services-nautiques-laurent.webnode.fr/ Pour vous qui souhaitez des conseils personnalisés, un accompagnement professionnel en vue de l'acquisition de votre voilier. De la définition de votre projet de voyage jusqu'à la visite-état des lieux du voilier ainsi que sa prise en main (cours de voile) et sa préparation pour vos futures navigations.
Bon retour d'expérience et merci De nous la transmettre, En plus tu expliques très bien dans ta vidéo encore et une fois et pour toujours....... De la qualité du choix du bateau, Avec bien sûr la formation personnelle sur la navigation dépendra Si votre expérience en mer se transforme en cauchemar ou vous permettre d'assouvir votre rêve !! Et croyez-moi, la frontière entre les deux, elle est très fine !!!
bonjour , on peut aussi faire un tour du monde dans les alizée sans jamais prendre plus de 45 nds de vent , ce qui reste assez maniable Je considère qu'à partir de 50 nds , ça chauffe , à 60 c'est plus du tout marrant , jamais testé plus de 65 , un copain à fait 80 et la tu sors la bible , même sur un voilier de 24 m
@@voiliertao J'ai fait 70 personnellement, Et pas l'autre bout du monde, Mais dans le golf de Gascogne, Qui quand il bascule du côté noir de la force......... et l'un des coins de la planète des pires que je connaisse..... Tu as même pas le temps de sortir ta bible !!!
bonjour , je vais faire des vidéos tactiques dans le mauvais temps A venir en novembre ou décembre Il y aura une vidéo par tactique , donc je devrai pouvoir faire détaillé
Merci beaucoup, c’est très intéressant aussi le détail de tao dériveur dans une grosse mer me conforte dans ma pensée qu un dériveur c’est quand même génial.
Bonjour, grand merci pour vos retours d expériences et analyses d autres situations extrêmes ! Ayant navigué sur pratiquement tout ce qui flotte, avec 1, 2 ou trois coques, le premier réflexe appris en dériveur au portant est de relever +/-- la dérive, ce qui va augmenter l efficacité du safran avec un faible angle de barre, avant une trop forte gîte, et ainsi éviter le croche-pied inhérent au déséquilibre des forces en présence...la formule dériveur +/-- intégral et safran court à aileron de bord de fuite (p ex VIA 42) en est le parfait exemple. Patrick van God avait très bien cerné toute cette problématique ! Xian
Tjs très intéressant👌 peut-être un jour un mot sur la sécurisation de la descente avec le risque de chavirage, certaines fermetures sont en 2 parties...
salut , m'en parle pas , tao est de ce type et j'ai jamais trouvé une solution de la remplacer par un capot étanche , du coup dans les mers du sud , je suis pas toujours bien rassuré
Une fois en Med j'étais à coté de la barreuse dans le cockpit, je me souviens avoir pensé " finalement elle est plutôt bonne (la température de l'eau)". le speedo a 22.5ktn au surf avec un Oceanis 40.3, c'est claire que ca allait mal finir. bon tous le monde était sorti couvert ;) ,sanglé de la tête au pieds. On a pas pris d'eau, elle s'est arrêté a la limite de la descente. le bateau s'est relevé gentiment au bout de quelques secondes. Mais réflexion faite on aurait tout aussi bien pus prendre une déferlante sur la voile bateau couché, le coup à péter un hauban, perdre un équipier, enrouler la drisse dans l'hélice, finir dans les rochers en slip. lol 🏖
bonjour , j'ai eut peur; " finalement elle est plutôt bonne " " tout le monde était couvert " me suis demande si tu t’étais pas trompe de chaine 😂🤣🤣 Avec le sélection 37 on a explosée la retenue de bôme , heureusement car ainsi la bôme a pas cassé , ni démâté . Et on est deux à avoir atterri dans la baille , j'ai amérri dans l’écoute de gv , ce qui m'a permis de remonter illico dans le voilier en attrapant par le col mon équipier au passage . C'est en effet des trucs qui peuvent très mal finir Une fois , pas deux !!!
@@voiliertao ahh ouais ! alors elle était bonne ? lol non mais c'est vrai, moi c'était en début octobre en Med donc ca va ... 19°. on ne peut que se réjouir de pouvoir en parler. Le danger est réel et il est juste là. Des histoires qui finissent mal y en a, il y en a plein. Elle ne sont pas anecdotique. je pense que quiconque n'as étudié des cas spécifiques qui ont conduis au pires catastrophes ne comprends pas l'environnement marin. Bien souvent ca part d'un détail, un chargeur usb qui crame, un coup de rame dans le gps, le brouillard qui tombe en plein après midi. t'es n'est pas passer loin de la cata, avec un bateau non manœuvrant, en fuite dans 55 ktn et 2 équipiers a l'eau c'est chaud !
cela n'as pas un grand intérêt, car les marques se copient , défaut et qualité Et comme je ne me souviens plus du millésime exact ... En tous cas actuellement ils ont plus ce défaut à mes derniers tests
bonjour , je vais faire des vidéos tactiques dans le mauvais temps , je répondrai a tes questions dans celle ci A venir en novembre ou décembre Il y aura une vidéo par tactique , donc je devrai pouvoir faire détaillé
Très intéressant. Mais il aurait été intéressant de savoir comment vous étiez toilés. Au portant, certains préfèrent ne garder que de la voile avant et tomber toute la grande car c'est souvent elle qui fait partir au tas. Ensuite, pourquoi ne pas avoir essayé un traînard . Franchement, mouchoir à l'avant plus traînard adapté à la longueur de vague donne une énorme marge de sécurité et un grand confort de barre.
Bonjour , sur le 50 pieds on avait juste un bout de foc et pas de GV , sur le sélection 37 j'avais GV 3 ris + tourmentin . Dans ce cas il est indéniable que la gv était de trop. Je n'ai jamais utilisé de trainard , je suis plutôt adepte que la vitesse ( pas trop, dosé juste ce qu'il faut ce qui est la difficulté ) est + sécurité . j'ai rencontre un voilier qui a utilise un trainard , il a failli couler tout bonnement car une déferlante a ravage son pont . Je dis pas que dans certains cas ... mais j'avoue être assez septique
Bonjour, les bateaux dont vous parlez sont assez anciens et fins à l’arrière. Que pensez-vous des nouvelles carènes très larges à l’arrière? Cela pourrait avoir un impact sur la stabilité au portant.
bonjour , franchement je préfère pas trop me lancer dans ce genre de débat , car j'ai lu tout et son contraire à propos des arrières larges Néanmoins j'en retire qu'il faudrait déjà définir ce qu'est un arrière large , car actuellement , ces dernières années , on est plutôt à mon avis à "l'extra large " Ceci à mon avis explique peut être les différents avis architecturaux que j'ai lu . Donc large ok , extra large ce serait plutôt perte de stabilité de route ??? Ce qui est certain , ces toutes dernières années , on a élargit beaucoup les coques , de l'avant à l’arrière , pour donner du volume à l’intérieur , on y a mis de plus en plus d’aménagements-conforts ( machine à laver, groupe ....) , tout en augmentant pas proportionnellement les surfaces de voilure . Donc + de surface mouillée , + de poids , pas compensée par une augmentation suffisante de voilure donne des voiliers moins rapides , plus lourd , qui surfent plus difficilement et qui "poussent " de l'eau . Comme le voilier accélère pas il a tendance à loffer . Ça c'est mon ressenti , le voilier est très stable de route à condition de pas chercher à dépasser une certaine vitesse (qui est pas si fun que cela si on compare à la longueur de coque ) . Carène large ; possibilité de double safran , et ça c'est vraiment mieux qu'un seul safran . J'en dirai pas plus , juste que j'ai déjà testé deux voiliers très similaire de carène , au point de se demander si ce n’était pas le même moule , avec simplement un pont différent entre le beneteau et le jeannot . Et bien le jeannot marchait vraiment mieux , plus stable dans du vent fort même au portant , plus rapide à toutes les allures ..... Pourquoi mystère et boule de gomme ? Lest différent ? Répartition des poids ? Voilure ? Trop de facteurs peuvent entrer en jeu pour avoir un avis tranché sur le bien fondé d'une seule caractéristique Tout est dans l'équilibre
Merci pour cette vidéo fort instructive... J'ai plutôt navigué en semi hauturier (manche, mer celtique et golfe de Gascogne) et étant plutôt prudent jamais eu à étaler une tempête vu qu'en étant jamais trop loin des côtes il est pratiquement toujours possible de se planquer à temps. Je me dis que si ça devait m'arriver d'être en fuite dans une furie de temps, j'affalerais la GV et garderais juste le tourmentin dans le milieu (deux écoutes bordées) pour rester dans l'axe du vent (impossible de lofer avec une voile plate devant) sans aller trop vite. Penses-tu que ça a du sens de faire ça ? Ou au contraire faut il mieux gonfler la voile normalement pour avoir de la vitesse et un safran plus effectif ?
