A très bientôt ! On va certainement aller se planquer quelques jours sur Rubicón ou Puerto Calero en fin de semaine, histoire de ne pas nous faire étriller par le vent qui s’annonce. J’ai confiance dans ma ligne de mouillage, mais pas vraiment dans la zone sur laquelle nous sommes…
Bjr ça fait deux ou trois vidéos que je regarde et vos contenus sont très étayés très intéressants du coup je me suis abonné merci à vous pour le partage 👍🍻JP du Var
Merci pour cette vidéo très utile. Toutefois, une astuce, si vous laissez tomber de la chaine derriere la pate d’oie, ce poids fera plomber la pate d’oie plus à la verticale. Du coup il y a un effet absorption supplémentaire. De plus le cata va éviter sur un plus petit rayon. Notamment pas petit temps. Perso je n’hesite pas a laisser pendre une fois la hauteu d’eau derriere la pate. Bonne navigation.
C’est en effet ce que je fais habituellement, et ça aide effectivement à laisser le point d’accroche de la patte d’oie plus en profondeur. Ici, les conditions étant parfois un peu anarchiques, j’ai opté pour attacher la patte d’oie près de l’épissure des 50m : il n’y a donc plus de chaine entre l’attache et le cata pour lester la patte d’oie. J’aurais probablement pu nous fixer entre 40 et 45m et utiliser le reste de la chaîne en lest.
Bonjour. Mon ancre a dérapé dans l'archipel des génan. Après avoir vu votre vidéo, je comprend mieux pourquoi. Donc votre vidéo m'a beaucoup appris . Merci
Bonjour Ti Ama, merci pour vos partage sans filtre et sincère sur un tel bateau qui en fait rêver plus d’un. Nous concernant nous avons pris l’option inverse concernant la proportion chaîne cablo. Nous avons installé 100 m de chaîne pour ne laisser que qqe mètres de cablo uniquement pour pouvoir sectionner le mouillage en cas d’urgence. L’amortissement est assurer pas une estrope élastique avec amortisseur. Il ne faut pas oublier que le cablo n’a pas la résistance de la chaîne en ragant sur les rochers sur le fond et le risque de sectionner le cablo n’est pas négligeable. Bon vent à vous 2.
Bonjour Sinbad, 100m de chaîne est aussi un excellent choix. Sur Ti’amā j’ai opté pour 50m seulement, mais avec un maillon supérieur. Mes 50m tiennent ainsi l’ancre au sol aussi bien que 75 à 80m en maillon inférieur. C’est aussi pour ça que j’ai opté pour une chaîne grade 70. Le câblot de prolongation est en polyester : il n’est pas extensible et à la même résistance (ou presque) que le reste de la ligne de mouillage standard (donc avec la chaîne de 10 initiale). Il ne touche pas le fond : je l’utilise pour les mouillages profonds, que j’apprécie. Sur un catamaran, l’élasticité de la ligne de mouillage est essentiellement donnée par la patte d’oie. C’est le cablôt et la main de fer sur un monocoque. Sur un monocoque, trop souvent le câblot en question est très court, quelques mètres à peine, avec un ou deux amortisseurs Forsheda qui ne sont ici de aucune utilité réelle. Par force 5-7, j’ai déjà utilisé un cablôt de 22mm de plus de 15m en amortisseur de la chaîne de mon monocoque précédent. Je l’ai vu s’allonger de plus d’un mètre dans les rafales ! L’option hybride qui serait intéressante serait 50m de chaîne « heavy duty » à gros maillon et 50m de chaîne de maillon inférieur pour assurer juste la longueur de la ligne. Avec 15 ou 20m de cablôt ou de patte d’oie en cas de besoin. Vaste sujet, jamais réellement tranché 😁
Oui, mât rotatif. J’ai succombé au champ des sirènes commerciales. Techniquement, ça nous complexifie la vie et on ne gagne rien de perceptible au niveau performance. Coûteuse option pour se faire plaisir, mais hors de propos sur un catamaran de grande croisière. Même sur un Outremer. Avec des voiles de haute performance, un équipage compétent et de bonnes conditions, on gagne 1/2 noeud.
@@stephetbeaenmer je sais on gagne facilement 10 % on vas dire, moin de turbulences derrière la voile... j'en ai un aussi sur mon vieux mattia 51 ( il était déjà là ) et personnellement j'en suis très content même sur un catamaran de croisière.... la où il fait vraiment c'est preuve c'est quand tu remonte au vent apparents...
Bonjour Stephane merci pour ces explications je retiendrai de cette vidéo plusieurs choses mais ce qui m’a frappé le plus effectivement le chiffre en beaufort a multiplié par la hauteur d’eau🤘⛵️⛵️🤘
Oui, ce multiplicateur simplifie beaucoup la réflexion. Il ne dépend pas de la taille ni du poids du bateau : ces deux points étant gérés par l’ancre et la chaîne. Je ferai une autre petite vidéo sur toutes les questions et les réponses abordées ici 😉.
Et moi qui croyait que c'était juste une ficelle avec un lourd crochet en métal attaché ! C'est toute une science ! Le trait de cote de porc (je ne connaissais que le plat de côtes ;) )
Très bonnes indications et explications. Personnellement j’avais une ancre spade de 25 kg , chaîne de 12, pour un lagoon 470. Je viens de passer à une spade de 35 kg suite à plusieurs dérapages lorsque le vent tournait à 180° dans les Antilles sur fond de sable; dernier en date la spade de 25 kg ne raccrochant pas dans 5 m d’eau et 40 m de chaîne au fond, 50 m sortis. Vent 35 knts ouest vagues 80cm. Aucun problème de tenue si vent stable en direction. J’en suis venu à penser que la pointe de l’ancre n’était pas suffisamment lestée et que l’ancre glissait sur le côté.
