Même si je suis d'accord avec l'objet de la vidéo, je suis toujours un peu dépité de voir que dans notre société néo-libérale actuelle et y compris dans cette vidéo (et dans les propos du philosophe), il est intégré dans l'inconscient le plus profond que le plaisir passe obligatoirement par la consommation. Signer cette pétition de principe y compris dans un travail de réflexion sur le sujet en dit long sur notre formatage idéologique.
Il faut aussi ne pas oublier que notre président.. n'a pas vraiment profiter de sa jeunesse.. Il n'a pas vraiment fait la fête.. Inconsciemment je crois qu'il ne peut pas vraiment concevoir le concept de détente.. De décompression.. de défoulement..(lui ne se défoule que par le travail) Le plaisir et aussi le besoin de ne rien faire..(lui, il ne peut même pas le concevoir.. J'en ai bien peur..) Donc pour lui.. Cet besoin humains et simples. Sont pour lui, genre un peu coupable ou bien carrément beauf..! De plus il a toujours été entourée de personnes plus âgées que lui.. D'où son côté très vieux jeux.. Avec son physique de jeunes premier. Ça en fait un type total hors sol.. Il n'a pas vécu une vie" normale "... Élevé dans la grande bourgeoisie et puis casé très jeune avec une femme plus âgée.. Et pas que d'un peu..! Il n'a jamais été dansé.. Avec des jeunes gens de tout milieu social.. Malheureusement, il ne connais que "Son monde" Et pense pouvoir tous nous comprendre..!?? Malgré son intelligence que je ne lui retire pas.. Il ne peut pas se mètre a la place de ceux qu'ils ne connaient pas. Il est totalement hors sol.. Et ne fréquente presque que des gens comme lui.. Ce qui donne ce côté "Versaillais" A notre République actuelle. Et le monde étant ce qu'il est actuellement... Pff.. Il est vraiment très très loin de la réalité de terrains. Ce terrain où il ne peut d'ailleurs même pas poser un pied sans être obligé de s'entourer de son équipe de sécurité rapprochée..😅 Ça doit être vraiment pas facile tous les jours d'avoir autant de personnes qui seraient prêts à donner leur vie pour en finir avec lui.. Les bains de foules. Sont totalement orquestrés.. Il faut être aveugle pour ne pas le voir.. Le type n'a plus jamais le droit à une vie normale.. Même dans le plus reculés des trous du cul du monde.. Il pourrait être reconnu ! Personnellement.. J'aimerais pas être a sa place. Même si la place est bonne.. Elle peut être aussi bien dangereuse a notre époque..! Chirac prennait le métro, Mitterrand prennait de vrai bains de foule, Sarkozy s'affichait a Roland Garros.., et Hollande se promenait sur un skooter au petit matin avec des croissants.. Macron... lui...Il se fait photographier de nuit... Marchant seul sur le pont de Rivoli.. Photo prise par sa photographe officiel..😅...Et toute une équipe de chaque côté du Pont qui ne sont pas dans le cadre.. Mais bon, personnes n'est dupe..!!!😂 Il y a comme un malaise... Aurait t'il peur des Français..?! Je suis sur qu'il doit faire des cauchemars.. Dans lesquels il finit comme Louis 16..!!! Bref..
Dans la même veine que ta juste remarque, au générique de fin de la vidéo, j'ai fortuitement espérer voir apparaître l'annonce d'une suite qui aurait traité d'un thème du genre : « Peut-on scinder le luxe et la matérialité ? ». Peut-être cette suite adviendra-t-elle un jour. En attendant, chacun peut aussi envisager sa propre réponse, et la réponse la plus rationnellement souhaitable.
2 ปีที่แล้ว +18
Je suis tout à fait d'accord, c'est dommage que le sujet du plaisir qui ne passe pas par la consommation ne soit pas abordé, ça m'a vraiment manqué. Je trouve que l'épisode "Et si on arrêtait le progrès ?" est très complémentaire de celui-ci.
Oui on peut jouir de la vie . Sans une consommation effrénée. Sans écraser les autres. Refuser les diktats de la mode, de la beauté, des désirs que l'on nous suggère et réfléchir sur soi... ça apporte beaucoup. La sobriété heureuse bien sûr qu'elle est possible. Et comment... Selem à tous qui que vous soyez...
La classe moyenne pensent que s'il y a consommation, alors il y a plaisir. Une fête de Noel pour eux, par exemple, c'est sapin, dinde, alcool, etc. S'il n'y a pas ces "codes" là, ils pensent que la fête est raté, que leur plaisir est gâché. Mais c'est uniquement dans leur tête, ce sont juste des caprices.
Apprécions l'incroyable clarté dans le développement de l'introduction et de ce reportage en général. C'est tellement satisfaisant de suivre le trajet d'une réflexion claire et précise. Merci.
Réflexion qui ne vole point très haut , lisez si vous avez un peu de temps a perdre les 4 commentaires que je viens de mettre sous la vidéo de l'interviewé...qui manque sacrément d'élévation d'esprit. Cordialement
Beaucoup d'arguments fallacieux dans ces propos, vous n'avez pas l'esprit critique ? Où on fait porter le chapeau aux gens qui se jugeraient les uns les autres, qui se culpabiliseraient alors que ce sont les dirigeant qui sont les seuls à décider pour la société qui sont responsables de ces conséquences. On n'est pas dans une société de consommation mais dans une société de production (c'est en amont à la source, la cause quoi), ce n'est pas le consommateur qui décide (réellement).... Mais les "responsables" politiques sont responsables comme la république populaire de Chine ou la république démocratique du Congo sont démocratiques ou populaires. Si les politiciens étaient des responsables ce serait inhérent à leur titre pas besoin de le rajouter. Comme technicien de surface, ou ingénieur manager chargé de la gestion de projet... tu te dis que c'est du flan, trop gros. Tiens je t'ai rapporté une quenelle mais y'en a tellement qu'il me faudrait faire un roman pour y répondre précisément : 05:45 "... c'est plus de l'ordre moral, ou religieux que politique" => là il vient de te faire passer comme idée : ce n'est pas de la faute des "responsables" politiques mais des gens de leur croyance... diviser pour mieux régner Tu vois cette petite quenelle qui parait rien est comme une graine que ton inconscient a avaler et qui te fait penser c'est al faute de tout à chacun et non des élus qui sont pourtant les seuls à décider des choses, et non le peuple, on le voit tous les jours. ARTE appartient à la république donc au gouvernement en place (et celui allemand)... pour l’objectivité on repassera
Merci Laura Raim ainsi que toute votre équipe et Arte plus généralement, merci beaucoup pour ces contenus d'une grande qualité. Au delà de la source de sagesse, vous êtes une lueur dans le paysage éprouvant de la télévision et des contenus multimédia plus globalement. Merci 🙏
Personnellement, voir ces quantités de sapins morts dans les commerces, dans beaucoup de foyers qui par ailleurs ne sont pas forcément religieux et les trottoirs au mois de janvier qui ressemblent à un cimetière d'arbres morts me rend triste. Nous avons opté depuis des années pour des sapins que nous avons fait nous même avec notre fille. Tout cela est personnel et il ne faut pas lier le plaisir à la consommation ni juger quelque comportement que ce soit. Notre fille nous a permis aussi d'apporter une conscience différente dans le foyer, elle est écoeurée par notre consommation de viande, elle y voit des animaux morts. Merci pour ce reportage intéressant.
Le désir peut être jouissif de manière permanente si nous apprécions la progression vers celui ci. Plus généralement je trouve que le principal problème de notre société viens la manière dont nous voyons le plaisir, le vrai plaisir c'est la curiosité, apprendre, se voir progresser, comprendre l'autre, partager, surmonter une difficulté,etc... Mais nous sommes trop dans le matériel et le vice et nos désir de rapportent souvent à un problèmes d'ego tout comme notre rapport aux inovations, le but n'est pas de faire progresser la société mais de restreindre son accès pour maintenir une boucle perpétuelle d'envie et donc de frustration qui nous empêche de profité car quand nous possédons ou avons accès à nos désir passé ils sont déjà obsolètes et remplacé par de nouveaux.
j'aime bien ta définition de plaisir comme "se voir progresser". les gens aujourd'hui sont trop immédiatistes, il y a pas de progrès personnel qui se fait en un tweet. Il fault des mois d'activité pour du vrai progrès et je l'impression qu'on vera ça de moins en moins
Parfaitement dit, la notion de valeur, de mérite est également importante dans la satisfaction. Si on vous donne ce que vous voulez quand vous voulez, vous n'allez pas éprouver du plaisir et de la satisfaction très longtemps. Après tant que l'on ne prendra pas en compte notre impact sur l'environnement au sérieux, on avancera pas. On restera dans un esprit d'exploiter pour se développer. Désir et ego, oui tout a fait. Ceux qui orchestre dans ce sens le fond avec savoir et raison. C'est une forme d'exploitation de la naïveté de l'être à des fins d'enrichissement personnel.
J'adore votre analyse. Personnellement je le perçois mais n'aurais pas pu aussi bien l'exprimer. Je suis contente d'être sortie de cette boucle de consommation irraisonnée et malsaine. Désormais je réfléchis à ce qui se cache derrière chacun de mes achats et je n'ai plus aucune envie matérielle compulsive. Parfois je me demande même ce que j'irais bien faire en ville puisqu'elles sont quasi toutes organisée autour du shopping inutile. Alors j'y vais seulement pour les petites enseignes éthiques quand j'ai besoin de quelque chose et pour manger un bon petit plat avec un proche. C'est vrai que pour en arriver là, il faut se centrer sur l'ouverture aux autres (avant j'étais timide et introvertie) et sur le dépassement de soi ou du moins progresser pour son propre bien (je ne me pose plus la question de si je vais y arriver ou pas, j'avance sur le chemin qui me motive).
Si tu culpabilise d'avoir un sapin ou non tu as déjà un soucis. Un sapin c'est mignon quand tu as des enfants, juste avant de leur détruire leur rêve induit qu'il existe un père noel, subtil mélange de dopamine et de culpabilité pour qu'il se tienne à carreau en espérant une récompense matérielle. Puis tu leur explique que le sapin c'était un stock de carbone immobile, mais qu'on préfère finalement utiliser les m² pour de la culture annuelle qu'on crame annuellement. Ce stock c'est donc autant de m² de non-forêt, et non stockage. C'est une ineptie, une fois que tu constate que non seulement c'est juste un traumatisme à rebours pour ton gamin, mais qu'en plus il va passer son existence à apprendre qu'on est en phase d'extinction de masse grâce à l'addition de toutes ces petites pratiques innocentes et mignonnes, mais destructrices une fois reproduites par un facteur de 7 milliard de compères. Si tu as ce type de réflexion, c'est que tu te poses des questions sur l'avenir de ton petit. Et si tu fais ça pour lui et pas pour ton égo, la tradition ou par mimétisme par rapport aux voisins et copains, alors ton sapin tu le laisse en forêt, et tu jouis d'un moment privilégié avec ton gamin et non pas d'un rituel commercial. Tu me diras que ça va isolé ton gosse des autres ? Et ben c'est là que le collectif doit intervenir, exactement. Pour le sapin comme pour les autres déchets en puissance, qui n'apportent rien d'autre que de la misère sous couvert de tradition ou de normalité. Qu'on arrête collectivement ces conneries, que ceux qui soient isolés soient les pollueurs et gaspilleurs, pas les "marginaux" qui mangent de la salade plutôt que du jambon à chaque repas, ou qui choisissent d'être à vélo alors qu'ils possèdent une voiture, ce qui est actuellement le cas. Espérons que le réveil viendra avant la fin.
non ,ça n est pas balayé !!! faut faire la difference entre les petits plaisirs dont on nous dit ,à nous petits consommateurs qu ils sont affreux pour la planete pour nous culpabiliser et reduire à l impuissance et ce qui se joue lorque deux imperialismes s affronntent via la guerre ,par exemple
Pourquoi opposer de manière manichéenne les responsabilités collectives aux responsabilités individuelles? C'est un faux dilemme. Les deux ont leur pleine importance. Il est autant critiquable de sous-évaluer la porté des responsabilités collectives, que de reprocher aux instances - que nous élisons - de ne pas avoir le courage dont nous sommes nous même dépourvus...
Arrêter de se prendre la tête pour des riens, traverser le temps et les évènements sans tout casser ou flinguer les autres (abstrait, bien sûr) la tolérance, la patience, l'humilité aident. L'autre nous vaut bien.
vous confondez tout. ce que vous appelez "petit plaisir" ou "luxe" c'est du consumérisme. la petite robe Shein achetée 10 fois par an, le Suv neuf ou le iphone qui vient remplacer un téléphone ou une voiture a peu près identique... consommer , consommer par plaisir... c'est une automutilation que notre société s'inflige a elle même.
Daniel Kemp a abordé le sujet sur une conférence qui s'intitule " Améliorer sa qualité de vie ( désir vs besoin) " possibilité d'écouter sur la chaîne youtube de Daniel Kemp. Je crois que cette conférence explique en profondeur le problème humain de cette émission.
