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Microciné Revue de cinéma et de télévision
France
เข้าร่วมเมื่อ 27 ม.ค. 2021
Microciné est une revue de cinéma et de télévision dont l'objectif est d'aller à la rencontre de celles et ceux qui regardent autrement "les images qu'on dit, les images qu'on fait" et de les convier dans un nouvel espace, un nouveau laboratoire où la parole serait omniprésente et entourée de contradicteurs -trices. Mais aussi et surtout de répliques, de passing-shot et de volée.
Microciné (2021 - 2024) - Partie 8
Huitième et dernière partie d’un best-of, un geste un peu vaniteux peut-être, mais nécessaire.
Dans cet ultime épisode, Amandine de la revue Sorociné évoque une image marquante, un point de bascule. Ces derniers jours, elle a raconté, sur Twitter, comment son rapport à la critique a été terni par des rencontres malveillantes qui se sont transformées en harcèlement sexuel et abus de confiance.
Et pourtant, il y a cet étrange écho : dans cet extrait de mai 2022, Amandine parlait du cinéma de la transgression comme d’un sacerdoce, une foi qu’elle porte en elle, envers et contre tout. Cette transgression, on comprend aujourd’hui qu’elle est aussi le sceau de son engagement, une manière d’affirmer que, dans ce chaos, quelque chose de beau persiste.
Le cinéma, la critique, Amandine elle-même : tout cela n’est pas seulement magnifique, c’est vital. Un acte de résistance dans un monde qui s’épuise. À ceux et celles qui ne voient pas cela, à ceux qui la contredisent avec une bêtise assourdissante, il n’y a qu’une réponse : ils ne comprennent rien. Rien.
Plus loin, Frédéric Mercier revient sur 2023, une année de fatigue. Fatigue des films, des mots, des discussions fragmentées. Il pose une question : comment parler cinéma aujourd’hui ? Peut-être, dit-il, dans ces frottements, dans cette fatigue même, réside une autre manière d’écrire le cinéma. Parce qu’à la fin, rien n’est fini : ni le cinéma, ni la critique.
Eugénie Zvonkine, réalisatrice de "Le Sentier des absents, interroge l’intime : comment filmer ce qui colle trop près de nous, de ce que nous vivons ? Faire des images qui effraient ou rebutent ailleurs. C’est là tout le risque du cinéma : affronter ce qui hante et transformer cette peur en une manière de résister, de tenir face au quotidien.
Avec Maurice Darmon, on parle d’Andreï Tarkovski et du pari fou des 202 éditions : publier sept livres-essais sur ses chefs-d’œuvre. Dans Le Sacrifice, Tarkovski filme, en exil, une apocalypse insulaire, entre Est et Ouest, Bach et Vinci, laissant émerger des détails imprévus, des éclats d’un génie fragile.
Enfin, il fallait revenir sur le rendez-vous manqué avec Geneviève Sellier et son livre Le culte de l’auteur - Les dérives du cinéma français. La seule fois, en près de mille émissions, où j’ai dû abandonner ma neutralité pour monter au front. Avec le recul, il aurait fallu plus de temps pour saisir pleinement ce livre. Mais, peut-être, ce moment révèle-t-il une réalité plus inquiétante : une méconnaissance croissante, non seulement du cinéma, mais de son histoire même.
Abdel Raouf Dafri, scénariste et cinéaste, était venu au Club de l'Étoile après la projection de "Snake Eyes" de De Palma. Pendant plus de 90 minutes, il a livré un véritable show, généreux et caustique, où son histoire personnelle croisait son rapport au cinéma. Sa parole, déstabilisante mais authentique, interpelle. Dafri, c’est 10 ans de plus que moi, un type qu’on adore contredire mais qu’on écoute, d’abord, en silence.
Ensuite, il y a eu la fragilité lumineuse de Mustapha Benfodil, écrivain et reporter algérien, qui venait présenter son dernier livre, "Terminus Babel". Benfodil parle des mots comme d’images, il dissèque leur fabrication, leur agencement, jusqu’à ce qu’un mot devienne un monde. Ce sont ses images à lui, et c’est pour cela qu’il était là, sur Microciné.
