Raphaël Mahaim, avocat: Clarifier les règles du jeu et simplifier la situation

En Suisse il y a quelques temps déjà, on a interdit le Chlorothalonil, parce qu'on sait maintenant que c'est une
substance qui est nocive pour la santé et pour l'environnement.
Et qu'est-ce qu'on a vu ? On a vu des armées d'avocats des juristes qui travaillent pour des grandes firmes qui ont réussi à retarder l'entrée en vigueur de cette interdiction.
Ils ont saisi la justice et ils ont obtenu ce qu'on appelle l'effet
Suspensif. Donc on perd du temps et pendant ce
temps on continue à boire du Chlorothalonil dans l'eau du robinet l'eau potable dans nos maisons.
Autre exemple, en Inde, ou dans certains autres pays, des agriculteurs utilisent des pesticides de synthèse qui sont
fabriqués en Europe ou en Suisse et ils ont toutes les peines du monde à agir en justice contre les firmes pour les atteintes à la santé qu'ils subissent, ou pour les atteintes à l'environnement que subissent leurs cultures.
Si on a en Suisse une réglementation plus claire, grâce à l'initiative pour une Suisse libre de pesticides de synthèse, ces personnes seront plus fortes pour mener leur procès, pour mener leur combat et pour que ces injustices cessent.
L'initiative : pour une Suisse libre de pesticides de synthèse,
elle va donc clarifier les règles du jeu, simplifier la situation. Plus de transparence des règles juridiques plus claires pour tout le monde dans l'intérêt de l'agriculture est de la nature. C'est donc sans hésiter que je voterai OUI à l'initiative pour une Suisse libre de pesticides de synthèse !