- Introduction - Qu’est-ce que le sédévacantisme ? : 00:19 Pourquoi cette vidéo ? : 01:07 Liste des arguments : 01:55 - Argument 1 : Structure hiérarchique de l’Eglise - Début : 03:06 Prémisse 1 - Les pouvoirs de Magistère et de juridiction ne parviennent aux évêques qu'à travers le Pontife Romain : 03:54 Prémisse 2 - Or, tous les évêques ayant reçu les pouvoirs de Magistère et de juridiction des papes Pie XII, Pie XI, etc. sont décédés : 05:06 Conclusion 1 - Donc si Pie XII était le dernier Pape valide, alors l'Eglise ne possèderait plus d'évêque ayant les pouvoirs de Magistère et de juridiction aujourd’hui : 05:54 Prémisse 3 - Or, l'Eglise enseigne qu’elle doit toujours avoir des évêques possédant les pouvoirs de Magistère et de juridiction : 06:24 Conclusion 2 : Donc ceux qui affirment qu’il n’y a plus de pape depuis Pie XII contredisent l’enseignement de l’Eglise : 14:55 - Argument 2 : Obéissance aux évêques - Début : 15:12 Prémisse 1 - Les pouvoirs de Magistère et de juridiction ne parviennent aux évêques qu'à travers le Pontife Romain : 15:54 Prémisse 2 - Or, le sédévacantisme implique de refuser de se soumettre aux évêques nommés par les papes Pie XII, Pie XI, etc. : 16:07 Conclusion 1 - Donc le sédévacantisme implique nécessairement de refuser de se soumettre à l’ensemble des évêques ayant reçu le pouvoir de juridiction : 33:02 Prémisse 3 - Or, l’Eglise enseigne que quiconque refuse de se soumettre à l’ensemble des évêques ayant reçu le pouvoir de juridiction est en état de schisme : 33:26 Conclusion 2 : Donc les sédévacantistes sont dans le schisme : 37:18 - Argument 3 : Gouvernement des fidèles - Début : 37:37 Prémisse 1 - L'Eglise enseigne que les pouvoirs de gouvernement sur des fidèles ne parviennent aux évêques qu'à travers le Pontife Romain : 38:19 Prémisse 2 - Or, aucun évêque vivant actuellement n’a reçu les pouvoirs de gouvernement sur des fidèles de Pie XII, Pie XI, etc. : 38:57 Conclusion 1 - Donc aucun évêque vivant actuellement n’a de pouvoir de gouvernement sur les sédévacantistes : 43:47 Prémisse 3 - Or, l'Eglise enseigne que, si un ensemble de chrétiens tenant une position doctrinale particulière, n'est gouverné par aucun évêque alors cet ensemble de chrétiens est dans le schisme : 44:13 Prémisse 4 - Or, les sédévacantistes sont un ensemble de chrétiens tenant une position doctrinale particulière : 47:03 Conclusion 2 - Donc aucun évêque vivant actuellement n’a de pouvoir de gouvernement sur les sédévacantistes : 47:56 - Argument bonus : Mission canonique - Début : 48:23 Prémisse 1 - Seul un Pape peut conférer, directement ou indirectement, une mission canonique à un évêque : 49:36 Prémisse 2 - Or, aucun évêque sédévacantiste vivant actuellement n’a reçu du Pape, directement ou indirectement, une mission canonique : 53:55 Conclusion 1 - Donc les évêques sédévacantistes vivant actuellement sont dépourvus de mission canonique : 1:05:10 Prémisse 3 - Or, l'Eglise enseigne que ceux qui n'ont pas reçu de mission de l'Autorité canonique ne sont pas des ministres légitimes de la Parole et des Sacrements : 1:05:25 Conclusion 2 - Donc les positions qui reconnaissent les évêques sédévacantistes comme ministres légitimes de la Parole et des Sacrements contredisent l’enseignement de l’Eglise : 1:10:39 - Conclusion - Conclusion : 1:11:00 Réponse aux objections contre le Concile : 1:12:25 Petite correction : Dû à un souci de compression vidéo, l'image du journal à 1:05:05 n'est pas très lisible. Voici un lien permettant de consulter l'image avec une meilleure lisibilité : www.zupimages.net/up/24/24/9bc2.jpg
Bonjour à Vous, je viens d’écouter votre audio et une question me taraude dans votre démonstration du prémisse 2. Comment les évêques validement consacrés avant V2 ne pourraient-ils pas consacrés eux-mêmes des évêques en l’absence de pape? Merci de votre réponse.
Bonjour, les évêques qui consacrent des évêques durant la vacance du Saint-Siège consacrent certes validement, mais ils ne transmettent pas la mission et la juridiction aux évêques qu'ils consacrent, à moins que les évêques consécrateurs aient reçu une délégation spéciale du Pontife Romain, ce qui n'est ni le cas de Mgr Thuc ni le cas des autres évêques sédévacantistes. Ces derniers ne sont pas aptes à donner une mission canonique aux évêques qu'ils consacrent, ils ne sont pas aptes à les nommer, à leur conférer une juridiction. Par conséquent, les évêques consacrés par eux n'ont aucune mission, aucune Autorité dans l'Eglise : ils n'appartiennent pas au nombre des légitimes Successeurs des Apôtres, ils ne sont pas membres de l'Eglise enseignante. Je pourrais éventuellement vous répondre plus en détail demain...
Je comprends mais ce n’est pas la question. La réponse s’articule en l’absence de papauté ce qui est tout le problème que pose le sédévacantisme (comme conséquence et non cause à cette absence). D’autre part la mission apostolique est différente de la juridiction. La juridiction n’est pas liée à un endroit géographique , i.e. doicèse. Il ne peut y avoir comme vous le souligner d’apostolat missioné en l’absence de souverain pontife par définition.
@@latthawaseepadcha1155 Est-ce que votre réponse s'adresse à la mienne, ou bien au commentaire initial ? Il ne peut pas y avoir de juridiction sans mission canonique, parce que c'est l'Autorité canonique qui confère cette juridiction en donnant mission à l'évêque en question, même si cette juridiction peut ne pas être ordinaire (comme c'est le cas des évêques titulaires). Donc s'il n'y a plus d'Autorité canonique, il n'est plus possible de conférer une mission à des évêques, ni de leur donner une juridiction, une Autorité d'enseignement et de gouvernement dans l'Eglise, même si la situation implique un manque d'évêques. Toutefois, les évêques précédemment missionnés conservent leur juridiction pendant la vacance du Saint-Siège. Mais tous les évêques nommés par Pie XII sont morts. Donc le sédévacantisme implique en fait un ecclésiovacantisme, ce qui est incompatible avec l'enseignement de l'Eglise.
Ainsi, vous n'adhérez pas à l'enseignement du Concile Vatican II, Lumen Gentium, sur l'autorité des évêques et la collégialité ? Donc vous seriez plutôt résistant comme la FSSPX ? J'essaie de saisir là...
@@axz4477 Bonjour, je comprends votre objection et je vais tâcher d'y répondre. Vous avez l'air de sous-entendre que Vatican II enseignerait que les évêques reçoivent, en vertu de leur consécration, de véritables pouvoirs juridictionnels, qu'ils seraient par le fait membres de la Hiérarchie catholique, de l'Eglise enseignante, et qu'ils seraient également membres des légitimes successeurs des Apôtres, etc. Mais cela est faux : l'Eglise a toujours enseigné le contraire, et Lumen Gentium n'y a rien changé : cette constitution ne fait qu'enseigner que l'évêque reçoit la charge épiscopale ontologique lors de la consécration. Il ne reçoit pas de juridiction, il ne reçoit pas d'Autorité, il n'a pas le pouvoir d'enseigne et gouverner par le fait même de sa consécration. Il n'est pas un légitime Successeur des Apôtres du fait de son sacre, il n'a qu'une disposition ontologique qui le rend apte à le devenir lorsque le Pontife Romain l'aura nommé. D'ailleurs le Concile dit lui-même : "C’est en vertu de la consécration sacramentelle et par la communion hiérarchique avec le chef du collège et ses membres que quelqu’un est fait membre du corps épiscopal.". Donc il faut non seulement la consécration sacramentelle, mais aussi ce qu'on appelle la "communion hiérarchique". Il ne s'agit pas ici d'un vague désir de communion de la part de l'évêque, non, la "communion hiérarchique" est conférée par le Pontife Romain à l'évêque : c'est le Pape qui institue l'évêque. Cela est expliqué par la Nota Prævia : "Dans la consécration est donnée la participation ontologique aux fonctions (munera) sacrées comme il ressort de façon indubitable de la Tradition et aussi de la tradition liturgique. De propos délibéré on emploie le terme de fonctions (munera) et non pas celui de pouvoir (potestas), parce que ce dernier pourrait s’entendre d’un pouvoir apte à s’exercer en acte. Mais pour qu’un tel pouvoir apte à s’exercer existe, doit intervenir la détermination canonique ou juridique de la part de l’autorité hiérarchique. Cette détermination du pouvoir peut consister dans la concession particulière d’une fonction ou dans l’assignation de sujets, et elle est donnée selon les normes approuvées par l’autorité suprême. Une telle norme ultérieure est requise par la nature de la chose, parce qu’il s’agit de fonctions qui doivent être exercées par plusieurs sujets qui, de par la volonté du Christ, coopèrent de façon hiérarchique. Il est évident que cette « communion » a été appliquée dans la vie de l’Église suivant les circonstances des temps avant d’avoir été comme codifiée dans le droit. C’est pourquoi on dit expressément qu’est requise la communion hiérarchique avec le chef et les membres de l’Église. La communion est une notion tenue en grand honneur dans l’ancienne Église (comme aujourd’hui encore, notamment en Orient). On ne l’entend pas de quelque vague sentiment, mais d’une réalité organique, qui exige une forme juridique et est animée en même temps par la charité. Aussi, d’un consentement presque unanime, la commission a-t-elle décidé qu’il fallait écrire : « En communion hiérarchique » (cf. modus 40 et aussi ce qui est dit de la mission canonique au n° 24)." On peut aussi citer ce passage du Concile : "La mission canonique des évêques peut être donnée, soit par le moyen des coutumes légitimes que le pouvoir suprême et universel de l’Église n’a pas révoquées, ou par le moyen des lois que cette même autorité a portées ou reconnues, ou directement par le successeur de Pierre lui-même ; si celui-ci s’y oppose ou refuse la communion apostolique, les évêques ne peuvent pas être mis en charge". Or, comme l'enseigne le dogme du Concile de Trente, la mission canonique est nécessaire pour être un ministre légitime.