Puis, place à Nadir Moknèche, cinéaste que je suis depuis 2009. Moknèche, c’est l’évolution d’un regard, d’un rapport à l’Algérie devenu secondaire. Son cinéma a gagné en classicisme, sa violence s’est adoucie, transformée en échanges feutrés avec le monde. Une heure de conversation, et toujours, ces points de suspension.
Je retrouve Thomas Nicodème et Julien Pauriol, des visages familiers de la chaîne "Querelle(s)", autour de "Kid’s Return" de Takeshi Kitano. Ce film, notre étendard à l’époque de la fac, lorsque nous bricolions un fanzine du même nom. Les écouter réfléchir sur cette œuvre, devenue un miroir d’eux-mêmes, boucle la boucle.
Et puis, il y a le temps. Celui qu’a pris Georges Mourier pour diriger, pour la Cinémathèque française, la restauration monumentale de l’"Napoléon" d’Abel Gance. Événement de 2024. Mourier parle avec une précision chirurgicale, rappelant que le cinéma n’est pas qu’une affaire de projection, mais aussi d’objection. Revisiter, c’est juger, lentement mais avec profit.
Enfin, Bernard Eisenschitz ferme le rideau de ce huitième épisode sur une note simple mais essentielle : l’amitié. Il évoque Otar Iosseliani, une figure à protéger, une mémoire à entretenir. L’amitié, ce lien ténu mais tenace, comme fil conducteur de ces 940 émissions.
Bonne année 2025.
Et promis, je reviendrai.
Dans cet ultime épisode, Amandine de la revue Sorociné évoque une image marquante, un point de bascule. Ces derniers jours, elle a raconté, sur Twitter, comment son rapport à la critique a été terni par des rencontres malveillantes qui se sont transformées en harcèlement sexuel et abus de confiance.
Et pourtant, il y a cet étrange écho : dans cet extrait de mai 2022, Amandine parlait du cinéma de la transgression comme d’un sacerdoce, une foi qu’elle porte en elle, envers et contre tout. Cette transgression, on comprend aujourd’hui qu’elle est aussi le sceau de son engagement, une manière d’affirmer que, dans ce chaos, quelque chose de beau persiste.
Le cinéma, la critique, Amandine elle-même : tout cela n’est pas seulement magnifique, c’est vital. Un acte de résistance dans un monde qui s’épuise. À ceux et celles qui ne voient pas cela, à ceux qui la contredisent avec une bêtise assourdissante, il n’y a qu’une réponse : ils ne comprennent rien. Rien.
Plus loin, Frédéric Mercier revient sur 2023, une année de fatigue. Fatigue des films, des mots, des discussions fragmentées. Il pose une question : comment parler cinéma aujourd’hui ? Peut-être, dit-il, dans ces frottements, dans cette fatigue même, réside une autre manière d’écrire le cinéma. Parce qu’à la fin, rien n’est fini : ni le cinéma, ni la critique.
Eugénie Zvonkine, réalisatrice de "Le Sentier des absents, interroge l’intime : comment filmer ce qui colle trop près de nous, de ce que nous vivons ? Faire des images qui effraient ou rebutent ailleurs. C’est là tout le risque du cinéma : affronter ce qui hante et transformer cette peur en une manière de résister, de tenir face au quotidien.
Avec Maurice Darmon, on parle d’Andreï Tarkovski et du pari fou des 202 éditions : publier sept livres-essais sur ses chefs-d’œuvre. Dans Le Sacrifice, Tarkovski filme, en exil, une apocalypse insulaire, entre Est et Ouest, Bach et Vinci, laissant émerger des détails imprévus, des éclats d’un génie fragile.
