Le "charpentier" qui debunk ( démystifie) le point godwin. Au top, je serai tellement heureux de reprendre l'argumentaire lors de ma prochaine conversation avec un droitard. Merci à lui.
Vas y je t'écoute, car n'étant pas d'extrème gauche, je suis par définition de droite. J Chapoutot si ses analyses sont brillantes, oublie complètement un point que vous dévinerez facilement car vous êtes forts, lequel? Pour que vous ayez une chance, je pesne que l'homme va disparaître avant la fin du sièvcle, et je peux vous démontrer quand vous vous voulez que vous êtes bien plus à droite que vous ne le pensez!!!
Je ne pensais pas trouver quelque plaisir que ce soit à entendre parler de nazisme et de ses réminiscences. Un brin de soleil sur notre société malade. Je recherche des éléments sur la pensée de Darwin qui la rend plus complexe et large que cette fameuse doctrine du plus adapté. Si quelqu'un peut m'indiquer des pistes, elles seraient les bienvenues.
Je vous conseille la lecture des livres de Patrick Tort (l'Effet Darwin a minima, le reste de ses travaux restant ceci dit indispensable selon moi pour une réflexion profonde sur l'anthropologie darwinienne), qui mettent à plat cette réduction maladive des conclusions de Darwin à la "survie du plus apte" (plus spencerienne que darwinienne en réalité, dans son application au contexte social). Et bien sûr la lecture de la Filiation de l'Homme de Darwin, tristement contourné et sous-exploité au regard de la prédominance de l'Origine des espèces dans la lecture des travaux de Darwin.
Les darwiniens ont réfuté le "darwinisme social" mais n'ont jamais révoqué la sélection naturelle qui est effective, comme son nom l'indique, dans la nature. C'est juste que son effet est marginal dans les civilisations humaines car, en sélectionnant les caractères sociaux et les comportements d'entraide, elle tend vers sa propre élimination parmi les groupements d'animaux sociaux.
Comme toujours chez les intellectuels spécialistes des sciences politiques, l'écologie est une sorte de trou noir dans leurs connaissances. Et la promesse de J Chapoutot est très vite non tenue...il ne parle pas d'écologie et de son interaction avec le politique. Il ne comprend pas que les nazis ne sont pas interessés par l'écologie, mais par la Nature! La Nature comme englobant la race (par la biologie), la force originel d'un peuple (peuple allemand héritier d'un peuple légendaire de guerriers etc...) et les animaux sauvages. C'est pourquoi, les nazis produisent les premières lois de protection, non pas des écosystèmes, mais des animaux (bien-être animal avec la réduction des heures de travail des boeufs au labour..., abolition de la vivisection...) et des animaux sauvages (restriction de la chasse (Hitler et Himmler auraient voulu même l'interdire), interdiction de la chasse à courre,...). J Chapoutot esquisse l'idée d'un nature anthropomorphisée par les nazis, mais il ne voit pas la profonde contradiction entre la protection des animaux en temps qu'individu, et la protection écologique qui nécessite l'élimination de certains individus pour maintenir l'équilibre! C'est fondamental et cela explique qu'il y a un fort courant historique d'extrême droite de protection des animaux (fondation Bardot, collectif Belaud-Argos, etc...) et peu d'intérêt pour la protection des éco-systèmes. Et cela permet de soulever une autre contradiction dans l'écologie actuelle, c'est la montée en force de l'animalisme et du véganisme à gauche, par le biais de l'émancipation des droits individuels humains étendues aux grands animaux par Peter Singer. Montée irresistible de l'animalisme, pourtant originellement d'extrême droite, qui aboutit à privilégier la sauvegarde des animaux en tant qu'individus, sur celles des espèces, en tant que partie d'un ensemble plus vaste, celui de l'écologie! Cette distinction entre l'écologie et l'animalisme pourrait se retrouver dans la distinction gauche-droite. Or, si l'écologie n'interesse que très peu la droite, l'animalisme gagne la gauche. L'écologie étant la grande perdante de ce duel!
