C'est vrai que, pour les théoriciens du "management", 68 a été déclencheur / accélérateur de ce que vous décrivez admirablement. Mais dans votre récit, on pourrait surestimer les patrons qui auraient, chacun, su concevoir cette véritable stratégie du "bonheur au travail". En réalité, ils n'ont constamment fait que suivre aveuglément des modes successives élaborées au niveau mondial en provenance, le plus souvent, qui du Japon, qui de Harvard. Avec, en toile de fond, ce que décrit très bien Yohan Chapouteau : une sourde admiration de la « virilité » nazie et du darwinisme social. En tout cas : un grand bravo à vous !
magistral. Je suis retraité, mais j'ai connu ces managements toxiques et éprouvants. Nous avons tous des "anecdotes", des exemples. Cette conférence est absolument à diffuser, car les faits, les pratiques sont monstrueuses et conduisent à des situations tragiques. Il importe de réagir, le plus tôt sera le mieux. Peut-être, d'ailleurs, faudrait-il compléter la fiche thématique du programme de l'AEC sur le droit du travail.
Étant régulièrement au contact et dans les confidences des médecins du travail (de part mon métier) le médecin du travail est malheureusement totalement impuissant face à cette broyeuse qu’est l’entreprise. Le médecin du travail est lui-même soumis à de telles pressions de la part des entreprises que son action est de plus en plus limitée sous peine de se retrouver lui-même harcelé et menacé (selon qu’il est médecin autonome ou interentreprises).
Excellente conférence ! Malgré le fait que toutes ces anecdotes révèlent des situations graves pour les personnes impliquées, certaines d'entre elles sont vraiment truculentes ! Merci l'Institut La Boétie, vous faites un super travail !
mais non voyons, on ne parle plus de subordonnés mais de collaborateurs depuis bien longtemps ! d’ailleurs la plupart des journalistes et une partie des universitaires ont adopté ce ticqui ezst une destruction du langage
Merci Danièle de mettre les mots sur ce que vivent des millions de travailleurs. Ah si seulement mes collègues de France Travail (ex pôle emploi) pouvaient vous entendre. C'est ce type de management par la performance individuelle que nous vivons depuis 20 ans. Des salariés maltraités à qui la direction demande finalement de maltraiter les chômeurs, alors qu'on devrait les protéger. Le problème de mes collègues, c'est le déni. Ils pensent ne pas etre maltraités. C'est la où le lean management est diabolique.
le déni de vos collègues, c'est surtout ce qui se manifeste "en public". Comme le dit si justement Daniele Linhart, devant les collègues, on dit que tout va bien, ou on laisse entendre. Mais en eux-mêmes , vos collègues sont sûrement dans le questionnement, je l'espère (et non dans la colère, qui est la réaction initiale).
Merci merci....votre exposé me fais du bien. Je vis au quotidien tout ce que vous dites surtout le passage sur " avant c'était avant...bla bla"...+ je suis en télétravail parce que j'ai fuis un chef toxique c'est exactement ça mais du coup nous n'avons plus aucune volonté commune de lutte
vous avez un chef toxique, et ce chef toxique a lui-même une hiérarchie toxique. Le système est pourri, il faut le comprendre dans le contexte actuel du capitalisme financier. C'est d'ailleurs, directement ou indirectement, le sens de certaines questions posées ici par certaines personnes dans le public : tout cela pour quoi, dans quel but ? A chacun de trouver la réponse, mais elle est politique !
Salariée d'une entreprise publique j'ai subi à partir de mes 50 ans ce type de management... alors même que j'avais repris une formation DESS " gestion RH et droit social" à La Sorbonne où on enseignait ces méthodes que je subissais (déstructuration des collectifs de travail et individualisation, principes de mise en concurrence, psychologisation des rapports sociaux...) Je certifie que comprendre ces méthodes et leurs objectifs ne permet pas pour autant de s'en protéger encore moins de les combattre .
