Arvo Pärt : Tabula rasa
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- เผยแพร่เมื่อ 9 ก.พ. 2025
- Ji-Yoon Park, Marc Desmons et l'Orchestre Philharmonique interprète Tabula rasa de Arvo Pärt sous la direction de Kristiina Poska. Extrait du concert enregistré le 13 mars 2024 à l'Auditorium de la Maison de la Radio et de la Musique.
#ArvoPärt #KristiinaPoska #MarcDesmons #JiYoonPark
Tabula rasa est une invitation à la méditation et aux interrogations métaphysiques. Une même note, un la, jouée à l’unisson par les deux solistes sur deux octaves distinctes vient rompre le silence. Ces deux-là, séparés de six octaves, donnent le ton du premier mouvement Ludus (« Jeu ») et en délimitent l’ambitus musical, registre au sein duquel se déploient de multiples arches mélodiques de plus en plus amples. Cette note unique ne permet pas seulement d’ouvrir l’espace ; elle actionne également le temps musical. Le silence est convié dans l’œuvre, saccadé par l’agitation des cordes et e résonnement du piano préparé.
Des cloches dissimulées dans l’instrument sont au cœur d’un style nouveau, initié par le compositeur estonien. Le style tintinnabuli doit son nom aux clochettes utilisées dans la liturgie catholique, évoquées par ce piano, et caractérise l’expérience mystique de sa musique. Deux voix se joignent pour former une même entité indissociable. Elles n’existent ainsi plus pour elles-mêmes mais uniquement par la relation qu’elles entretiennent l’une avec l’autre, illustrant ainsi la pensée d’Arvo Pärt, entre recherche d’une essence universelle et interrogation spirituelle. Le second mouvement, Silentium (« Silence ») explore ainsi ce silence d’un genre nouveau, résonances de nappes sonores déployées par l’un des solistes, explorant chaque registre, de l’aigu céleste à l’abîme vertigineuse du grave, pendant que le second soliste oscille à la manière du temps qui passe, espérant trouver réponse aux chaos du monde. L’auditeur est entraîné vers les profondeurs du registre grave, aux frontières de l’inaudible que seul le silence peut dépasser.
Des cloches dissimulées dans l’instrument sont au cœur d’un style nouveau, initié par le compositeur estonien. Le style tintinnabuli doit son nom aux clochettes utilisées dans la liturgie catholique, évoquées par ce piano, et caractérise l’expérience mystique de sa musique. Deux voix se joignent pour former une même entité indissociable. Elles n’existent ainsi plus pour elles-mêmes mais uniquement par la relation qu’elles entretiennent l’une avec l’autre, illustrant ainsi la pensée d’Arvo Pärt, entre recherche d’une essence universelle et interrogation spirituelle. Le second mouvement, Silentium (« Silence ») explore ainsi ce silence d’un genre nouveau, résonances de nappes sonores déployées par l’un des solistes, explorant chaque registre, de l’aigu céleste à l’abîme vertigineuse du grave, pendant que le second soliste oscille à la manière du temps qui passe, espérant trouver réponse aux chaos du monde. L’auditeur est entraîné vers les profondeurs du registre grave, aux frontières de l’inaudible que seul le silence peut dépasser.
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Une interprétation absolument époustouflante de Tabula Rasa d'Arvo Pärt !
Bravo!
Interpretation magnifique de ce chef d'oeuvre de la musique (post)moderne. Plus rythmée, animée et "dansante" que la version classique de Gidon Kremer et la plupart des enregistrements plus récents que je connais.
Oh mon Dieu! Pourquoi soumettre une telle œuvre d’art à une analyse comparative avec une autre création différente ? Pourquoi ne pas simplement dire rythmée, animée et dansante, sans guillemets, et sans aucun ajout à une autre version ? Ne serait-ce pas une description plus juste et plus belle ? Seuls ceux qui tentent de surmonter un complexe d’infériorité se comparent aux autres. Une création sublime fait oublier les autres interprétations. En sa présence, ils n'existent plus. Post-scriptum : J'espère que vous comprenez qu'il ne s'agit que d'une nuance inspirée d'un excellent commentaire.
