Salut ! Je suis Breton et indépendantiste ou au moins autonomiste (je précise pour le petit disclaimer à 0:20 ;) ) et j'ai trouvé ta vidéo intéressante ! De mon côté j'avais beaucoup entendu parlé des chiffres de cette guerre pour illustrer les conséquences au sein de la société Bretonne de la perte d'un grand nombre d'hommes durant la guerre (avec des chiffres aux alentours des 200 000 ). Il y a eu des recueils de poètes Bretons racontant la vie au front publié par la suite comme "Barzhonegoù war an talbenn, Poèmes du front" de Yann Mari Normand, c'est une source de témoignage que je trouve intéressante. Bonne continuation !
@@jeanpierreragequit1726 franchement je pense pas que l'indépendandisme breton est le plus grand probleme pour la DCRI ou meme la france en ce moment mdr
@@letroodonquialawifi1224 Je comprends son point de vue, et même si ce n'est pas le plus gros problème en France, c'est quand même agaçant... heureusement que j'ai fais mes études là bas, ça ma "rassuré", ils sont fier de leur région, ça c'est sûr et c'est très bien, mais ils restent français, il n'y a pas énormément d'indépendantistes même si ça existe bien sûr
Pour la Corse, il convient de tenir compte, en plus du nombre de morts par rapport aux seuls mobilisés dans l'île, de celui par rapport aux nombreux corses de la "spaluzzera" (diaspora) mobilisés ailleurs, sur le Continent ou dans l'Empire colonial où les insulaires étaient nombreux, et de celui par rapport, également, aux très nombreux corses militaires, notamment officiers et sous-officiers, de carrière, en particulier dans l'armée coloniale, et ce faisant, on arrive à un total d'environ un peu plus 12.000 corses morts pour la France en 14-18, certaines estimations allant même jusqu'à 15.000 morts. Rappelons enfin que le nombre de mobilisés dans l'île elle-même dépassa les 47.000 sur une population totale de l'île d'environ 288.000 habitants en 1914.
Merci :) Quand tu parles des statistiques, tu as des difficultés à lire celles que je présente ici, ou c'est d'ordre général ? Comme je suis très (*3) friand de stat, j'ai tendance un peu à me lâcher ^^
Bonjour. Ce n'est pas le propos de la vidéo, qui ne fait que reprendre les données des travaux sur le sujet. Je vous invite à la revisionner. Cordialement.
Jeune homme je fais partie de ceux qui ont connu la conscription. Je peux vous affirmer que les régiments difficiles étaient réservés en priorité aux petits paysans Bretons, Normands et autres provinciaux dociles, sans oublier les conscrits d'origine immigrée et DOM TOM... Les fils de bourges, fils de notables et toutes les huiles se réservaient au mieux quand ils avaient un soupçon de patriotisme des planques dans des états majors ou dans les centres administratifs... Au pire quand il se foutaient éperdument de leur devoir, ils trouvaient tous motifs, affaires, responsabilités, etc... pour se faire exempter de service national par piston interposé... Voilà.
C'est vrai j'ai servis au 4ra et j'ai connu ça je suis arrivé comme provincial et méprisé et ensuite quand ils ont sut que j'étais en fait parigot qui vivait de l'autre côté de la francilienne lol j'ai eu plus de considération ...
J'ai un grand oncle du "Nord Pas de Calais" mobilisé en 1916 a 20 ans. Arrivé au régiment le lundi, envoyé au front le samedi, mort le dimanche soir lors de sa première montée en ligne... "Mort Pour La France" que c'est écrit sur le monument...
@@latelierdhistoire Si tu veux un autre témoignage et que tu as trois minutes a perdre: Les chiffres de mon pseudo signifient: canon de 155 mm Schneider. 1917-18... C'est pour mon arrière grand père qui était artilleur au 101e RAL, a cette période équipé de ce matériel. 18 ans enfant de choeur cul béni grenouille de bénitier, bon petit paysan qui respecte soutane et craint uniforme, envoyé au front en 17 après avoir été réformé en 15, cité a l'ordre de l'armée a titre collectif pour avoir détruit une division allemande pendant la 2e bataille de la Marne. L'officier a fait passer ses troupes pour leur montrer le carnage qu'elles avaient accompli. Ma grand mère me racontait que sur son lit de mort dans les années 1960 il dit: "Pleure un peu pour moi ma fille, je vais en Enfer, j'ai tué trop d'hommes a la guerre, le Bon Dieu ne me pardonnera pas." Son beau frère a disparu au bois de l'Herbebois, a coté du bois des Caures, le 2e jour de l'offensive allemande de février 1916.
Je sais. Et jusqu'à preuve du contraire, ça ne remet nullement en question ce dont j'ai parlé et ce dont parlent les historiens qui ont travaillé sur le sujet.
L'intérêt essentiel de cette vidéo est d'ouvrir la discussion. Sur la Corse, ça va bien vite. Si la Corse est au 24e rang, c'est en valeur absolue. Mais en pourcentage de la population, cela représente beaucoup plus et il existe deux raisons à cela : la première et la plus importante : LA CORSE A ETE SOUMISE A DES REGLES DE CONSCRIPTION PLUS STRICTES. On y a en effet mobilisé jusqu'aux pères de 5 enfants, ce qui n'était pas le cas sur le reste du territoire national. Comme vous voudrez des preuves de cela, je rappelle que cela a été dit par Michel Rocard, qui s'exprimait en qualité de 1er ministre français à l'Assemblée nationale. La 2e raison est qu'en plus de ces règles de conscription, leurs permissions étaient plus courtes (là encore il existe des documents d'époque que je détiens, je ne vais pas écrire un livre dans un commentaire mais je les tiens à disposition), en sorte qu'ils passaient plus de temps au front et enfin, en plus de tout cela, il y a eu, en Corse, plus de volontaires. La saignée ici a été plus grande que nulle part ailleurs et d'ailleurs, il existe une autre preuve de cela : la comparaison des pyramides des âges, qui montre en Corse, une entaille plus importante que n'importe où ailleurs sur le territoire français. Je n'ai aucune intention politique, je dis simplement les choses que j'ai personnellement étudiées en me référant à des sources multiples et pendant de nombreuses années. Merci d'avoir ouvert le débat. Mais désolé non, vous êtes à un million d'années d'avoir combattu une idée reçue car sur la Corse, ce n'est pas une idée reçue. Et tout cela, oui, répondait à un plan délibéré.
Très bon épisode, hâte de voir les suivants, par contre un petit détail avec tes cartes tu as donné l'Orne aux Pays de Loire et non à la Normandie ^^, pas qu'on y tienne plus que ça, mais il faut rendre à César ce qui lui appartient :D
Merci beaucoup, et merci de me signaler cette erreur. Elle sera corrigée dans les documents disponibles de l'épisode en description (je devrais le faire dans le courant de la semaine) !
Bonjour, C'est faisable, mais il faut avoir en tête 3 limites : 1- Certains régiments sont dissous partir de la fin de l'année 1915 dans le cadre d'une réorganisation de l'armée. 2- à partir de cette même période, l'intégration des appelés dans les régiments ne se fait plus en fonction du département de naissance, mais d'autres critères (besoins selon les régiments, mélange des origines régionales, etc.) 3- Comme toute recherche, ça demande bcp de temps d'analyse et de classement. Certes, la liste des MPF du site Mémoire des Hommes est une base de donnée intéressante, mais il faudra éplucher 1,3 million de fiches pour parvenir à ce résultat.
@ L'atelier d'Histoire, dans quel régiment se trouvait vôtre grand oncle? Les deux frères de mon arrière grand-père ont aussi combattu à Virton le 22 août 1914, au 130e RI de Mayenne.
Marrant, ça! Les indépendantistes flamands chantent le même refrain (entonné dès l'époque par des étudiants, certains planqués et un peu collabos). Ça a été débunké déjà durant la guerre, les accusation d'officiers "francophones" s'adressant à de pauvres flamands qui ne les comprenaient pas et qui mourraient donc du fait de l'incapacité des officiers à se faire comprendre. Résultat de l'enquête de l'époque: si les officiers privilégiaient le français, nombreux étaient flamands d'origine, donc bilingues. Ensuite les sous-off étaient eux flamands, donc pas de problème particulier de compréhension d'ordres. En nombre absolu, il y eut effectivement plus de pertes "flamandes", mais c'est en relation avec les données démographiques, et proportionnellement les pertes ont été réparties sans excès du côté flamand. Pour la petite histoire, ces accusations ont été mal perçues par les combattants de l'époque qui les considéraient non seulement comme injustifiées, mais mettant à mal l'unité de l'armée, et émanant de planqués, parfois de déserteurs... bien accueillis par les officiers de propagande allemands :)
Rajoutons à ça que de nombreux soldats Wallons ne parlaient pas non plus français et essayaient tant bien que mal de communiquer avec le peu de français qu'ils connaissaient. Bel épisode de tromperie flamingante les frères Van Raemdonck en négligeant la présence du corps de Amé Fiévez un soldat Picard à leur côté, lui non plus ne devait pas trop maitriser le français. Note aux Français n'essayez pas de prononcer les noms belges flamands ou picards 😉
Deux départements français... En Algérie La paysannerie fut la plus touché en France.... Avec une Amérique... Qui revendra ces céréales... Et autres aides à l'Europe exsangue... La perte de ces personnes ne fut jamais compensées ... Encore maintenant il ya un choque et un traumatisme mémorielle Cordialement
Dommage que le cas insulaire soit tout juste abordé. Car dans son cas, il faut aussi préciser qu un statut particulier a fait que la tranche d age mobilisable était plus importante (on parle de près de 52.800 mobilisé pour une population de moins de 300.000, voir le dernier ouvrage de Pellegrinetti), et sans meme parler après des conséquences et la grippe espagniole.
Bonjour, Il s'agit d'un format court, d'où la brièveté du propos. Il ne s'agit donc pas de faire un point exhaustif de la question, seulement de donner des points de repères. Concernant les effectifs, j'ai bien précisé qu'il s'agissait de données partielles (donc potentiellement évoluables), et ce pour toutes les régions. Toutefois, même en prenant les chiffres les plus hauts reconnus pour la Corse (11 000 tués pour 52 800 mobilisés), je constate que le taux de perte reste le même, autour de 20,8% (contre 20,9% dans mes données). Autrement dit, même en comptant les plus de 50 ans, la Corse n'a pas eu les plus hauts taux de pertes de la Grande Guerre. Il faudrait d'ailleurs voir quelle est la part des plus de 50 ans dans les mobilisés corses, et la comparer à l'échelle nationale. Mais j'ignore si cela a déjà été fait. Quant à l'ouvrage de M. Pellegrinetti, je ne l'ai malheureusement pas lu (publication mars 2020, en pleine pandémie, mis à disposition à la bibliothèque nationale de France trop tard pour être consulté), je ne peux donc émettre un avis dessus. Peut-être que je le lirai un jour (si j'ai le temps), d'ici là, je vous renvoie donc à la bibliographie utilisée dans le cadre de cette synthèse. Bien cordialement, S.
@@latelierdhistoire ah mais j en ait bien conscience des limites du format court, meme si le sujet ne s y prette pas forcément a mon humble avis tellement il est vaste. Que ce soit pour la difficulté du travail de recherche ou encore les répercussions politique : exemple dans l ile ou ceux sont aussi bien les nationnalistes que les "pro-France" qui servent de cet argument, sous 2 points vues. En somme vidéo interessante, mais trop courte a moins de ne se focaliser uniquement sur le cas breton. Merci en tout cas de votre réponse et bonne continuation.
Bonjour, Clemenceau n'arrive au pouvoir qu'en octobre 1917, date où la gestion des unités et le mélange des unités a déjà été acté. Et si vous avez bien regardé la vidéo, les taux de pertes ne sont pas plus élevés en Occitanie actuelle que dans les autres régions à dominante agricole. Donc non, pas de vengeance de Clemenceau, ni d l'Etat Français selon les chiffres disponibles. Bonne journée, :)
@@latelierdhistoire je ne suis pas d accord, venait voir les monuments aux morts ,mon grand-père à fait 2 ans d appelé, 4 ans de guerre la Somme Verdun ,la Marne ,la bataille ,D YSER Il est mort 8 ans après de la suite des gaz ,des tranchés . Il était au 1 régiment d infanterie à Neuf Brissac . Les Corses les Occitants, les Bretons ,les Basques les Catalans ,étaient en tête. C est pour cela on a remplacé les mots dans nos campagnes par des émigrés Espagnols et des Italiens faute de manque de bras . L histoire est faite par les vainqueurs et non par les vaincus. A prestu
Statistique faite sur des fiches établies au constat du décès pour ceux qui ne sont pas répertoriés avez vous des chiffres? Mon arrière-grand père disparu sur le Chemin des Dames dans les premiers jours des batailles n'a pas de fiche.