Johan Chapoutot historien spécialisé sur les questions du nazisme donne des infos sur la reconversion d'anciens cadres nazis, notamment à travers la création d'un institut international de formation au management qui a accueilli ces dernières années les cadres d'entreprises privées mais aussi publiques de différents pays. "Libres d'obéir" est à ce sujet un ouvrage de référence.
Bonjour, Comprendre ma perception du Monde et essayer de mériter mon Humanité, voilà de quoi "occuper" ma Vie. Et comme lanterne, j'allume ma responsabilité pour eviter de tomber dans le piège paralysant de la victimisation. Bonne journée.
Travailler est un mot qui vient du latin et signifie souffrir: le sens est resté dans le mot " salle de travail". Mon père, qui avait commencé sa carrière dans le textile à l'âge de quatorze ans, n'allait pas travailler, il disait: "J'm'en va œuvrer!" La racine du mot ouvrier c'est quoi? L'expression "Main d’œuvre" finalement n'est pas si mal quand on y réfléchit, c'est mieux que "staff"!
La notion d' « objectifs » inspirée des fonctions commerciales a été plaquée de façon bestiale à tous les niveaux hiérarchiques de l'entreprise avec cette stupide idée de la relation « fournisseur / client » alors que l'individu est coincé dans des processus systémiques auxquels il est, déjà, quasiment impossible de fixer des objectifs. Vous l'avez très bien dit. D'autre part, c'est « bien joli » de fixer des objectifs à quelqu'un. Encore faudrait-il que celui-ci puisse définir, négocier et OBTENIR de l'entreprise, les moyens matériels, temporels et « humains » qui lui seront nécessaires. Ce n'est généralement pas le cas : on demande implicitement au salarié de « se débrouiller ». Avec les moyens le plus restreints possible existants, sa b... et son couteau. Et gare à lui s'il n'y parvient pas. Ça pourrait indiquer qu'il est nul ! D'où le burn-out ! Merci encore : le sujet m'a passionné ! (Ne pas se formaliser sur le manque d'inclusivité : chacun(e) traduira)
Sur la question de "Quel objectif le management poursuit il s'il met en place des modes d'organisations qui déstabilisent en permanence les salarié.e.s, sachant que l'on arrive à des situations de burn- out et de grand mal être au travail? Danièle Linhart évoque la nécessité pour le salarié.e d'essayer de bien faire son travail , finalement quelque soit les conditions. Elle dit aussi que le management s'appuie sur ce besoin. J'ajouterai que le management s'appuie aussi sur la mise au "rencart" de celles et ceux qui ne sont pas assez adaptables, sur la flexibilité, le déplacement et sur le remplacement par de nouvelles embauches. L'individu ne compte pas, la personne est interchangeable...
Il manque juste un aspect dans cet exposé : pourquoi le management ? Pour faire travailler plus pour moins. Cest l'objet de toutes les lois anti code du travail. Il n'y a aucune issue dans le cadre d'une societe capitaliste.
Prendre en compte, que socialement aujourd hui, l outil de travail incontournable, l informatique, pour une grande majorité des Salarié e s, Scolaires, Etudiant e s, participe en // au temps libre, distractions, recherches....en tant qu il est le même support, sans pour autant en definir une frontiere!!
