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Réflexion nuancée et critique, sans pour autant tomber dans le lynchage de cette autrice, tu adoptes un point de vue très juste, continue ainsi ton contenu est vraiment de qualité 🙂
Merci, je ne la connaissais pas. Même si Rupi Kaur n'est pas la plus talentueuse, elle permet de mettre à nouveau sur le devant de la scène, l'art de la poésie et ça c'est beau et honorable
c'est vraiment de la poesie ? Je suis parti lire des poèmes sur internet pour situer de qui on parle, c'est très bien pensant et banale, dans le fond comme dans la forme. Elle a réussi à marketer un produit, pour moi ça se résume à ça
@zeubikan8494 peut être que l'un de ses recueuils est bien plus favorable à se faire un avis. N'empêche, elle a le mérite d'initier des gens qui n'en on pas l'habitude à la poésie. Qui peuvent par la suite être curieux face aux autres poèmes d'auteur bien plus connu. Personnellement, quand je lis de la poésie parfois plus classique, j'ai parfois tendance à lire de la philosophie bas de gamme.
M'ouai, du peu que je vois comme exemples, c'est une forme de haiku, mais sans imagination, sans profondeur, sur les thématiques féministes les plus banales. Et le pire est qu'elle a tellement peu de style qu'elle est obligée de piquer celui des autres. M'étonne pas que ça marche sur Instagram, elle a trouvé un public. Le seul intérêt que j'y vois, ce sont les illustrations (elles-mêmes pas très originales), en espérant qu'elles sont bien d'elle et non pas d'un de ses employés.
Bonne vidéo, par contre je trouve justement qu'elle se contente (quasiment) uniquement de lieux communs. Si on ajoute ça à son manque cruel de style que tu as déjà souligné, j'ai vraiment l'impression de lire du vide emballé dans du vide, c'est vraiment frustrant. Cependant, je ne pense pas que ce soit une question de mérite, elle a bien raison d'exploiter à fond ce filon mais j'avoue que j'ai du mal à y voir un quelconque intérêt.
J'ai été un peu jalouse de son succès car j'ai pratiqué des idées similaires peut-être avant. J'ai entendu dire qu'elle avait plagié à un moment, cela a adouci mon cœur alors immature 😅 J'écris depuis que j'ai l'âge de tenir un stylo, des poèmes engagés, mais je n'ai pas su publier où il faut quand il faut. Et puis avec le recul, Je Suis la mère de la poésie 🪷 Félicitations à elle pour son succès mérité
Ta vidéo m'amène a réfléchir sur le poids du marketing et de la communication dans la diffusion de créations littéraires. Puisque, dans le fond, j'ai l'impression que c'est surtout ça qui distingue cette autrice des autres. Et, j'ai l'impression, que le monde littéraire est un peu allergique à la com et au marketing. Comme si le marketing / la com pour faire connaître c'est "triché" - qu'il faudrait que la qualité de l'œuvre trouve son public par la magie du talent. Je serai curieuse d'approfondir ce sujet.
Je suis un peu d'accord avec toi : le "marketing" est souvent mal vu dans la littérature, et même dans l'art en général, alors qu'il fait partie intégrante de la recette pour "réussir". (Certains réussissent parfois sans faire de marketing, mais en réalité, ce n'est pas qu'ils ne font pas de marketing ; c'est plutôt qu'ils en font sans le faire exprès, sans s'en rendre compte, ou en toute conscience - mais sans le montrer.)
Commerce et Art sont des antithèses. Et en effet, c'est bien un paradoxe dans un monde où tout est à vendre. Je n'ai aucun problème avec l'idée de "communication"*, mais un sérieux problème en ce qui concerne le marketing. La raison étant que l'objet du marketing est précisément de vendre un produit, un article. Or, si l'on part du principe qu'une œuvre littéraire (et en particulier la poésie) est une œuvre d'art, alors celle-ci ne peut être pensé comme un bien de consommation, un "article". Ce n'est pas son exposition, - le fait pour une œuvre d'être connu ou reconnu, - ni son prix, etc., qui fonde sa qualité ou sa légitimité, mais ses qualités intrinsèques. Ce qui peut être perçu comme de la "triche", c'est que tout le monde n'a pas les mêmes moyens. Ce sont ceux possédant le plus de budget qui auront le plus de visibilité (au détriment des autres). Et, au final, les écrivains finiront par se contrefoutre d'écrire une "œuvre", puisque avec du bon marketing, qu'importe, le torchon se vendra bien. Ce qui entraîne par conséquent une baisse de qualité général, comme on le voit notamment avec l'industrie musicale. Plus années passent, plus il y a d'argent en jeu, plus c'est aseptisé, et esthétiquement uniforme, sans intérêt. « Pour les artistes de profession, qu’est-il besoin d’en parler ? Chacun d’eux a sa Philautie particulière et céderait plutôt son champ paternel que son talent. C’est surtout le cas du Comédien, du Chanteur, de l’Orateur et du Poète. Moins il a de valeur, plus il a de prétention et d’impertinence, plus il se rengorge et plastronne. Et tous trouvent à placer leur marchandise, car c’est toujours ce qu’il y a de plus inepte qui rencontre le plus d’admirateurs. Le pire plaît nécessairement au plus grand nombre. » - Érasme, Éloge de la folie Ps : *La distinction que je faisais ici entre "marketing" et "communication", c'est simplement que le premier s'applique seulement à la vente ; tandis que le second concerne l'ensemble des moyens mis en œuvre pour faire connaître une œuvre, sans pour autant qu'il y implique de projet commercial. La communication me paraît nécessaire. Là où le marketing me paraît délétère. On a vite tendance à croire que ce qui est le plus "connu", ce qui s'est le plus vendu, serait le meilleur. Alors que c'est souvent le contraire.
@@lecrivaillonPour le coup, cela remets en cause la valeur intrinsèque d’une œuvre qui ne peut exister ou être sans marketing ? Un arbre qui tombe fait il du bruit si personne n’est là pour l’entendre ?
Excellente vidéo où tout est dit en bienveillantes nuances. Car le sujet est périlleux, chacun voyant à sa façon ce qu'est la poésie. Celle ci pouvant autant éclore en tout autant, dans le joli que dans le sombre et le très profond. Mais je ne saurais que conseiller à tous d'y aller , tremper vos plumes dans les eaux vives de votre vie. Que cela soit moche ou très habile vous connaîtrez le plaisir immense de mettre en noir sur blanc le fond de vos pensées. Car rien n'est plus dommageable de garder chez soi de l' inarticulé. . Cependant n'oubliez jamais que la poésie est une façon de vivre , alors n'ayez jamais peur que l'on vous trouve, en probablement comme moi, que vous n'êtes qu'un écrivaillon, plongez y même si vous ne savez pas nager.
Très intéressant. Je ne connaissais d'elle que de cours poemes qui me faisait lever les yeux au ciel tant je trouvais ça ''nunuche''. Merci d'avoir remis les choses en perspective.
Je découvre Rupi Kaur dont je n'avais jamais entendu parler, mais surtout, je découvre cette chaîne ! Je m'abonne illico et vais en voir d'autre. Merci pour ton travail sur youtube :)
J'étais très curieuse d'entendre ton avis sur cette poétesse, ayant terminé les trois recueils (deux en anglais, un en français) j'ai été mitigé, l'ensemble, je le trouve très direct, touchant, certains poèmes fonctionnent bien. Malheureusement, je suis ressortie avec un sentiment global de manque de profondeur, peut-être trop de simplicité à mon goût, une diversité lexicale assez faible, qui fait qu'au bout de trois livre, j'ai l'impression de lire la même chose. Mais après tout, je me dis, que ça initie des gens à la poésie, et quoi de mieux en porte d'entrée, que de la poésie "plus simple d'accès" on a tous commencer quelque part ! Super vidéo comme d'habitude, très bien construite, j'adore, continue comme ça !
C'est tout de même un tort de l'avoir nommé poétesse. Elle n'écrit pas de la poésie. Cela ressemble plus à un recueil de pensées, où l'écrivain écrit ses sentiments, ses réflexions sur le monde sous forme de citation (pour ne pas mésuser le terme d'"aphorisme") Ce qui fait la poésie, c'est avant tout le rythme : _« Une seule et même manipulation permet déjà d'obtenir des effets variés, suivant la force employée et le rythme avec lequel elle est exécutée. / Ce que vous dites me paraît bien ingénieux et bien profond ; mais faites-moi la grâce de m'en donner quelques explication qui soit à ma portée. »_ Est-ce que νοῦς me comprenez ? Ps : A mon sens, ça n'initie pas les gens à la poésie, puisque ça n'en est pas; voire cela donne une mauvaise idée de ce qu'est réellement la poésie.
@@Serraphina Qu"il n'y ait pas de monopole ou de définition absolue. J'en conviens. Mais il y a bien des distinctions à faire. Sinon qu'est-ce qui distingue un discours ou un écrit littéraire ou ordinaire, d'un langage poétique ? Je ne dis pas que ce qu'elle écrit soit nécessairement mauvais. Je dis qu'elle n'écrit pas de la poésie. (bien qu'elle s'inspire de son formalisme peut-être.) Personnellement, quelque soit le genre poétique, j’apprécie toujours. Il y a toujours quelque chose à prendre ou à apprendre. Parce que la poésie est un langage qui offre de surcroit des ouvertures : claires ou d'un sombre malaise, selon le point de vue que l'on adopte... « Prenez la, ne la prenez pas. Si vous la prenez, c'est bien faict. Si ne la prenez en effect, ce sera oeuvré par compas. » (Rabelais) Je pense que ceci illustre à merveille ce que je tentais de vous dire : « L’idée de cygne serait galante, et ce serait un service à rendre à La publicité. D’après ce que νοῦς me dis, le Jeu me cens une Si grande envie de l’entendre, que dusses-νοῦς prolonger La promenade jusqu’à Mégare, pour revenir aussitôt Atè pas après être arrivé aux pieds des murs, d’après la méthode du pédotribe, οῦ, le Jeu ne νοῦς quitterais point. » L’atmosphère du service est à l’orage. L, ὅς en a vu d’autres, n’a pas eu un mot -lit- de res - proche, absorbée derrière un paravent à gratter La pommade que l’Ηopi L… a dans le dos. Vaille que vaille, l’hôpital guérit plus vite et mieux qu’autrefois. Mais ὅς se soucie La dans les coulisses de l’usure des « ὅς » sans lesquels aucune charité ne saurait tourner en de violente sollicitude, et cordialité ? : le Kuskurza pouvait trouver pâture à chaque instant, oui, le cœur serré bat aussi pour le beurre de Léthé, pour les rideaux, pour le ruban d’Ea, pour les odeurs entre deux marronniers (le Courrier Glabre et la Figue Arrosée) chargés comme les gens d’air ὅς sortent clarifiés. Voilà donc obligé, nolens volens, de louer une carriole archaïque où le Jeu charge sa valise et son nécessaire de toilette (lequel comprenait une bouteille d’eau de Cologne, un flacon de Végéta, du savon parfumé aux amandes, des ciseaux et une lime à ongles). L : « On appelle ce La un retour sur investissement au court therme, τ’offres des trucs à un riche lorsqu’il rentre dans τa boutique en espérant qu’il crache plus de thune que θ ne lui a offert. » citant l’atome Pôle 92. Certains confondent les res… Ce ne sont pas lesτriches χ font les κ d’ὅς, ce sont employés lésés au service des richesses ὅς sont abusés sauf κ particulier. Διαφαθδε θηλυκό en voit toujours des Gens mieux servis que d’autres grâce à leur apparence. (Υ, Vers 44.) » De cette cymbarique flottante sur le caryer des pourceaux, le ghi Thar pour l’oint des bufflonnes d’eau, la Diane dans son songe au littéral faisait de même poire. L était entrée chez Léda Bacchis, son amie styliste réputé de la Wells court du Jeu de l’oye : « Bon thé, Ἤ. Princesse d’Aricie, le Jeu νοῦς Thérapné lui dit Léda, en peu de Lettre, souffrez-νοῦς de Saturnin ? Le Jeu a pour νοῦς de beaux draps d’ô, parures et bijoux à mettre à νος cou. - Non pas d’ô de toilette éclatante, rien de clairvoyant, rien de spectral, rien de décolleté : le Jeu veux une garde-robe montante, claquemurant ma glace et ma beauté. C’est que la Diane disait à propos. La chasteté fut toujours honorée, le damier des marais l’exprime à sa manière : c’est Minerve se couvrant de son égide -île- pour se préserver des traits de l’Ama cachés à La, figures allégoriques des Grâces et des Muses, ὅς indiquent le prix attaché par les textuels à cette qualité. - Quoi ! Νοῦς voiler un jour de fête, depuis les pieds jusqu’à la tête ! C’est un tort, car… Ur, ce sont les Dionysies, le jour parfait pour parader. Ah ! Mon Jeu me signe trompette pour me faire pardonner de mes succises, le Jeu νοῦς offre de grâce cette tasse de thé. Pendant ce morceau, la Diane s’est habillée et a choisi des vêtements ὅς l’enveloppent étroitement des pieds à La Psyché ; ce La fée, elle se lève, congédie ses félines de Chœur, ὅς sortent par La gauche, et retient Bacchis. γ pensez-νοῦς Ἤ. ?... ne pas νοῦς décolleter un jour comme le jourd’huy ! Lui avança Lée d’heure…, La gousse a Merdé… - Ô monstre au décolleté bateau, dent angélique de glacier poli, aux moustaches de brandebourgs, ce n’est pas mon jour ! Νοῦς les verrez soprano et baryton, harpe, accordéon et violoncelle, picumne de verreaux sous l’eau sinuber sculptum s’enticher de mon sanglot. Le Jeu en Lettre ne devrais pas νοῦς l’avouer, mais le Jeu pense qu’γ m’a voilier, dans un ice-cream à voir clair. Γ m’a volé à l’Aubette, dit L. Sur le Pavillon face au miroir la Diane couverte de vert-de-gris de vert-de-gris se mirait. L’essaim est trop gros aux tissus gambisons, hadron dégouline, le Jeu en patine à la chaux. Le Jeu ne La veux pas. Γ me serre trop, γ est trop fortin de la redoutable Jumellea exilis. -Emailleuse de la bouteille jolie déambulatoire- - Ô reine, en ce jour il faut faire, une toilette extraordinaire, pour honorer les quatrains, qu’γ νοῦς visitent en parfum », chanta en Chœur. La Diane en paie le prix contente. Heureusement, issue de la main du temps, voici l’âme de la naïveté, égoïste et irrésolue, malchanceuse, claudicante, ὅς s’ouvrit aussitôt une haie jusqu’au pied du mât. En sortit matamata, une cicatrice sur le shako, La jambe de bois d’œuvre posthume, le doigt de maillet dans la foulée gendarme en redingote Bleue. Et ce l’γ La était lamentable avec son génois tout effilochée. La quelques trébuchets d’une toile de fond ὥσπερ La douleur impalpable du mouvement, la forme à monter un aucoumea embaumée en avant ou en arrière, fuyant La chaude littéralité, le Liban offert qu’L évoque à l’appel inopportun du santour, l’ombre de son propre psaltérion, spectre dans son Érèbe, un tel reproche dans sa bouche l’a surprise beaucoup plus fort, car en « amour » ce Saint-Nitouche, savait fort bien changer de bord, L laissant des papiers en désordre dans le showroom. Léda récupéra à la volette quelques feuillets en nuée de l’oranger des Osages, pensant en Si toucher Obut dans sa quiétude, mais perdit La boule Excelsior -- -Lexis- :