Comme je l'ai précisé, le nombre de fiches est inférieur au nombre de tués et disparus réels. C'est donc bien pris en compte parmi les biais des études que j'ai consultées :)
@@latelierdhistoire Merci pour votre réponse. Grace à vos informations sur le site mémoire des hommes, j'ai pu enfin retrouver les lieux et date du décès de arrière grand père. encore merci!
En tant que nationaliste breton, je n’ai jamais pensé qu’il y avait eu une entreprise d’éradication des particularismes régionaux par le biais de l’aventure guerrière. Je n’ai jamais d’ailleurs rencontré de camarade qui pensait cela. Je crains que vous ayez démonté un homme de paille... En revanche le scandale est ailleurs ! Partout en France et pas seulement en Bretagne et en Corse, nos familles ont payé un lourd tribut dans ce suicide collectif qu’ont été les guerres Européennes. Nos élites ont instrumentalisé le sentiment d’appartenance et l’idée nationale pour jeter les peuples les uns contre les autres. L’autre scandale se trouve dans la doctrine républicaine elle-même. La république pratique un totalitarisme habillé en universalisme. Il fallait créer un homme nouveau. Monolingue, standardisée, un Français idéal, amoureux de la nation, obéissant et prêt au sacrifice. La république a détruit la culture populaire française avec l’idée de la remplacer par la culture bourgeoise. Les paysans bretons méprisés et niés dans leur identité ont été enrôlés pour défendre la république. Il fallait prendre aux allemands les territoires de Moselle et d’Alsace. Deux territoires linguistiquement et ethniquement allemands ! Authentiquement Allemand ! Nous avons sacrifié près de 1,5 millions de Français dans ce projet absurde. Dans le même temps, les jeunes bretons étaient humiliés et recevaient des punitions lorsqu’ils parlaient leur langue. Plusieurs appels ont été lancés pour sauver les langues et cultures régionales. La république est restée sourde ! En remerciement, nous avons des monuments aux morts dans chaque village. La république a tué la France et pour consolation, elle nous donne de la gloriole en carton et du roman national moisi. Aujourd’hui, dans mon village, on continue à célébrer le 11 novembre. On ne parle plus breton au café, la radio chante en anglais et les travailleurs venus boire leur café parlent turc...
Qu'il est facile de juger a posteriori, de parler de "suicide collectif" ou de dire que les habitants de la Moselle étaient "authentiquement allemands".
Eh le partisan d'un nationalisme moribond, l'Alsace et la Moselle sont germaniques, pas allemands. Si tu ne comprends pas la différence, ferme ta gueule
@@enjoyphi7378 Line faudrait pas mélanger le terme " allemand" et le terme "germanique". Ainsi l' Alsace est de culture germanium et fa8sait partie jusqu'à Louis xiv du Saint Empire Romain Germanique. Une partie de la Suisse est aussi de culture germanique et n'est pas pourtant " allemande". Le problème avec les Français c'est qu'ils confondent " peuple", "nation" " Etat" en une seule entité. Celà date de Robespierre. Ainsi Louis XVI parlait-il de " peuples de France".
COMPLÉMENTS ET ERRATA [À LIRE DE PRÉFÉRENCE AVANT DE COMMENTER] : 1/ Pour celles et ceux qui s'interrogent sur les taux de pertes des troupes métropolitaines, d'en parle dans l'idée reçue précédente : "Bretons et Corses massacrés !?". Ce taux moyen est de 17-18%, avec une plus forte proportion pour les régions rurales. 2/ Pour la comptabilisation des "diasporas" bretonnes ou corses, il faut avoir en tête 3 choses : A/ Les données statistiques sont déjà basées sur les départements de naissance, et non de mobilisation ; B/ Si vous voulez intégrer les descendants nés hors du territoire régional, il faut alors le faire pour TOUTES les régions/départements ! Au vu du nombre de victime, le travail représente plusieurs années (pour ne pas dire décennies) de travail. C/ Si vous évoquez un point particulier, interrogez-vous sur la source sur laquelle vous vous appuyez. 3/ Concernant l'Algérie, oui, ce n'est pas un seul mais 3 départements. 4/ Petite erreur de couleur sur la carte à 3:00 concernant la région Champagne-Ardenne, laissée par erreur en blanc. Elle est bien de couleur rouge foncé, comme le Centre.
Corse âgé de 63 ans, mes deux grands-pères et tous mes grands-oncles ont fait la guerre de 14-18. Mon grand-père maternel, lui même mobilisé, avait trois frères dont deux, également mobilisés, furent tués au combat, le premier au Chemin des Dames début juin 1917, le second au combat de Sancy, fin septembre 1918. Il y a plusieurs années, une de mes tantes, fille du plus jeune des quatre frères ayant échappé de justesse à la guerre en raison de son jeune âge, après avoir recueilli dans les archives personnelles de son père, après la mort de ce dernier, toute la correspondance de guerre, avec leurs proches, de ses deux oncles morts pour la France, avait dactylographié et mis en forme la majeure partie de ces lettres pour les réunir en une sorte d'album familial, avec présentation introductive et quelques photos de famille en illustrations, en plusieurs exemplaires, m'en ayant d'ailleurs donné un que j'ai encore chez moi. La lecture de cette correspondance, écrite en un français parfait, témoignant du travail remarquable des instituteurs de l'époque, les fameux "hussards noirs" de la République, est à la fois passionnante et poignante. En effet, si le corse était bien la langue maternelle et usuelle de tous les jours des combattants corses de 14-18 dans leur immense majorité, ils n'en écrivaient pas moins dans un français impeccable, appris à l'école.
Le taux de pertes en Bretagne s'explique par la nature de sa population : plus jeune que dans les autres départements donc qui rentre plus aisément dans les statistiques de la conscription. Comme vous l'avez démontré. Néanmoins, on ne peut pas nier le fait que la jeunesse bretonne a donc été sacrifiée sur l'autel de la liberté, qu'on renomme ici "Mort pour la France". Alors comment en mesurer les impacts sur la culture, démographie, sociologie bretonne ? Voilà peut-être une vidéo à laquelle vous pourriez réfléchir ! Excellent travail en tout cas, merci pour ces explications.
En tout cas la ville de Méru et son canton qui s'était déclaré république autonome en 1909 suite à mouvement social réprimé dans le sang par Joffre ... Et qui ont été en 14 mis en première ligne pour les mater
Aller je m'abonne, j'adore l'histoire, surtout la première guerre mondiale,j'ai visité pas mal de monuments, traîné des heures sur le site mémoire des hommes ,j'ai même eu la drôle de surprise de voir mon nom et prénom sur le site mémoire des hommes,et truc de fou cet homme qui était aviateur et qui est mort pour la France en 1916 était né le même jour et mois que moi a 100 ans d'intervalle,je peux te dire que ça fait vraiment bizarre comme sensation.
Bonjour, Seriez vous breton ? La carte de France présentée est pour une rare fois exacte et tient compte de l’annexion et reflète la réalité territoriale. La Lorraine est bien située mais elle n’est composée jusqu’en 1918 que des départements 54, 55 et 88, car la Moselle avait été annexée en 1871 avec les 2 départements alsaciens. L’expression Alsace Lorraine utilisée à partir de cette annexion est une traduction de l’allemand Elsass~Lothringen entité représentée au Reichstag à Berlin, qui ne comprenait que la Moselle et l’Alsace. Des centaines de milliers de jeunes et moins jeunes sont partis de la Gare de l’Est pour aller reconquérir la province perdue, sans se rendre compte de la réalité.Puis la mémoire collective,organisée, maintient la confusion, aujourd’hui encore, et néglige tous les alsaciens et mosellans morts, sous l’uniforme allemand, contraints par l’annexion de 1871. Pour éviter des éventuels ralliements l’état major allemand les avait affecté au Front de l’Est allemand ainsi sur 380 000 incorporés, la majorité d’entre eux sont morts en 🇷🇺 Russie. Le taux de mortalité y était très conséquent certainement autant que pour les Bretons.
En effet, j'ai des origines bretonnes ;) Pour l'intitulé "Alsace-Lorraine", c'est bien le terme qui est couramment utilisé, déjà à l'époque. C'est bien possible que cela ait été repris de la dénomination allemande. Et oui, bien que je ne connaisse pas les données par territoire pour les mobilisés côté allemand, c'est fort possible que les appelés alsaciens et moselans aient payé un fort tribut sur le front Est (surtout que la rotation des unités étaient moins fréquente côté allemand que côté français ou britannique).
Le chiffre des incorporés est confirmé, la mortalité sur le front russe était encore plus importante en 42/45 car ce furent 90 % des « incorporés de force » les « malgré nous « qui y furent expédiés.
@@latelierdhistoire le Reichland Elsaß-Lothringen va fournir environs 380 000 hommes dont 50 000 ne rentreront pas. En proportion seulement 20 000 quitteront l'Allemagne pour rejoindre les rangs français. Dans un régiment dit Alsacien ou Lorrain ils ne représentent que 40% des effectifs cependant il est faux de penser qu'ils sont principalement à l'Est. Par exemple le IR 131 (Lothringen Infanterie régiment nr131) va tout d'abord affronter les armées françaises avant de partir pour l'est à l'automne 1914 puis il revient à l'ouest en 1918. Le IR 132 (Elßass Infanterie régiment nr132) va lui combattre toute la guerre à l'ouest. On le retrouve d'ailleurs à Verdun en 16. Le taux de désertion n'est pas plus élevé que dans les autres Reichland. Enfin pour la période 14-18 on ne parle pas de "malgré-nous" puisqu'il ne s'agit pas de Français sous l'uniforme allemand mais bien d'Allemands combattants pour l'Allemagne.
@@passeursdememoire7827 l’expression « malgré nous » a été utilisé dès1920 par les mosellans vraisemblablement francophones. Je pense que l’intégration et l’affectation aux armées du Reich étaient différentes selon les départements d’origine, d’autant qu’une partie de la Moselle annexée n’était pas germanophone dont Metz et le sud du département qui était l’ancienne Meurthe. Mais oui, les incorporés de 14 étaient allemands depuis 1871.
@@kkourdane5502 Les affectations se font bien par Land et l'Alsace-Lorraine obtient ses représentants au Reichtag dès 1910. Ils ne mettent pas plus de la moitié pour faciliter la germanisation et l'intégration. Il faut bien se dire que depuis 1871 tout se fait en allemand père et fils ont fait leurs services dans les armées allemandes donc tout le monde est germanophone. Pour revenir aux affectation l'un des jeunes soldats du Lothringen Infanterie régiment nr131 (basé alors à Morhange) et tué lors de la bataille de Lagarde en Lorraine son village d'origine ( à quelques km de Morhange). Un grand-oncle Mosellan à eu son grand-père dans le Lothringen Infanterie régiment nr44.
nivelle a eu cette phrase de " consommation de Bretons" comme une consommation d'une fourniture banale, rien que cela montre la considération qu'avait ce genre d'individu pour les Bretons. Personnellement lorsque je traverse les plus petits villages de ma région Bretagne je suis effaré de voir les longues listes de noms des morts pour la France en 14-18 parfois plusieurs jeunes d'une même famille. Je pense que c'est les régions les plus rurales qui ont perdues le plus de leurs habitants. Merci pour ce reportage fort intéressant.
Comme j'ai pu l'indiquer, la Bretagne était très jeune, et les chiffres bruts des pertes, effroyables, en témoignent. Et oui, ce sont bien les régions les plus rurales qui ont payé le tribut le plus lourd, vous avez raison.
Peut-on dire aussi que ces villages étaient bien plus peuplés qu aujourd’hui, donc l’impression est encore plus accentuée? Plus de mort ruraux + exode rural = un liste très impressionnante aujourd’hui?
@@alexd6393 dans mon village y avaot 1200 habitants. Y a 100 morts. C est comme si la france avait perdu 4 millions de soldats. Donc oui y a des chaits a canons et d autres qui ont etes epargnés .
@@bretagnejean2410 ah mais je suis d’accord, je dis juste qu’en plus d’une surmortalité dans les milieux ruraux, il y a un effet grossissant avec un dépeuplement des villages. L’un ne nie pas l’autre.
Belle vidéo très instructive! Par contre, le découpage des régions laisse un peu à désirer et à aucun moment n’apparaissent les chiffres concernant la Lorraine! Pourquoi? Alors que cette région a tant souffert de tous les conflits franco-allemands depuis la Guerre de 1870?
Bonjour, Effectivement, vous faites bien de remarquer son absence ! Je vais la réintégrer par la section "COMPLEMENTS ET ERRATA" à venir. Pour ne pas vous laisser sur la fin, on dénombre 26 872 MPF, dont 15 059 pour la Meurthe-et-Moselle, 9 952 pour la Meuse, et même 1 861 pour la Moselle (annexée). Merci pour votre vigilance !
