurrence mondiale..
Bonjour votre analyse est interessante mais cependant votre connaisance sur les SAFER semble beaucoup incompléte ( fonctionnementpartisant copinnage du syndicat majoritére...)
Bonsoir, nous avons publié une enquête à ce sujet, mais il est vrai que le champ d'action des Safer est limité et qu'elles peuvent être facilement contournées. splann.org/enquete/foncier-agricole/
oui et il n'y a pas que les safer ou il y aussi les CDOA qui accordent les autorisations d'exploiter. Meme probleme. Et remarquez que si les médias parlent des agriculteurs, de l'agriculture de façon obsessive, jamais ils ne parlent des CDOA. Hors ces autorisations d'exploiter sont obligatoires et c'est les CDOA qui permettent les agrandissements excessifs
@@pascaleh3755 commission départementale orientation de agriculture. Elles se réunissent tous les mois dans chaque département sous l égide de la DAF direction départementale de l agriculture, toutes les autorisations administratives et l octroi des subventions passe par eux. le foncier agricole est soumis aux règles du code rural et la fameuse autorisation d exploiter liée a chaque reprise d une nouvelle parcelle, est accordée par cette commission, ou la FNSEA arbitre le plus souvent les choix...
En Loire-Atlantique par exemple, sous couvert d’aménagement organisé localement par les communes mais aussi par le pean, des zones bocagères denses, des Landes riches en micro-faune vont bientôt disparaître ( camp de la torpille, plateau guerandais et turballais etc…). Aucune volonté sérieuse de préserver les maigres restes de nature de la part des décideurs obsédés par le développement dans toutes ses formes. Aucun espoir que cela change.
Et si le changement climatique ne venait pas de toutes ces aberrations imposées aux agriculteurs pour améliorer la production.... On regroupe les élevages et on nr sait pas quoi faire de la merde.... avant elle servait d'engrais.... maintenant on met de la chimie. On a regroupé les terres de culture, il a fallu les drainer ce qui intensifie le phénomène des crues. Avant, sur ces terres il y avait des prés avec des vaches dont le fumier servait à enrichir la terre ou des bois, et tout cela maintenait une certaine humidité toute l'année. Tout cela a été orchestré par des scientifiques issus d'écoles d'ingénieurs qui ne regardent dans leurs études que le court terme en se disant que pour le long terme on a le temps de voir.... Les escrologue d'aujourd'hui fonctionnent toujours de la même manière en imposant "LEURS " solutions qui s'avèrent pratiquement toutes être catastrophiques sur le long terme, mais ils auront bien vécu en vendant leur idéologie.
Sujet intéressant...deux remarques. C est d'abord et avant tout la recherche de réduction des coûts des produits agricoles qui conditionne la suite...nous arriverons aujourd'hui a coût tellement faibles (sur 100 euros d achats alimentaires seuls 7 euros reviennent sur l exploitation qui fournit la nourriture...donc aucune marge de manœuvre et fuite en avant vers des systèmes a économie d échelle perpétuelle. Sinon dans les années 1970, Dominique Soltner avec édité des ouvrages interressants sur les haies bocagères... hélas, pour les acteurs de la filière, les priorités étaient ailleurs
Le sujet du bocage et de la conservation des haies étagées sur talus et fossés implique aussi la sauvegarde des ruisseaux et rivières, des chemins ruraux, des zones humides, de bosquets et de friches ... ce qui n'est du gout ni des élus locaux, ni de l'agro-industrie, ni des urbaniste du bâti et des sols compacts bitumés ! (Idem pour les vergers qui couvraient le grand ouest dans les années 50) Dominique Soltner travaillait avec Claude Guinaudeau, Ingénieur né en 1936 comme lui et décédé en juillet 2022. Claude Guinaudeau avait commencé a travailler dans les annees 60 pour la chambre d'agriculture de Quimper et à vite été en opposition avec les méthodes drastiques de remembrement et leur ampleur. Il a ecrit en 63 je crois, avec sa femme (I.H aussi) un petit guide interne sur la préservation des arbres remarquables, des haies autour du bâti agricole et des zones humides ce qui lui a valu un départ précipité ... Ingenieur Horti de l'Ensh Versailles, il a été le spécialiste des haies brise-vent pour la chambre d'agriculture de Rennes puis l'IDF puis à titre d'auteur indépendant pour de nombreux autres éditeurs. Prof a l'Ensa, l'Ensh et L'Engreff, intervenant à l'Insa, Il a écrit un premier guide sur la réalisation des haies bocagères en 1981 (que l'on trouve encore), un bordas sur les haies champêtres et ornementales (plantes mellifères ou propices a la biodiversité) et le guide des haies brise-vent du CSTB et de Eti végétal. Il a beaucoup collaboré avec les Caue (dont le caue77) et comme expert forestier auprès de divers grands projets. Son surnom dans la famille était "l'avocat des arbres". Bien à vous.
