Et si on ne faisait pas son deuil ? | Les idées larges |
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- เผยแพร่เมื่อ 13 ต.ค. 2024
- Comment les théories naissent-elles ? Comment circulent-elles dans la société ?
Historien·nes, sociologues, anthropologues et philosophes aident Laura Raim à faire la
généalogie des idées.
Et si on ne faisait pas son deuil ?
Dans cet épisode, Laura s’intéresse au deuil, au rapport que nous entretenons avec nos
morts. Pour ce faire, elle a invité la philosophe belge Vinciane Despret, qui a mené dans
son livre, Au Bonheur des morts, récit de ceux qui restent, une véritable enquête sur les
relations que les vivants continuent à entretenir avec ceux qui ne sont plus. Ensemble,
elles interrogent l’injonction à faire son deuil : quand est-elle apparue ? Vinciane
Despret revient brièvement sur l’histoire du deuil. Récemment, la pandémie a rendu
impossible le fait de prendre soin de nos morts. Dans quelle mesure est-ce que ça a
perturbé le processus de deuil ?
“Quand il y a une absence de rituels, quand il y a une absence de soins donnés aux morts
dont on ressent que cela fait partie de l’obligation des vivants à leur égard, dans
beaucoup de cultures, ça fabrique des fantômes”, explique Vinciane Despret.
Avec également la psychanalyste Laurie Laufer.
Les références citées dans l’épisode (dans leur ordre de citation) :
Vinciane Despret, Au bonheur des morts, récits de ceux qui restent, La Découverte, 2015
Grégory Delaplace, Les Intelligences particulières. Enquête dans les maisons hantées, Vues de l’esprit, 2021
Auguste Comte
Geoffrey Gorer, Ni pleurs, ni couronnes, E.P.E.L, 1965
Le Nouveau Savoir-vivre universel dans toutes les circonstances de la vie, 1881
Gilles Deleuze, Sur Spinoza, cours de 1980-1981
Bruno Latour, Factures/fractures: de la notion de réseau à celle d’attachement, In André Micoud et Michel Peroni, Ce qui nous relie, Editions de l’Aube,1998
Accompagnée de penseur·ses venus de disciplines différentes, Laura Raim explore dans cette série les questions qui travaillent notre société et qui font débat dans le champ intellectuel. Féminisme, écologie, immigration, inégalités sociales, corps féminin : la journaliste part de ses propres interrogations et de l’actualité pour questionner le monde des idées.
Comment les théories naissent-elles ? Comment circulent-elles dans la société ? Historien·nes, sociologues, anthropologues et philosophes aident Laura Raim à faire la généalogie des idées.
Et si on ne faisait pas son deuil ?
Les idées larges
Emission (20 min, 2021)
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"Une perte sèche innommable comme un trou dans le réel ..un gouffre" ; L seule description que j'ai pu partager merci pour cette émission 🙏
Je trouve Vinciane Despret tout à fait remarquable. Quelle clarté ! Un vrai plaisir à l'écouter…
Elle répète 127 fois "d'une certaine manière"...
Je confirme, c'est ma prof et elle est excellente !
@@instafolies vachement important dans le contexte !
@@instafolies et la personne qui interview parle beaucoup avec les mains et cela donne le tournis et c est très limitant..du coup la concentration s en va...
@@cbres moi je ne m en moque pas...c est limitant et agaçant...pourtant la langue française est si riche!
Super intéressant. On moque souvent les processus sociaux d'avant-guerre (naissance, sociabilisation, sortie de l'enfance, fiançailles, mariage, deuil) mais tous ces codes étaient une façon de tenir compte de la communauté. Aujourd'hui on est obsédés par tous ces vocables de solidarité et collectif mais on fait tout l'inverse.
@Yannick DRMDA
Absolument. On revient toujours à la même chose : le libéralisme économique, se suffire à soi même, être au top, être indépendant bla-bla-bla
@@cocojo2002 yep, au nom de "rendre autonome" on finit étouffé de solitude. C'est bien en soi de permettre l'autonomie ! mais ça se fait au détriment de l'entraide dans la façon actuelle, alors que c'est un besoin essentiel.
@@mimosal3767 complètement
Oui, il faut faire table-rase du passé, comme disent les modernes!
Nous en constatons les résultats : la solitude et la désespérance... et souvent des existences absurdes qui n'ont plus de sens ou de profondeur.
Je suis étudiante en master de philosophie et je n’ai jamais entendu de discours et de pistes de réflexions aussi riches depuis bien longtemps. Je vis avec le manque de la personne que j’aime le plus au monde depuis bientôt 1 an, l’accepter est absurde, le deuil est impossible et cruel. Merci pour ce travail 🌟
Faux le deuil est possible, faire son deuil ne veux pas dire oublier et ne plus penser à la personne que nous avons perdu il y a méprise ou alors vous n’avez visiblement pas compris ce que c’est faire sont deuil.
