Je me trompe peut être, mais ce sont surtout les mauvais sucres qui sont à éviter non ? Parce qu'en tant que coureur qui s'entraine énormément, l'apport de glucides est quand même essentiel à la préparation & récupération. Sans ça, ce serait même compliqué. Personnellement ma routine c'est : - Pas de petit dej (jeûne intermittent on va dire) - Tous les midis, je cours. Ca peut être de l'EF mais aussi du frac ou une séance de côtes - Le déjeuner : pâtes épeautre complet, avec légumes et tofu. Les pâtes m'apportent des glucides, le tofu des protéines. Les légumes un peu de tout. En dessert un yaourt type skyr très protéiné et peu gras / sucré. - Collation l'après-midi, ça peut être une banane, pomme et des oléagineux (j'adore les amandes). Parfois un peu de chocolat noir avec fort % de cacao. Si j'ai vraiment faim en rentrant ça m'arrive de faire un mélange : skyr, flocons avoines, graines de chia, kiwi et banane. - Le soir : source de protéine (tofu encore, ou poisson gras de temps en temps, ou oeufs, ou viande rouge). Avec légumes (ex : patate douce, brocolis...). Pas de féculents. Et parfois dans tout ça une boisson de récupération quelque part si je sens que j'en ai besoin. Dans tout ça, il y a des glucides & lipides, pour autant je n'ai pas du tout l'impression d'être "accroc au sucre". Je dirais même que c'est une routine assez stricte que je m'impose, quand je vois ce que peuvent manger mes collègues de boulot sur une journée, et parfois sans faire de sport à côté. Sinon ça m'arrive de faire comme dit en-dessous, de boire du vinaigre de cidre avec de l'eau pour réguler les réactions glycémiques ou autres. Et puis pas d'alcool ou alors très peu (exceptionnellement). On y pense pas trop, mais les afterwork avec les collègues / amis, les apéros, c'est aussi une grosse source de "mauvais" sucres. Pour ce qui est des courses, je tourne en général à 60g de glucides par heure, en faisant bien attention à prendre des gels ou barres avec IG faible. Pas très envie de citer de marques, mais pour ça j'adore Baouw. Les gels sont excellents en plus d'avoir que du sucre naturel et un IG bas. J'ai testé tout pleins de marques de gels / boissons / barres avant de converger vers ce qui me convient. Tout ça étant dit, j'essaie de pas non plus tomber dans l'outrance. Si je fais une séance dure, que je sens que j'ai chuté de fou en sucre, et que j'ai envie d'un coca en rentrant, je me le bois. Ca arrive très rarement et ça fait plaisir.
Merci pour avoir abordé le sujet. Une fois qu'on a pris conscience de cette omniprésence du sucre dans notre quotidien, il reste la question : qu'est-ce que je change ? Moi je me suis aidé des livres de cuisine IG bas.
Normalement, il ne devrait pas y avoir d'omniprésence de sucres dans l'alimentation. C'est principalement parce que les gens ne mangent plus de vrais aliments. Ils ne préparent plus, ne cuisinent plus, ne réfléchissent plus. Pour préparer un repas, il n'est pas nécessaire d'avoir une recette, seulement une compréhension basique de la préparation et des combinaisons. Par exemple, préparer du riz de Camargue avec une salade de betteraves, aneth, tomates, olives, jus de citron et sel, accompagné d'une boîte de sardines. Facile ! Cependant, la plupart des gens commencent par faire revenir le riz avec un peu de beurre, utilisent une vinaigrette à l'huile d'olive et à la moutarde, boivent un verre de vin ou une canette de soda, mangent un biscuit en dessert, puis un carré de chocolat avec leur café sucré... Je ne pense pas que les livres et les aliments à faible index glycémique soient nécessaires. Absolument pas. Je n'ai jamais vu quelqu'un tomber malade, devenir diabétique ou obèse à cause des aliments à l'index glycémique le plus élevé. Cela provient probablement de mauvaises combinaisons alimentaires et d'un manque total de maîtrise de soi. Lorsque je parlais de nutrition aux athlètes, je simplifiais au maximum pour créer une compréhension claire de l'ensemble. La combinaison d'aliments est, avant tout, la pire chose pour la santé. C'est le mélange de graisses et de glucides, ou des trois : graisses + glucides + protéines. Comme les pâtes carbonara, un croissant, le beurre de cacahuète avec de la confiture, le pain et le beurre. Les graisses dans la circulation sanguine enrobent les molécules de sucre, les sites récepteurs de l'insuline et l'insuline elle-même, ce qui empêche le corps