Bonjour ,j'ai essayé une fois tourmentin bordé dans l'axe , mais le vent n'est pas montée comme j'ai pensé et je me suis retrouvé sous-toile , mais cela parait une bonne technique car le voilier est ramené vent arrière . La dernière fois sortie de magellan j'ai finit tourmentin tangonné , c'etais pas évident , tao surfait comme un fou , mais ca c'est bien passé . J'ai aussi teste une fois a sec de toile et j'ai fait 5.5 nds de moyenne ; Faut essayer , chaque fois est différent Tout dépendra de la force du vent il faut rester manoeuvrant tout en allant pas trop vite ...
2 eme question: estce que en fuite sur Tao il est mieux de ne pas avoir la derive pour eviter le croche pied ou la derive est courte et il n y a pas d effet croche pieds ?
Bonjour Monsieur, merci de toutes vos analyses toujours très intéressantes. Je me permets une question qui sans être directement en phase avec votre présentation ne s'en écarte pas totalement non plus. Je me suis de base axés sur les catamarans en raison de leur meilleure stabilité latérale et d'un gîte nettement moins prononcée.... mais les prix et coûts à l'usage sont quelques peu .... bref! J'ai tout récemment découvert que l'on faisait encore des goélettes et autres ketchs avec donc 2 mats au lieu d'un seul.... Ceci peut-il jouer un rôle dans - la stabilité de l'ensemble du matin; - la capacité à remonter au vent; - peut-être une forme plus large de la quille pour avoir davantage de places et de confort .- ..... autres points que vous pourriez-vous évoquer ? L'idée est principalement de voyager en Méditerranée pour se faire plaisir et avec un équipage réduit, ma compagne et moi... Merci à vous si vous avez l'amabilité de me répondre, cordialement, VERDIN Eric
bonjour , les avantages des ketch et goélettes sont connus , on a plus de possibilité d’équilibrer le voilier aux différentes allures ( c'est technique quand même et demande des connaissances ) mais si le voilier n'est pas assez grand , les voiles se gênent les une par rapport aux autres et le voilier perd en performance (au prés surtout et au portant ) . Puis c'est + chère d'entretien ... Les surfaces de voilure sont plus maniables , mais la qualité d'accastillage , des winchs actuels rend un peu obsolète cet avantage . C'est pour ces raisons que quasi plus personne ne fait ce genre de voilier en - de 15 m . Même amel ,son dernier modèle est un sloop . Mais que c'est beau une goélette !!
Bonjour, Sur un voilier de croisiere et pour eviter le chavirage est-il recommande de laisser des aussieres a la traine ou une ancre flottante? Avez-vous eu l'occasion d'utiliser cette technique en fuite, y a-t-il differentes facons de faire et quels sont les pour et les contre? J'imagine que laisser trainer de gros cordages sur chaque flanc d'un voilier peut accroitre la stabilite mais aussi provoquer des degats potentiellement, je ne sais pas si une aussiere peut arracher un safran ou venir s'enrouler autour d'une helice mais je me demande si il y a des alternatives. Je me demande aussi quels sont les voiliers qui auront le moins tendance a se remettre sur leur coque comme on voit de plus en plus de voiliers tres larges meme chez les voiliers de croisiere comme les Boreal en aluminium, les constructeurs ont-ils l'obligation de tester leurs voiliers en cas de chavirage et d'en publier les resultats? Je constate aussi que tres peu de voiliers dits "bluewater" sont equipes de cloisons etanches ce qui est pour le moins surprenant. L'industrie nautique et je me trompe peut etre me semble tres peu regulee en matiere de securite, contrairement a d'autres industries.
bonjour , je vais faire dans un avenir proche une série de vidéo sur les tactiques dans le mauvais temps et j'aborderai l'ancre flottante Les architectes font des calculs de stabilité et les voiliers ont une homologation européenne , assez difficile à comprendre . Mais malheureusement peu de chantiers publient les chiffres , les courbes de stabilité et on ne peut que le regretter en effet . Cloisons etanches , sur un petit voilier c'est assez difficile si on veut pas perdre de la place , sur des plus grands voiliers ce serait une aide efficace à la sécurité , mais il n y a pas d'obligation reglementaire qui l'oblige
@@voiliertao Merci. Sur la securite il me semble que les pouvoirs publics considerent la voile avant tout comme un "sport de riches" mais se faisant ils ecartent totalement les navigateurs qui vivent sur leur voilier et le traite comme une maison. On voit d'ailleurs de plus en plus de gens pas forcement adeptes de la voile qui decident parfois meme a l'age de leur retraite d'acheter un voilier soit parce qu'ils en ont les moyens, soit parce qu'ils n'ont ni les moyens ni l'intention de payer des taxes foncieres et d'habitation ou encore des maisons de retraite. Et je pense que ces gens la seront de plus en plus nombreux et qu'il y a aussi sans doute un phenomene tardif de vouloir faire apres 60-70 ans ce que l'on n'a pas necessairement pu faire dans sa jeunesse. Des villes comme Vannes dans le Morbihan ne semblent pas connaitre la crise, grace a l'industrie de la voile. Sur TH-cam on voit de plus en plus de jeunes qui renovent de vieux voiliers dans l'espoir de vivre aux quatres coins du globe. Ce sont pour ainsi dire les vagabonds des oceans et tous ne roulent pas sur l'or, loin s'en faut. Dommage que nos legislateurs ne s'en soucient guere. C'est peut etre un epiphenomene mais il me semble prendre de l'ampleur. La voile "plaisance" est en train d'evoluer de ce qui pouvait etre considere comme un sport vers un veritable style de vie et en fin de compte un habitat. Je pense pour ma part que le terme "Bluewater" devrait absolument etre une appellation controlee et soumise a des normes Veritas, Lloyd ou que sais-je.
@@BonuxCouleur Bonjour , je ne pense pas du tout comme vous . la voile depuis un moment était un style de vie , une façon de vagabonder aux 4 coins du monde avec des budgets réduits . La plaisance est ainsi depuis les années 60/70 . Avant la seconde guerre mondiale c’était un sport de riche . Après la guerre cela évolue et les nouvelles techniques de fabrications mettent les voiliers à portée de + de bourse. Cette plaisance existe toujours , à travers certains jeunes ou d'autres comme moi . Mais il se développe de + en + depuis une 20 d'années et avec une très nette accélération depuis 10/15 ans une plaisance de gens très aisés , certains ne naviguent quasiment pas ( le bateau est juste une habitation ) d'autres vont s'entasser aux Antilles, en polynésie . Majoritairement des jeunes retraités ou pré retraités ayant des moyens conséquents, mais aussi des cadres en télé travail, ou des héritiers .... , ils sont en train de transformer la voile en une histoire de sous , et ne veulent voir dans la voile qu'un moyen de vivre l'aventure dans un luxe "hallucinant" et des gros budgets ( donc un maximum de catamaran et une augmentation de la taille des voiliers ) . Tout ceci souvent grâce à l'explosion du cout de l'immobilier , il suffit d’hériter ou vendre un bien dans une grande ville pour se retrouver à la tête d'un gros budget ( même une maison ouvrière comme celle de mes parents dans un quartier populaire d'une région à fort chômage vaut 140 000 euros !!!!) . Ceci est en train de détruire l'esprit plaisance , la voile tourne vers la surconsommation , les voyages avec stralink pour être connecte tous les jours , et des couts écologiques monstrueux alors que fondamentalement la voile devrait être un moyen écologique et naturel de voyager . La voile est devenu un tourisme de masse avec toutes ces conséquences néfastes .