Donc faire son deuil maintenant c’est mal ?? vue ca veut dire qu’on aime plus son ex partenaire ou enfants décédé ? Qu’on en a plus rien à foutre ? Vous croyez quoi ?? Il y a méprise les gens confonde tout ! Ça ne veut absolument pas dire ça.
mais enfin,que faire d'autre qu'accepter,on sait que tout le monde va mourir,non?on le vit comme on peut mais on n'a pas le choix,que je sache!et tout les blabla n'avancent a rien.
@@francemarechal4434
@@luciferien5604 Déjà, placer votre commentaire à cet endroit, c'est hyper violent, mais en plus parlez pour vous, commencer par faux c'est déjà clore le thème. Vous le comprenez et/ou le ressentez de cette façon, vous êtes vous donné la peine de comprendre le contenu avant de vociférer ainsi ?
@@francemarechal4434 Vous pouvez éventuellement l'accepter consciemment, parce que c'est ce que la société attend de vous, mais l'inconscient fait à sa guise, alors si on n'a pas l'occasion de rencontrer d'autres angles de vue, on peut développer un deuil très handicapant, à son insu. Beaucoup de maladies dans les familles, après certaines disparitions, surtout lorsqu'elles sont inattendues, inexpliquées, qu'elles laissent trop d'inconnu.
Remarquable de subtilité, de retenue et de douceur. Il faut toujours vivre avec ceux qu’on a aimé comme s’ils étaient toujours là et savoir profiter de leurs petits signes. Un grand merci pour ces mots simples, comme une caresse mentale…
oui les petits signes
Très sceptique au début mais elle a ouvert une nouvelle brèche dans mes pensées ! Vinciane Despret est brillante, de part son éloquence, sa neutralité et son sens critique ! Merci pour cette vidéo
la réalisatrice au bout du micro est excellente, ça pourrait apaiser vos doutes à l'avenir ^^
J'ai perdu mon conjoint il y a 6 ans et ce que j'en retire, c'est que la manière dont on fait face à cette perte sur le moment d'abord, dans les mois et années qui suivent ensuite, est vraiment très personnelle. Personnellement, je n'étais pas capable d'organiser un quelconque "rituel collectif" - comme une cérémonie - où beaucoup de personnes auraient été présentes, où il y aurait eu des prises de parole, etc. J'ai donc opté pour l'intimité, mais je peux tout à fait comprendre que d'autres ressentent le besoin inverse. Le terme "injonction" dans l'interview est très pertinent, car les injonctions sont omniprésentes et elles sont parfois difficiles à vivre. J'ai eu quelques personnes qui m'ont dit, sur le moment, avoir compris l'intimité que j'avais choisie, mais qui en réalité, ont été froissées (alors que ce n'étaient pas des proches) et ont coupé tout contact très rapidement, ne tenant aucun compte du fait que j'étais si mal. Cette intrusion des autres dans votre deuil peut se manifester régulièrement par une sémantique fort désagréable : "la vie va reprendre ses droits", "tourner la page", "courage, le meilleur est à venir" (la plus horrible, je pense), "il ne faut plus trop en parler", etc. Quant à la place du mort dont on parle dans l'interview, certains veulent s'en charger aussi: " il ou elle n'aurait pas voulu que tu restes chez toi ", "si il ou elle était encore là, il ou elle t'aurait dit que", ... Fort heureusement, il y a aussi des gens qui sont juste là, qui font du bien, qui ne jugent pas ou ne tentent pas de forcer les choses. Mais ils ne sont pas si nombreux, au final, et il y a un "deuil dans le deuil", à savoir qu'une série de personnes "de ma vie d'avant" ne font plus partie de ma vie actuelle ...
Bien que cela ne soit pas fait de la meilleure manière, ces petites phrases sont les preuve de gens qui vous aiment et qui essaient de vous aider à leur manière... Force à vous !
@@mariondumoulin8269 Vous avez raison. On le comprend plus tard et on comprend aussi que ce n'est pas toujours évident pour les autres de trouver les bons mots. D'ailleurs, est-ce que soi-même, on a toujours trouvé les bons mots ? Mais sur le moment, on n'a pas de recul et on ressent les choses beaucoup plus fort.
Cela fait 5 ans... 🙏
Aucun soutiens
J'ai étais seule sur ce chemin.. 🙏
Notre société ne respecte plus rien ni personnes.. Je me reconstruit petit à petit.. Et cela grâce à ma force intérieure.. Celle que mon mari m'a transmise sa devise à tout problème une solution.. 🙏
Et la spiritualité.. Qui nous aident et nous protègent ... 🙏
MERCI L'UNIVERS..!