Dommage, je croyais que le documentaire allait parler des plaisirs comme: conduire un SUV avec de la C, le chemsex ou les paris sportif en ligne. Mais bon, si le plaisir consiste à prendre un petit verre à noël, ca va, le monde est supportable.
bon, la vidéo est intéressante, mais ça part un peu dans tous les sens, et ça fait l'impasse sur certains points : - déjà, la distinction entre le plaisir et le luxe est floue, or la question "peut-on jouir dans un monde injuste" est assez différente de "doit-on rechercher le luxe dans un monde injuste" - un autre problème est l'absence de délimitation du concept de plaisir : une question importante qui relève de cette délimitation serait "peut-on ne pas jouir dans un monde injuste", et plus généralement, "peut-on ne pas jouir ?" - la réponse étant, à moins d'introduire une nuance entre plaisir et jouissance (pas nécessaire en l'état), "non", car le plaisir est un paramètre objectif du fonctionnement de notre cerveau - à ce stade on peut donc revenir à la définition du luxe et se demander si on ne devrait pas définir le luxe comme un plaisir qui n'est pas nécessaire au fonctionnement de notre cerveau... évidemment la définition du fonctionnement normal du cerveau est politique, et même en prenant des pincettes on risque d'en revenir à la définition des désirs naturels d'épicure, qui est ambigüe, puisqu'un désir naturel non nécessaire au maintien de notre corps peut, comme dans l'exemple de la gastronomie, avoir des conséquences écologiques clivantes - on pourrait donc résoudre la question du point précédent en introduisant une nouvelle distinction, entre le luxe inoffensif, sans conséquences politiques, et le luxe offensif, qui ne peut être dissocié de conséquences politiques (oui c'est volontairement vague, car le point suivant vient clarifier les choses) - le gros problème de votre vidéo, c'est qu'elle ne parle pas du motif qui la hante, qui est le capitalisme, comme mode de production et mode d'organisation principal des sociétés humaines contemporaines - et comme système de valeurs qui en découle, car en effet, c'est le capitalisme qui produit de la culpabilisation. et la manière dont le capitalisme produit de la culpabilisation, c'est en masquant sa structure objective (un rapport social, donc collectif, dans lequel certains dominent et d'autres sont dominés) par un recours à la subjectivité de ses pions, dont on magnifie la responsabilité, à laquelle on accorde un caractère véritablement magique, qui permet de ne plus voir la structure objective, et donc d'absoudre cette dernière. c'est l'argument que l'on voit à longueur d'espaces commentaires ytube : "si tu parles d'écologie, tu es hypocrite parce que tu possèdes au minimum un smartphone avec connection internet", ou la version plus pure (en termes de cohérence avec la théorie économique capitaliste) : "si la demande n'existait pas, il n'y aurait pas d'offre", ce qui sous-entend que toute pratique délétère pour l'humanité et la planète qui existerait dans l'industrie serait a priori justifiée par le fait qu'il existe un nombre suffisant d'humains pour la valider, puisqu'ils valident la marchandise que cette industrie produit. c'est une escroquerie philosophique énorme (et très présente de nos jours, c'est peut-être un signe) qui à elle seule mériterait plusieurs vidéos ! - tout le paradoxe vient aussi du fait que le capitalisme contient en lui-même et sans contradiction (au point de vue des pratiques économiques et sociales, car est-il besoin de le rappeler, les contradictions logiques n'existent qu'en logique, pas dans le monde réel, ou du moins pas autant) à la fois le culte du plaisir et le culte de la culpabilisation du plaisir. il appert néanmoins que le premier, plus ancien est aussi plus fort, et que le second déborde de la seule sphère capitaliste (et concerne aussi les révolutionnaires anticapitalistes comme l'évoque la vidéo ; et ici on pourrait se demander si c'est réellement un argument politique cohérent avec les idées anticapitalistes, ou si c'est simplement un pis-aller militant, une manière d'obtenir un résultat pratique lorsque les ressources font défaut). or si le capitalisme contient ces deux thèmes argumentatifs, ce n'est probablement pas parce que le plaisir ou le refus du plaisir sont à eux seuls, respectivement, des propriétés suffisantes pour définir le capitalisme. pour la définition, on se référera au tiret précédent (et on lira marx, qui est moins concis), et pour comprendre que le plaisir peut être dans certains cas cohérent avec le capitalisme et pas dans d'autres, il y a les exemples historiques cités dans la vidéo (1871, 1936), et on se référera au quatrième tiret. on peut donc admettre que le plaisir est au mieux ambigu, et donc, similairement à notre premier tiret, que la question est mal posée (ce qui est finalement un des propos de la vidéo elle-même car c'est un topos de la philosophie en france). - un dernier point concerne donc l'ordre des priorités : si on considère qu'il est moral et nécessaire de lutter pour préserver l'environnement, peut-on faire l'économie (hihihi) de la lutte anticapitaliste ? et si c'est bien cette lutte qui est décisive, le plaisir est-il une partie nécessaire de sa définition ? je crois qu'on a tout intérêt à revendiquer la joie de type "événement" pour diffuser cette lutte, mais ce n'est pas dire qu'elle définit nécessairement la lutte. en fait il faut poser la question : "s'il n'y avait aucun plaisir dans cette lutte (en vertu du second tiret on se dira que c'est contestable a priori), serait-elle pour autant moins morale et nécessaire ?" ; vraisemblablement, non ! - de ce qui précède on conclura que la conclusion de la vidéo est pertinente, à ceci près qu'il ne devrait pas être question de "la promesse de nouveaux plaisirs pour tous", précisément parce qu'on peut supposer que même en l'absence de cette promesse, une contestation de l'ordre établi est nécessaire. bien entendu, la "promesse" est formelle et performative, elle consiste à convaincre ceux qui ne peuvent pas être convaincus autrement ; mais déjà en posant cela on esquive une question politique cruciale : comment au XXIème siècle, alors que l'éducation a atteint un niveau historiquement inédit à l'échelle mondiale, en vient-on à partir du principe que la raison serait à elle seule incapable de produire une adhésion politique ? en réalité, on esquive la question de ce qui limite le règne de la raison, qui est le capitalisme, qu'on en viendrait par là presque à légitimer (pas forcément sciemment, mais ça ne change rien au problème). or c'est précisément là que le bas blesse : si l'on veut utiliser le plaisir pour vendre le changement politique, c'est parce qu'utiliser le plaisir pour vendre est une pratique capitaliste. aussi il y a une petite contradiction entre cette une société réelle, tangible, qui s'autojustifie par le plaisir, et les vélléités à en sortir qui reposeraient sans nuance sur le plaisir, puisque celles-ci sont imaginaires et intangibles. autrement dit, à poser le même critère de réalisation (le plaisir), la contestation du capitalisme fait moins bien, moins efficace que le capitalisme. (une porte de sortie possible à mon humble avis serait de substituer le plaisir par la liberté, car même si celle-ci est elle aussi intégrée à l'autojustification du capitalisme, il est bien plus facile de montrer en quoi elle n'existe pas et pourrait au contraire exister dans une autre société, que de montrer la même chose avec le plaisir... évidemment la limite est que la liberté est en premier lieu plus intangible et abstraite que le plaisir, ce qui impose un filtrage social et donc moins de diffusion auprès du grand public... donc le débat n'est pas clos, loin de là... bref j'ai été long, sans doute trop, merci d'avoir lu)
Merci pour ce long commentaire qui complète la vidéo. Je sentais que certains points me dérangeaient mais je ne trouvais pas vraiment lesquels ni pourquoi. Me voilà de nouveau éclairée.
Radis Calisation: voilà un commentaire de ceux qu'on aime à lire, permettant d'enrichir sa réflexion en apportant de nouveaux éléments susceptibles de nourrir celle-ci. Un grand merci à vous!👍
=> c'est en masquant sa structure objective (un rapport social, donc collectif, dans lequel certains dominent et d'autres sont dominés) par un recours à la subjectivité de ses pions Ça n'est pas le propre du capitalisme. Tout système tend à développer ce genre de défense. Éviter des critiques systémique en mettant en avant les responsabilité individuels est un grand classique. => "si la demande n'existait pas, il n'y aurait pas d'offre", ce qui sous-entend que toute pratique délétère pour l'humanité et la planète qui existerait dans l'industrie serait a priori justifiée par le fait qu'il existe un nombre suffisant d'humains pour la valider, puisqu'ils valident la marchandise que cette industrie produit. Erreur de raisonnement logique. En toute rigueur, la formule ainsi posée ne peux valider que le "quoi" (le service / produit rendu), mais pas le "comment". => si on considère qu'il est moral et nécessaire de lutter pour préserver l'environnement, peut-on faire l'économie (hihihi) de la lutte anticapitaliste ? Ça serait bien de répondre sérieusement à cette question, et pas uniquement en se focalisant sur les problèmes du système actuel. Parce que si on applique un raisonnement rationnel, il est tout aussi important de : - faire la liste de ce qui ne va pas - d'imaginer des systèmes alternatifs corrigeant ce qui a été identifié comme posant problème - de préparer une planification de la transition Parce que la lutte seule, porté comme objectif en soit, contre un système perçu comme l'arch-enemie, c'est certes efficace pour mobiliser les troupes, mais hautement hasardeux pour qui souhaite obtenir des résultats précis. Ça serait franchement pas mal d'oublier un peu votre nemesis et de se concentrer sur ce qu'il faudrait concrètement. Dit autrement, à ne dire "c'est de la faute du capitalisme", on oublie qu'il "n'existe" pas réellement en soit (Y a pas un démon assis sur son trône sanglant dans une fosse infernal répondant à ce nom !)... Ce qui existe, ce sont des humains, avec leur sociétés, leurs interactions sociales leur envies, leur ressentis... Et tout ça forme le "système". Un ensemble plutôt instable et en évolution constante. Il serait utile de savoir va quel autre système ou voudrait aller, en quoi il améliorerait au global la situation, quel pourrait être ses limites (il y en aura toujours) et comment y arriver rapidement en minimisant les risques et en maximisant son acceptation. Parce qu'au delà de votre érudition, on reste au fond sur un raisonnement monocausal du type "détruisons le capitalisme et alors un monde parfait s'ouvrira à nous".
« Nous vivons dans un monde où ceux qui gagnent 100 000 € par mois persuadent ceux qui gagnent 1 800 € que tout va mal à cause de ceux qui vivent avec 535 €. Et ça marche... » - Felix Lobo
Chère journaliste, j’aimerais suggérer quelques changements: Dans le discours d’Elsa Godart, il est question de parents qui se targuent d’être parfaits. Elle dit « quel parent peut se prémunir aujourd’hui d’être parfait » ? Or, je pense qu’elle veut dire « quel parent peut se prévaloir d’être parfait ». Ensuite, elle dit « on a commencé à juger en permanence les uns les autres », mais c’est « se » juger, donc à « se juger en permanence les uns les autres. C’est approximations de la compréhension de la langue pour une experte qui veut nous expliquer ce qu’elle a analysé mettent mal à l’aise. On se demande en quoi elle est crédible et pourquoi on nous la présente comme référent. Ensuite, vous parlez de l’arbre de Noël à Bordeaux; et employez dans la foulée le « je » journalistique d’assentiment « je trouve ça pas mal ». Sauf que cet arbre, de verre, très cher, un peu surnuméraire il faut le dire comparativement à des aides plus urgentes et les budgets qui les demandent, a provoqué de la colère dans la ville pour son « inutilité coûteuse ». Pas super comme exemple; il aurait fallu investiguer un peu plus sur cet emblème de la vie bordelaise avant de le citer en exemple de présentation initiale; ainsi que les sapins bios, qui peuvent avoir des labels difficilement défendables (je pense aux sapins en pots qui meurent de chaleur dans les appartements et ne sont donc qu’une fausse solution pérenne). Un bon exemple, à mon avis, aurait été le fait d’aller crapahuter dans des zones vertes (montagnes, treks) alors que le transport et les accessoires modernes de confort sportif sont des éléments coûteux à la terre; pétrole et ses dérivés. Là réside un vrai paradoxe.
Le fameux foie gras et son plaisir coupable. Le foie gras symbole de l'accès à un petit luxe. Et si nous mettions en marche nos neurones miroirs un peu plus souvent, est-ce que ces petits luxes ne perdraient pas toute leur saveur ? Est-ce que la prise de conscience de l'autre, est-ce que l'altérité peuvent nous permettre de faire évoluer notre concept du plaisir sans faire intervenir la culpabilité mais juste par empathie ? Comment peut-on avoir du plaisir sans nous poser de question et sans considérer les impacts de nos actes ?
Elsa Godart dit "Qui peut se prémunir d'être un parent parfait ?" au lieu de "Qui peut se prévaloir d'être un parent parfait ?". Voici mon humble apport au langage, ce qui devient un luxe aujourd'hui.
Ça dépend beaucoup de comment on prend son plaisir ! Certains plaisirs sont gratuits et sans conséquences graves, d'autres sont pas top. Celui qui kiffe de dormir et rêver, jouir et faire jouir, se balader et faire de la musique ne nuira à personne. Par contre, celui qui prend son pied à flinguer les oiseaux le dimanche, rouler en 4x4 diesel en ville, forcer des gens à baiser et frapper d'autres gens le samedi soir, ben... comment dire ? 😅
@@jbn2346 J'imagine bien que votre commentaire est ironique mais sait-on jamais : Je ne vois pas ce que la médiocrité vient faire dans une histoire de respect. Quant à la saveur, les sens s'éveillent à mesure que l'on prend conscience de notre environnement, que l'on entre en contact avec la nature. Et cette relation-là est une telle source d'inspiration et d'énergie pour n'importe qui. Je me suis toujours dit que les personnes qui n'avaient pas eu la chance d'avoir été sensibilisés à ça passaient à côté de la vie elle-même et de tout un tas de possibilités.
A nouveau un sujet intéressant et bien traité. J'aimerais simplement que Laura Raim ralentisse un peu son débit de parole lorsque qu'elle résume un passage, ce qui permettrait de mieux s'imprégner du sens. Je sais, on peut changer la vitesse dans TH-cam, mais ce serait plus naturel ainsi. Merci de penser à nous, ce ne serait pas un luxe.
J'ai failli zapper quand j'ai vu qu'on commençait par citer Marlène Schiappa en référence... Puis j'ai eu la curiosité d'aller jusqu'au bout... Pour finalement avoir la confirmation que cette émission a une approche particulièrement libérale du plaisir... Malgré une belle mise en évidence de la déresponsabilisation de l'action politique, pourtant indispensable et sans laquelle toute initiative individuelle est perdue d'avance...
"C'est pas mon petit acte de boycott qui va changer la donne. ".. Ben si, si des millions le font. Un sapin recyclé, où est la frustration? Est ce que c'est vraiment du plaisir de consommer ? Culpabilisation ou responsabilisation ? Sais t'on déja différencier le nécessaire du superflu , le plaisir du bonheur ? Tout est fait aussi pour nous faire acheter de manière compulsive. COucouuu c'est les soldes ! Coucou si t'en achète 2 t'as le 3ème offert ! Et le choix à faire tourner la tête Nous sommes sur TH-cam, il suffit de parcourir les chaines de fans de mode ou de maquillage qui même vont rester dans le placard et le tiroir ... Une astuce pour l'achat internet : faire une liste de préférés, et attendre 15 jours/1 mois pour l'acheter. Avec ça, à 90% on achète pas.
Je suis d accord qu est ce qu un arbre bio qui pousse pendant un an et qui ce fait coupé le tron ? Qui aurait le culot de nous appelé ça .....un petit plaisir .....? Arrêtez de déconner vous perdez la raison
@@AmbreD497 oui mais non en nous posant les bonnes questions nous savons que dépensé de l argents pour remplir encore plus de vide c est ça la vérité je pense qu une dépense d énergie remettrra nos vie en perspective dans un parc où il fait bon vivre il n y fait pas trop chaud vous m en direz des nouvelles mes petits écureuils.........
@Flou Bidou faut pas compter sur les multinationales pour freiner ta consommation .... Juste faut réfléchir les amis .....parce que bon sang de bois de chauffe ....ont n est pas des bûches..