C’est tout le problème de nos ancres. La taille « juste » indiquée par les fabricants est parfaite quand tout va bien, mais parfois pas assez efficace par gros temps. Ça dépend de la qualité des fonds également. Ici, par exemple, à Deshaies en Guadeloupe, nous passons notre temps à tourner. Pire qu’à Saint-Pierre. Mais il y a peu de vent, et de ce fait l’ancre ne bouge pas, elle est enfoncée sous le sable ! À Saint-Pierre, dans un herbier raz, l’ancre pivotait deux fois par jour. Mais le fond était bon, l’ancre était toujours parfaitement accrochée. Mais nous avons été sur des fonds de sable dense dans lesquels l’ancre ne s’enfonçait que superficiellement. Si on fait plus de 90° autour, je relève et je quitte l’endroit… À l’inverse, une ancre un peu trop lourde par rapport à notre bateau sera techniquement impossible à établir correctement : elle se posera sur une oreille, on n’arrivera pas à la faire piocher. C’est le juste milieu qu’il fait trouver, et c’est empirique. Nous allons toujours vérifier le mouillage après nous être installés. En cas de doute, on se replace. Au pire, et je l’ai fait une fois, je prépare une seconde ligne de mouillage (avec une Fortress bien calibrée, 10m de chaîne et 50m de bout plombé) prête à être balancée si besoin est.
Un grand merci pour ce savoir partagé !! Vous êtes un marin expérimenté dans mon cœur ! Jeune mais expérimenté !! Une question : comment pister un éventuel dérapage du bateau lorsqu'on est à terre en balade, restau .... etc, etc... Je me rappelle avoir cherché des propriétaires de bateaux qui dérapent. Comment l'éviter pour son propre bateau ?
J’utilise une petite application sur iPhone : « Anchor! » (avec le point d’exclamation). Elle tourne sur un vieil iPhone 6 branché en permanence sur le bateau. Cet iPhone est connecté à Internet via le routeur du bateau, et peut ainsi être couplé à la même application sur mon iPhone personnel quand je suis à terre. Le problème est que quand on est en balade ou en randonnée et qu’on a une alarme de dérapage, on ne peut rien faire 😕. D’où l’intérêt de bien calibrer son installation et de savoir si on lui fait confiance : j’ai vu tellement de voiliers ou de catas mouiller une longueur de chaîne ridicule avec des ancres inappropriées, sans amortisseur digne de ce nom, dans des endroits où le vent peut vite monter très fort. C’est effarant…
Bonjour, Merci pour toutes ces explications scientifiques. Je partage votre démarche de compréhension des choses plutôt que d’appliquer "bêtement" les "on-dit". Avez-vous obtenu une explication du chantier sur leur choix de textile pour la patte d’oie ? Je me dis malgré tout qu’ils doivent avoir des gens qui ont réfléchis et qu’ils ont à minima un argument justifiant ce choix… sachant que, sauf erreur de ma part, le coût est quasi identique voir à l’avantage du polyamide. Merci encore pour cette vidéo et les autres.
Je pense qu’ils optent pour du polyester parce que c’est … plus solide. Je crains que les ingénieurs du BE ne soient pas vraiment des marins sur ce point 😕
Quand nous faisons une navigation un peu longue j’utilise en effet Navionics pour préparer mes routages, en plus des calculs de routage météo dans PredictWind et Weather4D. Je choisis ensuit mes waypoints principaux que j’entre dans le traceur ZEUS. Mais comme on navigue sous voile, je conserve la navigation selon le vent plutôt que selon une route planifiée. Et j’ajuste au fur et à mesure… Pour l’alarme de mouillage, j’ai testé pas mal d’applications très efficaces, « Anchor! » est celle qui répond le mieux à mes besoins. Je n’ai pas besoin de connaître la position GPS ni d’indiquer la taille du bateau. La supervision à distance (mieux que recevoir les alarmes à distance) est un petit avantage parfois intéressant. Et voir le gribouillis des mouvements du bateau (les couleurs changent sans cesse, ça permet d’observer les mouvements récents par-dessus la trace plus ancienne) aide vraiment à anticiper ce qui peut se passer.
Bonjour Stéphane, je pensais tout savoir, lol 😂 je vais revoir certains points 😉👍 il nous manque juste une petite vidéo pour finaliser le sujet, comment bloquer la patte d'oie sur le cablot de mouillage, comment est faite l'extrémiste de ta patte d'oie puisque tu parle de Y, as-tu la main de fer en bout de patte d'oie où une boucle ?? Pas mal de questions, je sais 😉 mais je suis très curieux, c'est surtout qu'on me livre mon Excess 11 à la fait du mois, je pense que ma patte d'oie sera également à changer 😉 encore merci pour cette vidéo technique et en attente d'une prochaine 😁 Tony
Merci pour les encouragements 😉. Je ferai une autre petite vidéo sur les compléments laissés de côté ici, comme l’attache de la patte d’oie sur la chaîne ou le câblot de prolongation, mais aussi la sécurisation du guindeau une fois le mouillage installé. Ma patte d’oie était initialement terminée par un long tronçon de câblot avec une surliure au bout. Nous avions pris pour habitude de frapper le câblot sur la chaîne via un noeud de bosse (appellation issue du Guide de manœuvres d’Eric Tabarly, illustration de Titouan Lamazou), que certains appellent noeud de Machard. Je suis en train d’opter pour un noeud un peu différent, un peu plus efficace, le « icicle hitch », dont je ne connais pas le nom en français. J’ai fait un œil avec une cosse inox depuis quelques semaines, ce qui me permet de fixer la patte d’oie sur la chaîne avec une manille textile en dyneema de 8 gainée dyneema, passée dans deux maillons consécutifs de la chaîne. Mais il reste assez de longueur pour continuer à utiliser le noeud s’il s’agit de frapper la patte d’oie sur le cablôt polyester qui prolonge la chaîne. Sur mon monocoque j’avais une main de fer, la grosse Osculati. Excellente mais son poids faisait qu’elle décrochait souvent quand il n’y avait plus de vent et que le courant ou la marée nous ramenaient vers l’ancre. C’est suite à ça que j’ai adopté le noeud de bosse/Machard sauce Tabarly 😁
Vidéo très utile et intéressante connaissez- stop ancre pour l'ancre principale ou secondaire plate ...testée par la SNSM elle présente des avantages intéressants dans les sautes de vents et surtout elle est polyvalente sur plusieurs fonds ?...