Enfin, il fallait revenir sur le rendez-vous manqué avec Geneviève Sellier et son livre Le culte de l’auteur - Les dérives du cinéma français. La seule fois, en près de mille émissions, où j’ai dû abandonner ma neutralité pour monter au front. Avec le recul, il aurait fallu plus de temps pour saisir pleinement ce livre. Mais, peut-être, ce moment révèle-t-il une réalité plus inquiétante : une méconnaissance croissante, non seulement du cinéma, mais de son histoire même.
Abdel Raouf Dafri, scénariste et cinéaste, était venu au Club de l'Étoile après la projection de "Snake Eyes" de De Palma. Pendant plus de 90 minutes, il a livré un véritable show, généreux et caustique, où son histoire personnelle croisait son rapport au cinéma. Sa parole, déstabilisante mais authentique, interpelle. Dafri, c’est 10 ans de plus que moi, un type qu’on adore contredire mais qu’on écoute, d’abord, en silence.
Ensuite, il y a eu la fragilité lumineuse de Mustapha Benfodil, écrivain et reporter algérien, qui venait présenter son dernier livre, "Terminus Babel". Benfodil parle des mots comme d’images, il dissèque leur fabrication, leur agencement, jusqu’à ce qu’un mot devienne un monde. Ce sont ses images à lui, et c’est pour cela qu’il était là, sur Microciné.
Puis, place à Nadir Moknèche, cinéaste que je suis depuis 2009. Moknèche, c’est l’évolution d’un regard, d’un rapport à l’Algérie devenu secondaire. Son cinéma a gagné en classicisme, sa violence s’est adoucie, transformée en échanges feutrés avec le monde. Une heure de conversation, et toujours, ces points de suspension.
Je retrouve Thomas Nicodème et Julien Pauriol, des visages familiers de la chaîne "Querelle(s)", autour de "Kid’s Return" de Takeshi Kitano. Ce film, notre étendard à l’époque de la fac, lorsque nous bricolions un fanzine du même nom. Les écouter réfléchir sur cette œuvre, devenue un miroir d’eux-mêmes, boucle la boucle.
Et puis, il y a le temps. Celui qu’a pris Georges Mourier pour diriger, pour la Cinémathèque française, la restauration monumentale de l’"Napoléon" d’Abel Gance. Événement de 2024. Mourier parle avec une précision chirurgicale, rappelant que le cinéma n’est pas qu’une affaire de projection, mais aussi d’objection. Revisiter, c’est juger, lentement mais avec profit.
Enfin, Bernard Eisenschitz ferme le rideau de ce huitième épisode sur une note simple mais essentielle : l’amitié. Il évoque Otar Iosseliani, une figure à protéger, une mémoire à entretenir. L’amitié, ce lien ténu mais tenace, comme fil conducteur de ces 940 émissions.
Bonne année 2025.
Et promis, je reviendrai.
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Y’a quand même un sacré côté cathartique à entendre bégaudeau parler des gardiens de la galaxie
Hyper intéressant comme souvent. Merci Samir.
Peut-on encore parler de cinéma à partir du moment où ces machins animés sont issus presque uniquement de logiciels?
Redha, quand à Montréal ?
J’espère vous revoir
Marc 🤢
@JackLeFouX Existe t il une vidéo où vous expliquer votre vison de cette décennie noire et complexe svp ?
Existe t'il une autre vidéo ou Jack le fou donne son point de vue sur la guerre civile en Algérie ?
aucune idée. Faudrait le lui demander directement : @JackLeFouX
@@microcinerevuedecinemaetdetele Merci, en tous, j'ai bien apprécie votre échange sur le sujet et votre analyse très pointue sur le cinéma algérien.
L'émission avec Nadja Cohen reste un de mes meilleurs souvenirs de cette chaîne, ça fait chaud au coeur d'en revoir un passage. Merci pour cette rétrospective de Microciné !
Je vous souhaite une très belle année ! Je vous remercie pour votre travail. Grâce à vous et vos invités j' ai découvert Rabah Ameur Zaimeche et Serge Daney. J'ai reçu pour noël, Itinéraire d'un cinefils. Je savoure vos best of. 2024 aura été la découverte de Microciné (grâce à Jean Baptiste Thoret).2025 sera l'année de la poursuite de l'exploration de cette médiathèque si riche que vous offrez. Merci mille fois et bonne continuation pour vos travaux futurs (l'écriture de votre livre etc.). Belle année à vous.