ça ne fait pas sens de classer l'animalisme à droite, et les nazis étaient loin d'être des défenseur des animaux. Le seul point où je vous rejoint, c'est sur le fait que les gens d'extrême droite ne s'intéresse pas tant à la protection de l'environnement, mais à "la nature" avec tout le truc essentialiste autour. Mais justement, il faut bien réfléchir à pourquoi on est écolo, quel est l'intérêt de défendre l'environnement. Et là les conceptions écocentrée, qui vise à préserver l'environnement pour lui même, avec les individus réduits à des rouages, est très compatible avec une logique de droite. Si on réfléchit sur le plan éthique à "où est le problème de détruire l'environnement ?", le soucis est bien que ça impacte des individus, des individus sentients. Si on est dans une démarche éthique et altruiste, alors ça implique forcément de prendre en compte les intérêts des animaux sentients, et de lutter contre le spécisme qui asservi ces animaux. L'antispécisme est une lutte sociale, de gauche. Alors que "préserver l'environnement ou "les espèces", comme si c'est chose avec une valeur intrinsèque, alors qu'elles ont valeur extrinsèque, c'est une erreur qui a de lourdes conséquences sur les individus, et ce n'est pas de gauche.
@Mangayoh c'est une déviation de prolonger les concepts qui opèrent sur les sociétés humaines sur les animaux. Le spécisme est une donnée fondamentale de l'écologie. Faire des luttes sociales un fait trans espèces est une conception libérale et utilitariste extrêmement dangereuse tout en ayant des problèmes de cohérence. Pourquoi s'arrêter aux mammifères ? Les reptiles ? Les insectes ? Les vers de terre ? Les amibes.... n'ont-ils pas droit à la bienveillance "méta-humaine" des anti-specistes ? C'est absurde et délirant. Le fond de votre doctrine est un antihumanisme et son but est de dénaturer l'animal ce qui aboutira à déshumaniser l'homme. Et si, les nazis étaient des protecteurs des animaux et les premières grandes lois jamais votées l'ont été par le 3e Reich ! Les lois du 19 juillet 1934 (Reichsjagtgesetz) et celles du 1 juillet 1935 (Reichsnaturschutzgesetz) marquent le début du mouvement en faveur des animaux. Et on a vu ce que cela a donné dans l'histoire : une dévastation et un génocide ! Le nazisme n'est pas seulement une idéologie d'extrême droite, il y a aussi de nombreuses composantes de gauche au sein de son corpus idéologique. On les retrouve dans les théories anti-specistes qui sont tout sauf de l'écologie ! C'est la grande manipulation qu'il faut dénoncer avec vigueur : l'écologie inclus de la prédation même des grands animaux pour préserver la vie. C'est un fait scientifique et vos scabreuses théories sociales n'ont rien à y faire !
Ça me fatigue un peu cette manie de tout ramener à des oppositions droite gauche Ce qui est certain c’est qu’il existe une tentation anti humaniste en occident depuis le début de la régression du christianisme et dont le nazisme fut une illustration extrême mais qui traverse tous les courants de pensée aussi bien à droite qu’à gauche (je mets des guillemets à ces termes)
@guzy1971 je vous avoue que cela me fatigue aussi. Mais quand une idéologie prend ses sources directement dans le nazisme, alors qu'elle se revendique du camp de bien...c'est difficile de résister ! Je suis tellement inquiet des évolutions idéologiques de notre société...
Comme beaucoup ici, j'écoute avec attention les propos de M CHAPOUTOT. Il nous démontre avec moultes références combien les nazis étaient tout sauf des écolos. Il est bon de toujours revenir, comme le fait toujours admirablement M CHAPOUTOT, sur le sens des mots, pour mieux comprendre les maux... Du coup je pense qu'il nous manque ici un pan entier de notre réflexion, sur ce qu'est devenu le sens du mot escrologie, pardon écologie 😜. La principale leçon de cette conférence est bien le sens des mots, car c'est la première marche des escroqueries.
Ce serait vrai s'il existait UNE écologie. C'est facile de donner "sa définition" est d'affirmer ensuite que ses adversaires ne sont pas écologistes. Quand Haeckel invente le terme dans les années 1850, il ne peut pas imaginer de quelle manière le concept sera tordu après lui, notamment au XXe siècle
@@LiThAnA il n'y a aucun problème à ce que le sens des mots change avec les époques, il suffit juste de préciser le sens qu'on leur donne, en toute bonne foi. Je pense que l'on vit une époque bernaysienne/orwellienne où le sens est changé dans un objectif manipulatoire et hypnotisant (le fameux en même temps, tout et son contraire, le ton des speakers de telécrans me rappellent furieusement mes cours d'hypno ...)