@@FideFidelis merci. Moyennement convaincu par votre exposé. Remarque. Reconnaissez vous légitimes ou non les consécrations épiscopales de S. Eusèbe de Samosate dans les premiers siècles ? ; et celles d'une dizaine d'évêques italiens durant le XIIIe siècle (lorsqu'il y eut une vacance du Saint-Siège de trois ans) ? Autre chose. Sur la question du fait dogmatique, la dernière vidéo de Bible et savoir sur la papesse Jeanne érode une bonne partie voire l'essentiel de votre édifice (votre = aux fidèles - d'ailleurs pas si fidèles - du pape François), qui tient sur l'APU. Quant à la vidéo publiée par Archidiacre et Matthieu Lavagna ci-dessus, il suffit de lire la Conclusion de la 2e édition du livre de Maxence Hecquard pour voir où vous péchez (comme Cyrille Dounot, par légèreté et suffisance). Beau et saint dimanche à vous.
@@axz4477 Les consécrations de St. Eusèbe de Samosate se sont effectuées selon la coutume de l'époque (cf. Sedes Sapientiæ, numéros 22 et 23) et non pas avec le seul consentement tacite du Pontife Romain (qui était d'ailleurs vivant lors des consécrations). Si elles avaient été effectuées en vertu de l'assentiment tacite du Souverain Pontife encore en vie, alors elles auraient été légitimes également, mais pas si elles avaient été effectuées lors de la vacance du Saint-Siège. Quant aux consécrations réalisées au XIIIème siècle durant la vacance de trois ans, elles étaient réalisées par des prélats qui avaient reçu du Pontife Romain le pouvoir de conférer une mission canonique à d'autres évêques (comme c'était d'usage à cette époque), et la preuve en est que ces évêques étaient institués à des sièges. Ils avaient donc une véritable juridiction ordinaire. Les évêques sédévacantistes ne peuvent pas être comptés parmi les légitimes Successeurs des Apôtres, ni parmi les membres de la Hiérarchie ecclésiastique, qui ont Autorité d'enseignement et de gouvernement dans l'Eglise. Ils ne peuvent pas l'être parce que la source de cette Autorité épiscopale n'est pas dans le sacrement de l'Ordre, elle est le Christ à travers, et uniquement à travers, le Pontife Romain. Maxence Hecquard se trompe, puisqu'il soutient une hypothèse qui impliquerait que des évêques puissent avoir une sorte d'Autorité d'enseigner et de gouverner (mais tout de même une vraie Autorité) en vertu du sacre, ou au moins en vertu du sacre et du fait qu'il professe (prétendument) la foi catholique. Mais une telle hypothèse se révèle être condamnée par l'Eglise. Ce que les théologiens ont soutenu, c'est que la consécration donnaient une sorte de "juridiction universelle" dans le sens où ils auraient le pouvoir d'enseigner au Concile œcuménique. Mais ils ajoutent aussi que, de toute manière, la juridiction est conditionné à la volonté du Pontife Romain. C'est lui qui décide de convoquer un Concile œcuménique, et par ce fait à rendre les évêques aptes à user de leur "juridiction universelle". Mais sans cela, les évêques n'ont pas d'Autorité, ils ont comme une disposition ontologique, pas le pouvoir d'enseigner et de gouverner dans l'Eglise. Et cela ne les rend pas non plus membres des légitimes Successeurs des Apôtres. Et le Code de Droit Canonique de 1917 déclare au canon 233 : "§ 2. Les Evêques titulaires appelés au Concile ont eux aussi le vote délibératif, à moins que ne soit explicitement prévu le contraire dans la convocation." Ainsi, les évêques titulaires n'ont pas, de droit divin, le droit d'enseigner lors des conciles œcuméniques. Si le pape ne les appelle pas au Concile, alors ils ne peuvent pas faire usage de leur "juridiction universelle". Par ailleurs, on ne peut pas non plus affirmer que les évêques sédévacantistes auraient un pouvoir de gouvernement envers les fidèles. Et concernant la papesse Jeanne, on ne peut pas affirmer que tous les évêques du monde auraient admis et enseigné pendant 4 siècles que l'Eglise ait pu se tromper au sujet de la légitimité du Pontife Romain. Déjà, la légende ne fût connue massivement que lors du XIVème siècle, et fût vivement contestée par plusieurs clercs lors du XVIème. Pour le moment, je sais qu'elle fût aussi remise en doute par le futur pape Pie II au XVème siècle, ainsi que par un autre auteur. Le fait qu'aucun évêque ne semble (d'après mes connaissances actuelles) s'être opposé à cette légende n'implique pas que tous les évêques auraient admis et enseigné le contraire, à savoir : que l'Eglise se serait trompé sur la légitimité du Pontife Romain. Il est aussi opportun que, lors de la plaidoirie du Concile de Constance en 1415, celui-ci n'était pas encore œcuménique, puisque seulement approuvé par le faux pape Jean XXIII et son obédience, tous les évêques n'y étaient pas présents à ce moment. (Ce n'est que plus tard, le 4 juillet 1415 (après le procès et la condamnation de Jean Hus), que le Concile sera convoqué par le pape Grégoire XII). Et d'ailleurs le silence de ces évêques durant les déclarations de Jean Hus ne signifient pas nécessairement une adhésion, encore moins à un enseignement de leur part : il se peut, par exemple, qu'ils aient des doutes sur cette histoire, mais qu'ils n'aient pas connaissance d'éléments concrets pour la réfuter. Au passage, au XIVème siècle, l'Ordre des Franciscains condamnait Guillaume d'Occam, qui affirmait que Jean XXII était hérétique (pour avoir enseigné ex cathedra que le Christ et les Apôtres avaient possédé des choses), et aussi qu'il était déchu de son pontificat. Un "grand nombre de Docteurs et d'habiles théologiens" ont condamné comme étant hérétique la proposition affirmant "que c'était se damner, et se montrer hérétique, que d'obéir à un Pape à qui l'Eglise universelle obéit" (cf. Lettre pastorale de Son Eminence monseigneur le cardinal de Bissy, pp. 55-56, 1728). De toute façon, les citations magistérielles avancées s'opposent à une telle possibilité d'erreur universelle concernant la légitimité du Pontife Romain. Bon dimanche à vous également !
Bravo pour le gros effort d’argumentation effectué. Toutefois, il n’atteint qu’en partie le simple status quaestionis du début de mon article de ..1990 .. sur « L'indéfectibilité et visibilité de l’Eglise au temps de la Grande Apostasie » (voyez mes 5 vidéos à ce sujet, dont les liens sont indiqués sous mes 4 vidéos de réponse point par point aux 2 Matthieu, Lavagna et Raffray). En effet, votre argumentation omet tout un important aspect de la crise apocalyptique en laquelle nous sommes plongés, à savoir que les modernistes, “conciliaires conservateurs” et “ralliés” sont quasi en tous domaines dans un état pire que celui des “traditionalistes” lefebvristes et guérardo-thucistes. Ce que montrent mes vidéos 15 sur la « Crise apocalyptique ecclésiastique analysée avec 50 ans de recul » et 05 sur les 7 sens exposés par les Pères de « l’abomination dans le Lieu Saint », les 7 vidéos sur les « Six voies de démonstration de l’usurpation du Saint-Siège par des intrus » (dont les liens sont indiqués sous mes 4 vidéos de réponse point par point aux 2 Matthieu, Lavagna et Raffray). Il y a aussi une omission complète des Prophéties de la Sainte Ecriture commentées par les Saints Docteurs de l’Eglise, concernant l’anormale période finale avec notamment l’abolition du Saint Sacrifice de la Messe. Elles sont évoquées en mes 4 vidéos de réponse point par point aux 2 Matthieu, Lavagna et Raffray.
Prions pour qu'un maximum de personnes voient, lisent votre commentaire, aillent s'informer de vos vidéos, apprennent les éléments manquants à leur compréhension et admettent puis relaient la vérité. DVG UDP
@@etiennelebraud5835 Mathieu Lavagna enseigne des hérésies gallicanes. À moins qu’Archidiacre ait changé de posture, je trouve cela pas mal exagéré de comparer les deux personnages.
@@terraleo3343 votre commentaire est d'une stupidité sans nom. Je n'ai jamais enseigné d'hérésie. Vous ne savez même pas ce que ce concept signifie au plan canonique.
Bonjour, s'il le fait ça serait valide, mais cela n'est légitime que si une mission canonique a été donnée à celui qui est ordonné, et sans cela, le sacre est illégitime et mortellement peccamineux. C'est un dogme de foi, enseigné dans les saintes Ecritures et plus explicitement au Concile de Trente et par le Magistère Ordinaire Universel, ce n'est pas une simple loi ecclésiastique, il n'y a donc pas d'exception. De plus, en vertu de sa Primauté de Juridiction, seul un Pape peut conférer, directement ou non, une mission canonique à un évêque.
À titre personnel oui. À titre magistèriel (non infaillible), c'est débattable. Une chose est sûre, il ne peut pas enseigner infailliblement une hérésie.
@@matthieulavagna écrit : "À titre personnel oui." - Dr. Fernando Della Rocca, Université de Rome, avocat à la Sainte Rote romaine, MANUAL OF CANON LAW, traduit par le R.P. Anselm Tatcher, O.S.B., p.186, 1958 a écrit: Les autres raisons d'une vacance (du Siège apostolique) sont la folie complète et incurable, et l'hérésie notoire privée. Durant la vacance, l'exercice de la suprême autorité dans l'Église (auxquelles la continuité devient morale et non physique) est suspendue.
@@matthieulavagna "il ne peut pas enseigner infailliblement une hérésie" ah bah oui merci, moi aussi je peux sortir ce genre de phrase : "quand je ne me trompe pas, je ne dis jamais d'hérésie"; C'est intéressant mais on a rien dit, c'est une tautologie. Vous croyez donc que le concile Vatican I n'a rien dit, c'était un concile "pour rien". Pastor Aeternus dit que le siège de Pierre est demeuré "pur de toute erreur", et vous vous ajoutez "oui c'est vrai sauf quand ça n'a pas été le cas". Bah super merci, on se demande si les orthodoxes n'avaient pas raison de contester la primauté de Pierre en 1054 si c'est pour en arriver là...
@@chabedou non, ce n'est pas ce que je dis. Ma phrase signifie: "tant qu'il ne remplit pas les critères définis par Pastor Aeternus, le pape peut se tromper en théorie". C'est donc sur les critères donnés par pastor aeternus qu'il faut se focaliser.
