Pour le pilote qui la maîtrise, la marche arrière peut être un moyen de se sortir d’un mauvais pas.
Réaliser une recherche de marche arrière lors d’un stage est avant tout un moyen de sortir de sa zone de confort, de faire l’expérience d’un décrochage complet de la voile, de se confronter à de probables cravates et à de potentielles abattées très puissantes. Car qui dit marche arrière dit abattée aérodynamique de 90° à laquelle il faut ajouter une éventuelle abattée pendulaire. C’est pourquoi parmi les nombreux prérequis, le pilote doit être capable de contrôler de fortes abattées pendulaires.
En marche arrière, si le pilote garde les mains trop basses, il est fortement secoué. En remontant les mains, on trouve une zone de marche arrière plus confortable, avec beaucoup moins de secousses. Lorsqu’on a trouvé cette position des commandes, il est tentant d’y revenir le plus vite possible. Mais avec les mains trop hautes, la voile ne résiste pas aux mouvements pendulaires et elle peut marquer une abattée… Il ne faut surtout pas relever les mains pendant cette abattée ! Sinon…
C’est ainsi que se termine la saison 2024 des stages de pilotage et de votre rubrique "le VRAC de la semaine".
Les stages reviennent en avril et le VRAC de la semaine aussi !