Merci Inès. Je confirme le propos, j’avais 10 ans quand les bulldozers ont fondu sur mon univers d’enfant. Et j’ajoute que chez moi ce fut radical car il faut préciser que les conducteurs de ces engins étaient souvent des " cow boys " ( alcoolisés) . Ils detruisaient les pommiers à 20 mètres des habitations , un puits en pierre devant la maison de mes parents . C’était de la folie !. J’ai ressenti une grande violence et à l’ adolescence c’était le sujet de conflit avec mes parents qui , eux, comme le dit Inès, avaient "dépassé " cette sensibilité. Nous avons repris la ferme....et planté beaucoup d’arbres . J’en avais vraiment besoin pour adoucir le feu de ma colère. J’ai 69 ans . Merci .
@@gillesauffret9739 ouh là là, c'était terrible ça, 1960...remembrement forcé à ce que "j'entends". Heureusement que cela s'est amélioré depuis. Pas assez vite mais ça progresse. Facile on part de très bas...les derniers remembrements ici, on amenage( enfin) des fascines ,des haies, des bandes d'herbes pour freiner l'érosion. C'est le début. Mais parfois dur de lutter contre les esprits tournés vers le passé. Mes " condoleances" pour le puits etc tout tout près des habitations de votre village.
@@gillesauffret9739 merci pour ton témoignage. Lapres guerre coïncide avec l'arasement . En Champagne crâneuse ( de Troyes vers Châlons en champagne et jusqu'à sud des Ardennes, ce fut des dizaines de bulldozers en action. Je ne juge pas. Ils sortaient de la guerre. Mais....
Merci à Inès, Pierre et Léandre! Un des meilleurs cadeaux pour pouvoir réouvrir ce sujet dans ma famille d'agriculteurs. Et comme toujours, un grand merci à Mediapart d'exister
et la coordination rurale, quoiqu'elle secoue et qu'il y ait besoin de secousse... en revanche côté CAP, indispensable, voir la Confédération Paysanne, et simplement "le quotidien politique" (Geneviève Pruvost) que vivent de plus en plus de gens démonstratifs...
@@VivaZik grosse erreur...la fnsea n'a aucun pouvoir décisionnel..... cependant,elle a une position consultative et de communication envers les agriculteurs......en gros,de tout temps elle n'a fait que transmettre les ordres des ministères ..
@@franckdutot4436 tu es sûr? Parles-tu en tant qu'agriculteur? car de mon côté je tendrais à dire qu'ils ont facilement une carte syndicale dominante, pour l'accès à des services (la Chambre etc), du moins le pensent-ils souvent.
Il faut retenir la fin des dires de Inès Leraud: "on pourrait garder les benefices de cette modernisation de l'agriculture, retenir les erreurs et aller vers la prise de conscience. ( nos anciens , surtout avant les " 30 glorieuses, vivaient très chichement et bossaient très dur. Il ne sagit pas de revenir en arriere mais de penser agronomie reliée à une économie saine et rentable. Economie et ecologie à ne jamais dissocier. Foi d'un paysan fraîchement retraité.
Excellente émission! Merci pour toute la pédagogie sur les changements structurels imposés aux terres et aux paysans par des politiques économiques de la rentabilité
Pour que de nouveaux paysans (hors cadre familial) aient accès à des terres agricoles ,il faut que toutes les personnes qui se sentent concernées par l'autonomie alimentaire de la France,soutiennent l'association "Terre de Liens" qui achète des fermes et les loue à des porteurs de projets qui s'engagent à travailler en bio...
Bonsoir Oh combien, cette chronique est réaliste et parlante pour tous les anciens paysans même si on peut compter sur les doigts de la main les paysans et non les pantins de la FNSEA ,et autres. Et cette réalité ne concerne pas que la Bretagne mais tous les territoires ruraux de France. Merci à vous pour cet excellent travail
Merci de mettre au jour cette histoire de violence sociale, économique, écologique et anthropologique qui est tue, même dans les milieux militants. Convaincue par l'agroécologie et la culture sur sol vivant, militante pour une sécurité sociale de l'alimentation qui donnera aux habitants et habitantes le pouvoir de décider démocratiquement des modalités de production de notre alimentation en remunérant et subventionnant les producteurs qui répondront aux critères que nous aurons définis ensemble et démocratiquement. J'espère que votre ouvrage contribuera à la prise de conscience qu'il faut s'emparer politiquement de l'alimentation, de ses enjeux multiples et défaire ce qui a été fait par un Etat autoritaire et/ou au service de l'agro business et du productivisme.
Merci pour cette vidéo, et merci à I.Léraud pour ses enquêtes. L'écologie est souvent présentée comme étant "radicale", mais c'est surtout "remembrer" à coups de bulldozers de manière très violente et faire disparaitre lentement les agriculteurs (et en empoisonner une bonne partie) qui est radical.