@@restonpoli2769 merci pour ces informations complémentaires. Pour ma part j ai appris l agronomie dans les livres de Dominique Soltner. J ai donc un grand respect pour ces hommes là.
Possible, mais le cadre juridique existe comme les modèles de haies "brise-vent" multifonctions (biodiversité). Elles doivent être associées à un réseau de talus et fossés drainants reliés aux bassins versants et si possibles avec des eaux épurées en zones humides ou tampon. Voir les publications de l'IDF (Institut pour le développement forestier) celles du CSTB et du CAUE77 et les nombreux guides sur les haies bocagères et continuités ecologiques (Trame verte et bleue). Mais la décision d'appliquer ou non reste politique au niveau national et dans la retranscription du code de l'urbanisme et du code rural et forestier. Les PLUi actuels delegues et donc décidés par les comités d'aglomeration les plus puissants sont totalement déconnectés (à dessein parfois) des enjeux paysagers pour favoriser les routes, za et zi, l'urbanisation ou les grandes exploitations agro-industrielles. En Bretagne on oublie aussi la perte de centaines d'hectares de vergers et de haies mellifères. Il y a du travail d'info à faire et après 4000 suppressions de postes à l'ONF et presque autant au Cerema et aux Dreal/Dtrm on ne risque pas de contrôler ce qui est pourtant déjà légiféré ...
Mon exploitation est labelisée haies, il n'y a sincèrement aucune difficulté et c'est un excellent moyen de préserver le bocage tout en tirant une valeur économique de son exploitation.
@@mathieumauny7933 Enfin un exemple positif exprimé ! Ma grand-mère bretonne disait : méfie toi des diseux et suit les faisoux 😄 "quand t'y veux ti peux". Plus sérieusement honneur à vous et la qualité de vie (comme les oiseaux, papillons et abeilles pollinisateurs) revient vite ! 🦋🐝🐦⬛ = 🍀🌻🌳🌾
@@mathieumauny7933 Vous avez passé des pré-audits, puis vous en passez tous les deux ans ? Payez 520 euros tous les deux ans pour + la redevance de 100 euros + les coûts du plan de gestion pour gagner 7 euros/ha tout en vous empêchant de passer par la voie des IAE pour les écorégimes ? Rien que ça, sans compter les obligations d'avoir 6 % de haies sur les terres arables alors que les éleveurs ont les haies justement le long de leurs vieilles prairies... Tout ça sent l'administratif à plein nez.
Bonjour, je découvre votre chaine que je trouve intéressante étant agriculteurs , adepte de la plantation de haies et de bois en générale sur le sud 44 donc pas vraiment la Bretagne😉😉😉😉😉😉😉😉😉😉 ....bonne continuation
@@lenmordeur5163 Anne de Bretagne avait son château à Ancenis où l'Hermine est en blason côté nord du pont. Les limites de "la Bretagne historique" vont jusqu'à Varades à l'est et bouin au sud. D'origine Quimperoise j'ai habité et travaillé à Ancenis et Nantes et il y a pourtant des zones bocagères (dont l'ancienne zad de l'aéroport 🤫) et vers Nord/Erdre. J'ai vécu aussi à St cyr-en-Retz en limite du marais Breton et zone natura 2000. Vers Machecoul il y a eu des travaux réussis de reboisement linéaires. Il y aurait à faire partout vu la perte de biodiversité que j'ai observée à titre privé et professionnel ces 30 dernières années ! Bien à vous. J.
Mais si..., le pays de Retz est bien en Bretagne. Jusqu'à Bouin, même. Depuis bientôt 1200 ans. On y trouve les fameuses hermines et même parfois la Kroaz Du ( la Croix Noire) dans les armoiries du pays et dans de nombreux écussons des paroisses du territoire. 😉
J’ai donné un élément de réponse, qui concerne mon coin : Bassin du Blavet Morbihannais. Ce commentaire est en réponse au bas de la liste " les plus récents ".