Intéressant ce qu'elle dit particulièrement sur la fin : l'humain ne veut pas faire juste ses 7h et ne pas se dépasser, ce qui profite au patronat. Mais ce n'est pas justement ce qui est reproché aux plus jeunes ? Et le truc qui avait été qualifié de quiet quitting (certes restreint uniquement au travail de bureau)
L’entreprise ! Quelle horreur ! Vivement que le monde du travail s’organise dans des coopératives ouvrières ou le management serait tiré au sort toutes les semaines
Je ne sais plus à quel time code c'était mais tout de même cette notion de La Femme, -cette individue si fragile qu'elle doit être si particulièrement monitorée afin d'éviter qu'elle ne se jette sur le 1er réparateur de machine à laver, -qu'ont les amiraux et autres big bosses de l'industrie est assez navrante. Cela me fait penser à une série Tv dont j'ai complètement oublié le nom. Elle raconteait l'histoire de marines je crois. Les militaires vivaient dans la base avec femmes et enfants. Apparemment la politique de ce système est le même que donnée par Mme Linhart. On peut surveiller de près les épouses. (ça a été étendue aux maris et fiancé.es). L'armée fournit les logements et différents services suivants les grades. Tout est dispo dans l'enceinte de la base et les familles vivent ensemble et se soutiennent moralement quand un maris / une épouse doit s'en aller en mission. Il y avait très souvent (vraiment sans arrêt) des allusions au fait que tous les autres ne les comprenaient pas et que seuls ceux qui vivaient sur la base avec eux pouvait comprendre leurs sacrifices. Ils n'étaient pas reconnus à leur juste valeur, etc. Bref, ils s'aliénaient comme ça. C'était très plein de testostérone républicaine et patriote. Bref, tout ça pour dire que l'armée isole ses personnels militaires avec leur familles (loin des villes) et vivant tous entre eux, ils se montent pas mal le bourrichon. Et bien sûr les femmes sont bien gardées. ^^
l attachement au travail est une excuse pour accepter sa tache ..... Donnez le même salaire pendant toute la vie et vous verrez que cet attachement est bullshit .....les gens se réorganiserons tous seul .
personnellement, j'aime bien rassembler les pièces du puzzle pour retrouver logique et cohérence politiques dans le monde qui nous entoure. Je m'efforce ainsi de replacer ce travail remarquable de Danièle Linhart dans le contexte du capitalisme contemporain et de son porte-flingue qu'est le néolibéralisme. J'espère qu'à l'issue de ce cycle de 3 conférences, ce point sera à l'ordre du jour et que des questions et réponses viendront m'aider à coller les bouts !
"Management" de l'Europe, "management" du ministre...😂Il faut subir sur tout les domaines 😝La société française actuelle est la plus docile et la moins courageuse. 😢
Dans une prochaine présentation, vous devriez insister davantage sur cette relation malsaine (pas forcément désirée par le patron) qui s'établit entre les fameux n, (n+1), (n+2) , … En effet, là où jadis, il pouvait y avoir une sorte de collaboration en toute camaraderie, il y a constamment place pour l'arrière pensée que « n » sera JUGÉ, en fin d'année, par « (n+1) ». Cela vient du fait que, tout simplement, l'exploitation capitaliste est ainsi répartie sur tous les étages de la hiérarchie, rendant quasiment impossible la cohésion de classe entre les salariés d'une même entreprise. Avec, pour conséquence, entre-autres, une fuite de la syndicalisation ! Chacun, à son niveau hiérarchique, se sent personnellement comme un exigeant (tout) petit « patron » (donc avec un esprit vaguement droitier). Il se peut que puisse s'instaurer une notion de « classe niveau « n » », si ses effectifs sont suffisants. C'est déjà ce qui se réalise, dans le principe, entre les employés et les cadres.
C'est vrai que, pour les théoriciens du "management", 68 a été déclencheur / accélérateur de ce que vous décrivez admirablement.
Mais dans votre récit, on pourrait surestimer les patrons qui auraient, chacun, su concevoir cette véritable stratégie du "bonheur au travail". En réalité, ils n'ont constamment fait que suivre aveuglément des modes successives élaborées au niveau mondial en provenance, le plus souvent, qui du Japon, qui de Harvard.
Avec, en toile de fond, ce que décrit très bien Yohan Chapouteau : une sourde admiration de la « virilité » nazie et du darwinisme social.
En tout cas : un grand bravo à vous !
magistral. Je suis retraité, mais j'ai connu ces managements toxiques et éprouvants. Nous avons tous des "anecdotes", des exemples. Cette conférence est absolument à diffuser, car les faits, les pratiques sont monstrueuses et conduisent à des situations tragiques. Il importe de réagir, le plus tôt sera le mieux. Peut-être, d'ailleurs, faudrait-il compléter la fiche thématique du programme de l'AEC sur le droit du travail.