Merci pour ce sujet. Personnellement, je sais que les funérailles de ma fille de 15 ans, polyhandicapée ont "permis" à ceux qui ne la connaissaient pas ou uniquement à travers moi, de mieux saisir qui elle était, ce qu'elle a vécu, ce que nous avons vécu avec elle, que malgré le handicap grave et une santé précaire, un enfant comme ma puce n'a pas que vocation à mourir plus tôt, a une vie, différente certes, mais qui vaut toutes les autres. Et si on peut retirer une satisfaction des funérailles de son enfant, c'est celle ci, cela s'est déroulé comme nous le souhaitions et les "gens" ont capté ce que nous voulions partager...
Est ce important ce que les gens "captent"?...souvent ils oublient vite avec le temps...
J'ai vécu la même chose aux funérailles de mon fils polyhandicapé en 2015. J'ai reçu un message d'un collègue qui m'a dit qu'il avait été très touché d'en avoir appris autant sur mon fils et qu'il avait une vie d'amour et qu'il en donnait beaucoup lui aussi malgré les apparences trompeuses du fauteuil roulant, de la mal voyance, de la salive sur ses bavoirs... Il était exceptionnel ! Il a touché tous ceux qu'il a rencontré.
Bonne continuation
Merci Arte de nous proposer des angles aussi originaux 👌🏼
J'aime cette approche qui consiste à ouvrir des portes que, pour des raisons sociales voire philosophiques, l'on maintient généralement fermées ; avec le sexe, le deuil est une affaire très très intime, personnelle ; il n'y a donc ni recettes ni potion magique, juste une voie (une voix aussi peut-être) à trouver, et cette voie-là ne peut être qu'unique. Merci pour cette intervention riche et bien menée. 🙌
une masterclass cette emission, 20 min avec des spécialistes de la questions et toujours très pédagogique. J'en redemande !
🕳
😁
L'amour que j'éprouve toujours pour ma femme décédée m'empêche de "faire mon deuil", mais l'amour qu'elle a encore pour moi (je le sais, je le sens) m'y encourage afin de poursuivre mon chemin jusqu'au bout; alors nous serons de nouveau réunis...
courage, c'est une belle preuve d'amour de continuer à vivre.
Ma sérénité vient du fait que je suis dépendante de rien.
Courage
Franchement je compatis avec vous
@@arthurgillet6271 Je ne vois pas en quoi c’est une preuve d’amour donc faire son deuil maintenant c’est mal vue ? Ça veut dire qu’on aime plus son ex partenaire ou enfants décédé ? Qu’on l’oubli totalement, qu’on ne respecte pas les Années passer avec lui ou elle ?
Il y a méprise les gens confonde tout.
Tellement fan de Vinciane Depret !!! Elle m'émeut beaucoup et est une merveilleuse philosophe ! Une véritable inspiration :-)
Me semble-t-il que les personnes qui ont eu le désir de visionner cette vidéo avec un titre éloquent cherchaient sans doute des réponses.
Et qu'elle merveille de femme de nous expliquer en toute simplicité qu'il est juste et normal d'osciller entre pragmatisme et croyances plus fantasques.
La mort et tout le cortège qui l'accompagne sont pour sûr les plus dure expériences dans notre existence de vivant....
Alors que decidons nous de faire de nos fantômes ?
Finalement le deuil nest il pas le biais qui permet de transcender ce fantôme écrasant par un fantôme inspirant nous permettent de continuer d'avancer ?
Que tous les morts puissent trouver la paix ainsi que les vivants...
Je ne connaissais pas Vincianne Despres mais bonne découverte. C'est fuse dans sa tête.
J'ai perdu mon mari dans des circonstances très dures. J'ai eu besoin de beaucoup de temps pour accepter son geste, pour évacuer ma colère. J'ai repris le travail deux semaines après, pensant que cela allait m'aider. Erreur. J'ai très mal supporté, comme si j'avais forcé mon esprit à réintégrer un réel pour lequel il n'était pas encore prêt. Nouvel arrêt de travail . Et bien, on m'a fait cette réflexion affreuse : "Il va falloir passer à autre chose !"
Et bien non, je ne suis pas passée à autre chose et mon rapport avec sa mort ne regarde que moi. Nous faisons tous une place differente à nos morts.
Je vous souhaite beaucoup de courage, on peut rester fidèle à son passé, ses amours et vivre tout de même, mais ça demande du temps
Beaucoup de courage à vous. Ne passez pas à autre chose. Vivez votre peine comme vous le ressentez, dans ce domaine personne n'a de leçon à vous donner. Chacun.e de nous est unique.
le temps estompe la souffrance mais le souvenir reste, donne de la force aussi.
J'adore idées larges. Mais ce qui m'a marqué le plus ici c'est le fait qu'on est pas obligé de trancher et ça c'est bouleversant, merci.
Cette dame est passionnante, j'aime beaucoup ses réflexions et analyses.
Je viens de perdre ma maman il y a une semaine et cette vidéo est absolument thérapeutique! Merci Arte !
Absolument remarquable et passionnant.