Peut être, et c'est magnifique, mais dans la version de référence avec Gidon Kremer, le violon principal, comme on pouvait l attendre de ce maitre, est plus parfaitement dosé, évitant ces contraintes presque mécaniques et trop appuyées, ce qui ôte un brin de mystère et poésie
Spectacular rendition of an old favorite.
I will never forget… a night back in 1987, driving home from a rock climbing trip (Devil’s Lake, WI) this eerie, fascinating piece of contemporary music was on the radio. My friends and I were so enthralled that when we started to lose reception (heading back to Illinois, it was probably on the UW Madison radio station) we all agreed to pull over so we could listen to the remainder and hear the announcer tell us what the heck we were listening to! It was, of course, Tabula Rasa.
Your story is similar to how Pärt hit it big: Manfred Eicher was driving along and was so stunned by a radio broadcast of Pärt's music that he had to pull over.
I like this version of Tabula Rasa very much. Thank you.
faire table rase, voici ce que doit proposer l’art maintenant
voici ce qu’entre deux silences aura comprise ici la ´pärt’ évolutive d’Arvo
Enfer et damnation pour ces applaudissements entre les deux mouvements.
🙌
Grandioso
Amazing and challenging sounds. ..
Words cannot express....
Magnifique... Vraiment superbe
Magnifique et si intense !
C'est une nouvelle réalité et référence en la matière ❤
c'est beau
Foarte frumos
Fantastic ❤
Wow, jsuis pas un connaisseur mais c'est fantastique.
belíssimo
Great
00:11 Ludus
09:40 Silentium
Interprétation fascinante. Dommage pour les applaudissements entre les deux mouvements. Et il faudrait mettre des amendes aux tousseurs dans les concerts, pas celles et ceux qui font ça discrètement, mais pour les autres qui se croient devant leur télé dans leur salon. Bim, 135€ !
Translation: Tabula rasa is an invitation to meditation and metaphysical questions. A single note, an A, played in unison by the two soloists on two separate octaves breaks the silence. These two, separated by six octaves, set the tone of the first movement Ludus (“Game”) and delimit its musical ambitus, a register within which multiple melodic arches of increasing width unfold. This single note not only opens up space; it also activates musical time. Silence is invited into the work, jerky by the agitation of the strings and the resonance of the prepared piano. Bells hidden in the instrument are at the heart of a new style, initiated by the Estonian composer. The tintinnabuli style owes its name to the bells used in the Catholic liturgy, evoked by this piano, and characterizes the mystical experience of his music. Two voices join to form a single inseparable entity. They no longer exist for themselves but only through the relationship they maintain with each other, thus illustrating Arvo Pärt's thinking, between the search for a universal essence and spiritual questioning. The second movement, Silentium ("Silence"), thus explores this silence of a new kind, resonances of sound layers deployed by one of the soloists, exploring each register, from the celestial high register to the dizzying abyss of the low register, while the second soloist oscillates in the manner of time passing, hoping to find an answer to the chaos of the world. The listener is drawn towards the depths of the low register, to the borders of the inaudible that only silence can surpass.
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Would’ve been ideal aside from the racquetball court going on next door around 25:23
7:32 On retrouve la même écriture que pour le Cantus in Memoriam Benjamin Britten
Interesting interpretation, very well played of course, but I think that the fast(er) than the norm tempi shortchange a bit the sense of mystical stasis that I think this piece is all about...after all, the marking for part II is "senza moto".
No room to breath...if you will
Dear All Where we can buy or rent the entire score? Thank you
Boosey & Hawkes, or Universal Edition. 50$, though.
V.A.O.