En tant que médecin du travail j’ai particulièrement apprécié cette conférence. Merci beaucoup à Danièle et à l’Institut La Boétie.
Étant régulièrement au contact et dans les confidences des médecins du travail (de part mon métier) le médecin du travail est malheureusement totalement impuissant face à cette broyeuse qu’est l’entreprise. Le médecin du travail est lui-même soumis à de telles pressions de la part des entreprises que son action est de plus en plus limitée sous peine de se retrouver lui-même harcelé et menacé (selon qu’il est médecin autonome ou interentreprises).
Excellente conférence ! Malgré le fait que toutes ces anecdotes révèlent des situations graves pour les personnes impliquées, certaines d'entre elles sont vraiment truculentes !
Merci l'Institut La Boétie, vous faites un super travail !
Je bosse dans une start up du "web3" où l'ambiance est carcérale. Tout ce que vous dites est présent, ca fait du bien d'entendre ça merci, vraiment.
En bien faut aller voir ailleurs alors, et vite!
Toujours aussi passionnante et humaine. Merci Danièle Linhart et l'Institut La Boétie.
DEFINITION INCONTOURNABLE, DU CONTRAT DE TRAVAIL, COMME ACTE DE SUBORDINATION!!
Merci Madame de le preciser!
mais non voyons, on ne parle plus de subordonnés mais de collaborateurs depuis bien longtemps ! d’ailleurs la plupart des journalistes et une partie des universitaires ont adopté ce ticqui ezst une destruction du langage
Merci. Une analyse très fine et pertinente. Ça renvoie à du vécu
Merci Danièle de mettre les mots sur ce que vivent des millions de travailleurs. Ah si seulement mes collègues de France Travail (ex pôle emploi) pouvaient vous entendre. C'est ce type de management par la performance individuelle que nous vivons depuis 20 ans. Des salariés maltraités à qui la direction demande finalement de maltraiter les chômeurs, alors qu'on devrait les protéger. Le problème de mes collègues, c'est le déni. Ils pensent ne pas etre maltraités. C'est la où le lean management est diabolique.
le déni de vos collègues, c'est surtout ce qui se manifeste "en public". Comme le dit si justement Daniele Linhart, devant les collègues, on dit que tout va bien, ou on laisse entendre. Mais en eux-mêmes , vos collègues sont sûrement dans le questionnement, je l'espère (et non dans la colère, qui est la réaction initiale).
Merci merci....votre exposé me fais du bien. Je vis au quotidien tout ce que vous dites surtout le passage sur " avant c'était avant...bla bla"...+ je suis en télétravail parce que j'ai fuis un chef toxique c'est exactement ça mais du coup nous n'avons plus aucune volonté commune de lutte
vous avez un chef toxique, et ce chef toxique a lui-même une hiérarchie toxique. Le système est pourri, il faut le comprendre dans le contexte actuel du capitalisme financier. C'est d'ailleurs, directement ou indirectement, le sens de certaines questions posées ici par certaines personnes dans le public : tout cela pour quoi, dans quel but ? A chacun de trouver la réponse, mais elle est politique !
Salariée d'une entreprise publique j'ai subi à partir de mes 50 ans ce type de management... alors même que j'avais repris une formation DESS " gestion RH et droit social" à La Sorbonne où on enseignait ces méthodes que je subissais (déstructuration des collectifs de travail et individualisation, principes de mise en concurrence, psychologisation des rapports sociaux...) Je certifie que comprendre ces méthodes et leurs objectifs ne permet pas pour autant de s'en protéger encore moins de les combattre .
Johan Chapoutot historien spécialisé sur les questions du nazisme donne des infos sur la reconversion d'anciens cadres nazis, notamment à travers la création d'un institut international de formation au management qui a accueilli ces dernières années les cadres d'entreprises privées mais aussi publiques de différents pays. "Libres d'obéir" est à ce sujet un ouvrage de référence.