C'est passionnant, on est heureux d'entendre l,intelligence et le bon sens moral réhabiliter les grands questionnements au sujet de deuil,Magnifique époque quand on portait un brassard noir pour signifier sans le dire "je suis en deuil" bref je suis une porcelaine. Ne me secouez pas💀🐱
Faux le deuil est possible, faire son deuil ne veux pas dire oublier et ne plus penser à la personne que nous avons perdu il y a méprise ou alors vous n’avez visiblement pas compris ce que c’est faire sont deuil.
Donc faire son deuil maintenant c’est mal vue ?? ca veut dire qu’on aime plus son ex partenaire ou enfants décédé ? Qu’on en a plus rien à foutre ? Vous croyez quoi ?? Il y a méprise les gens confonde tout ! Ça ne veut absolument pas dire ça.
jolie formule, je suis "porcelaine", merci : )
@@luciferien5604 très bien dit….
Excellent vos sujets ! Et vos invités sont top, ils voient larges, justement. Continuez, c'est vraiment un plaisir à vous regarder :) Merci
La mort est intense en fonction de la personne aimé, je pense que cela est très personnelles a chaque individu
Merci, Enfin des mots sur mon ressenti. Ils sont là, m'encouragent, me guident sans me forcer.
Je suis étonnée du temps qu'il faille à notre esprit pour prendre conscience d'un grand changement non désiré (le temps qu'il faut pour penser à un proche comme étant parti, "acter le processus de la mort", comme elle dit, alors qu'il est déjà parti depuis 1 an ou 2).
Je m'observe moi-même à repenser à un proche en "oubliant" régulièrement qu'il est mort, et je conscientise en 2e temps qu'il n'est plus la, et à chaque fois ça me surprend (sans me déplaire forcément).
faudrait se comporter d une manière nouvelle !
Personnellement j habite Vincennes, a deux rues de chez moi il y a le Zoo et Jean-Jacques le Bonobo... Il est fascinant, il est mal dominant, et ses proches périssent les uns après les autres devant lui...
Et lui il baise bordel, il s en bat la burne (et pas que...) Tout le monde y passe, même les troncs d arbres ! (Le Niaffango pour les connaisseurs).
Sérieusement Arte ! Il faut aller plus loin dans le progressisme, le progrès c est Jean Jacques !!
@baboulinet sûrement le commentaire le plus con de tout YT
C'est vraiment intéressant et ça donne à réfléchir, merci !
J’adore le travail de cette journaliste!
👌🏻👏🏻🤩🇧🇷
Merci pour ce sujet, très intéressante !
Pour moi, mes disparus sont toujours dans mon cœur et mon esprit. Cela ne m’empêche pas de vivre, c’est simplement que je vis différemment, et que le regard que je porte sur ma propre disparition est plus serein.
Fantastique comme vidéo ! merci Vinciane Despret et arte !
Très intéressant
Cette émission est toujours excellente
Très bon sujet et très bonne réalisation! Je suis captivé!
Passionnant et très bien réalisé. Merci !
Merci pour votre bienveillance-vous nous faites avancer....
"Il n'y a pas de mort, juste un changement de monde", phrase prononcée par un dignitaire indien d'Amérique du Nord. J'y adhère totalement. Pour en avoir eu l'expérience.
Zarathoustra en dit tout autre chose😹
@@amarakourouma4685 Entre un personnage nietzschéen et moi, il y a une petite différence : j'existe. Et, comme mentionné, l'expérience est venue à moi sans que je sois déjà parti dans l'autre monde définitivement.
Bien à vous 😁.
Intéressant
@@grandpagolf
Ne vous inquiétez surtout pas,David Diop l'a tranché en notre faveur :‹‹Les Morts ne sont pas morts..». En bon africain, je crois à ça. j'y crois même hélas !
Du reste,Je suis tout de même curieux de connaître le cœur de ton expérience.
Qui me semble du surcroît , être unique et singulière de ce monde. Il vous suffira de tirer,le rideau 😂 Et nous raconter ce que vous auriez vu dans les de faces.
C'est plaisir !
Et les NDE, on en parle? Je pense qu'on passe encore à côté de qqch de "big" avec ce reportage ARTE, mais reste intéressant.. En même temps, l'élévation des consciences ne se fera pas en un clin d'oeil. Vivement qu'on y intègre un peu plus l'expérience subjective dans le vécu du deuil!
Pas facile le deuil on pandémie. Je l'ai vécu et je souhaite ça à personne
En 19:29min, la mort et le regard sur la vie a pris une toute autre dimension. Merci.
Merci pour ce beau partage, à l'heure où le deuil prolongé entre dans le DSM....
Intéressant et très intelligent ! Merci ❤️
Incroyable vidéo, comme d'habitude. La réflexion de clôture résume bien l'état d'esprit de la série: choisir une façon de vivre, c'est d'abord croire en sa cohérence.
De fait, on se demanderait presque, à voir la pertinence du choix des invités de cette émission, si l'objectif profond n'est pas de remettre purement en question nos bases épistémologiques socialement et psychologiquement admises, par une subtile métaphore in absentia... Où trouve-t-on de la légitimité à nos idées les plus communes ?