@@latelierdhistoire : Merci pour votre réponse! Quid du département des Vosges? J’aime beaucoup votre travail que j’ai découvert seulement depuis quelques jours et je regarde pas mal de vos vidéos que je trouve très instructives. Je suis passionné d’histoire, en particulier la Première Guerre Mondiale et grâce à vous j’enrichis mes connaissances.
Pour les médias et les institutions républicaines la France c'est Paris ,en tant que Lorraine je rejoins les bretons et corses en revendiquant plus d'autonomie pour chaque région .quand j'entends du Grand est je fulmine contre ceux qui ont inventer ces noms bizarres moi je suis Lorraine et j'entends le rester ; Résistance
Superbe vidéo, juste un petit détail :ce serait bien de donner, à la fin, en une phrase la réponse à la question posée de façon claire et non ambiguë. Visiblement certains n'ont pas compris que les pertes bretonnes et corses ne sont pas spécialement plus importantes que celle des autres régions rurales...
Bonjour, Merci beaucoup pour le retour ! Possible pour la conclusion, cependant, je doute fortement que cela suffise pour les plus... convaincus de l'inverse.
@@latelierdhistoire Quoi qu'il en soit continuez votre excellent travail. Je regarde parfois vos vidéo avec mon fils de 12 ans qui lui aussi les apprécies :).
on peut quand même s'étonner du taux très faible de morts originaires de Paris, c'est le seul département en blanc sur la carte, ça vaudrait presque une vidéo.
Bonjour, L'explication est (relativement) simple, (d'ailleurs je l'évoque) : la région parisienne (car il s'agit bien de l'Île-de-France actuelle pour les cartes par région, et du département de la Seine pour la carte à 4:07, et non de Paris seule) concentre, en 1914, la plus grande partie des usines produisant pour la défense nationale (avec le Rhône, ce que la carte montre également). Il s'agit là de la plus grande concentration d'ouvriers qualifiés, cadres intermédiaires et cadres supérieurs de diverses industries (chimiques, constructions, métallurgie, aéronautique, armement, vêtements, etc.) de France... sans compter de nombreux agents administratifs ou manutentionnaires nécessaires pour faire fonctionner toute la machine de l’État et de l'armée. Autre facteur : les personnes vivant dans la région parisienne n'y sont pas nécessairement nées. Ce qui fait que des appelés vivant à Paris doivent retourner dans leur région militaire de naissance et d'enregistrement. Ce qui grossit le poids des mobilisés hors de Paris. Mais bien sûr, on reparlera de tout cela, plus précisément dans le cadre de la mobilisation industrielle que je compte bien aborder un jour ;)
D’origine lozérienne du côte paternel, je ne savais pas que c’était le département avec le pourcentage de mort le plus élevé. C’est aussi un des départements les moins peuplé.
Un peu surpris que durant quasi toute la vidéo, il est fait état de % afin d’analyser le cas breton et qu’à la fin de la vidéo pour la Corse, on parle de morts en chiffres brut. Je comprends pas trop cette différence...
La Corse est bien présente dans tous les tableaux statistiques, et j'accompagne des chiffres à l'image à 4:56. Je vais vite, car le raisonnement et la situation sont similaires à la Bretagne.
Excellente vidéo! Cependant, il ne faut jamais oublier que les chiffres sont toujours manipulables. Constatons simplement que la première guerre a été mortelle pour la culture bretonne.. Petite remarque: la "départementalisation" de l'Algérie n'a été proposée que pendant la guerre d'Algérie.
Dans toutes les armées alignées en 14/18 officiers bourgeois instruits et hommes de troupe plébéiens sortis de leurs provinces parlaient différemment pour ne pas dire d'autres langues.
Il me semble que l'Algérie n'était pas "un département" mais trois départements (Alger, Oran, Constantine) et un territoire sur la partie saharienne. Très bonne vidéo !
les mots ont un sens et le therme génocide ne fait pas exception. Raphael lemkin (inventeur du therme) définit un génocide comme l'extermination planifiée par un état ou une organisation d'un groupe humain politique, ethnique, raciale, ou religieux. est-ce que les classes social sont un groupe politique? non. ethnique? non plus. racial? absolument pas. religieux? non. ce n'est donc pas un génocide
Je ne sais pas si j'aurai le temps, mais je pense que cet ouvrage pourra vous intéresser, si vous ne l'avez pas déjà lu : clio-cr.clionautes.org/poilus-haute-savoie.html
C pas mort pour la France c mort pour Paris car le drapeau français a été créé que pour Paris au départ ,et les soldats français disait j'en mangerais bien encore du breton .....moi ,j'aime bien les Corses aussi comme j'aime être bretonne
Les soldats corses étaient en première ligne ; pas de permissions ´ en plus c’étaient des paysans qui la plupart ne savaient pas parler français ; ne comprenant pas les ordres en français certains furent fusilles ; à la fin de la guerre ils étaient obligés de payer leur retour en corse
Très bonne vidéo ^^ je tien juste a précisé que (en tout cas pour les Corses) à la fin de la guerre il ont du ce débrouiller seul pour rentrer en corse la plupart non aps pu revenir sur leur terre.
La faible industrialisation de la Bretagne n’a pas donné l’opportunité aux Bretons et autres paysans d’aller se battre à l’arrière dans les usines d’armement. Mécaniquement ils se retrouvent au front. Je regardais les statistiques pour l’île de France en comparaison et l’effet du rappel est bien visible
Y aussi la langue. Mes arrieres grand parent parlaient pas français donc moins de scrupules pour les envoyer devant. Sur les 4 je connais les fiches de 2. L un a ete blessés 3 fois ( balle dans la jambe, eclat obus dans le thorax et la tete, et doigt arraché par balle) et donc a chaque blessure il a ete ramené au front. Il a galerzr pour avoir une pension. L autre a ete retiré 3 mois de verdun suite à " tremblement, vomissement et delires". Il est retourné. Apres la guerre on lui a mis 10% d invalidité respiratoire puis 50% 10 ans apres . Il est mort à 48 ans etouffé. Jamais n est evoqué le gaz moutarde . Il laisse 7 enfants et une femme perdue . Il sera jamais compté dans les morts de la guerre . Les 2 autres j imagine meme pas vu les histoires des autres du meme regiment. En gros ils ont tous etes blessés ou morts. Certains se blaissaient eux meme pour partir.
@@bretagnejean2410 c est toujours pareil avec le problème de la langue. La chevalerie française a été décimée à Azincourt pour une simple raison: les égorgeurs des troupes à pieds étaient gallois et ne parlaient pas notre langue et ne comprenaient pas quand les chevaliers à terre demandaient pitié. Ce carnage était en contradiction avec les usages de l époque qui consistait à prendre en otages pour demander une rançon.
Je peux rapporter le cas de ma propre famille bretonne avec 6 mobilises entre 1914 et 1918 et un seul survivant en 1918. Ca fait mal quand meme ! Mais, il faut aussi faire attention, les pertes d'Aout et Septembre 1914 ne seront plus jamais egalees (heureusement) par la suite et dans mon cas 3 sur les 5 sont morts durant ces 2 mois fatidiques. Il faut aussi noter que si les regiments de 1914 sont tres regionaux dans leur composition (mes 3 MPF etaient au sein de regiments breton d'Infanterie Coloniale), ensuite ca n'est plus le cas. Ce qui fait que les regiments "bretons" ont paye un tribut disportionne entre Aout et Septembre 1914 mais que par la suite ca c'est calme
Merci pour ce témoignage. Mon propre arrière-grand-oncle a été tué à Virton en Belgique. Pour votre hypothèse, je pense que c'est fort possible. Sachant que c'était une des régions les plus jeunes de France à l'époque, il faudrait, en effet, approfondir l'étude sur ce point.
@@latelierdhistoire conjonction de département jeune et ruraux. Après confronté à l’ampleur des pertes totales, pratiquement toutes-les régions ont ce type de légende largement mâtinée de politique ainsi dans l’Herault et l’Aude on prétend que c’est pour éliminer les mutins de la crise viticole, dans les PO c’est a use de J’offre ou de ses successeurs, etc, etc,...
En Corse, et contrairement à la loi, furent également mobilisés les pères de famille de six enfants et plus. Le régime de permissions appliqué aux soldats mobilisés en Corse était différent de celui appliqué au soldats mobilisés sur le Continent : c'était, au départ, une permission tous les six mois au lieu de tous les trois mois, devenue, au cours du conflit, une seule permission annuelle, donc plus de "chances" d'être tué au front. Enfin, voici une réflexion particulièrement cynique du général et futur maréchal Joffre : "Les corses, il faut des bateaux pour les amener au front, mais quelques barques suffiraient pour les ramener dans leur île".....
Possible, @@Woshikoshi , mais dans ce cas, on pouvait très bien les laisser bénéficier du régime de droit commun d'une permission tous les trois mois, tout en leur laissant le loisir d'en passer une partie sur le Continent, à l'arrière du front, à Paris ou en province, loin du théâtre des opérations, par exemple.....
l'art de poser une question et de ne pas y répondre. quid des occitans, car c'est avant tout un problème de différence de langue et ils représentaient le plus gros contingent des locuteurs de français non parisiano-ligerien. quid des capacités de mobilisation, tout le nord n'a pas pu mobiliser dans les mêmes conditions pour cause d'occupation, il conviendrait de traiter ces territoires à part des études. quid des conditions socio économiques, des CSP pour résumer, qui sont juste effleurées, la question de l'éducation est centrale dans la pratique de la langue, sur les 2/3 du territoire, le français parisiano-ligerien est une langue apprise. quid des conséquences en répartition à la fin de la guerre, les départements pyrénéens ont vu des secteurs entiers dépeuplés au point que des communes ont été réduites ou agglomérées, est ce le cas partout, dans quelle proportion? Bref c'est incomplet au point de devenir partisan. Par pitié traquez les fautes de français, dans la video sur les 5 premières idées reçues elles m'ont troué les oreilles.
Bonjour, Plusieurs de vos remarques seront abordées plus tard, d'autres l'ont été (ex : opposition rural/urbain dans la répartition des morts). Ce sont des formats relativement courts, je ne peux tout aborder en moins d'1/4 d'heure. Merci également de faire attention au ton que vous employez. ça ne donne absolument pas envie d'échanger avec vous.
@@latelierdhistoire soit on est historien et on aborde un sujet en tant que tel, avec une méthode d'historien et sans a priori soit on est un you tubeur et on met une accroche "pute à clicks", partisane et bien provocatrice pour espérer gagner des sous. Les deux ne sont pas compatibles. Tu es un you tubeur? Je te réponds comme à un you tubeur, libre à toi de ne pas t'exposer. Tes jugements à l'emporte-pièce sur "l'autonomisme" et le "régionalisme" dont les raisonnements seraient de fait viciés, car tel est le sens de ton propos, te mettent dans la catégorie des propagandistes, pas des débatteurs sereins. Pour aller plus loin et avoir une démarche d'historien il aurait fallu parler de l'attitude des gouvernants successifs et des administrations centrales face aux régions, de ce qui peut faire naître un sentiment d'ostracisme et de mépris, question qui nous est revenu dans l'actualité avec le cas Raoult, et se demander si la permanence du ressenti avait un fondement. Bref, je conseille aux élèves d'éviter les chaînes you tube et je continuerai.
@@laurentlano Parce que vous ne faites pas de propagande, là ? Et sinon, 1/ je ne touche pas un copek de ces vidéos, 2/ le travail de vulgarisation n'est pas un travail de recherche. Et je sais de quoi je parle, ayant vécu les deux. Donc la méthode historique, je la connais, et ne me fonde que sur des travaux publiés d'historiennes et d'historiens professionnels, comme vous le constaterez en bibliographie. Que vous n'aimiez pas ce que je produits, c'est parfaitement votre droit. que vous ne respectiez pas vos interlocuteurs, c'est différent, ce qui ne permet pas d'échanges intellectuellement sains. C'est dommage, surtout pour quelqu'un qui semble être un éducateur comme vous. à bon entendeur, salut !
@@laurentlano Et dernière chose : si vous déconseillez aux élèves d'aller du YT, peut-être qu'allier la parole à l'acte vous concernant serait bienvenu !
Je suis contraint de savoir à quoi les élèves sont confrontés, you tube est à la mode, donc je m'informe sur ce qui existe. Un travail de vulgarisation éviterait les sujets polémiques pour se concentrer sur des généralités, vu comment ton propos est bâti, tu sors complètement de ce cadre. Tu as le droit d'avoir tes idées et de les exposer, elles sont centralistes et jacobines, mais tu ne peux pas prétendre dès lors à l'objectivité. internet dans sa forme actuelle n'est pas un lieu propice à la constitution d'un savoir académique, là, je te l'accorde, c'est un jugement. Pour conclure tu m'as répondu surtout sur la forme et très peu sur le fond et ce n'est jamais bon signe. PS: si tu ne touches pas un rond j'aimerais bien savoir où passe le pognon de toute la pub que je bouffe.