Servitude volontaire... Merci Mme Linhart.
Intéressant merci 😊
Excellente présentation
Très intéressant merci
Bonjour,
Comprendre ma perception du Monde et essayer de mériter mon Humanité, voilà de quoi "occuper" ma Vie.
Et comme lanterne, j'allume ma responsabilité pour eviter de tomber dans le piège paralysant de la victimisation.
Bonne journée.
J'ai adoré, moi qui ai œuvré pendant 23 ans à l'Agence Nationale dite pour l'Amélioration des Conditions de Travail
Travailler est un mot qui vient du latin et signifie souffrir: le sens est resté dans le mot " salle de travail". Mon père, qui avait commencé sa carrière dans le textile à l'âge de quatorze ans, n'allait pas travailler, il disait: "J'm'en va œuvrer!" La racine du mot ouvrier c'est quoi? L'expression "Main d’œuvre" finalement n'est pas si mal quand on y réfléchit, c'est mieux que "staff"!
Ohh j'aime bien ça il faudrait réhabiliter ce mot oeuvrer. C'est vrai qu'il y a quelque chose de plus positif
@@AxelleDRouge merci
Oui ! ^^
Excellent, merci
Merci !!
La notion d' « objectifs » inspirée des fonctions commerciales a été plaquée de façon bestiale à tous les niveaux hiérarchiques de l'entreprise avec cette stupide idée de la relation « fournisseur / client » alors que l'individu est coincé dans des processus systémiques auxquels il est, déjà, quasiment impossible de fixer des objectifs. Vous l'avez très bien dit.
D'autre part, c'est « bien joli » de fixer des objectifs à quelqu'un. Encore faudrait-il que celui-ci puisse définir, négocier et OBTENIR de l'entreprise, les moyens matériels, temporels et « humains » qui lui seront nécessaires.
Ce n'est généralement pas le cas : on demande implicitement au salarié de « se débrouiller ». Avec les moyens le plus restreints possible existants, sa b... et son couteau. Et gare à lui s'il n'y parvient pas. Ça pourrait indiquer qu'il est nul ! D'où le burn-out !
Merci encore : le sujet m'a passionné !
(Ne pas se formaliser sur le manque d'inclusivité : chacun(e) traduira)
Du vécu merci beaucoup
Merci beaucoup..
Merci
Super interessant !
Sur la question de "Quel objectif le management poursuit il s'il met en place des modes d'organisations qui déstabilisent en permanence les salarié.e.s, sachant que l'on arrive à des situations de burn- out et de grand mal être au travail?
Danièle Linhart évoque la nécessité pour le salarié.e d'essayer de bien faire son travail , finalement quelque soit les conditions. Elle dit aussi que le management s'appuie sur ce besoin. J'ajouterai que le management s'appuie aussi sur la mise au "rencart" de celles et ceux qui ne sont pas assez adaptables, sur la flexibilité, le déplacement et sur le remplacement par de nouvelles embauches. L'individu ne compte pas, la personne est interchangeable...
Il manque juste un aspect dans cet exposé : pourquoi le management ? Pour faire travailler plus pour moins. Cest l'objet de toutes les lois anti code du travail. Il n'y a aucune issue dans le cadre d'une societe capitaliste.
Prendre en compte, que socialement aujourd hui, l outil de travail incontournable, l informatique, pour une grande majorité des Salarié e s, Scolaires, Etudiant e s, participe en // au temps libre, distractions, recherches....en tant qu il est le même support, sans pour autant en definir une frontiere!!
51:43 woow. A couteaux tirés!
Intéressant ce qu'elle dit particulièrement sur la fin : l'humain ne veut pas faire juste ses 7h et ne pas se dépasser, ce qui profite au patronat. Mais ce n'est pas justement ce qui est reproché aux plus jeunes ? Et le truc qui avait été qualifié de quiet quitting (certes restreint uniquement au travail de bureau)
L’entreprise ! Quelle horreur ! Vivement que le monde du travail s’organise dans des coopératives ouvrières ou le management serait tiré au sort toutes les semaines
Je ne sais plus à quel time code c'était mais tout de même cette notion de La Femme, -cette individue si fragile qu'elle doit être si particulièrement monitorée afin d'éviter qu'elle ne se jette sur le 1er réparateur de machine à laver, -qu'ont les amiraux et autres big bosses de l'industrie est assez navrante.