Si j’avais pu avoir une prof de philo pareille… mon rapport avec la matière aurait été tout autre ! Fascinante.
Faux le deuil est possible, faire son deuil ne veux pas dire oublier et ne plus penser à la personne que nous avons perdu il y a méprise ou alors vous n’avez visiblement pas compris ce que c’est faire sont deuil.
Donc faire son deuil maintenant c’est mal vue ?? ca veut dire qu’on aime plus son ex partenaire ou enfants décédé ? Qu’on en a plus rien à foutre ? Vous croyez quoi ?? Il y a méprise les gens confonde tout ! Ça ne veut absolument pas dire ça.
@@luciferien5604 je ne comprends absolument pas votre réponse à mon commentaire. Vous n’auriez pas confondu avec un autre 🤔
Rendons hommage au Maître Zen Thich Nhat Han qui s'est éteint le 22 janvier et qui n'a eu de cesse de nous enseigner qu'il n'y a ni mort, ni peur. Nous, occidentaux, avons (la fâcheuse) habitude d"étiqueter les situations de la vie. La mort est avant tout une notion ! Certaines cultures FÊTENT la mort ! Nous, nous la percevons comme une finalité alors qu'il s'agit (peut-etre) d'un début ! Je ne dis pas que c'est facile, mais c'est aussi à nous de modifier notre perception de la mort ! Peace 🙏
Le problème ce n’est pas la mort, c’est le manque de la personne qui n’est plus. Allez expliquer à un enfant de 10 ans qui à perdu son parent qu’il doit percevoir la mort différemment. Bref, votre commentaire est hors propos.
Un nuage ne meurt jamais disait ce grand homme...
Je suis fatigué de ce discours " nous les méchants occidentaux stupides, eux les gentils orientaux sages". La violence, la haine et la bêtise existent tout autant dans les pays orientaux (et existaient déjà avant les colonisations, qu'on soit bien clair.).
Et pour avoir pratiqué le Zen pendant deux ans dans les vraies conditions, en dojo, je peux vous assurer que ce n'est rien d'autre qu'une secte de plus qui n'a d'autre but que de déstabiliser et d'aliéner ses adeptes.
Il existe des témoignages concrets ( et magnifiques) de ce qui se trouve derrière le rideau de la mort : les NDE. Pourquoi quasiment personne n'en parle alors que cela éclaire la question que nous devrions tous nous poser, et que de surcroît ça donne un espoir immense ?
Et pour ce qui est "d'étiquetter les situations de la vie", je vous invite à lire le Hagakure, un livre destiné à l'époque à servir de ligne de conduite aux samouraïs... vous trouverez difficilement en occident, peut être même pas dans les monastères, une doctrine qui codifie à ce point chaque acte de la vie ( ça n'en reste pas moins un très beau livre inspirant).
alors la fin c'est - de mon point de vue -une très belle démonstration de pensées complexes, je me suis régalé tout du long, merci
Merci beaucoup pour cette vidéo très éclairante !
Faire son deuil ne veux rien dire
Vouloir ne pas vouloir est idiot .
La personne est en vous ( enfant )
Vous etes amputé et vous vivez au jour le jour. Seule la la souffrance épouvantable se dilue dans le temps qui passe
Vous avez raison, cette expression m'insupporte, la cicatrice est toujours là, on continue à vivre mais on est amputé à vie ! Etre confronté à la mort remet tout en question !
Merci pour le partage de cette perception du deuil si bien équilibrée 🙏
Merci. Bonne journee.
Je m'intéresse beaucoup au "spiritisme" qu'on appelle aussi "métempsychose", je crois que la véritable vie est de l'autre coté. Et en plus il n'est pas impossible que nous ayons déjà vécu. Nous avons développé une civilisation dans laquelle il est "inconvenant" d'aborder de tels sujets , c'est très regrettable.
Lisez la bible dans certains passage vous aurez vos réponses...
@@jashadziamski3975 toutes les civilisations dans l'antiquité ont pratiqué le spiritisme, les prophètes , les oracles ne faisaient que mettre en pratique ses principes
Salutations TRUCHET
@@bernardtruchet pas pour autant que ces civilisations étaient dans la vérité...quand aux prophètes pas d accord...car aucun ne pratiquait le spiritisme..ou le mettait en pratique...lisez la bible pour info...il y a même des textes de mise en garde de cette pratique...
Le deuil ne vous demande pas votre avis.
Une émission intelligente.
Laura Raim, quelle voix, quel physique ! J'adore.
Très très beau documentaire. Techniquement parlant.
Le bonheur c'est de ne pas s'attacher aux choses et aux êtres. Cela ne veut pas dire ne pas les aimer ou les chérir, mais accepter l'impermanence de la vie, accepter que nos êtres chers peuvent quitter le foyer rapidement, mourir rapidement, choisir une autre vie rapidement. Quand on prend conscience que ce à quoi on s'attache peut disparaître du jour au lendemain, on en profite plus que jamais.
