François Bégaudeau à Simplicius - 1ère partie : Le jeu d'acteur
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- เผยแพร่เมื่อ 2 เม.ย. 2020
- Dans le contexte de leur formation à la Technique Meisner, les acteurs de Simplicius ont pu assister à une rencontre exceptionnelle avec François Bégaudeau, le 11 mars 2020 à la Maison de la Poésie. Trois heures durant, l'écrivain a répondu aux questions de Romain Marie et développé ses vues sur deux grands thèmes : le jeu d'acteur, dans une première partie, puis l'importance croissante de l'axiologie morale dans l'art.
Dans cette première partie consacrée au jeu d'acteur, François Bégaudeau revient sur sa critique du film Joker, réalisé par Todd Phillips, et notamment sur la performance de Joaquin Phoenix (Oscar du meilleur acteur en 2020). Est aussi abordée, en regard de celle-ci, l'interprétation de Paul Walter Hauser dans Le Cas Richard Jewell, réalisé par Clint Eastwood. C'est à partir de cette polarisation que François Bégaudeau se livre à un exercice dialectique passionnant sur le cinéma et l'art de l'acteur, où apparaissent en filigrane des principes tout à fait concordants avec les fondamentaux de la Technique Meisner, telle qu'elle est enseignée à Simplicius.
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Comme toujours, et quelque soit le sujet de la conversation, Begaudeau est lumineux !
Toujours un immense plaisir d'écouter François Bégaudeau, quelle articulation dans la pensée, merci pour le partage et vivement la deuxieme partie !!!
Très heureux que ça vous ait plu, Axel. Deuxième partie en cours de montage, en ligne dans une semaine.
Ne pas oublier que ces deux heures sont passionnantes aussi a cause de la qualité de celui qui questionne ca se joue à deux ces choses
Merci Emmanuel, ça fait plaisir.
que du bonheur ce François Bégaudeau ! Un grand merci.
J’attends avec impatience la conférence de Joaquin Phœnix sur le métier d’écrivain
FG a fait des films non ?
@@WearySisyphus FG?
J'ai piqué deux extraits. merci !
Tu m'a ramené ici, et je suis sans doute pas le seul. Ils t'en tiendront pas rigueur.
Honoré !
@@simplicius_stages_meisner :)
Merci pour cette vidéo, la suite svp ;)
Excellent. On demande la suite.
C'est vrai qu'il est plus agréable de regarder une rue et une bijouterie pendant une heure qu'un jeu d'acteur 😅
Il pense bien, il parle bien. Très intéressant de l'écouter!
ah c´est formidable , loin des lieux communs, de l´ouverture , de l´air merci
Si vous avez la suite, on est preneur... J'imagine qu'il n'est pas utile de le préciser 🙂
La suite arrivera de toute façon mais c'est agréable de la savoir attendue. Merci !
Je sais pourquoi je n'ai pas vu le film en entier ! Merci
Quelqu'un aurait une idée du nom du texte d’Héraclite évoqué?
Brillant par sa brillance comme à l'accoutumée!
Oui mais.. Ken Loach dans tout ça?
J'avais prévu d'en parler - dans cette partie ou dans l'autre - mais j'ai dû y renoncer faute de temps.
La beauté des corps au cinema français me fait rigoler...
Euh pourquoi ? De quel cinéma français parlez-vous ? J'admet que le corps de Christian Clavier n'est pas passionant dans des mauvaises comédies mais que dire des corps filmés par Guillaume Brac, Virgil Vernier, Celine Sciamma, Quentin Dupieux, Desplechin, Bruno Dumont... ?
26:50 brando son jeu et la réalité
58:50 : le jeu prolo
46:00 dictature de la beauté
Le preneur son doit rendre l'argent !
Il y a un truc qui manque quand il parle de cinéma, même si c'est de moins en moins vrai. C'est le cout. Ce n'est pas un art, ou une activité, dans laquelle on peut se lancer "avec ses petites économies". En imaginant que tout le monde n'est pas bénévole, il est difficile de faire un film qui coute moins de 150.000Eurs.
Et c'est aussi pour ça que c'est un bizness. Si tu fais de la peinture tu peux te permettre de "jeter par les fenêtres" 2.000Eurs de peintures et toiles mais 50.000 (si les techniciens et acteurs sont bénévoles) c'est déjà bien plus compliqué.