Beaucoup voire la totalité des surfaces agricoles appartenaient a des familles nobles qui avaient partagés les surfaces en parcelles plus ou moins grandes dont la grandeur correspondaient à la capacité de travail avec des chevaux. C'étaient tout un art de construire les talus. Évidemment qu'avec la modernisation de l'agriculture on ne pouvait garder ces " petites " surfaces. Malheureusement des communes avaient décidé de détruire la totalité des talus au détriment de la qualité des sols(érosion, lessivage..) . La prise en comptes est venu très vite et les programmes de replanté des haies existent depuis 40/50 ans.
Faudrait remettre l église au centre du village, les remembrement ont eu lieu apres la guerre pour sortir le pays de l ornière, 70 ans apres c est bien de vouloir faire marche arrière pour le bocage et la biodiversité mais faut aussi de la souveraineté alimentaire. L équilibre sera a trouvé pour les générations en place
Non je ne suis pas de votre avis ..les parents se portent garant ?? Quelle parents extérieures ou reprises. 1.4 millions pour qu'elle ebe?? pour qu elle salaire ?? Là banque suivra quand les loups seront dans la bergerie.cooperatives,finances,matériels, aliments...et là il aura la garantie de reprise du projet mais aussi la garantie d être attaché à l agro-alimentaire.sur un marché mondialisé .Bon courage
Et les enfants ont-ils envie de continuer dans cette profession ? Il y a de nombreux jeunes qui ne sont pas issus de ce milieu et qui aimeraient s'y mettre . Ils subissent une double peine , des exploitations trop grandes à des prix prohibitifs ( ils leur faudrait des plus petites surfaces) et un rejet et ostracisation de la part des "natifs" .
@@pascaleh3755 dans ma région d'élevage bovin allaitant, les jeunes reprennent. Ca paie bien avec les primes. Il n'y a pas de place pour les jeunes sans parents agri, parce que ceux du milieu se battent pour s'agrandir et toucher plus de primes. Les terres libres ici ça n'existe pas, sauf si attachées à des batiments surévalués. Et en ce moment le prix du broutard c'est le jackpot. Bref l'agrandissement va continuer, vous ne faites pas le poids face aux rentiers qui ont plus d'un million de capital dans leur famille, beaucoup plus dans leur famille élargies, faut voir sur telepac sur une meme commune le nombres de familles (freres, oncles...) qui touchent 50, 70 000 euros d'aides par an sur autant de fermes différentes. Sans compter les plusieurs centaines de milliers d'euros donnés (fond feader) pour les batiments.
@charabotte1 merci pour ces précisions. Difficile de se faire une image globale de cette profession, tant les situations diffèrent d'une région à l'autre mais aussi d'une spécialisation à l'autre, sans parler des pratiques ! En attendant, un des plus fort taux de suicides , ça questionne quand même...
@@pascaleh3755 je vous invite à comparer avec le taux de suicide des entrepreneurs non agricole, il n'y a pas une grosse difference . Les médias aiment les raccourcis. Je ne pense pas que la cause soit le manque d'argent en tout cas. Si la pauvreté était la cause première de suicides, il y aurait des millions de suicides par an en France.
![Wind turbines: from dream to reality [the film]](http://i.ytimg.com/vi/Vf9EbpzDvoY/mqdefault.jpg)
Ne soyez pas offensé, je partage cela uniquement avec de bonnes intentions. Salutations à tous et belle vidéo. Le trading quotidien est le meilleur moyen de gagner de l'argent avec l'aide d'un trader expérimenté. À mon avis, c'est l'une des compétences les plus importantes à apprendre, tout le monde devrait investir au lieu d'épargner. Certains peuvent être d'accord, d'autres non. Mes plus grands compliments à Wyatt Finn, aux signaux quotidiens et aux conseils pour les prédictions bien analysées que j'ai reçues !!!.........
Je veux augmenter mon bitcoin avec lui.