Merci Inès pour votre courage, 85% de paysans avant la première, 7 millions au sortir de la deuxième, 380000 aujourd'hui, 200000 dans 4 ans, c'est quoi l'objectif?
❤ Le remembrement est un sujet et peut-être une des causes des difficultés rencontrées aujourd’hui par nombre d’agriculteurs ! Cependant il serait dangereux de réduire l’histoire du remembrement en France à deux protagonistes : les « pros et les antis », le tout accompagné par « les violences policières »! Je considère qu’il y a là un dérapage dans l’analyse des faits ! Bien des agriculteurs, à l’époque, ont accueillis ce mouvement de modernisation de la géographie agricole comme une opportunité leur permettant d’exploiter de manière plus pertinente et performante des parcelles agricoles autrefois très enclavées et trop souvent peu exploitables. Dans de nombreuses régions la politique de remembrement s’est traduite, sur le terrain, par de très nombreuses querelles entre agriculteurs ! En effet, les parcelles ne se valent pas forcément et nécessairement, beaucoup d’agriculteurs se sont sentis floués et leur colère s’est avérée déboucher sur des conflits d’intérêts nécessitant l’intervention de la force publique ! En d’autres termes, l’histoire du remembrement est beaucoup plus complexe et subtile qu’une simple « bataille » entre les anciens et les modernes ! Analyser le phénomène avec un regard plus militant que critique, « neo-agricole » plutôt qu’ancré au contexte historique au sein duquel est née ce mouvement, fausse de manière excessive le regard et parfois la réalité des enjeux. Pour autant, je salue les auteurs et leurs travaux car ils ont le mérite de nous proposer d’avoir chacun une réflexion sur cette question et celle ci révèle entre autre la difficulté de la mise en œuvre d’une politique publique ! Aujourd’hui nous sommes encore une fois confrontés aux enjeux des politiques publiques concernant le monde agricole ! Un seul exemple concret, qui est peut-être aussi considérablement impactant que ne l’est le remembrement, celui du déploiement de champs photovoltaïques dans nos campagnes ! Il s’agit d’un véritable déferlement du phénomène, au nom d’une écologie vertueuse et je crains fortement qu’il scelle la fin de l’histoire agricole française ! Nos agriculteurs, certes, deviennent plus alaises qu’ils ne l’ont jamais été, mais ils n’auront plus d’agriculteurs que le nom ! Alors le pays tout entier rentrera dans l’aire de la dépendance alimentaire et énergétique ! Fin de l’histoire.
@@emmanuelletellier1617 bonjour Emmanuel, merci de ton commentaire certes plus long que les autres, mais le sujet est d'importance et le traiter à la va vite n'est pas la solution. Će que nous échangeons est primordial pour avancer,
A saint ybard (19)il y a eu 150 gendarmes, pour contraindre au remembrement il y avait peut-être 100 habitants à l'époque à vérifier. Source : témoignage direct d'un oncle.
Augmenter la productivité de l'agriculture était nécessaire pour parallèlement le niveau de vie des agriculteurs et agricultrices . Mais il fallait fixer des limites ( comme un code de la route) avec des aides limitées a la surface, a la production et à l'unité de travail et un statut de l'exploitation agricole adapté au niveau économique .
Ce n'était absolument pas nécessaire. On a voulu pomper les Américains comme toujours et aujourd'hui on s'en mord les doigts. Les paysans n'ont pas fini de pleurer.
@@SuperMorvan Et ne pas signer des accords de libre échange ! Le libéralisme à tout crin augmente la fortune des plus riches et rends plus pauvres les masses populaires. C'est pas nouveau...mais c'est le monde actuel. Ne pas être d'accord est déjà un acte citoyen, et échanger sur ce thème est très important.
Merci à Inès, pour ma part je me souviens avec mon arrière-grand-mère les glissements de terre arable provoqués par l'abattage des haies suite au remembrement en Limousin...
Et il ne manque pas que des politiques publiques pour installer des paysans, il faut des personnes motivees , courageuses, convaincues et être payé à peine au smic!!! Et on ne trouve personne ou quelques ideologistes....
chez moi en Sologne les gros propriétaires terriens (barrons de l'industrie) ont fait le travail bien avant la venue de napoleon 3 à permit la concentration de grands domaine aujourd'hui parmi leurs cheval de bataille on retrouve l'engrillagement et les lobbies de la chasse manœuvre sans difficulté à l'assemblé nationale
Évolution/Régression nombres de paysan·nes en France depuis plus d’un siècle : 2019 : 400 000 agriculteurs et 250 000 ouvriers agricoles (un peu + de 2 % de la population active) 1982 : 1,6 million et 310 000. 1945 : 10 millions… 1,5 suicide d’agriculteur·ices par jour ; 200 fermes disparaissent chaque semaine ; 2% des exploitations agricoles s’envolent chaque année… Force aux paysan·nes, agri, éleveur·ses et à tous·tes les exploité·es de partout, qu’on a obligé à travailler pour une misère, à s’empoisonner en même temps que la Terre, les consommateur·ices… On lâche-ra rien, on n'oublie-ra pas, pensées à nos ancien·nes, toutes les victimes de ce sale système! Force à la Conf, aux autonomes, à nous!