Bonsoir, non la juridiction de suppléance ne permet pas de pallier à l'absence trop longue d'un pape, parce que la juridiction de suppléance ne change pas un ministre illégitime en ministre légitime, et si c’est un évêque, elle ne le rend pas légitime Successeur des Apôtres, ni ne lui donne d'Autorité pour enseigner et gouverner dans l'Eglise. La juridiction suppléée (à supposer que les clercs sédévacantistes la possèdent continuellement depuis des décennies, ce qui est factuellement erroné) ne confère aucune légitimité : son nom même l’indique, car cette juridiction est suppléée pour un moment, soit un clerc déjà canoniquement envoyé mais n’ayant pas de juridiction là où il se trouve, soit un clerc non canoniquement envoyé donc illégitime. D'ailleurs, la juridiction peut même être suppléée à un évêque irrégulier, voire hérétique : il n'en devient pas légitime Successeur des Apôtres et membre de la Hiérarchie ecclésiastique pour autant. Et on ne peut pas affirmer qu’un “état de nécessité” puisse rendre légitime ministre de la Parole et des Sacrements un clerc non canoniquement envoyé, ni que cela puisse le rendre légitime Successeur des Apôtres. Plusieurs papes antiques ont enseigné que l'autorité de l'épiscopat découle du Pontife Romain, que c'était lui l'Auteur de leur dignité, comme la vidéo l'explique. C'est le Christ lui-même qui en a décidé ainsi, sans exception. La position sédévacantiste impliquerait donc également qu’aujourd’hui il n’a a plus aucun évêque légitime Successeur des Apôtres et détenteur de l’Autorité dans l’Eglise, or l’Eglise enseigne le contraire que l’Eglise doit toujours être gouvernée par les légitimes Successeurs des Apôtres.
@@FideFidelis cela ne permet pas d'élire un nouveau Pape mais rend légitime les prêtres qui respectent les sacrements et sont dans la droite ligné de l'enseignement de l'Eglise, contrairement aux clercs conciliaire qui ne sont pas validement ordonné.
@@renardx12 Non, c'est une hérésie de dire cela, comme la vidéo le montre avec les citations du Magistère : la juridiction de suppléance ne confère pas de légitimité ou d'Autorité aux clercs, même ceux qui prétendent "tenir la vraie doctrine" (ou d'ailleurs même ceux qui la tiennent vraiment mais sont irréguliers à cause d'autres raisons). N'importe quel évêque peut prétendre la détenir, mais peu d'entre eux peuvent prétendre posséder une mission canonique. Donc pour examiner la légitimité d'un évêque, il faut examiner si oui ou non il possède la mission canonique, qui est absolument nécessaire. Encore une fois, l'Eglise enseigne que l'Autorité ne parvient aux évêques qu'à travers le Pontife Romain, non pas par le Christ directement, pas même en "cas de nécessité", parce qu'il est ici question d'institution divine immuable. Quant aux clercs "conciliaires", ils sont bien validement ordonnés et consacrés, le nouveau rite mentionne à la fois le Saint-Esprit (Esprit Souverain que le Père a donné au Fils et que le Fils a lui-même donné aux saints Apôtres) ainsi que les fonctions épiscopales (saints Apôtres qui ont fondé l'Eglise, comme le sanctuaire de Dieu, etc.). Par ailleurs tous les évêques nommés par Pie XII ont reconnu la validité et la légitimité du nouveau rite de consécration.
@@renardx12 Dans la vidéo, il est expliqué que ces clercs étaient légitimes, parce qu'ils avaient quand même reçu une mission canonique à travers le pape, soit en vertu d'un assentiment explicite ou tacite, soit en vertu d'une délégation. Le pape Pie IX l'explique aussi dans Quartus Supra : "Il est arrivé, sans doute, que les patriarches élus exerçaient leur autorité avant d’avoir été confirmés par le Souverain Pontife ; mais ce n’était que par suite d’une tolérance du Saint-Siège motivée par l’éloignement de ces contrées, les périls de la route et les malheurs dont ils étaient souvent menacés par la tyrannie des schismatiques du même rite. Une pareille faveur, du reste, a été accordée par dispense en Occident à ceux qui étaient très-éloignés, en vue de l’utilité des églises, et de la nécessité où elles se trouvaient. Mais il est juste aussi de remarquer que les causes de cette tolérance ont cessé d’exister depuis que les voyages n’offrent plus de difficultés et que les catholiques, grâce à la bienveillance du très-haut empereur ottoman, ont été soustraits au pouvoir civil des schismatiques." Tolérance du Saint-Siège, dispense accordée par le Saint-Siège, etc. donc la mission parvenait bien aux évêques uniquement à travers le Pape (qui était bien présent mais toutefois indisponible), en vertu de son assentiment. Mais lorsque le Siège est vacant, et lorsqu'il n'y a aucun évêque ayant reçu (par délégation) du Pape le pouvoir de déléguer d'autres évêques, alors la mission canonique et la juridiction ne peuvent pas atteindre les évêques. Aucun des évêques sédévacantistes actuellement vivants n'a reçu de mission canonique ni de juridiction de la part d'un Pontife Romain ni d'un quelconque évêque spécialement délégué par lui. Donc ils ne peuvent ni enseigner les fidèles, ni les gouverner : ils ne sont pas légitimes Successeurs des Apôtres, ils ne font pas partie de la Hiérarchie instituée par le Christ, et personne n'est obligé de leur obéir. Quel chaos si un évêque pouvait posséder l'Autorité apostolique sans mission canonique en cas de nécessité, quelle anarchie ! N'importe quel évêque schismatique pourrait prétendre qu'il y a actuellement un état de nécessité, qu'il possède la vraie foi et donc qu'il faut lui obéir ! Mais encore une fois, n'importe quel évêque peut prétendre cela, mais peu d'évêques peuvent prétendre avoir été envoyés par l'Autorité canonique, parce qu'il est très facile de savoir qui a été envoyé par elle, et qui ne l'a pas été ; donc il est très facile de savoir où est la vraie hiérarchie ecclésiastique, et où il n'y a que des imposteurs.
Vous n'avez rien réfuter du tout. Pourquoi ne pas débattre avec un clerc sédévacantiste ou avec Me Abauzit pour prouver que votre position est juste ? Parce que vous savez très bien que vous perdrez le débat. Ne vous laissez pas tromper par ces "tradis", dans la situatuon actuelle, le constat de la vacance du Saint-Siège est la seule position raisonnable pour rester catholique !
@@matthieulavagna Étrange, puisqu'il ne demande que cela de débattre avec un "clerc" ou un "laïc" conciliaire ou lefebvriste, et que, de plus, il se voit refuser chaque débat qu'il propose sauf avec Arnaud Dumouch.
Et pourquoi y aurait-il besoin de débattre avec quelqu'un pour prouver que notre position est juste ? Les arguments ne se suffisent-ils pas à eux-mêmes ? Faut-il débattre avec les athées pour prouver l'existence de Dieu ? Faut-il débattre avec les musulmans, juifs, etc. pour prouver que le christianisme est vrai ? Faut-il débattre avec les orthodoxes et les protestants pour prouver que l'Eglise catholique est la seule vraie Eglise ? Et si vous dites que le siège est vacant depuis 1958, contrairement à l'avis de tous les évêques nommés par Pie XII, qu'est-ce qui vous empêche de dire qu'il ait pu être vacant encore avant cela ? Qu'est-ce qui vous empêche de penser que, parmi les autres papes avant Jean XXIII, il y ait pu y avoir des imposteurs sans qu'aucun évêque ne les conteste ? La position sédévacantiste mine l'Autorité pontificale en laissant place au doute concernant la légitimité des papes, puisqu'ainsi, on laisse place au doute concernant les définitions doctrinales, lois, nominations, etc. promulguées par eux.
Contenu passionnant mais difficile à écouter : par pitié, prenez des cours de réthorique ou déléguez à quelqu'un qui sait lire un texte. Le ton "reportage TF1" est insoutenable... J'ai failli couper avant la fin. Sinon merci pour le sérieux du contenu, très instructif. De solides arguments pour réfuter le sedevacantisme. Dieu vous garde.
@@matthieulavagna Mon reproche s'adresse uniquement au lecteur du texte, que je ne connais pas. Je connais vos vidéos, je sais que vous parlez de façon convaincante. Merci à vous d'avoir accepté de diffuser cette vidéo, car elle est méthodiquement argumentée. C'est la seule façon de réfuter la position sdvcantiste. Et de calmer notre ami Adrien... 🙄
Bonsoir c’est moi qui aie fait la voix de la vidéo. Je ne suis pas spécialiste pour enregistrer ce genre de vidéos (c’est sûrement encore un peu trop « lu ») et j’ai fait ça sur mon temps libre, je ferai en sorte de mieux faire la prochaine fois 😉
Merci pour cette réfutation salutaire du sédévacantisme. Sur la forme, je remarque toutefois que la lecture est très désagréable car le son est exécrable et la diction beaucoup trop rapide, ce qui gâche en partie la démonstration pourtant très bonne.
@@matthieulavagna Matthieu. Ma critique ne s'adressait pas à vous mais bien à la personne qui s'exprime sur cette vidéo. Je pense que la réfutation du sédévacantisme, vu le mal que font ses adeptes à l'église catholique, méritait mieux que ça. Ce n'est pas le fond qui est en cause mais bien la forme qui a aussi son importance: c'est parfois inaudible et on a l'impression que la personne qui s'exprime se contente de lire un texte sans conviction aucune. Franchement, ce n'est pas sérieux.
@@terraleo3343 le siège n'a jamais été vacant au point que tout les évêques précédent meurent. Le max du siège vacant c'est trois ans cousin. Retournez dans la barque de st Pierre
Si le siège est vacant, et qu’un évêque sacre un évêque, alors l’évêque n’a pas besoin de validation de Pierre pour la légitimité. Puisque le siège est vacant ! La preuve, vous dites vous même que les évêques sacré ilicitement d’après l’église conciliaire peuvent être réhabilité dans l’église sans faire de nouveau sacrement ! Ça prouve bien que le sacre est valide. Et puisque le siège est vacant, la juridiction des évêques est universelle. Au début de l’église par exemple, les apôtres n’avaient pas de diocèse, et pourtant ils étaient bien évêques non ? En tout cas, pour ce qui est du sedevacantisme, vous ne réfutez rien. Vous ne parler pas des contradictions dans le magistère. Ni des hérésies des « papes ». Vous êtes toujours dans l’hérésie qun pape peut personnellement professer des hérésies. Or, un pape qui perd la foi de manière personnelle devient hérétique et donc il est hors de l’église. Il est donc impossible qu’une personne hors de l’église soit pape. De plus, Jésus-Christ a prié pour que la foi de Pierre ne défaille pas. Et si vous regardez dans le magistère, vous verrez bien que la foi de Pierre ne peut pas défaillir, un pape ne peut pas professer lhérésie même à titre personnel.