Je négocie avec lui, les bénéfices sont sécurisés et envoyés directement dans votre portefeuille avec un retour sur investissement de 100 %.
il est sur les télégrammes
Il est actif sur Telegram ;(
@Wyattfinn
Par contre, développer des zones commerciales,de loisir,autoroutes,entrepots,pistes de ski..... ça gêne personne.......il n'y a que les agriculteurs qui devraient encore vivre au moyen âge
Exact ....du pain et des jeux ...nous en sommes à l’apogée, donc pour le moment et avant la chute tout va bien !🐞🐞🐞🐞🐞🐞🐞🐞🐞🐞
Vos collègues qui choisissent de travailler avec le bocage apprécieront la comparaison.
@@franckdutot4436 Bonsoir. Je ne saisis pas bien votre propos ? Vous dénoncez bien le fait que de l'argent public subventionne des espaces bâtis et compactés souvent grignotés sur des zones naturelles ou des friches alors que les agriculteurs manquent cruellement de soutient dans la création d'une agriculture plus raisonnée mais rentable ? Dans un pays où la majorité de la population vit dans des zones urbanisées il est difficile de faire admettre que sans nourriture saine et eau potable ils meurent de faim et de soif ! Je regrette que la Fnsea ait bloqué les jeunes paysans qui voulaient bloquer Rungis même2 ou 3 jours symboliquement car c'est le seul moyen de sensibiliser l'urbain au monde rural : un ventre vide 1 journée ! Ici en Bretagne nord, dès qu'un couple de retraités rachète une maison de bord de mer où une longere ils coupent les arbres parfois centenaires pour voir mieux et faire "propre" avec des autobloquants ou du gravier voire du bitumé (et puis ça fait des feuilles et de l'ombre les arbres !!!???) Mais quand les vents soufflent à 150 en rafale ou que le soleil grille leur jardin en plein mois de juillet ils regrettent vite. Il faut 50 ans pour un résineux et 100 ans pour obtenir un feuillu mature.
Il y a du travail pour les générations à venir car les écologues scientifiques et techniques de la mienne (dont je fais partie) n'ont pas été écoutés ... voire bâillonnés !
Bonjour. Je comprends votre agacement à voir les infrastructures "modernes" se multiplier, mais je ne comprends pas votre argument du moyen age. Des parcelles de taille réduite et des haies, des talus, des baissières, ce n'est pas le moyen age. C'est le futur. C'est soutenable, sur un temps bien plus long que le système actuel. C'est les système actuel qui est dépassé, inepte, inapte, utopique, et non pérenne.
@@thomaslizon2594 je vous rassure.j'habite dans le pays de caux(76), où nos ancêtres avaient compris comment se protéger du vent,et gérer les flux d'eau en créant les clos Masure...on essaie dans la mesure du possible de les conserver,en recréer,mais aussi gérer l'écoulement de l'eau par différentes méthodes......mais quand je vois les conséquences de l'urbanisation.....et oui, certains,bien naïfs , jaloux ou par imbécillité n'hésitent pas à critiquer,calomnier une profession qui fait tout son possible pour....survivre
Les connaissances, les analyses, la diction et la vision de l'intervenant sont remarquables.
Super intervention.
C'est l'expression d1 prof capable d'intéresser son auditoire et d'accepter les retours des élèves.
Chapeau 🤠
Je le constate ici dans le Marais de Dol de Bretagne. Agrandissement des parcelles, engins de plus en plus grands et perfectionnés. L'arrachage de haies, de vieux arbres creux continue en parallèle du programme Breizh Bocage.
Breizh Bocage ne plante plus d’arbres ! . Ou alors paschez moi ( Cleguerec , 56) . Cet outil est détourné depuis quelques années. Aujourd’hui ils font surtout des talus antiérosifs , sans plantations. Les techniciens interviennent à la suite de coulées de boue consécutives à des fortes précipitations . Les agriculteurs sont souvent les premiers à les appeler car ils sont aujourd’hui conscients des problèmes d’érosion . Là est le vrai succès de Breizh Bocage. Mais la question de l’arbre n’avance pas . Les agriculteurs ne s’impliquent toujours pas . Pas le temps ? . Méconnaissance des effets bénéfiques ? . Pas d’avantages financiers à court terme ? . Représentation " modernisée "de la ferme idéale, "au carré ", sans arbres ( les agriculteurs d’aujourd'hui sont nés après le remembrement) ?. La question de l’arbre dans le paysage agricole demanderait beaucoup plus. Personnellement nous avons beaucoup planté sur notre ferme herbagère , et notre successeur continue. Mais je vois aussi les jeunes arbres Breizh Bocage, mourrant coincés dans leur filet de protection, parfois le long de routes passagères..et tout le monde s’en fiche. L’agriculteur ne s’en occupe souvent pas du tout, mais la collectivité également semble s’en fiche. Croyez-moi je suis désolé de vous exposer ce constat !. Si ça pouvait faire réagir quelques uns .