@@BonuxCouleur et il y a des contrôle veritas , c'est pas les contrôles qui manquent , c'est ce qu'on y met dans les règlements. Et ne pas non plus oublier que c'est aussi ce que les gens achètent , même si la pub matraque, un peu plus de sens marin et expérience leur permettrai de faire les bons choix
Pour avoir étudié l'architecture navale et les chavirages avant l'achat de mon bateau, j'avais récupéré les infos suivantes: - Les meilleurs bateaux chavirent quand même avec une déferlante de côté sup ou égale à env 50% de leur longueur (à la flottaison, LWL)......soit une vague de 5m , pour un voilier de 12m avec 10m à la flottaison..... - Sur les bateaux les moins bien conçus, une déferlante égale à 30% de leur longueur suffit pour chavirer.....soit, pour le même voilier de 12m/flott 10m, une vague d'environ 3m..... - Les architectes peuvent dont dessiner des bateaux plus ou moins résistants au chavirage.... - mais aucun architecte n'a jamais réussi à dessiner/construire un bateau inchavirable..... - Par contre, les critères architecturaux sont en mesure de doter le bateau d'une stabilité à l'envers, (type cata, faible couple de rappel du lest, ou monocoque très large à pont plat), ou d'une instabilité à l'envers (bateau étroit, fort couple de rappel, pont avec superstructures). - Ainsi, certains monocoques ont une stabilité positive jusqu'à env 90°, (voilier modernes larges, légers, peu de rapport de lest), puis, passé cet angle , ils sont stables à l'envers, et il faudra un grosse vague pour ramener le bateau sous les 90° et qu'il puisse se redresser, - A l'inverse, certains monocoques pas trop larges, avec un bon rapport de lest, sont en stabilité positive jusqu'à 140/145°, cad que tant que cet angle n'est pas atteint, le couple de redressement s'exerce. Et si le bateau se retrouve à 180°, complètement à l'envers, il a de très fortes chances, à l'occasion d'une vague, de redescendre sous les 145° et de se redresser.... - La stabilité de route est effectivement essentielle pour éviter de se retrouver travers à la déferlante: sont avantagés les bateaux fins, avec un safran généreux précédé d'un aileron (skeg) qui procure stabilité de route. Mais la stabilité de route s'obtient au détriment de la manoeuvrabilité, et inversement.....C'est donc un choix de l'archi selon le programme du bateau. - On peut améliorer la stabilité de route avec des trainards (Moitessier), une ancre flottante, ou mieux, avec une drogue (nombreux petits cônes sur un long trainard) , ou même en trainant n'importe quoi (planches, tout ce qi vous tombe sous la main, non, pas l'équipière casse-couilles du bord, c'est pas légal)... Le livre d'Adlar Coles (bateau et gros temps, je crois) explique bien les comportement à adopter et le matériel à utiliser par très gros temps, et bien sur, aussi, Moitessier, mais plus façon "bout de ficelle". Les études du drames du fastnet, course dramatique en 1979, montrent que les bateaux lourds, pas trop larges, avec des superstructures pas trop vulnérables, s'en sont beaucoup mieux sortis.... J'avais trouvé sur le net, aux USA, un site d'architecture navale permettant de calculer les principaux ratios de son bateau (dont l'angle de stabilité positive) , en entrant ses caractéristiques de longueur, bau, poids, TA, TE, etc..., mais je ne le retrouve pas.... Ma conclusion: ne demandez pas à l'archi ou au chantier de la plupart des bateaux modernes quel est leur angle de stabilité positive, il est souvent voisin de 90/95°, c'est catastrophique, et il vous répondra qu'il n'en sait rien..... Regardez plutôt du côté des voiliers dont la performance ,l 'esthétique et la chasse au poids ne sont pas les seuls critères de construction.... Les meilleurs bateaux de grande série, pour naviguer au large et affronter du gros, étaient ceux construits dans les année 60/80......Après, ça s'est gâté sérieusement.....Sauf exceptions bien-sûr..... Heureusement, les prévisions météo ont considérablement progressé, et les collecter est désormais assez simple, et les occasions de se retrouver dans le mauvais temps peuvent le plus souvent être évitées.....
Bonjour , oui tous les voiliers peuvent chavirer . Oui certaines superstructures et conception , lest ..... vont faire que le voilier reviendra plus facilement à l'endroit . D'autres pont plat , faible rapport de lest et grande largeur , vont donner une malheureuse bonne stabilité à l'envers Pour cette remarque ; "déferlante de côté sup ou égale à env 50% de leur longueur (à la flottaison, LWL)......soit une vague de 5m , pour un voilier de 12m avec 10m à la flottaison....." Non je n’adhère pas du tout . La stabilité dépend du lest ( stabilité de poids ) et de la forme et largeur du voilier ( stabilité de forme ) . Je ne sais d’où vient cette histoire de rapport en pourcentage de la longueur de flottaison , répandu un peu partout . Peut être une approximation pour faire comprendre qu'un voilier plus grand est potentiellement plus stable ( potentiellement ce qui veut pas dire automatiquement ) A part ce point , je trouve votre commentaire bien pertinent et révèle que vous vous êtes bien intéressé au sujet . Mais si on applique cette histoire de pourcentage de flottaison , je ne vois pas comment je suis revenu sans chavirer avec mon voilier de l'atlantique sud avec une longueur a flottaison de 7.8 m Si vous souhaitez regarder mes vidéos précédentes , vous pouurez comprendre ce que je veux dire th-cam.com/video/ZsfAhjv73yY/w-d-xo.html les suivantes et la precedente Cordialement
@@lucperiquillo6103 😂 je ne me souviens plus du modèle exact , donc cela n'a pas d’intérêt réel et puis a mon avis dans ces années la , ce défaut était surement pas l'apanage de cette marque
Bonjour, je découvre votre chaine et cette vidéo super intéressante:) je suis allé voir votre site, car sauf erreur de ma part vous ne présentez pas votre voilier sur lequel vous vivez depuis si longtemps, et cela pique ma curiosité car... j'avais trouvé des infos il y a un moment déjà sur un voilier nommé Tao, un refit d' ovni 28 où l'on décrivait une rallonge de la jupe arrière, est ce que par le plus grand des hasard c'est le votre ? En tous ça merci pour cette vidéo sympa qui est agréable et fluide ⛵
D'accord merci 😊 alors vite fait que pensez vous de l'ovni 28 si déjà pratiqué en terme de stabilité ? Dans votre vidéo, qu'entendez vous par "grand safran" , en termes de proportion par rapport au tirant d'eau et de positionnement je suppose. :)
@@sarahbertrand1566 Bonjour , je n'ai jamais navigué sur un ovni 28 , je ne peux rien vous en dire . Grand safran , la vous me coincez, j'ai pas penser à faire un calcul de surface ( se qui serait judicieux ) La je suis au sec , et si je compare mon voilier Tao avec les autres dériveurs lestés , c'est visible que j'ai plus de surface de safran , au point d'ailleurs que je touche souvent celui ci (inconvénient) J'ai même un safran avec plus de surface que bien des quillards . Les modernes actuels ont maintenant de grandes pelles , avant c’était nettement moins , peut être aussi à cause des mèches de safrans qui cassaient parfois pour les safrans suspendus . On maitrise mieux cette technique de fabrication maintenant . Faite un tour dans un chantier , vous verrez que c'est très visible les différences entre voiliers .