L'association "Afac-Agroforesterie" est reconnue d 'utilite publique....vos dons serviront...a planter de nouvelles haies... régénérer les haies existantes...et développer l'agriculture selon les principes de l'agroforesterie...
Très bonnes expositions. Une petite chose: Il y a trop "d'en fait". Pour éviter ça, le truc c'est de penser que vous dites "en fêtes" et cela se corrigera tout seul. Amitiés😊
Cette bd documentaire comme algues vertes est profondément désespérante. Contrairement à ce qui est dit dans l’interview, ça n’a rien d’uniquement de passé, le phénomène de destruction du bocage est encore galopant, comme les algues vertes d’ailleurs. Les actions Contraires sont d’infimes pansements. Les solutions possibles existent depuis loooongtemps, remplissent des étagères de bibliothèques spécialisées......et rien n’à changé et ne bouge..
Il y'a 40 ans,un homme politique Français disait....tant que nos paysans nous offriront des prix compétitifs,nous acheterons Français.....cas contraire, nous importerons
pendant et après le remembrement ils ont posés des drains en plastique dans les parcelles pour pouvoir travailler les champs !... ils contribuent logiquement aux inondations et encore maintenant l'on voit le ruissellement des drains dans les fossés !!!!!
@@lye-mariehahn9767 D'après mon expérience dans le non labour et l'agriculture de conservation, le problème ne vient pas de l'assainissement des terres agricoles mais de la façon dont on travaille avec le sol.
@@odileliege1175 t inquiète elle va faire le travail et rendre la terre inhabitable pour les humains ..elle se régénèra ensuite une fois qu'ils auront disparus...
On peut tout à fait replacer des haies, des fossés,des talus dans des endroits stratégiques pour ralentir la circulation de l'eau, rétablir de la biodiversité, augmenter l'évapotranspiration et donc baisser les températures. La taille idéale des parcelles (compromis entre taille et productivité d'un côté et intérêt environnemental de l'autre) se situe à peu près à 3 hectares((surtout en régions de coteaux). On est bien loin des parcelles gigantesques de plusieurs dizaines d'hectares où il n'y a plus de vie, où l'érosion appauvrit les sols...
C’est quand même fous que dans tous les commentaires que je lis, personne ne parle des agriculteurs. Comment voulez vous que l’on arrive à vivre si on est encore obligé de laver plus blanc que tout le monde alors qu’on ne vit déjà plus
Le monde d'antan idéalisé par la bobo sphère ! L'agriculteur (la paysannerie dont je suis) cantonné à à l'isolement, la pauvreté tant qu'il permet de nourrir le peuple à bas coût. Non désolé, je préfère être agriculteur aujourd'hui qu'à l'époque de mes parents et grands parents. Et par pitié venez vivre notre quotidien avant de gloser à bon compte sur notre dos dans les médias populistes destinés aux citadins. Signé : Un agriculteur non syndiqué
Ma grand-mère, fille, petite-fille, arrière-petite-fille etc… de paysan.nes a été traumatisée avec sa famille par ce remembrement destructeur d’une culture et d’une agriculture paysanne. Ma famille avait construit progressivement une exploitation avec des parcelles choisies pour leurs diverses qualités de sol et autre. Toute cette histoire a été détruite par un regroupement de parcelles « aléatoire » au profit des plus gros propriétaires. Les anciens (elle était née en 1917) avait construit une société de solidarité qui a été réduite à néant au fur et à mesure de l’agrandissement des exploitations et de la sur-mécanisation. Il y avait une biodiversité, une qualité de sol bien différente d’aujourd’hui. La transformation du modèle agricole pouvait se faire autrement. Signée une descendante de paysans habitante de ce territoire rural Icaunais qui lui a été transmis en héritage
@guillaumegirard8303 Avez-vous réellement écouté l'émission, jusqu'au bout ? Je m'étonne, car je n'entends pas l'angélisme que vous décriez dans les propos d'Inès Léraud, qui est plus nuancée. Elle ne parle pas d'un retour en arrière, et semble avoir mené son enquête aussi auprès d'agriculteurs.