@@semperfi4309 c'est là que Chapoutot dont les compétences sur le IIIe Reich sont excellentes, montre des biais idéologiques assez surprenants. Il passe ici 40 min à expliquer, après des tours et des détours, que les nazis n'étaient pas des écologistes sans jamais remettre en perspective l'écologie de l'époque. Mis à part de très rares exceptions (Suisse par ex) le productivisme et ce qu'il implique faisait l'unanimité, y compris, bien entendu en URSS et plus tard dans les Etats socialistes. Par ailleurs Chapoutot balaye d'un revers de main les lois visant à protéger des animaux (loi de nov 1933). Factuellement ces lois ont existé. Un débat a eu lieu pour en cerner les motivations, mais le fond du problème n'est pas là. Dans l'Allemagne nazie les animaux étaient mieux protégés que dans les démocraties, c'est un fait. Et cela ne doit absolument pas conduire à penser que les écologistes sont des héritiers des nazis ou des nazis en puissance (jamais Luc Ferry n'a affirmé cela, contrairement à ce qu'affirme Chapoutot au début de son intervention). En effet jamais l'écologie n'a constitué le coeur de la pensée nazie. Cette dernière n'en a intégré que certains aspects qui correspondaient finalement à une vision partagée par de nombreux allemands. Personnellement je m'interroge réellement sur les compétences philosophiques de Chapoutot, dont c'est vrai, ce n'est pas le travail principal. Ses propos récents concernant la gestion du COVID m'ont alerté: pour ce brillant chercheur aucune dérive autoritaire voire totalitaire en vue, rien d'Orwellien... Circulez il n'y a rien à voir. Tous les historiens ont des biais. Ce que je n'aime pas chez Chapoutot c'est qu'il passe son temps à détecter les biais de ses détracteurs, mais ne fait jamais la moindre analyse de ses propres biais cognitifs. C'est pourtant ce qui signe un grand intellectuel, ce qu'il n'est pas, définitivement.
@@LiThAnA Oui remettre dans le contexte de l'époque, effectivement 0 pointé. N'oublions pas que M J C doit quand même assurer sa soupe (honneur à lui) , et que du coup j'ai hâte qu'il prenne sa retraite 😉. Je trouve vos remarques fortes intéressantes, ce qui ne m'empêche pas, en même temps (il faut vivre avec son temps;-) d'apprécier les interventions de Johann CHAPOUTOT, qui n'a vu aucune velléité autoritaire dans le rhume19, atchoummm! Pardon!
@@LiThAnA comme Ferry, Chapoutot n'arrive pas à comprendre la différence entre écologie (éco-systèmes) et défense des animaux en tant qu'individus (animalisme, véganisme....). Les nazis sont dans une éthique animaliste. Hitler était végétarien pour ne pas manger des animaux...sic!
C'est quoi la différence entre "parler" et "s'écouter parler" ici ? Vu que c'est une conférence, c'est logique qu'il parle seul non ? j'ai l'impression que c'est une critique gratuite juste parce que le contenu ne vous intéresse pas.
J. Chapoutot toujours aussi brillant dans ses analyses... Un bonheur de l'écouter....
Je pourrais l'écouter deux heures de plus
Excellent comme à son habitude
J. Chapoutot, toujours aussi passionnant !
Super intéressant, merci !
Le "charpentier" qui debunk ( démystifie) le point godwin. Au top, je serai tellement heureux de reprendre l'argumentaire lors de ma prochaine conversation avec un droitard.
Merci à lui.
Vas y je t'écoute, car n'étant pas d'extrème gauche, je suis par définition de droite. J Chapoutot si ses analyses sont brillantes, oublie complètement un point que vous dévinerez facilement car vous êtes forts, lequel?
Pour que vous ayez une chance, je pesne que l'homme va disparaître avant la fin du sièvcle, et je peux vous démontrer quand vous vous voulez que vous êtes bien plus à droite que vous ne le pensez!!!