@@voiliertao merci beaucoup pour votre réponse, de mon côté j'ai bon espoir avec notre petit ovni 28 de 82, car il a une grande dérive et 1,95 de tirant d'eau contre 50 dérive relevé ( dériveur intégral) , bonjour et avec ses bouchains vifs ce que je n'ai jamais pratiqué, j'ai bon espoir 😊😊⛵⛵. C'est un plan Briand. Et je crois que l'architecte portait bien son nom selon quelques retours d'expériences 😁 Bien à vous et au plaisir 🙏🏼
Bonne vidéo. J'ai eu un jojo spécial, super voilier, mais un peu léger à mon goût, surtout en famille. J'ai maintenant l'équivalent en acier, un poil plus grand, 11,50m, DL, avec un maître bau très avancé et plutôt large, 3,60m, ce qui confère à ce voilier une grande stabilité au portant et une capacité à ne jamais planter. Par contre, totalement nul au près! Je n'ai jamais chaviré, touchons du bois!
Et le double safran (surtout si "nouvelles carènes très larges à l’arrière et savonnettes") pour en garder un bien dans l'eau et contre braquer. Ceci dit ça rajoute de la surface de béquille dans le croche patte. Et l'ancre flottante frappée au cul du bateau pour le garder bien en ligne? Dans la même idée, choquer la grand voile pour arrêter la poussée au lof derrière le plan de dérive et garder de la toile devant pour tirer l'avant du bateau sous le vent... Sinon la cape en vidant des tonneaux d'huile de phoques au vent du bateau. l'intérêt de la cape c'est que t'as pas besoin d'être à la barre. Bref très intéressé par les vidéos à venir. Abonné et Alertes.
bonjour , je vais aborder ces sujets dans des vidéos suivantes mais hésite pas à me relancer si je réponds pas à toutes tes questions En décembre j'aurai un peu de temps La je pars sur le voilier d'un client
Témoignage très modeste et peu significatif par rapport aux conditions évoquées ici, en Europe (petit dériveur solitaire type laser) dans la grosse brise au vent arrière, on surborde la GV pour éviter d'enfourner plutôt que de la choquer. Evidemment on perd en vitesse mais on évite ainsi l'enfournement, sachant que le mat est très en avant sur le bateau.
Merci pour ton retour d’expérience précieux, mais si j additionne ça avec l’expérience d’un copain qui avec un coco sur les bancs de terre neuve as entendu en pleine tempête un vacarme effroyable avant de sentir son bateau tomber, et le mât traverser le pont ! Je vais certainement rester dans le golfe du Morbihan. Choisis ta vie , choisis ta mort. En fait non je naviguerais mais ça fait peur.
bonjour , je rentre juste avec tao du canada , je confirme les bans de terre neuve c'est pas le coin ou il faut être au mauvais moment , j'y ait pris 40 nds 1 ou 2 heure et j'ai pas rigolé du tout même si tout c'est très bien passé , mais la mer monte vite Les hauts fonds c'est dangereux
@@voiliertao Mon commentaire était peut être hors sujet de votre video, mais je réagissais a l'impression donnée que la fuite est la meilleure tactique a suivre. Je n'en n'ai pas moi meme l'expérience, mais d'autres sources en pointent les dangers manifestes. Il parait que la cape est un bon système jusqu'à un certain point, et qu'ensuite le déploiement d'une drogue en série permet de mieux supporter des conditions encore plus dégradées (mer, vent). L'inventeur Jordan a publie en ligne les etudes significatives a ce sujet. Par ailleurs je viens de découvrir vos videos et je vous félicite de leur qualité.
@@richarddykiel8141 drogue en Français c'est une ancre flottante... Dispositif adoré par certains dans le monde anglophone mais considéré comme dangereux par beaucoup. À mon avis, c'est surtout intéressant si tu n'as pas d'eau à courir et que tu n'arrives plus à remonter au près !
@@richarddykiel8141 je vais plus tard faire une série de vidéo sur la tactique dans du gros temps avantages inconvénients cape , fuite ancré flottante Je tâcherai de répondre à vos questions dans ces videos
Il y a eu récemment des expériences qui montrent les dangers de la navigation au portant dans des conditions de tempête : th-cam.com/video/gfk6Lqv4Z3I/w-d-xo.htmlsi=lZu6Oma6mPM5mQPh
J entend, voilier de 15 m, convoyage pro en haute mer avec jeune equipier donc equiper non confirmé, et equiper dans l impossibilité de barrer avec rupture des quarts, skipper pro fatigué puis chavirage. Et aucune analyse des points faible de cet équipage.
Bonjour . Déjà pro ou pas on échappe pas aux limites de chacun , j'en connais des pros incapables de barrer au portant dans une grosse houle , surtout maintenant ou c'est le pilote qui barre tout le temps . Et que nombre de pros sont formés à la va vite sans avoir fait de l’école de voile ou on apprends normalement à barrer . Ce qui veut pas encore dire qu'on est bon barreur , ce n'est pas donné à tous le monde , c'est rare un bon barreur ( voir comment ils sont recherchés en course ) . L’équipier qui savait pas barrer était pas jeune c’était et de loin la plus âgée de l’équipage . Je comprends à ton commentaire que je n'aurai pas été assez clair sur les soucis d'équipage, merci d'avoir préciser dans ce cas , La fatigue a compté ;, comme souvent dans nombres d'incidents de mer . Dans ce cas ce fut sans conséquence . Et cette fatigue était aussi du à la difficulté a contrôler le voilier , comment aurait fait un solitaire ?
Chavirer par l'avant, passer cul par dessus tête, sancir, bref pas très confortable. Mais très différent du croche patte dans le dérapage départ au lof.
oui tout à fait Quand on lit le livre on comprends plus ou moins qu'ils ont un peu mixer les deux , Planter , enfourner puis pivoter .... La totale En plus un bout du rouf en profite pour vivre sa vie de son coté 😂😂ils ont eut de la chance et un sacre caractère pour s'en sortir vivant Trouve et lit le livre si cette histoire t'intéresse
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Pour vous qui souhaitez des conseils personnalisés, un accompagnement professionnel en vue de l'acquisition de votre voilier. De la définition de votre projet de voyage jusqu'à la visite-état des lieux du voilier ainsi que sa prise en main (cours de voile) et sa préparation pour vos futures navigations.
comme toujours, une analyse et un retour d'expérience très pertinent.
merci
Bon retour d'expérience et merci De nous la transmettre, En plus tu expliques très bien dans ta vidéo encore et une fois et pour toujours....... De la qualité du choix du bateau, Avec bien sûr la formation personnelle sur la navigation dépendra Si votre expérience en mer se transforme en cauchemar ou vous permettre d'assouvir votre rêve !!
Et croyez-moi, la frontière entre les deux, elle est très fine !!!
bonjour , on peut aussi faire un tour du monde dans les alizée sans jamais prendre plus de 45 nds de vent , ce qui reste assez maniable Je considère qu'à partir de 50 nds , ça chauffe , à 60 c'est plus du tout marrant , jamais testé plus de 65 , un copain à fait 80 et la tu sors la bible , même sur un voilier de 24 m
@@voiliertao J'ai fait 70 personnellement, Et pas l'autre bout du monde, Mais dans le golf de Gascogne, Qui quand il bascule du côté noir de la force......... et l'un des coins de la planète des pires que je connaisse..... Tu as même pas le temps de sortir ta bible !!!