Bonsoir, je vais répondre à votre commentaire car il contient plusieurs erreurs : "Si le siège est vacant, et qu’un évêque sacre un évêque, alors l’évêque n’a pas besoin de validation de Pierre pour la légitimité. Puisque le siège est vacant !" Le fait que le Siège soit vacant ne dispense en aucun cas de la nécessité d'une mission canonique pour être légitime Ministre (conformément à l'enseignement du Concile de Trente). Cela ne dispense pas de la nécessité d'être nommé par un pape (directement ou au moins indirectement par quelqu'un qu'il a exprès délégué), car comme l'Eglise l'enseigne, pour avoir les pouvoirs juridictionnels d'enseigner et gouverner, il faut les avoir reçu à travers le Pontife Romain. Comment voulez-vous que vos évêques sédévacantistes les aient reçus à travers un Pontife Romain, s'il n'y a plus de pape selon eux, ni personne spécialement délégué par lui pour communiquer ces pouvoirs (qui seraient alors quand même reçus à travers un Pontife Romain mais de manière indirecte) ? "La preuve, vous dites vous même que les évêques sacré illicitement d’après l’église conciliaire peuvent être réhabilité dans l’église sans faire de nouveau sacrement !" Il ne faut pas confondre validité et légitimité. Leur sacre est valide, donc ils peuvent être réhabilités sans être à nouveau consacrés, mais ils sont illégitimes : ils n'ont reçu de mission d'aucun Pontife Romain, pas même indirectement (et le Siège vacant n'a jamais dispensé de recevoir cette mission). Par conséquent, ils ne sont pas membres des légitimes Successeurs des Apôtres, ils n'ont aucune Autorité pour enseigner et gouverner. Même s'ils se soumettaient au Pape François, ils ne deviendraient pas légitimes pour autant. En effet, le Pape peut les recevoir dans l'Eglise mais peut ne leur donner aucune mission, dans ce cas les évêques en question seraient certes dans l'Eglise mais ils ne seraient pas membres de l'Eglise enseignante. "Et puisque le siège est vacant, la juridiction des évêques est universelle. Au début de l’église par exemple, les apôtres n’avaient pas de diocèse, et pourtant ils étaient bien évêques non ?" Par "juridiction universelle" vous semblez entendre que les évêques, en vertu de leur sacre (ajouté à cela, je suppose, le fait qu'ils professeraient la vraie foi en "cas de nécessité), auraient une sorte d'Autorité universelle, comme si cela leur permettait d'enseigner et de gouverner dans l'Eglise sans avoir reçu de juridiction de la part du Pontife Romain. Les Apôtres avaient un pouvoir extraordinaire, c'est vrai, Ce pouvoir consistait en une véritable Autorité universelle, c'est encore vrai, mais ce pouvoir ne s'est pas transmis à ses successeurs. Pie VI l'enseigne dans Super Nuntiaturis : "C'est un dogme catholique que les Apôtres, bien que dotés d'un pouvoir extraordinaire (lequel pouvoir, étant donné qu'il était donné à des individus, est mort avec les individus eux-mêmes), étaient soumis à Pierre, à qui le Christ avait ordonné de présider seul les Apôtres ; et que tous les évêques (qui sont privés du pouvoir extraordinaire des Apôtres) sont soumis à la plénitude du pouvoir du Pontife romain (lequel pouvoir, étant ordinaire en Pierre, est aussi ordinaire dans les successeurs)." Donc il faux de dire que les évêques auraient la "juridiction universelle", au sens où vous l'entendez. Les théologiens catholiques n'ont jamais enseigné une telle chose. Ils ont plutôt enseigné que cette "juridiction universelle" n'était pas un vrai pouvoir, mais était une sorte de disposition ontologique. En effet, tout évêque reçoit, lors de sa consécration, une disposition ontologique d'enseigner, de gouverner et de sanctifier. Mais pour en avoir le pouvoir, c'est-à-dire, pour exercer légitimement ces fonctions pour ainsi dire, ils doivent absolument avoir reçu la mission du Pape, ils doivent avoir été nommés par lui (pas nécessairement à des diocèses : les évêques titulaires peuvent aussi délibérer au cours du Concile). "En tout cas, pour ce qui est du sedevacantisme, vous ne réfutez rien. Vous ne parler pas des contradictions dans le magistère." La vidéo ne parle pas des pseudo-contradictions dans le Magistère parce que ce n'est pas directement le sujet : le but de la vidéo est de prouver que le sédévacantisme est incompatible avec le catholicisme. Or, si par impossible il y avait des hérésies dans Vatican II, cela n'impliquerait pas la véracité du sédévacantisme, ni ne le rendrait compatible avec les enseignements du Magistère cités dans la vidéo. Cependant, des gens comme Archidiacre ont déjà répondu à pas mal de points. Mais généralement c'est pareil : les sédévacantistes croient toujours voir une hérésie là où il y en a pas, ou bien ils déforment le sens des textes (alors que la Hiérarchie a clairement dit que ce sens-là ne devait pas leur être attribué) pour y faire apparaître une hérésie. Certains sédévacantistes sont vraiment malhonnêtes, car ils persistent à faire cela même s'ils savent que les Papes récents ont enseigné le contraire, ils ont clairement enseigné que Vatican II n'enseignait pas cela. "Vous êtes toujours dans l’hérésie qun pape peut personnellement professer des hérésies. Or, un pape qui perd la foi de manière personnelle devient hérétique et donc il est hors de l’église. Il est donc impossible qu’une personne hors de l’église soit pape." Les théologiens sont divisés sur cette question et l'Eglise n'a jamais enseigné qu'un évêque ou qu'un pape perdait son Autorité automatiquement par son hérésie non notoire. Et il est aussi important de savoir que dire une hérésie n'implique pas nécessairement d'être hérétique. Pour être hérétique il faut être pertinace, il faut savoir que l'Eglise enseigne dogmatiquement le contraire et faire exprès de persister. Mais de toute façon, le fait que l'Eglise universelle ait reçu le pape Paul VI prouve qu'il remplissait toutes les conditions nécessaires pour avoir l'Autorité pontificale.
@@FideFidelis bonjour, je ne trouve pas le document « super nuntiaturis pie 6 » que vous citez sur internet. Avez vous un lien ? Il ne semble pas exister.
@@OlivierBerte Bonjour, en effet ce document Super Nuntiaturis du pape Pie VI n'a pas encore été retranscrit, mais il existe un ouvrage, en latin, du nom de : "Sanctissimi domini nostri Pii Papæ Sexti Responsio ad metropolitanos Moguntinum, Trevirensem, Coloniensem, et Salisburgensem super Nunciaturis Apostolicis", publié en 1789 ou 1790 (cela dépend des éditions mais le texte est le même). On peut consulter ce livre gratuitement en allant dans la catégorie "Livres" sur le moteur de recherche Google. C'est à la page 300 que vous trouverez (en latin), le passage que j'ai cité (plus précisément après la note "(8)"). Je vais vous écrire un autre message, si vous ne le recevez pas, c'est qu'il a automatiquement été supprimé par TH-cam.
@@OlivierBerteBonjour, en effet ce document Super Nuntiaturis du pape Pie VI n'a pas encore été retranscrit, mais il existe un ouvrage, en latin, du nom de : "Sanctissimi domini nostri Pii Papæ Sexti Responsio ad metropolitanos Moguntinum, Trevirensem, Coloniensem, et Salisburgensem super Nunciaturis Apostolicis", publié en 1789 ou 1790 (cela dépend des éditions mais le texte est le même). On peut consulter ce livre gratuitement en allant dans la catégorie "Livres" sur le moteur de recherche. C'est à la page 300 que vous trouverez (en latin), le passage que j'ai cité (plus précisément après la note "(8)").
J'ajoute que lorsque vous faites une vidéo, vous devriez davantage penser à ceux qui vous regardent et vous écoutent. On a l'impression que l'auteur de cette vidéo ne croit absolument pas à ce qu'il dit, tant le ton est monocorde et soporifique, outre la mauvaise qualité du son et la rapidité du débit qui font qu'une bonne partie des mots est avalée. C'est vraiment dommage. .
@@matthieulavagna Matthieu, je ne me référais pas à vous dans ma critique mais bien à la personne qui s'exprime dans cette vidéo. Je pense que la réfutation du sédévacantisme, sujet sérieux vu le mal que ces adeptes font à l'église catholique, méritait mieux que ça. Encore une fois, ce n'est pas le fond qui est en cause mais la forme, c'est parfois totalement inaudible et on a l'impression que celui qui parle se contente de lire un texte sans conviction. Ce n'est pas sérieux. .
@@matthieulavagna il doit être content, votre dieu, de vous voir vous mettre sur la tronche pour savoir qui est la vraie Eglise catholique. Pourquoi il n'envoie pas sa mère pour dire qui a raison entre les sedevacs et les conciliaires, faire une apparition a une petite bergère illettrée des Hautes-Alpes ?
@@FrerePopolePoteaJesus parce qu'il a déjà les successeurs de Pierre pour gouverner l'Eglise et qu'il n'y a pas besoin de révélations privées pour avoir accès aux connaissances de base sur l'ecclesiologie catholique. Je vous rappelle que les sedevacs se sont que quelques dizaines de milliers dans le monde. Ils ne représentent personne.
@@matthieulavagna Si il y a déjà les successeurs de Pierre pour gouverner l'Eglise, pourquoi vous a t il envoyé sa maman a la Salette, a Lourdes où a Fatima ?