Cela me fait penser à une série Tv dont j'ai complètement oublié le nom. Elle raconteait l'histoire de marines je crois. Les militaires vivaient dans la base avec femmes et enfants. Apparemment la politique de ce système est le même que donnée par Mme Linhart. On peut surveiller de près les épouses. (ça a été étendue aux maris et fiancé.es).
L'armée fournit les logements et différents services suivants les grades. Tout est dispo dans l'enceinte de la base et les familles vivent ensemble et se soutiennent moralement quand un maris / une épouse doit s'en aller en mission.
Il y avait très souvent (vraiment sans arrêt) des allusions au fait que tous les autres ne les comprenaient pas et que seuls ceux qui vivaient sur la base avec eux pouvait comprendre leurs sacrifices. Ils n'étaient pas reconnus à leur juste valeur, etc. Bref, ils s'aliénaient comme ça. C'était très plein de testostérone républicaine et patriote.
Bref, tout ça pour dire que l'armée isole ses personnels militaires avec leur familles (loin des villes) et vivant tous entre eux, ils se montent pas mal le bourrichon. Et bien sûr les femmes sont bien gardées. ^^
l attachement au travail est une excuse pour accepter sa tache ..... Donnez le même salaire pendant toute la vie et vous verrez que cet attachement est bullshit .....les gens se réorganiserons tous seul .
Un petit retour sur un livre ancien...l établi...de Robert Linhart...
Je ne l'ai pas lu, mais j'ai vu et apprécié le film. C'est sa sœur, non?
@@wandao8029 je crois plutôt que c est son père...il a publié dans les années 1970 plusieurs ouvrages...
personnellement, j'aime bien rassembler les pièces du puzzle pour retrouver logique et cohérence politiques dans le monde qui nous entoure. Je m'efforce ainsi de replacer ce travail remarquable de Danièle Linhart dans le contexte du capitalisme contemporain et de son porte-flingue qu'est le néolibéralisme. J'espère qu'à l'issue de ce cycle de 3 conférences, ce point sera à l'ordre du jour et que des questions et réponses viendront m'aider à coller les bouts !
Cadeau RTT un debut à peine masqué, mais le senat vient de voter les 7 heures de travail non remunerees!!
Guetté 2027
Ou avant
"Management" de l'Europe, "management" du ministre...😂Il faut subir sur tout les domaines 😝La société française actuelle est la plus docile et la moins courageuse. 😢
C'est extrêmement caricatural...
expliquez-vous...
Il fallait à tout prix passer du souci des travailleurs au souci de la valeur travail!
Dans une prochaine présentation, vous devriez insister davantage sur cette relation malsaine (pas forcément désirée par le patron) qui s'établit entre les fameux n, (n+1), (n+2) , … En effet, là où jadis, il pouvait y avoir une sorte de collaboration en toute camaraderie, il y a constamment place pour l'arrière pensée que « n » sera JUGÉ, en fin d'année, par « (n+1) ».
Cela vient du fait que, tout simplement, l'exploitation capitaliste est ainsi répartie sur tous les étages de la hiérarchie, rendant quasiment impossible la cohésion de classe entre les salariés d'une même entreprise. Avec, pour conséquence, entre-autres, une fuite de la syndicalisation !
Chacun, à son niveau hiérarchique, se sent personnellement comme un exigeant (tout) petit « patron » (donc avec un esprit vaguement droitier).
Il se peut que puisse s'instaurer une notion de « classe niveau « n » », si ses effectifs sont suffisants.
C'est déjà ce qui se réalise, dans le principe, entre les employés et les cadres.
Merci !