Je ne connaissais pas Stop Ancre. Intéressant. Bien utile sur des ancres plates anciennes ou peu efficaces comme la FOB utilisée par la SNSM. J’ai opté, pour mon ancre secondaire, pour une Fortress. Elle ne présente pas le défaut des ancres plates traditionnelles : sous tension elle continue à s’enfoncer, et si on pivote, elle raccroche très vite et très bien. Elle tient quasiment aussi bien que mon ancre principale… Merci pour l’information, je garde ça dans un coin, ça peut servir…
Bonjour Steph L'idée du cablot en polyester est très intéressante mais ne craint tu pas que le corail très coupant et abrasif ne le coupe a la longue le cablot ? Amical bonjour et bravo pour le tuto
Bonne question. Je n’utilise le câblot de prolongation de la chaîne que dans deux cas en fait. Soit sur un mouillage profond, et dans ce cas le câblot assure la partie « remontante » de la ligne de mouillage, sans toucher le fond. L’autre cas est pour rallonger le mouillage en cas de gros temps, comme quand nous avons étalé la tempête Brett en Martinique. Et dans ce cas, fond de sable impératif. Je vais toujours vérifier tout ça dans l’eau après installation…
Merci Stéphane pour vos vidéos très pédagogiques. Comment attachez vous la patte d'oie à l'aussière quand vous mouillez plus de 50m? quid de l'orin? Bonne navigation.
Bonne question en effet. La patte d’oie est attachée actuellement via une manille textile en dyneema de 8 gainée dyneema, que j’ai constituée spécialement. Elle est passée dans deux anneaux de la chaîne et dans la cosse inox au bout de la patte d’oie (qui est un Y en réalité, là où beaucoup de catamarans sont sur des V). Quand il s’agit de frapper la patte d’oie sur le cablôt de prolongation de la chaîne, j’utilise un « noeud de bosse ». C’est probablement un noeud Machard. J’utilise l’illustration de Titouan Lamazou donnée dans le « Guide de manœuvres » d’Eric Tabarly. Je ferai une vidéo à ce sujet. J’ai par ailleurs un Prussik (une grande boucle sans fin de 50cm de diamètre environ) en dyneema gainée dyneema qui me permet de relier la chaîne ou le câblot à la cosse de la patte d’oie en cas de besoin, toujours via la manille textile. C’est le principe utilisé chez Mantus (www.mantusmarine.com/snubber-pendant/). Très efficace. Pour ce qui est de l’orin, je n’en met pas. Je choisis pour le moment des mouillages sur sable, sans risque d’engager l’ancre. Et des mouillages peu encombrés, sans besoin impérieux de « marquer » la position de mon ancre pour que les autres le sachent. Je mouille souvent assez profond, plutôt au large des zones de mouillage, j’ai donc rarement quelqu’un qui vient s’installer devant moi et qui pourrait terminer sa manœuvre au-dessus de notre ancre. La dernière fois où j’ai mis un Orin, à Calvi, le faible vent et la faible marée nous ont repositionné au-dessus de l’ancre. Et la bouée rigide à cogné contre la coque toute la nuit 🤪
@@stephetbeaenmer Merci. j'utilise aussi un nœud de Prussik. Donc rien a changer. Je navigue plutôt en solo, et j'évite l'orin pour ne pas compliquer la manœuvre de départ. Pas toujours satisfaisant quand il y a beaucoup de monde ou bien de la roche.
Bonjour super plein d'enseignement pour mon mouillage sur Lagoon 450F. Sur le bateau, je l'ai acheté avec 115m de 12mm et je l'ai équipé d'une Spade de 35kg et je dois changer la patte d'oie qui allonge le mouillage de 5m. Une question la Spade 35 ou 45KG sur votre Outremer? Encore merci.
Sur Ti’amā, Spade conseille la S160, j’ai pris la S180. Outremer conseille de la chaîne de 10, j’ai pris de la 12, je connais un propriétaire, sur son deuxième tour du monde avec un Outremer 55 actuellement, qui a mis de la 14 !
Idéalement on fait une marche arrière franche (mais pas violente quand même) des qu’on a mis assez de chaîne pour que l’ancre puisse s’accrocher. 2 a 3m de plus que la hauteur d’eau en fait. L’idée est d’enfoncer l’ancre et de tendre nettement la chaîne. Si elle ne se tend pas, l’ancre n’est pas installée. Si elle se tend en donnant des sortes d’à-coups, c’est que l’ancre dérape sur un fond de pierres. Une fois qu’on est certain que l’ancre est plantée on déroule le reste de la longueur choisie. On met la main de fer ou la patte d’oie à la fin, en tenant compte de la longueur, évidemment.
Bonjour, Merci pour cette vidéo très pertinente sur un sujet en effet très important. Pourriez-vous préciser les raisons qui vous ont conduit à utiliser une manille textile entre la patte d'oie et l'anneau constructeur ? Quelles sont les garanties pour qu'elle ne décroche pas en cas de détente de la patte d'oie ? Par ailleurs, je me demande comment vous avez frappé la patte d'oie sur le cablot de chaine. Est-il équipé de ganses particulières à certains endroits sur sa longueur ? D'avance merci de vos réponses.