d'éliminer le sucre du sang et pousse à une surproduction d'insuline, créant une hyperinsulinémie. D'autres mécanismes négatifs se produisent avant et après, comme la fatigue des papilles gustatives. Par exemple, si je donne à quelqu'un du sucre en poudre, du miel, ou du sirop d'agave, il s'arrêtera d'en manger après une petite quantité. Mais préparez du caramel au beurre salé, et tout le pot disparaît ! Il faut d'abord comprendre ce que sont les glucides, les protéines et les graisses. Ensuite, il est important de savoir qu'il n'y a que cinq types d'aliments : fruits, légumes, viande, poisson et œufs. Chaque fois que je mange, je me pose la question : l'huile d'olive est-elle vraiment un légume ? Une saucisse est-elle vraiment de la viande ? Un jus d'orange est-il vraiment une orange ? J'évite le plus possible de mélanger les aliments. Du pain seul se digère facilement. Un sandwich avec du beurre, du tzatziki, du thon et de la mayonnaise, c'est une autre histoire. Si je mange de la viande, j'essaie de consommer davantage de viande, peut-être deux œufs avec, et un peu de patate douce. Par exemple, si je trouve de bons fruits, pourquoi ne pas en faire un repas ? Je peux manger six pommes délicieuses, mon taux de sucre reste stable et ma digestion est très rapide. Contrairement à la consommation de six parts de tarte aux pommes. De plus, surtout lorsque je ne m'entraîne pas intensivement, je mange seulement 1, 2 ou 3 fois par jour et c'est tout. Pas de grignotage. Et je finis la dernière bouchée avant 20h. Personnellement, je ne bois pas d'alcool, de jus de fruits, ni de boissons gazeuses. Je parie que cela aiderait la plupart des gens à s'hydrater correctement pendant la journée. 2,5 L minimum pour les femmes et 3 L minimum pour les hommes. Pour les athlètes, ce serait plus. Comme je l'ai dit, le sujet est vaste. Notre nutrition influence notre sommeil, mais notre sommeil reflète notre nutrition, ainsi que notre métabolisme et nos choix. Personnellement, je n'ai pas de problème avec le miel. Cependant, remplacer simplement les 4 cuillères de sucre que vous mettez dans vos 2 cafés et 2 thés pendant la journée, tout en continuant à manger, boire et dormir de la même manière qu'avant, ne changera rien. Ni pour la santé, ni pour le sport, ni pour le poids. Bien que le miel contienne plus de nutriments que le sucre blanc, en termes de calories et de macronutriments, cela reste du SUCRE. Juste sous forme liquide.
Le sujet est extrêmement complexe. Comme vous le dites, après 8 heures, vous êtes déjà plein de sucre. Eh bien, si vous vous arrêtiez à 8h et que vous mangiez de nouveau vers 14h, cela ne poserait vraiment aucun problème. Sauf qu'autour de 10h30, cette chute de sucre vous frappera si fort que vous aurez besoin d'une autre collation. Même si c'était un fruit, par exemple, ce serait quand même une collation sucrée, provoquant une nouvelle montée d'insuline et de sucre. Bien sûr, si vous faisiez deux séances de course et une de renforcement musculaire par jour, cinq fois par semaine, en plus d'un long run et d'une longue sortie à vélo le week-end, il serait nécessaire de s'alimenter, et selon votre système digestif, pour obtenir suffisamment de calories, vous pourriez avoir besoin de manger toutes les 3 heures certains jours. Il y a cependant un problème, surtout de plus en plus vrai, avec la nouvelle vague de performances : les gels énergétiques ! Il faut pratiquer ! Préparer son métabolisme et son estomac pour la course. Imaginez si vous suiviez ce régime de chutes et hausses de sucre tout le temps, vous finiriez par consommer des gels et des boissons énergétiques pendant plusieurs courses par semaine. Après quelques années, cela deviendrait une catastrophe pour votre santé, y compris le métabolisme, les dents, le poids, le système nerveux, les muscles... Même le diabète devient probable. Je préfère vraiment un type de féculent local, comme les pommes de terre, les patates douces, le riz de Camargue, ou des pancakes faits à partir de farine de sarrasin et d'épeautre complet pour recharger mes glucides et mes réserves de glycogène. Même pour le petit déjeuner. Pas de muesli, de pain ou de viennoiseries. Riz au lait maison avec du lait d'avoine fait fraîchement avant. Une pomme râpée dessus, et c'est tout. J'aime aussi utiliser beaucoup d'épices qui ont un effet positif sur la régulation des réactions glycémiques. Comme