Donc ... lajouissance passe par le foie gras et les sapins de Noël ? Permettez-moi d'être dubitative. Il s'agit, la plupart du temps d'un faux débat. En philosophie, il me semble que l'on distingue aussi plaisir (immédiat) et bonheur (durable). Or, une action morale mène au bonheur (l'inverse, mène à la culpabilité ou au refus de celle-ci, donc l'ignorance). Pour parler un peu de moi : le plaisir est central, dans ma vie. Cependant, le plaisir coupable, c'est non. Rien ne nous interdit d'être responsable. N'avez-vous pas remarqué que les plaisirs les moins coupables étaient gratuits : le sexe (la sensualité au titre de plaisir des sens, en général), le sport (le mouvement, en général), le rire, l'amitié, l'amour, la rêverie (que je ne considère pas comme divertissement), la méditation au sens de réflexion, ...? Eh bien, bonne nouvelle, tout cela est gratuit et ne fait de mal à personne. Et ces plaisirs se partagent. Désormais, pour les plaisirs coupables. Vous avez faim (de viande) : rien ne vous empêche de manger local ou de privilégier une viande dont l'impact écologique est plus faible que la viande de bœuf (poulet). Vous avez envie d'une nouvelle voiture : privilégiez l'électrique, même s'il n'est pas entièrement décarboné et qu'il pose d'autres problèmes, puisque la priorité environnementale est bien, entre autres, le CO2. Pensez à louer ou à acheter d'occasion, sinon. Vous voulez faire plaisir à vos enfants avec un sapin de Noël ? Il en existe des très beaux et réutilisables. Arrêtez de prendre l'avion pour aller voir vos beaux parents à Lyon, prenez le train, plus long, vous les verrez moins longtemps (de rien, pour l'astuce). Je pourrais continuer comme cela des heures, cependant vous aurez déjà compris l'idée. Il est aisé de jouer le jeu du clivage : ceux qui aiment la fête, ceux qui gâchent la fête. La réalité est toujours plus complexe, et plus intéressante. Elle est pleine d'opportunités ! Saisissons-les, parce que manger du foie gras au milieu d'une forêt en feu, sans accès à l'eau potable parce que celle-ci n'existe plus, assise sur un tas de déchets, ce n'est pas ma vision du plaisir. Soyons pragmatiques. Petit aparté, ce débat me fait penser à un débat qui a fait suite au mouvement MeToo : le fameux "fichtre, on ne pourra plus draguer dans la rue comme avant". (Le débat prend finalement la même forme, avec d'un côté ceux qui veulent s'amuser, et les vilaines briseuses d'ambiance). J'ai eu la même réponse : si, on peut, mais de manière responsable. Tout le monde y gagne. Je ne vois toujours pas l'austérité, au passage. Et je ne suis ni de gauche, ni de droite. (ni du centre).
Si je peux me permettre, il me semble que vous êtes passé à côté du propos du reportage. Il me semble que le sujet que traite le reportage est qu'une partie des militants de gauche, passe son temps à montrer du doigt et culpabiliser à titre individuel les ''petits luxe'' que les gens se permettent de prendre a leur échelle, sans donner d'alternative possible pour les populations concernés,(par exemple vous prenez l'exemple de la voiture électrique mais seul une fraction de la population peuvent s'en acheter une, pareil pour le désir sexuel, il suffit de lire Houellebecq pour comprendre qu'il n'est pas accessible à tout le monde). En fin de reportage, le débat est ouvert sur une proposition de solution via le concept né lors de la commune de Paris, dit de ''luxe communal''. En résumé la conclusion c'est que nous devons imaginer des modèles de plaisir pour tous et arrêter de blâmer les petits gens sur les seules plaisirs qui leur sont accessibles.
La réponse est non puisque notre bonheur est connecté à celui des autres. Nous avons besoin d’un monde juste, où les gens s’aiment et se respecte profondément
De la joie du di-verdissement pour une décarbonation déculpabilisante ? Apprendre auprès de ceux qui savent se remplir de bonheur partout ou ils posent le regard pour supplanter une culture artificielle qui a placé le manque jusqu’à l'avidité comme moteur de nos désirs et élans vitaux.
très sympathique et intelligent, et en plus on cite Pascal, mais un peu éloigné de la question déjà bizarre. Le monde injuste ce n'es pas que celui du foie gras c'est également celui où l'on vit au milieux de la guerre, dans la misère, sans perspective... Il faudrait une sociologie des sociologues ou penseurs tant leurs discours disent plus sur eux que sur le monde qu'ils visitent (cela sans animosité). Merci quand même et continuez.
Après visionnement, je peux dire qu'il est possible de jouir de la vie sans le moindre problème. MAIS, qu'à condition que cela ne nuit pas aux autres, ni à l'environnement. Il est important de s'amuser, et d'éprouver du plaisir à travers ce que nous faisons parce que c'est à travers l'amusement et la joie que nous arrivons à faire plus, et à regarder plus loin. C'est tout aussi de cette façon que pour réaliser nos rêves, il faut avoir des moments de lâcher prise, sinon, on finit par se faire du mal, souffrir, et s'attaquer aux autres pour notre mauvaise gestion de notre bien être, et de notre temps. Certes, nous avons qu'une vie, et que ça passe vite. Cependant, ce n'est pas une raison de vouloir tout faire, si on constate que ce n'est pas raisonnable, ni réaliste. Le bonheur s'acquiert uniquement à partir du moment que nous avons conscience que nous ne sommes pas le nombrils du monde, et que nous devons partager ce monde équitablement afin qu'on puisse tous être heureux sans jalousie, ni égoïsme, et sans avidité.
@@EddyJaber Il y a une différence entre quelqu'un qui va simplement marcher au bord d'une rivière et quelqu'un qui va faire la fête sur le bord de cette même rivière en laissant tous ses déchets sur place, entre quelqu'un qui décide de prendre l'avion pour aller à la plage à l'autre bout de la planète et quelqu'un qui va à la plage la plus près de chez lui, entre quelqu'un qui encourage la production d'aliments locaux et quelqu'un qui ne mange que de la nourriture industrielle importée, etc. Nos habitudes de vie, nos choix de consommation et la manière dont on participe à des activités ont un impact réel sur le niveau de pollution et de dommage de l'environnement. Si tout le monde prenait les bonnes décisions, alors il y aurait au final moins de pollution. Selon ce que je comprend de ton commentaire, selon toi tout a un impact sur l'environnement, alors continuons de vivre comme si de rien était, et ce sans faire aucune nuance! C'est tellement pathétique comme façon de penser.
@@PG-3462 "Selon ce que je comprend de ton commentaire, selon toi tout a un impact sur l'environnement, alors continuons de vivre comme si de rien était, et ce sans faire aucune nuance!" Et bien tu (parce qu'apparemment on se tutoie) comprends très mal car je n'ai absolument pas dit ça un seul instant. Donc merci de garder tes jugements méprisants et biaisés pour ce que je dis vraiment, et non pas pour tes extrapolations malveillantes totalement à côté de la plaque. Il faudrait savoir observer un minimum de rationalité dans la discussion. De surcroît avant de succomber au désir brûlant de rabaisser l'autre.
@@EddyJaber Si tu ne veux pas que les gens extrapolent tes propos, alors tu devrais penser à écrire un peu plus d'une phrase de 10 mots qui n'a aucune nuance ni précision. En lisant ton premier commentaire tel qu'il est, on arrive avec la même conclusion que j'ai tirée. Et par chez moi au Canada, on tutoie les inconnus sur internet, ça n'a donc rien d'insultant.
Je ne suis pas d'accord avec cette conclusion. Il ne s'agit pas de culpabiliser qui que ce soit. Il s'agit de responsabilité collective, c'est différent. En changeant nos habitudes de consommation, nous avons le pouvoir de changer le monde. En changeant notre rapport à la consommation, nous pouvons déterminer notre façon de voir le bonheur. Pourquoi le plaisir se réduirait à jouir des choses que l'on peut acheter? Nous ne sommes donc rien d'autre que des consommateurs?
faudrait aussi dire que c'est le capitalisme qui fabrique notre désir (via la publicité ou netflix), par conséquent se priver de ces plaisirs peut nous donner l'impression de lutter contre celui-ci, ce qui procure aussi une forme de plaisir. Mais c'est un plaisir en réalité tout aussi vide de sens que celui de la consommation puisqu'il n'est construit qu'en réaction à celui-ci et qu'il ne change strictement rien à la manière dont tourne le monde. Un peu comme un enfant qui cherche absolument à transgresser les règles imposées par ses parents mais chez qui il reste quand même vivre.
Donc en gros: tant qu'on aura pas trouvé le moyen de trouver des plaisirs communs dans la sobriété, continuons de vivre et consommer individuellement comme bon nous semble et quel qu'en soit le prix à payer pour nos ressources (naturelles et financières); au diable les remontrances, laissez-moi mon plaisir. Ça va complètement à l'encontre de la démarche que nous devrions adopter si on souhaite un jour changer notre mode de vie et préserver nos ressources, accepter que chacun puisse accéder à n'importe quel plaisir lorsqu'il le souhaite c'est continuer notre mode de vie actuelle, à consommer encore et toujours plus. Nos enfants n'auront que faire du sapin de Noël véritable lorsqu'ils vivront des chaleurs étouffantes à l'année, et qu'ils n'auront ni de quoi se nourrir ni se désaltérer parce nous aurons épuisé toutes les ressources dont nous disposons jusqu'à la moelle.
Michaël Foessel réussit à découper en Gauche et Droite un sujet économique alors que l'injonction de tous les politiciens est 'consommons". L’existence du 'petit plaisir/ petit luxe' n'est due qu'au maintien artificiellement bas de la valeur des ressources de base. Blé, pétrole, coton, etc ne sont pas payé à leur prix réel. Mais ce prix réel étant inaccessible à la majorité des consommateurs la population maintiendra le statut quo jusqu'au bout. Et il sera pas beau ce bout.
Je plussoie. D'autant qu'il a l'air de prétendre que le plaisir ou le luxe ne résideraient effectivement que dans une consommation superflue. Mais je vois autour de moi de plus en plus de gens radieux qui ont totalement modifié leur rapport à cette consommation de masse et qui vivent dans un luxe que la plupart des macronistes ne peuvent même pas concevoir : retrouver sa liberté d'être humain.
Le problème n’est pas tant de prendre du plaisir mais de ne plus savoir en profiter pleinement car devenu quotidien pour certains certaines. La surconsommation matérielle, sociale et sexuelle est juste hallucinant. Plus t’es fun et décérébré et plus tu plais. C’est une vraie fuite en avant.
Les gens préfèreront toujours être inconscient heureux que conscient malheureux, le mensonge rassurant préféré a la vérité qui dérange. Les gens ne supporteraient pas le lourd poids de la (auto) culpabilité ou du fardeau de la connaissance engendrée. Les gens cherchent tous la jouissance, le plaisir, le bonheur, être heureux a tout prix, insouciant a tout prix. Je jouis donc je suis, je consomme donc je suis. Il faut oser être, être ou avoir été malheureux pour prendre conscience de ce sujet, caprice ou nécessité de l'être ? Les gens s'achètent une bonne conscience en achetant bio, éthique, durable, bla bla bla mais qu'est il vraiment ? Une société narcissique, égoïste ou egocentrique, individualiste qui nourrissent les gens addict et ne sachant faire que ca, endoctrinés depuis l'enfance dans la dictature du bonheur. Après jadis "l'enfant roi", depuis le "citoyen roi" ou "consommateur roi", né pour travailler et surtout consommer et donc alimenter la "matrice" dans un monde de "servilité volontaire". Je pense qu'il distinguer les plaisirs vitaux ,essentiels, primaires ou nécessaires et ceux qui sont peut être pas ou moins, secondaire quoi mais qui doit faire cette distinction, c'est tout le problème. La satisfaction nourrit son égo, c'est un état d'esprit provisoire, c'est une récompense pas une nourriture ou but sinon c'est malsain ou vicieux car le jour ou on est plus satisfait on fait quoi, c'est pas un plaisir proprement dit, je suis pas d'accord avec ce monsieur, tout philosophe qu'il est. Un peu simpliste comme raisonnement, désolé de le dire même si il faut que tous le monde comprenne. Les gens cherchent leur (dose de) bonheur la ou ils le peuvent ou ils le trouvent : l'évasion, la joie, la surprise, la libération, la bonne humeur ou son expression, etc...(pour les ouvrières).
Savoir jouir de la vie et de ces plaisirs être épicurien et vivre et manger comme si c était le dernier jour que tu vivais mais surtout emmerder les biens pensants qui veulent te culpabiliser parce qu'ils n ont rien d autres à faire que de vouloir que le monde leur ressemble...... Vivre sa vie comme si c était le dernier et prendre du plaisir quoiqu en pense les médiocres, le paradis c est ici, demain est déjà illusoire et le futur n existe pas !
Arrêtons d'abord de penser que le consommation est un plaisir ! Elle l'est dans un monde où justement il n'y a plus de plaisir. Revenons aux vrais plaisirs de la vie (partage, art, activité, contemplation.. etc) ! Accepter un monde où on tire notre plaisir de la souffrance des autres (animaux ou humain) n'est pas nécessaire. Sans rentrer dans la dictature de la perfection, on profiter du plaisir de vivre en accord avec ces valeurs (autant que la société nous le permet).
Je ne sais vraiment pas quels écologistes ou féministes (parce que les miens sont tout sauf "austères") côtoie Foessel et comment il arrive à politiser la notion de plaisir... A l'entendre, le plaisir c'est la conception à la Roussel (sous les acclamations de l'extrême droite) : une bonne viande, un bon vin, blablablaaaa... Autrement dit, le luxe ou le plaisir serait systématiquement destructeur pour la planète ou pour un tiers. Je ne suis pas vegan, loin s'en faut, mais en quoi réduire sa consommation de viande ou la supprimer serait la marque de l'austérité ? Pourquoi manger des légumes plutôt que du foie gras serait "triste" (pour son info, je connais pas mal de gens pour qui se "faire un petit plaisir" c'est prendre deux repas par jour) ? En quoi réclamer plus de sobriété dans l'organisation d'épreuves sportives comme le Tour de France serait être contre le plaisir ? Et on parle de l'austérité imposée aux petits retraités ou à une bonne partie de la jeunesse qui vient de traverser deux années assez terribles ? A mon humble avis, on est dans le confusionnisme le plus parfait. S'il n'arrive pas à voir comment les "plaisirs" des plus riches se font d'abord sur le dos des plus pauvres, c'est qu'il a raté un épisode. Autre angle mort de sa réflexion, le rapport à Mai 68 et la jouissance sans entrave. La logique de Mai 68 est celle des Sarkozy, Hollande, Macron, le (néo)libéralisme libertaire façon institut Montaigne, Terra Nova et avant ça la fondation Saint Simon. C'est celle qui a été instrumentalisée par une soit disant gauche acquise au libéralisme ("du col Mao au Rotary"), qui a affiché son arrogance avec les années Tapie, le fric sans entrave (pas pour tout le monde évidemment), etc. Bref, j'ai un peu peur que Foessel soit engagé dans la même pente que Michel Onfray, celle de l'intellectuel estampillé "de gauche" qui plait infiniment à la droite extrême...
bah c'est ça ! quand on ignore tout d'une personne, on s'abstient de vouloir faire sa grande gueule en postulant ses certitudes, ses a priori, ses préjugés comme des preuves irréfutables d'un raisonnement valide, et qui conduisent à des commentaires sans intérêt qui ne font pas avancer le débat sinon à grimacer avec sa narcisse devant son miroir. merci d'en prendre compte sur vos prochaines interventions
instruire les gens sur les conséquences de leurs actes n'a pas pour but de les culpabiliser mais de les éveiller, les problemes dans ces debats c'est la réactance aux fait. les alternatives joyeuse et plaisantes aux vielles habitudes écocides existent pour ceux qui le veulent.