J’avais anticipé....après mn 40 on dit la même chose. L’arbre c’est culturel ( culture/agriculture) , c’est la dimension sensible dans/versus la sphère de production, etc...Planter une haie c’est partager , montrer, dire , c’est exposer au regard. Quand j’avais arrêté la culture de maïs ( fin des années 90 ) , le mois de mars, alors que mes collègues étaient à fond dans les fumiers et travaux de printemps, moi j’étais à genoux à planter mes petits arbres. Et on se saluait de la main. Incompréhension sans doute, mais que pensaient-ils , je ne sais pas ?. L’homme dans son milieu, là est la question !!. Il ne sera pas suffisant de former les jeunes agris : il sera tout aussi important de former les habitants dits "ruraux " à ces questions. Et pourquoi pas aller vers une participation aux tâches de plantations et d’entretien manuel ( les premières années) . Bloavez mad !!.
@@gillesauffret9739
Très beau message, vous êtes dans quel coin ?
Cleguerec, au dessus de Pontivy, nord Morbihan @@clef-à-molette
@@gillesauffret9739 je suis donc à l'autre bout, mais qui sait, j'aimerais bien parler de tous ces sujets un de ces 4 à une personne comme vous.
Attention les exploitations familiales ne sont pas specifiques à la France, vous allez aux Etat Unis en Nouvelle Zelande... ce sont aussi des exploitations familiales
oui mais de 500 ou 1000 ha !
En ce qui concerne l'erosion le ruissellement et l'effet de filtration tu peux planter et labourer tout autour, la haie ne fera rien, ce qui compte avant tout c'est l'intensite du travail du sol , l'ideal etant le semis direct sous couvert..
Le travail du sol a donc moi beaucoup plus d'impact que la taille de la parcelle d'un point de vue erosion etc..
D'un point de vue ecologique c'est different.. la haie apporte beaucoup au niveau de la biodiversité c'est certains mais une fois qu'on a dit ca on a rien dit.. Quand on exploite un terrain c'est avant tout de sortir de la nourriture mais aussi un revenus .. Avoir des haies je veux bien mais quelle est la limite parcelle de 1ha? 5ha? 10ha ? 300ha ?
Je vous rapelle quand meme qu'on est en concurence à l'echelle de l'UE ( que personne ne remet en question d'ailleurs ) on est en concurence avec le monde ( Mercosur et compagnie) et je peux vous dire que des parcelles de 300ha avec la meme culture c'est courant dans beaucoup de pays..
Donc d'un cote on nous dit que nos parcelles sont trop grandes sans reelles arguments.. mais on s'en fout de faire venir des produits qui n'en n'on que faire de tout ca..
En ce qui concerne la taille des exploiations elle a certes augmentes mais faut surtout regarder la surface / UTH, je pense que la taille des exploitations ne donne absolument rien..
Oui personnellement j'ai beaucoup d'endroit ou je souhaitais planter ou la ligne de fibre s'est mis a la place..
Nous sommes en concurrence européenne et mondiale sur les prix ,les volumes ,les tailles de fermes ..mais pourquoi faudrait il être en concurrence avec les paysans du monde entier..??? Nous n avons aucun intérêt et pourquoi continuer ainsi .personnes ne poussent les paysans à produirent toujours plus ,pour en crever,s endetter à vie ...sauf les banques,les coopératives, le monde para agricole et l agro exportatrice le veulent peu importe les morts....il faut stopper se modèle..l agriculture n à pas à être le variable ...est ce qu on demande à un garagiste à un électricien de se rémunérer au tarifs des artisans africains ???non....
@@thierrylerouge6169 J'ai jamais dit que c'était une bonne situation mais tant que nous serons dans l'Union européenne nous serons en concurrence mondiale..