Je dirais pas que c'est hypocrite, le mot est bien trop fort, de ne pas en parler mais l'angle mort parce que "les considérations d'argent, de boutiquier, c'est sale"... Mais c'est, je pense, passer à coté de la réalité matérielle liée à cette industrie du divertissement (je provoque un peu). Et ça explique aussi que le cinéma soit autant bourgeois. Il y a des gens qui y mettent leur économies, pour d'autres c'est "juste" un investissement qui peut être un jackpot.
Jaloux du charismatic Brando ?
François Bégaudeau c'est le réalisateur qui confond prolétaire et vulgaire?
Sympa mais achetez un micro !
Nous en portons.
www.doctolib.fr/orl-oto-rhino-laryngologie
@@simplicius_stages_meisner Je veux bien le croire, mais où alors ? Non parce que clairement, c'est pas un micro cravate qu'on entend quand l'un de vous parle, c'est un son ambiant, et la qualité est pas terrible je trouve, enfin c'est mon avis. Sinon bonne blague, j'ai ri, je pense pas que j'irai checker vos autres vidéos si c'est le même degré de qualité ET de respect des auditeurs.
@@Obliteradon En même temps t'es un peu casse couilles mec, tu l'as bien cherché. Le son est correct
Les voies droite et gauche sont inversées, avec le casque "à l'envers" c'est beaucoup moins déstabilisant :)
Je trouve que dans l'oreille gauche le son est pas terrible
Quelle suffisance et quelle arrogance de la part de ce monsieur pour critiquer ainsi les enseignements de Stanislavski et l'art de Marlon Brando ! Que celui-ci fasse mieux pour que nous puissions corroborer ses paroles. Ici je ne vois qu'un florilège de pensées narcissiques et d'idées arrêtées.
Bresson et Brecht.
On peut s'appeler François Bégaudeau, être un intellectuel brillant et érudit plutôt doué, dont les travaux sont respectables sur bien des thématiques, mais dire énormément de conneries dans les domaines qu'ils ne maîtrisent pas. Mr Bégaudeau, laissez donc la critique de l'art aux historiens de l'art ou au vrais passionnés de cinéma, car ce que vous dites, c'est du grand n'importe quoi. Le cinéma des frères Lumières et de Méliès, était un cinéma muet et non sonore, le regard du cinéaste et l’œil de la caméra était le seul moyen de raconter une histoire au spectateur, de capter son intention sauf si on excepte bien entendu les fameux "cartons" ...puis il y a eu la sonorisation, le cinéma parlant avec ses dialogues et sa direction d'acteur comme au théâtre, exit donc les "cartons", puis des histoires élaborées en forme de scénarios de plus en plus alambiqués faisant du cinéma non seulement un art visuel,mais un art textuel, intellectuel qui se raccroche au wagon de la littérature, d'ailleurs le cinéma est un art bâtard entre la peinture, la photo et la littérature, le tout en mouvement 24 images par seconde. Le cinéma n'est pas que visuel, loin de là, si Mr Bégaudeau ne veut voir que le point de vue de celui qui à l’œil dans la caméra, il faut qu'il s'intéresse exclusivement à la photographie où le point de vue de celui qui prend la photo est le seul qui vaille. Quand à Marlon Brando, il a étudié avec Stella Adler qui rejoindra plus tard le corps enseignant de l'Actor Studio, Stella Adler qui a elle -même étudiée avec Lee Strasberg, lui même fondateur de l'Actor Studio et ancien élève de Constantin Stanislavski directeur du théâtre de Moscou, lui même réfugié en France, à Paris, pour fuir la révolution Bolchévique, c'est à Paris que Lee Strasberg puis Stella Adler, deux américains d'origines juifs ashkénazes, ont rencontré Stanislavski pour étudier sa méthode. Donc oui, Brando a un lien avec la méthode Stanislavski, c'est devenu sa façon de travailler ses rôles, à une période où les productions cinématographique commençaient à donner beaucoup d'importance aux scénarios, aux dialogues et aux personnages, lesquels sont les seuls à pouvoir entraîner dans une salle obscure, les spectateurs et les tenir en haleine, spectateur qui ne s'identifie pas à l'oeil de la caméra...mais bien à l'acteur qui joue à l'écran. Le personnage au cinéma devient tout aussi important que le personnage au théâtre, dés lors, les comédiens sont quasiment obligés, au risque d'en faire trop, de faire un travail conséquent de construction du personnage, qui passe par l'identification psychologique et émotionnelle au personnage, pour le restituer dans l'expression corporelle générale, le geste psychologique, le phrasé et la diction. S'il n'y a pas de personnages "fort" dans une histoire, il n'y a pas d'histoire, et s'il n'y a pas d'histoire il n'y a pas de film, le cinéma n'étant ni de la peinture ni de la photographie.