Que de bonnes questions ! Il est d’usage sur les catamarans d’attacher la patte d’oie avec un noeud. Noeud de chaise, le plus souvent. 50% de la résistance de perdue pour rien ! Sur mes extrémités j’ai des cosses inox épissées, j’avais alors le choix de mettre une manille inox ou textile. La textile est plus résistante et ne fait pas de bruit quand la tension se relâche. La patte d’oie est actuellement frappée via une autre manille textile en dyneema gainée dyneema, plus résistante que la chaîne. En général j’utilise un « noeud de bosse », ou un noeud Machard. Celui qui est illustré par Titouan Lamazou dans le « Guide de manœuvres » d’Eric Tabarly. Facile à,nouer, peut être défait sous charge ou après avoir été souqué. C’est mon choix favori. Le brin terminal de ma patte d’oie n’a pas de ganses permettant d’en ajuster la longueur. J’ai deux pattes d’oie de longueur différentes, je vais en confectionner une troisième pour les petites profondeurs. C’est rapide à faire, j’ai confiance dans mes propres épissures 😉
j'ai une question à vous poser, peut-être que vous y avez déjà répondu auparavant... pourquoi le choix d'un bateau catamaran plutôt que d’un voilier grand croisière ? En vous remerciant de votre réponse Pierre
Bonjour Pierre, bonne question ! Nous avons commencé avec un voilier de grande croisière, un Jeanneau 57. Notre tout premier voilier, acheté fin 2018, nous avons appris dessus. Nous devions partir en tour du monde avec, nous savions qu’un jour nous aurions la tentation de passer au catamaran : Béatrice n’aime pas trop la gîte. Nous devions partir en juin 2020. Covid, retard dans la préparation du voilier, nous en avons profité pour rendre une visite au chantier Outremer, notre port d’attache à l’époque. Et j’ai été conquis, j’ai passé commande 15 jours après. Ti’amā est un vrai bateau de grande croisière. Performant, il nous permet de naviguer assez vite mais pas trop, souvent sous-toilé, et en grande sécurité. Aucun regret d’avoir changé 😁
Bonjour, Je viens de regarder vôtre vidéo. Ma question est comment avez-vous relié vôtre câblo à vôtre patte d'oie (main de fer) s'il vous plaît ? Merci
Sur un catamaran, la patte d’oie constitue le câblot que l’on frappe habituellement avec la main de fer sur la chaîne. Les 50m de câblot qui prolongent la chaîne ne sont qu’une prolongation textile de la chaîne sur ti’amā, en polyester non extensible. Il peut en effet m’arriver de frapper la patte d’oie sur ce cordage. Ma patte d’oie est terminée par 2,5m de câblot 3 torons. Je l’attache alors par un noeud de bosse. Et j’utilise régulièrement le même noeud de bosse pour frapper la patte d’oie sur la chaîne.
@@stephetbeaenmer super merci beaucoup pour vôtre réponse, vous utilisez donc un nœud de bosse pour frapper vôtre patte d'oie sur vôtre câblot qui prolonge vôtre chaîne.
Salut Didier ! A la base, je suis plutôt favorable à l’orin bien que je n’en installe pas un très souvent. Pour ce qui est de le relier à l’ancre via un bout solide permettant de relever l’ancre si elle est engagée, je m’efforce de ne pas mouiller sur un fond rocheux. Nous avons par ailleurs deux équipements de plongée complets et un narguilé, ainsi qu’un gros parachute de relevage destiné à cette mission, en cas de besoin. Pour ce qui est de marquer l’emplacement de l’ancre, et hormis le fait que la longueur du bout fluctue avec la marée, et peut donc tourner pas mal, j’essaie de nous installer sur des mouillages peu encombrés, plutôt au large de la zone, plutôt profond, et donc j’ai très rarement quelqu’un qui viendrait s’installer encore plus au large. La dernière fois où j’ai mis un orin, à Calvi, le faible vent et le petit courant de marée nous ont renvoyé au-dessus de l’ancre. La bouée a cogné sur la coque, de notre côté, durant toute la nuit ! Le lendemain j’ai été installer une bouée flottante souple. Qu’on a retrouvé sur la plage le surlendemain. 😂
En fait, ici, la patte d’oie est attachée sur la chaîne. La patte d’oie en place à deux brins de 10m et câblot polyamide (Nylon) 3 torons de 22mm. Œil épissé à chaque extrémité des deux brins, frappé sur l’anneau de la poutre de compression dédié à ça avec deux manilles textiles en Dyneema ø10mm, faites par mes soins. Au centre de la patte d’oie, un grand brin terminal de 2m, terminé par un œil épissé. L’œil est frappé sur la chaîne via une manille textile 10mm Dyneema gainé en Dyneema, passée dans deux maillons. Si j’ai besoin de mouiller plus long ou plus profond, je peux frapper le brin terminal directement sur le câblot polyester qui prolonge ma chaîne, via un noeud Machard ou noeud de bosse…
Enfin une explication pro et argumentée sur la ligne de mouillage. J aplique à lla lettre!. Merci pour le travail de recherche.
Merci Stéphane pour ta vidéo, j’ai appris plein de choses.
A très bientôt.
A très bientôt ! On va certainement aller se planquer quelques jours sur Rubicón ou Puerto Calero en fin de semaine, histoire de ne pas nous faire étriller par le vent qui s’annonce. J’ai confiance dans ma ligne de mouillage, mais pas vraiment dans la zone sur laquelle nous sommes…
😘
Bjr ça fait deux ou trois vidéos que je regarde et vos contenus sont très étayés très intéressants du coup je me suis abonné merci à vous pour le partage 👍🍻JP du Var
Merci JP, et bienvenu 😁
Merci pour cette vidéo très utile. Toutefois, une astuce, si vous laissez tomber de la chaine derriere la pate d’oie, ce poids fera plomber la pate d’oie plus à la verticale. Du coup il y a un effet absorption supplémentaire. De plus le cata va éviter sur un plus petit rayon. Notamment pas petit temps. Perso je n’hesite pas a laisser pendre une fois la hauteu d’eau derriere la pate. Bonne navigation.