Bonjour votre analyse est interessante mais cependant votre connaisance sur les SAFER semble beaucoup incompléte ( fonctionnementpartisant copinnage du syndicat majoritére...)
Bonsoir, nous avons publié une enquête à ce sujet, mais il est vrai que le champ d'action des Safer est limité et qu'elles peuvent être facilement contournées.
splann.org/enquete/foncier-agricole/
oui et il n'y a pas que les safer ou il y aussi les CDOA qui accordent les autorisations d'exploiter. Meme probleme. Et remarquez que si les médias parlent des agriculteurs, de l'agriculture de façon obsessive, jamais ils ne parlent des CDOA. Hors ces autorisations d'exploiter sont obligatoires et c'est les CDOA qui permettent les agrandissements excessifs
@@charabotte1bonsoir, je ne suis pas du milieu mais m'y intéresse. Je sais en gros ce qu'est la safer mais c'est quoi les CDOA ?
@@pascaleh3755 commission départementale orientation de agriculture. Elles se réunissent tous les mois dans chaque département sous l égide de la DAF direction départementale de l agriculture, toutes les autorisations administratives et l octroi des subventions passe par eux. le foncier agricole est soumis aux règles du code rural et la fameuse autorisation d exploiter liée a chaque reprise d une nouvelle parcelle, est accordée par cette commission, ou la FNSEA arbitre le plus souvent les choix...
@@pascallanglois2064merci ! Effectivement, j'imagine qu'elles ont un rôle énorme. Et puis encore et toujours le même syndicat qui revient...
Le holding modèle ukrainiens...😠😠
En Loire-Atlantique par exemple, sous couvert d’aménagement organisé localement par les communes mais aussi par le pean, des zones bocagères denses, des Landes riches en micro-faune vont bientôt disparaître ( camp de la torpille, plateau guerandais et turballais etc…). Aucune volonté sérieuse de préserver les maigres restes de nature de la part des décideurs obsédés par le développement dans toutes ses formes. Aucun espoir que cela change.
Et si le changement climatique ne venait pas de toutes ces aberrations imposées aux agriculteurs pour améliorer la production....
On regroupe les élevages et on nr sait pas quoi faire de la merde.... avant elle servait d'engrais.... maintenant on met de la chimie.
On a regroupé les terres de culture, il a fallu les drainer ce qui intensifie le phénomène des crues. Avant, sur ces terres il y avait des prés avec des vaches dont le fumier servait à enrichir la terre ou des bois, et tout cela maintenait une certaine humidité toute l'année.
Tout cela a été orchestré par des scientifiques issus d'écoles d'ingénieurs qui ne regardent dans leurs études que le court terme en se disant que pour le long terme on a le temps de voir....
Les escrologue d'aujourd'hui fonctionnent toujours de la même manière en imposant "LEURS " solutions qui s'avèrent pratiquement toutes être catastrophiques sur le long terme, mais ils auront bien vécu en vendant leur idéologie.
Sujet intéressant...deux remarques. C est d'abord et avant tout la recherche de réduction des coûts des produits agricoles qui conditionne la suite...nous arriverons aujourd'hui a coût tellement faibles (sur 100 euros d achats alimentaires seuls 7 euros reviennent sur l exploitation qui fournit la nourriture...donc aucune marge de manœuvre et fuite en avant vers des systèmes a économie d échelle
perpétuelle. Sinon dans les années 1970, Dominique Soltner avec édité des ouvrages interressants sur les haies bocagères... hélas, pour les acteurs de la filière, les priorités étaient ailleurs
Le sujet du bocage et de la conservation des haies étagées sur talus et fossés implique aussi la sauvegarde des ruisseaux et rivières, des chemins ruraux, des zones humides, de bosquets et de friches ... ce qui n'est du gout ni des élus locaux, ni de l'agro-industrie, ni des urbaniste du bâti et des sols compacts bitumés ! (Idem pour les vergers qui couvraient le grand ouest dans les années 50) Dominique Soltner travaillait avec Claude Guinaudeau, Ingénieur né en 1936 comme lui et décédé en juillet 2022. Claude Guinaudeau avait commencé a travailler dans les annees 60 pour la chambre d'agriculture de Quimper et à vite été en opposition avec les méthodes drastiques de remembrement et leur ampleur. Il a ecrit en 63 je crois, avec sa femme (I.H aussi) un petit guide interne sur la préservation des arbres remarquables, des haies autour du bâti agricole et des zones humides ce qui lui a valu un départ précipité ...