Meilleurs vœux à tous. Merci pour cette belle interview. Le livre est un véritable "must have" pour tous les passionnés des 'effets spéciaux en particulier et tous les amoureux du cinéma fantastique/science fiction en général.
J'étais Akirhan Soliste. C'était effectivement le nom de base de ma chaîne que j'ai changé plusieurs fois, je me cherchais beaucoup c'était entre 2014 et 2017, avant de commencer mes études et partir au Japon pour mon mémoire. Malheureusement je n'ai pu garder aucune vidéo à cause des strikes que j'ai eu et tout a disparu. Je n'interdis pas de revenir sur TH-cam mais ce n'est pas du tout d'actualité. Je me suis éloigné de tout l'univers TH-cam et de ce brouhaha fatigant qui a grandement changé ces 6-7 dernières années et Valérian est le seul avec qui j'ai gardé contact de toute cette époque. La période covid m'a grandement impacté et a stoppé des tas de choses que je comptais faire, dont un retour au Japon où je ne suis toujours pas retourné depuis 7 ans. Ce n'est que récemment que je ressors la tête de l'eau où je me suis remis à des projets persos et à réfléchir sur ma cinéphilie. Au-delà de sa persistance et sa passion de l'image, Valérian a été d'une sincère gentilesse et bienveillance du fait que je parlais de films sans avoir cette formation pour analyser l'image mais plutôt le contexte sociétal de l'oeuvre, travaillant dans les sciences humaines. Il ne ment pas. Il veur juste apprendre des trucs sur l'art et nous en parler, ce qu'on fait sur discord. Comme à l'époque. Une époque que j'aimais bien. C'est cool et c'est amusant de discuter de cinéma, je suis vraiment content d'en reparler avec Valérian et avec des gens qui s'y intéressent aussi.
Même s'il s'agit de toute autre chose et étant donné qu'on doit faire attention aux youtubeurs qui jouent les gentils et les enfants de chœur, Mister Fox doit quand même faire attention concernant l'affaire Vox Menteur(s) avec les propos qu'il a partagé et le soutien qu'il a apporté aux ex-Vox. Thomas Cyrix, soutenu par de nombreux témoignages (concrets, vérifiés, factuels, démontrés) a présenté des éléments très concrets sur la diffamation évidente de ses anciens collègues et sur la harcèlement massif qui a suivi. Si on lui parle de cette fameuse "opération mai 68", il sait très bien qu'il ne peut pas être tranquille. Bien sur Samir tu ne pouvait pas savoir.
L 'espoir de l'invité de voir des multiples équipes de ghostbusters qui s'allient et fonctionnent à travers le monde.Cela existe déjà sous forme de comics aux éditions us IDW malheureusement très peu de tomes sont sortis en vf ....
Bégaudeau aurait pu profiter de cet entretien pour demander directement à Vincent D'Onofrio comment il est passé de Kubrick à Marvel.
les femmes badass en cinéma ou dans les série sont nombreuse sydney bristow dans alias est juste incroyable car elle incarne a la fois une femme ultra compétente dans son domaine d'action et en même temps une femme qui de temps en temps a des fragilité qu'elle doit apprendre a surmonter, quand vous dites que les femmes badass sont un fantasme d'homme je ne suis pas d'accord je pense que beaucoup de femme ont fantasmer d'être ce genre de personnage
Merci
C’est très long mais c’est bien
Une fois je l'ai entendu dire que Deschamps avait bridé Pogba ce qui est totalement faux. Depuis je me méfie de ses analyses footballistique et wokiste
Sinon Bantigny elle est pas jojo, ils ont la dalle ses potes
Interview très intéressante, vivement la sortie du film❤
"il ne faut pas non plus se livrer à un exercice de prosopopée". David Fonseca. Et dire que certains accusent Begaudeau d'avoir une langue ampoulée. Soyons sérieux, Fonseca est à côté de la plaque. Incapable d'articuler une pensée, un propos même, vaguement pertinent. "Désolé j'etais malade". Quelle faible et risible excuse pour 2h où tu auras développé des arguments alambiqués.