Quand on taxe les autres de "dire énormément de conneries dans les domaines qu'ils ne maîtrisent pas", cher Patrice, la moindre des choses est d'être impeccable dans ses propres développements. Hélas !
1) L'Actors Studio a été fondé par Elia Kazan, Cheryl Crawford et Robert Lewis en octobre 1947. Lee Strasberg ne s'y verra proposer un poste par Kazan qu'à la fin de 1949.
2) Stella Adler n'a jamais enseigné à l'Actors Studio. Elle fut (comme Lee Strasberg) professeur à la New School for Social Research dans les années 40, avant de fonder le Stella Adler Theatre Studio en 1949.
3) Lee Strasberg n'a jamais été l'élève de Stanislavski. C'est auprès de Maria Ouspenskaya et Richard Boleslawski qu'il a étudié le système Stanislavski. Ce n'est pas lui mais Robert Lewis qui accompagna Stella Adler à Paris en 1934.
4) Stella Adler n'a jamais été l'élève de Lee Strasberg. Elle a rejoint celui-ci au Group Theatre en 1931 et joué sous sa direction dans Success Story en 1932 mais n'a jamais, à proprement parler, "étudié" avec lui.
Merci de fouiller un peu votre sujet une prochaine fois.
@@simplicius_stages_meisner Sachez que vous parlez à un premier prix classique de conservatoire et à quelqu'un qui a étudié la "méthode". Il n'y a aucun arguments pertinents dans votre commentaire, il ne s'agit pas de faire des recherches sur wikipedia pour faire des "développements" impeccables...
1. Je n'ai jamais dit que Lee Strasberg avait fondé à lui tout seul l'Actor Studio, ce genre d'institution est de toute façon toujours fondé de façon collégiale.
2. Stella Adler avait son propre conservatoire autonome mais a rejoint plus tard le corps enseignants de l'Actor Studio, elle coachait même Marilyn sur "Certains l'aime chaud" au nom de l'AS.
3. Ben si, Strasberg a été l'élève d'Ouspenkaya et Boleslawski, ET DE STANISLAVSI parce que ces derniers l'ont présenté notamment à Paris, à STANISLAVSKI en personne, et ils ne sont pas contenté de prendre les croissants et la chicorée à Saint Germain des Près mais ont organisé des ateliers et des stages.
4. Faux. Stella Adler a étudié avec tout le monde, parce qu'à cette époque, tout ce petit monde, avant même la création de l'AS en 47, se connaissait, se fréquentait et faisait des ateliers ensemble, l'AS avait même convaincu Stella Adler de quitter la direction de son Conservatoire, un cours privé, pour rejoindre l'institution, mais tout ce petit monde New- Yorkais se connaissait déjà depuis des années et évoluait sur les tréteaux New Yorkais.
Par ailleurs, je ne vois pas l'intérêt de discuter théâtre et ciné avec Bégaudeau, lequel est visiblement une bille en la matière et débite des bêtises pour essayer d'avoir l'air pertinent sur le sujet. Que Bégaudeau retourne à la critique de l'institution scolaire en débattant avec Brighelli, et de la bourgeoisie mais qu'il laisse la critique de l'art et du ciné aux journalistes de Télérama ou les Inrocks, même eux disent moins de conneries que lui...que Bégaudeau monte sur les planches, fasse une scène ou un monologue, tourne un court métrage pour voir ce qu'il a dans le ventre au lieu de commenter le travail de Brando et de Phoenix, ce type ne sait rien de la construction du personnage, aussi ce qui m'exaspère c'est cette manie de laisser la parole à n'importe qui sur n'importe quel domaine, sous prétexte que le type a écrit 2 ou 3 bouquins intéressants et qu'il a été mis poussé sous les projecteurs, c'est un signe de décadence de nos sociétés contemporaines.