@@Serraphina « L’impression que le jus reçu le colissimo d’Arlequine, dimanche à la Grande Jaque par temps clair est souvent favorable. L’ordre des res échappe à l’activité courante. La pensée devient festive ou mémorielle, plumage d’oie, que le vent parvient à peine, avec précaution de style à pourvoir en ce cens. Et le Jeu νοῦς repère dans cette tenue des éléments l’engageant à écrire. (1) Elle Seurat colombine du genre Poe. Mais mon admiration est la plus forte et d’ailleurs l’art est Si grand ! Διότιμα ne pas l’γ surprendre en flagrant délire ? Νοῦς pourriez transpondre en direct de ce La à l’Académie des Grands Orateurs ! - Ah ! Mais νοῦς ne sais pas ce que le Jeu encours. Le Jeu ne risque pas de simples et triviales poursuites, mais bien de Lettre le Do cloué sur le billard, réduite en confetti dans l’enclos, le nœud de chaise en huit empoché dans le carreau à la clotte. Διότιμα jouer son va-tout, miser mon hibou bisco et le voir décapité à la loupe ? Enfin mot donner tout καιρός, vis-à-vis de La Javotte, une couleur ridicule, fort désavantageuse dans ces rencontres où une nouvelle voiture d’infant de la mort bigarrée Γ a besoin de s’établir en lego sur le pied d’Υ respectable. Ut declamatio fias ! Cogito ergo sum ! - Les confidences [avec un stylet à même La chair franche ] sont toujours de fausses confidences. Ciel νοῦς m’en direz des nouvelles, Ô νοῦς l’avez bu, et νοῦς l’aimez ? le gu évasif ? Sachez que Ϲ moi que le Jeu aime à travers νοῦς. » La Diane stupéfiée, se mordant les lèvres pour ne pas pleurer de joie, sortit un chèque de l’enveloppe soleau, et rit d’ω : - « Pour le thé bu. Pour un thé bis. Un rêve existe en νοῦς tel un cygne en un lac. Le Jeu l’aime avec passion, et c’est ce ὅς fée Mêle que le Jeu tremble. Le Jeu touche du bois dormante, en restant constante, confidence pour confidence, en Lettre propre γ a en moi une jeune féline, ὅς refuse de mourir. À νοῦς La seconde manche ! quant à n’autre nomen. - Νοῦς savez quand νοῦς l’avez devant νοῦς en jupe plissée, L a une fraîcheur de pensionnaire ! Janes Dean So Cute ! - Calamity ville ! Dean village ! Les expressions puncticulaires sang d’une tendresse, képhir ¡ Culbuto, féline, ficelle ? -- -Fantômette- a-t-elle été mariée à Joseph ? » La Diane khitôn court sur le ramponneau mannequin, au milieu de la laque, et L poussa la robe de gambe Campbell qu’elle venait d’essayer, et vit quelques gouttes de bière se renverser sur le gin, puis sur le mobilier Jeanselme. L en suaire face à son étourneau, s’empressa de le couvrir de crème sur la toile de la Passion. L Léda ensemble Α éponger son Ama. L’heure à laquelle une journaliste entracte. Ces spectacles ne sont pas nouveaux ! - « Ce ὅς ? Dites-νοῦς. Wii, à La furie de vivre rêvolte le couvert concerne νοῦς aussi, au barignin, au trictrac, au cerceau post-trio-tromano violoniste, et à d’autres cercles que nulle raison ne détermine, les Lettres les plus inspirés veulent donner à leurs pensées harmonie et caducée κ d’ὅς les défendent des χ altérations ϲomme de l’oublie. Le Jeu ne sais plus Si l’oubli a été Léthé ou Léthé oubliée. Ne obliviscaris. Mais nul doute que ce La « neg godt » n’est pas un concert d’harmonica. - Bontà ! Blow la journaliste, en gazouillis, la voix basse, en repérage de bonnes affaires. Cette pièce ! Le Jeu aime ses facettes à Junon. Cette boule au vent se dérobe Juine topaze à mon regard, portant son tuilage, m’en vocalise le vin vieux. - Bon thé ! Prenez La, ne la prenez pas. Si νοῦς La prenez, c’est bien fée, Si νοῦς ne la prenez pas de force, ce sera œuvré justement. Galopez, mais allez au pas, reculez la langue, entrez-γ tout à fait. Prenez La, ne l’apprenez pas, φ Léda. - Catalogue messiaenique ! Chant des oiseaux ! Quand La crédule espérance hasarde un regard confiant parmi les doutes d’une plaine déserte et désolée pour les sourires et les guérir, son pied chancelle sur le bord de l’abîme, son œil se trouble, pressée de reporter la fée, frappée de vertige et de mort. Le mot juste. Cette aimable Hédé qu’γ devisait gaiement, dans sa loge, en compagnie des soldes, était tombée dans la conversation, ma foi, sur un Do d’un de νος plus brillants confrères, fort élégant, fort conservé, colorant quant à la chevelure, mais ὅς, par ailleurs, n’accuse plus, précisa t-L, d’un caractère très ferme. Jeûnez, rien à manger, prenez un double repassage, défaites ce χ était refait, refaites ce χ était défait, souhaitez lui vie et trait de passage... Prenez La, ne la prenez pas. Si l’épidémie s’étend, la morale s’élargira aussi, camarade ! - Il est complètement fini, fini !... termina Léda, parlant de l’Hédé à L, allant vers Le vent se lève ! il faut le vivre ! - Ah!... ah!... Ajax! Sautilla-t-L.… Νοῦς devez La saveur mieux que quiconque. Il me semble qu’il était l’amant de l’un νος fils. Le Jeu ne sais Si c’était la Peau de Luxe ou Castorama, mais ce dernier était fort manuel, rappelez-νοῦς, il m’avait tanné au Jeu de l’oie, lors des barrages pour le concours d’Emmaüs. Sacré farceur, ce bièvre de Chamarande ! » (1) Tour Maline, Mes Moires, I., II. Lettre de l’inflexible crépuscule, tiré de « Chalemie de Signes en stuc et entrelacs tuberculés de Gerdy », p. 987. « Mercure Galant ! Quid denim proteste esse tambour réticulum quam Sanatorium est ? Il est rare qu’une sépulture fraîche et illustre ne soit pas au rendez-νοῦς des scandales. L’Hédé pipelette, autant que la popeline lacustre, dissimule trop souvent de l’eczéma, que ne résoudrait qu’à moitié leur portail ouvert. De νος jours, par petites roupies, les gens se rendent aux bureaux de vote. Devoir du citoyen. Illusions d’un changement moyen. Age duquel le Bonhoure est d’imaginer qu’un livre pourrait commencer, comme l’eau d’un étang, montée peu à peu durant l’hiver, découvre en joint le voyage à sa portée : un ruisselet entre les herbes. Quod vitae sectabor iter ? Tagore, Mandiargues ipso facto, ou Ewers dûda’îm, Valras verseau ? » (2) L’Ambroisie du Berceau, L’Ordinaticien du déblai, « Corbillard », Sédition de la Paillotte, coll « En gris de chineur sur la garrigue », p. 64. « Ecouter la Mer, souricière, sa mule du corbillard, la note du cardinal est une noire, un La bordé d’un liseré pourpre. On s’a mozette avec les morts. Le nombre cardinal était trop long, il ressemblait à la taïfa de Ronda. La ronde des mots sourds : al-Baqa arrondi, le Jeu pris l’habitus depuis damnés de vivre hors du Moi-même, ode penser à des res - surgit très lointaines, et La main tenante que ces res n’existent plus, le Jeu continue à tourner en rond sur une place froide du Château des Hautes-Tuiles, à la recherche d’une issue que le Jeu ne trouvais jouet. [Si sonnait Doña Rosita, tandis que la Mer psaume à l’oreillette le Sol qu’il lui sied.] Mes Ϲγευϰ, les Eucalyptus, les Oliviers, les Orages. Un-moi, deux-mai, trois-joints, νοῦς irons ô l’oint, οὐ Δ έν, pénte-doute, six-terres, ν cueillir des soties… » Il est vrai en « aléthée », qu’en roman egne, ‹ ñ › est en principe utilisé dans quelques mots d’emprunt. Comme On dit, Ϲ le Κ Ά ΪôÑ. Elle ne ment jamais La cireuse, elle ne ment jamais dentée, elle ne mange jamais La coquine. Même vide, ν se νoie. Observation courte et brillante, volontiers piquante, partie du bec avec son dernier souffle ; parti comme le restant de νie, Du latin. negare « dire non ; affirmer que... ne, pas, nier » et « Ré de fusée (quelque res à quelque Κ’YΝ) » ; à l’initiale ni- l’a emporté sur la forme régulière ney- pour éviter toute confusion avec noyer* et parce qu’elle ν rappelait en Si La négation ne, ni. La folle littérature court jusqu’à sa fin ; le but ultime que l’On poursuit se révèle être un destin (L’Ordinaticien du déblai, p. 188.) On dira La qu’il s’agissait d’un abri ante Atomić pour *ΝΟΥ͂Σ
Merci beaucoup pour la nuance et la recherche. Ça fait du bien à entendre. Je pense qu’elle apporte une grande force. Qu’elle écrive les meilleurs poèmes ou non, elle amène un message, et ça c’est déjà super
Je pense que c'est là où l'on se rend compte que la manière de concevoir la poésie n'est pas la même pour tout le monde ! Personnellement, je suis un peu du coté "traditionnel" de la poésie et ses poèmes me donnent plus l'impression de voir des phrases de statut facebook que de lire des poèmes. J'ai beaucoup de mal à reconnaître de la poésie quand aucun effort n'est mis dans les aspects qui font de la poésie autre chose qu'un texte ! Alors oui, j'imagine que même si ça ne me touche pas, beaucoup de monde pourrait l'être (surtout étant donné les sujets traité), mais si toutes les phrases qui nous touchent sont de la poésie alors qu'est ce qui n'est pas de la poésie ? Je ne nie pas son succès qui de toute façon ne peut être nié, cela-dit, considérer ça comme de la poésie me parait être aussi infondé qu'appeler le son d'une poêle a frire de la musique ! On peut aimer, on peut y trouver un écho, mais ce n'est pour moi pas plus que les phrases de statue d'une amie qui sort de sa rupture... Je n'en rajouterais pas sur les choses que tu as dites qui me paraissent fausses, puisque beaucoup de commentaire en ont déjà fait état. Cela dit c'est une plutôt bonne vidéo, structurée et bien animé, donc bravo et bonne continuation !
Merci pour cette vidéo nuancée, je suis moi-même poétesse publiée à compte d'éditeur. J'avais entendu parler de très loin de Rupi Kaur, c'est intéressant. Pour être dans le milieu belgo-bruxellois de la poésie, je témoigne que les poètes et poétesses ne sont pas non plus de clichés d'esthete vivant reclus, on vit avec nos générations et notre époque et oui, insta et les réseaux permettent de faire de l'auto-promo et se faire connaître. Moi ça m'a aussi permis de toucher des gens qui ne lisaient pas de poésie.
Je suis décidément très friand de tes vidéos. J'apprécie la precision de ton écriture et la subtilité nuancée de tes analyses. C'est une belle chaine que la tienne, j'espère qu'elle t'apporte autant de plaisir qu'à moi et que tu continueras longtemps de l'alimenter.
il y a quelques années je suis tomber par hasard sur l'ouvrage intitulé :the sun and her flowers.J'en suis littéralement tomber amoureuse .Pour être tout à fait honnête , a manière d'écrire à était pour moi bouleversant , cela m'a au premier abord étonnée car je n'y étais pas habituer mais après m'y être adapter , j'ai tout simplement trouver cela fantastique.De plus , il se trouve que j'écris aussi des poèmes par passion et que cette auteure/autrice m'inspire énormément dans ma manière d'écrire.Sinon ta vidéo est super!j'adore!j'ai hâte de découvrir tes prochaines vidéos😊😊
Ta vidéo donne envie d'aller plus loin, de découvrir par soi-même, donc pour moi elle est réussie. J'ai bien aimé ton approche sincère et nuancée : on sait qu'il n'y a pas d'écrivain(e) parfait(e), comme il n'ya pas de poésie parfaite. L’essentiel, finalement, est que la poésie ne reste pas élitiste (ce qui signifierait sa mort programmée) mais demeure populaire et touche un maximum de sensibilités.
Je ne suis pas spécialement fane de Rupi Kaur, mais je comprend totalement son succès. J'ai acheté son recueil lait et miel, et parfois ces textes me parles, parfois pas. Je sais que ces textes font réellement du bien à beaucoup de femme et je comprend. Tout fois je ne peux m'empêcher de remarquer que ces poème (et juste Rupi Kaur en général) se reposent beaucoup sur l'aspect esthétique. Ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose d'ailleurs. Ces recueil sont vraiment de beaux objet. Mais quand on veut lire surtout de beaux textes, bah j'ai un peu l'impression qu'on se moque de moi. Aussi, ce n'est qu'un ressentis strictement personnel, mais quand je lis ces textes, j'ai l'impression qu'elle me prend de haut. Du genre "je vais t'expliquer c'est quoi la vie"... Mais bon ça c'est juste mon ressenti... En tout cas j'aime beaucoup ta vidéo ! Je ne connaissais pas vraiment l'histoire de Rupi Kaur, ça permet de comprendre mieux ce qu'elle fait !
Au Canada, il y a beaucoup d'activités participatives généralement underground, mais aussi plus grand public de poésie. Ça pourrait expliquer qu'elle ait eu un public dès ses débuts.
Bonne vidéo! C'était très intéressant. C'est plutôt hors norme comme histoire. Merci beaucoup pour la nuance que tu as apporté. Elle écrit bien. Ça m'a donné envie de découvrir d'autres "insta poètesse ou poetes".
19:45 😢 Il me semble qu’elle rêvait de devenir chanteuse, mais comme elle n’avait pas de voix elle est devenue poète, elle crée l’image d’une diva sur scène. Ses poèmes portent principalement sur le thème des relations familiales et notamment du père et de la fille, ce qui n'est pas surprenant pour une femme hindoue (sikh). Les filles modernes adorent ce genre de performance : de la psychologie dans une belle bouteille de poésie, facilement vendable comme du parfum. Dans le monde moderne, l'argent peut être gagné à partir de rien, l'essentiel est d'entrer dans le flux et d'être au bon endroit. Cela n’aurait pas réussi en Inde. Mais sans aucun doute, des millions de personnes admirent sa capacité à promouvoir une entreprise. IMHO
Je doute qu'elle fasse ça pour s'enrichir - oui elle gagne de l'argent, mais enfin on sent un intérêt plus que sincère chez elle pour la poésie. Avant elle, la poésie était une voie sans issue (je veux dire personne n'espérait devenir riche en écrivant des poèmes), et si elle voulait vraiment gagner de l'argent, elle pourrait sortir un recueil tous les ans, alors qu'en une dizaine d'années, elle n'en a publié que trois.
@lecrivaillon Je n’ai pas écrit qu’elle voulait avant tout la richesse ; elle a un talent, mais il n’a pas de nom, et certainement pas pour la poésie. Mais la richesse lui est venue grâce à de nombreuses facettes de son talent : talent artistique, courage, utilisation d'une ressource appréciée des jeunes, désormais cette roue tourne sans sa participation.
Tout d'abord elle n'est pas hindoue, puisqu'elle est sikh... L'hindouisme et le sikhisme sont deux religions parfaitement distinctes. Ensuite, "en Inde, ça n'aurait pas marché" : ah bon ? Pourquoi ? Les indiens sont friands d'instagran et la poésie semble mieux fonctionner en Inde (de ce que je vois en librairie et partout : je vis partiellement en Inde). Enfin, toutes les "filles modernes" ne sont pas obsédées par l'argent... pas plus que les garçons en tout cas.
je tombe par hasard sur cette vidéo, et ne connaissant pas ta chaîne, j'avais très peur d'un lynchage un peu facile de l'autrice, sous l'angle de son côté influenceuse et féministe. Je découvre une vidéo nuancée, précise, tu as donc gagné un abonné
Je commente pour adresser un message qui n'a rien à voir avec le sujet de la vidéo. Mais voilà, il y a quelques années 3-4 ans, je commençais à m'intéresser au graphisme, j'ai commencé par des tutoriels, et tu as été très important à ma progression, aujourd'hui graphiste, je tenais à te remercier car tu as apporté une pierre à l'édifice. En te souhaitant le meilleur sur TH-cam.
J'ai pas mal écrit en vers libres en me disant que je n'aurais jamais une vraie reconnaissance de mon travail à cause de ça. Découvrir une artiste qui a réussi tout en utilisant cette forme m'a conforté dans l'idée que ça reste de la poésie. Après je suis pas fan de ce qu'elle fait, je me laisse le temps d'aller lire ses travaux en anglais, je pense que ça vaut plus+ le coup! Analyse intéressante, même si le titre de ta vidéo ne m'a pas vraiment appelé à regarder (c'est un peu méchant (rire) et pas très représentatif de ton analyse)
Dans un monde où trop peu de personnes ont des références classiques, il n’est pas étonnant de voir un engouement pour cette élducoration avec un super packaging.
Contente d'être tombée sur votre vidéo. J'écris de la poésie, et effectivement il est très difficile de se faire entendre. Ce n'est pas faute d'y mettre son âme. J'irai regarder ce qu'elle fait.
Bonjour, Jacques Roubaud vient de décéder. Voilà un poète (membre de l'Oulipo et mathématicien aussi) qu'on peut lire quand on aime le jeu avec les formes et la langue.
Suite à ma découverte de Rupi Kaur j'ai pu entrevoir tout un univers poétique très sympathique. Je pense en France à Déborah Garcia, Pauline Bilisari ou alors à la collection Or des Lignes que j'apprécie bien. Rupi Kaur à été l'occasion de mettre en avant la poésie contemporaine engagée !
J'ai découvert rupi kaur lors de la fameuse photo avec le pantalon tâché du sang de ses règles. J'ai été très touchée par ses trois recueils. J'aime beaucoup son style précisément pour son feminist gaze, son authenticité, sa simplicité et son efficacité d'écriture. Je n'aime pas les poésies obscures sur lesquelles il faut passer des heures à réfléchir pour en comprendre le sens. Ici le sens est immédiatement accessible. Par contre, j'ignorais les accusations de plagiat. J'aimerai beaucoup découvrir d'autres poétesses ayant le même style et le même feminist gaze sur les RS ou en livres physiques mais en langue française car l'anglais met difficilement accessible. Merci pour cette vidéo !