Répondant directement au titre de la vidéo : "Wé on le peut car c'est déjà ce que 90% des soumis au Système font...." En comptant ceux qui jouissent par dépit, par peur de la marginalité & de se rebeller, par lâcheté, par conditionnement.... & ceux qui réclament ce traitement car le masochisme prend bcp de formes diverses....
ce qui est incroyable, c'est cet argument stupide à justifier quelque chose qu'on sait nocif à notre environnement (et donc à notre survie - sans parler des autres espèces) par des excuses comme "c'est la fête" ou "c'est la tradition, on a toujours fait ça" etc, du genre feux d'artifices (qui polluent l'air, utilisent des matières qu'on va chercher à pétalouch', effrayent voir tuent les animaux aux alentours, ...) ou le fait de manger de la viande/poisson (dont l'industrie ravage cette planète, bien qu'il soit facile de ne pas le voir si on ne s'éduque pas sur la question) etc etc. à un moment donné, on a choisi d'interdire de tuer/agresser/voler/violer (plutôt que de simplement encourager à restreindre du genre "ahhhh attention les gars, essayez de limiter tout ça, ne violez que 2 fois par semaine maximum et pas plus d'un meurtre par mois, sinon c'est pas top!") et tout le monde s'accorde à dire que cette privation de liberté individuelle est une bonne chose pour l'intérêt commun. à un moment donné, il va falloir interdire tout un tas d'autre choses nocives pour l'intérêt commun... c'est soit ça, soit on mourra comme des idiots, juste car on a pas voulu se priver de nos petits plaisirs étranges d'humains égocentriques.
@Flou Bidou ne pas pouvoir tuer quelqu'un est-il vécu comme punitif et culpabilisant? est-ce que les lois qui interdisent de tuer sont rejetées par une grande partie de la population? non, car la large majorité de la population comprend que c'est dans leur intérêt... il n'y a rien l'extrême/totalitaire à interdire de détruire l'endroit où l'on vit et notre propre espèce (en plus de milliers d'autres espèces qui forment l'éco système dans lequel nous évoluons), c'est ça qu'il faut comprendre, on est pas dans une règle débile car juste culturelle ou quoi, on parle de notre propre survie, donc de simplement éviter de mourir comme des gros débiles qui détruiraient leur propre bateau au milieu de l'océan! d'éviter de tuer nos enfants, en d'autres termes, car là c'est ce que l'on fait activement... tout à fait d'accord sur le fait que personne ne devrait passer outre ces règles... les 1% plus riches de ce monde polluent drastiquement plus que les classes moyennes, et c'est une aberration qu'il faudrait commencer par corriger en premier: fini les jets privés, illégal de posséder plus d'une seule voiture/maison, etc etc. il faut arrêter à tout prix cette culture du "si je peux, alors je le fais" et entrer en phase de dé-consommation... et tant qu'on ne légifère pas là dessus, ça ne changera pas. on a un problème, et on a des solutions, la question est donc de voir si on choisit de tuer nos enfants en continuant à faire partie du problème ou d'aller vers la solution.
@Dra Kalaar je vous rejoins totalement, le bon vouloir des gens ne suffit pas, puisque voilà où l'on en est actuellement... c'est pour ça que je suis d'avis qu'il faut créer des lois pour interdire tout un tas de choses que l'on considère comme des libertés alors qu'il faudrait les considérer comme des actes de délinquance envers l'humanité. on est dans un état d'urgence, il faut donc agir fermement et immédiatement plutôt que de chercher toutes les excuses possibles, notre survie en dépend...
@@jbn2346 quel est le rapport entre la mentalité d'une dictature qui impose des lois dénuées de sens ou qui ne servent uniquement l'intérêt d'un groupe très très limité de personne et ne respecte absolument rien ni personne, et une mentalité qui privilégie l'intérêt de tous (de notre sécurité, de notre santé mentale et physique, de notre survie, donc en incluant l'écologie) comme priorité? ça vous semble si choquant que ça, de légiférer pour protéger votre propre vie, celle de votre entourage, et les vies de nos enfants? vous préférez la mentalité débile du "je veux pouvoir faire ce que je veux", et donc la même chose pour tout le monde, incluant le fait qu'il soit légal pour n'importe qui de faire n'importe quoi qui irait à l'encontre du bien-être de tous, donc du votre également? je vous encourage à prendre ne serait-ce que 5 minutes à juste imaginer ce que cela impliquerait, vous allez très très vite vous rendre compte que ce n'est pas souhaitable.
@@helloholahi Le slogan des dictatures: "C'est pour votre bien". Tu balances un pavé pour expliquer en quoi c'est bien de criminaliser les libertés individuelles, comme les dictatures en somme. Tu n'es pas apte à décider ce qui est bon pour les autres.
La structure de la question suggere que le monde est en soi injuste et me rapelle ce livre 'La justice. L'obligation impossible, William Baranès et Marie-Anne Frison-Roche (dir.), coll. « Morales », 1994. La justice, qu'est-ce que c'est? Je dirais des principes. Le principe du respect d'autrui et le principe de la protection de soi. Alors, si on jouit dans le respect de l'autre, le monde ne serait pas injuste. Mais, si l'injustice est une philosophie qui transforme les etres humains en predateurs d'autres etres humains, on peut egalement jouir et jouir de la souffrance et de la douleur des autres. La jouissance est le propre des etres sensibles. Ainsi, les animaux aussi jouissent, les etres humains, contrairement aux animaux sont supposes etre plus que des etres sensibles qui, de ce statut, sont determines. Les etres humains sonot supposes etre aussi des etres ethiques. Il faut jouir de ce qui est avec la certitude que ce qui est a une cause et cette cause est eternelle, Dieu est eternel. Alors ce qui est devient alors le gage d'une jouissance dans l'esperance, c'est a dire, cette jouissance qui ne detruit pas l'autre, qui ne fait pas de l'autre une proie.
mélanger plaisir et jouissance, et satisfaction etc. bref on ne s'y retrouve pas. plaisir = libération brève d'une tension (différence de potentiel entre un niveau d'énergie libidinal et un autre niveau). il y a la recherche de la satisfaction passé, du souvenir, on court alors derrière toute sa vie sans pouvoir y regouter vraiment. Il y a le en plus de jouissance, celui qui crée ce souvenir, c'est aussi le mode de fonctionnement de la félicité, celui où l'on s'ouvre aux opportunités, on se rend disponibilité. et chaque expérience devient une véritable expérience car on l'a vit intensément, on est pas entrain de la chercher dans son mental en même temps que de la vivre. Bien évidemment dans ce mode de fonctionnement, les satisfactions du quotidien peuvent être indéfiniment renouvelées. bref un tout autre paradigme que celui présenté brievement ici.
Qui définit ce qui est injuste et ce qui ne l'est pas, de tels raisonnements ne sont valables que si on vit dans un système dans lequel la vie de chaque citoyen, à commencer par l'élite qui gouverne (politiques et écologistes, notamment Laura Raim, Michaël Foessel et Elsa Godart), est contrôlée dans les moindres détails.
Pertinent. Petit bémol cependant : triste de donner du crédit à la consommation de produits de luxe de type "foie gras"... ne pourrait-on pas "jouir éthique"? Personnellement je kiffe bien + mes tartines de faux gras (joie gras, wouah gras...) à Noël, et la boîte ne me coûte même pas 5€ ! Certes ça ne fera pas bander ceux qui aiment se ruiner pour de la torture en boîte...mais le plaisir gustatif est bien là !
Culpabiliser les gens peut être un moyen de manipulation et en cela il faut surveiller et refuser ce type d’agissements. Mais C’est trop facile de dire que l’on ne devrait pas se culpabiliser sur ce que l’on fait et continuer de manger du foie gras (tant pis si ça fait souffrir des êtres vivants) ou de gaspiller les énergies au nom du plaisir que l.on avait à faire certaines choses et que l’on ne veut pas modifier. On peut tout à fait éprouver du plaisir dans toutes sortes de domaines, sans pour autant causer du tort aux autres, aux êtres vivants ou a la planète. Il suffit d’apprendre à trouver son plaisir ailleurs, de construire de nouvelles traditions. Les feux d’artifices polluants, dangereux et risqués pour les forêts pourraient tout à fait être remplacés par des spectacles de son et lumières par exemple. Ou un spectacle de drones. Les lumières de Noël peuvent fonctionner 2 ou 3 h par jour seulement pour limiter l’impact écologique. On peut trouver du plaisir à manger sain, sans faire souffrir d’animaux. Etc. Se trouver des excuses, c’est facile. réfléchir à des transformations, cesser de « profiter » sur le dos des autres demande des efforts mais ca procure du plaisir aussi. Donc pas forcément de la culpabilisation, juste de la responsabilisation.
10:45 Le plaisir-satisfaction est a mon avis également marqué politqiuement, bien que de maniere indirecte, puisque nos désirs sont faconnés par le champ social. Par exemple, si nos desirs sont de l'ordre de la consommation, c'est deja une orientation poliique de nos plaisirs. On pourrait aussi desirer passer un apres-midi a l'ombre d un arbre, a faire une sieste, ou bien a partager un moment avec un ou une amie, etc.
Voltaire de gauche ??? Pour l'époque il était plutôt progressiste (et encore y a plus d'un bémol) mais clairement il est plus cohérent de le relier à la droite libérale en opposition à la droite conservatrice.
Peut-être faudrait-il repenser la notion de plaisir... comment peut-on prendre plaisir sur la souffrance d'autres êtres ? Personnellement je me passe très bien de foie gras. Et j'ai pris énormément de plaisir aux manifs "antipass". Passons des plaisirs égoïstes individualistes destructeurs aux plaisirs altruistes collectifs salvateurs ;) Fixons nous des objectifs, des étoiles à viser sans forcément nous culpabiliser... mais plutôt en s'encourageant à s'améliorer à s'élever les uns les autres pour un monde meilleur. faire au mieux chaque jour...
Retrouvez tous les épisodes des Idées Larges dans notre playlist dédiée : th-cam.com/play/PLCwXWOyIR22ucBXfrtNRdIsD-wfFiNk-i.html 💡🙂
Même si je suis d'accord avec l'objet de la vidéo, je suis toujours un peu dépité de voir que dans notre société néo-libérale actuelle et y compris dans cette vidéo (et dans les propos du philosophe), il est intégré dans l'inconscient le plus profond que le plaisir passe obligatoirement par la consommation. Signer cette pétition de principe y compris dans un travail de réflexion sur le sujet en dit long sur notre formatage idéologique.
Merci de mettre des mots sur ce sentiment confus que j'ai ressenti en regardant la vidéo
Il faut aussi ne pas oublier que notre président..
n'a pas vraiment profiter de sa jeunesse..
Il n'a pas vraiment fait la fête..
Inconsciemment je crois qu'il ne peut pas vraiment concevoir le concept de détente..
De décompression..
de défoulement..(lui ne se défoule que par le travail)
Le plaisir et aussi le besoin de ne rien faire..(lui, il ne peut même pas le concevoir.. J'en ai bien peur..)
Donc pour lui..
Cet besoin humains et simples.
Sont pour lui, genre un peu coupable ou bien carrément beauf..!
De plus il a toujours été entourée de personnes plus âgées que lui..
D'où son côté très vieux jeux..
Avec son physique de jeunes premier.
Ça en fait un type total hors sol..
Il n'a pas vécu une vie" normale "...
Élevé dans la grande bourgeoisie et puis casé très jeune avec une femme plus âgée..
Et pas que d'un peu..!
Il n'a jamais été dansé..
Avec des jeunes gens de tout milieu social..
Malheureusement, il ne connais que "Son monde"
Et pense pouvoir tous nous comprendre..!??
Malgré son intelligence que je ne lui retire pas..
Il ne peut pas se mètre a la place de ceux qu'ils ne connaient pas.
Il est totalement hors sol..
Et ne fréquente presque que des gens comme lui..
Ce qui donne ce côté "Versaillais"
A notre République actuelle.
Et le monde étant ce qu'il est actuellement...
Pff..
Il est vraiment très très loin de la réalité de terrains.
Ce terrain où il ne peut d'ailleurs même pas poser un pied sans être obligé de s'entourer de son équipe de sécurité rapprochée..😅
Ça doit être vraiment pas facile tous les jours d'avoir autant de personnes qui seraient prêts à donner leur vie pour en finir avec lui..
Les bains de foules.
Sont totalement orquestrés..
Il faut être aveugle pour ne pas le voir..
Le type n'a plus jamais le droit à une vie normale..
Même dans le plus reculés des trous du cul du monde..
Il pourrait être reconnu !
Personnellement..
J'aimerais pas être a sa place.
Même si la place est bonne..
Elle peut être aussi bien dangereuse a notre époque..!
Chirac prennait le métro, Mitterrand prennait de vrai bains de foule, Sarkozy s'affichait a Roland Garros.., et Hollande se promenait sur un skooter au petit matin avec des croissants..
Macron...
lui...Il se fait photographier de nuit...
Marchant seul sur le pont de Rivoli..
Photo prise par sa photographe officiel..😅...Et toute une équipe de chaque côté du Pont qui ne sont pas dans le cadre..
Mais bon, personnes n'est dupe..!!!😂
Il y a comme un malaise...
Aurait t'il peur des Français..?!
Je suis sur qu'il doit faire des cauchemars..
Dans lesquels il finit comme Louis 16..!!!
Bref..
