Pourquoi préfère-t-on dire « la montagne Sainte Victoire » plutôt que « Le mont Venturi » ? Tout simplement parce que cela sonne mieux à l'oreille de la bourgeoisie et de l'éducation nationale. En effet, bien que Mistral ait imposé le provençal comme une langue à part entière, la capitale a vu d'un très mauvais œil cette initiative. De plus la bourgeoisie locale, soucieuse de singer celle de Paris, a mis au banc notre langue provençale faite pour les bouseux et les sans dents. Tant et si bien que le nom de notre massif faisait tâche dans le vocabulaire des précieux. Le Mont Venturi, si cher à nos ancêtres provençaux, devint une sorte de patois pas très propre ; alors que « Sainte Victoire » est plus glorieux, il y a Victoire dans ce nom et, Sainte, qui le rend majestueux. De plus, le fils du marchand de chapeaux à l'angle du passage Agard et du cour Mirabeau, peintre oisif, connu sous le nom de Paul Cézanne, s'évertua à nommer le mont Venturi La Sainte Victoire en ne peignant que le fronton du mont. C'est tout bête et tout con. D'ailleurs, aujourd'hui, certains tentent de redonner au provençal une certaine existence. Je le sais car je suis allé aux cours de provençal et j'en suis vite repartit tant la langue enseignée n'avait rien à voir avec celle que parlait mes grands parents. Déjà, plus d'accent ! Parler le provençal avec l'accent parisien (c.a.d. Sans accent, lisse, impersonnel) n'a plus aucun sens puisque cette langue est pleine de toniques et de respirations. La phrase « à caga à la vigne et ritourne la clè à l'oustaou » doit être prononcée avec des toniques sinon ça devient ridicule et sans aucun sens. Il faut dire « A Kaga la VIgna É riTOURno la Klé A l'ousTAou » Car à cette époque il n'était pas question de mettre les WC dans la maison. Mon grand père trouvait cette pratique anti-hygiénique et jamais de sa vie il n'aurait accepté cette infamie. Voici donc pourquoi le mont venturi a disparu du vocabulaire français, par snobisme, tout simplement.
Pourquoi préfère-t-on dire « la montagne Sainte Victoire » plutôt que « Le mont Venturi » ? Tout simplement parce que cela sonne mieux à l'oreille de la bourgeoisie et de l'éducation nationale. En effet, bien que Mistral ait imposé le provençal comme une langue à part entière, la capitale a vu d'un très mauvais œil cette initiative. De plus la bourgeoisie locale, soucieuse de singer celle de Paris, a mis au banc notre langue provençale faite pour les bouseux et les sans dents. Tant et si bien que le nom de notre massif faisait tâche dans le vocabulaire des précieux. Le Mont Venturi, si cher à nos ancêtres provençaux, devint une sorte de patois pas très propre ; alors que « Sainte Victoire » est plus glorieux, il y a Victoire dans ce nom et, Sainte, qui le rend majestueux. De plus, le fils du marchand de chapeaux à l'angle du passage Agard et du cour Mirabeau, peintre oisif, connu sous le nom de Paul Cézanne, s'évertua à nommer le mont Venturi La Sainte Victoire en ne peignant que le fronton du mont. C'est tout bête et tout con. D'ailleurs, aujourd'hui, certains tentent de redonner au provençal une certaine existence. Je le sais car je suis allé aux cours de provençal et j'en suis vite repartit tant la langue enseignée n'avait rien à voir avec celle que parlait mes grands parents. Déjà, plus d'accent ! Parler le provençal avec l'accent parisien (c.a.d. Sans accent, lisse, impersonnel) n'a plus aucun sens puisque cette langue est pleine de toniques et de respirations. La phrase « à caga à la vigne et ritourne la clè à l'oustaou » doit être prononcée avec des toniques sinon ça devient ridicule et sans aucun sens. Il faut dire « A Kaga la VIgna É riTOURno la Klé A l'ousTAou » Car à cette époque il n'était pas question de mettre les WC dans la maison. Mon grand père trouvait cette pratique anti-hygiénique et jamais de sa vie il n'aurait accepté cette infamie. Voici donc pourquoi le mont venturi a disparu du vocabulaire français, par snobisme, tout simplement.