Je suis allé sur son site et j'ai pu lire un extrait de "Milk & Honey", en anglais donc dans la langue dans laquelle elle écrit ses textes. Ça m'a fait penser à ce moment du Clash sur la mixtape "Sang d'encre" où Sheryo dit à Sadik Asken : " ELLE EST OÙ TA RIME ?!? RIMES UN PEU S'TE PLAIT !!!"
Ceux qui ne la trouvent pas poétique n'ont jamais lu de poésie et surtout ne connaissent rien à l'histoire de la poésie. Quant à ceux qui trouvent ça vide, ce sont souvent des hommes, coquilles vides à qui les sujets de discrimination, violences, condition féminine et harcèlement ne parlent pas, puisqu'ils s'en foutent. Bref, merci pour cette vidéo JUSTE et intelligente.
Je ne connaissais pas Rupi Kaur et de ce que je vois dans la vidéo, effectivement ça a l’air plutôt bateau. Pour autant je ne dirai pas que je me fiche des sujets féministes dont elle peut traiter, mais comme je suis un homme « simple » il est extrêmement difficile de m’inspirer des sentiments littéraires avec des lieux communs sur le sujet. Je crois que c’est sur cette chaîne que j’ai vu un résumé de la métamorphose du chameau en lion et du lion en enfant dans le Zarathoustra de Nietzsche . Il me semble que Rupi Kaur (des exemples que j’ai lu ici ou là) est arrêtée quelque part entre le chameau et le lion. J’ai passé un peu de temps sur lespeotes.net il y a quelques années, il y avait des gens qui pratiquaient le haïku et autres formes minimalistes avec talent, pour ma part j’écrivais des choses plus ampoulées comme des sonnets avant d’arrêter par manque d’inspiration et de temps… qui sait, un jour peut-être…
Je ne suis pas forcément d’accord, j’adore la poésie, j’en consomme de tous type - pour moi ce n’est pas de la poésie. C’est absolument vide, le rythme, la présence, inexistante. Des thématiques abordées en surface, une façon de surfer sur une vague avec des petits bouts de pensées. Non désolée si c’est ça l’exemple de la poésie…
“Ceux qui ne la trouvent pas poétique n’ont jamais lu de poésie” … ? Chacun sa sensibilité, non ? Sans parler du caractère accusateur et misandre de ce commentaire… Bref, apaise ton coeur.
Ok sinon tu peux faire plus creux et sterotypé comme argumentaire ? Y'a plein de jean Parnasse en france qui sont des l'optique de l'art pour l'art surtout en poésie. Faut arrêter les hommes de pailles stupides, on parle d'insta un réseau ou la morale s'édulcore sur des colorations pastelles et des semi sujets de sociétés qui n'intéressent qu'une minorité. Tout le monde s'en fout des micro débats féministes instagramables ça veut pas dire qu'ils peuvent pas soutenir la cause grande et noble qui les portes. Et oui oui désolé mais dansla poésie on cherche souvent la douleur vécue par le poète lui même pas par ses parents ou la catégorie à laquelle il s'identifie.
Sympa, cette rétrospective en détail ! Personnellement, je me contente de ces textes aperçus, parce que je me dis qu'un poème qui dit simplement, sans aucun effort ou presque sur la forme, n'a pas beaucoup d'intérêt ; je veux dire, on peut tous dire qu'on aime, qu'on souffre ou que sais-je, alors autant le tourner bien, pour avoir un beau texte...
Je ne dis pas qu'elle ne fait pas d'efforts sur la forme. En fait, ce que j'aime bien chez elle, c'est plutôt qu'elle ne cherche pas la sophistication, et qu'elle évite ainsi bien des lourdeurs dans lesquelles tombent les "aspirants écrivains" qui se concentrent avec trop de maladresse sur le style. En cela on pourrait la rapprocher d'un Prévert, qui utilise un langage simple et accessible. Elle manque d'originalité à mon goût, mais elle écrit bien mieux que le premier venu qui se mettrait à gratter ses états d'âme sur le papier.
@@lecrivaillon Je vois ! Dans ce cas, c'est moi qui dis qu'elle ne fait aucun effort ; s'il est bon d'éviter les lourdeurs des débutants, il n'est pas tellement mieux de n'avoir aucun relief non plus...
Je lis beaucoup de poésie, et je l'ai lue... Eh bien, franchement, c'est très mauvais ;-) Mais si certains de ses lecteurs/rices découvrent grâce à elle la poésie, alors tant mieux...
La plupart de ces gens là n’évolueront jamais vers la "vrai" (grosses guillemets) poésie. C’est comme les gens qui ont commencé à s’intéresser à la lecture grâce à booktok; la plupart sont incapables, et ils le clament haut et fort, de lire un livre plus complexe qu’un soft p*rno du genre Young adult. Ils trouvent que les classiques ont trop de mots, trop de descriptions, trop de blocs de texte. Ils vont direct aux dialogues, et ça, encore une fois, ce sont ces gens-là qui le disent eux-mêmes. Je ne suis pas une grosse pédante, je laisse les gens aimer ce qu’ils aiment, mais faut pas pousser même non plus. Ce qu’écrit Rupi, c’est de la m*rde, point. J’ai longtemps été sur tumblr et j’ai vu de simples blogueurs plus talentueux que ça. J’ai lu de la fabrication, et j’ai lu de la meilleure prose que beaucoup de best-sellers de nos jours. C’est un fait l’humanité s’abritait, personne ne veut faire d’effort intellectuel, donc on se contente de trois lignes niaises et superficielles et ont appelle ça de la poésie, puis on rend l’auteur ou l’autrice connue, ce qui lui donne un semblant de crédibilité dans le milieu, voilà tout. Bref, désolée du long commentaire, mais ça me désole tellement.
Quant à ceux qui trouvent ça pauvre... avez vous déjà lu camus ? Le vocabulaire est simplissime, et pourtant c'est de la littérature pure. C'est un style simple qui dégage en réalité bien plus qu'un style ampoulé.
Effectivement Marita. Je ne connais pas cette poétesse, ni cette chaîne. La vidéo a pop dans mon fil. Par contre le titre m'a beaucoup interpellée... que vaut vraiment la poesie de cette femme ??? il met en opposition un succès qui semble indéniable d'une jeune femme racisée utilisant les médias actuels à la question de sa légitimité, de sa valeur qui apparemment ne peut se déterminer que par le cercle des poètes mâles blancs disparus ? Donc les vieux afficionados de la poésie classique ?? Tous les artistes, penseurs et auteurs marquants ont tranché avec leurs temps, avec les classiques. L'angle est donc assez rétrograde. En fait certains éléments de la vidéo sont intéressants la présentation d'une poetesse, certaines analyses sur le fond ou le monde de la critique littéraire... même a la fin on nous dit qu'il est bon de lire des femmes... super ! mais quel dommage de ne pas juste présenter cette femme sans mettre en cause sa légitimité, sa valeur. Et sur la question du "plagiat" et quand vous dites "on peut en trouver qui font la même chose" on peut dire ça pour tous les courants non ? C'est une responsabilité de mettre en avant les poétesse et autrices, faîtes-le mais faites-le bien sinon autant ne pas le faire...
@@Heifi6752 Bah pour le coup sur la question du "plagiat", non il y a clairement des auteurs au style unique et distinguable entre mille, juste ce n'est pas le style de Rupi Kaur, simple et facilement reproductible. Sur la dernière phrase, "sinon autant ne pas le faire" malgré les défauts de l'angle et du ton abordé, ben non en fait, l'intention reste louable, et sinon jamais une partie de son publique moi y compris n'en aurait entendu parlé, et j'en suis agréablement surpris de son existence, et rien que ces courts extraits ont pu me procurer de l'évocation, du plaisir esthétique. Par contre oui y a un défaut maladroit assez commun sans doute inconscient de ton professoral méprisant jugeur dans le cheminement de la vidéo, même s'il s'estompe via la conclusion.
@@Heifi6752 Donc parce que la poésie d'une jeune femme racisée a du succès sur les réseaux on ne devrait pas s'interroger sur la valeur de ce qu'elle écrit ? Elle disposerait de fait d'un totem d'immunité qui devrait nous conduire soit à parler de son travail en des termes élogieux soit à ne pas en parler du tout ? Ne pas questionner la valeur littéraire de ce qu'on lit c'est juste absurde. Essayer de dépasser les préjugés qu'on pourrait avoir sur le travail d'un auteur ou d'une autrice en raison de son profil, oui là en effet c'est une démarche intéressante. Et il me semble que c'est justement ce qu'essaie de faire l'auteur de la vidéo.
Mais ? Le style de Camus n’a aucun rapport avec le style indéniablement pauvre de cette poète ; dans le cas de l’étranger, il entre en compte directement dans la philosophie de Camus et la Morale de Meursault. C’est pourtant clair, il n’a pas décidé d’appauvrir son texte comme ça, sans raison - d’ailleurs c’est bien son seul texte ou le style est « minimaliste » ; si on prend la Peste, La chute, ça n’a aucun rapport -, s’il a fait cela c’est au contraire pour un besoin de donner du sens et d’augmenter la profondeur du texte. C’est un parti pris, très justement d’ailleurs, et qui n’entre en compte et qu’on ne peut accepter qu’en comprenant la dimension philosophique du texte. Meursault est un homme indifférent du monde, un étranger, aussi se fiche-t-il des tournures romanesques, du beau style, etc. Enfin, bref, ne prenez plus l’exemple de Camus pour justifier une pareille médiocrité. Son œuvre est pauvre, et il serait absurde de cacher ce constat parce qu’il s’agit d’une femme rascisée qui lutte pour ce que le monde dit de « vertu ». Et puis… c’est bien l’ère de la médiocrité.
Je découvre la chaine avec cette vidéo, et j'apprécie beaucoup ta nuance. Pour ajouter quelque chose, je dirai qu'elle a peut-être lancé un mouvement littéraire malgré elle "l'instapoésie" : des textes simplistes et accessibles, avec une forte dimension dev perso. Une bonne entrée pour promouvoir la poésie en général et en même temps j'ai peur que ça provoque beaucoup de paresse chez les lecteurs et les (aspirants) poètes.
Merci encore pour tes superbes vidéos et le temps que tu investis pour offrir un contenu aussi riche. ❤ Cela faisait longtemps que je cherchais une chaîne TH-cam proposant une analyse plus profonde des auteurs, un regard attentif sur leur façon de concevoir la littérature, les mots, leurs paroles, leurs histoires. Si vous avez des suggestions en commentaires, je suis preneur. Je ne sais pas si tu es ouvert aux recommandations, mais tu sembles animé d’une véritable passion pour la littérature. Permets-moi donc d’évoquer une idée. En parlant de poésie, il me semble qu’à la fin des années 90 et début 2000, un vif engouement pour la poésie et la littérature a émergé à Paris, notamment dans les cafés-théâtres avec le mouvement du slam. Parait-il que des artistes comme Gaël Faye, Grand Corps Malade ou Abd Al Malik y partageaient la scène. J’ai le sentiment que ce milieu de niche a, pendant un moment, vécu une effusion créative, recherchant une approche littéraire nouvelle. Un espace poétique affranchi des formes classiques où chacun explorait le rythme, la Poésie, les mots, et le sens avec une démarche singulière. Certains poètes issus de ce mouvement semblent profondément marqués par cette discipline. En lisant ou en écoutant Gaël Faye, par exemple, on ressent la force avec laquelle il retranscrit son histoire et ses émotions ; cela fait imaginer les ratures et les pages froissées qui ont jalonné son parcours. pour en venir à un tel talent. Pourtant, il semble qu’on trouve peu d’informations sur ce mouvement, vibrant dans les bars et cafés parisiens. Je laisse cette suggestion comme une bouteille à la mer, et serais honoré de voir, un jour, une vidéo de ta part retraçant l’histoire de ces voix et de cette époque. Merci encore 🥰
Merci pour ce portrait d'une autrice que j'ignorais completement! de quel "dialecte indien pas très connu" parlé par sa famille parles-tu? En Inde, un petit "dialecte" (mot qui n'a pas forcément de sens car un dialecte est une variante d'une langue principale) peut facilement rassembler des millions de locuteurs...
Je t'avoue que je n'ai pas spécialement creusé cet aspect ; j'avais cru comprendre qu'il s'agissait d'un dialecte pas très parlé, mais je ne me souviens pas en avoir trouvé le nom - donc ce que tu dis est tout à fait possible.
Une chanson c’est une carte postale J’ai gardé tant de chansons dans mon cœur, C’est un morceau de bagage le temps d’un été. Je ramasserais les coquillages que la mer a laissée, Quand l’été pleurait ses chansons sur le sable mouillé, Une chanson c’est une carte postale entourée de fleurs. Un village perdu sur un morceau de plage, Quand les radios qui nous ensorcellent, Des amours blessés d’un cœur en otage, Il nous reste une vieille carte postale qui excelle, Sur nos antiques années dans le fond d’un grenier. Une chanson, c’est une pâtisserie, un instant de bonheur, Un morceau de notre vie comme une carte postale. Une perle au fond des ondes qui nous rappelle ces heures, C’est un habitant de l’oubli sur un mas provençal… Une chanson, c’est comme une carte postale enflammée. **************************************************************** C'est mon dernier poème que je viens de terminer cette nuit le dimanche 24 novembre 2024. Je dois avoir 800 poèmes, voir plus, je ne les pas comptés et 8 poèmes primés. Pour les lire, faut aller sur Facebook où je les publie généralement, j'ai deux recueils de publié, le dernier le pâtissier-poète.
Intéressant. Toutefois, on ne peut pas parler de la poésie française et la poésie du monde anglophone à partir des mêmes repères. Tout comme un tableau d'Ingres ne serait pas discuté par rapport à un tableau de David Hockney.
Il y a plus intéressant effectivement en poésie contemporaine, comme Maya Angelou, Audre Lorde, Pierre Vinclair, Conceiçao Evaristo, Langston Hugues. Je n'aime pas tout mais j'y trouve de belles choses.
La poétesse la plus lue au monde vaut-elle quelque chose ?... Qui peut juger de la poésie? Les Droits Universels à la Poesie. «Toute personne a le droit de faire l’expérience de la poésie comme le genre littéraire le plus facile, le plus ouvert et donc le plus démocratique. Toute personne a le droit de juger ce qui est poésie et ce qui ne l'est pas pour elle, parce que un texte devient poésie seulement quand il est lu comme tel. Un poème peut être lu silencieusement ou à haute voix, seul ou à plusieurs, intégralement et par fragments, peut être chanté, illustré, imité, modifié, recopié… La lecture est un acte aussi créatif que l’écriture et c’est au lecteur de décider comment il veut interpréter le poème. Toute personne a le droit d’être reconnue comme poète, tout être humain parlant étant doué d’un rapport poétique au langage. Aucune institution, aucun groupe de poètes autodéclarés ou cooptés ne peut refuser ce titre à qui souhaite l’acquérir. Les discours savants sur la poésie, pour aussi intéressants et nécessaires qu’ils soient, ne doivent pas être dévoyés pour réserver la poésie à une élite. » Junior Poetry Festival .
quoi la poésie ne se vend pas :o dans quoi me suis je lancé...Lol merci pour la vidéo très intéressante. 500 000 livres de poésie vendus en France, rien n'est perdu ! La poésie doit sortir dehors par exemple via des ateliers d'écriture, la musique...etc... et j'ai découvert qu'une interprétation poétique est une toute autre expérience que la lecture et qu'elle peut marqué émotionnellement certaines personnes. Poètes et Poétesses n'abandonner jamais la poésie !
Merci de m'avoir fait découvrir cette auteure. Je trouve son travail intéressant. À tous ceux qui trouvent ça creux j'aimerais répondre que comparé à bon nombre d'auteurs de poésie, francophones notamment, elle DIT quelque chose. Tout simplement. Pour beaucoup d'auteurs, la poésie revient à aligner de jolis mots sans véritable propos sous-jacent. Précisons par ailleurs que l'adjectif "joli" est à prendre dans toute sa dimension subjective. Donc avec elle, on a au moins un propos, un message concret, et rien que pour cette raison je trouve qu'elle mérite son succès. J'approuve la critique selon laquelle elle manque un peu de style et de maîtrise technique. Je pense que ce sont des points faibles qui pourront être améliorés par la suite si elle cherche à faire évoluer son travail. J'ajouterai un dernier point qui me semble assez important : quand tu dis que l'expérience de la lecture du livre dépasse en qualité celle de la lecture sur Instagram, je répondrai que c'est à mes yeux totalement logique. Instagram n'aura jamais le statut de produit artistique spécifique. Ce genre d'auteurs l'utilise juste comme vitrine pour faire connaître son travail. Je le pense pour l'avoir aussi fait. C'est un peu comme comparer un film avec sa bande-annonce. Du coup, bien sûr le livre est le mieux. Je pense que la seule alternative au livre serait peut-être un évènement lecture/déclamation avec plusieurs textes sélectionnés. Merci encore : )
J'avais adoré l'esthétique de milk and honey, il était partout sur instagram en 2018. Je l'avais acheté pour ça. A l'époque, il n'avait même pas été traduit en français. J'ai trouvé ça bof et j'ai été très déçue que beaucoup de ses "poèmes" ne sont que des phrases banales écrites en vers. Pas rimes, pas de figures de style... rien... que des phrases banales que je pourrais écrire ici... et ça s'appelle de la poésie ? 😢 Et impossible de dire que c'était pas de la bonne poésie (voire pas de la poésie, selon moi) sans me prendre un retour de flammes de filles relativistes qui pensent que tout se vaut et que la qualité est subjective...