boire une tasse d'eau avec une grosse cuillère de vinaigre de cidre de pomme, boire des gels de graines de chia avant les repas, ajouter de la cannelle, du poivre de Cayenne, de la poudre de gingembre dans des plats plus sucrés. Utiliser de l'extrait de melon amer et du chrome pour combattre les réactions contre le sucre. Il existe des tonnes d'autres méthodes pour réguler la glycémie après des repas riches en féculents. Si vous voulez performer à vos meilleures capacités, surtout dans des courses de plus de 3 heures, il faut consommer des calories, les digérer et les utiliser comme énergie. Si vous échouez à le faire, vous compromettez vos performances, votre récupération et vous risquez même votre santé. J'ai utilisé une règle directrice pour mes athlètes précédents : 1g de glucides / kg de poids corporel / heure comme minimum strict. Nous parlons d'événements de plus de 3 heures. Vous pourriez survivre à une course de 3 heures en montagne avec 3 gels et 500 ml d'eau, mais votre récupération, vos reins, votre système énergétique et vos muscles seront tous extrêmement stressés. Donc, si vous effectuez un test de course aérobique de 4 heures, en tant que coureur de 70 kg, âgé de 40 ans, avec un AeT à 140 et un seuil bas aérobie de 150, vous consommeriez au moins 70 g de glucides par heure. Normalement, lors des courses, si vous portez un sac à dos, sur un terrain technique, par temps froid ou chaud, vous pouvez facilement augmenter cela de 20 à 50 g supplémentaires. En ce qui concerne les gels, il n'y a que quelques gels sur le marché qui contiennent des doses élevées comme le SIS-BETA 40 g / NDURANZ 45 g / Maurten160 40 g / PF90 90 g. Donc, vous prendriez environ 80 g pendant 2 heures, puis 100 g pendant deux heures. Cela représente 360 g de sucre pur !!! Si vous ne vous êtes pas préparé, le jour de la course, vous ne serez même pas capable de l'utiliser. Si vous suiviez ce régime ultra sucré tout le temps, en plus de consommer régulièrement des gels ultra sucrés, le jour de la course pourrait ne jamais arriver à cause de problèmes de santé et de fatigue !!! C'est pourquoi non seulement la nutrition en général est importante, mais aussi le timing des nutriments. Que, quand et comment vous les mangez ? Quels liquides avez-vous pris avant, après ou pendant ?
Cet épisode a 5 ans de retard 😅 sur ke sucre on est revenu de l'index glycémique, qui est peu interessant pour les sportifs d'endurance. Au contraire on constate chez ces sportifs des manques de glucides. Ca aurait été pertinent de parler de syndrome REDS, de la fenetre metabolique,... Ya des podcasts bien plus pertinents sur le sujet, genre ceux de courir mieux
Comme l’indique littéralement le titre du podcast, cet épisode parle des signes d'une consommation excessive de sucre, pas d’optimisation de la performance. Oui, l’index glycémique est débattu (comme 90 % des sujets en nutrition sportive !), mais il reste totalement pertinent pour expliquer comment le sucre impacte la glycémie. Quant au syndrome RED-S et à la fenêtre métabolique, on les aborde déjà dans des épisodes axés performance et on continuera de le faire dans le bon contexte. Et sinon, on est ravis de voir qu’un expert comme toi trouve son bonheur sur d’autres podcasts à son niveau d’excellence 😉
Petite correction contrairement à ce que vous annoncez : il s'agit bien d'addiction au sucre. Plusieurs études ont été menées sur des souris avec des shots de dopamine via cocaïne et sucre = les souris foncent sur le sucre.
Ce que tu mentionnes vient en effet de quelques études populaires, souvent reprises dans les médias mainstream. Mais les résultats sont loin de prouver une addiction au sucre comparable aux drogues pour les humains. Les addictologues, distinguent bien la "dépendance alimentaire" et le "plaisir intense" du sucre d’une addiction au sens clinique, qui implique des changements neurologiques durables et une perte de contrôle extrême. A bientôt
Oui c’est vrai mais il a aussi été dit que les souris se tournaient vers le sucre car le sucre apporte des calories. Les souris privilégient la survie et donc sucre = calories = énergie = survivre.
Je me trompe peut être, mais ce sont surtout les mauvais sucres qui sont à éviter non ? Parce qu'en tant que coureur qui s'entraine énormément, l'apport de glucides est quand même essentiel à la préparation & récupération. Sans ça, ce serait même compliqué.