Oooh gamin... tu ne voudrrrais pas qu'on entame un nouvelle lutte parrr hasarrrd ? Tu n'as pas entendu parrrler des cyberrr-nuit-bleu ? Alorrrs fais attention à ce que tu dis... 🤣Bon boulot, merci
Le coup des ruraux et citadins n'est absolument pas questionné. Pourtant ce phénomène me semble particulièrement intrigant et en y réfléchissant très rapidement, je peux imaginer des raisons culturelles, un état d'esprit offensif et guerrier différent, bien des choses auxquelles je ne pense sûrement pas mais que je subodore mais bref ne relevant pas de la morale mais on peut aussi imaginer des choses bien dégueulasses, du fait d'un mepris du plouc, du paysan pour expliquer cet ecart si important (et sans exception ?) entre les citadins et les ruraux, et ces trucs dégueulasses on peut aussi et les imaginer en haut lieu. De plus, l'origine des officiers est vraisemblablement citadine en majorité (?) et cela a pu jouer aussi. Enfin bref, décidément, beaucoup de questions entourent cet écart et vu la méthodologie et son adoration exclusive pour le chiffre en histoire (du peu que j'en vois toutefois) on n'est pas prêt de démêler tout ça... Par ailleurs, je suis particulièrement méfiant avec les chiffres. Le paradoxe de Simson est redoutable.
La guerre de 14-18 a été, de manière générale, le sacrifice de la petite paysannerie française. La France était un pays encore très majoritairement rural à la veille de la guerre, il ne l'a plus jamais été au lendemain de la victoire de 1918, d'autant plus que les conséquences démographiques du conflit ont amplifié et accéléré le phénomène de l'exode rural. Ainsi, la proportion de mobilisés en Corse à s'être installés sur le Continent et dans l'Empire colonial après leur démobilisation est considérable. Enfin, contrairement à une idée reçue, jusqu'à 1914, les vêtements traditionnels des paysannes corses étaient très colorés, l'image de la femme corse toute de noir vêtue ne datant que de la guerre elle-même, en raison du nombre très important de veuves qu'elle y engendra.
@@missiavu je ne m'interrogeais pas sur les conséquences de ce sacrifice, mais sur les raisons. En tout cas, pour le capitalisme, c'était pain béni l'exode rural, de là à dire que c'était voulu, il y a un pas, et bref, des questions, des questions...
Je ne sais pas si c'était consciemment voulu, @@ledouble7337 , mais il est certain que, pour le grand patronat capitaliste, la petite paysannerie représentait une force productive beaucoup moins importante que le prolétariat ouvrier urbain et périurbain.
@@missiavu oui, mais ce que je voulais dire, c'était que le prolétariat se forme à partir des ruraux. Favoriser l'exode rural, c'est plus de prolétaires. Mais il n'y a pas que le capitalisme qui avait objectivement des intérêts à voir l'exode rurale augmenter. Les corses ont été très souvent fonctionnaires d'ailleurs (je n'ai aucun chiffre ni source).
Fonctionnaires, et pas seulement à des postes subalternes (nombreux furent les insulaires à avoir été administrateurs des colonies, certains ayant même atteint le grade de gouverneur général ), @@ledouble7337 , mais également militaires de carrière, en particulier dans l'armée coloniale. La Corse a été, de loin, la région métropolitaine à avoir le plus proportionnellement participé à l'aventure coloniale française. Nombreuses sont, d'ailleurs, dans notre île, les familles issues de mariages entre coloniaux corses et femmes indigènes, indochinoises, en particulier. J'ai d'ailleurs connu pas mal d'eurasiens et de quarterons corses, ainsi que de mulâtres corses, issus de ces "unions coloniales". Il y eût même, parmi ces corses en poste aux colonies, quelques militants anti-coloniaux convaincus soutenant la cause indigène, tels, à Madagascar, le postier communiste François Vittori, plus tard combattant des Brigades internationales en Espagne et l'un des dirigeants de la Résistance insulaire, en 1942-1943, le socialiste Jean Nicoli, devenu communiste dans la Résistance, sauvagement exécuté par les italiens le 31 août 1943, qui, dans les années 20-début des années 30, avait été instituteur au Soudan français, futur Mali, y dénonçant vigoureusement le travail forcé des indigènes, le "nationaliste" corse avant la lettre, Paulu Orsoni qui, après avoir participé à la fondation de la première Armée Républicaine Irlandaise, devint chef de bataillon d'Abdelkrim dans le guerre du Rif, au Maroc, où il fut tué au combat, et l'"avocat rouge" Charles Cancellieri, défenseur de militants anti-coloniaux vietnamiens, en Indochine, au début des années 30.
Alors, c'est Conlie, et ça se passe en 1870. (voir vidéo de Istoriou Breihz sur le sujet). Ensuite, la présente vidéo parle de 1914-1918. Ne confondons pas les contextes.
Enfin quelqu un parle choses qui fâchent,,,, attention la censure. D'un breton em Irlande. J'aime beaucoup votre vidéo, en revanche il faudrait arreter d'employer le mot "région" en parlant de la bretagne, nous sommes un pays
@@lmnll2742 Attention ne te sens pas visé personnellement ... c'était juste pour dénoter ton premier commentaire que je juge un peut hautain et arrogant ... envers des pays que vous coloniser et dont vous parlé me semble t'il avec un peu de mépris ! Mais n'oublie JAMAIS les rues de Paris étaient désertes lors qu'il y avait Hitler !
j'ai bien aimé la vidéo(normal je suis Breton)cependant il y a une mention que tu as oubliée et qui est non négligeable.en 1914 la Bretagne est pauvre et a beaucoup d'enfants,si les ainés des famille d'agriculteurs héritaient de la ferme les cadets n'avaient rien,d'où un grand nombre de Bretons dans la marine nationale et l'armée de terre.ça ne pouvait qu'entrainer des pertes plus fortes en Bretagne...et puis l'armée apportait une possibilité de promotion sociale.et même aujourd'hui beaucoup de jeunes s'engagent,avec en plus un coté traditionnel dans certain régiments.
Merci de rappeler la situation de la Bretagne à cette époque, car mon grand père breton a ètè militarisé et son frère militaire de carrière, c'étaient des agriculteurs. Je comprends mieux les raisons de leur situation.
Oui et non : il y avait surtout pas mal de troupes d'infanterie coloniales d'origine bretonne et ce sont surtout eux qui ont morfle lors des batailles des frontieres. En 1914 l'heritage des exploitations avait pas mal change, meme si la tradition de ne garder qu'un seul enfant marie a la ferme perdurait. La marine nationale composee majoritairement de bretons a cette epoque a eu relativement peu de pertes ce qui a contribue a equilibrer la balance. Il faudrait qu'un jour une etude soit faite sur la distribution des pertes dans le temps car je suis persuade que la Bretagne a payee le plus lourd tribut durant les 3 premiers mois avec les regiments d'infanterie coloniales bretons qui disparurent purement et simplement entre Aout et Octobre 1914 (80% a 95% de pertes dans la plupart des cas)
@@vincentkermorgant ils n'avaient pas de régiments coloniaux bretons,mais il est vrai par contre qu'ils constituaient les plus gros pourcentages dans les effectifs.pour ce qui est de la marine il ne faut pas oublier les fusiliers-marins à Dixmude la grande majorité étaient bretons et les pertes ont été très lourdes...mon arrière-grand père était à Dixmude,il en a réchappé et nous a ramené une belle panoplie de médaille,mais il a participé à d'autre batailles qui lui ont value entre autre la Légion d'Honneur,la Médaille militaire,la Croix de Guerre 14/18 et la Médaille des Blessés et d'autre décorations que je ne connais pas...ça devait être un sacré dur à cuire l'aieul !
Ce qui reste à caution et que vous-même avez évacué c est le politique et les mesures restrictives concernant le soldat Corse qui prouve la volonté de frapper fort et d'un autre le patriotisme Corse et oui .je ne prend qu'une seul mesure la Corse et le seul département pendant ce conflit ou les pères de famille nombreuse avez obligation de partir ,une phrase d'un général de l etat major reflète aussi l etat d esprit colonialiste et aussi la défaite de Sedan (napoléon) les corses viennent en bateaux entiers ils suffit de quelques barques pour rentrer, un autre ex les permission étaient tout les 6mois alors que pour les autre entre 3 et 4 mois tout ceci et rapporté et vérifiable
Les critères de mobilisation des hommes étaient plus large en Corse. Mon grand-père est parti à 17 ans. Il faut le signaler car l’entassement de chiffre perd de son sens sans contexte. De plus ces chiffres prennent en compte les jeunes par tranche d’âge, mais il faudrait surtout connaître les chiffres des hommes aptes au service et donc en parallèle au travail des champs. Ce sont ceux en meilleure santé qui partaient au front, ne laissant sur place que les réformés. À la fin de la guerre se retrouvaient les réformés, les blessés, les traumatisés et les chanceux qui ont échappé à la mort. En Corse cela aura eu l’effet d’un cataclysme pour l’agriculture et l’économie en général.
@@davidrosso6975 tout a fait et connu au niveau national suite a la visite du Tigre en Corse après guerre .ou il rapporte la ruine la pauvreté le délabrement de la corse et des corses ,et si cela ne suffisaient point la grippe espagnol j ai dans mon village un carrée d'indigent ou fosse commune ,s y trouvent pêlemêle des enfants ,des adultes et des étrangers , espagnol et italien des hommes venus aux champs remplacer nos hommes partis au front ,
Bonjour, C'est en effet ce que j'ai bien précisé au cours de mon propos. Ceux-ci sont estimés à 95 000 soldats (dont les fusillés, ou les morts de suite de blessures ou en captivité). Pour plus d'information, le site Mémoire des Hommes est à votre disposition : www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_morts_pour_la_france_premiere_guerre/ bien cordialement, S.
Salut ! Je suis Breton et indépendantiste ou au moins autonomiste (je précise pour le petit disclaimer à 0:20 ;) ) et j'ai trouvé ta vidéo intéressante ! De mon côté j'avais beaucoup entendu parlé des chiffres de cette guerre pour illustrer les conséquences au sein de la société Bretonne de la perte d'un grand nombre d'hommes durant la guerre (avec des chiffres aux alentours des 200 000 ). Il y a eu des recueils de poètes Bretons racontant la vie au front publié par la suite comme "Barzhonegoù war an talbenn, Poèmes du front" de Yann Mari Normand, c'est une source de témoignage que je trouve intéressante. Bonne continuation !
je t'ai balancé à la DCRI pour qu'il puisse remplir une fiche de séditieux.
@@jeanpierreragequit1726 franchement je pense pas que l'indépendandisme breton est le plus grand probleme pour la DCRI ou meme la france en ce moment mdr
@@jeanpierreragequit1726 si la guerre civile dont tous le monde parle arrive ca ne seras en rien a cause des breton et ont le sait tous ici...
@@letroodonquialawifi1224 Je comprends son point de vue, et même si ce n'est pas le plus gros problème en France, c'est quand même agaçant... heureusement que j'ai fais mes études là bas, ça ma "rassuré", ils sont fier de leur région, ça c'est sûr et c'est très bien, mais ils restent français, il n'y a pas énormément d'indépendantistes même si ça existe bien sûr
Laisse nous rire
Pour la Corse, il convient de tenir compte, en plus du nombre de morts par rapport aux seuls mobilisés dans l'île, de celui par rapport aux nombreux corses de la "spaluzzera" (diaspora) mobilisés ailleurs, sur le Continent ou dans l'Empire colonial où les insulaires étaient nombreux, et de celui par rapport, également, aux très nombreux corses militaires, notamment officiers et sous-officiers, de carrière, en particulier dans l'armée coloniale, et ce faisant, on arrive à un total d'environ un peu plus 12.000 corses morts pour la France en 14-18, certaines estimations allant même jusqu'à 15.000 morts. Rappelons enfin que le nombre de mobilisés dans l'île elle-même dépassa les 47.000 sur une population totale de l'île d'environ 288.000 habitants en 1914.
L'Algérie ce n'était pas "un" département français, mais "trois" départements français, celui d'Alger, celui d'Oran et celui de Constantine.
Je n'ai jamais entendu ou lu un Breton avancé le chiffre de 400000 morts pour la 1ere GM.
Les corses qui avaient plus de 30 ans et pères de 3 et 4 enfants étaient envoyés en première ligne !
Charles martel, les pères de famille de 6 enfants en Corse étaient envoyés au front
Episode très intéressant !
Les statistiques ne sont pas toujours faciles pour certains (moi compris!), ton travail de vulgarisation est très bon !
Merci :)
Quand tu parles des statistiques, tu as des difficultés à lire celles que je présente ici, ou c'est d'ordre général ? Comme je suis très (*3) friand de stat, j'ai tendance un peu à me lâcher ^^
@@latelierdhistoire Je parle en général !