La vidéo de son interprétation avait été supprimée. Donc je pense qu'elle s'est rendu compte que c'était pas ouf. Et que ce sont des tiers qui l'ont partagé.
Merci beaucoup pour cette vidéo où vous prenez votre temps. Il me semble que Rupi Kaur, d'après les extraits de vidéo et les photos que vous montrez, travaille beaucoup sur la façon dont elle se met elle-même en scène. Développe-t-elle à ce sujet un discours, une réflexion, ou bien est-ce tout simplement une stratégie de communication, de marketing ?
Un noël de mandarine Dans l’odeur chaude d’un nid douillet, Papa avait préparé le sapin-de-noël, Ses guirlandes aux couleurs arc-en-ciel, Explosaient les murs de ses apprêts. Dehors ! La neige domptait la nuit, De ses diamants dans le vertige invisible, De ses syllabes flamboyantes à l’infini, Avec ces fleurs au pur calice de la bible. Un noël de mandarine dans une chaleur de porcelaine, Moelleuse ; dans le ronron du feu dans la cheminée, Où maman avait déposée sur la table des cookies dorés. Pétronille décorait avec papa, le salon comme une fontaine, Royaume de lumière, dans des quignons d’amours, Dans ce noël de mandarine, fait de tartines de miel, Enveloppées de câlins de ses bleus horizons de velours, Dans cet immense paradisiaque d’amour, le bonheur de noël. Dans la chaleur d’une bouillotte du cocon familiale, Les blancs flocons flottants sans bruit, formaient un manteau. Par la fenêtre donnant sur le jardin aux lanternes joviales, S’animaient des lumières fantaisistes, rempli de couffins de cadeaux. Dans un ciel de lin blanc, Pimprenelle décore son bonhomme-de-neige, Quand la lune s’ébroue de ses petits nuages dodus d’ocre blanche. Des chapelets d’anges joufflus de la trépidante marée céleste beige, Un joyeux noël de mandarine, comme un jour qu’on endimanche. Dimanche 24 novembre 2024... Je viens juste de le terminer... Peut-être ?
Ça doit être comment la poésie en anglais ? Je ne suis pas poète et je n'y connais rien en poésie. Mais j'aime bien lire parfois un poète. Je m'intéresse par contre beaucoup aux mystiques et aux poètes mystiques. J'ai découvert aussi Christian Bobin, dans un style libre, je trouve sa prose magnifique et extrêmement touchante. J'ai redecouvert également tout Brassens en 2022. Après ce n'est pas un poète réellement. Enfin je ne sais pas si on peut situer un chansonnier qui fait des rimes dans la poésie ?! Bon le titre de la vidéo m'intriguait. Je me suis demandé qui était cette Nana. J'ai été voir son insta. Je vois de la poésie enfantine, gaie et gentille. Je veux dire tout le monde peut faire ça. Également je ne sais pas comment "évaluer" la poésie anglaise. Je ne vois aucune rime, ni une complexification en vers et syllabes et consonnes et voyelles. Je ne sens pas de rythme. Après je dis pas que c'est pas beau ou "pas cool" mais je ne me représente pas la poésie de cette manière. Ceci dit c'est de l'anglais. Je ne sais pas si l'on peut comparer celle ci à la française ? Après je lis de la mystique et par traductions (voire sans traduction), il n'y a pas forcément de rimes, mais des vers sont époustouflant.
ON VEUT DES NOMS ✊ !!! SVP 😊 ! Laissez-vous inspirer par notre Cicerone, partagez vos coups de ❤, bon sang... Si c'est Bobin, le sommet de votre mystique, c'est pas l'Himalaya. Moi, je trouve que Celan, ou un hongrois dont le nom m'echappe, là tout de suite, ou Bousquet, le laissent méchamment sur le bas-côté 😮 !
Tu m'as incfluencé pour revisiter sa poésie (j'avoue que j'étais pas du tout fan), mais je vais essayer d'avoir un oeil moins critique. Je pense que ça se cache aussi quelque chose de sexiste quand on n'aime pas la poésie/litterature féminine, on n'est pas habitués à la pensée féminine
C'est peut-être un peu élitiste de ma part, mais en matière de poésie, un large succès populaire m'inspire avant tout de la méfiance. Pour qu'un recueil de poésie soit plébiscité par le commun des mortels, il faut que l'ouvrage soit très simple, dilué, pré-digéré. Si ça plaît aux badauds, est-ce que ça peut vraiment avoir du mérite intellectuel? Je n'ai pas lu les ouvrages de Rupi Kaur, mais ce vidéo me donne le sentiment que c'est un peu une forme de «fast-food littéraire», à la manière de McDonald's qui ne sera jamais de la haute gastronomie, mais qui jouit d'un succès planétaire indéniable avec sa recette formatée et son puissant marketing.
Je ne suis plus certaine si c'est P. Valery, qui commentait qu'un succès littéraire, c'est toujours un "malentendu"... Qu'on pense deux secondes au pauvre Proust, dans ce cas ? Et C'EST si souvent de la vraie poésie, et sur des centaines de pages, carrément ! On n'est décidément pas sortis de l'auberge 🙄...
@marie-suzankalogeropoulos9249 J'adore Proust, et pourtant j'avoue que son œuvre n'est pas du tout «grand public». Il est célébré à juste titre pour le génie de _À la Recherche du Temps perdu,_ mais en dehors de quelques cercles intellectuels, qui le lit vraiment?
Mon Dieu, mettre l'explication du poème à la fin🙄. Donner "la réponse" de sa devinette carambar brise l'émotion fraîchement suscitée. Sinon, c'est vraiment top pour les réseaux, j'apprécie certains poèmes, mais malheureusement, j'ai également lu d'autres poétesses et ça me donne envie de paraphraser les Inconnus : "quand on voit ce qui a existe et quand on voit ce qu'on a..."
Ahah ptin l'histoire est énorme 😂 En gros elle s'est faite connaître de par un buzz des temps modernes dont on s'en branle (voir ou montrer ses règles) et qui a sûrement eu une émancipation woke machin défense des faibles expressions de la femme martyrisé ouin ouin, et donc des gens se sont abonnés. Tout comme de par ce fait des éditeurs se sont dit ah en fait elle peut vendre ! C'est quali ??? J'en sais rien si c'est quali mais ça fait du fric !!! Et voilà finalement elle est connue (enfin perso j'en avais jamais entendu parlé) et... Voilà en fait je sais pas. Attaquons sa poésie (dans le sens de lançons nous dedans) pour voir ce qui en découle, soyons subjugué ! Espérons que ce ne soit pas une Marc Lévy de la poésie ! Edit : je vais éditer, sinon, youtube me supprime mes messages. Pour les deux que tu mets, j'ai lu le premier en plutôt négatif : le père devrait être le premier amour envers un homme mais il n'a pas eu lieu. J'ai lu père absent ouin ouin tous les mêmes. S'il avait été positif elle aurait écrit que le père est le premier amour envers un homme au monde et... Voilà. Et ou qu'il a eu lieu et que c'est beau, blablabla. Ps : est ce qu'il y a les mêmes poèmes envers les femmes ? On pourrait remplacer père par mère dans le premier et second poèmes. C'est étrange je trouve quand on fait de l unilatéral. J'ai cru entendre qu'elle était féministe woke donc c'est peut-être pour ça qu'elle ne sort le monde que depuis un seul prisme. (Je trouve que l'idéal d'un poète, selon moi, est d'aller dans la subtilité et dans la multitude de possibilités, de lectures, de compréhension et qu'il peut toucher tout un chacun. Et le poème peut parler par exemple de la mère et de l'amour maternel, mais il touchera alors autant femme que homme. Après un poète peut être plus aride et ne pas parler à chacun mais à qui le comprend et celui qui le comprend peut être femme ou homme, etc.)
Son travail a quand même le mérite d'élever un peu le niveau par rapport aux torrents de vacuité et de vulgarité qui inondent insta. C'est une démarche créative intéressante, qui pourrait peut-être pousser certains jeunes à s'intéresser à la littérature. Bon, cela étant dit, on est bien sûr très, très, très loin de Rimbaud ou de Baudelaire.
Je ne maitrise pas suffisamment l'anglais pour pouvoir juger de sa poésie. De ce que j'avais lu la prosodie anglophone repose beaucoup sur les accents toniques qui rythment les vers.
La question, '' Est-elle une vraie poétesse ou juste une influeceuse qui vent des livres de poésies'' En 20 ans d'expérience de poésie (+ 8 ans en études littéaires), j'ai jamais vu un gatekeeing le plus stupide, Si tu un écirs de la poésie, tu Es poète point. On peut pas aimer la poésie sur inta, mais y a beaucoup d'élitisme et de mysoggynie.
Vision totalement franco-française de la littérature que nous pond ce TH-camr. Comme d'hab les français sont incapables de se décentrer et prennent leur cas pour une généralité. Non la poésie ne se vend pas mal, seulement en France où les bourgeois en font du gatekeeping, sinon aux USA on a eu le droit a une poétesse sud-américaine lors de l'investiture d'Obama, inconcevable en France. Donc deja avec des prémisses aussi bancales et condescendantes, c'était sur que da vidéo allait débouler sur du gros bullshit
Je me rappelle que j’avais voulu tester ses livres après toute la hype, et j’avais été tellement déçue. Il n’y avait aucune profondeur, que des lignes auxquelles tout le monde pouvais s’identifier mais dans le mauvais sens : que des mots simples, et des poèmes bateaux. Après je n’avais lu que quelques poèmes, peut être que je réessaiera, mais ça ne me donnait pas envie d’en lire plus
La poésie n’a hélas pas la visibilité qu’elle mérite . Au mieux nous avons les vieux puristes qui n’acceptent aucune compromission avec leur siècle au pire nous avons les marchands de souks qui ne jurent que par les chameaux les plus vociférants . Sans compter qu’il règne dans ce milieu beaucoup de jalousie . Quant aux libraires, eux-mêmes ne se font que les perroquets des tendances déjà installées . Eux qui devraient faire preuve d’un peu plus de curiosité sont d’un conformisme dégoûtant . Je ne parle pas même pas de la portion congrue qui revient à l’auteur en termes de rémunération, ce qui constitue un autre sujet de scandale. Bref, même dans la patrie de la Littérature, les poètes sont mal traités . Les gens ne lisent plus, ils consomment. Gavez-les de junk food poétique ou de junk-poetry, ils n’en demandent pas plus. L’époque produit de petits individus qui trouvent toujours quelque chose à redire quand ils ne comprennent pas. Or, la poésie possède une part d’obscurité . Parce qu’elle tente de dire le mystère. Elle ne le saisit pas à pleines mains et ne le résout encore moins . C’est là quelque chose qui est presque perçu comme une offense par beaucoup tant ils se sont habitués à la facilité . Cet engouement pour ce qui passe pour de la poésie aujourd’hui , n’est qu’un intérêt suscité pour une autre forme de divertissement. J’en veux pour preuve qu’une des manifestations les plus courues en France s’appelle « le marché de la poésie », CQFD. La poésie est quelque chose d’exigeant. Ce n’est hélas pas ce qu’encourage l’époque, à commencer par l’école .
Il faut arrêter ces accusations de plagiat, pendant des siècles les auteurs se sont inspirés d'autres, exemple Molière, La Fontaine et tant d'autres ! " Rien de ce qui est humain ne m'est étranger" disait déjà Terence, à notre époque trop de gens sont gonflés par leur égo et surtout ne connaissent pas leur histoire littéraire !
J'vien de te decouvrir sur cette video, je suis un rappeur et j'aimeraus revenir un peut au source du rap en passant par la poesie (j'en faisais petit) et j'aimerais savoir, quoi faire dans ke milleu de la poesi en recherche d'artiste a ecoute ou pour me profesionalise. En tous cas je trouve que tu est tres dans le safe pas la juste pour descendre ou sucer le protagoniste. J'aime bcp cette aproche et ta voux poser
@@XuenimulBah ? Déjà aucune construction poétique, ce qui n’est pas un parti pris mais seulement une marque de simplicité. Absence de ponctuation, ou presque. Phrases toutes faites, sans beaucoup de fond autres que les incessants problèmes du féminisme, racsime, ect. Baudelaire disait de choses très belle sur ce qu’était la poésie, entre autre : « Qu’est-ce que la poésie ? […] que le rythme et la rime répondent dans l’homme aux immortels besoin de monotonie, de symétrie et de surprise… » Il n’est donc pas ici de choses qu’on pourrait désigner comme « de poésie ». Et, comme il le disait encore : « Il ne faut pas confondre l’encre et la vertu. » Enfin, je vous laisse ces quelques lignes pour ce quelles valent, et ce que vous daignerez leur en trouver de sens et d’argument.
Rupi kaur a un talent certain mais ce n’est pas celui d’être une bonne poétesse. Je l’ai connu sur Instagram via ses sessions d’écriture. Cette femme est douée pour donner envie d’écrire ou de s’intéresser à l’écriture. Cette femme est aussi douée pour provoquer, parler du pathos et du soi. La poésie reste pour beaucoup le meilleur format pour écrire l’émotionnel, le traumatique que l’on veut transcender ou transcendant. Notre ère est sans cesse tournée vers le soi, la recherche ou guérison du soi. Ajouter à ça un talent oratoire, son succès est cohérent. Cette femme « perfome » l’émotionnel et la forme de la poésie.
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Réflexion nuancée et critique, sans pour autant tomber dans le lynchage de cette autrice, tu adoptes un point de vue très juste, continue ainsi ton contenu est vraiment de qualité 🙂
Merci, je ne la connaissais pas.
Même si Rupi Kaur n'est pas la plus talentueuse, elle permet de mettre à nouveau sur le devant de la scène, l'art de la poésie et ça c'est beau et honorable
c'est vraiment de la poesie ? Je suis parti lire des poèmes sur internet pour situer de qui on parle, c'est très bien pensant et banale, dans le fond comme dans la forme.
Elle a réussi à marketer un produit, pour moi ça se résume à ça
@zeubikan8494 peut être que l'un de ses recueuils est bien plus favorable à se faire un avis. N'empêche, elle a le mérite d'initier des gens qui n'en on pas l'habitude à la poésie. Qui peuvent par la suite être curieux face aux autres poèmes d'auteur bien plus connu. Personnellement, quand je lis de la poésie parfois plus classique, j'ai parfois tendance à lire de la philosophie bas de gamme.
M'ouai, du peu que je vois comme exemples, c'est une forme de haiku, mais sans imagination, sans profondeur, sur les thématiques féministes les plus banales. Et le pire est qu'elle a tellement peu de style qu'elle est obligée de piquer celui des autres. M'étonne pas que ça marche sur Instagram, elle a trouvé un public. Le seul intérêt que j'y vois, ce sont les illustrations (elles-mêmes pas très originales), en espérant qu'elles sont bien d'elle et non pas d'un de ses employés.
Bonne vidéo, par contre je trouve justement qu'elle se contente (quasiment) uniquement de lieux communs. Si on ajoute ça à son manque cruel de style que tu as déjà souligné, j'ai vraiment l'impression de lire du vide emballé dans du vide, c'est vraiment frustrant. Cependant, je ne pense pas que ce soit une question de mérite, elle a bien raison d'exploiter à fond ce filon mais j'avoue que j'ai du mal à y voir un quelconque intérêt.
intérêt artistique / littéraire*
J'ai été un peu jalouse de son succès car j'ai pratiqué des idées similaires peut-être avant. J'ai entendu dire qu'elle avait plagié à un moment, cela a adouci mon cœur alors immature 😅
J'écris depuis que j'ai l'âge de tenir un stylo, des poèmes engagés, mais je n'ai pas su publier où il faut quand il faut. Et puis avec le recul, Je Suis la mère de la poésie 🪷
Félicitations à elle pour son succès mérité
bah pour avoir le max de followers faut d'abord faire ce qui marche bien sur insta
Ta vidéo m'amène a réfléchir sur le poids du marketing et de la communication dans la diffusion de créations littéraires. Puisque, dans le fond, j'ai l'impression que c'est surtout ça qui distingue cette autrice des autres.
Et, j'ai l'impression, que le monde littéraire est un peu allergique à la com et au marketing. Comme si le marketing / la com pour faire connaître c'est "triché" - qu'il faudrait que la qualité de l'œuvre trouve son public par la magie du talent.
Je serai curieuse d'approfondir ce sujet.