Dans la même veine que ta juste remarque, au générique de fin de la vidéo, j'ai fortuitement espérer voir apparaître l'annonce d'une suite qui aurait traité d'un thème du genre : « Peut-on scinder le luxe et la matérialité ? ». Peut-être cette suite adviendra-t-elle un jour. En attendant, chacun peut aussi envisager sa propre réponse, et la réponse la plus rationnellement souhaitable.
Je suis tout à fait d'accord, c'est dommage que le sujet du plaisir qui ne passe pas par la consommation ne soit pas abordé, ça m'a vraiment manqué. Je trouve que l'épisode "Et si on arrêtait le progrès ?" est très complémentaire de celui-ci.
Non, il parle aussi de divertissement. Il parle également des ronds point et des évènements festifs et conviviaux organisés par les gilets jaunes.
Oui on peut jouir de la vie . Sans une consommation effrénée. Sans écraser les autres. Refuser les diktats de la mode, de la beauté, des désirs que l'on nous suggère et réfléchir sur soi... ça apporte beaucoup. La sobriété heureuse bien sûr qu'elle est possible. Et comment... Selem à tous qui que vous soyez...
oui ,mais c est du plaisir immediat ,tres individuel !!!! le desir politique d un monde plus juste est bcp plus interessant
J ajouterais que non seulement elle est possible mais c est la seule qui rends heureux ...
@Flou Bidou qu ils y restent dans l espace
On peut jouir en se débarrassant des religions. Le reste part de là
La classe moyenne pensent que s'il y a consommation, alors il y a plaisir. Une fête de Noel pour eux, par exemple, c'est sapin, dinde, alcool, etc. S'il n'y a pas ces "codes" là, ils pensent que la fête est raté, que leur plaisir est gâché. Mais c'est uniquement dans leur tête, ce sont juste des caprices.
Apprécions l'incroyable clarté dans le développement de l'introduction et de ce reportage en général. C'est tellement satisfaisant de suivre le trajet d'une réflexion claire et précise. Merci.
Effectivement, parce que sinon "la question est vite répondue" ; tous les soirs !
Réflexion qui ne vole point très haut , lisez si vous avez un peu de temps a perdre les 4 commentaires que je viens de mettre sous la vidéo de l'interviewé...qui manque sacrément d'élévation d'esprit. Cordialement
Beaucoup d'arguments fallacieux dans ces propos, vous n'avez pas l'esprit critique ? Où on fait porter le chapeau aux gens qui se jugeraient les uns les autres, qui se culpabiliseraient alors que ce sont les dirigeant qui sont les seuls à décider pour la société qui sont responsables de ces conséquences. On n'est pas dans une société de consommation mais dans une société de production (c'est en amont à la source, la cause quoi), ce n'est pas le consommateur qui décide (réellement).... Mais les "responsables" politiques sont responsables comme la république populaire de Chine ou la république démocratique du Congo sont démocratiques ou populaires.
Si les politiciens étaient des responsables ce serait inhérent à leur titre pas besoin de le rajouter. Comme technicien de surface, ou ingénieur manager chargé de la gestion de projet... tu te dis que c'est du flan, trop gros.
Tiens je t'ai rapporté une quenelle mais y'en a tellement qu'il me faudrait faire un roman pour y répondre précisément : 05:45 "... c'est plus de l'ordre moral, ou religieux que politique" => là il vient de te faire passer comme idée : ce n'est pas de la faute des "responsables" politiques mais des gens de leur croyance... diviser pour mieux régner
Tu vois cette petite quenelle qui parait rien est comme une graine que ton inconscient a avaler et qui te fait penser c'est al faute de tout à chacun et non des élus qui sont pourtant les seuls à décider des choses, et non le peuple, on le voit tous les jours.
ARTE appartient à la république donc au gouvernement en place (et celui allemand)... pour l’objectivité on repassera
Merci Laura Raim ainsi que toute votre équipe et Arte plus généralement, merci beaucoup pour ces contenus d'une grande qualité. Au delà de la source de sagesse, vous êtes une lueur dans le paysage éprouvant de la télévision et des contenus multimédia plus globalement. Merci 🙏
Longue vie à cette émission, et qu'elle fasse des petits !
Excellents documentaires qui traitent avec acuité problèmes politiques et philos. de manière synthétique et pertinente.Très bon format.
Personnellement, voir ces quantités de sapins morts dans les commerces, dans beaucoup de foyers qui par ailleurs ne sont pas forcément religieux et les trottoirs au mois de janvier qui ressemblent à un cimetière d'arbres morts me rend triste. Nous avons opté depuis des années pour des sapins que nous avons fait nous même avec notre fille. Tout cela est personnel et il ne faut pas lier le plaisir à la consommation ni juger quelque comportement que ce soit. Notre fille nous a permis aussi d'apporter une conscience différente dans le foyer, elle est écoeurée par notre consommation de viande, elle y voit des animaux morts. Merci pour ce reportage intéressant.
Vous ne marchez pas sur un parquet en bois mort ?
Je n'avais jamais vraiment pensé à cette distinction. Excellente émission. Merci
À lire : l'heure de s'enivrer de de Hubert reeves
Comme toujours c'est super intéressant et ça allume des tas de lumières dans ma tête. Merci beaucoup, j'adore cette émission!
Le désir peut être jouissif de manière permanente si nous apprécions la progression vers celui ci. Plus généralement je trouve que le principal problème de notre société viens la manière dont nous voyons le plaisir, le vrai plaisir c'est la curiosité, apprendre, se voir progresser, comprendre l'autre, partager, surmonter une difficulté,etc... Mais nous sommes trop dans le matériel et le vice et nos désir de rapportent souvent à un problèmes d'ego tout comme notre rapport aux inovations, le but n'est pas de faire progresser la société mais de restreindre son accès pour maintenir une boucle perpétuelle d'envie et donc de frustration qui nous empêche de profité car quand nous possédons ou avons accès à nos désir passé ils sont déjà obsolètes et remplacé par de nouveaux.
j'aime bien ta définition de plaisir comme "se voir progresser". les gens aujourd'hui sont trop immédiatistes, il y a pas de progrès personnel qui se fait en un tweet. Il fault des mois d'activité pour du vrai progrès et je l'impression qu'on vera ça de moins en moins
Parfaitement dit, la notion de valeur, de mérite est également importante dans la satisfaction. Si on vous donne ce que vous voulez quand vous voulez, vous n'allez pas éprouver du plaisir et de la satisfaction très longtemps.
Après tant que l'on ne prendra pas en compte notre impact sur l'environnement au sérieux, on avancera pas.
On restera dans un esprit d'exploiter pour se développer.
Désir et ego, oui tout a fait. Ceux qui orchestre dans ce sens le fond avec savoir et raison. C'est une forme d'exploitation de la naïveté de l'être à des fins d'enrichissement personnel.
Superbement dit.
J'adore votre analyse. Personnellement je le perçois mais n'aurais pas pu aussi bien l'exprimer. Je suis contente d'être sortie de cette boucle de consommation irraisonnée et malsaine. Désormais je réfléchis à ce qui se cache derrière chacun de mes achats et je n'ai plus aucune envie matérielle compulsive. Parfois je me demande même ce que j'irais bien faire en ville puisqu'elles sont quasi toutes organisée autour du shopping inutile. Alors j'y vais seulement pour les petites enseignes éthiques quand j'ai besoin de quelque chose et pour manger un bon petit plat avec un proche. C'est vrai que pour en arriver là, il faut se centrer sur l'ouverture aux autres (avant j'étais timide et introvertie) et sur le dépassement de soi ou du moins progresser pour son propre bien (je ne me pose plus la question de si je vais y arriver ou pas, j'avance sur le chemin qui me motive).
Si tu culpabilise d'avoir un sapin ou non tu as déjà un soucis. Un sapin c'est mignon quand tu as des enfants, juste avant de leur détruire leur rêve induit qu'il existe un père noel, subtil mélange de dopamine et de culpabilité pour qu'il se tienne à carreau en espérant une récompense matérielle.
Puis tu leur explique que le sapin c'était un stock de carbone immobile, mais qu'on préfère finalement utiliser les m² pour de la culture annuelle qu'on crame annuellement. Ce stock c'est donc autant de m² de non-forêt, et non stockage. C'est une ineptie, une fois que tu constate que non seulement c'est juste un traumatisme à rebours pour ton gamin, mais qu'en plus il va passer son existence à apprendre qu'on est en phase d'extinction de masse grâce à l'addition de toutes ces petites pratiques innocentes et mignonnes, mais destructrices une fois reproduites par un facteur de 7 milliard de compères.
Si tu as ce type de réflexion, c'est que tu te poses des questions sur l'avenir de ton petit. Et si tu fais ça pour lui et pas pour ton égo, la tradition ou par mimétisme par rapport aux voisins et copains, alors ton sapin tu le laisse en forêt, et tu jouis d'un moment privilégié avec ton gamin et non pas d'un rituel commercial.
Tu me diras que ça va isolé ton gosse des autres ? Et ben c'est là que le collectif doit intervenir, exactement. Pour le sapin comme pour les autres déchets en puissance, qui n'apportent rien d'autre que de la misère sous couvert de tradition ou de normalité. Qu'on arrête collectivement ces conneries, que ceux qui soient isolés soient les pollueurs et gaspilleurs, pas les "marginaux" qui mangent de la salade plutôt que du jambon à chaque repas, ou qui choisissent d'être à vélo alors qu'ils possèdent une voiture, ce qui est actuellement le cas. Espérons que le réveil viendra avant la fin.
Il y a des plaisirs qui plombent le climat ou font du mal aux autres (espèces, souvent). Ce que j’ai entendu semble balayer cela.
non ,ça n est pas balayé !!! faut faire la difference entre les petits plaisirs dont on nous dit ,à nous petits consommateurs qu ils sont affreux pour la planete pour nous culpabiliser et reduire à l impuissance et ce qui se joue lorque deux imperialismes s affronntent via la guerre ,par exemple
@@claudealibert783 Genre?
👍
Pourquoi opposer de manière manichéenne les responsabilités collectives aux responsabilités individuelles? C'est un faux dilemme. Les deux ont leur pleine importance. Il est autant critiquable de sous-évaluer la porté des responsabilités collectives, que de reprocher aux instances - que nous élisons - de ne pas avoir le courage dont nous sommes nous même dépourvus...
Excellente épisode d'une excellente émission. Merci infiniment !
Merci et bravo pour cette émission et pour les autres aussi.
Mercii !! Ca précise des expérimentations et questionnements autour desquels je tourne depuis des années !
Arrêter de se prendre la tête pour des riens, traverser le temps et les évènements sans tout casser ou flinguer les autres (abstrait, bien sûr) la tolérance, la patience, l'humilité aident. L'autre nous vaut bien.
vous confondez tout.
ce que vous appelez "petit plaisir" ou "luxe" c'est du consumérisme.
la petite robe Shein achetée 10 fois par an, le Suv neuf ou le iphone qui vient remplacer un téléphone ou une voiture a peu près identique...
consommer , consommer par plaisir... c'est une automutilation que notre société s'inflige a elle même.
Il n y a pas que notre société qui s auto mutile nous laissons la chine exercé son pouvoir sur leurs esclaves hommes femmes enfants
Enfin un commentaire sensé !! Merci
Daniel Kemp a abordé le sujet sur une conférence qui s'intitule " Améliorer sa qualité de vie ( désir vs besoin) " possibilité d'écouter sur la chaîne youtube de Daniel Kemp. Je crois que cette conférence explique en profondeur le problème humain de cette émission.
Dommage, je croyais que le documentaire allait parler des plaisirs comme: conduire un SUV avec de la C, le chemsex ou les paris sportif en ligne. Mais bon, si le plaisir consiste à prendre un petit verre à noël, ca va, le monde est supportable.
Très bonne journaliste !
bon, la vidéo est intéressante, mais ça part un peu dans tous les sens, et ça fait l'impasse sur certains points :
- déjà, la distinction entre le plaisir et le luxe est floue, or la question "peut-on jouir dans un monde injuste" est assez différente de "doit-on rechercher le luxe dans un monde injuste"
- un autre problème est l'absence de délimitation du concept de plaisir : une question importante qui relève de cette délimitation serait "peut-on ne pas jouir dans un monde injuste", et plus généralement, "peut-on ne pas jouir ?" - la réponse étant, à moins d'introduire une nuance entre plaisir et jouissance (pas nécessaire en l'état), "non", car le plaisir est un paramètre objectif du fonctionnement de notre cerveau
- à ce stade on peut donc revenir à la définition du luxe et se demander si on ne devrait pas définir le luxe comme un plaisir qui n'est pas nécessaire au fonctionnement de notre cerveau... évidemment la définition du fonctionnement normal du cerveau est politique, et même en prenant des pincettes on risque d'en revenir à la définition des désirs naturels d'épicure, qui est ambigüe, puisqu'un désir naturel non nécessaire au maintien de notre corps peut, comme dans l'exemple de la gastronomie, avoir des conséquences écologiques clivantes
- on pourrait donc résoudre la question du point précédent en introduisant une nouvelle distinction, entre le luxe inoffensif, sans conséquences politiques, et le luxe offensif, qui ne peut être dissocié de conséquences politiques (oui c'est volontairement vague, car le point suivant vient clarifier les choses)
- le gros problème de votre vidéo, c'est qu'elle ne parle pas du motif qui la hante, qui est le capitalisme, comme mode de production et mode d'organisation principal des sociétés humaines contemporaines - et comme système de valeurs qui en découle, car en effet, c'est le capitalisme qui produit de la culpabilisation. et la manière dont le capitalisme produit de la culpabilisation, c'est en masquant sa structure objective (un rapport social, donc collectif, dans lequel certains dominent et d'autres sont dominés) par un recours à la subjectivité de ses pions, dont on magnifie la responsabilité, à laquelle on accorde un caractère véritablement magique, qui permet de ne plus voir la structure objective, et donc d'absoudre cette dernière. c'est l'argument que l'on voit à longueur d'espaces commentaires ytube : "si tu parles d'écologie, tu es hypocrite parce que tu possèdes au minimum un smartphone avec connection internet", ou la version plus pure (en termes de cohérence avec la théorie économique capitaliste) : "si la demande n'existait pas, il n'y aurait pas d'offre", ce qui sous-entend que toute pratique délétère pour l'humanité et la planète qui existerait dans l'industrie serait a priori justifiée par le fait qu'il existe un nombre suffisant d'humains pour la valider, puisqu'ils valident la marchandise que cette industrie produit. c'est une escroquerie philosophique énorme (et très présente de nos jours, c'est peut-être un signe) qui à elle seule mériterait plusieurs vidéos !