Ingenieur Horti de l'Ensh Versailles, il a été le spécialiste des haies brise-vent pour la chambre d'agriculture de Rennes puis l'IDF puis à titre d'auteur indépendant pour de nombreux autres éditeurs. Prof a l'Ensa, l'Ensh et L'Engreff, intervenant à l'Insa, Il a écrit un premier guide sur la réalisation des haies bocagères en 1981 (que l'on trouve encore), un bordas sur les haies champêtres et ornementales (plantes mellifères ou propices a la biodiversité) et le guide des haies brise-vent du CSTB et de Eti végétal.
Il a beaucoup collaboré avec les Caue (dont le caue77) et comme expert forestier auprès de divers grands projets.
Son surnom dans la famille était "l'avocat des arbres". Bien à vous.
@@restonpoli2769 merci pour ces informations complémentaires. Pour ma part j ai appris l agronomie dans les livres de Dominique Soltner. J ai donc un grand respect pour ces hommes là.
Frustration & boulimie, rien de bien neuf.
Le label haie est beaucoup trop compliqué à mettre en place pour qu'il ait un avenir.
Possible, mais le cadre juridique existe comme les modèles de haies "brise-vent" multifonctions (biodiversité). Elles doivent être associées à un réseau de talus et fossés drainants reliés aux bassins versants et si possibles avec des eaux épurées en zones humides ou tampon.
Voir les publications de l'IDF (Institut pour le développement forestier) celles du CSTB et du CAUE77 et les nombreux guides sur les haies bocagères et continuités ecologiques (Trame verte et bleue). Mais la décision d'appliquer ou non reste politique au niveau national et dans la retranscription du code de l'urbanisme et du code rural et forestier. Les PLUi actuels delegues et donc décidés par les comités d'aglomeration les plus puissants sont totalement déconnectés (à dessein parfois) des enjeux paysagers pour favoriser les routes, za et zi, l'urbanisation ou les grandes exploitations agro-industrielles. En Bretagne on oublie aussi la perte de centaines d'hectares de vergers et de haies mellifères.
Il y a du travail d'info à faire et après 4000 suppressions de postes à l'ONF et presque autant au Cerema et aux Dreal/Dtrm on ne risque pas de contrôler ce qui est pourtant déjà légiféré ...
Mon exploitation est labelisée haies, il n'y a sincèrement aucune difficulté et c'est un excellent moyen de préserver le bocage tout en tirant une valeur économique de son exploitation.
@@mathieumauny7933 Enfin un exemple positif exprimé ! Ma grand-mère bretonne disait : méfie toi des diseux et suit les faisoux 😄 "quand t'y veux ti peux". Plus sérieusement honneur à vous et la qualité de vie (comme les oiseaux, papillons et abeilles pollinisateurs) revient vite ! 🦋🐝🐦⬛ = 🍀🌻🌳🌾
@@mathieumauny7933 une exploitation d'élevage sans doute, et pas une exploitation céréalière. En céréales les haies c'est plus compliqué.
@@mathieumauny7933 Vous avez passé des pré-audits, puis vous en passez tous les deux ans ? Payez 520 euros tous les deux ans pour + la redevance de 100 euros + les coûts du plan de gestion pour gagner 7 euros/ha tout en vous empêchant de passer par la voie des IAE pour les écorégimes ? Rien que ça, sans compter les obligations d'avoir 6 % de haies sur les terres arables alors que les éleveurs ont les haies justement le long de leurs vieilles prairies... Tout ça sent l'administratif à plein nez.
Bonjour, je découvre votre chaine que je trouve intéressante étant agriculteurs , adepte de la plantation de haies et de bois en générale sur le sud 44 donc pas vraiment la Bretagne😉😉😉😉😉😉😉😉😉😉 ....bonne continuation
Merci et sans rancune pour la remarque géographico-politique ;)
@@lenmordeur5163 Anne de Bretagne avait son château à Ancenis où l'Hermine est en blason côté nord du pont. Les limites de "la Bretagne historique" vont jusqu'à Varades à l'est et bouin au sud. D'origine Quimperoise j'ai habité et travaillé à Ancenis et Nantes et il y a pourtant des zones bocagères (dont l'ancienne zad de l'aéroport 🤫) et vers Nord/Erdre. J'ai vécu aussi à St cyr-en-Retz en limite du marais Breton et zone natura 2000. Vers Machecoul il y a eu des travaux réussis de reboisement linéaires.