Je suis un peu d'accord avec toi : le "marketing" est souvent mal vu dans la littérature, et même dans l'art en général, alors qu'il fait partie intégrante de la recette pour "réussir".
(Certains réussissent parfois sans faire de marketing, mais en réalité, ce n'est pas qu'ils ne font pas de marketing ; c'est plutôt qu'ils en font sans le faire exprès, sans s'en rendre compte, ou en toute conscience - mais sans le montrer.)
Commerce et Art sont des antithèses. Et en effet, c'est bien un paradoxe dans un monde où tout est à vendre.
Je n'ai aucun problème avec l'idée de "communication"*, mais un sérieux problème en ce qui concerne le marketing. La raison étant que l'objet du marketing est précisément de vendre un produit, un article. Or, si l'on part du principe qu'une œuvre littéraire (et en particulier la poésie) est une œuvre d'art, alors celle-ci ne peut être pensé comme un bien de consommation, un "article". Ce n'est pas son exposition, - le fait pour une œuvre d'être connu ou reconnu, - ni son prix, etc., qui fonde sa qualité ou sa légitimité, mais ses qualités intrinsèques.
Ce qui peut être perçu comme de la "triche", c'est que tout le monde n'a pas les mêmes moyens. Ce sont ceux possédant le plus de budget qui auront le plus de visibilité (au détriment des autres). Et, au final, les écrivains finiront par se contrefoutre d'écrire une "œuvre", puisque avec du bon marketing, qu'importe, le torchon se vendra bien. Ce qui entraîne par conséquent une baisse de qualité général, comme on le voit notamment avec l'industrie musicale. Plus années passent, plus il y a d'argent en jeu, plus c'est aseptisé, et esthétiquement uniforme, sans intérêt.
« Pour les artistes de profession, qu’est-il besoin d’en parler ? Chacun d’eux a sa Philautie particulière et céderait plutôt son champ paternel que son talent. C’est surtout le cas du Comédien, du Chanteur, de l’Orateur et du Poète. Moins il a de valeur, plus il a de prétention et d’impertinence, plus il se rengorge et plastronne. Et tous trouvent à placer leur marchandise, car c’est toujours ce qu’il y a de plus inepte qui rencontre le plus d’admirateurs. Le pire plaît nécessairement au plus grand nombre. »
- Érasme, Éloge de la folie
Ps : *La distinction que je faisais ici entre "marketing" et "communication", c'est simplement que le premier s'applique seulement à la vente ; tandis que le second concerne l'ensemble des moyens mis en œuvre pour faire connaître une œuvre, sans pour autant qu'il y implique de projet commercial. La communication me paraît nécessaire. Là où le marketing me paraît délétère. On a vite tendance à croire que ce qui est le plus "connu", ce qui s'est le plus vendu, serait le meilleur. Alors que c'est souvent le contraire.
@@lecrivaillonPour le coup, cela remets en cause la valeur intrinsèque d’une œuvre qui ne peut exister ou être sans marketing ? Un arbre qui tombe fait il du bruit si personne n’est là pour l’entendre ?
Excellente vidéo où tout est dit en bienveillantes nuances. Car le sujet est périlleux, chacun voyant à sa façon ce qu'est la poésie. Celle ci pouvant autant éclore en tout autant, dans le joli que dans le sombre et le très profond. Mais je ne saurais que conseiller à tous d'y aller , tremper vos plumes dans les eaux vives de votre vie. Que cela soit moche ou très habile vous connaîtrez le plaisir immense de mettre en noir sur blanc le fond de vos pensées. Car rien n'est plus dommageable de garder chez soi de l' inarticulé. . Cependant n'oubliez jamais que la poésie est une façon de vivre , alors n'ayez jamais peur que l'on vous trouve, en probablement comme moi, que vous n'êtes qu'un écrivaillon, plongez y même si vous ne savez pas nager.
Encore une fois, très belle vidéo! J’apprécie beaucoup ton côté nuancé, qui n’est pas toujours présent sur les réseaux:)
Très intéressant. Je ne connaissais d'elle que de cours poemes qui me faisait lever les yeux au ciel tant je trouvais ça ''nunuche''. Merci d'avoir remis les choses en perspective.
Je viens de découvrir ta chaîne youtube et c'est juste incroyable ! J'aime énormément tes analyses, je m'abonne direct!
Je découvre Rupi Kaur dont je n'avais jamais entendu parler, mais surtout, je découvre cette chaîne !
Je m'abonne illico et vais en voir d'autre. Merci pour ton travail sur youtube :)
J'étais très curieuse d'entendre ton avis sur cette poétesse, ayant terminé les trois recueils (deux en anglais, un en français) j'ai été mitigé, l'ensemble, je le trouve très direct, touchant, certains poèmes fonctionnent bien. Malheureusement, je suis ressortie avec un sentiment global de manque de profondeur, peut-être trop de simplicité à mon goût, une diversité lexicale assez faible, qui fait qu'au bout de trois livre, j'ai l'impression de lire la même chose. Mais après tout, je me dis, que ça initie des gens à la poésie, et quoi de mieux en porte d'entrée, que de la poésie "plus simple d'accès" on a tous commencer quelque part ! Super vidéo comme d'habitude, très bien construite, j'adore, continue comme ça !
C'est tout de même un tort de l'avoir nommé poétesse. Elle n'écrit pas de la poésie. Cela ressemble plus à un recueil de pensées, où l'écrivain écrit ses sentiments, ses réflexions sur le monde sous forme de citation (pour ne pas mésuser le terme d'"aphorisme") Ce qui fait la poésie, c'est avant tout le rythme :
_« Une seule et même manipulation permet déjà d'obtenir des effets variés, suivant la force employée et le rythme avec lequel elle est exécutée. / Ce que vous dites me paraît bien ingénieux et bien profond ; mais faites-moi la grâce de m'en donner quelques explication qui soit à ma portée. »_
Est-ce que νοῦς me comprenez ?
Ps : A mon sens, ça n'initie pas les gens à la poésie, puisque ça n'en est pas; voire cela donne une mauvaise idée de ce qu'est réellement la poésie.
@@oddwoke4206 Je pense que tout comme l'art, il n'y a pas de monopole de définition et qu'à travers les années le genre va continuer d'évoluer
@@Serraphina Qu"il n'y ait pas de monopole ou de définition absolue. J'en conviens. Mais il y a bien des distinctions à faire. Sinon qu'est-ce qui distingue un discours ou un écrit littéraire ou ordinaire, d'un langage poétique ?
Je ne dis pas que ce qu'elle écrit soit nécessairement mauvais. Je dis qu'elle n'écrit pas de la poésie. (bien qu'elle s'inspire de son formalisme peut-être.)
Personnellement, quelque soit le genre poétique, j’apprécie toujours. Il y a toujours quelque chose à prendre ou à apprendre. Parce que la poésie est un langage qui offre de surcroit des ouvertures : claires ou d'un sombre malaise, selon le point de vue que l'on adopte... « Prenez la, ne la prenez pas. Si vous la prenez, c'est bien faict. Si ne la prenez en effect, ce sera oeuvré par compas. » (Rabelais)
Je pense que ceci illustre à merveille ce que je tentais de vous dire :
« L’idée de cygne serait galante, et ce serait un service à rendre à La publicité. D’après ce que νοῦς me dis, le Jeu me cens une Si grande envie de l’entendre, que dusses-νοῦς prolonger La promenade jusqu’à Mégare, pour revenir aussitôt Atè pas après être arrivé aux pieds des murs, d’après la méthode du pédotribe, οῦ, le Jeu ne νοῦς quitterais point. » L’atmosphère du service est à l’orage. L, ὅς en a vu d’autres, n’a pas eu un mot -lit- de res - proche, absorbée derrière un paravent à gratter La pommade que l’Ηopi L… a dans le dos. Vaille que vaille, l’hôpital guérit plus vite et mieux qu’autrefois. Mais ὅς se soucie La dans les coulisses de l’usure des « ὅς » sans lesquels aucune charité ne saurait tourner en de violente sollicitude, et cordialité ? : le Kuskurza pouvait trouver pâture à chaque instant, oui, le cœur serré bat aussi pour le beurre de Léthé, pour les rideaux, pour le ruban d’Ea, pour les odeurs entre deux marronniers (le Courrier Glabre et la Figue Arrosée) chargés comme les gens d’air ὅς sortent clarifiés. Voilà donc obligé, nolens volens, de louer une carriole archaïque où le Jeu charge sa valise et son nécessaire de toilette (lequel comprenait une bouteille d’eau de Cologne, un flacon de Végéta, du savon parfumé aux amandes, des ciseaux et une lime à ongles). L : « On appelle ce La un retour sur investissement au court therme, τ’offres des trucs à un riche lorsqu’il rentre dans τa boutique en espérant qu’il crache plus de thune que θ ne lui a offert. » citant l’atome Pôle 92. Certains confondent les res… Ce ne sont pas lesτriches χ font les κ d’ὅς, ce sont employés lésés au service des richesses ὅς sont abusés sauf κ particulier. Διαφαθδε θηλυκό en voit toujours des Gens mieux servis que d’autres grâce à leur apparence. (Υ, Vers 44.) »
De cette cymbarique flottante sur le caryer des pourceaux, le ghi Thar pour l’oint des bufflonnes d’eau, la Diane dans son songe au littéral faisait de même poire.
L était entrée chez Léda Bacchis, son amie styliste réputé de la Wells court du Jeu de l’oye : « Bon thé, Ἤ. Princesse d’Aricie, le Jeu νοῦς Thérapné lui dit Léda, en peu de Lettre, souffrez-νοῦς de Saturnin ? Le Jeu a pour νοῦς de beaux draps d’ô, parures et bijoux à mettre à νος cou.
- Non pas d’ô de toilette éclatante, rien de clairvoyant, rien de spectral, rien de décolleté : le Jeu veux une garde-robe montante, claquemurant ma glace et ma beauté. C’est que la Diane disait à propos. La chasteté fut toujours honorée, le damier des marais l’exprime à sa manière : c’est Minerve se couvrant de son égide -île- pour se préserver des traits de l’Ama cachés à La, figures allégoriques des Grâces et des Muses, ὅς indiquent le prix attaché par les textuels à cette qualité.
- Quoi ! Νοῦς voiler un jour de fête, depuis les pieds jusqu’à la tête ! C’est un tort, car… Ur, ce sont les Dionysies, le jour parfait pour parader. Ah ! Mon Jeu me signe trompette pour me faire pardonner de mes succises, le Jeu νοῦς offre de grâce cette tasse de thé. Pendant ce morceau, la Diane s’est habillée et a choisi des vêtements ὅς l’enveloppent étroitement des pieds à La Psyché ; ce La fée, elle se lève, congédie ses félines de Chœur, ὅς sortent par La gauche, et retient Bacchis. γ pensez-νοῦς Ἤ. ?... ne pas νοῦς décolleter un jour comme le jourd’huy ! Lui avança Lée d’heure…, La gousse a Merdé…
- Ô monstre au décolleté bateau, dent angélique de glacier poli, aux moustaches de brandebourgs, ce n’est pas mon jour ! Νοῦς les verrez soprano et baryton, harpe, accordéon et violoncelle, picumne de verreaux sous l’eau sinuber sculptum s’enticher de mon sanglot. Le Jeu en Lettre ne devrais pas νοῦς l’avouer, mais le Jeu pense qu’γ m’a voilier, dans un ice-cream à voir clair. Γ m’a volé à l’Aubette, dit L. Sur le Pavillon face au miroir la Diane couverte de vert-de-gris de vert-de-gris se mirait. L’essaim est trop gros aux tissus gambisons, hadron dégouline, le Jeu en patine à la chaux. Le Jeu ne La veux pas. Γ me serre trop, γ est trop fortin de la redoutable Jumellea exilis. -Emailleuse de la bouteille jolie déambulatoire-
- Ô reine, en ce jour il faut faire, une toilette extraordinaire, pour honorer les quatrains, qu’γ νοῦς visitent en parfum », chanta en Chœur. La Diane en paie le prix contente. Heureusement, issue de la main du temps, voici l’âme de la naïveté, égoïste et irrésolue, malchanceuse, claudicante, ὅς s’ouvrit aussitôt une haie jusqu’au pied du mât. En sortit matamata, une cicatrice sur le shako, La jambe de bois d’œuvre posthume, le doigt de maillet dans la foulée gendarme en redingote Bleue. Et ce l’γ La était lamentable avec son génois tout effilochée. La quelques trébuchets d’une toile de fond ὥσπερ La douleur impalpable du mouvement, la forme à monter un aucoumea embaumée en avant ou en arrière, fuyant La chaude littéralité, le Liban offert qu’L évoque à l’appel inopportun du santour, l’ombre de son propre psaltérion, spectre dans son Érèbe, un tel reproche dans sa bouche l’a surprise beaucoup plus fort, car en « amour » ce Saint-Nitouche, savait fort bien changer de bord, L laissant des papiers en désordre dans le showroom. Léda récupéra à la volette quelques feuillets en nuée de l’oranger des Osages, pensant en Si toucher Obut dans sa quiétude, mais perdit La boule Excelsior -- -Lexis- :
@@Serraphina « L’impression que le jus reçu le colissimo d’Arlequine, dimanche à la Grande Jaque par temps clair est souvent favorable. L’ordre des res échappe à l’activité courante. La pensée devient festive ou mémorielle, plumage d’oie, que le vent parvient à peine, avec précaution de style à pourvoir en ce cens. Et le Jeu νοῦς repère dans cette tenue des éléments l’engageant à écrire. (1) Elle Seurat colombine du genre Poe. Mais mon admiration est la plus forte et d’ailleurs l’art est Si grand ! Διότιμα ne pas l’γ surprendre en flagrant délire ? Νοῦς pourriez transpondre en direct de ce La à l’Académie des Grands Orateurs !
- Ah ! Mais νοῦς ne sais pas ce que le Jeu encours. Le Jeu ne risque pas de simples et triviales poursuites, mais bien de Lettre le Do cloué sur le billard, réduite en confetti dans l’enclos, le nœud de chaise en huit empoché dans le carreau à la clotte. Διότιμα jouer son va-tout, miser mon hibou bisco et le voir décapité à la loupe ? Enfin mot donner tout καιρός, vis-à-vis de La Javotte, une couleur ridicule, fort désavantageuse dans ces rencontres où une nouvelle voiture d’infant de la mort bigarrée Γ a besoin de s’établir en lego sur le pied d’Υ respectable. Ut declamatio fias ! Cogito ergo sum !
- Les confidences [avec un stylet à même La chair franche ] sont toujours de fausses confidences. Ciel νοῦς m’en direz des nouvelles, Ô νοῦς l’avez bu, et νοῦς l’aimez ? le gu évasif ? Sachez que Ϲ moi que le Jeu aime à travers νοῦς. »
La Diane stupéfiée, se mordant les lèvres pour ne pas pleurer de joie, sortit un chèque de l’enveloppe soleau, et rit d’ω :
- « Pour le thé bu. Pour un thé bis. Un rêve existe en νοῦς tel un cygne en un lac. Le Jeu l’aime avec passion, et c’est ce ὅς fée Mêle que le Jeu tremble. Le Jeu touche du bois dormante, en restant constante, confidence pour confidence, en Lettre propre γ a en moi une jeune féline, ὅς refuse de mourir. À νοῦς La seconde manche ! quant à n’autre nomen.
- Νοῦς savez quand νοῦς l’avez devant νοῦς en jupe plissée, L a une fraîcheur de pensionnaire ! Janes Dean So Cute !
- Calamity ville ! Dean village ! Les expressions puncticulaires sang d’une tendresse, képhir ¡ Culbuto, féline, ficelle ? -- -Fantômette- a-t-elle été mariée à Joseph ? » La Diane khitôn court sur le ramponneau mannequin, au milieu de la laque, et L poussa la robe de gambe Campbell qu’elle venait d’essayer, et vit quelques gouttes de bière se renverser sur le gin, puis sur le mobilier Jeanselme. L en suaire face à son étourneau, s’empressa de le couvrir de crème sur la toile de la Passion. L Léda ensemble Α éponger son Ama. L’heure à laquelle une journaliste entracte. Ces spectacles ne sont pas nouveaux !
- « Ce ὅς ? Dites-νοῦς. Wii, à La furie de vivre rêvolte le couvert concerne νοῦς aussi, au barignin, au trictrac, au cerceau post-trio-tromano violoniste, et à d’autres cercles que nulle raison ne détermine, les Lettres les plus inspirés veulent donner à leurs pensées harmonie et caducée κ d’ὅς les défendent des χ altérations ϲomme de l’oublie. Le Jeu ne sais plus Si l’oubli a été Léthé ou Léthé oubliée. Ne obliviscaris. Mais nul doute que ce La « neg godt » n’est pas un concert d’harmonica.
- Bontà ! Blow la journaliste, en gazouillis, la voix basse, en repérage de bonnes affaires. Cette pièce ! Le Jeu aime ses facettes à Junon. Cette boule au vent se dérobe Juine topaze à mon regard, portant son tuilage, m’en vocalise le vin vieux.