- Introduction -
Qu’est-ce que le sédévacantisme ? : 00:19
Pourquoi cette vidéo ? : 01:07
Liste des arguments : 01:55
- Argument 1 : Structure hiérarchique de l’Eglise -
Début : 03:06
Prémisse 1 - Les pouvoirs de Magistère et de juridiction ne parviennent aux évêques qu'à travers le Pontife Romain : 03:54
Prémisse 2 - Or, tous les évêques ayant reçu les pouvoirs de Magistère et de juridiction des papes Pie XII, Pie XI, etc. sont décédés : 05:06
Conclusion 1 - Donc si Pie XII était le dernier Pape valide, alors l'Eglise ne possèderait plus d'évêque ayant les pouvoirs de Magistère et de juridiction aujourd’hui : 05:54
Prémisse 3 - Or, l'Eglise enseigne qu’elle doit toujours avoir des évêques possédant les pouvoirs de Magistère et de juridiction : 06:24
Conclusion 2 : Donc ceux qui affirment qu’il n’y a plus de pape depuis Pie XII contredisent l’enseignement de l’Eglise : 14:55
- Argument 2 : Obéissance aux évêques -
Début : 15:12
Prémisse 1 - Les pouvoirs de Magistère et de juridiction ne parviennent aux évêques qu'à travers le Pontife Romain : 15:54
Prémisse 2 - Or, le sédévacantisme implique de refuser de se soumettre aux évêques nommés par les papes Pie XII, Pie XI, etc. : 16:07
Conclusion 1 - Donc le sédévacantisme implique nécessairement de refuser de se soumettre à l’ensemble des évêques ayant reçu le pouvoir de juridiction : 33:02
Prémisse 3 - Or, l’Eglise enseigne que quiconque refuse de se soumettre à l’ensemble des évêques ayant reçu le pouvoir de juridiction est en état de schisme : 33:26
Conclusion 2 : Donc les sédévacantistes sont dans le schisme : 37:18
- Argument 3 : Gouvernement des fidèles -
Début : 37:37
Prémisse 1 - L'Eglise enseigne que les pouvoirs de gouvernement sur des fidèles ne parviennent aux évêques qu'à travers le Pontife Romain : 38:19
Prémisse 2 - Or, aucun évêque vivant actuellement n’a reçu les pouvoirs de gouvernement sur des fidèles de Pie XII, Pie XI, etc. : 38:57
Conclusion 1 - Donc aucun évêque vivant actuellement n’a de pouvoir de gouvernement sur les sédévacantistes : 43:47
Prémisse 3 - Or, l'Eglise enseigne que, si un ensemble de chrétiens tenant une position doctrinale particulière, n'est gouverné par aucun évêque alors cet ensemble de chrétiens est dans le schisme : 44:13
Prémisse 4 - Or, les sédévacantistes sont un ensemble de chrétiens tenant une position doctrinale particulière : 47:03
Conclusion 2 - Donc aucun évêque vivant actuellement n’a de pouvoir de gouvernement sur les sédévacantistes : 47:56
- Argument bonus : Mission canonique -
Début : 48:23
Prémisse 1 - Seul un Pape peut conférer, directement ou indirectement, une mission canonique à un évêque : 49:36
Prémisse 2 - Or, aucun évêque sédévacantiste vivant actuellement n’a reçu du Pape, directement ou indirectement, une mission canonique : 53:55
Conclusion 1 - Donc les évêques sédévacantistes vivant actuellement sont dépourvus de mission canonique : 1:05:10
Prémisse 3 - Or, l'Eglise enseigne que ceux qui n'ont pas reçu de mission de l'Autorité canonique ne sont pas des ministres légitimes de la Parole et des Sacrements : 1:05:25
Conclusion 2 - Donc les positions qui reconnaissent les évêques sédévacantistes comme ministres légitimes de la Parole et des Sacrements contredisent l’enseignement de l’Eglise : 1:10:39
- Conclusion -
Conclusion : 1:11:00
Réponse aux objections contre le Concile : 1:12:25
Petite correction :
Dû à un souci de compression vidéo, l'image du journal à 1:05:05 n'est pas très lisible. Voici un lien permettant de consulter l'image avec une meilleure lisibilité : www.zupimages.net/up/24/24/9bc2.jpg
Excellente vidéo que monsieur Abauzit devrait écouter 10x. Merci Matthieu
Il doit être en train de l'écouter cet après midi !
Merci d'avoir publié cette vidéo.
Toujours aussi clair et précis, hâte de voir la suite 😁
Merci pour cette vidéo et cet énorme travail.
Excellente vidéo qui remets les pendules à l'heure, merci pour ce partage !
Bonjour à Vous, je viens d’écouter votre audio et une question me taraude dans votre démonstration du prémisse 2. Comment les évêques validement consacrés avant V2 ne pourraient-ils pas consacrés eux-mêmes des évêques en l’absence de pape?
Merci de votre réponse.
Bonjour, les évêques qui consacrent des évêques durant la vacance du Saint-Siège consacrent certes validement, mais ils ne transmettent pas la mission et la juridiction aux évêques qu'ils consacrent, à moins que les évêques consécrateurs aient reçu une délégation spéciale du Pontife Romain, ce qui n'est ni le cas de Mgr Thuc ni le cas des autres évêques sédévacantistes. Ces derniers ne sont pas aptes à donner une mission canonique aux évêques qu'ils consacrent, ils ne sont pas aptes à les nommer, à leur conférer une juridiction. Par conséquent, les évêques consacrés par eux n'ont aucune mission, aucune Autorité dans l'Eglise : ils n'appartiennent pas au nombre des légitimes Successeurs des Apôtres, ils ne sont pas membres de l'Eglise enseignante. Je pourrais éventuellement vous répondre plus en détail demain...
Je comprends mais ce n’est pas la question. La réponse s’articule en l’absence de papauté ce qui est tout le problème que pose le sédévacantisme (comme conséquence et non cause à cette absence). D’autre part la mission apostolique est différente de la juridiction. La juridiction n’est pas liée à un endroit géographique , i.e. doicèse. Il ne peut y avoir comme vous le souligner d’apostolat missioné en l’absence de souverain pontife par définition.
@@latthawaseepadcha1155 Est-ce que votre réponse s'adresse à la mienne, ou bien au commentaire initial ? Il ne peut pas y avoir de juridiction sans mission canonique, parce que c'est l'Autorité canonique qui confère cette juridiction en donnant mission à l'évêque en question, même si cette juridiction peut ne pas être ordinaire (comme c'est le cas des évêques titulaires). Donc s'il n'y a plus d'Autorité canonique, il n'est plus possible de conférer une mission à des évêques, ni de leur donner une juridiction, une Autorité d'enseignement et de gouvernement dans l'Eglise, même si la situation implique un manque d'évêques. Toutefois, les évêques précédemment missionnés conservent leur juridiction pendant la vacance du Saint-Siège. Mais tous les évêques nommés par Pie XII sont morts. Donc le sédévacantisme implique en fait un ecclésiovacantisme, ce qui est incompatible avec l'enseignement de l'Eglise.
Merci pour cette vidéo instructive. Que Dieu nous rassemble tous dans Son Eglise Catholique.
Ainsi, vous n'adhérez pas à l'enseignement du Concile Vatican II, Lumen Gentium, sur l'autorité des évêques et la collégialité ?
Donc vous seriez plutôt résistant comme la FSSPX ?
J'essaie de saisir là...
@@axz4477 si j'y adhère
@@matthieulavagna d'accord. Mais ça ne colle pas avec la démonstration lue par Sam. D'où ma question. Je vous remercie de m'avoir répondu
@@axz4477 Bonjour, je comprends votre objection et je vais tâcher d'y répondre. Vous avez l'air de sous-entendre que Vatican II enseignerait que les évêques reçoivent, en vertu de leur consécration, de véritables pouvoirs juridictionnels, qu'ils seraient par le fait membres de la Hiérarchie catholique, de l'Eglise enseignante, et qu'ils seraient également membres des légitimes successeurs des Apôtres, etc.
Mais cela est faux : l'Eglise a toujours enseigné le contraire, et Lumen Gentium n'y a rien changé : cette constitution ne fait qu'enseigner que l'évêque reçoit la charge épiscopale ontologique lors de la consécration. Il ne reçoit pas de juridiction, il ne reçoit pas d'Autorité, il n'a pas le pouvoir d'enseigne et gouverner par le fait même de sa consécration. Il n'est pas un légitime Successeur des Apôtres du fait de son sacre, il n'a qu'une disposition ontologique qui le rend apte à le devenir lorsque le Pontife Romain l'aura nommé.
D'ailleurs le Concile dit lui-même : "C’est en vertu de la consécration sacramentelle et par la communion hiérarchique avec le chef du collège et ses membres que quelqu’un est fait membre du corps épiscopal.". Donc il faut non seulement la consécration sacramentelle, mais aussi ce qu'on appelle la "communion hiérarchique". Il ne s'agit pas ici d'un vague désir de communion de la part de l'évêque, non, la "communion hiérarchique" est conférée par le Pontife Romain à l'évêque : c'est le Pape qui institue l'évêque. Cela est expliqué par la Nota Prævia :
"Dans la consécration est donnée la participation ontologique aux fonctions (munera) sacrées comme il ressort de façon indubitable de la Tradition et aussi de la tradition liturgique. De propos délibéré on emploie le terme de fonctions (munera) et non pas celui de pouvoir (potestas), parce que ce dernier pourrait s’entendre d’un pouvoir apte à s’exercer en acte. Mais pour qu’un tel pouvoir apte à s’exercer existe, doit intervenir la détermination canonique ou juridique de la part de l’autorité hiérarchique. Cette détermination du pouvoir peut consister dans la concession particulière d’une fonction ou dans l’assignation de sujets, et elle est donnée selon les normes approuvées par l’autorité suprême. Une telle norme ultérieure est requise par la nature de la chose, parce qu’il s’agit de fonctions qui doivent être exercées par plusieurs sujets qui, de par la volonté du Christ, coopèrent de façon hiérarchique. Il est évident que cette « communion » a été appliquée dans la vie de l’Église suivant les circonstances des temps avant d’avoir été comme codifiée dans le droit.
C’est pourquoi on dit expressément qu’est requise la communion hiérarchique avec le chef et les membres de l’Église. La communion est une notion tenue en grand honneur dans l’ancienne Église (comme aujourd’hui encore, notamment en Orient). On ne l’entend pas de quelque vague sentiment, mais d’une réalité organique, qui exige une forme juridique et est animée en même temps par la charité. Aussi, d’un consentement presque unanime, la commission a-t-elle décidé qu’il fallait écrire : « En communion hiérarchique » (cf. modus 40 et aussi ce qui est dit de la mission canonique au n° 24)."
On peut aussi citer ce passage du Concile : "La mission canonique des évêques peut être donnée, soit par le moyen des coutumes légitimes que le pouvoir suprême et universel de l’Église n’a pas révoquées, ou par le moyen des lois que cette même autorité a portées ou reconnues, ou directement par le successeur de Pierre lui-même ; si celui-ci s’y oppose ou refuse la communion apostolique, les évêques ne peuvent pas être mis en charge".
Or, comme l'enseigne le dogme du Concile de Trente, la mission canonique est nécessaire pour être un ministre légitime.
@@FideFidelis merci. Moyennement convaincu par votre exposé.
Remarque. Reconnaissez vous légitimes ou non les consécrations épiscopales de S. Eusèbe de Samosate dans les premiers siècles ? ; et celles d'une dizaine d'évêques italiens durant le XIIIe siècle (lorsqu'il y eut une vacance du Saint-Siège de trois ans) ?
Autre chose. Sur la question du fait dogmatique, la dernière vidéo de Bible et savoir sur la papesse Jeanne érode une bonne partie voire l'essentiel de votre édifice (votre = aux fidèles - d'ailleurs pas si fidèles - du pape François), qui tient sur l'APU.
Quant à la vidéo publiée par Archidiacre et Matthieu Lavagna ci-dessus, il suffit de lire la Conclusion de la 2e édition du livre de Maxence Hecquard pour voir où vous péchez (comme Cyrille Dounot, par légèreté et suffisance).
Beau et saint dimanche à vous.
@@axz4477 Les consécrations de St. Eusèbe de Samosate se sont effectuées selon la coutume de l'époque (cf. Sedes Sapientiæ, numéros 22 et 23) et non pas avec le seul consentement tacite du Pontife Romain (qui était d'ailleurs vivant lors des consécrations). Si elles avaient été effectuées en vertu de l'assentiment tacite du Souverain Pontife encore en vie, alors elles auraient été légitimes également, mais pas si elles avaient été effectuées lors de la vacance du Saint-Siège.
Quant aux consécrations réalisées au XIIIème siècle durant la vacance de trois ans, elles étaient réalisées par des prélats qui avaient reçu du Pontife Romain le pouvoir de conférer une mission canonique à d'autres évêques (comme c'était d'usage à cette époque), et la preuve en est que ces évêques étaient institués à des sièges. Ils avaient donc une véritable juridiction ordinaire.