@@laurentcorrigou1591 bah, vas y démontre
Brillant et flippant :-)
merci infiniment Johan !;) vu en "vidéo aveugle" car ici l'image saute tt le temps.
c'est comme tjs avec JC très intéressant et porte à réfléchir
L’agrochimie :
Le Ziclon B
B.A.S.F
Par exemple
Bravo
J’ai l’impression que c’est un anachronisme de confondre écologie présente et nazi quand à 2017 la réf est tellement faible
Je ne pensais pas trouver quelque plaisir que ce soit à entendre parler de nazisme et de ses réminiscences. Un brin de soleil sur notre société malade. Je recherche des éléments sur la pensée de Darwin qui la rend plus complexe et large que cette fameuse doctrine du plus adapté. Si quelqu'un peut m'indiquer des pistes, elles seraient les bienvenues.
Je vous conseille la lecture des livres de Patrick Tort (l'Effet Darwin a minima, le reste de ses travaux restant ceci dit indispensable selon moi pour une réflexion profonde sur l'anthropologie darwinienne), qui mettent à plat cette réduction maladive des conclusions de Darwin à la "survie du plus apte" (plus spencerienne que darwinienne en réalité, dans son application au contexte social). Et bien sûr la lecture de la Filiation de l'Homme de Darwin, tristement contourné et sous-exploité au regard de la prédominance de l'Origine des espèces dans la lecture des travaux de Darwin.
Merci ❤ @@bricebreard3380
@@stephanealegoria7016 le plaisir est pour moi.
bin sa c un beau film
c bien espliquer
des foi il pa tou conpri mai c valable
sa fou la trouille les esplicassion
En fait on compare les écologistes aux khmers rouge
Les darwiniens ont réfuté le "darwinisme social" mais n'ont jamais révoqué la sélection naturelle qui est effective, comme son nom l'indique, dans la nature. C'est juste que son effet est marginal dans les civilisations humaines car, en sélectionnant les caractères sociaux et les comportements d'entraide, elle tend vers sa propre élimination parmi les groupements d'animaux sociaux.
Comme toujours chez les intellectuels spécialistes des sciences politiques, l'écologie est une sorte de trou noir dans leurs connaissances. Et la promesse de J Chapoutot est très vite non tenue...il ne parle pas d'écologie et de son interaction avec le politique. Il ne comprend pas que les nazis ne sont pas interessés par l'écologie, mais par la Nature! La Nature comme englobant la race (par la biologie), la force originel d'un peuple (peuple allemand héritier d'un peuple légendaire de guerriers etc...) et les animaux sauvages. C'est pourquoi, les nazis produisent les premières lois de protection, non pas des écosystèmes, mais des animaux (bien-être animal avec la réduction des heures de travail des boeufs au labour..., abolition de la vivisection...) et des animaux sauvages (restriction de la chasse (Hitler et Himmler auraient voulu même l'interdire), interdiction de la chasse à courre,...). J Chapoutot esquisse l'idée d'un nature anthropomorphisée par les nazis, mais il ne voit pas la profonde contradiction entre la protection des animaux en temps qu'individu, et la protection écologique qui nécessite l'élimination de certains individus pour maintenir l'équilibre! C'est fondamental et cela explique qu'il y a un fort courant historique d'extrême droite de protection des animaux (fondation Bardot, collectif Belaud-Argos, etc...) et peu d'intérêt pour la protection des éco-systèmes. Et cela permet de soulever une autre contradiction dans l'écologie actuelle, c'est la montée en force de l'animalisme et du véganisme à gauche, par le biais de l'émancipation des droits individuels humains étendues aux grands animaux par Peter Singer. Montée irresistible de l'animalisme, pourtant originellement d'extrême droite, qui aboutit à privilégier la sauvegarde des animaux en tant qu'individus, sur celles des espèces, en tant que partie d'un ensemble plus vaste, celui de l'écologie! Cette distinction entre l'écologie et l'animalisme pourrait se retrouver dans la distinction gauche-droite. Or, si l'écologie n'interesse que très peu la droite, l'animalisme gagne la gauche. L'écologie étant la grande perdante de ce duel!