Ce n'est pas un peu contradictoire ??
Magnifique ! Quelle intelligence !
Bon reportage j'ai apprécié merci 👍
after life / Une série où un homme qui ne fait pas son deuil , nous fait passer du rire aux larmes ( Ricky Gervais ) . C"est absurde comme la mort, beau comme l'amour , et drôle comme la vie. une séparation est aussi un deuil , pas forcément la mort , mais la séparation . La perte cruelle , et oui on ne fait pas son deuil , un grand amour, un proche , le gouffre oui , mais jamais le mort réel ou symbolique ne disparaît . Il est là à jamais , la disparition n'existe pas . et Tobie Nathan vous expliquera tout cela
Je suis moi-même philosophe de formation et je trouve le discours de Vinciane Despret assez confus voire désagréable. Ce qu'elle dit de plus intéressant concerne l'acceptation qu'on doit poser comme principe quant au choix ou au non-choix de chacun dans son rapport à ses morts ; de manière rationaliste ou spiritualiste, chacun a évidemment le droit de se sortir comme il peut, aussi bien que possible, de la perte de proches, mais n'est-ce pas une évidence dans une société qui reconnaît institutionnellement la liberté de conscience ? Pour le reste, elle me paraît faire partie de ces philosophes qui ont des comptes à régler avec la psychologie en général.
Du reste, si l'on veut éventuellement chercher une injonction de certains psys à "faire son deuil", c'est du côté des comportementalistes qu'il faut chercher, pas du côté de la psychanalyse qui est infiniment moins utilitariste et respecte le droit au chagrin des personnes, en particulier le déploiement temporel - par définition individuel - de ce chagrin.
Entendre dire que Vinciane Despret critique "l'injonction d'une certaine doxa psychanalytique à accepter la mort d'un proche" est même choquant après les 44 secondes (seulement !) d'interview de Laurie Laufer. Ces 44 secondes sont un diamant noir d'exactitude, de clarté et de précision, et excluent de fait qu'une telle injonction puisse avoir lieu. Qu'il soit freudien, jungien, winnicottien ou autre, aucun psychanalyste compétent ne va enjoindre à ses patients d'accepter quoique ce soit.
Sur le sujet ici abordé, ne pas entendre une seule fois le mot "mémoire" est très étonnant, car ce qu'on peut dire avec certitude, c'est que les morts continuent à être - de manière positive ou toxique - dans la mémoire des survivants, tant au niveau conscient qu'inconscient. Une fois morte, une personne devient un être de mémoire dans l'esprit de ceux qui lui survivent, c'est même le cœur de la problématique du deuil. Ne pas l'avoir mentionné explicitement est une erreur, presque une faute professionnelle de la part de quelqu'un qui entend statuer en la matière.
Cette expression faire .. son deuil ou autre chose, l amour .. etc comme la mécanique de faire la vaisselle ou sa toilette rétrécit la vie à du fonctionnel ou technique.... bref nos vies et morts toujours rétrécies..... en bref la poésie de la vie et de la mort disparaît. Toute la psychologie actuelle tue cette vaste aptitude poétique et la poésie fondamentale de la vie
Très bonne vidéo, merci
Concernant le deuil et pour peut-être en expliquer une partie, il ne faudrait pas oublier la notion d'inhibition de l'action du très regretté Henri Laborit qui avait comme deuxième terre d'accueil le Québec. Parce que justement très regretté, lorsque nous penserions à quelqu'un que nous aurions apprécié, il ne ferait pas seulement référence auxdits bons souvenirs, mais à tout ce que nous aurions aimé faire avec ou grâce à cette personne, lui dire, lui témoigner, etc. Se (re)trouvant de la sorte comme dans une incapacité de faire due à la mort - plus exactement à quelque problème l'ayant entraînée -, ce serait la raison pour laquelle nous pourrions sentir en soi une certaine douleur. Par suite, lorsque cette douleur serait trop grande, l'explication pourrait être que, parce que nous ressentirions une émotion avant d'accomplir une action dans le but d'en réduire la tension, il ne resterait plus que cette émotion dans le cas des nostalgiques, voire des mélancoliques (suicidaires). Pour ces derniers, nous saurions que les psys devraient porter plus d'attention au cas où l'affecte comme l'affection atteindrait l'infection.