Petit fils de paysans , j'ai vécu a travers eux la destruction de leurs mode de vie, qui était loin d'être aussi sombre que ce que l'on raconte et l'amertume que cela a provoqué chez eux. C'est l'exploitation agricole contre la paysannerie. Le monde paysan est aujourd'hui décimé, le taux de suicide chez les agriculteurs plafonnent, la nature se meurt sous les pesticides , les inondations et catastrophe se démultiplient mais certains comme vous continuent de fermer les yeux , quelle misère..
@@ginettenartus C'est ce que les agriculteurs bio essaient de retrouver, autant pour le sol et la production locale avec la vente en circuit court, que pour le re- création d'un tissu social. Magnifiques initiatives.
Il fallait augmenter la productivité pour nourrir les français d’après guerre, ou sinon, comme au Brésil, on deforeste pour augmenter la production alimentaire. Certaines études indiquent le nombre d’ha de forêts qu’il aurait fallu abattre pour compenser le manque de rendement lié aux anciennes pratiques ou anciennes structures agricoles. Ou il fallait importer.... arrêtez de jeter la pierre sur ceux qui vous nourrissent... Sachez prendre aussi du recul !!
C'est de notre histoire paysanne dont ils parlent, un mode de vie traditionnel et millénaire détruit en quelques décennies pour le lobby industriel . Mais la réalité du monde paysan n'a pas l'air de vous intéresser, trop dur sans doute d'ouvrir les yeux.
Parler d un sujet aussi important et impactant dans une BD c est pas sérieux sa C est la base de l économie d aujourd’hui Vous devriez faire un livre normal simple en y intégrant vos dessins dedans
C’est le meilleur moyen de vulgariser le sujet et d’atteindre un maximum de gens de toutes générations. Le sujet est trop central dans les problématiques écologiques pour le réserver à quelques lecteurs d’essais ou d’ouvrages pédagogiques.
C'est pas sérieux les BD ? C'est que vous n'en lisez pas J'ai 65 ans et j'adore les BD enquêtes, les BD politiques.... Il y a un vrai travail de fond et certaines représentent plusieurs années de travail Commencez par lire "algues vertes" et vous verrez si le travail d'Ines n'est pas sérieux ! Ainsi que le travail du dessinateur d'ailleurs Vraiment mettez le nez dedans !
Si lea agri n'avaient pas agrandis leurs parcelles, s'ils n'avaient pas modernisés leurs fermes, s'ils n'avaient pas drainé et bien il n'y en aurait plus; Qui entretiendrait les paysages? surement pas ceux bobos qui aujourd'hui veulent revenir à l'époque où les paysans labouraient avec les boeufs
Je ne suis pas d'accord! c'est vous qui avez voulu, il y a plus d'une vingtaine d'années, cette agriculture-là, accusant les paysans existants de l'époque d'être de gros propriétaires exploitants, alors qu'ils ne possédaient que quelques ha de terre. En Loire Atlantique, vous les avez opposés aux ouvriers de gauche, comme des parias, des capitalistes de droite. C'était profondément injuste. Je suis fils d'éleveur des bords de Loire. Nous ne demandions rien à personne, mise à part le droit de vivre décemment de notre métier. Aujourd'hui, leurs héritiers vont disparaître. Il faut arrêter avec les idéologies stupides, de gauche malheureusement.
Merci Inès. Je confirme le propos, j’avais 10 ans quand les bulldozers ont fondu sur mon univers d’enfant. Et j’ajoute que chez moi ce fut radical car il faut préciser que les conducteurs de ces engins étaient souvent des " cow boys " ( alcoolisés) . Ils detruisaient les pommiers à 20 mètres des habitations , un puits en pierre devant la maison de mes parents . C’était de la folie !. J’ai ressenti une grande violence et à l’ adolescence c’était le sujet de conflit avec mes parents qui , eux, comme le dit Inès, avaient "dépassé " cette sensibilité. Nous avons repris la ferme....et planté beaucoup d’arbres . J’en avais vraiment besoin pour adoucir le feu de ma colère. J’ai 69 ans . Merci .
Bravo à vous
J'ai 64 ans et j'ai vécu les mêmes évènements en Artois. C'était un changement radical du paysage, un recul de l'horizon sur un vide arasé.
Bravo à vous ! Bravo pour se travail pour panser ces blessures.
Je compatis à votre ressenti de violence.
Merci de votre témoignage
@@gillesauffret9739 ouh là là, c'était terrible ça, 1960...remembrement forcé à ce que "j'entends". Heureusement que cela s'est amélioré depuis. Pas assez vite mais ça progresse. Facile on part de très bas...les derniers remembrements ici, on amenage( enfin) des fascines ,des haies, des bandes d'herbes pour freiner l'érosion. C'est le début. Mais parfois dur de lutter contre les esprits tournés vers le passé. Mes " condoleances" pour le puits etc tout tout près des habitations de votre village.