C’est en effet ce que je fais habituellement, et ça aide effectivement à laisser le point d’accroche de la patte d’oie plus en profondeur. Ici, les conditions étant parfois un peu anarchiques, j’ai opté pour attacher la patte d’oie près de l’épissure des 50m : il n’y a donc plus de chaine entre l’attache et le cata pour lester la patte d’oie. J’aurais probablement pu nous fixer entre 40 et 45m et utiliser le reste de la chaîne en lest.
Pour un jeune marin ! Tu nous as expliqué cela comme un vieux loup de mer 😊
Je suis un jeune vieux loup de mer. Du coup, je radote aussi pas mal 😁
Merci
Merci pour tous ces précieux conseils 👍🙏
Bonjour. Mon ancre a dérapé dans l'archipel des génan. Après avoir vu votre vidéo, je comprend mieux pourquoi. Donc votre vidéo m'a beaucoup appris . Merci
On n’est jamais à l’abri d’une ancre qui dérape, même en faisant tout « comme il faut ». Mais on peut souvent minimiser le risque…
Super vidéo ! On va suivre tes conseils Stép !
😘
Bonjour Ti Ama, merci pour vos partage sans filtre et sincère sur un tel bateau qui en fait rêver plus d’un.
Nous concernant nous avons pris l’option inverse concernant la proportion chaîne cablo. Nous avons installé 100 m de chaîne pour ne laisser que qqe mètres de cablo uniquement pour pouvoir sectionner le mouillage en cas d’urgence. L’amortissement est assurer pas une estrope élastique avec amortisseur. Il ne faut pas oublier que le cablo n’a pas la résistance de la chaîne en ragant sur les rochers sur le fond et le risque de sectionner le cablo n’est pas négligeable. Bon vent à vous 2.
Bonjour Sinbad,
100m de chaîne est aussi un excellent choix. Sur Ti’amā j’ai opté pour 50m seulement, mais avec un maillon supérieur. Mes 50m tiennent ainsi l’ancre au sol aussi bien que 75 à 80m en maillon inférieur. C’est aussi pour ça que j’ai opté pour une chaîne grade 70.
Le câblot de prolongation est en polyester : il n’est pas extensible et à la même résistance (ou presque) que le reste de la ligne de mouillage standard (donc avec la chaîne de 10 initiale). Il ne touche pas le fond : je l’utilise pour les mouillages profonds, que j’apprécie.
Sur un catamaran, l’élasticité de la ligne de mouillage est essentiellement donnée par la patte d’oie. C’est le cablôt et la main de fer sur un monocoque. Sur un monocoque, trop souvent le câblot en question est très court, quelques mètres à peine, avec un ou deux amortisseurs Forsheda qui ne sont ici de aucune utilité réelle. Par force 5-7, j’ai déjà utilisé un cablôt de 22mm de plus de 15m en amortisseur de la chaîne de mon monocoque précédent. Je l’ai vu s’allonger de plus d’un mètre dans les rafales !
L’option hybride qui serait intéressante serait 50m de chaîne « heavy duty » à gros maillon et 50m de chaîne de maillon inférieur pour assurer juste la longueur de la ligne. Avec 15 ou 20m de cablôt ou de patte d’oie en cas de besoin.
Vaste sujet, jamais réellement tranché 😁
J’ai rêvé…. Ou j’ai vu un bras d’Arthur ! Mâts rotatifs woohoo… c’est pas rien, un outremer amélioré 🎉❤
Oui, mât rotatif. J’ai succombé au champ des sirènes commerciales. Techniquement, ça nous complexifie la vie et on ne gagne rien de perceptible au niveau performance. Coûteuse option pour se faire plaisir, mais hors de propos sur un catamaran de grande croisière. Même sur un Outremer.
Avec des voiles de haute performance, un équipage compétent et de bonnes conditions, on gagne 1/2 noeud.
@@stephetbeaenmer je sais on gagne facilement 10 % on vas dire, moin de turbulences derrière la voile... j'en ai un aussi sur mon vieux mattia 51 ( il était déjà là ) et personnellement j'en suis très content même sur un catamaran de croisière.... la où il fait vraiment c'est preuve c'est quand tu remonte au vent apparents...
Bonjour Stephane merci pour ces explications je retiendrai de cette vidéo plusieurs choses mais ce qui m’a frappé le plus effectivement le chiffre en beaufort a multiplié par la hauteur d’eau🤘⛵️⛵️🤘
Oui, ce multiplicateur simplifie beaucoup la réflexion. Il ne dépend pas de la taille ni du poids du bateau : ces deux points étant gérés par l’ancre et la chaîne. Je ferai une autre petite vidéo sur toutes les questions et les réponses abordées ici 😉.
Et moi qui croyait que c'était juste une ficelle avec un lourd crochet en métal attaché ! C'est toute une science !
Le trait de cote de porc (je ne connaissais que le plat de côtes ;) )
Très bonnes indications et explications.
Personnellement j’avais une ancre spade de 25 kg , chaîne de 12, pour un lagoon 470. Je viens de passer à une spade de 35 kg suite à plusieurs dérapages lorsque le vent tournait à 180° dans les Antilles sur fond de sable; dernier en date la spade de 25 kg ne raccrochant pas dans 5 m d’eau et 40 m de chaîne au fond, 50 m sortis. Vent 35 knts ouest vagues 80cm. Aucun problème de tenue si vent stable en direction. J’en suis venu à penser que la pointe de l’ancre n’était pas suffisamment lestée et que l’ancre glissait sur le côté.