Pour l'aspect plus psychologique, et puisqu'il s'agirait toujours d'inhibition de l'action, ce ne serait pas moi qui vous dirais d'aller courir un marathon pour vous soulager - quoiqu'une part... -, cette motivation ou plutôt cette stimulation pouvant ne pas aller de pair avec lesdits témoignages. Mais au minimum d'essayer de toujours reconnaître de façon vigilante le mécanisme ici-haut - un accident étant toujours si vite arrivé dirait l'expression -, et qu'il y aurait toujours espoir de connaître les mêmes bonheurs, sinon avec d'autres et si ce ne serait davantage. La notion de stimulation ici semblant une chose très importante, ne saurions-nous pas que nous aurions nos routines habituelles à accomplir et au risque de toute façon de ne plus se rappeler l'être aimé? Que nous pourrions relativement vivre les mêmes choses avec d'autres personnes, événements, etc.? Que le fait de s'informer, voire de s'intéresser au monde des sciences au sens le plus large, serait susceptible de donner une explication en partie ou en totalité de ce pour quoi nous aurions perdu cet être aimé pour soi, lui-même et d'autres?
Pour enfin faire suite avec la science, un mort pourrait nous aider avec son corps donné à la science dans le but de nous faire vivre autrement? En nous le rappelant, mais parce que dans le > il nous avait dit ou averti que... valant tout de même mieux que nos morts restent vivants pour des tas d'autres choses comme de raisons? Pour les fausses croyances, il y aurait les morts dans le sens de revenants, fantômes, etc., et qui, nous l'espèrerions, ne nous feraient pas trop d'emmerdes dirait... en n'y versant pas trop comme au risque qu'il n'y aurait plus d'explication criminelle, de science au sens le plus large du terme, etc. Mais avouons qu'ils pourraient nous être d'une utilité pour se faire peur en blaguant un peu, les films fantastiques et d'horreurs, etc. À savoir maintenant s'ils existeraient bel et bien, est-ce que Dieu existerait par son fils mort pour nous sur la Croix? Faire l'action d'y croire, nous aiderait, mais en devant tout de même vivre dans un monde complexe qui sans hasard ni magie nous démontrerait bien concrètement et le plus souvent qu'il pourrait toujours y avoir une explication.
Remarquable Laborit...trop méconnu, encore aujourd'hui! Comme Beauvois.
J'ai perdu mon plus jeune frère il y a six mois, sa copine a pris en main l'organisation des funérailles, ma mère était tellement dévastée, elle l'a laissé faire, ça a tourné à la farce, ils ont fini par organiser une fête le soir de la crémation et sabrer le champagne à la santé de mon frère.
Ils n'ont laissé aucune place à l'église pour ma mère, c'est le maître de cérémonie qui a dû lui faire une place au premier rang. Et j'en passe.
Tout ces souvenirs me hantent, je soutiens ma mère comme je peux.
Kikou, va le dire à ton frère au dessus de sa tombe. Grand respect Gwen.
Du vrai Arte , super !
quel genie Vinciane!
J'ai perdu mon père il y a 6 ans , et j'ai toujours du mal à accepter.......
Merci 🌟👍
Très intéressant comme point de vue ! Ca aurait été intéressant par contre d'avoir un aspect différent en parallèle. Ca donne beaucoup de crédit à une seule personne / un seul point de vue (en l'occurrence l'intervenante)
Parce que ces 20 mn d’exposé sur la possibilité de ne pas être conforme à la doxa du « faire son deuil » et sa cohorte de recettes philo-psycho-socio-comptoir de café, ne sont pas « un angle de vue différent » pour traiter ce sujet ?
Il n'y a pas que les morts dont il faut faire le deuil. On avance dans la vie avec une foule de deuils à porter. Amis, emplois, conjoint, enfants, tout passe et nous portons toujours en soi le déroulement quelconque de ce qui est révolu. Je rêve encore souvent - éveillé ou en dormant - à un collègue de travail que j'ai quitté il y a plus de 50 ans. Mon épouse divorcée vit encore avec moi chaque nuit en rêve, etc. Mais ces personnes n'existent nulle part ailleurs que dans mon esprit. Ce ne sont pas des fantômes qui agissent sur moi par leur volonté propre. Les fantômes existent, d'accord, mais ils ne se manifestent que par l'opération de mon esprit qui les maintient en vie. Le mort n'est objectivement plus rien. C'est nous qui continuons à le faire vivre de l'intérieur.
En vieillissant, la vie continue à apporter son lot quotidien d'actualisations, mais à mesure que nous nous transformons en vieillards, la mémoire se remplit davantage, et la pensée laisse de moins en moins de place à de nouvelles relations. Si les vieux couples trouvent encore de l'intérêt mutuel, c'est que la beauté du jeune conjoint disparu avec le temps vit toujours dans leur mémoire. À l'âge de cent ans, mon grand-père n'avait plus dans l'esprit que les fantômes d'une époque révolue. Personne n'a pleuré sa mort ; symboliquement, nous étions contents pour lui qu'il aille rejoindre les siens. Mais nous savions bien qu'il s'était tout simplement éteint comme un lampadaire privé d'électricité. Maintenant, il vit encore agréablement par ma mémoire.
Bref, c'est ce qui nous est expliqué dans cette vidéo très enrichissante, par ces deux femmes.