@@Voyageursdelanuit tu as raison j y es pris du gros mauvais temps plus d une fois aussi
bonjour , je vais faire des vidéos tactiques dans le mauvais temps A venir en novembre ou décembre Il y aura une vidéo par tactique , donc je devrai pouvoir faire détaillé
Merci beaucoup, c’est très intéressant aussi le détail de tao dériveur dans une grosse mer me conforte dans ma pensée qu un dériveur c’est quand même génial.
bonjour précision , tao est un dériveur lesté Et quand je fais du prés je le maudit😉😙
merci Patricia
Bonjour, grand merci pour vos retours d expériences et analyses d autres situations extrêmes ! Ayant navigué sur pratiquement tout ce qui flotte, avec 1, 2 ou trois coques, le premier réflexe appris en dériveur au portant est de relever +/-- la dérive, ce qui va augmenter l efficacité du safran avec un faible angle de barre, avant une trop forte gîte, et ainsi éviter le croche-pied inhérent au déséquilibre des forces en présence...la formule dériveur +/-- intégral et safran court à aileron de bord de fuite (p ex VIA 42) en est le parfait exemple. Patrick van God avait très bien cerné toute cette problématique ! Xian
oui t'as raison on est toujours a parler d'anti-derive mais il y a des cas ou la dérive est utile. lol
bonjour je vais refaire un bis a cette vidéo ou je parlerai de 2 autres cas intéressants dont celui d'un dériveur intégral
@@voiliertao super !
Video très interessante, comme toujours. Merci Laurent
Merci à toi
témoignage très intéressant 🤗 ⛵🌊🌊 merci capitaine ( sélection 37 Jeanneau un beau bateau )
le selection 37 une balle mais trop sportif pour du solo , et pour du voyage , enfin pour moi
Tjs très intéressant👌 peut-être un jour un mot sur la sécurisation de la descente avec le risque de chavirage, certaines fermetures sont en 2 parties...
salut , m'en parle pas , tao est de ce type et j'ai jamais trouvé une solution de la remplacer par un capot étanche , du coup dans les mers du sud , je suis pas toujours bien rassuré
Excellente video
Merci
merci
Très très intéressant….👍
Merci beaucoup 👍
Une fois en Med j'étais à coté de la barreuse dans le cockpit, je me souviens avoir pensé " finalement elle est plutôt bonne (la température de l'eau)". le speedo a 22.5ktn au surf avec un Oceanis 40.3, c'est claire que ca allait mal finir. bon tous le monde était sorti couvert ;) ,sanglé de la tête au pieds. On a pas pris d'eau, elle s'est arrêté a la limite de la descente. le bateau s'est relevé gentiment au bout de quelques secondes. Mais réflexion faite on aurait tout aussi bien pus prendre une déferlante sur la voile bateau couché, le coup à péter un hauban, perdre un équipier, enrouler la drisse dans l'hélice, finir dans les rochers en slip. lol 🏖
bonjour , j'ai eut peur; " finalement elle est plutôt bonne " " tout le monde était couvert " me suis demande si tu t’étais pas trompe de chaine 😂🤣🤣 Avec le sélection 37 on a explosée la retenue de bôme , heureusement car ainsi la bôme a pas cassé , ni démâté . Et on est deux à avoir atterri dans la baille , j'ai amérri dans l’écoute de gv , ce qui m'a permis de remonter illico dans le voilier en attrapant par le col mon équipier au passage . C'est en effet des trucs qui peuvent très mal finir Une fois , pas deux !!!
@@voiliertao ahh ouais ! alors elle était bonne ? lol non mais c'est vrai, moi c'était en début octobre en Med donc ca va ... 19°. on ne peut que se réjouir de pouvoir en parler. Le danger est réel et il est juste là. Des histoires qui finissent mal y en a, il y en a plein. Elle ne sont pas anecdotique. je pense que quiconque n'as étudié des cas spécifiques qui ont conduis au pires catastrophes ne comprends pas l'environnement marin. Bien souvent ca part d'un détail, un chargeur usb qui crame, un coup de rame dans le gps, le brouillard qui tombe en plein après midi. t'es n'est pas passer loin de la cata, avec un bateau non manœuvrant, en fuite dans 55 ktn et 2 équipiers a l'eau c'est chaud !
Bonjour et merci beaucoup très intéressant ❤ j'aurais adoré savoir quel marque de bateau ⛵😊
cela n'as pas un grand intérêt, car les marques se copient , défaut et qualité Et comme je ne me souviens plus du millésime exact ... En tous cas actuellement ils ont plus ce défaut à mes derniers tests
@voiliertao ok s'il n'ont plus ce défaut c'est bien merci beaucoup
un peu de mystère
@@voiliertao 😊😊😊
Question. En fuite est il mieux d avoir une voile avant plus toilee que la gv ? Voir pas de gv ?
bonjour , je vais faire des vidéos tactiques dans le mauvais temps , je répondrai a tes questions dans celle ci A venir en novembre ou décembre Il y aura une vidéo par tactique , donc je devrai pouvoir faire détaillé
Très intéressant. Mais il aurait été intéressant de savoir comment vous étiez toilés. Au portant, certains préfèrent ne garder que de la voile avant et tomber toute la grande car c'est souvent elle qui fait partir au tas. Ensuite, pourquoi ne pas avoir essayé un traînard . Franchement, mouchoir à l'avant plus traînard adapté à la longueur de vague donne une énorme marge de sécurité et un grand confort de barre.
Bonjour , sur le 50 pieds on avait juste un bout de foc et pas de GV , sur le sélection 37 j'avais GV 3 ris + tourmentin . Dans ce cas il est indéniable que la gv était de trop. Je n'ai jamais utilisé de trainard , je suis plutôt adepte que la vitesse ( pas trop, dosé juste ce qu'il faut ce qui est la difficulté ) est + sécurité . j'ai rencontre un voilier qui a utilise un trainard , il a failli couler tout bonnement car une déferlante a ravage son pont . Je dis pas que dans certains cas ... mais j'avoue être assez septique
Bonjour, les bateaux dont vous parlez sont assez anciens et fins à l’arrière. Que pensez-vous des nouvelles carènes très larges à l’arrière? Cela pourrait avoir un impact sur la stabilité au portant.
bonjour , franchement je préfère pas trop me lancer dans ce genre de débat , car j'ai lu tout et son contraire à propos des arrières larges Néanmoins j'en retire qu'il faudrait déjà définir ce qu'est un arrière large , car actuellement , ces dernières années , on est plutôt à mon avis à "l'extra large " Ceci à mon avis explique peut être les différents avis architecturaux que j'ai lu . Donc large ok , extra large ce serait plutôt perte de stabilité de route ??? Ce qui est certain , ces toutes dernières années , on a élargit beaucoup les coques , de l'avant à l’arrière , pour donner du volume à l’intérieur , on y a mis de plus en plus d’aménagements-conforts ( machine à laver, groupe ....) , tout en augmentant pas proportionnellement les surfaces de voilure . Donc + de surface mouillée , + de poids , pas compensée par une augmentation suffisante de voilure donne des voiliers moins rapides , plus lourd , qui surfent plus difficilement et qui "poussent " de l'eau . Comme le voilier accélère pas il a tendance à loffer . Ça c'est mon ressenti , le voilier est très stable de route à condition de pas chercher à dépasser une certaine vitesse (qui est pas si fun que cela si on compare à la longueur de coque ) . Carène large ; possibilité de double safran , et ça c'est vraiment mieux qu'un seul safran . J'en dirai pas plus , juste que j'ai déjà testé deux voiliers très similaire de carène , au point de se demander si ce n’était pas le même moule , avec simplement un pont différent entre le beneteau et le jeannot . Et bien le jeannot marchait vraiment mieux , plus stable dans du vent fort même au portant , plus rapide à toutes les allures ..... Pourquoi mystère et boule de gomme ? Lest différent ? Répartition des poids ? Voilure ? Trop de facteurs peuvent entrer en jeu pour avoir un avis tranché sur le bien fondé d'une seule caractéristique Tout est dans l'équilibre
Merci pour cette vidéo fort instructive... J'ai plutôt navigué en semi hauturier (manche, mer celtique et golfe de Gascogne) et étant plutôt prudent jamais eu à étaler une tempête vu qu'en étant jamais trop loin des côtes il est pratiquement toujours possible de se planquer à temps. Je me dis que si ça devait m'arriver d'être en fuite dans une furie de temps, j'affalerais la GV et garderais juste le tourmentin dans le milieu (deux écoutes bordées) pour rester dans l'axe du vent (impossible de lofer avec une voile plate devant) sans aller trop vite. Penses-tu que ça a du sens de faire ça ? Ou au contraire faut il mieux gonfler la voile normalement pour avoir de la vitesse et un safran plus effectif ?