C’est tout le problème de nos ancres. La taille « juste » indiquée par les fabricants est parfaite quand tout va bien, mais parfois pas assez efficace par gros temps. Ça dépend de la qualité des fonds également. Ici, par exemple, à Deshaies en Guadeloupe, nous passons notre temps à tourner. Pire qu’à Saint-Pierre. Mais il y a peu de vent, et de ce fait l’ancre ne bouge pas, elle est enfoncée sous le sable !
À Saint-Pierre, dans un herbier raz, l’ancre pivotait deux fois par jour. Mais le fond était bon, l’ancre était toujours parfaitement accrochée.
Mais nous avons été sur des fonds de sable dense dans lesquels l’ancre ne s’enfonçait que superficiellement. Si on fait plus de 90° autour, je relève et je quitte l’endroit…
À l’inverse, une ancre un peu trop lourde par rapport à notre bateau sera techniquement impossible à établir correctement : elle se posera sur une oreille, on n’arrivera pas à la faire piocher.
C’est le juste milieu qu’il fait trouver, et c’est empirique.
Nous allons toujours vérifier le mouillage après nous être installés. En cas de doute, on se replace. Au pire, et je l’ai fait une fois, je prépare une seconde ligne de mouillage (avec une Fortress bien calibrée, 10m de chaîne et 50m de bout plombé) prête à être balancée si besoin est.
Un grand merci pour ce savoir partagé !! Vous êtes un marin expérimenté dans mon cœur ! Jeune mais expérimenté !!
Une question : comment pister un éventuel dérapage du bateau lorsqu'on est à terre en balade, restau .... etc, etc... Je me rappelle avoir cherché des propriétaires de bateaux qui dérapent. Comment l'éviter pour son propre bateau ?
J’utilise une petite application sur iPhone : « Anchor! » (avec le point d’exclamation). Elle tourne sur un vieil iPhone 6 branché en permanence sur le bateau. Cet iPhone est connecté à Internet via le routeur du bateau, et peut ainsi être couplé à la même application sur mon iPhone personnel quand je suis à terre.
Le problème est que quand on est en balade ou en randonnée et qu’on a une alarme de dérapage, on ne peut rien faire 😕. D’où l’intérêt de bien calibrer son installation et de savoir si on lui fait confiance : j’ai vu tellement de voiliers ou de catas mouiller une longueur de chaîne ridicule avec des ancres inappropriées, sans amortisseur digne de ce nom, dans des endroits où le vent peut vite monter très fort. C’est effarant…
Prendre un amer avec un compa de relèvement
Bonjour,
Merci pour toutes ces explications scientifiques. Je partage votre démarche de compréhension des choses plutôt que d’appliquer "bêtement" les "on-dit".
Avez-vous obtenu une explication du chantier sur leur choix de textile pour la patte d’oie ? Je me dis malgré tout qu’ils doivent avoir des gens qui ont réfléchis et qu’ils ont à minima un argument justifiant ce choix… sachant que, sauf erreur de ma part, le coût est quasi identique voir à l’avantage du polyamide.
Merci encore pour cette vidéo et les autres.
Je pense qu’ils optent pour du polyester parce que c’est … plus solide.
Je crains que les ingénieurs du BE ne soient pas vraiment des marins sur ce point 😕
Ps : anchor pro est tres bien. En plus je conseille de debuter une route sur navionics. Tres utile pour voir le parcours et l’évitement du cata.
Quand nous faisons une navigation un peu longue j’utilise en effet Navionics pour préparer mes routages, en plus des calculs de routage météo dans PredictWind et Weather4D. Je choisis ensuit mes waypoints principaux que j’entre dans le traceur ZEUS. Mais comme on navigue sous voile, je conserve la navigation selon le vent plutôt que selon une route planifiée. Et j’ajuste au fur et à mesure…
Pour l’alarme de mouillage, j’ai testé pas mal d’applications très efficaces, « Anchor! » est celle qui répond le mieux à mes besoins. Je n’ai pas besoin de connaître la position GPS ni d’indiquer la taille du bateau. La supervision à distance (mieux que recevoir les alarmes à distance) est un petit avantage parfois intéressant. Et voir le gribouillis des mouvements du bateau (les couleurs changent sans cesse, ça permet d’observer les mouvements récents par-dessus la trace plus ancienne) aide vraiment à anticiper ce qui peut se passer.
Bonjour Stéphane, je pensais tout savoir, lol 😂 je vais revoir certains points 😉👍 il nous manque juste une petite vidéo pour finaliser le sujet, comment bloquer la patte d'oie sur le cablot de mouillage, comment est faite l'extrémiste de ta patte d'oie puisque tu parle de Y, as-tu la main de fer en bout de patte d'oie où une boucle ?? Pas mal de questions, je sais 😉 mais je suis très curieux, c'est surtout qu'on me livre mon Excess 11 à la fait du mois, je pense que ma patte d'oie sera également à changer 😉 encore merci pour cette vidéo technique et en attente d'une prochaine 😁
Tony
Merci pour les encouragements 😉. Je ferai une autre petite vidéo sur les compléments laissés de côté ici, comme l’attache de la patte d’oie sur la chaîne ou le câblot de prolongation, mais aussi la sécurisation du guindeau une fois le mouillage installé. Ma patte d’oie était initialement terminée par un long tronçon de câblot avec une surliure au bout. Nous avions pris pour habitude de frapper le câblot sur la chaîne via un noeud de bosse (appellation issue du Guide de manœuvres d’Eric Tabarly, illustration de Titouan Lamazou), que certains appellent noeud de Machard. Je suis en train d’opter pour un noeud un peu différent, un peu plus efficace, le « icicle hitch », dont je ne connais pas le nom en français.