- Bon thé ! Prenez La, ne la prenez pas. Si νοῦς La prenez, c’est bien fée, Si νοῦς ne la prenez pas de force, ce sera œuvré justement. Galopez, mais allez au pas, reculez la langue, entrez-γ tout à fait. Prenez La, ne l’apprenez pas, φ Léda.
- Catalogue messiaenique ! Chant des oiseaux ! Quand La crédule espérance hasarde un regard confiant parmi les doutes d’une plaine déserte et désolée pour les sourires et les guérir, son pied chancelle sur le bord de l’abîme, son œil se trouble, pressée de reporter la fée, frappée de vertige et de mort. Le mot juste. Cette aimable Hédé qu’γ devisait gaiement, dans sa loge, en compagnie des soldes, était tombée dans la conversation, ma foi, sur un Do d’un de νος plus brillants confrères, fort élégant, fort conservé, colorant quant à la chevelure, mais ὅς, par ailleurs, n’accuse plus, précisa t-L, d’un caractère très ferme. Jeûnez, rien à manger, prenez un double repassage, défaites ce χ était refait, refaites ce χ était défait, souhaitez lui vie et trait de passage... Prenez La, ne la prenez pas. Si l’épidémie s’étend, la morale s’élargira aussi, camarade !
- Il est complètement fini, fini !... termina Léda, parlant de l’Hédé à L, allant vers Le vent se lève ! il faut le vivre !
- Ah!... ah!... Ajax! Sautilla-t-L.… Νοῦς devez La saveur mieux que quiconque. Il me semble qu’il était l’amant de l’un νος fils. Le Jeu ne sais Si c’était la Peau de Luxe ou Castorama, mais ce dernier était fort manuel, rappelez-νοῦς, il m’avait tanné au Jeu de l’oie, lors des barrages pour le concours d’Emmaüs. Sacré farceur, ce bièvre de Chamarande ! »
(1) Tour Maline, Mes Moires, I., II. Lettre de l’inflexible crépuscule, tiré de « Chalemie de Signes en stuc et entrelacs tuberculés de Gerdy », p. 987.
« Mercure Galant ! Quid denim proteste esse tambour réticulum quam Sanatorium est ? Il est rare qu’une sépulture fraîche et illustre ne soit pas au rendez-νοῦς des scandales. L’Hédé pipelette, autant que la popeline lacustre, dissimule trop souvent de l’eczéma, que ne résoudrait qu’à moitié leur portail ouvert. De νος jours, par petites roupies, les gens se rendent aux bureaux de vote. Devoir du citoyen. Illusions d’un changement moyen. Age duquel le Bonhoure est d’imaginer qu’un livre pourrait commencer, comme l’eau d’un étang, montée peu à peu durant l’hiver, découvre en joint le voyage à sa portée : un ruisselet entre les herbes. Quod vitae sectabor iter ? Tagore, Mandiargues ipso facto, ou Ewers dûda’îm, Valras verseau ? »
(2) L’Ambroisie du Berceau, L’Ordinaticien du déblai, « Corbillard », Sédition de la Paillotte, coll « En gris de chineur sur la garrigue », p. 64.
« Ecouter la Mer, souricière, sa mule du corbillard, la note du cardinal est une noire, un La bordé d’un liseré pourpre. On s’a mozette avec les morts. Le nombre cardinal était trop long, il ressemblait à la taïfa de Ronda. La ronde des mots sourds : al-Baqa arrondi, le Jeu pris l’habitus depuis damnés de vivre hors du Moi-même, ode penser à des res - surgit très lointaines, et La main tenante que ces res n’existent plus, le Jeu continue à tourner en rond sur une place froide du Château des Hautes-Tuiles, à la recherche d’une issue que le Jeu ne trouvais jouet. [Si sonnait Doña Rosita, tandis que la Mer psaume à l’oreillette le Sol qu’il lui sied.] Mes Ϲγευϰ, les Eucalyptus, les Oliviers, les Orages. Un-moi, deux-mai, trois-joints, νοῦς irons ô l’oint, οὐ Δ έν, pénte-doute, six-terres, ν cueillir des soties… » Il est vrai en « aléthée », qu’en roman egne, ‹ ñ › est en principe utilisé dans quelques mots d’emprunt. Comme On dit, Ϲ le Κ Ά ΪôÑ. Elle ne ment jamais La cireuse, elle ne ment jamais dentée, elle ne mange jamais La coquine. Même vide, ν se νoie. Observation courte et brillante, volontiers piquante, partie du bec avec son dernier souffle ; parti comme le restant de νie, Du latin. negare « dire non ; affirmer que... ne, pas, nier » et « Ré de fusée (quelque res à quelque Κ’YΝ) » ; à l’initiale ni- l’a emporté sur la forme régulière ney- pour éviter toute confusion avec noyer* et parce qu’elle ν rappelait en Si La négation ne, ni. La folle littérature court jusqu’à sa fin ; le but ultime que l’On poursuit se révèle être un destin (L’Ordinaticien du déblai, p. 188.) On dira La qu’il s’agissait d’un abri ante Atomić pour *ΝΟΥ͂Σ
Merci beaucoup pour la nuance et la recherche. Ça fait du bien à entendre.
Je pense qu’elle apporte une grande force. Qu’elle écrive les meilleurs poèmes ou non, elle amène un message, et ça c’est déjà super
Je pense que c'est là où l'on se rend compte que la manière de concevoir la poésie n'est pas la même pour tout le monde ! Personnellement, je suis un peu du coté "traditionnel" de la poésie et ses poèmes me donnent plus l'impression de voir des phrases de statut facebook que de lire des poèmes. J'ai beaucoup de mal à reconnaître de la poésie quand aucun effort n'est mis dans les aspects qui font de la poésie autre chose qu'un texte ! Alors oui, j'imagine que même si ça ne me touche pas, beaucoup de monde pourrait l'être (surtout étant donné les sujets traité), mais si toutes les phrases qui nous touchent sont de la poésie alors qu'est ce qui n'est pas de la poésie ?
Je ne nie pas son succès qui de toute façon ne peut être nié, cela-dit, considérer ça comme de la poésie me parait être aussi infondé qu'appeler le son d'une poêle a frire de la musique ! On peut aimer, on peut y trouver un écho, mais ce n'est pour moi pas plus que les phrases de statue d'une amie qui sort de sa rupture...
Je n'en rajouterais pas sur les choses que tu as dites qui me paraissent fausses, puisque beaucoup de commentaire en ont déjà fait état. Cela dit c'est une plutôt bonne vidéo, structurée et bien animé, donc bravo et bonne continuation !
Merci pour cette vidéo nuancée, je suis moi-même poétesse publiée à compte d'éditeur. J'avais entendu parler de très loin de Rupi Kaur, c'est intéressant. Pour être dans le milieu belgo-bruxellois de la poésie, je témoigne que les poètes et poétesses ne sont pas non plus de clichés d'esthete vivant reclus, on vit avec nos générations et notre époque et oui, insta et les réseaux permettent de faire de l'auto-promo et se faire connaître. Moi ça m'a aussi permis de toucher des gens qui ne lisaient pas de poésie.
Je suis décidément très friand de tes vidéos. J'apprécie la precision de ton écriture et la subtilité nuancée de tes analyses. C'est une belle chaine que la tienne, j'espère qu'elle t'apporte autant de plaisir qu'à moi et que tu continueras longtemps de l'alimenter.
Analyse nuancée, complète et pertinente. Merci pour cette vidéo.
il y a quelques années je suis tomber par hasard sur l'ouvrage intitulé :the sun and her flowers.J'en suis littéralement tomber amoureuse .Pour être tout à fait honnête , a manière d'écrire à était pour moi bouleversant , cela m'a au premier abord étonnée car je n'y étais pas habituer mais après m'y être adapter , j'ai tout simplement trouver cela fantastique.De plus , il se trouve que j'écris aussi des poèmes par passion et que cette auteure/autrice m'inspire énormément dans ma manière d'écrire.Sinon ta vidéo est super!j'adore!j'ai hâte de découvrir tes prochaines vidéos😊😊
Elle m'a inspiré aussi. J'ai écrit de nombreux poèmes après l'avoir lu. Je comprends votre enthousiasme.
Ta vidéo donne envie d'aller plus loin, de découvrir par soi-même, donc pour moi elle est réussie. J'ai bien aimé ton approche sincère et nuancée : on sait qu'il n'y a pas d'écrivain(e) parfait(e), comme il n'ya pas de poésie parfaite. L’essentiel, finalement, est que la poésie ne reste pas élitiste (ce qui signifierait sa mort programmée) mais demeure populaire et touche un maximum de sensibilités.
Je ne suis pas spécialement fane de Rupi Kaur, mais je comprend totalement son succès. J'ai acheté son recueil lait et miel, et parfois ces textes me parles, parfois pas. Je sais que ces textes font réellement du bien à beaucoup de femme et je comprend.
Tout fois je ne peux m'empêcher de remarquer que ces poème (et juste Rupi Kaur en général) se reposent beaucoup sur l'aspect esthétique. Ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose d'ailleurs. Ces recueil sont vraiment de beaux objet. Mais quand on veut lire surtout de beaux textes, bah j'ai un peu l'impression qu'on se moque de moi.
Aussi, ce n'est qu'un ressentis strictement personnel, mais quand je lis ces textes, j'ai l'impression qu'elle me prend de haut. Du genre "je vais t'expliquer c'est quoi la vie"...
Mais bon ça c'est juste mon ressenti...
En tout cas j'aime beaucoup ta vidéo ! Je ne connaissais pas vraiment l'histoire de Rupi Kaur, ça permet de comprendre mieux ce qu'elle fait !
C'est de la poésie juvénile, une bonne introduction pour les ados
Au Canada, il y a beaucoup d'activités participatives généralement underground, mais aussi plus grand public de poésie. Ça pourrait expliquer qu'elle ait eu un public dès ses débuts.
Très contente d'avoir découvert ta chaîne. La poésie de Rupi m'a bcp touchée, les émotions ressenties font pour moi la beauté de ces textes.
Excellent merci pour cette vidéo!
Bonne vidéo! C'était très intéressant. C'est plutôt hors norme comme histoire. Merci beaucoup pour la nuance que tu as apporté. Elle écrit bien. Ça m'a donné envie de découvrir d'autres "insta poètesse ou poetes".
19:45 😢
Il me semble qu’elle rêvait de devenir chanteuse, mais comme elle n’avait pas de voix elle est devenue poète, elle crée l’image d’une diva sur scène. Ses poèmes portent principalement sur le thème des relations familiales et notamment du père et de la fille, ce qui n'est pas surprenant pour une femme hindoue (sikh).
Les filles modernes adorent ce genre de performance : de la psychologie dans une belle bouteille de poésie, facilement vendable comme du parfum. Dans le monde moderne, l'argent peut être gagné à partir de rien, l'essentiel est d'entrer dans le flux et d'être au bon endroit. Cela n’aurait pas réussi en Inde. Mais sans aucun doute, des millions de personnes admirent sa capacité à promouvoir une entreprise.
IMHO
Je doute qu'elle fasse ça pour s'enrichir - oui elle gagne de l'argent, mais enfin on sent un intérêt plus que sincère chez elle pour la poésie.
Avant elle, la poésie était une voie sans issue (je veux dire personne n'espérait devenir riche en écrivant des poèmes), et si elle voulait vraiment gagner de l'argent, elle pourrait sortir un recueil tous les ans, alors qu'en une dizaine d'années, elle n'en a publié que trois.
@lecrivaillon Je n’ai pas écrit qu’elle voulait avant tout la richesse ; elle a un talent, mais il n’a pas de nom, et certainement pas pour la poésie. Mais la richesse lui est venue grâce à de nombreuses facettes de son talent : talent artistique, courage, utilisation d'une ressource appréciée des jeunes, désormais cette roue tourne sans sa participation.
Les Sikhs ne sont pas hindous
Tout d'abord elle n'est pas hindoue, puisqu'elle est sikh... L'hindouisme et le sikhisme sont deux religions parfaitement distinctes. Ensuite, "en Inde, ça n'aurait pas marché" : ah bon ? Pourquoi ? Les indiens sont friands d'instagran et la poésie semble mieux fonctionner en Inde (de ce que je vois en librairie et partout : je vis partiellement en Inde). Enfin, toutes les "filles modernes" ne sont pas obsédées par l'argent... pas plus que les garçons en tout cas.
@@melinabrunel6931
1. je suis au courant de deux religions distinctes
2. avez-vous vu ses poèmes en Inde?
je tombe par hasard sur cette vidéo, et ne connaissant pas ta chaîne, j'avais très peur d'un lynchage un peu facile de l'autrice, sous l'angle de son côté influenceuse et féministe. Je découvre une vidéo nuancée, précise, tu as donc gagné un abonné
Excellente vidéo ! J'adorerais que vous traitiez ainsi d'autres auteurs
Très intéressant ! Je suis contente de vous avoir découvert par les recommandations TH-cam :D
Vidéo très intéressante ! Merci pour ce travail et toutes ces informations.
bah c'était une vidéo franchement intéressante sur une poète qui ne m'intéresse pas du tout. Je vais peut-être même la lire grace à ça. Merci.
Je commente pour adresser un message qui n'a rien à voir avec le sujet de la vidéo. Mais voilà, il y a quelques années 3-4 ans, je commençais à m'intéresser au graphisme, j'ai commencé par des tutoriels, et tu as été très important à ma progression, aujourd'hui graphiste, je tenais à te remercier car tu as apporté une pierre à l'édifice. En te souhaitant le meilleur sur TH-cam.
J'ai pas mal écrit en vers libres en me disant que je n'aurais jamais une vraie reconnaissance de mon travail à cause de ça. Découvrir une artiste qui a réussi tout en utilisant cette forme m'a conforté dans l'idée que ça reste de la poésie. Après je suis pas fan de ce qu'elle fait, je me laisse le temps d'aller lire ses travaux en anglais, je pense que ça vaut plus+ le coup!
Analyse intéressante, même si le titre de ta vidéo ne m'a pas vraiment appelé à regarder (c'est un peu méchant (rire) et pas très représentatif de ton analyse)
Super d’avoir abordé ce sujet qui me questionnait !
Dans un monde où trop peu de personnes ont des références classiques, il n’est pas étonnant de voir un engouement pour cette élducoration avec un super packaging.
Contente d'être tombée sur votre vidéo. J'écris de la poésie, et effectivement il est très difficile de se faire entendre. Ce n'est pas faute d'y mettre son âme. J'irai regarder ce qu'elle fait.
Merci beaucoup ❤😃 j'aime tes vidéos, j apprendre le français et j'aime ton TH-cam channel! Merci beaucoup 😊
Bonjour, Jacques Roubaud vient de décéder. Voilà un poète (membre de l'Oulipo et mathématicien aussi) qu'on peut lire quand on aime le jeu avec les formes et la langue.
Suite à ma découverte de Rupi Kaur j'ai pu entrevoir tout un univers poétique très sympathique. Je pense en France à Déborah Garcia, Pauline Bilisari ou alors à la collection Or des Lignes que j'apprécie bien. Rupi Kaur à été l'occasion de mettre en avant la poésie contemporaine engagée !
Ta video est géniale ! Exhaustive avec de la critique constructive, merci, je ne la connaissais pas et ça m'a donné envie de me mettre à la poésie :)
vraiment bravo, j'ai regardé toute la vidéo.
J'ai découvert rupi kaur lors de la fameuse photo avec le pantalon tâché du sang de ses règles. J'ai été très touchée par ses trois recueils. J'aime beaucoup son style précisément pour son feminist gaze, son authenticité, sa simplicité et son efficacité d'écriture. Je n'aime pas les poésies obscures sur lesquelles il faut passer des heures à réfléchir pour en comprendre le sens. Ici le sens est immédiatement accessible. Par contre, j'ignorais les accusations de plagiat.
J'aimerai beaucoup découvrir d'autres poétesses ayant le même style et le même feminist gaze sur les RS ou en livres physiques mais en langue française car l'anglais met difficilement accessible.
Merci pour cette vidéo !
Je te recommande la collection Or des Lignes qui édite de la poésie contemporaine (souvent engagée socialement aussi) ça me fait penser à Rupi Kaur !
@@ayana6895 Merci 😃
Je suis allé sur son site et j'ai pu lire un extrait de "Milk & Honey", en anglais donc dans la langue dans laquelle elle écrit ses textes. Ça m'a fait penser à ce moment du Clash sur la mixtape "Sang d'encre" où Sheryo dit à Sadik Asken : " ELLE EST OÙ TA RIME ?!? RIMES UN PEU S'TE PLAIT !!!"
😂😂😂 excellent...
Excellente vidéo ❤
Merci pour tes vidéos. Où peut-on la lire en français ? Merci à toi.
Un bel avis en nuance, j'aime beaucoup.