Bonjour ,j'ai essayé une fois tourmentin bordé dans l'axe , mais le vent n'est pas montée comme j'ai pensé et je me suis retrouvé sous-toile , mais cela parait une bonne technique car le voilier est ramené vent arrière . La dernière fois sortie de magellan j'ai finit tourmentin tangonné , c'etais pas évident , tao surfait comme un fou , mais ca c'est bien passé . J'ai aussi teste une fois a sec de toile et j'ai fait 5.5 nds de moyenne ; Faut essayer , chaque fois est différent Tout dépendra de la force du vent il faut rester manoeuvrant tout en allant pas trop vite ...
bonjour , je vai faire des vidéos tactiques dans le mauvais temps , je répondrai a tes questions dans celle ci A venir en novembre ou décembre
@@voiliertao Merci, aussi ça serait intéressant de parler de cape courante si tu en as l'expérience !
2 eme question: estce que en fuite sur Tao il est mieux de ne pas avoir la derive pour eviter le croche pied ou la derive est courte et il n y a pas d effet croche pieds ?
bonjour , pas de dérive basse dans du mauvais temps , c'est un dériveur lesté , il reste donc la quille très courte et dérive remontée
Bonjour Monsieur, merci de toutes vos analyses toujours très intéressantes. Je me permets une question qui sans être directement en phase avec votre présentation ne s'en écarte pas totalement non plus.
Je me suis de base axés sur les catamarans en raison de leur meilleure stabilité latérale et d'un gîte nettement moins prononcée.... mais les prix et coûts à l'usage sont quelques peu .... bref!
J'ai tout récemment découvert que l'on faisait encore des goélettes et autres ketchs avec donc 2 mats au lieu d'un seul.... Ceci peut-il jouer un rôle dans
- la stabilité de l'ensemble du matin;
- la capacité à remonter au vent;
- peut-être une forme plus large de la quille pour avoir davantage de places et de confort
.- ..... autres points que vous pourriez-vous évoquer
?
L'idée est principalement de voyager en Méditerranée pour se faire plaisir et avec un équipage réduit, ma compagne et moi...
Merci à vous si vous avez l'amabilité de me répondre, cordialement, VERDIN Eric
bonjour , les avantages des ketch et goélettes sont connus , on a plus de possibilité d’équilibrer le voilier aux différentes allures ( c'est technique quand même et demande des connaissances ) mais si le voilier n'est pas assez grand , les voiles se gênent les une par rapport aux autres et le voilier perd en performance (au prés surtout et au portant ) . Puis c'est + chère d'entretien ... Les surfaces de voilure sont plus maniables , mais la qualité d'accastillage , des winchs actuels rend un peu obsolète cet avantage . C'est pour ces raisons que quasi plus personne ne fait ce genre de voilier en - de 15 m . Même amel ,son dernier modèle est un sloop . Mais que c'est beau une goélette !!
Bonjour, Sur un voilier de croisiere et pour eviter le chavirage est-il recommande de laisser des aussieres a la traine ou une ancre flottante? Avez-vous eu l'occasion d'utiliser cette technique en fuite, y a-t-il differentes facons de faire et quels sont les pour et les contre? J'imagine que laisser trainer de gros cordages sur chaque flanc d'un voilier peut accroitre la stabilite mais aussi provoquer des degats potentiellement, je ne sais pas si une aussiere peut arracher un safran ou venir s'enrouler autour d'une helice mais je me demande si il y a des alternatives. Je me demande aussi quels sont les voiliers qui auront le moins tendance a se remettre sur leur coque comme on voit de plus en plus de voiliers tres larges meme chez les voiliers de croisiere comme les Boreal en aluminium, les constructeurs ont-ils l'obligation de tester leurs voiliers en cas de chavirage et d'en publier les resultats? Je constate aussi que tres peu de voiliers dits "bluewater" sont equipes de cloisons etanches ce qui est pour le moins surprenant. L'industrie nautique et je me trompe peut etre me semble tres peu regulee en matiere de securite, contrairement a d'autres industries.
bonjour , je vais faire dans un avenir proche une série de vidéo sur les tactiques dans le mauvais temps et j'aborderai l'ancre flottante Les architectes font des calculs de stabilité et les voiliers ont une homologation européenne , assez difficile à comprendre . Mais malheureusement peu de chantiers publient les chiffres , les courbes de stabilité et on ne peut que le regretter en effet . Cloisons etanches , sur un petit voilier c'est assez difficile si on veut pas perdre de la place , sur des plus grands voiliers ce serait une aide efficace à la sécurité , mais il n y a pas d'obligation reglementaire qui l'oblige
@@voiliertao Merci. Sur la securite il me semble que les pouvoirs publics considerent la voile avant tout comme un "sport de riches" mais se faisant ils ecartent totalement les navigateurs qui vivent sur leur voilier et le traite comme une maison. On voit d'ailleurs de plus en plus de gens pas forcement adeptes de la voile qui decident parfois meme a l'age de leur retraite d'acheter un voilier soit parce qu'ils en ont les moyens, soit parce qu'ils n'ont ni les moyens ni l'intention de payer des taxes foncieres et d'habitation ou encore des maisons de retraite. Et je pense que ces gens la seront de plus en plus nombreux et qu'il y a aussi sans doute un phenomene tardif de vouloir faire apres 60-70 ans ce que l'on n'a pas necessairement pu faire dans sa jeunesse. Des villes comme Vannes dans le Morbihan ne semblent pas connaitre la crise, grace a l'industrie de la voile. Sur TH-cam on voit de plus en plus de jeunes qui renovent de vieux voiliers dans l'espoir de vivre aux quatres coins du globe. Ce sont pour ainsi dire les vagabonds des oceans et tous ne roulent pas sur l'or, loin s'en faut. Dommage que nos legislateurs ne s'en soucient guere. C'est peut etre un epiphenomene mais il me semble prendre de l'ampleur. La voile "plaisance" est en train d'evoluer de ce qui pouvait etre considere comme un sport vers un veritable style de vie et en fin de compte un habitat. Je pense pour ma part que le terme "Bluewater" devrait absolument etre une appellation controlee et soumise a des normes Veritas, Lloyd ou que sais-je.