J’ai fait un œil avec une cosse inox depuis quelques semaines, ce qui me permet de fixer la patte d’oie sur la chaîne avec une manille textile en dyneema de 8 gainée dyneema, passée dans deux maillons consécutifs de la chaîne. Mais il reste assez de longueur pour continuer à utiliser le noeud s’il s’agit de frapper la patte d’oie sur le cablôt polyester qui prolonge la chaîne.
Sur mon monocoque j’avais une main de fer, la grosse Osculati. Excellente mais son poids faisait qu’elle décrochait souvent quand il n’y avait plus de vent et que le courant ou la marée nous ramenaient vers l’ancre. C’est suite à ça que j’ai adopté le noeud de bosse/Machard sauce Tabarly 😁
Vidéo très utile et intéressante connaissez- stop ancre pour l'ancre principale ou secondaire plate ...testée par la SNSM elle présente des avantages intéressants dans les sautes de vents et surtout elle est polyvalente sur plusieurs fonds ?...
Je ne connaissais pas Stop Ancre. Intéressant. Bien utile sur des ancres plates anciennes ou peu efficaces comme la FOB utilisée par la SNSM. J’ai opté, pour mon ancre secondaire, pour une Fortress. Elle ne présente pas le défaut des ancres plates traditionnelles : sous tension elle continue à s’enfoncer, et si on pivote, elle raccroche très vite et très bien. Elle tient quasiment aussi bien que mon ancre principale…
Merci pour l’information, je garde ça dans un coin, ça peut servir…
Bonjour Steph
L'idée du cablot en polyester est très intéressante mais ne craint tu pas que le corail très coupant et abrasif ne le coupe a la longue le cablot ?
Amical bonjour et bravo pour le tuto
Bonne question. Je n’utilise le câblot de prolongation de la chaîne que dans deux cas en fait. Soit sur un mouillage profond, et dans ce cas le câblot assure la partie « remontante » de la ligne de mouillage, sans toucher le fond. L’autre cas est pour rallonger le mouillage en cas de gros temps, comme quand nous avons étalé la tempête Brett en Martinique. Et dans ce cas, fond de sable impératif.
Je vais toujours vérifier tout ça dans l’eau après installation…
Merci Stéphane pour vos vidéos très pédagogiques. Comment attachez vous la patte d'oie à l'aussière quand vous mouillez plus de 50m? quid de l'orin? Bonne navigation.
Bonne question en effet. La patte d’oie est attachée actuellement via une manille textile en dyneema de 8 gainée dyneema, que j’ai constituée spécialement. Elle est passée dans deux anneaux de la chaîne et dans la cosse inox au bout de la patte d’oie (qui est un Y en réalité, là où beaucoup de catamarans sont sur des V).
Quand il s’agit de frapper la patte d’oie sur le cablôt de prolongation de la chaîne, j’utilise un « noeud de bosse ». C’est probablement un noeud Machard. J’utilise l’illustration de Titouan Lamazou donnée dans le « Guide de manœuvres » d’Eric Tabarly. Je ferai une vidéo à ce sujet.
J’ai par ailleurs un Prussik (une grande boucle sans fin de 50cm de diamètre environ) en dyneema gainée dyneema qui me permet de relier la chaîne ou le câblot à la cosse de la patte d’oie en cas de besoin, toujours via la manille textile. C’est le principe utilisé chez Mantus (www.mantusmarine.com/snubber-pendant/). Très efficace.
Pour ce qui est de l’orin, je n’en met pas. Je choisis pour le moment des mouillages sur sable, sans risque d’engager l’ancre. Et des mouillages peu encombrés, sans besoin impérieux de « marquer » la position de mon ancre pour que les autres le sachent. Je mouille souvent assez profond, plutôt au large des zones de mouillage, j’ai donc rarement quelqu’un qui vient s’installer devant moi et qui pourrait terminer sa manœuvre au-dessus de notre ancre.
La dernière fois où j’ai mis un Orin, à Calvi, le faible vent et la faible marée nous ont repositionné au-dessus de l’ancre. Et la bouée rigide à cogné contre la coque toute la nuit 🤪
@@stephetbeaenmer Merci. j'utilise aussi un nœud de Prussik. Donc rien a changer. Je navigue plutôt en solo, et j'évite l'orin pour ne pas compliquer la manœuvre de départ. Pas toujours satisfaisant quand il y a beaucoup de monde ou bien de la roche.
Bonjour super plein d'enseignement pour mon mouillage sur Lagoon 450F.
Sur le bateau, je l'ai acheté avec 115m de 12mm et je l'ai équipé d'une Spade de 35kg et je dois changer la patte d'oie qui allonge le mouillage de 5m.
Une question la Spade 35 ou 45KG sur votre Outremer?
Encore merci.
Sur Ti’amā, Spade conseille la S160, j’ai pris la S180. Outremer conseille de la chaîne de 10, j’ai pris de la 12, je connais un propriétaire, sur son deuxième tour du monde avec un Outremer 55 actuellement, qui a mis de la 14 !
Super video . J'ai une question : Pour la marche arrière du voilier afin que l'ancre accroche on la fait après avoir mis la main de fer ou avant ?
Idéalement on fait une marche arrière franche (mais pas violente quand même) des qu’on a mis assez de chaîne pour que l’ancre puisse s’accrocher. 2 a 3m de plus que la hauteur d’eau en fait. L’idée est d’enfoncer l’ancre et de tendre nettement la chaîne. Si elle ne se tend pas, l’ancre n’est pas installée. Si elle se tend en donnant des sortes d’à-coups, c’est que l’ancre dérape sur un fond de pierres.
Une fois qu’on est certain que l’ancre est plantée on déroule le reste de la longueur choisie.
On met la main de fer ou la patte d’oie à la fin, en tenant compte de la longueur, évidemment.