Ceux qui ne la trouvent pas poétique n'ont jamais lu de poésie et surtout ne connaissent rien à l'histoire de la poésie. Quant à ceux qui trouvent ça vide, ce sont souvent des hommes, coquilles vides à qui les sujets de discrimination, violences, condition féminine et harcèlement ne parlent pas, puisqu'ils s'en foutent. Bref, merci pour cette vidéo JUSTE et intelligente.
Je ne connaissais pas Rupi Kaur et de ce que je vois dans la vidéo, effectivement ça a l’air plutôt bateau. Pour autant je ne dirai pas que je me fiche des sujets féministes dont elle peut traiter, mais comme je suis un homme « simple » il est extrêmement difficile de m’inspirer des sentiments littéraires avec des lieux communs sur le sujet. Je crois que c’est sur cette chaîne que j’ai vu un résumé de la métamorphose du chameau en lion et du lion en enfant dans le Zarathoustra de Nietzsche . Il me semble que Rupi Kaur (des exemples que j’ai lu ici ou là) est arrêtée quelque part entre le chameau et le lion. J’ai passé un peu de temps sur lespeotes.net il y a quelques années, il y avait des gens qui pratiquaient le haïku et autres formes minimalistes avec talent, pour ma part j’écrivais des choses plus ampoulées comme des sonnets avant d’arrêter par manque d’inspiration et de temps… qui sait, un jour peut-être…
Ouin ouin homme méchant
Je ne suis pas forcément d’accord, j’adore la poésie, j’en consomme de tous type - pour moi ce n’est pas de la poésie. C’est absolument vide, le rythme, la présence, inexistante. Des thématiques abordées en surface, une façon de surfer sur une vague avec des petits bouts de pensées. Non désolée si c’est ça l’exemple de la poésie…
“Ceux qui ne la trouvent pas poétique n’ont jamais lu de poésie” … ? Chacun sa sensibilité, non ? Sans parler du caractère accusateur et misandre de ce commentaire… Bref, apaise ton coeur.
Ok sinon tu peux faire plus creux et sterotypé comme argumentaire ?
Y'a plein de jean Parnasse en france qui sont des l'optique de l'art pour l'art surtout en poésie. Faut arrêter les hommes de pailles stupides, on parle d'insta un réseau ou la morale s'édulcore sur des colorations pastelles et des semi sujets de sociétés qui n'intéressent qu'une minorité. Tout le monde s'en fout des micro débats féministes instagramables ça veut pas dire qu'ils peuvent pas soutenir la cause grande et noble qui les portes.
Et oui oui désolé mais dansla poésie on cherche souvent la douleur vécue par le poète lui même pas par ses parents ou la catégorie à laquelle il s'identifie.
Excellente analyse et bienveillante.
Sympa, cette rétrospective en détail !
Personnellement, je me contente de ces textes aperçus, parce que je me dis qu'un poème qui dit simplement, sans aucun effort ou presque sur la forme, n'a pas beaucoup d'intérêt ; je veux dire, on peut tous dire qu'on aime, qu'on souffre ou que sais-je, alors autant le tourner bien, pour avoir un beau texte...
Je ne dis pas qu'elle ne fait pas d'efforts sur la forme. En fait, ce que j'aime bien chez elle, c'est plutôt qu'elle ne cherche pas la sophistication, et qu'elle évite ainsi bien des lourdeurs dans lesquelles tombent les "aspirants écrivains" qui se concentrent avec trop de maladresse sur le style.
En cela on pourrait la rapprocher d'un Prévert, qui utilise un langage simple et accessible.
Elle manque d'originalité à mon goût, mais elle écrit bien mieux que le premier venu qui se mettrait à gratter ses états d'âme sur le papier.
@@lecrivaillon Je vois ! Dans ce cas, c'est moi qui dis qu'elle ne fait aucun effort ; s'il est bon d'éviter les lourdeurs des débutants, il n'est pas tellement mieux de n'avoir aucun relief non plus...
@@soifdabsolu5991 Et pourtant du relief il y en a tout de même, ici pour le coup, puisqu'il procure du plaisir esthétique.
@@yayvn1 Chez Rupi Kaur ? Sincèrement, je ne trouve pas, mais là c'est vraiment une question de goût je pense
@@soifdabsolu5991vianney qui grince des dents pour ne pas parler de métrique
Je lis beaucoup de poésie, et je l'ai lue... Eh bien, franchement, c'est très mauvais ;-) Mais si certains de ses lecteurs/rices découvrent grâce à elle la poésie, alors tant mieux...
La plupart de ces gens là n’évolueront jamais vers la "vrai" (grosses guillemets) poésie. C’est comme les gens qui ont commencé à s’intéresser à la lecture grâce à booktok; la plupart sont incapables, et ils le clament haut et fort, de lire un livre plus complexe qu’un soft p*rno du genre Young adult. Ils trouvent que les classiques ont trop de mots, trop de descriptions, trop de blocs de texte. Ils vont direct aux dialogues, et ça, encore une fois, ce sont ces gens-là qui le disent eux-mêmes. Je ne suis pas une grosse pédante, je laisse les gens aimer ce qu’ils aiment, mais faut pas pousser même non plus. Ce qu’écrit Rupi, c’est de la m*rde, point. J’ai longtemps été sur tumblr et j’ai vu de simples blogueurs plus talentueux que ça. J’ai lu de la fabrication, et j’ai lu de la meilleure prose que beaucoup de best-sellers de nos jours. C’est un fait l’humanité s’abritait, personne ne veut faire d’effort intellectuel, donc on se contente de trois lignes niaises et superficielles et ont appelle ça de la poésie, puis on rend l’auteur ou l’autrice connue, ce qui lui donne un semblant de crédibilité dans le milieu, voilà tout. Bref, désolée du long commentaire, mais ça me désole tellement.
Quant à ceux qui trouvent ça pauvre... avez vous déjà lu camus ? Le vocabulaire est simplissime, et pourtant c'est de la littérature pure. C'est un style simple qui dégage en réalité bien plus qu'un style ampoulé.
Oui, je regrette que tant de lecteurs confondent la simplicité avec la superficialité. :/
Effectivement Marita. Je ne connais pas cette poétesse, ni cette chaîne. La vidéo a pop dans mon fil. Par contre le titre m'a beaucoup interpellée... que vaut vraiment la poesie de cette femme ??? il met en opposition un succès qui semble indéniable d'une jeune femme racisée utilisant les médias actuels à la question de sa légitimité, de sa valeur qui apparemment ne peut se déterminer que par le cercle des poètes mâles blancs disparus ? Donc les vieux afficionados de la poésie classique ?? Tous les artistes, penseurs et auteurs marquants ont tranché avec leurs temps, avec les classiques. L'angle est donc assez rétrograde. En fait certains éléments de la vidéo sont intéressants la présentation d'une poetesse, certaines analyses sur le fond ou le monde de la critique littéraire... même a la fin on nous dit qu'il est bon de lire des femmes... super ! mais quel dommage de ne pas juste présenter cette femme sans mettre en cause sa légitimité, sa valeur. Et sur la question du "plagiat" et quand vous dites "on peut en trouver qui font la même chose" on peut dire ça pour tous les courants non ? C'est une responsabilité de mettre en avant les poétesse et autrices, faîtes-le mais faites-le bien sinon autant ne pas le faire...
@@Heifi6752 Bah pour le coup sur la question du "plagiat", non il y a clairement des auteurs au style unique et distinguable entre mille, juste ce n'est pas le style de Rupi Kaur, simple et facilement reproductible.
Sur la dernière phrase, "sinon autant ne pas le faire" malgré les défauts de l'angle et du ton abordé, ben non en fait, l'intention reste louable, et sinon jamais une partie de son publique moi y compris n'en aurait entendu parlé, et j'en suis agréablement surpris de son existence, et rien que ces courts extraits ont pu me procurer de l'évocation, du plaisir esthétique.
Par contre oui y a un défaut maladroit assez commun sans doute inconscient de ton professoral méprisant jugeur dans le cheminement de la vidéo, même s'il s'estompe via la conclusion.
@@Heifi6752 Donc parce que la poésie d'une jeune femme racisée a du succès sur les réseaux on ne devrait pas s'interroger sur la valeur de ce qu'elle écrit ? Elle disposerait de fait d'un totem d'immunité qui devrait nous conduire soit à parler de son travail en des termes élogieux soit à ne pas en parler du tout ? Ne pas questionner la valeur littéraire de ce qu'on lit c'est juste absurde. Essayer de dépasser les préjugés qu'on pourrait avoir sur le travail d'un auteur ou d'une autrice en raison de son profil, oui là en effet c'est une démarche intéressante. Et il me semble que c'est justement ce qu'essaie de faire l'auteur de la vidéo.
Mais ? Le style de Camus n’a aucun rapport avec le style indéniablement pauvre de cette poète ; dans le cas de l’étranger, il entre en compte directement dans la philosophie de Camus et la Morale de Meursault. C’est pourtant clair, il n’a pas décidé d’appauvrir son texte comme ça, sans raison - d’ailleurs c’est bien son seul texte ou le style est « minimaliste » ; si on prend la Peste, La chute, ça n’a aucun rapport -, s’il a fait cela c’est au contraire pour un besoin de donner du sens et d’augmenter la profondeur du texte. C’est un parti pris, très justement d’ailleurs, et qui n’entre en compte et qu’on ne peut accepter qu’en comprenant la dimension philosophique du texte. Meursault est un homme indifférent du monde, un étranger, aussi se fiche-t-il des tournures romanesques, du beau style, etc.
Enfin, bref, ne prenez plus l’exemple de Camus pour justifier une pareille médiocrité. Son œuvre est pauvre, et il serait absurde de cacher ce constat parce qu’il s’agit d’une femme rascisée qui lutte pour ce que le monde dit de « vertu ». Et puis… c’est bien l’ère de la médiocrité.
La meilleure poétesse contemporaine d’après moi est Warsan Shire.
J’ai bien aimé que tu ne l’aies pas discrédité pour son côté influenceuse ou sa simplicité. Joli commentaire 🐱
Je découvre la chaine avec cette vidéo, et j'apprécie beaucoup ta nuance. Pour ajouter quelque chose, je dirai qu'elle a peut-être lancé un mouvement littéraire malgré elle "l'instapoésie" : des textes simplistes et accessibles, avec une forte dimension dev perso. Une bonne entrée pour promouvoir la poésie en général et en même temps j'ai peur que ça provoque beaucoup de paresse chez les lecteurs et les (aspirants) poètes.
C'est une très bonne vidéo ❤🎉❤❤🎉... j'ai vraiment appris, parceque j'avais lu ses ouvrages comme corps refuge, lait et miel 🍯 là.. ahh😮
Poésie pour les incultes d'Instagram. Mais au moins elle fair du pognon, bravo à elle.
super travail, merci.
Merci encore pour tes superbes vidéos et le temps que tu investis pour offrir un contenu aussi riche. ❤ Cela faisait longtemps que je cherchais une chaîne TH-cam proposant une analyse plus profonde des auteurs, un regard attentif sur leur façon de concevoir la littérature, les mots, leurs paroles, leurs histoires. Si vous avez des suggestions en commentaires, je suis preneur.
Je ne sais pas si tu es ouvert aux recommandations, mais tu sembles animé d’une véritable passion pour la littérature. Permets-moi donc d’évoquer une idée.
En parlant de poésie, il me semble qu’à la fin des années 90 et début 2000, un vif engouement pour la poésie et la littérature a émergé à Paris, notamment dans les cafés-théâtres avec le mouvement du slam. Parait-il que des artistes comme Gaël Faye, Grand Corps Malade ou Abd Al Malik y partageaient la scène.
J’ai le sentiment que ce milieu de niche a, pendant un moment, vécu une effusion créative, recherchant une approche littéraire nouvelle. Un espace poétique affranchi des formes classiques où chacun explorait le rythme, la Poésie, les mots, et le sens avec une démarche singulière. Certains poètes issus de ce mouvement semblent profondément marqués par cette discipline. En lisant ou en écoutant Gaël Faye, par exemple, on ressent la force avec laquelle il retranscrit son histoire et ses émotions ; cela fait imaginer les ratures et les pages froissées qui ont jalonné son parcours. pour en venir à un tel talent.
Pourtant, il semble qu’on trouve peu d’informations sur ce mouvement, vibrant dans les bars et cafés parisiens.
Je laisse cette suggestion comme une bouteille à la mer, et serais honoré de voir, un jour, une vidéo de ta part retraçant l’histoire de ces voix et de cette époque.
Merci encore 🥰
Merci pour ce portrait d'une autrice que j'ignorais completement! de quel "dialecte indien pas très connu" parlé par sa famille parles-tu? En Inde, un petit "dialecte" (mot qui n'a pas forcément de sens car un dialecte est une variante d'une langue principale) peut facilement rassembler des millions de locuteurs...
Je t'avoue que je n'ai pas spécialement creusé cet aspect ; j'avais cru comprendre qu'il s'agissait d'un dialecte pas très parlé, mais je ne me souviens pas en avoir trouvé le nom - donc ce que tu dis est tout à fait possible.
@@lecrivaillon d'après ce que je vois, il doit s'agir d'un dialecte pendjabi. Le pendjabi est parlé par 100 millions de personnes environ.
Une chanson c’est une carte postale
J’ai gardé tant de chansons dans mon cœur,
C’est un morceau de bagage le temps d’un été.
Je ramasserais les coquillages que la mer a laissée,
Quand l’été pleurait ses chansons sur le sable mouillé,
Une chanson c’est une carte postale entourée de fleurs.
Un village perdu sur un morceau de plage,
Quand les radios qui nous ensorcellent,
Des amours blessés d’un cœur en otage,
Il nous reste une vieille carte postale qui excelle,
Sur nos antiques années dans le fond d’un grenier.
Une chanson, c’est une pâtisserie, un instant de bonheur,
Un morceau de notre vie comme une carte postale.
Une perle au fond des ondes qui nous rappelle ces heures,
C’est un habitant de l’oubli sur un mas provençal…
Une chanson, c’est comme une carte postale enflammée.
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C'est mon dernier poème que je viens de terminer cette nuit le dimanche 24 novembre 2024.
Je dois avoir 800 poèmes, voir plus, je ne les pas comptés et 8 poèmes primés.
Pour les lire, faut aller sur Facebook où je les publie généralement, j'ai deux recueils de publié, le dernier le pâtissier-poète.
J'adore tes videos🤩
Le « ch » du nom archétype se prononce K.
Intéressant. Toutefois, on ne peut pas parler de la poésie française et la poésie du monde anglophone à partir des mêmes repères. Tout comme un tableau d'Ingres ne serait pas discuté par rapport à un tableau de David Hockney.
Il y a plus intéressant effectivement en poésie contemporaine, comme Maya Angelou, Audre Lorde, Pierre Vinclair, Conceiçao Evaristo, Langston Hugues. Je n'aime pas tout mais j'y trouve de belles choses.
Très intéressant :) thx! Je te recommandz Kara Jackson!
C'est Nikita Gill qui est vraiment talentueuse
La poétesse la plus lue au monde vaut-elle quelque chose ?... Qui peut juger de la poésie? Les Droits Universels à la Poesie. «Toute personne a le droit de faire l’expérience de la poésie comme le genre littéraire le plus facile, le plus ouvert et donc le plus démocratique. Toute personne a le droit de juger ce qui est poésie et ce qui ne l'est pas pour elle, parce que un texte devient poésie seulement quand il est lu comme tel. Un poème peut être lu silencieusement ou à haute voix, seul ou à plusieurs, intégralement et par fragments, peut être chanté, illustré, imité, modifié, recopié… La lecture est un acte aussi créatif que l’écriture et c’est au lecteur de décider comment il veut interpréter le poème. Toute personne a le droit d’être reconnue comme poète, tout être humain parlant étant doué d’un rapport poétique au langage. Aucune institution, aucun groupe de poètes autodéclarés ou cooptés ne peut refuser ce titre à qui souhaite l’acquérir. Les discours savants sur la poésie, pour aussi intéressants et nécessaires qu’ils soient, ne doivent pas être dévoyés pour réserver la poésie à une élite. » Junior Poetry Festival .
Je ne connais pas sa poésie, donc je peux pas dire que j'aurais du mal à la lire, en revanche, elle est très agréable à regarder...
20:11 "une interpretation qui imite les codes de la sincérité pour donner qq chose de plus authentique ". Ya trop d'infos là 😅
quoi la poésie ne se vend pas :o dans quoi me suis je lancé...Lol merci pour la vidéo très intéressante. 500 000 livres de poésie vendus en France, rien n'est perdu ! La poésie doit sortir dehors par exemple via des ateliers d'écriture, la musique...etc... et j'ai découvert qu'une interprétation poétique est une toute autre expérience que la lecture et qu'elle peut marqué émotionnellement certaines personnes.
Poètes et Poétesses n'abandonner jamais la poésie !