@@BonuxCouleur Bonjour , je ne pense pas du tout comme vous . la voile depuis un moment était un style de vie , une façon de vagabonder aux 4 coins du monde avec des budgets réduits . La plaisance est ainsi depuis les années 60/70 . Avant la seconde guerre mondiale c’était un sport de riche . Après la guerre cela évolue et les nouvelles techniques de fabrications mettent les voiliers à portée de + de bourse. Cette plaisance existe toujours , à travers certains jeunes ou d'autres comme moi . Mais il se développe de + en + depuis une 20 d'années et avec une très nette accélération depuis 10/15 ans une plaisance de gens très aisés , certains ne naviguent quasiment pas ( le bateau est juste une habitation ) d'autres vont s'entasser aux Antilles, en polynésie . Majoritairement des jeunes retraités ou pré retraités ayant des moyens conséquents, mais aussi des cadres en télé travail, ou des héritiers .... , ils sont en train de transformer la voile en une histoire de sous , et ne veulent voir dans la voile qu'un moyen de vivre l'aventure dans un luxe "hallucinant" et des gros budgets ( donc un maximum de catamaran et une augmentation de la taille des voiliers ) . Tout ceci souvent grâce à l'explosion du cout de l'immobilier , il suffit d’hériter ou vendre un bien dans une grande ville pour se retrouver à la tête d'un gros budget ( même une maison ouvrière comme celle de mes parents dans un quartier populaire d'une région à fort chômage vaut 140 000 euros !!!!) . Ceci est en train de détruire l'esprit plaisance , la voile tourne vers la surconsommation , les voyages avec stralink pour être connecte tous les jours , et des couts écologiques monstrueux alors que fondamentalement la voile devrait être un moyen écologique et naturel de voyager . La voile est devenu un tourisme de masse avec toutes ces conséquences néfastes .
@@BonuxCouleur et il y a des contrôle veritas , c'est pas les contrôles qui manquent , c'est ce qu'on y met dans les règlements. Et ne pas non plus oublier que c'est aussi ce que les gens achètent , même si la pub matraque, un peu plus de sens marin et expérience leur permettrai de faire les bons choix
Pour avoir étudié l'architecture navale et les chavirages avant l'achat de mon bateau, j'avais récupéré les infos suivantes:
- Les meilleurs bateaux chavirent quand même avec une déferlante de côté sup ou égale à env 50% de leur longueur (à la flottaison, LWL)......soit une vague de 5m , pour un voilier de 12m avec 10m à la flottaison.....
- Sur les bateaux les moins bien conçus, une déferlante égale à 30% de leur longueur suffit pour chavirer.....soit, pour le même voilier de 12m/flott 10m, une vague d'environ 3m.....
- Les architectes peuvent dont dessiner des bateaux plus ou moins résistants au chavirage....
- mais aucun architecte n'a jamais réussi à dessiner/construire un bateau inchavirable.....
- Par contre, les critères architecturaux sont en mesure de doter le bateau d'une stabilité à l'envers, (type cata, faible couple de rappel du lest, ou monocoque très large à pont plat), ou d'une instabilité à l'envers (bateau étroit, fort couple de rappel, pont avec superstructures).
- Ainsi, certains monocoques ont une stabilité positive jusqu'à env 90°, (voilier modernes larges, légers, peu de rapport de lest), puis, passé cet angle , ils sont stables à l'envers, et il faudra un grosse vague pour ramener le bateau sous les 90° et qu'il puisse se redresser,
- A l'inverse, certains monocoques pas trop larges, avec un bon rapport de lest, sont en stabilité positive jusqu'à 140/145°, cad que tant que cet angle n'est pas atteint, le couple de redressement s'exerce. Et si le bateau se retrouve à 180°, complètement à l'envers, il a de très fortes chances, à l'occasion d'une vague, de redescendre sous les 145° et de se redresser....
- La stabilité de route est effectivement essentielle pour éviter de se retrouver travers à la déferlante: sont avantagés les bateaux fins, avec un safran généreux précédé d'un aileron (skeg) qui procure stabilité de route. Mais la stabilité de route s'obtient au détriment de la manoeuvrabilité, et inversement.....C'est donc un choix de l'archi selon le programme du bateau.
- On peut améliorer la stabilité de route avec des trainards (Moitessier), une ancre flottante, ou mieux, avec une drogue (nombreux petits cônes sur un long trainard) , ou même en trainant n'importe quoi (planches, tout ce qi vous tombe sous la main, non, pas l'équipière casse-couilles du bord, c'est pas légal)...
Le livre d'Adlar Coles (bateau et gros temps, je crois) explique bien les comportement à adopter et le matériel à utiliser par très gros temps, et bien sur, aussi, Moitessier, mais plus façon "bout de ficelle".
Les études du drames du fastnet, course dramatique en 1979, montrent que les bateaux lourds, pas trop larges, avec des superstructures pas trop vulnérables, s'en sont beaucoup mieux sortis....
J'avais trouvé sur le net, aux USA, un site d'architecture navale permettant de calculer les principaux ratios de son bateau (dont l'angle de stabilité positive) , en entrant ses caractéristiques de longueur, bau, poids, TA, TE, etc..., mais je ne le retrouve pas....
Ma conclusion: ne demandez pas à l'archi ou au chantier de la plupart des bateaux modernes quel est leur angle de stabilité positive, il est souvent voisin de 90/95°, c'est catastrophique, et il vous répondra qu'il n'en sait rien.....
Regardez plutôt du côté des voiliers dont la performance ,l 'esthétique et la chasse au poids ne sont pas les seuls critères de construction....
Les meilleurs bateaux de grande série, pour naviguer au large et affronter du gros, étaient ceux construits dans les année 60/80......Après, ça s'est gâté sérieusement.....Sauf exceptions bien-sûr.....
Heureusement, les prévisions météo ont considérablement progressé, et les collecter est désormais assez simple, et les occasions de se retrouver dans le mauvais temps peuvent le plus souvent être évitées.....
Bonjour , oui tous les voiliers peuvent chavirer . Oui certaines superstructures et conception , lest ..... vont faire que le voilier reviendra plus facilement à l'endroit . D'autres pont plat , faible rapport de lest et grande largeur , vont donner une malheureuse bonne stabilité à l'envers Pour cette remarque ; "déferlante de côté sup ou égale à env 50% de leur longueur (à la flottaison, LWL)......soit une vague de 5m , pour un voilier de 12m avec 10m à la flottaison....." Non je n’adhère pas du tout . La stabilité dépend du lest ( stabilité de poids ) et de la forme et largeur du voilier ( stabilité de forme ) . Je ne sais d’où vient cette histoire de rapport en pourcentage de la longueur de flottaison , répandu un peu partout . Peut être une approximation pour faire comprendre qu'un voilier plus grand est potentiellement plus stable ( potentiellement ce qui veut pas dire automatiquement ) A part ce point , je trouve votre commentaire bien pertinent et révèle que vous vous êtes bien intéressé au sujet . Mais si on applique cette histoire de pourcentage de flottaison , je ne vois pas comment je suis revenu sans chavirer avec mon voilier de l'atlantique sud avec une longueur a flottaison de 7.8 m Si vous souhaitez regarder mes vidéos précédentes , vous pouurez comprendre ce que je veux dire th-cam.com/video/ZsfAhjv73yY/w-d-xo.html les suivantes et la precedente Cordialement
on veux savoir 😁
bonjour , vous voulez savoir quoi ?
@@voiliertaosur le premier voilier
@@lucperiquillo6103 😂 je ne me souviens plus du modèle exact , donc cela n'a pas d’intérêt réel et puis a mon avis dans ces années la , ce défaut était surement pas l'apanage de cette marque
Bonjour, je découvre votre chaine et cette vidéo super intéressante:) je suis allé voir votre site, car sauf erreur de ma part vous ne présentez pas votre voilier sur lequel vous vivez depuis si longtemps, et cela pique ma curiosité car... j'avais trouvé des infos il y a un moment déjà sur un voilier nommé Tao, un refit d' ovni 28 où l'on décrivait une rallonge de la jupe arrière, est ce que par le plus grand des hasard c'est le votre ? En tous ça merci pour cette vidéo sympa qui est agréable et fluide ⛵
bonjour , non mon voilier est un jojo spécial dessiné par villenave Il est construit en contre-plaque , mise à l'eau en 1988😉😊
D'accord merci 😊 alors vite fait que pensez vous de l'ovni 28 si déjà pratiqué en terme de stabilité ?
Dans votre vidéo, qu'entendez vous par "grand safran" , en termes de proportion par rapport au tirant d'eau et de positionnement je suppose.