th-cam.com/video/o4Z8gx_57oA/w-d-xo.htmlsi=pO1KywvHHaWCWd51
th-cam.com/video/XeRfkxFOW_o/w-d-xo.htmlsi=_2Pblk9aYJgTPnCM
th-cam.com/video/n-hK1f7ihk8/w-d-xo.htmlsi=iDVvNfXc1Dx4Lsqa
th-cam.com/video/6zqszYfOJdU/w-d-xo.htmlsi=uy-oDQegiBG0XITG
Vs preferez les insoumis? Ca vs fait rien de voir notre culture disparaitrw au profit des islamistes?
Torchon.
1:38:18 le CinématoGrapheur a déjà fait une vidéo sur un film qu'il n'aime pas. Mais c'était sur la chaine de M. Bobine il me semble. C'était une vidéo comparative entre « Free Guy » et « Ready Player One ». Vidéo très intéressante, dans laquelle il était assez véhément avec Free Guy 😃
Bégaudeau tu as vu la vidéo de "Every Frame A Painting" sur Jackie Chan?
Samir, tu vas manquer ici. Une de pierres angulaires de la cinéphilie, si ce n'est celle qui tient la clef de voûte de ce petit monde, qui s'en va comme ça... Admettons, même si j'en suis personnellement désemparé. Souhaitons que les horizons s'ouvrent meilleurs, livresques et familiaux. Que la vie reprenne sa place au moins le temps de ranger la chambre. Merci pour tout ce magnifique travail et cette passion transmise tambours feutrés et exigeants, mais toujours battants. Merci pour les curieux comme moi, qui ne sont pas du sérail et n'y ont jamais eu leur place.
Microciné a le chic de faire des émissions avec des gens a qui il arrive de nouveaux évènements majeurs par la suite.
On ne s'est pas concerté, on se retrouve ici c'est fou
@@kajiaventurier oui en effet !
2:45:53 hahaha
Bonsoir les amis ❤
Merci à vous deux pour ces rendez-vous qui élargissent sans cesse notre œil déjà ami du cinéma. Et bravo Samir pour ton travail au long cours, tellement réjouissant aux oreilles de l'auditeur !
Le personnage d'Al Pacino est insupportable dans Heat et toutes les scènes qui le concernent sont franchement pénibles. Dans Collatéral, la coïncidence finale entre la cible présumée du tueur et la copine du taxi est juste grotesque. Le solitaire, le sixième sens et la forteresse sont des excellents films de série B. Pas de quoi en faire une thèse.
Belle hommage à gatti et ward captain , très beau documentaire samir avec des personnes et films de tout horizons
Merci Samir ! « Le cinéma est l'art du temps des images et des sons, un art qui développe les mouvements qui mettent les corps en relation les uns avec les autres dans l'espace. Ce n'est pas un art sans paroles. Mais ce n'est pas non plus l'art de la parole qui raconte et décrit. C'est un art qui montre des corps, des corps qui s'expriment parmi d'autres corps par l'acte de parler, et par la manière dont la parole agit sur eux. » - Jacques RANCIÉRE.
J'ai un sentiment étrange, comme arriver en fin de soirée. Je connaissais ta chaine de nom depuis longtemps mais ce ne'st que récemment que j'ai pris le temps de regarder. Vu l'ampleur du catalogue d'émissions, j'y reviendrai :) Merci beaucoup pour le boulot abattu !
Merci !très bon podcast avec le titan des Cahiers
Mille mercis Samir pour ces presque mille émissions, pour ces belles années de "pontificat" entre les mondes du cinéma et leurs habitants. Le meilleur et m*** pour les nouveaux virages, les nouveaux visages !