Personnellement ma routine c'est :
- Pas de petit dej (jeûne intermittent on va dire)
- Tous les midis, je cours. Ca peut être de l'EF mais aussi du frac ou une séance de côtes
- Le déjeuner : pâtes épeautre complet, avec légumes et tofu. Les pâtes m'apportent des glucides, le tofu des protéines. Les légumes un peu de tout. En dessert un yaourt type skyr très protéiné et peu gras / sucré.
- Collation l'après-midi, ça peut être une banane, pomme et des oléagineux (j'adore les amandes). Parfois un peu de chocolat noir avec fort % de cacao. Si j'ai vraiment faim en rentrant ça m'arrive de faire un mélange : skyr, flocons avoines, graines de chia, kiwi et banane.
- Le soir : source de protéine (tofu encore, ou poisson gras de temps en temps, ou oeufs, ou viande rouge). Avec légumes (ex : patate douce, brocolis...). Pas de féculents.
Et parfois dans tout ça une boisson de récupération quelque part si je sens que j'en ai besoin.
Dans tout ça, il y a des glucides & lipides, pour autant je n'ai pas du tout l'impression d'être "accroc au sucre". Je dirais même que c'est une routine assez stricte que je m'impose, quand je vois ce que peuvent manger mes collègues de boulot sur une journée, et parfois sans faire de sport à côté. Sinon ça m'arrive de faire comme dit en-dessous, de boire du vinaigre de cidre avec de l'eau pour réguler les réactions glycémiques ou autres.
Et puis pas d'alcool ou alors très peu (exceptionnellement). On y pense pas trop, mais les afterwork avec les collègues / amis, les apéros, c'est aussi une grosse source de "mauvais" sucres.
Pour ce qui est des courses, je tourne en général à 60g de glucides par heure, en faisant bien attention à prendre des gels ou barres avec IG faible. Pas très envie de citer de marques, mais pour ça j'adore Baouw. Les gels sont excellents en plus d'avoir que du sucre naturel et un IG bas. J'ai testé tout pleins de marques de gels / boissons / barres avant de converger vers ce qui me convient.
Tout ça étant dit, j'essaie de pas non plus tomber dans l'outrance. Si je fais une séance dure, que je sens que j'ai chuté de fou en sucre, et que j'ai envie d'un coca en rentrant, je me le bois. Ca arrive très rarement et ça fait plaisir.
Merci pour avoir abordé le sujet. Une fois qu'on a pris conscience de cette omniprésence du sucre dans notre quotidien, il reste la question : qu'est-ce que je change ? Moi je me suis aidé des livres de cuisine IG bas.
Normalement, il ne devrait pas y avoir d'omniprésence de sucres dans l'alimentation. C'est principalement parce que les gens ne mangent plus de vrais aliments. Ils ne préparent plus, ne cuisinent plus, ne réfléchissent plus.
Pour préparer un repas, il n'est pas nécessaire d'avoir une recette, seulement une compréhension basique de la préparation et des combinaisons. Par exemple, préparer du riz de Camargue avec une salade de betteraves, aneth, tomates, olives, jus de citron et sel, accompagné d'une boîte de sardines. Facile ! Cependant, la plupart des gens commencent par faire revenir le riz avec un peu de beurre, utilisent une vinaigrette à l'huile d'olive et à la moutarde, boivent un verre de vin ou une canette de soda, mangent un biscuit en dessert, puis un carré de chocolat avec leur café sucré...
Je ne pense pas que les livres et les aliments à faible index glycémique soient nécessaires. Absolument pas. Je n'ai jamais vu quelqu'un tomber malade, devenir diabétique ou obèse à cause des aliments à l'index glycémique le plus élevé. Cela provient probablement de mauvaises combinaisons alimentaires et d'un manque total de maîtrise de soi.
Lorsque je parlais de nutrition aux athlètes, je simplifiais au maximum pour créer une compréhension claire de l'ensemble.
La combinaison d'aliments est, avant tout, la pire chose pour la santé. C'est le mélange de graisses et de glucides, ou des trois : graisses + glucides + protéines. Comme les pâtes carbonara, un croissant, le beurre de cacahuète avec de la confiture, le pain et le beurre. Les graisses dans la circulation sanguine enrobent les molécules de sucre, les sites récepteurs de l'insuline et l'insuline elle-même, ce qui empêche le corps d'éliminer le sucre du sang et pousse à une surproduction d'insuline, créant une hyperinsulinémie. D'autres mécanismes négatifs se produisent avant et après, comme la fatigue des papilles gustatives. Par exemple, si je donne à quelqu'un du sucre en poudre, du miel, ou du sirop d'agave, il s'arrêtera d'en manger après une petite quantité. Mais préparez du caramel au beurre salé, et tout le pot disparaît !