Les évêques sédévacantistes ne peuvent pas être comptés parmi les légitimes Successeurs des Apôtres, ni parmi les membres de la Hiérarchie ecclésiastique, qui ont Autorité d'enseignement et de gouvernement dans l'Eglise. Ils ne peuvent pas l'être parce que la source de cette Autorité épiscopale n'est pas dans le sacrement de l'Ordre, elle est le Christ à travers, et uniquement à travers, le Pontife Romain.
Maxence Hecquard se trompe, puisqu'il soutient une hypothèse qui impliquerait que des évêques puissent avoir une sorte d'Autorité d'enseigner et de gouverner (mais tout de même une vraie Autorité) en vertu du sacre, ou au moins en vertu du sacre et du fait qu'il professe (prétendument) la foi catholique. Mais une telle hypothèse se révèle être condamnée par l'Eglise.
Ce que les théologiens ont soutenu, c'est que la consécration donnaient une sorte de "juridiction universelle" dans le sens où ils auraient le pouvoir d'enseigner au Concile œcuménique. Mais ils ajoutent aussi que, de toute manière, la juridiction est conditionné à la volonté du Pontife Romain. C'est lui qui décide de convoquer un Concile œcuménique, et par ce fait à rendre les évêques aptes à user de leur "juridiction universelle". Mais sans cela, les évêques n'ont pas d'Autorité, ils ont comme une disposition ontologique, pas le pouvoir d'enseigner et de gouverner dans l'Eglise. Et cela ne les rend pas non plus membres des légitimes Successeurs des Apôtres.
Et le Code de Droit Canonique de 1917 déclare au canon 233 : "§ 2. Les Evêques titulaires appelés au Concile ont eux aussi le vote délibératif, à moins que ne soit explicitement prévu le contraire dans la convocation."
Ainsi, les évêques titulaires n'ont pas, de droit divin, le droit d'enseigner lors des conciles œcuméniques. Si le pape ne les appelle pas au Concile, alors ils ne peuvent pas faire usage de leur "juridiction universelle".
Par ailleurs, on ne peut pas non plus affirmer que les évêques sédévacantistes auraient un pouvoir de gouvernement envers les fidèles.
Et concernant la papesse Jeanne, on ne peut pas affirmer que tous les évêques du monde auraient admis et enseigné pendant 4 siècles que l'Eglise ait pu se tromper au sujet de la légitimité du Pontife Romain. Déjà, la légende ne fût connue massivement que lors du XIVème siècle, et fût vivement contestée par plusieurs clercs lors du XVIème. Pour le moment, je sais qu'elle fût aussi remise en doute par le futur pape Pie II au XVème siècle, ainsi que par un autre auteur. Le fait qu'aucun évêque ne semble (d'après mes connaissances actuelles) s'être opposé à cette légende n'implique pas que tous les évêques auraient admis et enseigné le contraire, à savoir : que l'Eglise se serait trompé sur la légitimité du Pontife Romain. Il est aussi opportun que, lors de la plaidoirie du Concile de Constance en 1415, celui-ci n'était pas encore œcuménique, puisque seulement approuvé par le faux pape Jean XXIII et son obédience, tous les évêques n'y étaient pas présents à ce moment. (Ce n'est que plus tard, le 4 juillet 1415 (après le procès et la condamnation de Jean Hus), que le Concile sera convoqué par le pape Grégoire XII). Et d'ailleurs le silence de ces évêques durant les déclarations de Jean Hus ne signifient pas nécessairement une adhésion, encore moins à un enseignement de leur part : il se peut, par exemple, qu'ils aient des doutes sur cette histoire, mais qu'ils n'aient pas connaissance d'éléments concrets pour la réfuter.
Au passage, au XIVème siècle, l'Ordre des Franciscains condamnait Guillaume d'Occam, qui affirmait que Jean XXII était hérétique (pour avoir enseigné ex cathedra que le Christ et les Apôtres avaient possédé des choses), et aussi qu'il était déchu de son pontificat. Un "grand nombre de Docteurs et d'habiles théologiens" ont condamné comme étant hérétique la proposition affirmant "que c'était se damner, et se montrer hérétique, que d'obéir à un Pape à qui l'Eglise universelle obéit" (cf. Lettre pastorale de Son Eminence monseigneur le cardinal de Bissy, pp. 55-56, 1728).
De toute façon, les citations magistérielles avancées s'opposent à une telle possibilité d'erreur universelle concernant la légitimité du Pontife Romain.
Bon dimanche à vous également !
Pour la Gloire de Dieu et le Salut du Monde 🙏
Bravo pour le gros effort d’argumentation effectué. Toutefois, il n’atteint qu’en partie le simple status quaestionis du début de mon article de ..1990 .. sur « L'indéfectibilité et visibilité de l’Eglise au temps de la Grande Apostasie » (voyez mes 5 vidéos à ce sujet, dont les liens sont indiqués sous mes 4 vidéos de réponse point par point aux 2 Matthieu, Lavagna et Raffray). En effet, votre argumentation omet tout un important aspect de la crise apocalyptique en laquelle nous sommes plongés, à savoir que les modernistes, “conciliaires conservateurs” et “ralliés” sont quasi en tous domaines dans un état pire que celui des “traditionalistes” lefebvristes et guérardo-thucistes. Ce que montrent mes vidéos 15 sur la « Crise apocalyptique ecclésiastique analysée avec 50 ans de recul » et 05 sur les 7 sens exposés par les Pères de « l’abomination dans le Lieu Saint », les 7 vidéos sur les « Six voies de démonstration de l’usurpation du Saint-Siège par des intrus » (dont les liens sont indiqués sous mes 4 vidéos de réponse point par point aux 2 Matthieu, Lavagna et Raffray). Il y a aussi une omission complète des Prophéties de la Sainte Ecriture commentées par les Saints Docteurs de l’Eglise, concernant l’anormale période finale avec notamment l’abolition du Saint Sacrifice de la Messe. Elles sont évoquées en mes 4 vidéos de réponse point par point aux 2 Matthieu, Lavagna et Raffray.
Prions pour qu'un maximum de personnes voient, lisent votre commentaire, aillent s'informer de vos vidéos, apprennent les éléments manquants à leur compréhension et admettent puis relaient la vérité.
DVG UDP
Matthieu Lavagna, le nouvel Archidiacre 😎✝️
J'essaye de collaborer comme je peux 🙂
@@matthieulavagna Deo Gratias !
@@etiennelebraud5835
Mathieu Lavagna enseigne des hérésies gallicanes. À moins qu’Archidiacre ait changé de posture, je trouve cela pas mal exagéré de comparer les deux personnages.
@@terraleo3343 à quoi faites vous référence ?
@@terraleo3343 votre commentaire est d'une stupidité sans nom. Je n'ai jamais enseigné d'hérésie. Vous ne savez même pas ce que ce concept signifie au plan canonique.
Un évêque ne peut pas ordonner des prêtres?
Un prêtre ne peut pas devenir évêque ?
Un archevêque ne peut par ordonner d’évêque ?
Bonjour, s'il le fait ça serait valide, mais cela n'est légitime que si une mission canonique a été donnée à celui qui est ordonné, et sans cela, le sacre est illégitime et mortellement peccamineux. C'est un dogme de foi, enseigné dans les saintes Ecritures et plus explicitement au Concile de Trente et par le Magistère Ordinaire Universel, ce n'est pas une simple loi ecclésiastique, il n'y a donc pas d'exception.
De plus, en vertu de sa Primauté de Juridiction, seul un Pape peut conférer, directement ou non, une mission canonique à un évêque.
Un pape peut il professer l’hérésie en matière de foi et de mœurs?
À titre personnel oui. À titre magistèriel (non infaillible), c'est débattable. Une chose est sûre, il ne peut pas enseigner infailliblement une hérésie.
@@matthieulavagna écrit : "À titre personnel oui." -
Dr. Fernando Della Rocca, Université de Rome, avocat à la Sainte Rote romaine, MANUAL OF CANON LAW, traduit par le R.P. Anselm Tatcher, O.S.B., p.186, 1958 a écrit: Les autres raisons d'une vacance (du Siège apostolique) sont la folie complète et incurable, et l'hérésie notoire privée. Durant la vacance, l'exercice de la suprême autorité dans l'Église (auxquelles la continuité devient morale et non physique) est suspendue.
@@matthieulavagna "il ne peut pas enseigner infailliblement une hérésie"
ah bah oui merci, moi aussi je peux sortir ce genre de phrase : "quand je ne me trompe pas, je ne dis jamais d'hérésie";
C'est intéressant mais on a rien dit, c'est une tautologie.
Vous croyez donc que le concile Vatican I n'a rien dit, c'était un concile "pour rien".
Pastor Aeternus dit que le siège de Pierre est demeuré "pur de toute erreur", et vous vous ajoutez "oui c'est vrai sauf quand ça n'a pas été le cas".
Bah super merci, on se demande si les orthodoxes n'avaient pas raison de contester la primauté de Pierre en 1054 si c'est pour en arriver là...
@@chabedou non, ce n'est pas ce que je dis. Ma phrase signifie: "tant qu'il ne remplit pas les critères définis par Pastor Aeternus, le pape peut se tromper en théorie". C'est donc sur les critères donnés par pastor aeternus qu'il faut se focaliser.
@@matthieulavagna c'est arrivé quand la dernière fois que ces critères ont été vérifiés selon vous ?
Mathieu Lavagna : Qu'est-ce qui vous dit que nous ne sommes pas arrivés à la fin du monde ?
La juridiction de suppléance permet de palier à l'absence d'un Pape
Bonsoir, non la juridiction de suppléance ne permet pas de pallier à l'absence trop longue d'un pape, parce que la juridiction de suppléance ne change pas un ministre illégitime en ministre légitime, et si c’est un évêque, elle ne le rend pas légitime Successeur des Apôtres, ni ne lui donne d'Autorité pour enseigner et gouverner dans l'Eglise. La juridiction suppléée (à supposer que les clercs sédévacantistes la possèdent continuellement depuis des décennies, ce qui est factuellement erroné) ne confère aucune légitimité : son nom même l’indique, car cette juridiction est suppléée pour un moment, soit un clerc déjà canoniquement envoyé mais n’ayant pas de juridiction là où il se trouve, soit un clerc non canoniquement envoyé donc illégitime.
D'ailleurs, la juridiction peut même être suppléée à un évêque irrégulier, voire hérétique : il n'en devient pas légitime Successeur des Apôtres et membre de la Hiérarchie ecclésiastique pour autant.
Et on ne peut pas affirmer qu’un “état de nécessité” puisse rendre légitime ministre de la Parole et des Sacrements un clerc non canoniquement envoyé, ni que cela puisse le rendre légitime Successeur des Apôtres.