Au défi de « l’Algérie qui se documente », Tariq Teguia propose une réponse sous la forme d’un road movie qui tourne le dos à la ville et s’enfonce dans l’arrière-pays. C’est l’histoire d’un géomètre qui parcourt les steppes de la province algérienne de Saïda, tissant de nouvelles rencontres et relations. Mais c’est aussi un assemblage de lignes, de couleurs, de rythmes et de sons dans lequel le désert fonctionne moins comme un espace mythologique que comme une intersection de lignes de circulation divergentes qui convergent fugitivement pour diverger à nouveau : celles des personnages fictifs, mais aussi celles des travailleurs itinérants, celles des militants clandestins, celles des immigrants illégaux, celles des différentes langues et formes musicales. Teguia cartographie le territoire et les différentes manières de l’habiter comme un amalgame de lignes qui se croisent, témoignant ainsi de la complexité et de l’hétérogénéité qui caractérisent une société. Il tisse les lignes non pas pour faire une tapisserie agréable, mais pour « voir entre les points », pour révéler les traces du passé et les signes d’une autre Algérie possible. « Ma manière de procéder est territoriale, spatiale, à la fois politique et sensorielle, et j’ai voulu cette fois la prolonger dans les profondeurs du pays, dans le cœur du pays… Ce film est en quelque sorte un road movie, mais il fonctionne à des vitesses différentes. Gabbla est né de mes intuitions lorsque j’étais sur place : quand j’y allais, je voyais des lignes, et le film devait refléter ces lignes. Ce sont des lignes de circulation, celles des travailleurs chinois, celles des militants clandestins, celles des immigrants illégaux, celles des différentes langues et formes musicales, et celles des personnages de fiction que j’allais ajouter. J’ai essayé, de manière plastique et non sociologique ou journalistique, de rendre perceptible cet entrelacement de lignes de circulation. » - Tariq Teguia, Gabbla, 2008. Messieurs, merci encore pour une autre sublime présentation. Je vous souhaite à tous les deux le meilleur pour 2025 !
En voilà un beau cadeau pour la fin d'année !
Microciné, Microfilms, le lien filial est intrinsèque mais pas insécable comme l'illustre cet épisode qui tourne la page daneyenne (pour la réouvrir plus tard sans nul doute). "Cinéma du présent et passé du cinéma", c'est ce que vous perpétuez au travers de cette émission déjà anthologique à mes yeux, tant elle me les ouvre. Au fil de votre conversation, vision et réflexion sur la critique, sur le cinéma, augmentent. Grand merci à tous les deux pour ce partage, passez d'excellentes fêtes ! Hâte d'y revenir l'an prochain !
merci à vous !
Merci à vous pour cette émission ! Je n'avais jamais écouté le microfilm avec Chahine, les extraits choisis sont passionnants. Je partage ce que dit Emmanuel Burdeau sur la difficulté de cerner Daney "politiquement" vers la fin. Ce n'est évidemment pas un de ces renégats insupportable, mais on sent qu'il veut liquider le lourd héritage mao. Du coup ça explique en partie je pense la difficulté qu'il a à suivre Chahine sur son discours effectivement décolonial. Sinon je serais curieux d'une émission sur le cinéma des cineastes, comme vous l'avez évoqué. Bonne fin d'année à vous
Cette émission est incroyable.
Merci à tous les deux ! Revenez-nous vite.
Référence textes critiques. P. Bonitzer... (début de la vidéo). 1:36:27 My Rifle, my Pony and Me (Dean Martin)
J'adore Twin Peaks. Et Pacôme est hyper cool aussi
1:45:05 Pour ma part j'ai perçu le message d'émancipation dans Ni chaines ni maîtres justement dans la création de cet éden sur l'île grâce à la solidarité entre plusieurs communautés (Wolof, Yoruba..) qui ne se comprennent ni ne partagent forcément les mêmes croyances, là où Elias Hérody y voit un repli sur soi j'ai trouvé que c'était justement l'inverse.