Il faut d'abord comprendre ce que sont les glucides, les protéines et les graisses. Ensuite, il est important de savoir qu'il n'y a que cinq types d'aliments : fruits, légumes, viande, poisson et œufs. Chaque fois que je mange, je me pose la question : l'huile d'olive est-elle vraiment un légume ? Une saucisse est-elle vraiment de la viande ? Un jus d'orange est-il vraiment une orange ?
J'évite le plus possible de mélanger les aliments. Du pain seul se digère facilement. Un sandwich avec du beurre, du tzatziki, du thon et de la mayonnaise, c'est une autre histoire. Si je mange de la viande, j'essaie de consommer davantage de viande, peut-être deux œufs avec, et un peu de patate douce.
Par exemple, si je trouve de bons fruits, pourquoi ne pas en faire un repas ? Je peux manger six pommes délicieuses, mon taux de sucre reste stable et ma digestion est très rapide. Contrairement à la consommation de six parts de tarte aux pommes.
De plus, surtout lorsque je ne m'entraîne pas intensivement, je mange seulement 1, 2 ou 3 fois par jour et c'est tout. Pas de grignotage. Et je finis la dernière bouchée avant 20h.
Personnellement, je ne bois pas d'alcool, de jus de fruits, ni de boissons gazeuses. Je parie que cela aiderait la plupart des gens à s'hydrater correctement pendant la journée. 2,5 L minimum pour les femmes et 3 L minimum pour les hommes. Pour les athlètes, ce serait plus.
Comme je l'ai dit, le sujet est vaste. Notre nutrition influence notre sommeil, mais notre sommeil reflète notre nutrition, ainsi que notre métabolisme et nos choix.
Personnellement, je n'ai pas de problème avec le miel. Cependant, remplacer simplement les 4 cuillères de sucre que vous mettez dans vos 2 cafés et 2 thés pendant la journée, tout en continuant à manger, boire et dormir de la même manière qu'avant, ne changera rien. Ni pour la santé, ni pour le sport, ni pour le poids. Bien que le miel contienne plus de nutriments que le sucre blanc, en termes de calories et de macronutriments, cela reste du SUCRE. Juste sous forme liquide.
Le sujet est extrêmement complexe. Comme vous le dites, après 8 heures, vous êtes déjà plein de sucre. Eh bien, si vous vous arrêtiez à 8h et que vous mangiez de nouveau vers 14h, cela ne poserait vraiment aucun problème. Sauf qu'autour de 10h30, cette chute de sucre vous frappera si fort que vous aurez besoin d'une autre collation. Même si c'était un fruit, par exemple, ce serait quand même une collation sucrée, provoquant une nouvelle montée d'insuline et de sucre.
Bien sûr, si vous faisiez deux séances de course et une de renforcement musculaire par jour, cinq fois par semaine, en plus d'un long run et d'une longue sortie à vélo le week-end, il serait nécessaire de s'alimenter, et selon votre système digestif, pour obtenir suffisamment de calories, vous pourriez avoir besoin de manger toutes les 3 heures certains jours.
Il y a cependant un problème, surtout de plus en plus vrai, avec la nouvelle vague de performances : les gels énergétiques ! Il faut pratiquer ! Préparer son métabolisme et son estomac pour la course. Imaginez si vous suiviez ce régime de chutes et hausses de sucre tout le temps, vous finiriez par consommer des gels et des boissons énergétiques pendant plusieurs courses par semaine. Après quelques années, cela deviendrait une catastrophe pour votre santé, y compris le métabolisme, les dents, le poids, le système nerveux, les muscles... Même le diabète devient probable.
Je préfère vraiment un type de féculent local, comme les pommes de terre, les patates douces, le riz de Camargue, ou des pancakes faits à partir de farine de sarrasin et d'épeautre complet pour recharger mes glucides et mes réserves de glycogène. Même pour le petit déjeuner. Pas de muesli, de pain ou de viennoiseries. Riz au lait maison avec du lait d'avoine fait fraîchement avant. Une pomme râpée dessus, et c'est tout.