ça ne fait pas sens de classer l'animalisme à droite, et les nazis étaient loin d'être des défenseur des animaux.
Le seul point où je vous rejoint, c'est sur le fait que les gens d'extrême droite ne s'intéresse pas tant à la protection de l'environnement, mais à "la nature" avec tout le truc essentialiste autour.
Mais justement, il faut bien réfléchir à pourquoi on est écolo, quel est l'intérêt de défendre l'environnement. Et là les conceptions écocentrée, qui vise à préserver l'environnement pour lui même, avec les individus réduits à des rouages, est très compatible avec une logique de droite. Si on réfléchit sur le plan éthique à "où est le problème de détruire l'environnement ?", le soucis est bien que ça impacte des individus, des individus sentients. Si on est dans une démarche éthique et altruiste, alors ça implique forcément de prendre en compte les intérêts des animaux sentients, et de lutter contre le spécisme qui asservi ces animaux. L'antispécisme est une lutte sociale, de gauche.
Alors que "préserver l'environnement ou "les espèces", comme si c'est chose avec une valeur intrinsèque, alors qu'elles ont valeur extrinsèque, c'est une erreur qui a de lourdes conséquences sur les individus, et ce n'est pas de gauche.
@Mangayoh c'est une déviation de prolonger les concepts qui opèrent sur les sociétés humaines sur les animaux. Le spécisme est une donnée fondamentale de l'écologie. Faire des luttes sociales un fait trans espèces est une conception libérale et utilitariste extrêmement dangereuse tout en ayant des problèmes de cohérence. Pourquoi s'arrêter aux mammifères ? Les reptiles ? Les insectes ? Les vers de terre ? Les amibes.... n'ont-ils pas droit à la bienveillance "méta-humaine" des anti-specistes ? C'est absurde et délirant. Le fond de votre doctrine est un antihumanisme et son but est de dénaturer l'animal ce qui aboutira à déshumaniser l'homme. Et si, les nazis étaient des protecteurs des animaux et les premières grandes lois jamais votées l'ont été par le 3e Reich ! Les lois du 19 juillet 1934 (Reichsjagtgesetz) et celles du 1 juillet 1935 (Reichsnaturschutzgesetz) marquent le début du mouvement en faveur des animaux. Et on a vu ce que cela a donné dans l'histoire : une dévastation et un génocide ! Le nazisme n'est pas seulement une idéologie d'extrême droite, il y a aussi de nombreuses composantes de gauche au sein de son corpus idéologique. On les retrouve dans les théories anti-specistes qui sont tout sauf de l'écologie ! C'est la grande manipulation qu'il faut dénoncer avec vigueur : l'écologie inclus de la prédation même des grands animaux pour préserver la vie. C'est un fait scientifique et vos scabreuses théories sociales n'ont rien à y faire !
@@Mangayoh Vous avez raison, l'animalisme n'est pas de droite, ce n'est en aucune manière un conservatisme...il est d'extrême droite!
Ça me fatigue un peu cette manie de tout ramener à des oppositions droite gauche
Ce qui est certain c’est qu’il existe une tentation anti humaniste en occident depuis le début de la régression du christianisme et dont le nazisme fut une illustration extrême mais qui traverse tous les courants de pensée aussi bien à droite qu’à gauche (je mets des guillemets à ces termes)
@guzy1971 je vous avoue que cela me fatigue aussi. Mais quand une idéologie prend ses sources directement dans le nazisme, alors qu'elle se revendique du camp de bien...c'est difficile de résister ! Je suis tellement inquiet des évolutions idéologiques de notre société...
quel dommage l'image saute tt le temps vers la moitié de la vidéo!
44 millions a 67 millions en 40 ans comme quoi le Kapital c’est bon pour la fertilité…..
Comme beaucoup ici, j'écoute avec attention les propos de M CHAPOUTOT. Il nous démontre avec moultes références combien les nazis étaient tout sauf des écolos. Il est bon de toujours revenir, comme le fait toujours admirablement M CHAPOUTOT, sur le sens des mots, pour mieux comprendre les maux... Du coup je pense qu'il nous manque ici un pan entier de notre réflexion, sur ce qu'est devenu le sens du mot escrologie, pardon écologie 😜. La principale leçon de cette conférence est bien le sens des mots, car c'est la première marche des escroqueries.