@@MrPatlebon Mais c'est que j'ignorais à qui j'avais affaire ! Cette outrecuidance que j'ai eue de vous répondre. Mais je crains de devoir itérer, entre autres parce que Strasberg n'a fondé l'Actors Studio ni tout seul ni à plusieurs, ainsi que l'atteste Robert H. Hethmon dans son introduction d'un livre intitulé Strasberg at the Actors Studio qu'il a co-écrit avec... Lee Strasberg (aïe aïe aïe). Eu égard à votre statut de premier prix classique de conservatoire je vais passer sur Stella Adler qui a étudié avec "tout le monde" et faire comme si vous étiez rigoureux. Pour ce qui est d'une relation effective entre les personnes de Stanislavski et de Strasberg j'aimerais bien une source, par contre, si ce n'est pas trop demander à votre seigneurie. Enfin, il me semblait que d'avoir tenu le premier rôle d'une Palme d'or dispensait d'avoir à tourner dans un court métrage mais vous avez raison, je ferai savoir à François qu'à moins de passer un monologue de trois minutes (en alexandrins, ne le ménageons pas) ça serait bien qu'il ferme sa gueule. Je suis trop coulant avec ce décadent.
@@simplicius_stages_meisner Heureusement Romain que vous êtes là pour me rappeler que c'est bien Laurent Cotet qui a réalisé Entre les Murs et pas Bégaudeau dont le film est l'adaptation ciné de son livre, et qui joue son propre rôle dedans, c'est sûr que Laurent Cotet a du apprendre son métier de cinéaste auprès de Bégaudeau c'est même ce dernier qui s'est dirigé tout seul ou manifestement pas dirigé si on en juge à son jeu naturaliste ou son jeu de rien du tout car on a l'impression qu'il ne joue pas... ce Bégaudeau est vraiment un génie ! ...sinon le film n'aurait jamais pu décrocher la Palme d'Or et les autres prix....(sic).... qu'aurait fait ce pauvre Laurent Cotet et toute la société de prod derrière qui a produit le film à coup de millions d'euros prêtés par les banques et l'avance sur recette attribuée par le CNC, sans le génie éclairant et le savoir faire innée d'un Bégaudeau ! Et bien évidemment cela donne d'emblée une légitimité et un blanc seing à Begaudeau pour donner son avis sur le ciné, les films en général, et critiquer le travail d'un Brando ou d'un Phoénix. On se doute bien aussi, que si on n'est pas abruti par le complotisme et le mauvais esprit comme certains, on peut arriver à la conclusion que tous les films qui reçoivent pléthores de prix en cascade, le méritent par leurs seules qualités techniques et artistiques et que cela n'a rien à voir avec un show biz, intimement lié au système médiatico - politique, qu'il n'y a pas de propagande bienpensante visant à vulgariser l'idéologie d'un gauchisme sociétalement progressiste qui s'adresse à des bobos végétariens biberonnés au lait de soja, adeptes du panier bio et du vélib dans le 9ème arrondissement de Paris, pour ne citer que celui -là. Heureusement que les cinéastes gauchisants veillent au grain et sont là pour nous éduquer, nous pauvres gens du peuple incultes vivant dans la peine- ombre, sinon nous finirions par sombrer totalement dans les ténèbres en adoptant le racisme, l'antisémitisme, l'homo/transphobie, et le fascisme comme idéologies et mode de vie.
Après, chacun fait ses choix, certains préféreront discuter avec Bégaudeau de ciné et de construction de personnage surtout quand on a pas les moyens d'inviter Daniel Day- Lewis dans son podcast TH-cam, pour en parler, quel dommage ! Aussi, plutôt que d"écouter les délires d'un Bégaudeau sur ces thèmes, je préfère relire Antonin Arthaud et son théâtre de la Cruauté, Mikhail Tchekhov et son geste psychologique, Meyerhold et sa biomécanique, Andreas Voutsinas et l'histoire de son école à Paris et de son enseignement de la méthode, Peter Brooke ou son Espace Vide et ses mises en scène au théâtre des Bouffes du Nord ou réécouter les quelques interviews de feu Jean -Laurent Cochet sur comment un acteur doit respirer, bouger jouer une Fable de La Fontaine, aussi quand je suis mal chaussé, je consulte mon cordonnier pas mon garagiste.... à chacun ses priorités et références, vous avez les vôtres, j'ai les miennes et comme dirait le fameux fabricant de rillettes :" nous n'avons pas les mêmes valeurs" Ciao Bello !
C'est qui Laurent Cotet ?
J'ai l'impression que la vision de Bégaudeau exclut la plupart des films...
Il veut regarder un plan fixe de dix minutes sur une scène sans intérêt particulier, il ne veut pas que les acteurs jouent, il ne veut pas d'effets visuels, c'est à peine s'il accepte la mise en scène...
Désolé mais il est chiant son cinéma (et excluant, encore une fois)