J'aime aussi utiliser beaucoup d'épices qui ont un effet positif sur la régulation des réactions glycémiques. Comme boire une tasse d'eau avec une grosse cuillère de vinaigre de cidre de pomme, boire des gels de graines de chia avant les repas, ajouter de la cannelle, du poivre de Cayenne, de la poudre de gingembre dans des plats plus sucrés. Utiliser de l'extrait de melon amer et du chrome pour combattre les réactions contre le sucre. Il existe des tonnes d'autres méthodes pour réguler la glycémie après des repas riches en féculents.
Si vous voulez performer à vos meilleures capacités, surtout dans des courses de plus de 3 heures, il faut consommer des calories, les digérer et les utiliser comme énergie. Si vous échouez à le faire, vous compromettez vos performances, votre récupération et vous risquez même votre santé. J'ai utilisé une règle directrice pour mes athlètes précédents : 1g de glucides / kg de poids corporel / heure comme minimum strict. Nous parlons d'événements de plus de 3 heures.
Vous pourriez survivre à une course de 3 heures en montagne avec 3 gels et 500 ml d'eau, mais votre récupération, vos reins, votre système énergétique et vos muscles seront tous extrêmement stressés. Donc, si vous effectuez un test de course aérobique de 4 heures, en tant que coureur de 70 kg, âgé de 40 ans, avec un AeT à 140 et un seuil bas aérobie de 150, vous consommeriez au moins 70 g de glucides par heure. Normalement, lors des courses, si vous portez un sac à dos, sur un terrain technique, par temps froid ou chaud, vous pouvez facilement augmenter cela de 20 à 50 g supplémentaires.
En ce qui concerne les gels, il n'y a que quelques gels sur le marché qui contiennent des doses élevées comme le SIS-BETA 40 g / NDURANZ 45 g / Maurten160 40 g / PF90 90 g. Donc, vous prendriez environ 80 g pendant 2 heures, puis 100 g pendant deux heures. Cela représente 360 g de sucre pur !!!
Si vous ne vous êtes pas préparé, le jour de la course, vous ne serez même pas capable de l'utiliser.
Si vous suiviez ce régime ultra sucré tout le temps, en plus de consommer régulièrement des gels ultra sucrés, le jour de la course pourrait ne jamais arriver à cause de problèmes de santé et de fatigue !!!
C'est pourquoi non seulement la nutrition en général est importante, mais aussi le timing des nutriments. Que, quand et comment vous les mangez ? Quels liquides avez-vous pris avant, après ou pendant ?
chrono nutrition ?
le Yacon est une bonne alternative 😉
Et les miels ?
C'est exactement pareil pour le corps que les carrés de sucre de betterave. Ya zero difference d'un point de vue digestion
Cet épisode a 5 ans de retard 😅 sur ke sucre on est revenu de l'index glycémique, qui est peu interessant pour les sportifs d'endurance. Au contraire on constate chez ces sportifs des manques de glucides.
Ca aurait été pertinent de parler de syndrome REDS, de la fenetre metabolique,... Ya des podcasts bien plus pertinents sur le sujet, genre ceux de courir mieux
Comme l’indique littéralement le titre du podcast, cet épisode parle des signes d'une consommation excessive de sucre, pas d’optimisation de la performance. Oui, l’index glycémique est débattu (comme 90 % des sujets en nutrition sportive !), mais il reste totalement pertinent pour expliquer comment le sucre impacte la glycémie. Quant au syndrome RED-S et à la fenêtre métabolique, on les aborde déjà dans des épisodes axés performance et on continuera de le faire dans le bon contexte. Et sinon, on est ravis de voir qu’un expert comme toi trouve son bonheur sur d’autres podcasts à son niveau d’excellence 😉
très bien quoique basique...mais vraiment trop de pub!!!
Petite correction contrairement à ce que vous annoncez : il s'agit bien d'addiction au sucre.
Plusieurs études ont été menées sur des souris avec des shots de dopamine via cocaïne et sucre = les souris foncent sur le sucre.
Ce que tu mentionnes vient en effet de quelques études populaires, souvent reprises dans les médias mainstream. Mais les résultats sont loin de prouver une addiction au sucre comparable aux drogues pour les humains. Les addictologues, distinguent bien la "dépendance alimentaire" et le "plaisir intense" du sucre d’une addiction au sens clinique, qui implique des changements neurologiques durables et une perte de contrôle extrême. A bientôt
Oui c’est vrai mais il a aussi été dit que les souris se tournaient vers le sucre car le sucre apporte des calories. Les souris privilégient la survie et donc sucre = calories = énergie = survivre.