- tout le paradoxe vient aussi du fait que le capitalisme contient en lui-même et sans contradiction (au point de vue des pratiques économiques et sociales, car est-il besoin de le rappeler, les contradictions logiques n'existent qu'en logique, pas dans le monde réel, ou du moins pas autant) à la fois le culte du plaisir et le culte de la culpabilisation du plaisir. il appert néanmoins que le premier, plus ancien est aussi plus fort, et que le second déborde de la seule sphère capitaliste (et concerne aussi les révolutionnaires anticapitalistes comme l'évoque la vidéo ; et ici on pourrait se demander si c'est réellement un argument politique cohérent avec les idées anticapitalistes, ou si c'est simplement un pis-aller militant, une manière d'obtenir un résultat pratique lorsque les ressources font défaut). or si le capitalisme contient ces deux thèmes argumentatifs, ce n'est probablement pas parce que le plaisir ou le refus du plaisir sont à eux seuls, respectivement, des propriétés suffisantes pour définir le capitalisme. pour la définition, on se référera au tiret précédent (et on lira marx, qui est moins concis), et pour comprendre que le plaisir peut être dans certains cas cohérent avec le capitalisme et pas dans d'autres, il y a les exemples historiques cités dans la vidéo (1871, 1936), et on se référera au quatrième tiret. on peut donc admettre que le plaisir est au mieux ambigu, et donc, similairement à notre premier tiret, que la question est mal posée (ce qui est finalement un des propos de la vidéo elle-même car c'est un topos de la philosophie en france).
- un dernier point concerne donc l'ordre des priorités : si on considère qu'il est moral et nécessaire de lutter pour préserver l'environnement, peut-on faire l'économie (hihihi) de la lutte anticapitaliste ? et si c'est bien cette lutte qui est décisive, le plaisir est-il une partie nécessaire de sa définition ? je crois qu'on a tout intérêt à revendiquer la joie de type "événement" pour diffuser cette lutte, mais ce n'est pas dire qu'elle définit nécessairement la lutte. en fait il faut poser la question : "s'il n'y avait aucun plaisir dans cette lutte (en vertu du second tiret on se dira que c'est contestable a priori), serait-elle pour autant moins morale et nécessaire ?" ; vraisemblablement, non !
- de ce qui précède on conclura que la conclusion de la vidéo est pertinente, à ceci près qu'il ne devrait pas être question de "la promesse de nouveaux plaisirs pour tous", précisément parce qu'on peut supposer que même en l'absence de cette promesse, une contestation de l'ordre établi est nécessaire. bien entendu, la "promesse" est formelle et performative, elle consiste à convaincre ceux qui ne peuvent pas être convaincus autrement ; mais déjà en posant cela on esquive une question politique cruciale : comment au XXIème siècle, alors que l'éducation a atteint un niveau historiquement inédit à l'échelle mondiale, en vient-on à partir du principe que la raison serait à elle seule incapable de produire une adhésion politique ? en réalité, on esquive la question de ce qui limite le règne de la raison, qui est le capitalisme, qu'on en viendrait par là presque à légitimer (pas forcément sciemment, mais ça ne change rien au problème). or c'est précisément là que le bas blesse : si l'on veut utiliser le plaisir pour vendre le changement politique, c'est parce qu'utiliser le plaisir pour vendre est une pratique capitaliste. aussi il y a une petite contradiction entre cette une société réelle, tangible, qui s'autojustifie par le plaisir, et les vélléités à en sortir qui reposeraient sans nuance sur le plaisir, puisque celles-ci sont imaginaires et intangibles. autrement dit, à poser le même critère de réalisation (le plaisir), la contestation du capitalisme fait moins bien, moins efficace que le capitalisme.
(une porte de sortie possible à mon humble avis serait de substituer le plaisir par la liberté, car même si celle-ci est elle aussi intégrée à l'autojustification du capitalisme, il est bien plus facile de montrer en quoi elle n'existe pas et pourrait au contraire exister dans une autre société, que de montrer la même chose avec le plaisir... évidemment la limite est que la liberté est en premier lieu plus intangible et abstraite que le plaisir, ce qui impose un filtrage social et donc moins de diffusion auprès du grand public... donc le débat n'est pas clos, loin de là... bref j'ai été long, sans doute trop, merci d'avoir lu)
Ah merci !!!
Merci pour ce long commentaire qui complète la vidéo. Je sentais que certains points me dérangeaient mais je ne trouvais pas vraiment lesquels ni pourquoi. Me voilà de nouveau éclairée.
Vous êtes profs? On attend l'ouverture d'une chaîne !
Radis Calisation: voilà un commentaire de ceux qu'on aime à lire, permettant d'enrichir sa réflexion en apportant de nouveaux éléments susceptibles de nourrir celle-ci.
Un grand merci à vous!👍
=> c'est en masquant sa structure objective (un rapport social, donc collectif, dans lequel certains dominent et d'autres sont dominés) par un recours à la subjectivité de ses pions
Ça n'est pas le propre du capitalisme. Tout système tend à développer ce genre de défense. Éviter des critiques systémique en mettant en avant les responsabilité individuels est un grand classique.
=> "si la demande n'existait pas, il n'y aurait pas d'offre", ce qui sous-entend que toute pratique délétère pour l'humanité et la planète qui existerait dans l'industrie serait a priori justifiée par le fait qu'il existe un nombre suffisant d'humains pour la valider, puisqu'ils valident la marchandise que cette industrie produit.
Erreur de raisonnement logique. En toute rigueur, la formule ainsi posée ne peux valider que le "quoi" (le service / produit rendu), mais pas le "comment".
=> si on considère qu'il est moral et nécessaire de lutter pour préserver l'environnement, peut-on faire l'économie (hihihi) de la lutte anticapitaliste ?
Ça serait bien de répondre sérieusement à cette question, et pas uniquement en se focalisant sur les problèmes du système actuel. Parce que si on applique un raisonnement rationnel, il est tout aussi important de :
- faire la liste de ce qui ne va pas
- d'imaginer des systèmes alternatifs corrigeant ce qui a été identifié comme posant problème
- de préparer une planification de la transition
Parce que la lutte seule, porté comme objectif en soit, contre un système perçu comme l'arch-enemie, c'est certes efficace pour mobiliser les troupes, mais hautement hasardeux pour qui souhaite obtenir des résultats précis. Ça serait franchement pas mal d'oublier un peu votre nemesis et de se concentrer sur ce qu'il faudrait concrètement.
Dit autrement, à ne dire "c'est de la faute du capitalisme", on oublie qu'il "n'existe" pas réellement en soit (Y a pas un démon assis sur son trône sanglant dans une fosse infernal répondant à ce nom !)... Ce qui existe, ce sont des humains, avec leur sociétés, leurs interactions sociales leur envies, leur ressentis... Et tout ça forme le "système". Un ensemble plutôt instable et en évolution constante. Il serait utile de savoir va quel autre système ou voudrait aller, en quoi il améliorerait au global la situation, quel pourrait être ses limites (il y en aura toujours) et comment y arriver rapidement en minimisant les risques et en maximisant son acceptation.
Parce qu'au delà de votre érudition, on reste au fond sur un raisonnement monocausal du type "détruisons le capitalisme et alors un monde parfait s'ouvrira à nous".
Très très clair, merci pour cette émission !
« Nous vivons dans un monde où ceux qui gagnent 100 000 € par mois persuadent ceux qui gagnent 1 800 € que tout va mal à cause de ceux qui vivent avec 535 €. Et ça marche... » - Felix Lobo
il serait déjà intéressant de déconstruire comment les désirs se forment, car les désirs changent lorsque la conscience s'ouvre.
Chère journaliste, j’aimerais suggérer quelques changements: Dans le discours d’Elsa Godart, il est question de parents qui se targuent d’être parfaits. Elle dit « quel parent peut se prémunir aujourd’hui d’être parfait » ? Or, je pense qu’elle veut dire « quel parent peut se prévaloir d’être parfait ». Ensuite, elle dit « on a commencé à juger en permanence les uns les autres », mais c’est « se » juger, donc à « se juger en permanence les uns les autres. C’est approximations de la compréhension de la langue pour une experte qui veut nous expliquer ce qu’elle a analysé mettent mal à l’aise. On se demande en quoi elle est crédible et pourquoi on nous la présente comme référent. Ensuite, vous parlez de l’arbre de Noël à Bordeaux; et employez dans la foulée le « je » journalistique d’assentiment « je trouve ça pas mal ». Sauf que cet arbre, de verre, très cher, un peu surnuméraire il faut le dire comparativement à des aides plus urgentes et les budgets qui les demandent, a provoqué de la colère dans la ville pour son « inutilité coûteuse ». Pas super comme exemple; il aurait fallu investiguer un peu plus sur cet emblème de la vie bordelaise avant de le citer en exemple de présentation initiale; ainsi que les sapins bios, qui peuvent avoir des labels difficilement défendables (je pense aux sapins en pots qui meurent de chaleur dans les appartements et ne sont donc qu’une fausse solution pérenne). Un bon exemple, à mon avis, aurait été le fait d’aller crapahuter dans des zones vertes (montagnes, treks) alors que le transport et les accessoires modernes de confort sportif sont des éléments coûteux à la terre; pétrole et ses dérivés. Là réside un vrai paradoxe.
Le fameux foie gras et son plaisir coupable. Le foie gras symbole de l'accès à un petit luxe. Et si nous mettions en marche nos neurones miroirs un peu plus souvent, est-ce que ces petits luxes ne perdraient pas toute leur saveur ? Est-ce que la prise de conscience de l'autre, est-ce que l'altérité peuvent nous permettre de faire évoluer notre concept du plaisir sans faire intervenir la culpabilité mais juste par empathie ? Comment peut-on avoir du plaisir sans nous poser de question et sans considérer les impacts de nos actes ?
Bonjour Arte, merci d'exister ❤️
Cool ce format de vidéo qui pose des questions philosophiques
Super vidéo, très claire, qui ouvre beaucoup de pistes de réflexion ! Merci Arte ! :)
Elsa Godart dit "Qui peut se prémunir d'être un parent parfait ?" au lieu de "Qui peut se prévaloir d'être un parent parfait ?". Voici mon humble apport au langage, ce qui devient un luxe aujourd'hui.
Ça dépend beaucoup de comment on prend son plaisir ! Certains plaisirs sont gratuits et sans conséquences graves, d'autres sont pas top.
Celui qui kiffe de dormir et rêver, jouir et faire jouir, se balader et faire de la musique ne nuira à personne. Par contre, celui qui prend son pied à flinguer les oiseaux le dimanche, rouler en 4x4 diesel en ville, forcer des gens à baiser et frapper d'autres gens le samedi soir, ben... comment dire ? 😅
En gros, faites vous plaisir, sans impacter négativement les autres =)
@@Lyn-rv3vl et la planète
@@ParfaitChocolatBlanc Et surtout la planète !
En somme il faut avoir une vie de mediocre sans saveur
@@jbn2346 J'imagine bien que votre commentaire est ironique mais sait-on jamais : Je ne vois pas ce que la médiocrité vient faire dans une histoire de respect. Quant à la saveur, les sens s'éveillent à mesure que l'on prend conscience de notre environnement, que l'on entre en contact avec la nature. Et cette relation-là est une telle source d'inspiration et d'énergie pour n'importe qui. Je me suis toujours dit que les personnes qui n'avaient pas eu la chance d'avoir été sensibilisés à ça passaient à côté de la vie elle-même et de tout un tas de possibilités.
A nouveau un sujet intéressant et bien traité. J'aimerais simplement que Laura Raim ralentisse un peu son débit de parole lorsque qu'elle résume un passage, ce qui permettrait de mieux s'imprégner du sens.
Je sais, on peut changer la vitesse dans TH-cam, mais ce serait plus naturel ainsi. Merci de penser à nous, ce ne serait pas un luxe.
J'ai failli zapper quand j'ai vu qu'on commençait par citer Marlène Schiappa en référence... Puis j'ai eu la curiosité d'aller jusqu'au bout... Pour finalement avoir la confirmation que cette émission a une approche particulièrement libérale du plaisir... Malgré une belle mise en évidence de la déresponsabilisation de l'action politique, pourtant indispensable et sans laquelle toute initiative individuelle est perdue d'avance...
Superbe 🙏🏽 GRAND MERCI 💫
Bel hommage rendu à l'écologie en continuant de la stigmatiser avec l'emploi de l'expression disqualifiante d'"écologie punitive".
"C'est pas mon petit acte de boycott qui va changer la donne. ".. Ben si, si des millions le font. Un sapin recyclé, où est la frustration?
Est ce que c'est vraiment du plaisir de consommer ? Culpabilisation ou responsabilisation ?
Sais t'on déja différencier le nécessaire du superflu , le plaisir du bonheur ?
Tout est fait aussi pour nous faire acheter de manière compulsive.
COucouuu c'est les soldes ! Coucou si t'en achète 2 t'as le 3ème offert ! Et le choix à faire tourner la tête
Nous sommes sur TH-cam, il suffit de parcourir les chaines de fans de mode ou de maquillage qui même vont rester dans le placard et le tiroir ...
Une astuce pour l'achat internet : faire une liste de préférés, et attendre 15 jours/1 mois pour l'acheter. Avec ça, à 90% on achète pas.
Je suis d accord qu est ce qu un arbre bio qui pousse pendant un an et qui ce fait coupé le tron ? Qui aurait le culot de nous appelé ça .....un petit plaisir .....?
Arrêtez de déconner vous perdez la raison
Oui je pense que les gens qui ont de l argents veulent le dépensé a tout prix pour ce prouvé qu ils ont de l argents
@@kesellelion7042 je pense qu'il y a surtout et ça nous concerne tous a plus ou moins grande échelle, un vide à remplir
@@AmbreD497 oui mais non en nous posant les bonnes questions nous savons que dépensé de l argents pour remplir encore plus de vide c est ça la vérité je pense qu une dépense d énergie remettrra nos vie en perspective dans un parc où il fait bon vivre il n y fait pas trop chaud vous m en direz des nouvelles mes petits écureuils.........
@Flou Bidou faut pas compter sur les multinationales pour freiner ta consommation ....
Juste faut réfléchir les amis .....parce que bon sang de bois de chauffe ....ont n est pas des bûches..
avec plaisir tres bon travail merci madame
Donc ... lajouissance passe par le foie gras et les sapins de Noël ? Permettez-moi d'être dubitative. Il s'agit, la plupart du temps d'un faux débat. En philosophie, il me semble que l'on distingue aussi plaisir (immédiat) et bonheur (durable). Or, une action morale mène au bonheur (l'inverse, mène à la culpabilité ou au refus de celle-ci, donc l'ignorance).