Dans ta vidéo elles sont bien présentées et tu en parle clairement !
@@eronote Ah, d'accord, merci beaucoup pour ton retour !
Les corses et les bretons étaient en première ligne ! ! ! Donc pas étonnant que le chiffre des morts était plus important ! ! !
Bonjour. Ce n'est pas le propos de la vidéo, qui ne fait que reprendre les données des travaux sur le sujet. Je vous invite à la revisionner. Cordialement.
Jeune homme je fais partie de ceux qui ont connu la conscription.
Je peux vous affirmer que les régiments difficiles étaient réservés en priorité aux petits paysans Bretons, Normands et autres provinciaux dociles, sans oublier les conscrits d'origine immigrée et DOM TOM...
Les fils de bourges, fils de notables et toutes les huiles se réservaient au mieux quand ils avaient un soupçon de patriotisme des planques dans des états majors ou dans les centres administratifs...
Au pire quand il se foutaient éperdument de leur devoir, ils trouvaient tous motifs, affaires, responsabilités, etc... pour se faire exempter de service national par piston interposé...
Voilà.
C'est vrai j'ai servis au 4ra et j'ai connu ça je suis arrivé comme provincial et méprisé et ensuite quand ils ont sut que j'étais en fait parigot qui vivait de l'autre côté de la francilienne lol j'ai eu plus de considération ...
Cela n'a malheureusement rien à voir avec ce qui a été dit.
Vieux kon tu n'as pas connu la grande guerre, alors ta gueule en fait.
J'ai un grand oncle du "Nord Pas de Calais" mobilisé en 1916 a 20 ans. Arrivé au régiment le lundi, envoyé au front le samedi, mort le dimanche soir lors de sa première montée en ligne... "Mort Pour La France" que c'est écrit sur le monument...
Effectivement, c'est un temps très court... Merci pour ce témoignage.
@@latelierdhistoire Si tu veux un autre témoignage et que tu as trois minutes a perdre: Les chiffres de mon pseudo signifient: canon de 155 mm Schneider. 1917-18... C'est pour mon arrière grand père qui était artilleur au 101e RAL, a cette période équipé de ce matériel. 18 ans enfant de choeur cul béni grenouille de bénitier, bon petit paysan qui respecte soutane et craint uniforme, envoyé au front en 17 après avoir été réformé en 15, cité a l'ordre de l'armée a titre collectif pour avoir détruit une division allemande pendant la 2e bataille de la Marne. L'officier a fait passer ses troupes pour leur montrer le carnage qu'elles avaient accompli.
Ma grand mère me racontait que sur son lit de mort dans les années 1960 il dit: "Pleure un peu pour moi ma fille, je vais en Enfer, j'ai tué trop d'hommes a la guerre, le Bon Dieu ne me pardonnera pas."
Son beau frère a disparu au bois de l'Herbebois, a coté du bois des Caures, le 2e jour de l'offensive allemande de février 1916.
Vidéo vraiment bien réalisée ! On aime les idées reçues. Bravo
Merci beaucoup !
Oui, je sais que vous aimez ça... et vous me le rendez bien ! ^.^
Faut regarder les monuments aux morts dans les petits villages de Bourgogne. Les listes de noms sont longues .
Je sais. Et jusqu'à preuve du contraire, ça ne remet nullement en question ce dont j'ai parlé et ce dont parlent les historiens qui ont travaillé sur le sujet.
L'intérêt essentiel de cette vidéo est d'ouvrir la discussion.
Sur la Corse, ça va bien vite. Si la Corse est au 24e rang, c'est en valeur absolue. Mais en pourcentage de la population, cela représente beaucoup plus et il existe deux
raisons à cela : la première et la plus importante : LA CORSE A ETE SOUMISE A DES REGLES DE CONSCRIPTION PLUS STRICTES. On y a en effet mobilisé jusqu'aux pères de 5 enfants, ce qui n'était pas le cas sur le reste du territoire national. Comme vous voudrez des preuves de cela, je rappelle que cela a été dit par Michel Rocard, qui s'exprimait en qualité de 1er ministre français à l'Assemblée nationale. La 2e raison est qu'en plus de ces règles de conscription, leurs permissions étaient plus courtes (là encore il existe des documents d'époque que je détiens, je ne vais pas écrire un livre dans un commentaire mais je les tiens à disposition), en sorte qu'ils passaient plus de temps au front et enfin, en plus de tout cela, il y a eu, en Corse, plus de volontaires. La saignée ici a été plus grande que nulle part ailleurs et d'ailleurs, il existe une autre preuve de cela : la comparaison des pyramides des âges, qui montre en Corse, une entaille plus importante que n'importe où ailleurs sur le territoire français.
Je n'ai aucune intention politique, je dis simplement les choses que j'ai personnellement étudiées en me référant à des sources multiples et pendant de nombreuses années. Merci d'avoir ouvert le débat. Mais désolé non, vous êtes à un million d'années d'avoir combattu une idée reçue car sur la Corse, ce n'est pas une idée reçue.
Et tout cela, oui, répondait à un plan délibéré.
C'est triste que t'ai pas plus d'abonnés la qualité est génial et c'est hyper bien pour la culture
Merci, c'est bien gentil !
Ah, ben ça viendra, ça viendra ;)
Merci pour cette analyse qui fait partie de l’histoire réelle. Et qui nous fait prendre conscience de ce que nos aînés ont vécu à cette période.
Très bon épisode, hâte de voir les suivants, par contre un petit détail avec tes cartes tu as donné l'Orne aux Pays de Loire et non à la Normandie ^^, pas qu'on y tienne plus que ça, mais il faut rendre à César ce qui lui appartient :D
Merci beaucoup,
et merci de me signaler cette erreur. Elle sera corrigée dans les documents disponibles de l'épisode en description (je devrais le faire dans le courant de la semaine) !
Loire Inférieure pas Loire Atlantique
Vidéo très intéressante, hâte de voir la suite !
Merci :)
J’aimerais vous poser une question et si on calcule le taux de perte des régiments par rapport à leur régions ?
Bonjour,
C'est faisable, mais il faut avoir en tête 3 limites :
1- Certains régiments sont dissous partir de la fin de l'année 1915 dans le cadre d'une réorganisation de l'armée.
2- à partir de cette même période, l'intégration des appelés dans les régiments ne se fait plus en fonction du département de naissance, mais d'autres critères (besoins selon les régiments, mélange des origines régionales, etc.)
3- Comme toute recherche, ça demande bcp de temps d'analyse et de classement. Certes, la liste des MPF du site Mémoire des Hommes est une base de donnée intéressante, mais il faudra éplucher 1,3 million de fiches pour parvenir à ce résultat.
@ L'atelier d'Histoire, dans quel régiment se trouvait vôtre grand oncle? Les deux frères de mon arrière grand-père ont aussi combattu à Virton le 22 août 1914, au 130e RI de Mayenne.
130e également !
Marrant, ça! Les indépendantistes flamands chantent le même refrain (entonné dès l'époque par des étudiants, certains planqués et un peu collabos).
Ça a été débunké déjà durant la guerre, les accusation d'officiers "francophones" s'adressant à de pauvres flamands qui ne les comprenaient pas et qui mourraient donc du fait de l'incapacité des officiers à se faire comprendre.
Résultat de l'enquête de l'époque: si les officiers privilégiaient le français, nombreux étaient flamands d'origine, donc bilingues. Ensuite les sous-off étaient eux flamands, donc pas de problème particulier de compréhension d'ordres.
En nombre absolu, il y eut effectivement plus de pertes "flamandes", mais c'est en relation avec les données démographiques, et proportionnellement les pertes ont été réparties sans excès du côté flamand.
Pour la petite histoire, ces accusations ont été mal perçues par les combattants de l'époque qui les considéraient non seulement comme injustifiées, mais mettant à mal l'unité de l'armée, et émanant de planqués, parfois de déserteurs... bien accueillis par les officiers de propagande allemands :)
Bonjour, auriez vous une source lié à cela ? Je souhaiterais approfondir. Merci !
Rajoutons à ça que de nombreux soldats Wallons ne parlaient pas non plus français et essayaient tant bien que mal de communiquer avec le peu de français qu'ils connaissaient. Bel épisode de tromperie flamingante les frères Van Raemdonck en négligeant la présence du corps de Amé Fiévez un soldat Picard à leur côté, lui non plus ne devait pas trop maitriser le français. Note aux Français n'essayez pas de prononcer les noms belges flamands ou picards 😉
Deux départements français... En Algérie
La paysannerie fut la plus touché en France....
Avec une Amérique... Qui revendra ces céréales... Et autres aides à l'Europe exsangue...
La perte de ces personnes ne fut jamais compensées ...
Encore maintenant il ya un choque et un traumatisme mémorielle
Cordialement
Dommage que le cas insulaire soit tout juste abordé.
Car dans son cas, il faut aussi préciser qu un statut particulier a fait que la tranche d age mobilisable était plus importante (on parle de près de 52.800 mobilisé pour une population de moins de 300.000, voir le dernier ouvrage de Pellegrinetti), et sans meme parler après des conséquences et la grippe espagniole.
Bonjour,
Il s'agit d'un format court, d'où la brièveté du propos. Il ne s'agit donc pas de faire un point exhaustif de la question, seulement de donner des points de repères.
Concernant les effectifs, j'ai bien précisé qu'il s'agissait de données partielles (donc potentiellement évoluables), et ce pour toutes les régions. Toutefois, même en prenant les chiffres les plus hauts reconnus pour la Corse (11 000 tués pour 52 800 mobilisés), je constate que le taux de perte reste le même, autour de 20,8% (contre 20,9% dans mes données). Autrement dit, même en comptant les plus de 50 ans, la Corse n'a pas eu les plus hauts taux de pertes de la Grande Guerre. Il faudrait d'ailleurs voir quelle est la part des plus de 50 ans dans les mobilisés corses, et la comparer à l'échelle nationale. Mais j'ignore si cela a déjà été fait.
Quant à l'ouvrage de M. Pellegrinetti, je ne l'ai malheureusement pas lu (publication mars 2020, en pleine pandémie, mis à disposition à la bibliothèque nationale de France trop tard pour être consulté), je ne peux donc émettre un avis dessus. Peut-être que je le lirai un jour (si j'ai le temps), d'ici là, je vous renvoie donc à la bibliographie utilisée dans le cadre de cette synthèse.
Bien cordialement,
S.
@@latelierdhistoire ah mais j en ait bien conscience des limites du format court, meme si le sujet ne s y prette pas forcément a mon humble avis tellement il est vaste.
Que ce soit pour la difficulté du travail de recherche ou encore les répercussions politique : exemple dans l ile ou ceux sont aussi bien les nationnalistes que les "pro-France" qui servent de cet argument, sous 2 points vues.
En somme vidéo interessante, mais trop courte a moins de ne se focaliser uniquement sur le cas breton.
Merci en tout cas de votre réponse et bonne continuation.
Et les OC CITANS Vengeance de Clémenceau pour la révolte des paysans e. 1907 .
.
Bonjour,
Clemenceau n'arrive au pouvoir qu'en octobre 1917, date où la gestion des unités et le mélange des unités a déjà été acté.
Et si vous avez bien regardé la vidéo, les taux de pertes ne sont pas plus élevés en Occitanie actuelle que dans les autres régions à dominante agricole. Donc non, pas de vengeance de Clemenceau, ni d l'Etat Français selon les chiffres disponibles.
Bonne journée, :)
@@latelierdhistoire je ne suis pas d accord, venait voir les monuments aux morts ,mon grand-père à fait 2 ans d appelé, 4 ans de guerre la Somme Verdun ,la Marne ,la bataille ,D YSER
Il est mort 8 ans après de la suite des gaz ,des tranchés .
Il était au 1 régiment d infanterie à Neuf Brissac .
Les Corses les Occitants, les Bretons ,les Basques les Catalans ,étaient en tête. C est pour cela on a remplacé les mots dans nos campagnes par des émigrés Espagnols et des Italiens faute de manque de bras .
L histoire est faite par les vainqueurs et non par les vaincus.
A prestu
@@jean-louisrigaud3629 Vous n'avez pas d'argument quoi.
Statistique faite sur des fiches établies au constat du décès pour ceux qui ne sont pas répertoriés avez vous des chiffres?
Mon arrière-grand père disparu sur le Chemin des Dames dans les premiers jours des batailles n'a pas de fiche.
Comme je l'ai précisé, le nombre de fiches est inférieur au nombre de tués et disparus réels. C'est donc bien pris en compte parmi les biais des études que j'ai consultées :)
@@latelierdhistoire
Merci pour votre réponse.
Grace à vos informations sur le site mémoire des hommes, j'ai pu enfin retrouver les lieux et date du décès de arrière grand père. encore merci!