Ce serait vrai s'il existait UNE écologie. C'est facile de donner "sa définition" est d'affirmer ensuite que ses adversaires ne sont pas écologistes. Quand Haeckel invente le terme dans les années 1850, il ne peut pas imaginer de quelle manière le concept sera tordu après lui, notamment au XXe siècle
@@LiThAnA il n'y a aucun problème à ce que le sens des mots change avec les époques, il suffit juste de préciser le sens qu'on leur donne, en toute bonne foi. Je pense que l'on vit une époque bernaysienne/orwellienne où le sens est changé dans un objectif manipulatoire et hypnotisant (le fameux en même temps, tout et son contraire, le ton des speakers de telécrans me rappellent furieusement mes cours d'hypno ...)
@@semperfi4309 c'est là que Chapoutot dont les compétences sur le IIIe Reich sont excellentes, montre des biais idéologiques assez surprenants. Il passe ici 40 min à expliquer, après des tours et des détours, que les nazis n'étaient pas des écologistes sans jamais remettre en perspective l'écologie de l'époque. Mis à part de très rares exceptions (Suisse par ex) le productivisme et ce qu'il implique faisait l'unanimité, y compris, bien entendu en URSS et plus tard dans les Etats socialistes.
Par ailleurs Chapoutot balaye d'un revers de main les lois visant à protéger des animaux (loi de nov 1933). Factuellement ces lois ont existé. Un débat a eu lieu pour en cerner les motivations, mais le fond du problème n'est pas là. Dans l'Allemagne nazie les animaux étaient mieux protégés que dans les démocraties, c'est un fait. Et cela ne doit absolument pas conduire à penser que les écologistes sont des héritiers des nazis ou des nazis en puissance (jamais Luc Ferry n'a affirmé cela, contrairement à ce qu'affirme Chapoutot au début de son intervention). En effet jamais l'écologie n'a constitué le coeur de la pensée nazie. Cette dernière n'en a intégré que certains aspects qui correspondaient finalement à une vision partagée par de nombreux allemands.
Personnellement je m'interroge réellement sur les compétences philosophiques de Chapoutot, dont c'est vrai, ce n'est pas le travail principal. Ses propos récents concernant la gestion du COVID m'ont alerté: pour ce brillant chercheur aucune dérive autoritaire voire totalitaire en vue, rien d'Orwellien... Circulez il n'y a rien à voir.
Tous les historiens ont des biais. Ce que je n'aime pas chez Chapoutot c'est qu'il passe son temps à détecter les biais de ses détracteurs, mais ne fait jamais la moindre analyse de ses propres biais cognitifs. C'est pourtant ce qui signe un grand intellectuel, ce qu'il n'est pas, définitivement.
@@LiThAnA Oui remettre dans le contexte de l'époque, effectivement 0 pointé. N'oublions pas que M J C doit quand même assurer sa soupe (honneur à lui) , et que du coup j'ai hâte qu'il prenne sa retraite 😉. Je trouve vos remarques fortes intéressantes, ce qui ne m'empêche pas, en même temps (il faut vivre avec son temps;-) d'apprécier les interventions de Johann CHAPOUTOT, qui n'a vu aucune velléité autoritaire dans le rhume19, atchoummm! Pardon!
@@LiThAnA comme Ferry, Chapoutot n'arrive pas à comprendre la différence entre écologie (éco-systèmes) et défense des animaux en tant qu'individus (animalisme, véganisme....). Les nazis sont dans une éthique animaliste. Hitler était végétarien pour ne pas manger des animaux...sic!
Le mec s'écoute parler, que c'est chiant et inutile.
C'est quoi la différence entre "parler" et "s'écouter parler" ici ? Vu que c'est une conférence, c'est logique qu'il parle seul non ? j'ai l'impression que c'est une critique gratuite juste parce que le contenu ne vous intéresse pas.
@Mangayoh s'écouter parler c'est parler sans substance sans vraiment grand intérêt, bref du vide par contre le mec kiffe grave.
@@frederictost6659 Ce serait bien de nous montrer où est le vide dans le discours de ce monsieur
Pénible d'idéologie