@@gillesauffret9739 merci pour ton témoignage. Lapres guerre coïncide avec l'arasement . En Champagne crâneuse ( de Troyes vers Châlons en champagne et jusqu'à sud des Ardennes, ce fut des dizaines de bulldozers en action. Je ne juge pas. Ils sortaient de la guerre. Mais....
Merci à Inès, Pierre et Léandre! Un des meilleurs cadeaux pour pouvoir réouvrir ce sujet dans ma famille d'agriculteurs. Et comme toujours, un grand merci à Mediapart d'exister
Il faudrait que les agriculteurs français quittent la FNSEA…
Merci Madame Léraud ! Merci Médiapart !
et la coordination rurale, quoiqu'elle secoue et qu'il y ait besoin de secousse... en revanche côté CAP, indispensable, voir la Confédération Paysanne, et simplement "le quotidien politique" (Geneviève Pruvost) que vivent de plus en plus de gens démonstratifs...
Peu d'agriculteurs sont syndiqués...
@@franckdutot4436 ok mais la fnsea a beaucoup trop de pouvoir
@@VivaZik grosse erreur...la fnsea n'a aucun pouvoir décisionnel..... cependant,elle a une position consultative et de communication envers les agriculteurs......en gros,de tout temps elle n'a fait que transmettre les ordres des ministères ..
@@franckdutot4436 tu es sûr? Parles-tu en tant qu'agriculteur? car de mon côté je tendrais à dire qu'ils ont facilement une carte syndicale dominante, pour l'accès à des services (la Chambre etc), du moins le pensent-ils souvent.
Il faut retenir la fin des dires de Inès Leraud: "on pourrait garder les benefices de cette modernisation de l'agriculture, retenir les erreurs et aller vers la prise de conscience. ( nos anciens , surtout avant les " 30 glorieuses, vivaient très chichement et bossaient très dur. Il ne sagit pas de revenir en arriere mais de penser agronomie reliée à une économie saine et rentable. Economie et ecologie à ne jamais dissocier. Foi d'un paysan fraîchement retraité.
Excellente émission! Merci pour toute la pédagogie sur les changements structurels imposés aux terres et aux paysans par des politiques économiques de la rentabilité
Pour que de nouveaux paysans (hors cadre familial) aient accès à des terres agricoles ,il faut que toutes les personnes qui se sentent concernées par l'autonomie alimentaire de la France,soutiennent l'association "Terre de Liens" qui achète des fermes et les loue à des porteurs de projets qui s'engagent à travailler en bio...
Bonsoir
Oh combien, cette chronique est réaliste et parlante pour tous les anciens paysans même si on peut compter sur les doigts de la main les paysans et non les pantins de la FNSEA ,et autres.
Et cette réalité ne concerne pas que la Bretagne mais tous les territoires ruraux de France.
Merci à vous pour cet excellent travail
Merci de mettre au jour cette histoire de violence sociale, économique, écologique et anthropologique qui est tue, même dans les milieux militants. Convaincue par l'agroécologie et la culture sur sol vivant, militante pour une sécurité sociale de l'alimentation qui donnera aux habitants et habitantes le pouvoir de décider démocratiquement des modalités de production de notre alimentation en remunérant et subventionnant les producteurs qui répondront aux critères que nous aurons définis ensemble et démocratiquement.
J'espère que votre ouvrage contribuera à la prise de conscience qu'il faut s'emparer politiquement de l'alimentation, de ses enjeux multiples et défaire ce qui a été fait par un Etat autoritaire et/ou au service de l'agro business et du productivisme.
Bravo à vous tous!!!
Idem
Tres bon travail realiste et sans mensonges
les remembrements sont toujours à l'oeuvre de nos jours quand de grands chantiers débarquent (autoroutes, lignes à grandes vitesses..)
Merci pour cette vidéo, et merci à I.Léraud pour ses enquêtes.
L'écologie est souvent présentée comme étant "radicale", mais c'est surtout "remembrer" à coups de bulldozers de manière très violente et faire disparaitre lentement les agriculteurs (et en empoisonner une bonne partie) qui est radical.
Merci Inès pour votre courage, 85% de paysans avant la première, 7 millions au sortir de la deuxième, 380000 aujourd'hui, 200000 dans 4 ans, c'est quoi l'objectif?
Whaou, tout en douceur et en pertinence ! merci Médiapart et Inès pour ces propos.