Bonjour, Merci pour cette vidéo très pertinente sur un sujet en effet très important. Pourriez-vous préciser les raisons qui vous ont conduit à utiliser une manille textile entre la patte d'oie et l'anneau constructeur ? Quelles sont les garanties pour qu'elle ne décroche pas en cas de détente de la patte d'oie ? Par ailleurs, je me demande comment vous avez frappé la patte d'oie sur le cablot de chaine. Est-il équipé de ganses particulières à certains endroits sur sa longueur ? D'avance merci de vos réponses.
Que de bonnes questions !
Il est d’usage sur les catamarans d’attacher la patte d’oie avec un noeud. Noeud de chaise, le plus souvent. 50% de la résistance de perdue pour rien ! Sur mes extrémités j’ai des cosses inox épissées, j’avais alors le choix de mettre une manille inox ou textile. La textile est plus résistante et ne fait pas de bruit quand la tension se relâche.
La patte d’oie est actuellement frappée via une autre manille textile en dyneema gainée dyneema, plus résistante que la chaîne. En général j’utilise un « noeud de bosse », ou un noeud Machard. Celui qui est illustré par Titouan Lamazou dans le « Guide de manœuvres » d’Eric Tabarly. Facile à,nouer, peut être défait sous charge ou après avoir été souqué. C’est mon choix favori.
Le brin terminal de ma patte d’oie n’a pas de ganses permettant d’en ajuster la longueur. J’ai deux pattes d’oie de longueur différentes, je vais en confectionner une troisième pour les petites profondeurs. C’est rapide à faire, j’ai confiance dans mes propres épissures 😉
Merci de vos réponses et bravo pour cette présentation très pointue.
j'ai une question à vous poser, peut-être que vous y avez déjà répondu auparavant...
pourquoi le choix d'un bateau catamaran plutôt que d’un voilier grand croisière ?
En vous remerciant de votre réponse
Pierre
Bonjour Pierre, bonne question !
Nous avons commencé avec un voilier de grande croisière, un Jeanneau 57. Notre tout premier voilier, acheté fin 2018, nous avons appris dessus.
Nous devions partir en tour du monde avec, nous savions qu’un jour nous aurions la tentation de passer au catamaran : Béatrice n’aime pas trop la gîte.
Nous devions partir en juin 2020. Covid, retard dans la préparation du voilier, nous en avons profité pour rendre une visite au chantier Outremer, notre port d’attache à l’époque.
Et j’ai été conquis, j’ai passé commande 15 jours après.
Ti’amā est un vrai bateau de grande croisière. Performant, il nous permet de naviguer assez vite mais pas trop, souvent sous-toilé, et en grande sécurité. Aucun regret d’avoir changé 😁
@@stephetbeaenmer je vous remercie de votre réponse
À bientôt
Pierre
Bonjour,
Je viens de regarder vôtre vidéo.
Ma question est comment avez-vous relié vôtre câblo à vôtre patte d'oie (main de fer) s'il vous plaît ?
Merci
Sur un catamaran, la patte d’oie constitue le câblot que l’on frappe habituellement avec la main de fer sur la chaîne.
Les 50m de câblot qui prolongent la chaîne ne sont qu’une prolongation textile de la chaîne sur ti’amā, en polyester non extensible.
Il peut en effet m’arriver de frapper la patte d’oie sur ce cordage. Ma patte d’oie est terminée par 2,5m de câblot 3 torons. Je l’attache alors par un noeud de bosse. Et j’utilise régulièrement le même noeud de bosse pour frapper la patte d’oie sur la chaîne.
@@stephetbeaenmer super merci beaucoup pour vôtre réponse, vous utilisez donc un nœud de bosse pour frapper vôtre patte d'oie sur vôtre câblot qui prolonge vôtre chaîne.
Bonjour vous deux
Et l’orin pour ou contre ?
Salut Didier !
A la base, je suis plutôt favorable à l’orin bien que je n’en installe pas un très souvent.
Pour ce qui est de le relier à l’ancre via un bout solide permettant de relever l’ancre si elle est engagée, je m’efforce de ne pas mouiller sur un fond rocheux. Nous avons par ailleurs deux équipements de plongée complets et un narguilé, ainsi qu’un gros parachute de relevage destiné à cette mission, en cas de besoin.
Pour ce qui est de marquer l’emplacement de l’ancre, et hormis le fait que la longueur du bout fluctue avec la marée, et peut donc tourner pas mal, j’essaie de nous installer sur des mouillages peu encombrés, plutôt au large de la zone, plutôt profond, et donc j’ai très rarement quelqu’un qui viendrait s’installer encore plus au large.
La dernière fois où j’ai mis un orin, à Calvi, le faible vent et le petit courant de marée nous ont renvoyé au-dessus de l’ancre. La bouée a cogné sur la coque, de notre côté, durant toute la nuit !
Le lendemain j’ai été installer une bouée flottante souple. Qu’on a retrouvé sur la plage le surlendemain. 😂
Bonjour bien t'as video mais comment accroche tu t'on cablot a la pate d'oie
En fait, ici, la patte d’oie est attachée sur la chaîne.
La patte d’oie en place à deux brins de 10m et câblot polyamide (Nylon) 3 torons de 22mm.
Œil épissé à chaque extrémité des deux brins, frappé sur l’anneau de la poutre de compression dédié à ça avec deux manilles textiles en Dyneema ø10mm, faites par mes soins.
Au centre de la patte d’oie, un grand brin terminal de 2m, terminé par un œil épissé. L’œil est frappé sur la chaîne via une manille textile 10mm Dyneema gainé en Dyneema, passée dans deux maillons.
Si j’ai besoin de mouiller plus long ou plus profond, je peux frapper le brin terminal directement sur le câblot polyester qui prolonge ma chaîne, via un noeud Machard ou noeud de bosse…
Très intéressant , 🙏, par contre apparemment le blog de Balthazar = erreur 404 (not founded) 🤔
artimon1.free.fr 😉