Excellent 👌
Merci :)
En tant que nationaliste breton, je n’ai jamais pensé qu’il y avait eu une entreprise d’éradication des particularismes régionaux par le biais de l’aventure guerrière. Je n’ai jamais d’ailleurs rencontré de camarade qui pensait cela.
Je crains que vous ayez démonté un homme de paille...
En revanche le scandale est ailleurs !
Partout en France et pas seulement en Bretagne et en Corse, nos familles ont payé un lourd tribut dans ce suicide collectif qu’ont été les guerres Européennes. Nos élites ont instrumentalisé le sentiment d’appartenance et l’idée nationale pour jeter les peuples les uns contre les autres.
L’autre scandale se trouve dans la doctrine républicaine elle-même. La république pratique un totalitarisme habillé en universalisme.
Il fallait créer un homme nouveau. Monolingue, standardisée, un Français idéal, amoureux de la nation, obéissant et prêt au sacrifice.
La république a détruit la culture populaire française avec l’idée de la remplacer par la culture bourgeoise.
Les paysans bretons méprisés et niés dans leur identité ont été enrôlés pour défendre la république. Il fallait prendre aux allemands les territoires de Moselle et d’Alsace. Deux territoires linguistiquement et ethniquement allemands ! Authentiquement Allemand !
Nous avons sacrifié près de 1,5 millions de Français dans ce projet absurde.
Dans le même temps, les jeunes bretons étaient humiliés et recevaient des punitions lorsqu’ils parlaient leur langue.
Plusieurs appels ont été lancés pour sauver les langues et cultures régionales. La république est restée sourde ! En remerciement, nous avons des monuments aux morts dans chaque village. La république a tué la France et pour consolation, elle nous donne de la gloriole en carton et du roman national moisi.
Aujourd’hui, dans mon village, on continue à célébrer le 11 novembre. On ne parle plus breton au café, la radio chante en anglais et les travailleurs venus boire leur café parlent turc...
Qu'il est facile de juger a posteriori, de parler de "suicide collectif" ou de dire que les habitants de la Moselle étaient "authentiquement allemands".
Breizh atao
Dire que les Alsaciens sont Allemands est quand même une grosse connerie. Avant d'être rattachée à la France l'Alsace était indépendante
Eh le partisan d'un nationalisme moribond, l'Alsace et la Moselle sont germaniques, pas allemands. Si tu ne comprends pas la différence, ferme ta gueule
@@enjoyphi7378
Line faudrait pas mélanger le terme " allemand" et le terme "germanique". Ainsi l' Alsace est de culture germanium et fa8sait partie jusqu'à Louis xiv du Saint Empire Romain Germanique. Une partie de la Suisse est aussi de culture germanique et n'est pas pourtant " allemande". Le problème avec les Français c'est qu'ils confondent " peuple", "nation" " Etat" en une seule entité. Celà date de Robespierre. Ainsi Louis XVI parlait-il de " peuples de France".
Bevet Briezh! Kentoc’h mervel ´vit bout saotret
Vive la Bretagne plutôt mourir que d’être salis
COMPLÉMENTS ET ERRATA [À LIRE DE PRÉFÉRENCE AVANT DE COMMENTER] :
1/ Pour celles et ceux qui s'interrogent sur les taux de pertes des troupes métropolitaines, d'en parle dans l'idée reçue précédente : "Bretons et Corses massacrés !?". Ce taux moyen est de 17-18%, avec une plus forte proportion pour les régions rurales.
2/ Pour la comptabilisation des "diasporas" bretonnes ou corses, il faut avoir en tête 3 choses : A/ Les données statistiques sont déjà basées sur les départements de naissance, et non de mobilisation ; B/ Si vous voulez intégrer les descendants nés hors du territoire régional, il faut alors le faire pour TOUTES les régions/départements ! Au vu du nombre de victime, le travail représente plusieurs années (pour ne pas dire décennies) de travail. C/ Si vous évoquez un point particulier, interrogez-vous sur la source sur laquelle vous vous appuyez.
3/ Concernant l'Algérie, oui, ce n'est pas un seul mais 3 départements.
4/ Petite erreur de couleur sur la carte à 3:00 concernant la région Champagne-Ardenne, laissée par erreur en blanc. Elle est bien de couleur rouge foncé, comme le Centre.
Corse âgé de 63 ans, mes deux grands-pères et tous mes grands-oncles ont fait la guerre de 14-18. Mon grand-père maternel, lui même mobilisé, avait trois frères dont deux, également mobilisés, furent tués au combat, le premier au Chemin des Dames début juin 1917, le second au combat de Sancy, fin septembre 1918. Il y a plusieurs années, une de mes tantes, fille du plus jeune des quatre frères ayant échappé de justesse à la guerre en raison de son jeune âge, après avoir recueilli dans les archives personnelles de son père, après la mort de ce dernier, toute la correspondance de guerre, avec leurs proches, de ses deux oncles morts pour la France, avait dactylographié et mis en forme la majeure partie de ces lettres pour les réunir en une sorte d'album familial, avec présentation introductive et quelques photos de famille en illustrations, en plusieurs exemplaires, m'en ayant d'ailleurs donné un que j'ai encore chez moi. La lecture de cette correspondance, écrite en un français parfait, témoignant du travail remarquable des instituteurs de l'époque, les fameux "hussards noirs" de la République, est à la fois passionnante et poignante. En effet, si le corse était bien la langue maternelle et usuelle de tous les jours des combattants corses de 14-18 dans leur immense majorité, ils n'en écrivaient pas moins dans un français impeccable, appris à l'école.
Très intéressant et propre comme travail. Bravo ! :)
Merci beaucoup :)
01:32
Hommage à l'arrière-grand tonton.
🇫🇷
Pour le référencement
Bonjour je confirme pour les soldats corse ils devaient se payer leurs billets pour retourner chez eux. Une honte.
Jamais entendu parler ! Mais très intéressant
Le taux de pertes en Bretagne s'explique par la nature de sa population : plus jeune que dans les autres départements donc qui rentre plus aisément dans les statistiques de la conscription.
Comme vous l'avez démontré. Néanmoins, on ne peut pas nier le fait que la jeunesse bretonne a donc été sacrifiée sur l'autel de la liberté, qu'on renomme ici "Mort pour la France".
Alors comment en mesurer les impacts sur la culture, démographie, sociologie bretonne ? Voilà peut-être une vidéo à laquelle vous pourriez réfléchir !
Excellent travail en tout cas, merci pour ces explications.
Oui enfin y a des regiments ou tu sors soit blessés soit mort.
En tout cas la ville de Méru et son canton qui s'était déclaré république autonome en 1909 suite à mouvement social réprimé dans le sang par Joffre ... Et qui ont été en 14 mis en première ligne pour les mater
Aller je m'abonne, j'adore l'histoire, surtout la première guerre mondiale,j'ai visité pas mal de monuments, traîné des heures sur le site mémoire des hommes ,j'ai même eu la drôle de surprise de voir mon nom et prénom sur le site mémoire des hommes,et truc de fou cet homme qui était aviateur et qui est mort pour la France en 1916 était né le même jour et mois que moi a 100 ans d'intervalle,je peux te dire que ça fait vraiment bizarre comme sensation.
Bonjour,
Seriez vous breton ?
La carte de France présentée est pour une rare fois exacte et tient compte de l’annexion et reflète la réalité territoriale. La Lorraine est bien située mais elle n’est composée jusqu’en 1918 que des départements 54, 55 et 88, car la Moselle avait été annexée en 1871 avec les 2 départements alsaciens.
L’expression Alsace Lorraine utilisée à partir de cette annexion est une traduction de l’allemand Elsass~Lothringen entité représentée au Reichstag à Berlin, qui ne comprenait que la Moselle et l’Alsace.
Des centaines de milliers de jeunes et moins jeunes sont partis de la Gare de l’Est pour aller reconquérir la province perdue, sans se rendre compte de la réalité.Puis la mémoire collective,organisée, maintient la confusion, aujourd’hui encore, et néglige tous les alsaciens et mosellans morts, sous l’uniforme allemand, contraints par l’annexion de 1871.
Pour éviter des éventuels ralliements l’état major allemand les avait affecté au Front de l’Est allemand ainsi sur 380 000 incorporés, la majorité d’entre eux sont morts en 🇷🇺 Russie.
Le taux de mortalité y était très conséquent certainement autant que pour les Bretons.
En effet, j'ai des origines bretonnes ;)
Pour l'intitulé "Alsace-Lorraine", c'est bien le terme qui est couramment utilisé, déjà à l'époque. C'est bien possible que cela ait été repris de la dénomination allemande.
Et oui, bien que je ne connaisse pas les données par territoire pour les mobilisés côté allemand, c'est fort possible que les appelés alsaciens et moselans aient payé un fort tribut sur le front Est (surtout que la rotation des unités étaient moins fréquente côté allemand que côté français ou britannique).
Le chiffre des incorporés est confirmé, la mortalité sur le front russe était encore plus importante en 42/45 car ce furent 90 % des « incorporés de force » les « malgré nous « qui y furent expédiés.
@@latelierdhistoire le Reichland Elsaß-Lothringen va fournir environs 380 000 hommes dont 50 000 ne rentreront pas. En proportion seulement 20 000 quitteront l'Allemagne pour rejoindre les rangs français. Dans un régiment dit Alsacien ou Lorrain ils ne représentent que 40% des effectifs cependant il est faux de penser qu'ils sont principalement à l'Est. Par exemple le IR 131 (Lothringen Infanterie régiment nr131) va tout d'abord affronter les armées françaises avant de partir pour l'est à l'automne 1914 puis il revient à l'ouest en 1918. Le IR 132 (Elßass Infanterie régiment nr132) va lui combattre toute la guerre à l'ouest. On le retrouve d'ailleurs à Verdun en 16. Le taux de désertion n'est pas plus élevé que dans les autres Reichland. Enfin pour la période 14-18 on ne parle pas de "malgré-nous" puisqu'il ne s'agit pas de Français sous l'uniforme allemand mais bien d'Allemands combattants pour l'Allemagne.
@@passeursdememoire7827 l’expression « malgré nous » a été utilisé dès1920 par les mosellans vraisemblablement francophones. Je pense que l’intégration et l’affectation aux armées du Reich étaient différentes selon les départements d’origine, d’autant qu’une partie de la Moselle annexée n’était pas germanophone dont Metz et le sud du département qui était l’ancienne Meurthe.
Mais oui, les incorporés de 14 étaient allemands depuis 1871.
@@kkourdane5502 Les affectations se font bien par Land et l'Alsace-Lorraine obtient ses représentants au Reichtag dès 1910. Ils ne mettent pas plus de la moitié pour faciliter la germanisation et l'intégration. Il faut bien se dire que depuis 1871 tout se fait en allemand père et fils ont fait leurs services dans les armées allemandes donc tout le monde est germanophone. Pour revenir aux affectation l'un des jeunes soldats du Lothringen Infanterie régiment nr131 (basé alors à Morhange) et tué lors de la bataille de Lagarde en Lorraine son village d'origine ( à quelques km de Morhange). Un grand-oncle Mosellan à eu son grand-père dans le Lothringen Infanterie régiment nr44.
nivelle a eu cette phrase de " consommation de Bretons" comme une consommation d'une fourniture banale, rien que cela montre la considération qu'avait ce genre d'individu pour les Bretons.
Personnellement lorsque je traverse les plus petits villages de ma région Bretagne je suis effaré de voir les longues listes de noms des morts pour la France en 14-18 parfois plusieurs jeunes d'une même famille.
Je pense que c'est les régions les plus rurales qui ont perdues le plus de leurs habitants.
Merci pour ce reportage fort intéressant.
Comme j'ai pu l'indiquer, la Bretagne était très jeune, et les chiffres bruts des pertes, effroyables, en témoignent. Et oui, ce sont bien les régions les plus rurales qui ont payé le tribut le plus lourd, vous avez raison.
Peut-on dire aussi que ces villages étaient bien plus peuplés qu aujourd’hui, donc l’impression est encore plus accentuée?
Plus de mort ruraux + exode rural = un liste très impressionnante aujourd’hui?
@@alexd6393 dans mon village y avaot 1200 habitants. Y a 100 morts. C est comme si la france avait perdu 4 millions de soldats. Donc oui y a des chaits a canons et d autres qui ont etes epargnés .
@@bretagnejean2410 ah mais je suis d’accord, je dis juste qu’en plus d’une surmortalité dans les milieux ruraux, il y a un effet grossissant avec un dépeuplement des villages.
L’un ne nie pas l’autre.
Belle vidéo très instructive! Par contre, le découpage des régions laisse un peu à désirer et à aucun moment n’apparaissent les chiffres concernant la Lorraine! Pourquoi? Alors que cette région a tant souffert de tous les conflits franco-allemands depuis la Guerre de 1870?
Bonjour,
Effectivement, vous faites bien de remarquer son absence ! Je vais la réintégrer par la section "COMPLEMENTS ET ERRATA" à venir.