Ur brav a labour ! Mersi bras deoc'h (merci à vous. Vous évoquez ce sujet avec intelligence et respect)
❤ Le remembrement est un sujet et peut-être une des causes des difficultés rencontrées aujourd’hui par nombre d’agriculteurs ! Cependant il serait dangereux de réduire l’histoire du remembrement en France à deux protagonistes : les « pros et les antis », le tout accompagné par « les violences policières »! Je considère qu’il y a là un dérapage dans l’analyse des faits ! Bien des agriculteurs, à l’époque, ont accueillis ce mouvement de modernisation de la géographie agricole comme une opportunité leur permettant d’exploiter de manière plus pertinente et performante des parcelles agricoles autrefois très enclavées et trop souvent peu exploitables. Dans de nombreuses régions la politique de remembrement s’est traduite, sur le terrain, par de très nombreuses querelles entre agriculteurs ! En effet, les parcelles ne se valent pas forcément et nécessairement, beaucoup d’agriculteurs se sont sentis floués et leur colère s’est avérée déboucher sur des conflits d’intérêts nécessitant l’intervention de la force publique ! En d’autres termes, l’histoire du remembrement est beaucoup plus complexe et subtile qu’une simple « bataille » entre les anciens et les modernes ! Analyser le phénomène avec un regard plus militant que critique, « neo-agricole » plutôt qu’ancré au contexte historique au sein duquel est née ce mouvement, fausse de manière excessive le regard et parfois la réalité des enjeux. Pour autant, je salue les auteurs et leurs travaux car ils ont le mérite de nous proposer d’avoir chacun une réflexion sur cette question et celle ci révèle entre autre la difficulté de la mise en œuvre d’une politique publique ! Aujourd’hui nous sommes encore une fois confrontés aux enjeux des politiques publiques concernant le monde agricole ! Un seul exemple concret, qui est peut-être aussi considérablement impactant que ne l’est le remembrement, celui du déploiement de champs photovoltaïques dans nos campagnes ! Il s’agit d’un véritable déferlement du phénomène, au nom d’une écologie vertueuse et je crains fortement qu’il scelle la fin de l’histoire agricole française ! Nos agriculteurs, certes, deviennent plus alaises qu’ils ne l’ont jamais été, mais ils n’auront plus d’agriculteurs que le nom ! Alors le pays tout entier rentrera dans l’aire de la dépendance alimentaire et énergétique ! Fin de l’histoire.
@@emmanuelletellier1617
bonjour Emmanuel, merci de ton commentaire certes plus long que les autres, mais le sujet est d'importance et le traiter à la va vite n'est pas la solution. Će que nous échangeons est primordial pour avancer,
Des ,paroles intéressantes, et des avis à l image exacte, de ce qui se passe ,merci On se sent moins seul,
bravo ! bravo!bravo!
A saint ybard (19)il y a eu 150 gendarmes, pour contraindre au remembrement il y avait peut-être 100 habitants à l'époque à vérifier. Source : témoignage direct d'un oncle.
Merci Guillaume
Augmenter la productivité de l'agriculture était nécessaire pour parallèlement le niveau de vie des agriculteurs et agricultrices .
Mais il fallait fixer des limites ( comme un code de la route) avec des aides limitées a la surface, a la production et à l'unité de travail et un statut de l'exploitation agricole adapté au niveau économique .
Ce n'était absolument pas nécessaire. On a voulu pomper les Américains comme toujours et aujourd'hui on s'en mord les doigts. Les paysans n'ont pas fini de pleurer.
@@SuperMorvan
Et ne pas signer des accords de libre échange ! Le libéralisme à tout crin augmente la fortune des plus riches et rends plus pauvres les masses populaires. C'est pas nouveau...mais c'est le monde actuel. Ne pas être d'accord est déjà un acte citoyen, et échanger sur ce thème est très important.
Merci à Inès, pour ma part je me souviens avec mon arrière-grand-mère les glissements de terre arable provoqués par l'abattage des haies suite au remembrement en Limousin...
Et il ne manque pas que des politiques publiques pour installer des paysans, il faut des personnes motivees , courageuses, convaincues et être payé à peine au smic!!! Et on ne trouve personne ou quelques ideologistes....
L'association "Des enfants et des arbres" sensibilise la nouvelle génération au rôle de l'Arbre dans la lutte contre le dérèglement climatique...
chez moi en Sologne les gros propriétaires terriens (barrons de l'industrie) ont fait le travail bien avant
la venue de napoleon 3 à permit la concentration de grands domaine aujourd'hui parmi leurs cheval de bataille on retrouve l'engrillagement et les lobbies de la chasse manœuvre sans difficulté à l'assemblé nationale
@solognotloiretcher1936 hélas tu as raison de faire cette remarque
Évolution/Régression nombres de paysan·nes en France depuis plus d’un siècle :
2019 : 400 000 agriculteurs et 250 000 ouvriers agricoles (un peu + de 2 % de la population active)
1982 : 1,6 million et 310 000.