Il y aurait à faire partout vu la perte de biodiversité que j'ai observée à titre privé et professionnel ces 30 dernières années ! Bien à vous. J.
Mais si..., le pays de Retz est bien en Bretagne. Jusqu'à Bouin, même. Depuis bientôt 1200 ans.
On y trouve les fameuses hermines et même parfois la Kroaz Du ( la Croix Noire) dans les armoiries du pays et dans de nombreux écussons des paroisses du territoire. 😉
Où en est le projet de Breizh Bocage?
Il est toujours d'actualité
Et plutôt actif
J’ai donné un élément de réponse, qui concerne mon coin : Bassin du Blavet Morbihannais. Ce commentaire est en réponse au bas de la liste " les plus récents ".
Beaucoup voire la totalité des surfaces agricoles appartenaient a des familles nobles qui avaient partagés les surfaces en parcelles plus ou moins grandes dont la grandeur correspondaient à la capacité de travail avec des chevaux. C'étaient tout un art de construire les talus. Évidemment qu'avec la modernisation de l'agriculture on ne pouvait garder ces " petites " surfaces. Malheureusement des communes avaient décidé de détruire la totalité des talus au détriment de la qualité des sols(érosion, lessivage..) . La prise en comptes est venu très vite et les programmes de replanté des haies existent depuis 40/50 ans.
Faudrait remettre l église au centre du village, les remembrement ont eu lieu apres la guerre pour sortir le pays de l ornière, 70 ans apres c est bien de vouloir faire marche arrière pour le bocage et la biodiversité mais faut aussi de la souveraineté alimentaire. L équilibre sera a trouvé pour les générations en place
1,4 million pour une ferme c'est que dalle pour un fils d’agriculteur, les parents se portent garants, ça passe sans probleme à la banque.
Non je ne suis pas de votre avis ..les parents se portent garant ?? Quelle parents extérieures ou reprises.
1.4 millions pour qu'elle ebe?? pour qu elle salaire ?? Là banque suivra quand les loups seront dans la bergerie.cooperatives,finances,matériels, aliments...et là il aura la garantie de reprise du projet mais aussi la garantie d être attaché à l agro-alimentaire.sur un marché mondialisé .Bon courage
Et les enfants ont-ils envie de continuer dans cette profession ? Il y a de nombreux jeunes qui ne sont pas issus de ce milieu et qui aimeraient s'y mettre . Ils subissent une double peine , des exploitations trop grandes à des prix prohibitifs ( ils leur faudrait des plus petites surfaces) et un rejet et ostracisation de la part des "natifs" .
@@pascaleh3755 dans ma région d'élevage bovin allaitant, les jeunes reprennent. Ca paie bien avec les primes. Il n'y a pas de place pour les jeunes sans parents agri, parce que ceux du milieu se battent pour s'agrandir et toucher plus de primes. Les terres libres ici ça n'existe pas, sauf si attachées à des batiments surévalués. Et en ce moment le prix du broutard c'est le jackpot. Bref l'agrandissement va continuer, vous ne faites pas le poids face aux rentiers qui ont plus d'un million de capital dans leur famille, beaucoup plus dans leur famille élargies, faut voir sur telepac sur une meme commune le nombres de familles (freres, oncles...) qui touchent 50, 70 000 euros d'aides par an sur autant de fermes différentes. Sans compter les plusieurs centaines de milliers d'euros donnés (fond feader) pour les batiments.
@charabotte1 merci pour ces précisions. Difficile de se faire une image globale de cette profession, tant les situations diffèrent d'une région à l'autre mais aussi d'une spécialisation à l'autre, sans parler des pratiques ! En attendant, un des plus fort taux de suicides , ça questionne quand même...
@@pascaleh3755 je vous invite à comparer avec le taux de suicide des entrepreneurs non agricole, il n'y a pas une grosse difference . Les médias aiment les raccourcis. Je ne pense pas que la cause soit le manque d'argent en tout cas. Si la pauvreté était la cause première de suicides, il y aurait des millions de suicides par an en France.