Plusieurs papes antiques ont enseigné que l'autorité de l'épiscopat découle du Pontife Romain, que c'était lui l'Auteur de leur dignité, comme la vidéo l'explique. C'est le Christ lui-même qui en a décidé ainsi, sans exception.
La position sédévacantiste impliquerait donc également qu’aujourd’hui il n’a a plus aucun évêque légitime Successeur des Apôtres et détenteur de l’Autorité dans l’Eglise, or l’Eglise enseigne le contraire que l’Eglise doit toujours être gouvernée par les légitimes Successeurs des Apôtres.
@@FideFidelis cela ne permet pas d'élire un nouveau Pape mais rend légitime les prêtres qui respectent les sacrements et sont dans la droite ligné de l'enseignement de l'Eglise, contrairement aux clercs conciliaire qui ne sont pas validement ordonné.
@@renardx12 Non, c'est une hérésie de dire cela, comme la vidéo le montre avec les citations du Magistère : la juridiction de suppléance ne confère pas de légitimité ou d'Autorité aux clercs, même ceux qui prétendent "tenir la vraie doctrine" (ou d'ailleurs même ceux qui la tiennent vraiment mais sont irréguliers à cause d'autres raisons). N'importe quel évêque peut prétendre la détenir, mais peu d'entre eux peuvent prétendre posséder une mission canonique. Donc pour examiner la légitimité d'un évêque, il faut examiner si oui ou non il possède la mission canonique, qui est absolument nécessaire.
Encore une fois, l'Eglise enseigne que l'Autorité ne parvient aux évêques qu'à travers le Pontife Romain, non pas par le Christ directement, pas même en "cas de nécessité", parce qu'il est ici question d'institution divine immuable.
Quant aux clercs "conciliaires", ils sont bien validement ordonnés et consacrés, le nouveau rite mentionne à la fois le Saint-Esprit (Esprit Souverain que le Père a donné au Fils et que le Fils a lui-même donné aux saints Apôtres) ainsi que les fonctions épiscopales (saints Apôtres qui ont fondé l'Eglise, comme le sanctuaire de Dieu, etc.). Par ailleurs tous les évêques nommés par Pie XII ont reconnu la validité et la légitimité du nouveau rite de consécration.
@@FideFidelis donc les clercs au cours de l'Histoire qui n'ont pas eu accès au Pape ou à l'Eglise n'étaient pas légitime ?
@@renardx12 Dans la vidéo, il est expliqué que ces clercs étaient légitimes, parce qu'ils avaient quand même reçu une mission canonique à travers le pape, soit en vertu d'un assentiment explicite ou tacite, soit en vertu d'une délégation.
Le pape Pie IX l'explique aussi dans Quartus Supra : "Il est arrivé, sans doute, que les patriarches élus exerçaient leur autorité avant d’avoir été confirmés par le Souverain Pontife ; mais ce n’était que par suite d’une tolérance du Saint-Siège motivée par l’éloignement de ces contrées, les périls de la route et les malheurs dont ils étaient souvent menacés par la tyrannie des schismatiques du même rite. Une pareille faveur, du reste, a été accordée par dispense en Occident à ceux qui étaient très-éloignés, en vue de l’utilité des églises, et de la nécessité où elles se trouvaient. Mais il est juste aussi de remarquer que les causes de cette tolérance ont cessé d’exister depuis que les voyages n’offrent plus de difficultés et que les catholiques, grâce à la bienveillance du très-haut empereur ottoman, ont été soustraits au pouvoir civil des schismatiques."
Tolérance du Saint-Siège, dispense accordée par le Saint-Siège, etc. donc la mission parvenait bien aux évêques uniquement à travers le Pape (qui était bien présent mais toutefois indisponible), en vertu de son assentiment.
Mais lorsque le Siège est vacant, et lorsqu'il n'y a aucun évêque ayant reçu (par délégation) du Pape le pouvoir de déléguer d'autres évêques, alors la mission canonique et la juridiction ne peuvent pas atteindre les évêques.
Aucun des évêques sédévacantistes actuellement vivants n'a reçu de mission canonique ni de juridiction de la part d'un Pontife Romain ni d'un quelconque évêque spécialement délégué par lui. Donc ils ne peuvent ni enseigner les fidèles, ni les gouverner : ils ne sont pas légitimes Successeurs des Apôtres, ils ne font pas partie de la Hiérarchie instituée par le Christ, et personne n'est obligé de leur obéir.
Quel chaos si un évêque pouvait posséder l'Autorité apostolique sans mission canonique en cas de nécessité, quelle anarchie ! N'importe quel évêque schismatique pourrait prétendre qu'il y a actuellement un état de nécessité, qu'il possède la vraie foi et donc qu'il faut lui obéir ! Mais encore une fois, n'importe quel évêque peut prétendre cela, mais peu d'évêques peuvent prétendre avoir été envoyés par l'Autorité canonique, parce qu'il est très facile de savoir qui a été envoyé par elle, et qui ne l'a pas été ; donc il est très facile de savoir où est la vraie hiérarchie ecclésiastique, et où il n'y a que des imposteurs.
Vous n'avez rien réfuter du tout. Pourquoi ne pas débattre avec un clerc sédévacantiste ou avec Me Abauzit pour prouver que votre position est juste ? Parce que vous savez très bien que vous perdrez le débat. Ne vous laissez pas tromper par ces "tradis", dans la situatuon actuelle, le constat de la vacance du Saint-Siège est la seule position raisonnable pour rester catholique !
J'ai proposé un débat à Abauzit sur radio Athena et il a refusé.
@@matthieulavagna Étrange, puisqu'il ne demande que cela de débattre avec un "clerc" ou un "laïc" conciliaire ou lefebvriste, et que, de plus, il se voit refuser chaque débat qu'il propose sauf avec Arnaud Dumouch.
@@Edouard791
Le soucis est que Lavagna est un néo-gallican.
Et pourquoi y aurait-il besoin de débattre avec quelqu'un pour prouver que notre position est juste ? Les arguments ne se suffisent-ils pas à eux-mêmes ? Faut-il débattre avec les athées pour prouver l'existence de Dieu ? Faut-il débattre avec les musulmans, juifs, etc. pour prouver que le christianisme est vrai ? Faut-il débattre avec les orthodoxes et les protestants pour prouver que l'Eglise catholique est la seule vraie Eglise ?
Et si vous dites que le siège est vacant depuis 1958, contrairement à l'avis de tous les évêques nommés par Pie XII, qu'est-ce qui vous empêche de dire qu'il ait pu être vacant encore avant cela ? Qu'est-ce qui vous empêche de penser que, parmi les autres papes avant Jean XXIII, il y ait pu y avoir des imposteurs sans qu'aucun évêque ne les conteste ? La position sédévacantiste mine l'Autorité pontificale en laissant place au doute concernant la légitimité des papes, puisqu'ainsi, on laisse place au doute concernant les définitions doctrinales, lois, nominations, etc. promulguées par eux.
@@Edouard791 il a refusé de me faire venir sur radio Athena car il ne veut pas donner la parole à un hérétique sur sa chaine.
Eh, bien, je crois que je ne peux pas moins faire que de m'abonner à ta chaine. 🤗🤗🤗
Amen ❤🎉
Contenu passionnant mais difficile à écouter : par pitié, prenez des cours de réthorique ou déléguez à quelqu'un qui sait lire un texte. Le ton "reportage TF1" est insoutenable... J'ai failli couper avant la fin.
Sinon merci pour le sérieux du contenu, très instructif. De solides arguments pour réfuter le sedevacantisme. Dieu vous garde.
Ce n'est pas ma vidéo, j'ai seulement accepté de la publier sur ma chaîne pour répandre plus largement leurs arguments.
@@matthieulavagna Mon reproche s'adresse uniquement au lecteur du texte, que je ne connais pas. Je connais vos vidéos, je sais que vous parlez de façon convaincante. Merci à vous d'avoir accepté de diffuser cette vidéo, car elle est méthodiquement argumentée. C'est la seule façon de réfuter la position sdvcantiste. Et de calmer notre ami Adrien... 🙄
Bonsoir c’est moi qui aie fait la voix de la vidéo. Je ne suis pas spécialiste pour enregistrer ce genre de vidéos (c’est sûrement encore un peu trop « lu ») et j’ai fait ça sur mon temps libre, je ferai en sorte de mieux faire la prochaine fois 😉
@@Mireille-f5m
Celle de Lavagna n’est pas mieux non plus.
pourriez vous donner toutes les sourcess ainsi que l'intégralité des références et les lieux où elles peuvent être trouvées ?
Merci pour cette réfutation salutaire du sédévacantisme. Sur la forme, je remarque toutefois que la lecture est très désagréable car le son est exécrable et la diction beaucoup trop rapide, ce qui gâche en partie la démonstration pourtant très bonne.
Je ne suis pas l'auteur de la vidéo. J'ai seulement accepté de la publier sur ma chaîne pour lui donner plus de visibilité 🙂
@@matthieulavagna Matthieu.
Ma critique ne s'adressait pas à vous mais bien à la personne qui s'exprime sur cette vidéo. Je pense que la réfutation du sédévacantisme, vu le mal que font ses adeptes à l'église catholique, méritait mieux que ça. Ce n'est pas le fond qui est en cause mais bien la forme qui a aussi son importance: c'est parfois inaudible et on a l'impression que la personne qui s'exprime se contente de lire un texte sans conviction aucune. Franchement, ce n'est pas sérieux.
👍
Le sédévacantisme n'est pas une théorie, mais un simple constat catholique.
Cette assertion ne répond aucunement aux arguments.
C'est marrant Luther disait pareil
"Sédévacantisme" et "catholicisme" dans une même phrase sont une antithèse.
@@matthieulavagna
Le constat en soi n’est pas hérétique. Ça arrive toutes les fois où le siège est vacant.
@@terraleo3343 le siège n'a jamais été vacant au point que tout les évêques précédent meurent. Le max du siège vacant c'est trois ans cousin.
Retournez dans la barque de st Pierre
Si le siège est vacant, et qu’un évêque sacre un évêque, alors l’évêque n’a pas besoin de validation de Pierre pour la légitimité. Puisque le siège est vacant !
La preuve, vous dites vous même que les évêques sacré ilicitement d’après l’église conciliaire peuvent être réhabilité dans l’église sans faire de nouveau sacrement !
Ça prouve bien que le sacre est valide.
Et puisque le siège est vacant, la juridiction des évêques est universelle. Au début de l’église par exemple, les apôtres n’avaient pas de diocèse, et pourtant ils étaient bien évêques non ?
En tout cas, pour ce qui est du sedevacantisme, vous ne réfutez rien. Vous ne parler pas des contradictions dans le magistère.
Ni des hérésies des « papes ».
Vous êtes toujours dans l’hérésie qun pape peut personnellement professer des hérésies. Or, un pape qui perd la foi de manière personnelle devient hérétique et donc il est hors de l’église. Il est donc impossible qu’une personne hors de l’église soit pape.
