Microciné (2021 - 2024) - Partie 1

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  • เผยแพร่เมื่อ 10 ก.พ. 2025
  • À partir du 1er janvier 2025, Microciné s'arrête.
    Une pause, indéterminée.
    Après presque quatre ans, il est temps de revenir à soi, loin des urgences et des questions tapageuses de l’actualité. C’est une retraite, une grotte, pour repenser, élaguer, réorganiser. Faire le tri entre ce qui tient encore debout et ce qui vacille. Entre ce qui peut être réinventé et ce qui doit être oublié. C’est une invitation à laisser respirer.
    Et puis, il y a la vie, cette ombre tenace qui frappe depuis des mois à la porte de la fiction Microciné. Peut-être qu’il est temps de la laisser entrer, de la transformer en alliée. Faire avec elle.
    Toujours ce livre, aussi, cette arlésienne qui traîne au bord de ma vie. Il faut le travailler, ce livre. Le finir.
    Donc, on arrête. On suspend. Stand-by. On reviendra plus tard, peut-être.
    Pour clore cette première phase de ce projet, ce multivers qui tait son nom, j’ai choisi de replonger dans les 930 émissions. J’ai retenu des moments précieux, des fragments où une idée de « conversation » s’esquissait. Je n’ai pas tout pris, loin de là. Certaines émissions magnifiques et fondamentales ont été écartées. Ce n’était pas une question de hiérarchie, mais d’une ligne à tracer - celle d’une architecture intime, celle de Microciné.
    Pour cette 1ère partie, aujourd’hui, dix personnages.
    Amin Sidi-Boumédine, d’abord, avec sa voix chaude et pleine de réflexion. Il revient sur une séquence terrifiante d’« Abou Leila », son film remarquable.
    Puis Jacques Rancière, qui, en quelques phrases, déploie une pensée foudroyante sur Bela Tarr. Une émission inaboutie, peut-être, parce que je n’ai pas su l’écouter.
    François Theurel, alias Le Fossoyeur de Films, partageait une réflexion évolutive sur son rapport aux images et le possible bouleversement qu’elles peuvent encore incarner.
    Claire Simon, ensuite, qui remet les pendules à l’heure sur le documentaire. Un cinéma né avant les autres et qui, à n’en pas douter, mourra après eux.
    Arnaud Viviant évoquait Serge Daney, hier et aujourd’hui, dans un témoignage touchant - lui qui fut l’un des derniers à l’interviewer.
    Jean Narboni, lui, offrait une leçon de cinéma, non comme pédagogue, mais comme critique. Il traçait les contours de la folie chez Céline, tout en scrutant la puissance des images qu’elle charrie.
    Il y avait aussi le conteur Cap'tain Crochet / Captain Hook Chronicles, youtubeur passionné de boxe et de pop culture, qui expliquait pourquoi un bon film de boxe se joue souvent dans un détail. L’écouter, c’était comme se souvenir des veillées d’antan.
    JB Thoret parlait, lui, de l’Amérique. Une géographie qui le regarde autant qu’il la contemple.
    Alex, de « La Fuite en Vidéo », se souvenait d’une image d’enfance. À l’écouter, on comprenait que ce personnage qu’il évoquait était peut-être celui qui l’accompagne dans ses songes hantés.
    Enfin, Romain Raimbault, philosophe et enseignant, dévoilait en quelques gestes la force du « Prestige » de Nolan. Un moment de magie.
    A suivre....

ความคิดเห็น • 5

  • @RenaudBigorre
    @RenaudBigorre หลายเดือนก่อน +2

    Mille mercis Samir pour ces presque mille émissions, pour ces belles années de "pontificat" entre les mondes du cinéma et leurs habitants. Le meilleur et m*** pour les nouveaux virages, les nouveaux visages !

  • @Galoriand
    @Galoriand หลายเดือนก่อน +1

    J'ai un sentiment étrange, comme arriver en fin de soirée. Je connaissais ta chaine de nom depuis longtemps mais ce ne'st que récemment que j'ai pris le temps de regarder. Vu l'ampleur du catalogue d'émissions, j'y reviendrai :)
    Merci beaucoup pour le boulot abattu !

  • @MauditePart
    @MauditePart หลายเดือนก่อน

    Merci Samir ! « Le cinéma est l'art du temps des images et des sons, un art qui développe les mouvements qui mettent les corps en relation les uns avec les autres dans l'espace. Ce n'est pas un art sans paroles. Mais ce n'est pas non plus l'art de la parole qui raconte et décrit. C'est un art qui montre des corps, des corps qui s'expriment parmi d'autres corps par l'acte de parler, et par la manière dont la parole agit sur eux. » - Jacques RANCIÉRE.

  • @rabah4271
    @rabah4271 หลายเดือนก่อน

    Belle hommage à gatti et ward captain , très beau documentaire samir avec des personnes et films de tout horizons

  • @Everybodyherewantsyou
    @Everybodyherewantsyou หลายเดือนก่อน

    C’est très long mais c’est bien