1945 : 10 millions…
1,5 suicide d’agriculteur·ices par jour ; 200 fermes disparaissent chaque semaine ; 2% des exploitations agricoles s’envolent chaque année…
Force aux paysan·nes, agri, éleveur·ses et à tous·tes les exploité·es de partout, qu’on a obligé à travailler pour une misère, à s’empoisonner en même temps que la Terre, les consommateur·ices… On lâche-ra rien, on n'oublie-ra pas, pensées à nos ancien·nes, toutes les victimes de ce sale système! Force à la Conf, aux autonomes, à nous!
L'association "Afac-Agroforesterie" est reconnue d 'utilite publique....vos dons serviront...a planter de nouvelles haies... régénérer les haies existantes...et développer l'agriculture selon les principes de l'agroforesterie...
Formidable
Très bonnes expositions. Une petite chose: Il y a trop "d'en fait". Pour éviter ça, le truc c'est de penser que vous dites "en fêtes" et cela se corrigera tout seul. Amitiés😊
Cette bd documentaire comme algues vertes est profondément désespérante. Contrairement à ce qui est dit dans l’interview, ça n’a rien d’uniquement de passé, le phénomène de destruction du bocage est encore galopant, comme les algues vertes d’ailleurs. Les actions Contraires sont d’infimes pansements. Les solutions possibles existent depuis loooongtemps, remplissent des étagères de bibliothèques spécialisées......et rien n’à changé et ne bouge..
Il y'a 40 ans,un homme politique Français disait....tant que nos paysans nous offriront des prix compétitifs,nous acheterons Français.....cas contraire, nous importerons
Champs de bataille .. remembrement
Rendre justice.. à des pollueurs, des incendiaires?
Pauvre homme que cet Edgar Pisani ... il ne savait pas que " vivre c'est sentir et penser😮 c'est mourir , ressentir c'est guérir "
pendant et après le remembrement ils ont posés des drains en plastique dans les parcelles pour pouvoir travailler les champs
!... ils contribuent logiquement aux inondations et encore maintenant l'on voit le ruissellement des drains dans les fossés !!!!!
@@lye-mariehahn9767
D'après mon expérience dans le non labour et l'agriculture de conservation, le problème ne vient pas de l'assainissement des terres agricoles mais de la façon dont on travaille avec le sol.
Merci mediapart
independance energetique,ALIMENTAIRE , industriel , francais reveillons nous
Comment réparer les dégâts ?
Ça va être très compliqué
Pour que la nature reprenne ses droits il ne faudrait plus d’etres humain‼️
@@odileliege1175 t inquiète elle va faire le travail et rendre la terre inhabitable pour les humains ..elle se régénèra ensuite une fois qu'ils auront disparus...
@@odileliege1175 Pourquoi ça ?
On peut tout à fait replacer des haies, des fossés,des talus dans des endroits stratégiques pour ralentir la circulation de l'eau, rétablir de la biodiversité, augmenter l'évapotranspiration et donc baisser les températures. La taille idéale des parcelles (compromis entre taille et productivité d'un côté et intérêt environnemental de l'autre) se situe à peu près à 3 hectares((surtout en régions de coteaux). On est bien loin des parcelles gigantesques de plusieurs dizaines d'hectares où il n'y a plus de vie, où l'érosion appauvrit les sols...
C’est quand même fous que dans tous les commentaires que je lis, personne ne parle des agriculteurs. Comment voulez vous que l’on arrive à vivre si on est encore obligé de laver plus blanc que tout le monde alors qu’on ne vit déjà plus
Il est très bien le film Algues Vertes, faut le voir et le refaire passer dans les cinés et à la télé j'espère aussi !
Le monde d'antan idéalisé par la bobo sphère !
L'agriculteur (la paysannerie dont je suis) cantonné à à l'isolement, la pauvreté tant qu'il permet de nourrir le peuple à bas coût. Non désolé, je préfère être agriculteur aujourd'hui qu'à l'époque de mes parents et grands parents. Et par pitié venez vivre notre quotidien avant de gloser à bon compte sur notre dos dans les médias populistes destinés aux citadins.
Signé : Un agriculteur non syndiqué
Ma grand-mère, fille, petite-fille, arrière-petite-fille etc… de paysan.nes a été traumatisée avec sa famille par ce remembrement destructeur d’une culture et d’une agriculture paysanne. Ma famille avait construit progressivement une exploitation avec des parcelles choisies pour leurs diverses qualités de sol et autre. Toute cette histoire a été détruite par un regroupement de parcelles « aléatoire » au profit des plus gros propriétaires. Les anciens (elle était née en 1917) avait construit une société de solidarité qui a été réduite à néant au fur et à mesure de l’agrandissement des exploitations et de la sur-mécanisation. Il y avait une biodiversité, une qualité de sol bien différente d’aujourd’hui. La transformation du modèle agricole pouvait se faire autrement.
