Il y a deux questions qui ne sont jamais posées : pourquoi la plupart des maisons de gestion de SCPI dont PERIAL n 'ont pas limité avant la crise les achats quand ca valait très cher ? pourquoi les loyers des SCPI baissent d 'année en année en euro courant … C’est encore plus marqué en euro constant .
Merci @philippecaerou5256 de votre message. Même si, en l'occurrence, nous sommes surtout diffuseur, permettez-nous d'apporter un éclairage éditorial à vos deux intéressantes réflexions. 1) Pourquoi la plupart des maisons de gestion de SCPI n 'ont pas limité avant la crise les achats quand ca valait très cher ? Vous touchez probablement du doigt un problème organisationnel du marché. La tendance générale de notre société est de segmenter les responsabilités. Qui produit ? Qui distribue ? Pour prendre un exemple hors finance, sur le marché de l'électricité, dans l'orbite EDF, il y a RTT pour le transport haute tension, Enedis pour amener l'électricité au client final et EDF pour produire. Dans la finance, il y a eu clairement une dissociation des activités de distribution et de activités de gestion . A priori le rôle du distributeur est de travailler dans l'intérêt du client, d'où les innombrables questionnaires pour s'assurer de la cohérence de la recommandation. Et le rôle du gestionnaire, c'est à dire d'investir dans le cadre du contrat passé avec ses porteurs. Dans un environnement où les taux étaient négatifs, quel aurait pu être l'argumentaire des sociétés de gestion de ne pas respecter leur cahier des charges, notamment vis à vis des anciens porteurs, en gardant du cash ? Le problème est-il du côté de sociétés de gestion ? Ou des distributeurs ? Ou finalement du système organisationnel mis en place ? Car ne soyons pas dupe. Au delà des contraintes réglementaires, il existe aussi des sujets économiques. Et l'engouement des assureurs pour la pierre papier ces dernières années, synonyme d'afflux massif de capitaux, était peut-être un brin motivé par le coût en fonds propres des fonds en euros à l'heure de la réglementation Solvabilité 2. 2) La réponse à votre seconde question relève plus de la mathématique que de la philosophie de marché. C'est l'effet dilutif de l'importante collecte investie à des taux plus faibles, dans un outil ouvert où les gains sont mutualisés... entre anciens et nouveaux porteurs. Si vous avez 100 investi à 5 % (pour 100 parts) et que vous réinvestissez 100 (100 parts) à 2 %, vous passez d'un revenu de 5 pour 100 parts à un revenu de 7 pour 200 parts. Votre rémunération par part passe ainsi de 5 pour 100 parts à 3,5 e pour les 200 parts existantes. Nous espérons vous avoir fourni quelques éléments de réflexions sur vos questions.
@@etplusencore7702 Merci beaucoup pour vous être donné la peine de développer ces éléments de réponse . Après ces sociétés avaient le droit de dire non à la sur collecte comme l 'a fait Corum par exemple. Mais tant que les clients arrivent pour souscrire, c'est difficile de refuser les juteuses primes (cf Viageneration). Bref ils ont privilégié le court terme versus long terme.
On sent qu'ils sont venus vendre du vent pour éviter des ventes massives! Ce discours ne dégage aucune perspective! J'ai essuyé 9% de perte inattendue sur PFO, alors je garde mes parts et je croise les doigts pour rester poli
Il y a deux questions qui ne sont jamais posées :
pourquoi la plupart des maisons de gestion de SCPI dont PERIAL n 'ont pas limité avant la crise les achats quand ca valait très cher ?
pourquoi les loyers des SCPI baissent d 'année en année en euro courant … C’est encore plus marqué en euro constant .
Merci @philippecaerou5256 de votre message. Même si, en l'occurrence, nous sommes surtout diffuseur, permettez-nous d'apporter un éclairage éditorial à vos deux intéressantes réflexions.
1) Pourquoi la plupart des maisons de gestion de SCPI n 'ont pas limité avant la crise les achats quand ca valait très cher ?
Vous touchez probablement du doigt un problème organisationnel du marché. La tendance générale de notre société est de segmenter les responsabilités. Qui produit ? Qui distribue ? Pour prendre un exemple hors finance, sur le marché de l'électricité, dans l'orbite EDF, il y a RTT pour le transport haute tension, Enedis pour amener l'électricité au client final et EDF pour produire. Dans la finance, il y a eu clairement une dissociation des activités de distribution et de activités de gestion . A priori le rôle du distributeur est de travailler dans l'intérêt du client, d'où les innombrables questionnaires pour s'assurer de la cohérence de la recommandation. Et le rôle du gestionnaire, c'est à dire d'investir dans le cadre du contrat passé avec ses porteurs. Dans un environnement où les taux étaient négatifs, quel aurait pu être l'argumentaire des sociétés de gestion de ne pas respecter leur cahier des charges, notamment vis à vis des anciens porteurs, en gardant du cash ? Le problème est-il du côté de sociétés de gestion ? Ou des distributeurs ? Ou finalement du système organisationnel mis en place ? Car ne soyons pas dupe. Au delà des contraintes réglementaires, il existe aussi des sujets économiques. Et l'engouement des assureurs pour la pierre papier ces dernières années, synonyme d'afflux massif de capitaux, était peut-être un brin motivé par le coût en fonds propres des fonds en euros à l'heure de la réglementation Solvabilité 2.
2) La réponse à votre seconde question relève plus de la mathématique que de la philosophie de marché. C'est l'effet dilutif de l'importante collecte investie à des taux plus faibles, dans un outil ouvert où les gains sont mutualisés... entre anciens et nouveaux porteurs. Si vous avez 100 investi à 5 % (pour 100 parts) et que vous réinvestissez 100 (100 parts) à 2 %, vous passez d'un revenu de 5 pour 100 parts à un revenu de 7 pour 200 parts. Votre rémunération par part passe ainsi de 5 pour 100 parts à 3,5 e pour les 200 parts existantes.
Nous espérons vous avoir fourni quelques éléments de réflexions sur vos questions.
@@etplusencore7702 Merci beaucoup pour vous être donné la peine de développer ces éléments de réponse . Après ces sociétés avaient le droit de dire non à la sur collecte comme l 'a fait Corum par exemple. Mais tant que les clients arrivent pour souscrire, c'est difficile de refuser les juteuses primes (cf Viageneration). Bref ils ont privilégié le court terme versus long terme.
On sent qu'ils sont venus vendre du vent pour éviter des ventes massives!
Ce discours ne dégage aucune perspective!
J'ai essuyé 9% de perte inattendue sur PFO, alors je garde mes parts et je croise les doigts pour rester poli