Pour ne pas vous laisser sur la fin, on dénombre 26 872 MPF, dont 15 059 pour la Meurthe-et-Moselle, 9 952 pour la Meuse, et même 1 861 pour la Moselle (annexée). Merci pour votre vigilance !
@@latelierdhistoire : Merci pour votre réponse! Quid du département des Vosges?
J’aime beaucoup votre travail que j’ai découvert seulement depuis quelques jours et je regarde pas mal de vos vidéos que je trouve très instructives. Je suis passionné d’histoire, en particulier la Première Guerre Mondiale et grâce à vous j’enrichis mes connaissances.
Pour les médias et les institutions républicaines la France c'est Paris ,en tant que Lorraine je rejoins les bretons et corses en revendiquant plus d'autonomie pour chaque région .quand j'entends du Grand est je fulmine contre ceux qui ont inventer ces noms bizarres moi je suis Lorraine et j'entends le rester ; Résistance
Superbe vidéo, juste un petit détail :ce serait bien de donner, à la fin, en une phrase la réponse à la question posée de façon claire et non ambiguë. Visiblement certains n'ont pas compris que les pertes bretonnes et corses ne sont pas spécialement plus importantes que celle des autres régions rurales...
Bonjour,
Merci beaucoup pour le retour !
Possible pour la conclusion, cependant, je doute fortement que cela suffise pour les plus... convaincus de l'inverse.
@@latelierdhistoire Quoi qu'il en soit continuez votre excellent travail. Je regarde parfois vos vidéo avec mon fils de 12 ans qui lui aussi les apprécies :).
on peut quand même s'étonner du taux très faible de morts originaires de Paris, c'est le seul département en blanc sur la carte, ça vaudrait presque une vidéo.
Bonjour,
L'explication est (relativement) simple, (d'ailleurs je l'évoque) : la région parisienne (car il s'agit bien de l'Île-de-France actuelle pour les cartes par région, et du département de la Seine pour la carte à 4:07, et non de Paris seule) concentre, en 1914, la plus grande partie des usines produisant pour la défense nationale (avec le Rhône, ce que la carte montre également). Il s'agit là de la plus grande concentration d'ouvriers qualifiés, cadres intermédiaires et cadres supérieurs de diverses industries (chimiques, constructions, métallurgie, aéronautique, armement, vêtements, etc.) de France... sans compter de nombreux agents administratifs ou manutentionnaires nécessaires pour faire fonctionner toute la machine de l’État et de l'armée.
Autre facteur : les personnes vivant dans la région parisienne n'y sont pas nécessairement nées. Ce qui fait que des appelés vivant à Paris doivent retourner dans leur région militaire de naissance et d'enregistrement. Ce qui grossit le poids des mobilisés hors de Paris.
Mais bien sûr, on reparlera de tout cela, plus précisément dans le cadre de la mobilisation industrielle que je compte bien aborder un jour ;)
La méchanceté et le meurtre appel au meurtres
D’origine lozérienne du côte paternel, je ne savais pas que c’était le département avec le pourcentage de mort le plus élevé. C’est aussi un des départements les moins peuplé.
Tout à fait vous avez raison.
Très intéressant :o
Merci beaucoup :)
Un peu surpris que durant quasi toute la vidéo, il est fait état de % afin d’analyser le cas breton et qu’à la fin de la vidéo pour la Corse, on parle de morts en chiffres brut. Je comprends pas trop cette différence...
La Corse est bien présente dans tous les tableaux statistiques, et j'accompagne des chiffres à l'image à 4:56. Je vais vite, car le raisonnement et la situation sont similaires à la Bretagne.
Jean-Marc G
L'AFFARRI SO IN FRANCESE ... th-cam.com/video/4cGOoctaCA4/w-d-xo.html
Excellente vidéo! Cependant, il ne faut jamais oublier que les chiffres sont toujours manipulables. Constatons simplement que la première guerre a été mortelle pour la culture bretonne..
Petite remarque: la "départementalisation" de l'Algérie n'a été proposée que pendant la guerre d'Algérie.
Il était de quel régiment ton grand-oncle : le 117eme RI ?
130e RI
Dans toutes les armées alignées en 14/18 officiers bourgeois instruits et hommes de troupe plébéiens sortis de leurs provinces parlaient différemment pour ne pas dire d'autres langues.
Il me semble que l'Algérie n'était pas "un département" mais trois départements (Alger, Oran, Constantine) et un territoire sur la partie saharienne. Très bonne vidéo !
Tout à fait, l'erreur est intégrée au commentaire "errata et compléments"
@@latelierdhistoire oups encore une que je n'ai pas vue, cette erreur sera vite réparée :)
@@CKlasseDTM Aucun souci :)
je pense plutôt à un programme génocidaire de la classe ouvrière et paysanne, orchestré par les décideurs, les industriels... la bourgeoisie !
les mots ont un sens et le therme génocide ne fait pas exception. Raphael lemkin (inventeur du therme) définit un génocide comme l'extermination planifiée par un état ou une organisation d'un groupe humain politique, ethnique, raciale, ou religieux. est-ce que les classes social sont un groupe politique? non. ethnique? non plus. racial? absolument pas. religieux? non. ce n'est donc pas un génocide
@foxydefnaf3206
C'est aux victimes de décider ... pas aux autres !
ont en parle des savoyards pendant la grande guerre?
Je ne sais pas si j'aurai le temps, mais je pense que cet ouvrage pourra vous intéresser, si vous ne l'avez pas déjà lu :
clio-cr.clionautes.org/poilus-haute-savoie.html
C pas mort pour la France c mort pour Paris car le drapeau français a été créé que pour Paris au départ ,et les soldats français disait j'en mangerais bien encore du breton .....moi ,j'aime bien les Corses aussi comme j'aime être bretonne
Les soldats corses étaient en première ligne ; pas de permissions ´ en plus c’étaient des paysans qui la plupart ne savaient pas parler français ; ne comprenant pas les ordres en français certains furent fusilles ; à la fin de la guerre ils étaient obligés de payer leur retour en corse
Comparez simplement la longueur des listes sur les monuments aux morts des différentes communes .....
Et ?
Vous avez envie de le refaire ? OK, on attend les résultats. Bon courage à vous !
Très bonne vidéo ^^ je tien juste a précisé que (en tout cas pour les Corses) à la fin de la guerre il ont du ce débrouiller seul pour rentrer en corse la plupart non aps pu revenir sur leur terre.
La faible industrialisation de la Bretagne n’a pas donné l’opportunité aux Bretons et autres paysans d’aller se battre à l’arrière dans les usines d’armement. Mécaniquement ils se retrouvent au front. Je regardais les statistiques pour l’île de France en comparaison et l’effet du rappel est bien visible
C'est tout à fait ça.
Y aussi la langue. Mes arrieres grand parent parlaient pas français donc moins de scrupules pour les envoyer devant. Sur les 4 je connais les fiches de 2. L un a ete blessés 3 fois ( balle dans la jambe, eclat obus dans le thorax et la tete, et doigt arraché par balle) et donc a chaque blessure il a ete ramené au front. Il a galerzr pour avoir une pension. L autre a ete retiré 3 mois de verdun suite à " tremblement, vomissement et delires". Il est retourné. Apres la guerre on lui a mis 10% d invalidité respiratoire puis 50% 10 ans apres . Il est mort à 48 ans etouffé. Jamais n est evoqué le gaz moutarde . Il laisse 7 enfants et une femme perdue . Il sera jamais compté dans les morts de la guerre . Les 2 autres j imagine meme pas vu les histoires des autres du meme regiment. En gros ils ont tous etes blessés ou morts. Certains se blaissaient eux meme pour partir.
@@bretagnejean2410 c est toujours pareil avec le problème de la langue. La chevalerie française a été décimée à Azincourt pour une simple raison: les égorgeurs des troupes à pieds étaient gallois et ne parlaient pas notre langue et ne comprenaient pas quand les chevaliers à terre demandaient pitié. Ce carnage était en contradiction avec les usages de l époque qui consistait à prendre en otages pour demander une rançon.
Je peux rapporter le cas de ma propre famille bretonne avec 6 mobilises entre 1914 et 1918 et un seul survivant en 1918. Ca fait mal quand meme ! Mais, il faut aussi faire attention, les pertes d'Aout et Septembre 1914 ne seront plus jamais egalees (heureusement) par la suite et dans mon cas 3 sur les 5 sont morts durant ces 2 mois fatidiques. Il faut aussi noter que si les regiments de 1914 sont tres regionaux dans leur composition (mes 3 MPF etaient au sein de regiments breton d'Infanterie Coloniale), ensuite ca n'est plus le cas. Ce qui fait que les regiments "bretons" ont paye un tribut disportionne entre Aout et Septembre 1914 mais que par la suite ca c'est calme
Merci pour ce témoignage. Mon propre arrière-grand-oncle a été tué à Virton en Belgique.
Pour votre hypothèse, je pense que c'est fort possible. Sachant que c'était une des régions les plus jeunes de France à l'époque, il faudrait, en effet, approfondir l'étude sur ce point.
@@latelierdhistoire Mon premier tué : Rossignol (Belgique) le 22Aout, mon second : Maubeuge le 6 septembre
@@latelierdhistoire conjonction de département jeune et ruraux. Après confronté à l’ampleur des pertes totales, pratiquement toutes-les régions ont ce type de légende largement mâtinée de politique ainsi dans l’Herault et l’Aude on prétend que c’est pour éliminer les mutins de la crise viticole, dans les PO c’est a use de J’offre ou de ses successeurs, etc, etc,...
Pour le Finistère : attention aux inscrits maritimes avec des pertes assez faibles 5%
En Corse, et contrairement à la loi, furent également mobilisés les pères de famille de six enfants et plus. Le régime de permissions appliqué aux soldats mobilisés en Corse était différent de celui appliqué au soldats mobilisés sur le Continent : c'était, au départ, une permission tous les six mois au lieu de tous les trois mois, devenue, au cours du conflit, une seule permission annuelle, donc plus de "chances" d'être tué au front. Enfin, voici une réflexion particulièrement cynique du général et futur maréchal Joffre : "Les corses, il faut des bateaux pour les amener au front, mais quelques barques suffiraient pour les ramener dans leur île".....
C est peut être car c'est une île isoler et que donner des permission c'est mobiliser des bateaux pour les ramener ect
Possible, @@Woshikoshi , mais dans ce cas, on pouvait très bien les laisser bénéficier du régime de droit commun d'une permission tous les trois mois, tout en leur laissant le loisir d'en passer une partie sur le Continent, à l'arrière du front, à Paris ou en province, loin du théâtre des opérations, par exemple.....
@@missiavu c'est ce qui s'est passé
Non, @@jeannotlappin5278, les soldats mobilisés en Corse n'ont jamais été soumis au régime de droit commun d'une permission tous les trois mois.
@@missiavu Ils passaient leurs perms sur le continent
intéressant je m abonne
l'art de poser une question et de ne pas y répondre.
quid des occitans, car c'est avant tout un problème de différence de langue et ils représentaient le plus gros contingent des locuteurs de français non parisiano-ligerien.
quid des capacités de mobilisation, tout le nord n'a pas pu mobiliser dans les mêmes conditions pour cause d'occupation, il conviendrait de traiter ces territoires à part des études.
quid des conditions socio économiques, des CSP pour résumer, qui sont juste effleurées, la question de l'éducation est centrale dans la pratique de la langue, sur les 2/3 du territoire, le français parisiano-ligerien est une langue apprise.
quid des conséquences en répartition à la fin de la guerre, les départements pyrénéens ont vu des secteurs entiers dépeuplés au point que des communes ont été réduites ou agglomérées, est ce le cas partout, dans quelle proportion?
Bref c'est incomplet au point de devenir partisan.
Par pitié traquez les fautes de français, dans la video sur les 5 premières idées reçues elles m'ont troué les oreilles.
Bonjour,
Plusieurs de vos remarques seront abordées plus tard, d'autres l'ont été (ex : opposition rural/urbain dans la répartition des morts). Ce sont des formats relativement courts, je ne peux tout aborder en moins d'1/4 d'heure.
Merci également de faire attention au ton que vous employez. ça ne donne absolument pas envie d'échanger avec vous.
@@latelierdhistoire soit on est historien et on aborde un sujet en tant que tel, avec une méthode d'historien et sans a priori soit on est un you tubeur et on met une accroche "pute à clicks", partisane et bien provocatrice pour espérer gagner des sous.
Les deux ne sont pas compatibles.
Tu es un you tubeur? Je te réponds comme à un you tubeur, libre à toi de ne pas t'exposer.
Tes jugements à l'emporte-pièce sur "l'autonomisme" et le "régionalisme" dont les raisonnements seraient de fait viciés, car tel est le sens de ton propos, te mettent dans la catégorie des propagandistes, pas des débatteurs sereins.