Signée une descendante de paysans habitante de ce territoire rural Icaunais qui lui a été transmis en héritage
@guillaumegirard8303 Avez-vous réellement écouté l'émission, jusqu'au bout ? Je m'étonne, car je n'entends pas l'angélisme que vous décriez dans les propos d'Inès Léraud, qui est plus nuancée. Elle ne parle pas d'un retour en arrière, et semble avoir mené son enquête aussi auprès d'agriculteurs.
Petit fils de paysans , j'ai vécu a travers eux la destruction de leurs mode de vie, qui était loin d'être aussi sombre que ce que l'on raconte et l'amertume que cela a provoqué chez eux. C'est l'exploitation agricole contre la paysannerie. Le monde paysan est aujourd'hui décimé, le taux de suicide chez les agriculteurs plafonnent, la nature se meurt sous les pesticides , les inondations et catastrophe se démultiplient mais certains comme vous continuent de fermer les yeux , quelle misère..
@@ginettenartus
C'est ce que les agriculteurs bio essaient de retrouver, autant pour le sol et la production locale avec la vente en circuit court, que pour le re- création d'un tissu social. Magnifiques initiatives.
Il fallait augmenter la productivité pour nourrir les français d’après guerre, ou sinon, comme au Brésil, on deforeste pour augmenter la production alimentaire. Certaines études indiquent le nombre d’ha de forêts qu’il aurait fallu abattre pour compenser le manque de rendement lié aux anciennes pratiques ou anciennes structures agricoles. Ou il fallait importer.... arrêtez de jeter la pierre sur ceux qui vous nourrissent... Sachez prendre aussi du recul !!
👍
Quand les parisiens parlent d'agriculture...
C'est de notre histoire paysanne dont ils parlent, un mode de vie traditionnel et millénaire détruit en quelques décennies pour le lobby industriel . Mais la réalité du monde paysan n'a pas l'air de vous intéresser, trop dur sans doute d'ouvrir les yeux.
Inès Léraud est originaire du Maine et Loire et a travaillé essentiellement en Bretagbe depuis...
bonjour
FREXIt
Gros malaise sur le plateau, le dessinateur semble adorer cet exercice 😂
Pour ma part, le remembrement est la plus grande catastrophe qui soit arrivée en France. Bien plus grave que la guerre.
Non , je ne m'abonne pas à mediapat- vu comme vous avez dézingué Dr Raoult ! ! ! ! ! C 'est grave !!!!!
Plus grave que d'avoir contribué à empoisonner des centaines de personnes ?
Parler d un sujet aussi important et impactant dans une BD c est pas sérieux sa
C est la base de l économie d aujourd’hui
Vous devriez faire un livre normal simple en y intégrant vos dessins dedans
Un livre normal 😅 vous avez 150 ans?
C’est le meilleur moyen de vulgariser le sujet et d’atteindre un maximum de gens de toutes générations. Le sujet est trop central dans les problématiques écologiques pour le réserver à quelques lecteurs d’essais ou d’ouvrages pédagogiques.
C'est pas sérieux les BD ? C'est que vous n'en lisez pas
J'ai 65 ans et j'adore les BD enquêtes, les BD politiques.... Il y a un vrai travail de fond et certaines représentent plusieurs années de travail
Commencez par lire "algues vertes" et vous verrez si le travail d'Ines n'est pas sérieux ! Ainsi que le travail du dessinateur d'ailleurs
Vraiment mettez le nez dedans !
Si lea agri n'avaient pas agrandis leurs parcelles, s'ils n'avaient pas modernisés leurs fermes, s'ils n'avaient pas drainé et bien il n'y en aurait plus; Qui entretiendrait les paysages? surement pas ceux bobos qui aujourd'hui veulent revenir à l'époque où les paysans labouraient avec les boeufs
On y reviendra peut être pour le folklore et les pénuries de carburants, voire même pour endiguer le chômage, et les SDF!
Je ne suis pas d'accord! c'est vous qui avez voulu, il y a plus d'une vingtaine d'années, cette agriculture-là, accusant les paysans existants de l'époque d'être de gros propriétaires exploitants, alors qu'ils ne possédaient que quelques ha de terre. En Loire Atlantique, vous les avez opposés aux ouvriers de gauche, comme des parias, des capitalistes de droite. C'était profondément injuste. Je suis fils d'éleveur des bords de Loire. Nous ne demandions rien à personne, mise à part le droit de vivre décemment de notre métier. Aujourd'hui, leurs héritiers vont disparaître. Il faut arrêter avec les idéologies stupides, de gauche malheureusement.
Les rendez vous de la biocoop.
Un Q. I très bas je crois.
le gouvernement necouter pas ses citoyens en 40 ,aujourdhui avec l,europe ,si loin du champs de travail , encore moins
DE GAULLE n,aurait pas accepter ...