Pour parler un peu de moi : le plaisir est central, dans ma vie. Cependant, le plaisir coupable, c'est non. Rien ne nous interdit d'être responsable. N'avez-vous pas remarqué que les plaisirs les moins coupables étaient gratuits : le sexe (la sensualité au titre de plaisir des sens, en général), le sport (le mouvement, en général), le rire, l'amitié, l'amour, la rêverie (que je ne considère pas comme divertissement), la méditation au sens de réflexion, ...? Eh bien, bonne nouvelle, tout cela est gratuit et ne fait de mal à personne. Et ces plaisirs se partagent.
Désormais, pour les plaisirs coupables. Vous avez faim (de viande) : rien ne vous empêche de manger local ou de privilégier une viande dont l'impact écologique est plus faible que la viande de bœuf (poulet). Vous avez envie d'une nouvelle voiture : privilégiez l'électrique, même s'il n'est pas entièrement décarboné et qu'il pose d'autres problèmes, puisque la priorité environnementale est bien, entre autres, le CO2. Pensez à louer ou à acheter d'occasion, sinon. Vous voulez faire plaisir à vos enfants avec un sapin de Noël ? Il en existe des très beaux et réutilisables. Arrêtez de prendre l'avion pour aller voir vos beaux parents à Lyon, prenez le train, plus long, vous les verrez moins longtemps (de rien, pour l'astuce). Je pourrais continuer comme cela des heures, cependant vous aurez déjà compris l'idée.
Il est aisé de jouer le jeu du clivage : ceux qui aiment la fête, ceux qui gâchent la fête. La réalité est toujours plus complexe, et plus intéressante. Elle est pleine d'opportunités ! Saisissons-les, parce que manger du foie gras au milieu d'une forêt en feu, sans accès à l'eau potable parce que celle-ci n'existe plus, assise sur un tas de déchets, ce n'est pas ma vision du plaisir. Soyons pragmatiques.
Petit aparté, ce débat me fait penser à un débat qui a fait suite au mouvement MeToo : le fameux "fichtre, on ne pourra plus draguer dans la rue comme avant". (Le débat prend finalement la même forme, avec d'un côté ceux qui veulent s'amuser, et les vilaines briseuses d'ambiance). J'ai eu la même réponse : si, on peut, mais de manière responsable. Tout le monde y gagne.
Je ne vois toujours pas l'austérité, au passage.
Et je ne suis ni de gauche, ni de droite. (ni du centre).
j aimerais bien "piquer" votre dernier paragraphe, il me plait beaucoup ... un copier-coller , je peux ?
Si je peux me permettre, il me semble que vous êtes passé à côté du propos du reportage. Il me semble que le sujet que traite le reportage est qu'une partie des militants de gauche, passe son temps à montrer du doigt et culpabiliser à titre individuel les ''petits luxe'' que les gens se permettent de prendre a leur échelle, sans donner d'alternative possible pour les populations concernés,(par exemple vous prenez l'exemple de la voiture électrique mais seul une fraction de la population peuvent s'en acheter une, pareil pour le désir sexuel, il suffit de lire Houellebecq pour comprendre qu'il n'est pas accessible à tout le monde). En fin de reportage, le débat est ouvert sur une proposition de solution via le concept né lors de la commune de Paris, dit de ''luxe communal''. En résumé la conclusion c'est que nous devons imaginer des modèles de plaisir pour tous et arrêter de blâmer les petits gens sur les seules plaisirs qui leur sont accessibles.
0:26 cette intro avec Schiappa est déconcertante. Prendre une décérébrée pour illustrer une vision archaïque, c’est du talent !
Bonne vidéo, tout le monde devrait la voir
La réponse est non puisque notre bonheur est connecté à celui des autres. Nous avons besoin d’un monde juste, où les gens s’aiment et se respecte profondément
et comme on a déjà du mal à s'aimer au sein de nos propres familles, on est pas sortis de l'auberge ...
De la joie du di-verdissement pour une décarbonation déculpabilisante ?
Apprendre auprès de ceux qui savent se remplir de bonheur partout ou ils posent le regard pour supplanter une culture artificielle qui a placé le manque jusqu’à l'avidité comme moteur de nos désirs et élans vitaux.
très sympathique et intelligent, et en plus on cite Pascal, mais un peu éloigné de la question déjà bizarre. Le monde injuste ce n'es pas que celui du foie gras c'est également celui où l'on vit au milieux de la guerre, dans la misère, sans perspective... Il faudrait une sociologie des sociologues ou penseurs tant leurs discours disent plus sur eux que sur le monde qu'ils visitent (cela sans animosité). Merci quand même et continuez.
merci Arte c'est fantastique
Très plaisant
Excellent 👍.
Très intéressant. Merci :)
Après visionnement, je peux dire qu'il est possible de jouir de la vie sans le moindre problème. MAIS, qu'à condition que cela ne nuit pas aux autres, ni à l'environnement.
Il est important de s'amuser, et d'éprouver du plaisir à travers ce que nous faisons parce que c'est à travers l'amusement et la joie que nous arrivons à faire plus, et à regarder plus loin. C'est tout aussi de cette façon que pour réaliser nos rêves, il faut avoir des moments de lâcher prise, sinon, on finit par se faire du mal, souffrir, et s'attaquer aux autres pour notre mauvaise gestion de notre bien être, et de notre temps.
Certes, nous avons qu'une vie, et que ça passe vite. Cependant, ce n'est pas une raison de vouloir tout faire, si on constate que ce n'est pas raisonnable, ni réaliste. Le bonheur s'acquiert uniquement à partir du moment que nous avons conscience que nous ne sommes pas le nombrils du monde, et que nous devons partager ce monde équitablement afin qu'on puisse tous être heureux sans jalousie, ni égoïsme, et sans avidité.
Merci pour votre réflexion qui est plus utile que les dichotomies philosophiques stériles.
Votre condition ne fonctionne absolument pas car il est impossible de ne pas nuire à l'environnement.
@@EddyJaber Il y a une différence entre quelqu'un qui va simplement marcher au bord d'une rivière et quelqu'un qui va faire la fête sur le bord de cette même rivière en laissant tous ses déchets sur place, entre quelqu'un qui décide de prendre l'avion pour aller à la plage à l'autre bout de la planète et quelqu'un qui va à la plage la plus près de chez lui, entre quelqu'un qui encourage la production d'aliments locaux et quelqu'un qui ne mange que de la nourriture industrielle importée, etc.
Nos habitudes de vie, nos choix de consommation et la manière dont on participe à des activités ont un impact réel sur le niveau de pollution et de dommage de l'environnement. Si tout le monde prenait les bonnes décisions, alors il y aurait au final moins de pollution.
Selon ce que je comprend de ton commentaire, selon toi tout a un impact sur l'environnement, alors continuons de vivre comme si de rien était, et ce sans faire aucune nuance! C'est tellement pathétique comme façon de penser.
@@PG-3462 "Selon ce que je comprend de ton commentaire, selon toi tout a un impact sur l'environnement, alors continuons de vivre comme si de rien était, et ce sans faire aucune nuance!"
Et bien tu (parce qu'apparemment on se tutoie) comprends très mal car je n'ai absolument pas dit ça un seul instant. Donc merci de garder tes jugements méprisants et biaisés pour ce que je dis vraiment, et non pas pour tes extrapolations malveillantes totalement à côté de la plaque. Il faudrait savoir observer un minimum de rationalité dans la discussion. De surcroît avant de succomber au désir brûlant de rabaisser l'autre.
@@EddyJaber Si tu ne veux pas que les gens extrapolent tes propos, alors tu devrais penser à écrire un peu plus d'une phrase de 10 mots qui n'a aucune nuance ni précision. En lisant ton premier commentaire tel qu'il est, on arrive avec la même conclusion que j'ai tirée.
Et par chez moi au Canada, on tutoie les inconnus sur internet, ça n'a donc rien d'insultant.
Je ne suis pas d'accord avec cette conclusion. Il ne s'agit pas de culpabiliser qui que ce soit. Il s'agit de responsabilité collective, c'est différent. En changeant nos habitudes de consommation, nous avons le pouvoir de changer le monde. En changeant notre rapport à la consommation, nous pouvons déterminer notre façon de voir le bonheur. Pourquoi le plaisir se réduirait à jouir des choses que l'on peut acheter? Nous ne sommes donc rien d'autre que des consommateurs?
Passionnant
la question n'est pas celle-ci !!! mais plutôt comment arrivons nous encore à jouir dans un monde ou règne de telles inégalités et injustices !!!!
faudrait aussi dire que c'est le capitalisme qui fabrique notre désir (via la publicité ou netflix), par conséquent se priver de ces plaisirs peut nous donner l'impression de lutter contre celui-ci, ce qui procure aussi une forme de plaisir. Mais c'est un plaisir en réalité tout aussi vide de sens que celui de la consommation puisqu'il n'est construit qu'en réaction à celui-ci et qu'il ne change strictement rien à la manière dont tourne le monde. Un peu comme un enfant qui cherche absolument à transgresser les règles imposées par ses parents mais chez qui il reste quand même vivre.
Super émission !
Donc en gros: tant qu'on aura pas trouvé le moyen de trouver des plaisirs communs dans la sobriété, continuons de vivre et consommer individuellement comme bon nous semble et quel qu'en soit le prix à payer pour nos ressources (naturelles et financières); au diable les remontrances, laissez-moi mon plaisir. Ça va complètement à l'encontre de la démarche que nous devrions adopter si on souhaite un jour changer notre mode de vie et préserver nos ressources, accepter que chacun puisse accéder à n'importe quel plaisir lorsqu'il le souhaite c'est continuer notre mode de vie actuelle, à consommer encore et toujours plus. Nos enfants n'auront que faire du sapin de Noël véritable lorsqu'ils vivront des chaleurs étouffantes à l'année, et qu'ils n'auront ni de quoi se nourrir ni se désaltérer parce nous aurons épuisé toutes les ressources dont nous disposons jusqu'à la moelle.
Faut aussi distinguer le plaisir du bonheur. Le plaisir est de courte durée et souvent il mène à la surconsommation...
Super !
Vous posez... une... vraie question.
Michaël Foessel réussit à découper en Gauche et Droite un sujet économique alors que l'injonction de tous les politiciens est 'consommons". L’existence du 'petit plaisir/ petit luxe' n'est due qu'au maintien artificiellement bas de la valeur des ressources de base. Blé, pétrole, coton, etc ne sont pas payé à leur prix réel. Mais ce prix réel étant inaccessible à la majorité des consommateurs la population maintiendra le statut quo jusqu'au bout. Et il sera pas beau ce bout.
Je plussoie. D'autant qu'il a l'air de prétendre que le plaisir ou le luxe ne résideraient effectivement que dans une consommation superflue. Mais je vois autour de moi de plus en plus de gens radieux qui ont totalement modifié leur rapport à cette consommation de masse et qui vivent dans un luxe que la plupart des macronistes ne peuvent même pas concevoir : retrouver sa liberté d'être humain.
@@doussotchristophe9411 "Ecrivez nous de quoi vous avez besoin, on vous expliquera comment vous en passer" (Coluche)
« Priver mes enfants de ce petit plaisir »… et on les change comment les imaginaires ?!!
Le problème n’est pas tant de prendre du plaisir mais de ne plus savoir en profiter pleinement car devenu quotidien pour certains certaines. La surconsommation matérielle, sociale et sexuelle est juste hallucinant. Plus t’es fun et décérébré et plus tu plais. C’est une vraie fuite en avant.
Les gens préfèreront toujours être inconscient heureux que conscient malheureux, le mensonge rassurant préféré a la vérité qui dérange.
Les gens ne supporteraient pas le lourd poids de la (auto) culpabilité ou du fardeau de la connaissance engendrée.
Les gens cherchent tous la jouissance, le plaisir, le bonheur, être heureux a tout prix, insouciant a tout prix. Je jouis donc je suis, je consomme donc je suis.
Il faut oser être, être ou avoir été malheureux pour prendre conscience de ce sujet, caprice ou nécessité de l'être ?
Les gens s'achètent une bonne conscience en achetant bio, éthique, durable, bla bla bla mais qu'est il vraiment ?
Une société narcissique, égoïste ou egocentrique, individualiste qui nourrissent les gens addict et ne sachant faire que ca, endoctrinés depuis l'enfance dans la dictature du bonheur.
Après jadis "l'enfant roi", depuis le "citoyen roi" ou "consommateur roi", né pour travailler et surtout consommer et donc alimenter la "matrice" dans un monde de "servilité volontaire".
Je pense qu'il distinguer les plaisirs vitaux ,essentiels, primaires ou nécessaires et ceux qui sont peut être pas ou moins, secondaire quoi mais qui doit faire cette distinction, c'est tout le problème.
La satisfaction nourrit son égo, c'est un état d'esprit provisoire, c'est une récompense pas une nourriture ou but sinon c'est malsain ou vicieux car le jour ou on est plus satisfait on fait quoi, c'est pas un plaisir proprement dit, je suis pas d'accord avec ce monsieur, tout philosophe qu'il est. Un peu simpliste comme raisonnement, désolé de le dire même si il faut que tous le monde comprenne.
Les gens cherchent leur (dose de) bonheur la ou ils le peuvent ou ils le trouvent : l'évasion, la joie, la surprise, la libération, la bonne humeur ou son expression, etc...(pour les ouvrières).
Intéressant
Pour ceux qui se posent la question, les autres regardent le prix et renoncent quand ça a trop augmenté.
Moi .....plus de biscuits et je suis bien content j en profité pour être en forme
Ouf ! Un commentaire qui vient du concret ! Merci .
@@numerosix5019 Ni plus ni moins que beaucoup d'autres. Il vous parle peut être plus, c'est tout.
Ah bon ? Désargenté est synonyme d absence d états d âme? Je vois des gens au RSA qui donnent au secours populaire car ils ont plus que d autres..
@@pourquoipas971 si ils en ont plus que d autres ils ne sont pas au RSA qu est ce que tu raconte
excellente emission !!
Bonjour, merci pour la vidéo. :)
Partager la beauté? Ne serait-ce pas justement les classes supérieures qui décident de ce qui est beau ou non pour se distinguer des autres?
Merci
Savoir jouir de la vie et de ces plaisirs être épicurien et vivre et manger comme si c était le dernier jour que tu vivais mais surtout emmerder les biens pensants qui veulent te culpabiliser parce qu'ils n ont rien d autres à faire que de vouloir que le monde leur ressemble...... Vivre sa vie comme si c était le dernier et prendre du plaisir quoiqu en pense les médiocres, le paradis c est ici, demain est déjà illusoire et le futur n existe pas !