:)
@@sarahbertrand1566 Bonjour , je n'ai jamais navigué sur un ovni 28 , je ne peux rien vous en dire . Grand safran , la vous me coincez, j'ai pas penser à faire un calcul de surface ( se qui serait judicieux ) La je suis au sec , et si je compare mon voilier Tao avec les autres dériveurs lestés , c'est visible que j'ai plus de surface de safran , au point d'ailleurs que je touche souvent celui ci (inconvénient) J'ai même un safran avec plus de surface que bien des quillards . Les modernes actuels ont maintenant de grandes pelles , avant c’était nettement moins , peut être aussi à cause des mèches de safrans qui cassaient parfois pour les safrans suspendus . On maitrise mieux cette technique de fabrication maintenant . Faite un tour dans un chantier , vous verrez que c'est très visible les différences entre voiliers .
@@voiliertao merci beaucoup pour votre réponse, de mon côté j'ai bon espoir avec notre petit ovni 28 de 82, car il a une grande dérive et 1,95 de tirant d'eau contre 50 dérive relevé ( dériveur intégral) , bonjour et avec ses bouchains vifs ce que je n'ai jamais pratiqué, j'ai bon espoir 😊😊⛵⛵. C'est un plan Briand. Et je crois que l'architecte portait bien son nom selon quelques retours d'expériences 😁
Bien à vous et au plaisir 🙏🏼
@@sarahbertrand1566A dieu vat 😂😅
Quand tu dis chavirer par l'avant, tu veux dire "sancir" ? ⛵🌊
C'est un synonyme je crois....
oui exact , j'aurai du dire sancir
Bonne vidéo.
J'ai eu un jojo spécial, super voilier, mais un peu léger à mon goût, surtout en famille. J'ai maintenant l'équivalent en acier, un poil plus grand, 11,50m, DL, avec un maître bau très avancé et plutôt large, 3,60m, ce qui confère à ce voilier une grande stabilité au portant et une capacité à ne jamais planter. Par contre, totalement nul au près! Je n'ai jamais chaviré, touchons du bois!
bonjour , ah oui on les maudit nos dériveur lesté au prés , surtout quand avant tu as eut un sélection 37 qui remonté au vent même dans 40 nds de vent
Et le double safran (surtout si "nouvelles carènes très larges à l’arrière et savonnettes") pour en garder un bien dans l'eau et contre braquer. Ceci dit ça rajoute de la surface de béquille dans le croche patte. Et l'ancre flottante frappée au cul du bateau pour le garder bien en ligne? Dans la même idée, choquer la grand voile pour arrêter la poussée au lof derrière le plan de dérive et garder de la toile devant pour tirer l'avant du bateau sous le vent...
Sinon la cape en vidant des tonneaux d'huile de phoques au vent du bateau. l'intérêt de la cape c'est que t'as pas besoin d'être à la barre.
Bref très intéressé par les vidéos à venir. Abonné et Alertes.
bonjour , je vais aborder ces sujets dans des vidéos suivantes mais hésite pas à me relancer si je réponds pas à toutes tes questions En décembre j'aurai un peu de temps La je pars sur le voilier d'un client
Témoignage très modeste et peu significatif par rapport aux conditions évoquées ici, en Europe (petit dériveur solitaire type laser) dans la grosse brise au vent arrière, on surborde la GV pour éviter d'enfourner plutôt que de la choquer. Evidemment on perd en vitesse mais on évite ainsi l'enfournement, sachant que le mat est très en avant sur le bateau.
Petit ou grand bateau; des poids centrés et un centre de gravité bas, ça aide.
Bon vent à tous.
c'est essentiel de centrer les poids
Merci pour ton retour d’expérience précieux, mais si j additionne ça avec l’expérience d’un copain qui avec un coco sur les bancs de terre neuve as entendu en pleine tempête un vacarme effroyable avant de sentir son bateau tomber, et le mât traverser le pont ! Je vais certainement rester dans le golfe du Morbihan. Choisis ta vie , choisis ta mort. En fait non je naviguerais mais ça fait peur.
bonjour , je rentre juste avec tao du canada , je confirme les bans de terre neuve c'est pas le coin ou il faut être au mauvais moment , j'y ait pris 40 nds 1 ou 2 heure et j'ai pas rigolé du tout même si tout c'est très bien passé , mais la mer monte vite Les hauts fonds c'est dangereux
La fuite c’est quand même dangereux et épuise l’équipage. Que pensez vous de l’utilisation des Jordan séries drogue
bonjour, je comprends pas votre question ? jordan serie drogue ?
@@voiliertao Mon commentaire était peut être hors sujet de votre video, mais je réagissais a l'impression donnée que la fuite est la meilleure tactique a suivre. Je n'en n'ai pas moi meme l'expérience, mais d'autres sources en pointent les dangers manifestes. Il parait que la cape est un bon système jusqu'à un certain point, et qu'ensuite le déploiement d'une drogue en série permet de mieux supporter des conditions encore plus dégradées (mer, vent). L'inventeur Jordan a publie en ligne les etudes significatives a ce sujet. Par ailleurs je viens de découvrir vos videos et je vous félicite de leur qualité.
@@richarddykiel8141 drogue en Français c'est une ancre flottante... Dispositif adoré par certains dans le monde anglophone mais considéré comme dangereux par beaucoup. À mon avis, c'est surtout intéressant si tu n'as pas d'eau à courir et que tu n'arrives plus à remonter au près !
@@richarddykiel8141 je vais plus tard faire une série de vidéo sur la tactique dans du gros temps avantages inconvénients cape , fuite ancré flottante Je tâcherai de répondre à vos questions dans ces videos
Il y a eu récemment des expériences qui montrent les dangers de la navigation au portant dans des conditions de tempête : th-cam.com/video/gfk6Lqv4Z3I/w-d-xo.htmlsi=lZu6Oma6mPM5mQPh
J entend, voilier de 15 m, convoyage pro en haute mer avec jeune equipier donc equiper non confirmé, et equiper dans l impossibilité de barrer avec rupture des quarts, skipper pro fatigué puis chavirage. Et aucune analyse des points faible de cet équipage.
Bonjour . Déjà pro ou pas on échappe pas aux limites de chacun , j'en connais des pros incapables de barrer au portant dans une grosse houle , surtout maintenant ou c'est le pilote qui barre tout le temps . Et que nombre de pros sont formés à la va vite sans avoir fait de l’école de voile ou on apprends normalement à barrer . Ce qui veut pas encore dire qu'on est bon barreur , ce n'est pas donné à tous le monde , c'est rare un bon barreur ( voir comment ils sont recherchés en course ) . L’équipier qui savait pas barrer était pas jeune c’était et de loin la plus âgée de l’équipage . Je comprends à ton commentaire que je n'aurai pas été assez clair sur les soucis d'équipage, merci d'avoir préciser dans ce cas , La fatigue a compté ;, comme souvent dans nombres d'incidents de mer . Dans ce cas ce fut sans conséquence . Et cette fatigue était aussi du à la difficulté a contrôler le voilier , comment aurait fait un solitaire ?
Le bateau, c'est un Harlé, ou Villenave
mon voilier ? un villenave , un jojo special
@@voiliertao Déjà un très bon bateau, j'avais un Trismus 37 modifie par mes soins, d'une stabilité incroyable.
@@mauricealain543oui les trismus était excellent pour la stabilité de route ,inégalée je dirai
Chavirer par l'avant, passer cul par dessus tête, sancir, bref pas très confortable. Mais très différent du croche patte dans le dérapage départ au lof.
oui tout à fait Quand on lit le livre on comprends plus ou moins qu'ils ont un peu mixer les deux , Planter , enfourner puis pivoter .... La totale En plus un bout du rouf en profite pour vivre sa vie de son coté 😂😂ils ont eut de la chance et un sacre caractère pour s'en sortir vivant Trouve et lit le livre si cette histoire t'intéresse