De plus, Jésus-Christ a prié pour que la foi de Pierre ne défaille pas. Et si vous regardez dans le magistère, vous verrez bien que la foi de Pierre ne peut pas défaillir, un pape ne peut pas professer lhérésie même à titre personnel.
Bonsoir, je vais répondre à votre commentaire car il contient plusieurs erreurs :
"Si le siège est vacant, et qu’un évêque sacre un évêque, alors l’évêque n’a pas besoin de validation de Pierre pour la légitimité. Puisque le siège est vacant !"
Le fait que le Siège soit vacant ne dispense en aucun cas de la nécessité d'une mission canonique pour être légitime Ministre (conformément à l'enseignement du Concile de Trente). Cela ne dispense pas de la nécessité d'être nommé par un pape (directement ou au moins indirectement par quelqu'un qu'il a exprès délégué), car comme l'Eglise l'enseigne, pour avoir les pouvoirs juridictionnels d'enseigner et gouverner, il faut les avoir reçu à travers le Pontife Romain.
Comment voulez-vous que vos évêques sédévacantistes les aient reçus à travers un Pontife Romain, s'il n'y a plus de pape selon eux, ni personne spécialement délégué par lui pour communiquer ces pouvoirs (qui seraient alors quand même reçus à travers un Pontife Romain mais de manière indirecte) ?
"La preuve, vous dites vous même que les évêques sacré illicitement d’après l’église conciliaire peuvent être réhabilité dans l’église sans faire de nouveau sacrement !"
Il ne faut pas confondre validité et légitimité. Leur sacre est valide, donc ils peuvent être réhabilités sans être à nouveau consacrés, mais ils sont illégitimes : ils n'ont reçu de mission d'aucun Pontife Romain, pas même indirectement (et le Siège vacant n'a jamais dispensé de recevoir cette mission). Par conséquent, ils ne sont pas membres des légitimes Successeurs des Apôtres, ils n'ont aucune Autorité pour enseigner et gouverner. Même s'ils se soumettaient au Pape François, ils ne deviendraient pas légitimes pour autant. En effet, le Pape peut les recevoir dans l'Eglise mais peut ne leur donner aucune mission, dans ce cas les évêques en question seraient certes dans l'Eglise mais ils ne seraient pas membres de l'Eglise enseignante.
"Et puisque le siège est vacant, la juridiction des évêques est universelle. Au début de l’église par exemple, les apôtres n’avaient pas de diocèse, et pourtant ils étaient bien évêques non ?"
Par "juridiction universelle" vous semblez entendre que les évêques, en vertu de leur sacre (ajouté à cela, je suppose, le fait qu'ils professeraient la vraie foi en "cas de nécessité), auraient une sorte d'Autorité universelle, comme si cela leur permettait d'enseigner et de gouverner dans l'Eglise sans avoir reçu de juridiction de la part du Pontife Romain.
Les Apôtres avaient un pouvoir extraordinaire, c'est vrai, Ce pouvoir consistait en une véritable Autorité universelle, c'est encore vrai, mais ce pouvoir ne s'est pas transmis à ses successeurs. Pie VI l'enseigne dans Super Nuntiaturis :
"C'est un dogme catholique que les Apôtres, bien que dotés d'un pouvoir extraordinaire (lequel pouvoir, étant donné qu'il était donné à des individus, est mort avec les individus eux-mêmes), étaient soumis à Pierre, à qui le Christ avait ordonné de présider seul les Apôtres ; et que tous les évêques (qui sont privés du pouvoir extraordinaire des Apôtres) sont soumis à la plénitude du pouvoir du Pontife romain (lequel pouvoir, étant ordinaire en Pierre, est aussi ordinaire dans les successeurs)."
Donc il faux de dire que les évêques auraient la "juridiction universelle", au sens où vous l'entendez. Les théologiens catholiques n'ont jamais enseigné une telle chose. Ils ont plutôt enseigné que cette "juridiction universelle" n'était pas un vrai pouvoir, mais était une sorte de disposition ontologique. En effet, tout évêque reçoit, lors de sa consécration, une disposition ontologique d'enseigner, de gouverner et de sanctifier. Mais pour en avoir le pouvoir, c'est-à-dire, pour exercer légitimement ces fonctions pour ainsi dire, ils doivent absolument avoir reçu la mission du Pape, ils doivent avoir été nommés par lui (pas nécessairement à des diocèses : les évêques titulaires peuvent aussi délibérer au cours du Concile).
"En tout cas, pour ce qui est du sedevacantisme, vous ne réfutez rien. Vous ne parler pas des contradictions dans le magistère."
La vidéo ne parle pas des pseudo-contradictions dans le Magistère parce que ce n'est pas directement le sujet : le but de la vidéo est de prouver que le sédévacantisme est incompatible avec le catholicisme. Or, si par impossible il y avait des hérésies dans Vatican II, cela n'impliquerait pas la véracité du sédévacantisme, ni ne le rendrait compatible avec les enseignements du Magistère cités dans la vidéo. Cependant, des gens comme Archidiacre ont déjà répondu à pas mal de points. Mais généralement c'est pareil : les sédévacantistes croient toujours voir une hérésie là où il y en a pas, ou bien ils déforment le sens des textes (alors que la Hiérarchie a clairement dit que ce sens-là ne devait pas leur être attribué) pour y faire apparaître une hérésie. Certains sédévacantistes sont vraiment malhonnêtes, car ils persistent à faire cela même s'ils savent que les Papes récents ont enseigné le contraire, ils ont clairement enseigné que Vatican II n'enseignait pas cela.
"Vous êtes toujours dans l’hérésie qun pape peut personnellement professer des hérésies. Or, un pape qui perd la foi de manière personnelle devient hérétique et donc il est hors de l’église. Il est donc impossible qu’une personne hors de l’église soit pape."
Les théologiens sont divisés sur cette question et l'Eglise n'a jamais enseigné qu'un évêque ou qu'un pape perdait son Autorité automatiquement par son hérésie non notoire. Et il est aussi important de savoir que dire une hérésie n'implique pas nécessairement d'être hérétique. Pour être hérétique il faut être pertinace, il faut savoir que l'Eglise enseigne dogmatiquement le contraire et faire exprès de persister.
Mais de toute façon, le fait que l'Eglise universelle ait reçu le pape Paul VI prouve qu'il remplissait toutes les conditions nécessaires pour avoir l'Autorité pontificale.
@@FideFidelis bonjour, je ne trouve pas le document « super nuntiaturis pie 6 » que vous citez sur internet. Avez vous un lien ? Il ne semble pas exister.
@@OlivierBerte Bonjour, en effet ce document Super Nuntiaturis du pape Pie VI n'a pas encore été retranscrit, mais il existe un ouvrage, en latin, du nom de : "Sanctissimi domini nostri Pii Papæ Sexti Responsio ad metropolitanos Moguntinum, Trevirensem, Coloniensem, et Salisburgensem super Nunciaturis Apostolicis", publié en 1789 ou 1790 (cela dépend des éditions mais le texte est le même). On peut consulter ce livre gratuitement en allant dans la catégorie "Livres" sur le moteur de recherche Google.
C'est à la page 300 que vous trouverez (en latin), le passage que j'ai cité (plus précisément après la note "(8)").
Je vais vous écrire un autre message, si vous ne le recevez pas, c'est qu'il a automatiquement été supprimé par TH-cam.
@@OlivierBerte Mon commentaire n'est pas passé à cause du lien...
@@OlivierBerteBonjour, en effet ce document Super Nuntiaturis du pape Pie VI n'a pas encore été retranscrit, mais il existe un ouvrage, en latin, du nom de : "Sanctissimi domini nostri Pii Papæ Sexti Responsio ad metropolitanos Moguntinum, Trevirensem, Coloniensem, et Salisburgensem super Nunciaturis Apostolicis", publié en 1789 ou 1790 (cela dépend des éditions mais le texte est le même). On peut consulter ce livre gratuitement en allant dans la catégorie "Livres" sur le moteur de recherche.
C'est à la page 300 que vous trouverez (en latin), le passage que j'ai cité (plus précisément après la note "(8)").
J'ajoute que lorsque vous faites une vidéo, vous devriez davantage penser à ceux qui vous regardent et vous écoutent. On a l'impression que l'auteur de cette vidéo ne croit absolument pas à ce qu'il dit, tant le ton est monocorde et soporifique, outre la mauvaise qualité du son et la rapidité du débit qui font qu'une bonne partie des mots est avalée. C'est vraiment dommage.
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Je ne suis pas l'auteur de la vidéo. J'ai seulement accepté de la publier sur ma chaîne pour lui donner plus de visibilité 🙂
@@matthieulavagna
Matthieu, je ne me référais pas à vous dans ma critique mais bien à la personne qui s'exprime dans cette vidéo. Je pense que la réfutation du sédévacantisme, sujet sérieux vu le mal que ces adeptes font à l'église catholique, méritait mieux que ça. Encore une fois, ce n'est pas le fond qui est en cause mais la forme, c'est parfois totalement inaudible et on a l'impression que celui qui parle se contente de lire un texte sans conviction. Ce n'est pas sérieux.
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Vous devriez faire aussi une réfutation du catholicisme car il y a de quoi faire ^^
La vidéo a été publiée il y’a moins de 10 minutes et on a déjà un commentaire constructif !
Merci pour votre commentaire pertinent.
Vous devriez mettre votre description youtube en pratique
haha ^^ c vré
Soyez béni 🙏 #prionspourleshaters
Conclusion de cette vidéo : le catholicisme est faux.
Oui...mais les catholiques ne le savent pas encore où refusent de le voir.
@@zag8ty579 Jésus est mort. Faut l'accepter, les cathos.
@@PierreBenoit-et2zc la mort de Jésus est bien dans le Credo.
Faites comme si je n'étais pas là, hein, mais j'adore qd les cathos de mettent sur la tronche pour savoir qui a le vrai dieu
Si vous aviez un minimum de culture générale sur le catholicisme vous sauriez que nous avons tous le même Dieu.
@@matthieulavagna il doit être content, votre dieu, de vous voir vous mettre sur la tronche pour savoir qui est la vraie Eglise catholique.
Pourquoi il n'envoie pas sa mère pour dire qui a raison entre les sedevacs et les conciliaires, faire une apparition a une petite bergère illettrée des Hautes-Alpes ?
@@FrerePopolePoteaJesus parce qu'il a déjà les successeurs de Pierre pour gouverner l'Eglise et qu'il n'y a pas besoin de révélations privées pour avoir accès aux connaissances de base sur l'ecclesiologie catholique. Je vous rappelle que les sedevacs se sont que quelques dizaines de milliers dans le monde. Ils ne représentent personne.
@@matthieulavagna Si il y a déjà les successeurs de Pierre pour gouverner l'Eglise, pourquoi vous a t il envoyé sa maman a la Salette, a Lourdes où a Fatima ?
Pourquoi cette haine envers la vierge Marie et Jésus Christ ?