Arrêtons d'abord de penser que le consommation est un plaisir ! Elle l'est dans un monde où justement il n'y a plus de plaisir. Revenons aux vrais plaisirs de la vie (partage, art, activité, contemplation.. etc) ! Accepter un monde où on tire notre plaisir de la souffrance des autres (animaux ou humain) n'est pas nécessaire. Sans rentrer dans la dictature de la perfection, on profiter du plaisir de vivre en accord avec ces valeurs (autant que la société nous le permet).
Superbe émission
Merci 🙏
Même si c toujours la déprime !
Je ne sais vraiment pas quels écologistes ou féministes (parce que les miens sont tout sauf "austères") côtoie Foessel et comment il arrive à politiser la notion de plaisir... A l'entendre, le plaisir c'est la conception à la Roussel (sous les acclamations de l'extrême droite) : une bonne viande, un bon vin, blablablaaaa... Autrement dit, le luxe ou le plaisir serait systématiquement destructeur pour la planète ou pour un tiers. Je ne suis pas vegan, loin s'en faut, mais en quoi réduire sa consommation de viande ou la supprimer serait la marque de l'austérité ? Pourquoi manger des légumes plutôt que du foie gras serait "triste" (pour son info, je connais pas mal de gens pour qui se "faire un petit plaisir" c'est prendre deux repas par jour) ? En quoi réclamer plus de sobriété dans l'organisation d'épreuves sportives comme le Tour de France serait être contre le plaisir ? Et on parle de l'austérité imposée aux petits retraités ou à une bonne partie de la jeunesse qui vient de traverser deux années assez terribles ? A mon humble avis, on est dans le confusionnisme le plus parfait. S'il n'arrive pas à voir comment les "plaisirs" des plus riches se font d'abord sur le dos des plus pauvres, c'est qu'il a raté un épisode.
Autre angle mort de sa réflexion, le rapport à Mai 68 et la jouissance sans entrave. La logique de Mai 68 est celle des Sarkozy, Hollande, Macron, le (néo)libéralisme libertaire façon institut Montaigne, Terra Nova et avant ça la fondation Saint Simon. C'est celle qui a été instrumentalisée par une soit disant gauche acquise au libéralisme ("du col Mao au Rotary"), qui a affiché son arrogance avec les années Tapie, le fric sans entrave (pas pour tout le monde évidemment), etc.
Bref, j'ai un peu peur que Foessel soit engagé dans la même pente que Michel Onfray, celle de l'intellectuel estampillé "de gauche" qui plait infiniment à la droite extrême...
bah c'est ça !
quand on ignore tout d'une personne, on s'abstient de vouloir faire sa grande gueule en postulant ses certitudes, ses a priori, ses préjugés comme des preuves irréfutables d'un raisonnement valide, et qui conduisent à des commentaires sans intérêt qui ne font pas avancer le débat sinon à grimacer avec sa narcisse devant son miroir.
merci d'en prendre compte sur vos prochaines interventions
Il a bien cerné la joie de la lutte que les manifestations celles des luttes sociales , des GJ
instruire les gens sur les conséquences de leurs actes n'a pas pour but de les culpabiliser mais de les éveiller, les problemes dans ces debats c'est la réactance aux fait. les alternatives joyeuse et plaisantes aux vielles habitudes écocides existent pour ceux qui le veulent.
Répondant directement au titre de la vidéo : "Wé on le peut car c'est déjà ce que 90% des soumis au Système font...."
En comptant ceux qui jouissent par dépit, par peur de la marginalité & de se rebeller, par lâcheté, par conditionnement....
& ceux qui réclament ce traitement car le masochisme prend bcp de formes diverses....
Il faut se faire plaisir et consommer avec modération.
ce qui est incroyable, c'est cet argument stupide à justifier quelque chose qu'on sait nocif à notre environnement (et donc à notre survie - sans parler des autres espèces) par des excuses comme "c'est la fête" ou "c'est la tradition, on a toujours fait ça" etc, du genre feux d'artifices (qui polluent l'air, utilisent des matières qu'on va chercher à pétalouch', effrayent voir tuent les animaux aux alentours, ...) ou le fait de manger de la viande/poisson (dont l'industrie ravage cette planète, bien qu'il soit facile de ne pas le voir si on ne s'éduque pas sur la question) etc etc. à un moment donné, on a choisi d'interdire de tuer/agresser/voler/violer (plutôt que de simplement encourager à restreindre du genre "ahhhh attention les gars, essayez de limiter tout ça, ne violez que 2 fois par semaine maximum et pas plus d'un meurtre par mois, sinon c'est pas top!") et tout le monde s'accorde à dire que cette privation de liberté individuelle est une bonne chose pour l'intérêt commun. à un moment donné, il va falloir interdire tout un tas d'autre choses nocives pour l'intérêt commun... c'est soit ça, soit on mourra comme des idiots, juste car on a pas voulu se priver de nos petits plaisirs étranges d'humains égocentriques.
@Flou Bidou ne pas pouvoir tuer quelqu'un est-il vécu comme punitif et culpabilisant? est-ce que les lois qui interdisent de tuer sont rejetées par une grande partie de la population? non, car la large majorité de la population comprend que c'est dans leur intérêt... il n'y a rien l'extrême/totalitaire à interdire de détruire l'endroit où l'on vit et notre propre espèce (en plus de milliers d'autres espèces qui forment l'éco système dans lequel nous évoluons), c'est ça qu'il faut comprendre, on est pas dans une règle débile car juste culturelle ou quoi, on parle de notre propre survie, donc de simplement éviter de mourir comme des gros débiles qui détruiraient leur propre bateau au milieu de l'océan! d'éviter de tuer nos enfants, en d'autres termes, car là c'est ce que l'on fait activement...
tout à fait d'accord sur le fait que personne ne devrait passer outre ces règles... les 1% plus riches de ce monde polluent drastiquement plus que les classes moyennes, et c'est une aberration qu'il faudrait commencer par corriger en premier: fini les jets privés, illégal de posséder plus d'une seule voiture/maison, etc etc.
il faut arrêter à tout prix cette culture du "si je peux, alors je le fais" et entrer en phase de dé-consommation... et tant qu'on ne légifère pas là dessus, ça ne changera pas. on a un problème, et on a des solutions, la question est donc de voir si on choisit de tuer nos enfants en continuant à faire partie du problème ou d'aller vers la solution.
@Dra Kalaar je vous rejoins totalement, le bon vouloir des gens ne suffit pas, puisque voilà où l'on en est actuellement... c'est pour ça que je suis d'avis qu'il faut créer des lois pour interdire tout un tas de choses que l'on considère comme des libertés alors qu'il faudrait les considérer comme des actes de délinquance envers l'humanité. on est dans un état d'urgence, il faut donc agir fermement et immédiatement plutôt que de chercher toutes les excuses possibles, notre survie en dépend...
@@helloholahi Va vivre en Corée du Nord, ça correspond bien à ta mentalité
@@jbn2346 quel est le rapport entre la mentalité d'une dictature qui impose des lois dénuées de sens ou qui ne servent uniquement l'intérêt d'un groupe très très limité de personne et ne respecte absolument rien ni personne, et une mentalité qui privilégie l'intérêt de tous (de notre sécurité, de notre santé mentale et physique, de notre survie, donc en incluant l'écologie) comme priorité?
ça vous semble si choquant que ça, de légiférer pour protéger votre propre vie, celle de votre entourage, et les vies de nos enfants? vous préférez la mentalité débile du "je veux pouvoir faire ce que je veux", et donc la même chose pour tout le monde, incluant le fait qu'il soit légal pour n'importe qui de faire n'importe quoi qui irait à l'encontre du bien-être de tous, donc du votre également? je vous encourage à prendre ne serait-ce que 5 minutes à juste imaginer ce que cela impliquerait, vous allez très très vite vous rendre compte que ce n'est pas souhaitable.
@@helloholahi Le slogan des dictatures: "C'est pour votre bien".
Tu balances un pavé pour expliquer en quoi c'est bien de criminaliser les libertés individuelles, comme les dictatures en somme.
Tu n'es pas apte à décider ce qui est bon pour les autres.
La structure de la question suggere que le monde est en soi injuste et me rapelle ce livre 'La justice. L'obligation impossible, William Baranès et Marie-Anne Frison-Roche (dir.), coll. « Morales », 1994.
La justice, qu'est-ce que c'est? Je dirais des principes. Le principe du respect d'autrui et le principe de la protection de soi. Alors, si on jouit dans le respect de l'autre, le monde ne serait pas injuste.
Mais, si l'injustice est une philosophie qui transforme les etres humains en predateurs d'autres etres humains, on peut egalement jouir et jouir de la souffrance et de la douleur des autres.
La jouissance est le propre des etres sensibles. Ainsi, les animaux aussi jouissent, les etres humains, contrairement aux animaux sont supposes etre plus que des etres sensibles qui, de ce statut, sont determines. Les etres humains sonot supposes etre aussi des etres ethiques.
Il faut jouir de ce qui est avec la certitude que ce qui est a une cause et cette cause est eternelle, Dieu est eternel. Alors ce qui est devient alors le gage d'une jouissance dans l'esperance, c'est a dire, cette jouissance qui ne detruit pas l'autre, qui ne fait pas de l'autre une proie.
mélanger plaisir et jouissance, et satisfaction etc. bref on ne s'y retrouve pas. plaisir = libération brève d'une tension (différence de potentiel entre un niveau d'énergie libidinal et un autre niveau). il y a la recherche de la satisfaction passé, du souvenir, on court alors derrière toute sa vie sans pouvoir y regouter vraiment. Il y a le en plus de jouissance, celui qui crée ce souvenir, c'est aussi le mode de fonctionnement de la félicité, celui où l'on s'ouvre aux opportunités, on se rend disponibilité. et chaque expérience devient une véritable expérience car on l'a vit intensément, on est pas entrain de la chercher dans son mental en même temps que de la vivre. Bien évidemment dans ce mode de fonctionnement, les satisfactions du quotidien peuvent être indéfiniment renouvelées. bref un tout autre paradigme que celui présenté brievement ici.
Enfin, enfin, une vision pragmatique, merci Arte 😉
14:13 cela me fait penser au mouvement de la FreeParty
c’est littéralement ça exprimer sa politique avec de la festivité
ACAB
La promesse de nouveaux plaisirs pour tous! super! Reste plus qu'à définir comment y arriver concrètement dans le futur... Ya k fo kon
Qui définit ce qui est injuste et ce qui ne l'est pas, de tels raisonnements ne sont valables que si on vit dans un système dans lequel la vie de chaque citoyen, à commencer par l'élite qui gouverne (politiques et écologistes, notamment Laura Raim, Michaël Foessel et Elsa Godart), est contrôlée dans les moindres détails.
Pertinent. Petit bémol cependant : triste de donner du crédit à la consommation de produits de luxe de type "foie gras"... ne pourrait-on pas "jouir éthique"? Personnellement je kiffe bien + mes tartines de faux gras (joie gras, wouah gras...) à Noël, et la boîte ne me coûte même pas 5€ ! Certes ça ne fera pas bander ceux qui aiment se ruiner pour de la torture en boîte...mais le plaisir gustatif est bien là !
Culpabiliser les gens peut être un moyen de manipulation et en cela il faut surveiller et refuser ce type d’agissements. Mais C’est trop facile de dire que l’on ne devrait pas se culpabiliser sur ce que l’on fait et continuer de manger du foie gras (tant pis si ça fait souffrir des êtres vivants) ou de gaspiller les énergies au nom du plaisir que l.on avait à faire certaines choses et que l’on ne veut pas modifier. On peut tout à fait éprouver du plaisir dans toutes sortes de domaines, sans pour autant causer du tort aux autres, aux êtres vivants ou a la planète.
Il suffit d’apprendre à trouver son plaisir ailleurs, de construire de nouvelles traditions. Les feux d’artifices polluants, dangereux et risqués pour les forêts pourraient tout à fait être remplacés par des spectacles de son et lumières par exemple. Ou un spectacle de drones. Les lumières de Noël peuvent fonctionner 2 ou 3 h par jour seulement pour limiter l’impact écologique. On peut trouver du plaisir à manger sain, sans faire souffrir d’animaux. Etc. Se trouver des excuses, c’est facile. réfléchir à des transformations, cesser de « profiter » sur le dos des autres demande des efforts mais ca procure du plaisir aussi. Donc pas forcément de la culpabilisation, juste de la responsabilisation.
Avoir plus ou mieux, pourquoi pas, mais raisonnablement.
La jouissance (plaisir) est la délivrance de la souffrance.
a tres bonne emission si j'avait une télé je serai sur arte
10:45 Le plaisir-satisfaction est a mon avis également marqué politqiuement, bien que de maniere indirecte, puisque nos désirs sont faconnés par le champ social.
Par exemple, si nos desirs sont de l'ordre de la consommation, c'est deja une orientation poliique de nos plaisirs. On pourrait aussi desirer passer un apres-midi a l'ombre d
un arbre, a faire une sieste, ou bien a partager un moment avec un ou une amie, etc.
Les recherches de Foessel complètent celles de Rancières, les précises, peut être.
Pour jouir de la vie, il faut être à l'aise financièrement. Pas fortuné, à l'aise.
C'est bien le " reste à vivre" qui détermine la qualité de vie.
"Jouissez, jeunesse" ( Laurent Alexandre )
Voltaire de gauche ??? Pour l'époque il était plutôt progressiste (et encore y a plus d'un bémol) mais clairement il est plus cohérent de le relier à la droite libérale en opposition à la droite conservatrice.
"Peut-on consommer de manière insouciante dans un monde inégalitaire et aux ressources limitées ? "
on peut, surtout quand on en a rien à foutre.
Bonjour, c est une bonne question qu' il faut poser aux milliardaires !
Peut-être faudrait-il repenser la notion de plaisir... comment peut-on prendre plaisir sur la souffrance d'autres êtres ? Personnellement je me passe très bien de foie gras. Et j'ai pris énormément de plaisir aux manifs "antipass". Passons des plaisirs égoïstes individualistes destructeurs aux plaisirs altruistes collectifs salvateurs ;) Fixons nous des objectifs, des étoiles à viser sans forcément nous culpabiliser... mais plutôt en s'encourageant à s'améliorer à s'élever les uns les autres pour un monde meilleur. faire au mieux chaque jour...
La réelle question à ce poser est: " avons-nous la liberté de ne pas jouir de ce monde injuste".
Et si vous chercher la réponse , c'est non.
La joie 🤔💬🤣🤣🤣🇹🇳🥖🫒🌍
C'est une question de philosophie et de tempérament.