Pour aller plus loin et avoir une démarche d'historien il aurait fallu parler de l'attitude des gouvernants successifs et des administrations centrales face aux régions, de ce qui peut faire naître un sentiment d'ostracisme et de mépris, question qui nous est revenu dans l'actualité avec le cas Raoult, et se demander si la permanence du ressenti avait un fondement.
Bref, je conseille aux élèves d'éviter les chaînes you tube et je continuerai.
@@laurentlano Parce que vous ne faites pas de propagande, là ?
Et sinon, 1/ je ne touche pas un copek de ces vidéos, 2/ le travail de vulgarisation n'est pas un travail de recherche. Et je sais de quoi je parle, ayant vécu les deux. Donc la méthode historique, je la connais, et ne me fonde que sur des travaux publiés d'historiennes et d'historiens professionnels, comme vous le constaterez en bibliographie.
Que vous n'aimiez pas ce que je produits, c'est parfaitement votre droit. que vous ne respectiez pas vos interlocuteurs, c'est différent, ce qui ne permet pas d'échanges intellectuellement sains. C'est dommage, surtout pour quelqu'un qui semble être un éducateur comme vous.
à bon entendeur, salut !
@@laurentlano Et dernière chose : si vous déconseillez aux élèves d'aller du YT, peut-être qu'allier la parole à l'acte vous concernant serait bienvenu !
Je suis contraint de savoir à quoi les élèves sont confrontés, you tube est à la mode, donc je m'informe sur ce qui existe.
Un travail de vulgarisation éviterait les sujets polémiques pour se concentrer sur des généralités, vu comment ton propos est bâti, tu sors complètement de ce cadre.
Tu as le droit d'avoir tes idées et de les exposer, elles sont centralistes et jacobines, mais tu ne peux pas prétendre dès lors à l'objectivité.
internet dans sa forme actuelle n'est pas un lieu propice à la constitution d'un savoir académique, là, je te l'accorde, c'est un jugement.
Pour conclure tu m'as répondu surtout sur la forme et très peu sur le fond et ce n'est jamais bon signe.
PS: si tu ne touches pas un rond j'aimerais bien savoir où passe le pognon de toute la pub que je bouffe.
Oooh gamin... tu ne voudrrrais pas qu'on entame un nouvelle lutte parrr hasarrrd ? Tu n'as pas entendu parrrler des cyberrr-nuit-bleu ? Alorrrs fais attention à ce que tu dis...
🤣Bon boulot, merci
Le coup des ruraux et citadins n'est absolument pas questionné.
Pourtant ce phénomène me semble particulièrement intrigant et en y réfléchissant très rapidement, je peux imaginer des raisons culturelles, un état d'esprit offensif et guerrier différent, bien des choses auxquelles je ne pense sûrement pas mais que je subodore mais bref ne relevant pas de la morale mais on peut aussi imaginer des choses bien dégueulasses, du fait d'un mepris du plouc, du paysan pour expliquer cet ecart si important (et sans exception ?) entre les citadins et les ruraux, et ces trucs dégueulasses on peut aussi et les imaginer en haut lieu.
De plus, l'origine des officiers est vraisemblablement citadine en majorité (?) et cela a pu jouer aussi.
Enfin bref, décidément, beaucoup de questions entourent cet écart et vu la méthodologie et son adoration exclusive pour le chiffre en histoire (du peu que j'en vois toutefois) on n'est pas prêt de démêler tout ça...
Par ailleurs, je suis particulièrement méfiant avec les chiffres. Le paradoxe de Simson est redoutable.
La guerre de 14-18 a été, de manière générale, le sacrifice de la petite paysannerie française. La France était un pays encore très majoritairement rural à la veille de la guerre, il ne l'a plus jamais été au lendemain de la victoire de 1918, d'autant plus que les conséquences démographiques du conflit ont amplifié et accéléré le phénomène de l'exode rural. Ainsi, la proportion de mobilisés en Corse à s'être installés sur le Continent et dans l'Empire colonial après leur démobilisation est considérable. Enfin, contrairement à une idée reçue, jusqu'à 1914, les vêtements traditionnels des paysannes corses étaient très colorés, l'image de la femme corse toute de noir vêtue ne datant que de la guerre elle-même, en raison du nombre très important de veuves qu'elle y engendra.
@@missiavu je ne m'interrogeais pas sur les conséquences de ce sacrifice, mais sur les raisons.
En tout cas, pour le capitalisme, c'était pain béni l'exode rural, de là à dire que c'était voulu, il y a un pas, et bref, des questions, des questions...
Je ne sais pas si c'était consciemment voulu, @@ledouble7337 , mais il est certain que, pour le grand patronat capitaliste, la petite paysannerie représentait une force productive beaucoup moins importante que le prolétariat ouvrier urbain et périurbain.
@@missiavu oui, mais ce que je voulais dire, c'était que le prolétariat se forme à partir des ruraux. Favoriser l'exode rural, c'est plus de prolétaires.
Mais il n'y a pas que le capitalisme qui avait objectivement des intérêts à voir l'exode rurale augmenter. Les corses ont été très souvent fonctionnaires d'ailleurs (je n'ai aucun chiffre ni source).
Fonctionnaires, et pas seulement à des postes subalternes (nombreux furent les insulaires à avoir été administrateurs des colonies, certains ayant même atteint le grade de gouverneur général ), @@ledouble7337 , mais également militaires de carrière, en particulier dans l'armée coloniale. La Corse a été, de loin, la région métropolitaine à avoir le plus proportionnellement participé à l'aventure coloniale française. Nombreuses sont, d'ailleurs, dans notre île, les familles issues de mariages entre coloniaux corses et femmes indigènes, indochinoises, en particulier. J'ai d'ailleurs connu pas mal d'eurasiens et de quarterons corses, ainsi que de mulâtres corses, issus de ces "unions coloniales". Il y eût même, parmi ces corses en poste aux colonies, quelques militants anti-coloniaux convaincus soutenant la cause indigène, tels, à Madagascar, le postier communiste François Vittori, plus tard combattant des Brigades internationales en Espagne et l'un des dirigeants de la Résistance insulaire, en 1942-1943, le socialiste Jean Nicoli, devenu communiste dans la Résistance, sauvagement exécuté par les italiens le 31 août 1943, qui, dans les années 20-début des années 30, avait été instituteur au Soudan français, futur Mali, y dénonçant vigoureusement le travail forcé des indigènes, le "nationaliste" corse avant la lettre, Paulu Orsoni qui, après avoir participé à la fondation de la première Armée Républicaine Irlandaise, devint chef de bataillon d'Abdelkrim dans le guerre du Rif, au Maroc, où il fut tué au combat, et l'"avocat rouge" Charles Cancellieri, défenseur de militants anti-coloniaux vietnamiens, en Indochine, au début des années 30.
Conli... souvenez vous!!!...
Alors, c'est Conlie, et ça se passe en 1870. (voir vidéo de Istoriou Breihz sur le sujet).
Ensuite, la présente vidéo parle de 1914-1918. Ne confondons pas les contextes.
La Corse 11000 morts pour une population de ...295 000 Habitants
Sauf que vous comptez l'ensemble de la population, et non les hommes actifs uniquement. Le calcul est donc malheureusement peu pertinent.
Enfin quelqu un parle choses qui fâchent,,,, attention la censure.
D'un breton em Irlande.
J'aime beaucoup votre vidéo, en revanche il faudrait arreter d'employer le mot "région" en parlant de la bretagne, nous sommes un pays
tant que ce sera une région, on emploiera le mot région.
@@lmnll2742
Et dire qu'en 39/45 vous étiez allemands ...
@@thebeastofbrayroad9382 la majorité de l'Europe l'était
@@lmnll2742
Oui mais je parle de vous là , Hitler ce recueillant même sur le tombe de mon compatriote !
@@lmnll2742
Attention ne te sens pas visé personnellement ... c'était juste pour dénoter ton premier commentaire que je juge un peut hautain et arrogant ... envers des pays que vous coloniser et dont vous parlé me semble t'il avec un peu de mépris ! Mais n'oublie JAMAIS les rues de Paris étaient désertes lors qu'il y avait Hitler !
j'ai bien aimé la vidéo(normal je suis Breton)cependant il y a une mention que tu as oubliée et qui est non négligeable.en 1914 la Bretagne est pauvre et a beaucoup d'enfants,si les ainés des famille d'agriculteurs héritaient de la ferme les cadets n'avaient rien,d'où un grand nombre de Bretons dans la marine nationale et l'armée de terre.ça ne pouvait qu'entrainer des pertes plus fortes en Bretagne...et puis l'armée apportait une possibilité de promotion sociale.et même aujourd'hui beaucoup de jeunes s'engagent,avec en plus un coté traditionnel dans certain régiments.
Merci de rappeler la situation de la Bretagne à cette époque, car mon grand père breton a ètè militarisé et son frère militaire de carrière, c'étaient des agriculteurs. Je comprends mieux les raisons de leur situation.
Oui et non : il y avait surtout pas mal de troupes d'infanterie coloniales d'origine bretonne et ce sont surtout eux qui ont morfle lors des batailles des frontieres. En 1914 l'heritage des exploitations avait pas mal change, meme si la tradition de ne garder qu'un seul enfant marie a la ferme perdurait. La marine nationale composee majoritairement de bretons a cette epoque a eu relativement peu de pertes ce qui a contribue a equilibrer la balance. Il faudrait qu'un jour une etude soit faite sur la distribution des pertes dans le temps car je suis persuade que la Bretagne a payee le plus lourd tribut durant les 3 premiers mois avec les regiments d'infanterie coloniales bretons qui disparurent purement et simplement entre Aout et Octobre 1914 (80% a 95% de pertes dans la plupart des cas)
@@vincentkermorgant ils n'avaient pas de régiments coloniaux bretons,mais il est vrai par contre qu'ils constituaient les plus gros pourcentages dans les effectifs.pour ce qui est de la marine il ne faut pas oublier les fusiliers-marins à Dixmude la grande majorité étaient bretons et les pertes ont été très lourdes...mon arrière-grand père était à Dixmude,il en a réchappé et nous a ramené une belle panoplie de médaille,mais il a participé à d'autre batailles qui lui ont value entre autre la Légion d'Honneur,la Médaille militaire,la Croix de Guerre 14/18 et la Médaille des Blessés et d'autre décorations que je ne connais pas...ça devait être un sacré dur à cuire l'aieul !
mon grand oncle maternel"yi-yi"de calanhuel..parti un jour, jamais revenu.. ni mort..ni disparu: effacé pensez ce que vous voulez
Ce qui reste à caution et que vous-même avez évacué c est le politique et les mesures restrictives concernant le soldat Corse qui prouve la volonté de frapper fort et d'un autre le patriotisme Corse et oui .je ne prend qu'une seul mesure la Corse et le seul département pendant ce conflit ou les pères de famille nombreuse avez obligation de partir ,une phrase d'un général de l etat major reflète aussi l etat d esprit colonialiste et aussi la défaite de Sedan (napoléon) les corses viennent en bateaux entiers ils suffit de quelques barques pour rentrer, un autre ex les permission étaient tout les 6mois alors que pour les autre entre 3 et 4 mois tout ceci et rapporté et vérifiable
Les critères de mobilisation des hommes étaient plus large en Corse. Mon grand-père est parti à 17 ans. Il faut le signaler car l’entassement de chiffre perd de son sens sans contexte. De plus ces chiffres prennent en compte les jeunes par tranche d’âge, mais il faudrait surtout connaître les chiffres des hommes aptes au service et donc en parallèle au travail des champs. Ce sont ceux en meilleure santé qui partaient au front, ne laissant sur place que les réformés.
À la fin de la guerre se retrouvaient les réformés, les blessés, les traumatisés et les chanceux qui ont échappé à la mort.
En Corse cela aura eu l’effet d’un cataclysme pour l’agriculture et l’économie en général.
@@davidrosso6975 tout a fait et connu au niveau national suite a la visite du Tigre en Corse après guerre .ou il rapporte la ruine la pauvreté le délabrement de la corse et des corses ,et si cela ne suffisaient point la grippe espagnol j ai dans mon village un carrée d'indigent ou fosse commune ,s y trouvent pêlemêle des enfants ,des adultes et des étrangers , espagnol et italien des hommes venus aux champs remplacer nos hommes partis au front ,
L'AFFARRI SO IN FRANCESE ... th-cam.com/video/4cGOoctaCA4/w-d-xo.html
Tu n'a pas prit en compte les homme non enregistré comme mort pour la France.....
Bonjour,
C'est en effet ce que j'ai bien précisé au cours de mon propos.
Ceux-ci sont estimés à 95 000 soldats (dont les fusillés, ou les morts de suite de blessures ou en captivité).
Pour plus d'information, le site Mémoire des Hommes est à votre disposition :
www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_morts_pour_la_france_premiere_guerre/
bien cordialement,
S.