Merci de m'avoir fait découvrir cette auteure. Je trouve son travail intéressant. À tous ceux qui trouvent ça creux j'aimerais répondre que comparé à bon nombre d'auteurs de poésie, francophones notamment, elle DIT quelque chose. Tout simplement. Pour beaucoup d'auteurs, la poésie revient à aligner de jolis mots sans véritable propos sous-jacent. Précisons par ailleurs que l'adjectif "joli" est à prendre dans toute sa dimension subjective. Donc avec elle, on a au moins un propos, un message concret, et rien que pour cette raison je trouve qu'elle mérite son succès.
J'approuve la critique selon laquelle elle manque un peu de style et de maîtrise technique. Je pense que ce sont des points faibles qui pourront être améliorés par la suite si elle cherche à faire évoluer son travail.
J'ajouterai un dernier point qui me semble assez important : quand tu dis que l'expérience de la lecture du livre dépasse en qualité celle de la lecture sur Instagram, je répondrai que c'est à mes yeux totalement logique. Instagram n'aura jamais le statut de produit artistique spécifique. Ce genre d'auteurs l'utilise juste comme vitrine pour faire connaître son travail. Je le pense pour l'avoir aussi fait. C'est un peu comme comparer un film avec sa bande-annonce. Du coup, bien sûr le livre est le mieux. Je pense que la seule alternative au livre serait peut-être un évènement lecture/déclamation avec plusieurs textes sélectionnés. Merci encore : )
J'avais adoré l'esthétique de milk and honey, il était partout sur instagram en 2018. Je l'avais acheté pour ça. A l'époque, il n'avait même pas été traduit en français. J'ai trouvé ça bof et j'ai été très déçue que beaucoup de ses "poèmes" ne sont que des phrases banales écrites en vers. Pas rimes, pas de figures de style... rien... que des phrases banales que je pourrais écrire ici... et ça s'appelle de la poésie ? 😢
Et impossible de dire que c'était pas de la bonne poésie (voire pas de la poésie, selon moi) sans me prendre un retour de flammes de filles relativistes qui pensent que tout se vaut et que la qualité est subjective...
La vidéo de son interprétation avait été supprimée. Donc je pense qu'elle s'est rendu compte que c'était pas ouf. Et que ce sont des tiers qui l'ont partagé.
Je n'avais jamais fait le lien entre cette poétesse et la publication sur les règles, je n'avais pas remarqué que c'était la même personne
Merci beaucoup pour cette vidéo où vous prenez votre temps. Il me semble que Rupi Kaur, d'après les extraits de vidéo et les photos que vous montrez, travaille beaucoup sur la façon dont elle se met elle-même en scène. Développe-t-elle à ce sujet un discours, une réflexion, ou bien est-ce tout simplement une stratégie de communication, de marketing ?
trop fort merci
Si on a montré ces poèmes à Verlain ou Beaudelaire ou Hugo penses-tu qu'ils vont les apprécier ?
Un noël de mandarine
Dans l’odeur chaude d’un nid douillet,
Papa avait préparé le sapin-de-noël,
Ses guirlandes aux couleurs arc-en-ciel,
Explosaient les murs de ses apprêts.
Dehors ! La neige domptait la nuit,
De ses diamants dans le vertige invisible,
De ses syllabes flamboyantes à l’infini,
Avec ces fleurs au pur calice de la bible.
Un noël de mandarine dans une chaleur de porcelaine,
Moelleuse ; dans le ronron du feu dans la cheminée,
Où maman avait déposée sur la table des cookies dorés.
Pétronille décorait avec papa, le salon comme une fontaine,
Royaume de lumière, dans des quignons d’amours,
Dans ce noël de mandarine, fait de tartines de miel,
Enveloppées de câlins de ses bleus horizons de velours,
Dans cet immense paradisiaque d’amour, le bonheur de noël.
Dans la chaleur d’une bouillotte du cocon familiale,
Les blancs flocons flottants sans bruit, formaient un manteau.
Par la fenêtre donnant sur le jardin aux lanternes joviales,
S’animaient des lumières fantaisistes, rempli de couffins de cadeaux.
Dans un ciel de lin blanc, Pimprenelle décore son bonhomme-de-neige,
Quand la lune s’ébroue de ses petits nuages dodus d’ocre blanche.
Des chapelets d’anges joufflus de la trépidante marée céleste beige,
Un joyeux noël de mandarine, comme un jour qu’on endimanche.
Dimanche 24 novembre 2024... Je viens juste de le terminer... Peut-être ?
Ça doit être comment la poésie en anglais ?
Je ne suis pas poète et je n'y connais rien en poésie.
Mais j'aime bien lire parfois un poète. Je m'intéresse par contre beaucoup aux mystiques et aux poètes mystiques.
J'ai découvert aussi Christian Bobin, dans un style libre, je trouve sa prose magnifique et extrêmement touchante.
J'ai redecouvert également tout Brassens en 2022. Après ce n'est pas un poète réellement. Enfin je ne sais pas si on peut situer un chansonnier qui fait des rimes dans la poésie ?!
Bon le titre de la vidéo m'intriguait. Je me suis demandé qui était cette Nana. J'ai été voir son insta.
Je vois de la poésie enfantine, gaie et gentille. Je veux dire tout le monde peut faire ça.
Également je ne sais pas comment "évaluer" la poésie anglaise. Je ne vois aucune rime, ni une complexification en vers et syllabes et consonnes et voyelles. Je ne sens pas de rythme. Après je dis pas que c'est pas beau ou "pas cool" mais je ne me représente pas la poésie de cette manière. Ceci dit c'est de l'anglais. Je ne sais pas si l'on peut comparer celle ci à la française ?
Après je lis de la mystique et par traductions (voire sans traduction), il n'y a pas forcément de rimes, mais des vers sont époustouflant.
ON VEUT DES NOMS ✊ !!! SVP 😊 ! Laissez-vous inspirer par notre Cicerone, partagez vos coups de ❤, bon sang... Si c'est Bobin, le sommet de votre mystique, c'est pas l'Himalaya. Moi, je trouve que Celan, ou un hongrois dont le nom m'echappe, là tout de suite, ou Bousquet, le laissent méchamment sur le bas-côté 😮 !
Tu m'as incfluencé pour revisiter sa poésie (j'avoue que j'étais pas du tout fan), mais je vais essayer d'avoir un oeil moins critique. Je pense que ça se cache aussi quelque chose de sexiste quand on n'aime pas la poésie/litterature féminine, on n'est pas habitués à la pensée féminine
C'est peut-être un peu élitiste de ma part, mais en matière de poésie, un large succès populaire m'inspire avant tout de la méfiance. Pour qu'un recueil de poésie soit plébiscité par le commun des mortels, il faut que l'ouvrage soit très simple, dilué, pré-digéré. Si ça plaît aux badauds, est-ce que ça peut vraiment avoir du mérite intellectuel? Je n'ai pas lu les ouvrages de Rupi Kaur, mais ce vidéo me donne le sentiment que c'est un peu une forme de «fast-food littéraire», à la manière de McDonald's qui ne sera jamais de la haute gastronomie, mais qui jouit d'un succès planétaire indéniable avec sa recette formatée et son puissant marketing.
Je ne suis plus certaine si c'est P. Valery, qui commentait qu'un succès littéraire, c'est toujours un "malentendu"... Qu'on pense deux secondes au pauvre Proust, dans ce cas ? Et C'EST si souvent de la vraie poésie, et sur des centaines de pages, carrément ! On n'est décidément pas sortis de l'auberge 🙄...
@marie-suzankalogeropoulos9249 J'adore Proust, et pourtant j'avoue que son œuvre n'est pas du tout «grand public». Il est célébré à juste titre pour le génie de _À la Recherche du Temps perdu,_ mais en dehors de quelques cercles intellectuels, qui le lit vraiment?
Mon Dieu, mettre l'explication du poème à la fin🙄. Donner "la réponse" de sa devinette carambar brise l'émotion fraîchement suscitée.
Sinon, c'est vraiment top pour les réseaux, j'apprécie certains poèmes, mais malheureusement, j'ai également lu d'autres poétesses et ça me donne envie de paraphraser les Inconnus : "quand on voit ce qui a existe et quand on voit ce qu'on a..."
Ahah ptin l'histoire est énorme 😂
En gros elle s'est faite connaître de par un buzz des temps modernes dont on s'en branle (voir ou montrer ses règles) et qui a sûrement eu une émancipation woke machin défense des faibles expressions de la femme martyrisé ouin ouin, et donc des gens se sont abonnés. Tout comme de par ce fait des éditeurs se sont dit ah en fait elle peut vendre ! C'est quali ??? J'en sais rien si c'est quali mais ça fait du fric !!! Et voilà finalement elle est connue (enfin perso j'en avais jamais entendu parlé) et... Voilà en fait je sais pas.
Attaquons sa poésie (dans le sens de lançons nous dedans) pour voir ce qui en découle, soyons subjugué ! Espérons que ce ne soit pas une Marc Lévy de la poésie !
Edit : je vais éditer, sinon, youtube me supprime mes messages.
Pour les deux que tu mets, j'ai lu le premier en plutôt négatif : le père devrait être le premier amour envers un homme mais il n'a pas eu lieu. J'ai lu père absent ouin ouin tous les mêmes.
S'il avait été positif elle aurait écrit que le père est le premier amour envers un homme au monde et... Voilà. Et ou qu'il a eu lieu et que c'est beau, blablabla.
Ps : est ce qu'il y a les mêmes poèmes envers les femmes ?
On pourrait remplacer père par mère dans le premier et second poèmes. C'est étrange je trouve quand on fait de l unilatéral. J'ai cru entendre qu'elle était féministe woke donc c'est peut-être pour ça qu'elle ne sort le monde que depuis un seul prisme.
(Je trouve que l'idéal d'un poète, selon moi, est d'aller dans la subtilité et dans la multitude de possibilités, de lectures, de compréhension et qu'il peut toucher tout un chacun. Et le poème peut parler par exemple de la mère et de l'amour maternel, mais il touchera alors autant femme que homme. Après un poète peut être plus aride et ne pas parler à chacun mais à qui le comprend et celui qui le comprend peut être femme ou homme, etc.)
Ouais en résumé, effectivement, tu sais pas grand chose, mais t'as pas peur de prendre beaucoup de place pour le montrer...
Lisez Strofka
Son travail a quand même le mérite d'élever un peu le niveau par rapport aux torrents de vacuité et de vulgarité qui inondent insta. C'est une démarche créative intéressante, qui pourrait peut-être pousser certains jeunes à s'intéresser à la littérature. Bon, cela étant dit, on est bien sûr très, très, très loin de Rimbaud ou de Baudelaire.
Je ne maitrise pas suffisamment l'anglais pour pouvoir juger de sa poésie. De ce que j'avais lu la prosodie anglophone repose beaucoup sur les accents toniques qui rythment les vers.
Alors si elle ne tombe pas dans la maladresse et le lieu commun, on est tous sauvés et poètes
ARCHÉTYPE Prononciation : (ch se prononce k) nom masculin ;-)
Merci pour la video.
Tout à fait d'accord que les hommes, en lisant la poésie écrite par des femmes, ont beaucoup à apprendre et à comprendre de l'esprit féminin.
Les sikhs ne sont pas une communauté opprimée, ce sont des sécessionnistes et les indiens ont droit de défendre leur intégrité territoriale.
La question, '' Est-elle une vraie poétesse ou juste une influeceuse qui vent des livres de poésies'' En 20 ans d'expérience de poésie (+ 8 ans en études littéaires), j'ai jamais vu un gatekeeing le plus stupide, Si tu un écirs de la poésie, tu Es poète point. On peut pas aimer la poésie sur inta, mais y a beaucoup d'élitisme et de mysoggynie.
Comment pouvez vous avoir fait 8 ans d’étude littéraire et ne pas savoir orthographier ´misogynie´
8 ans d’études littéraires mais pas un mot orthographié correctement…
Vision totalement franco-française de la littérature que nous pond ce TH-camr. Comme d'hab les français sont incapables de se décentrer et prennent leur cas pour une généralité. Non la poésie ne se vend pas mal, seulement en France où les bourgeois en font du gatekeeping, sinon aux USA on a eu le droit a une poétesse sud-américaine lors de l'investiture d'Obama, inconcevable en France. Donc deja avec des prémisses aussi bancales et condescendantes, c'était sur que da vidéo allait débouler sur du gros bullshit
@@louislecordier9174 c'est clairement le correcteur d'orthographe et il a tapé ca en vitesse, ca se voit.
@@LouiseLisse Vent vent vent vent oui oui oui oui
Merci, je découvre votre chaîne et vous m'inspirez fortement à reprendre la mienne.
Je me rappelle que j’avais voulu tester ses livres après toute la hype, et j’avais été tellement déçue. Il n’y avait aucune profondeur, que des lignes auxquelles tout le monde pouvais s’identifier mais dans le mauvais sens : que des mots simples, et des poèmes bateaux. Après je n’avais lu que quelques poèmes, peut être que je réessaiera, mais ça ne me donnait pas envie d’en lire plus
La poésie n’a hélas pas la visibilité qu’elle mérite . Au mieux nous avons les vieux puristes qui n’acceptent aucune compromission avec leur siècle au pire nous avons les marchands de souks qui ne jurent que par les chameaux les plus vociférants . Sans compter qu’il règne dans ce milieu beaucoup de jalousie . Quant aux libraires, eux-mêmes ne se font que les perroquets des tendances déjà installées . Eux qui devraient faire preuve d’un peu plus de curiosité sont d’un conformisme dégoûtant . Je ne parle pas même pas de la portion congrue qui revient à l’auteur en termes de rémunération, ce qui constitue un autre sujet de scandale. Bref, même dans la patrie de la Littérature, les poètes sont mal traités . Les gens ne lisent plus, ils consomment. Gavez-les de junk food poétique ou de junk-poetry, ils n’en demandent pas plus. L’époque produit de petits individus qui trouvent toujours quelque chose à redire quand ils ne comprennent pas. Or, la poésie possède une part d’obscurité . Parce qu’elle tente de dire le mystère. Elle ne le saisit pas à pleines mains et ne le résout encore moins . C’est là quelque chose qui est presque perçu comme une offense par beaucoup tant ils se sont habitués à la facilité . Cet engouement pour ce qui passe pour de la poésie aujourd’hui , n’est qu’un intérêt suscité pour une autre forme de divertissement. J’en veux pour preuve qu’une des manifestations les plus courues en France s’appelle « le marché de la poésie », CQFD. La poésie est quelque chose d’exigeant. Ce n’est hélas pas ce qu’encourage l’époque, à commencer par l’école .
la miniature de son compte instagram explique son succes colossal... Comprendra qui pourra
Bien essayé mais non. Ravale ton seum
Il faut arrêter ces accusations de plagiat, pendant des siècles les auteurs se sont inspirés d'autres, exemple Molière, La Fontaine et tant d'autres ! " Rien de ce qui est humain ne m'est étranger" disait déjà Terence, à notre époque trop de gens sont gonflés par leur égo et surtout ne connaissent pas leur histoire littéraire !
Archétype se prononce arkétype, comme dans archéologie
J'vien de te decouvrir sur cette video, je suis un rappeur et j'aimeraus revenir un peut au source du rap en passant par la poesie (j'en faisais petit) et j'aimerais savoir, quoi faire dans ke milleu de la poesi en recherche d'artiste a ecoute ou pour me profesionalise. En tous cas je trouve que tu est tres dans le safe pas la juste pour descendre ou sucer le protagoniste. J'aime bcp cette aproche et ta voux poser
Ce n'est pas de la poésie.
argumente
Aigris ?
@@XuenimulBah ? Déjà aucune construction poétique, ce qui n’est pas un parti pris mais seulement une marque de simplicité. Absence de ponctuation, ou presque. Phrases toutes faites, sans beaucoup de fond autres que les incessants problèmes du féminisme, racsime, ect. Baudelaire disait de choses très belle sur ce qu’était la poésie, entre autre : « Qu’est-ce que la poésie ? […] que le rythme et la rime répondent dans l’homme aux immortels besoin de monotonie, de symétrie et de surprise… » Il n’est donc pas ici de choses qu’on pourrait désigner comme « de poésie ». Et, comme il le disait encore : « Il ne faut pas confondre l’encre et la vertu. » Enfin, je vous laisse ces quelques lignes pour ce quelles valent, et ce que vous daignerez leur en trouver de sens et d’argument.
J'aime ta réponse @felixmontavon
@@felixmontavon j'ai vu tes commentaires un peu partout... Tes le meilleur !
Rupi kaur a un talent certain mais ce n’est pas celui d’être une bonne poétesse. Je l’ai connu sur Instagram via ses sessions d’écriture. Cette femme est douée pour donner envie d’écrire ou de s’intéresser à l’écriture. Cette femme est aussi douée pour provoquer, parler du pathos et du soi. La poésie reste pour beaucoup le meilleur format pour écrire l’émotionnel, le traumatique que l’on veut transcender ou transcendant. Notre ère est sans cesse tournée vers le soi, la recherche ou guérison du soi. Ajouter à ça un talent oratoire, son succès est cohérent. Cette femme « perfome » l’émotionnel et la forme de la poésie.
Elle est née deux ans avant que je me mette à écrire...