Ce sujet est passionnant
Mon épouse est morte et jamais je ne l'oublierai elle reste dans mon coeur
Personne n'oublie ses morts mais tout le monde n'a pas le même rapport à eux. Par exemple ma mémé de qui j'étais très proche est morte vers mon collège je suis à la fac..Je ne pense plus à elle tous les jours, je vis ma vie ça va faire 10 ans ,
mais elle est dans mon cœur et de temps en temps quelques petites choses du quotidien me font penser à l'arrière grand mère merveilleuse qu'elle a été pour moi et mon frère.
Mais je n'ai pas l'impression qu'elle est toujours là qu'elle ne me quitte pas où quoaquès comme dans ce reportage ..🙃
Attention je ne dis pas que c'est mal vivez votre deuil comme vous le sentez 😊😊😊
Merci à tous les gens qui ont liké mes coms, j'espère de tout cœur que ce monsieur comprendra en tous cas 😊
3:42 "accepter le fait que le mort est mort et bien mort, qu'il n'existe plus". Il y en a qui vont avoir des surprises un jour...
4:50 _"aucun objet ne viendra substituer [...] il y a un trou dans le réel"_
Je revois la scène finale du "Voyage à Tokyo" dans ma tête...
(1:23) "un fantôme est un être en attente de qualification". Ces fantômes reclament :
- qu'on retrouve leur corps,
- ou qu'un rituel soit accompli,
- ou qu'un mécanisme de réparation soit mis en oeuvre à l'égard de ce qui leur était dû.
Il y a deuil et deuil pathologique. Le problème n est pas le deuil, de le faire ou pas… mais d’être comme figé indefiniment dans ce gouffre qu est l absence .
Arrêtons de dire à chacun ce qu il doit faire ou pas faire
Ce qui est bon ou pas pour lui
Les rituels font partie de la vie depuis que l homme est homme
Une façon de rendre hommage, faire vivre encore et encore
Il y a un processus, dans la temporalité. différent pour chacun
Respectons les choix de l autre, tous ces pauvres gens qui n attendent que joie, sourires de l autre,
Égoïsme quand tu ns tiens
Nos amis, parents devraient être aimés et soutenus surtout alors que la tristesse les a envahi
Ras le bol du positivisme Béa
En Afrique noir le deuils sont devenu occasion de manifester leur richesse! leur classe!
C'est devenu une fête populaire ou les gens de tt bord viennent bien habillés !! Crient ! Assourdissant et estabilisant pour les endeuillés.
Alors que ça devait étre un moment de Réflection, de révision de sa propre vie en se disant que: si demain sera mon heure de quitter cette terre!
La mort c"est un passage d'une état à l'autre état immatériel. Il suffit de voir nos rêvés , dont on se vois loin en action alors que notre corps reste endormis ds notre lit!!!
Certains pays en Afrique pas tous
Dans TON pays , pas dans le mien en tout cas .
Êtes vous congolais ?
Non. Pas dans tous les pays d’Afrique noir. Dans le mien le deuil n’est absolument pas ça du tout. Le deuil est un mélange de rite culturel et religieux où justement on fait encore plus preuve d’humilité et modestie. C’est comme ça au Congo. Rassembler les pays d’Afrique noir et en faire une généralité est néfaste.
Bravo !!!!!!!
De toute façon on a supprimé beaucoup de rituels et ça fait beaucoup de mal de façon generale
Vraiment excellent
Passionnant !
Pour moi, tout le monde peut être philosophe. Nul besoin de faire des années d'études dans ce domaine. Des réflexions j'en ai pleins et je les partages quelques fois. Avec des personnes qui ont été de simple passage dans ma vie mais qui m'ont grandement marquée l'esprit ou bien maintenant avec mon conjoint. Dieu sait que j'aime la philosophie je dirai presque plus que tout au monde et pourtant non diplômée...
Le matériel pour moi est illusoire. Il nous éloigne de la pureté de la vie. Des petits bonheurs essentielles du quotidien. De l'amour et de la paix.
Je suis née avec une mentalité largement différente de la société moderne. N'adhérant à cette conception de devoir gagner de l'argent. C'est la nature qui nourrit mon corps et mon âme. Profond était mon amour il y a encore quelques années. Maintenant, il y a quelques fleurs fanées dans mon coeur. Mais je retrouve la paix intérieur grâce à moi-même tout d'abord et ma petite famille 🌞💗
Quel rapport avec le deuil dont il est question ici ??
11 ans après le décès de ma maman, je n'ai pas encore fait mon deuil car il se nourrit de regrets et de remords. Je pense avoir été une mauvaise fille, ne lui avoir apporté que des déceptions et de la peine. Et il est trop tard pour arranger quoi que ce soit.
Pas si vous lui demandez pardon, et si vous lui parlez malgré l'absence de son corps physique. Cela apaise, pourquoi pas en faire l'expérience ? J'ai perdu maman il y 5 mois, cela m'aide beaucoup et non je ne suis pas folle😉
Quand ce que vous perdez ne vous coûte rien ,il n'est pas de perte donc aucun deuil.
Merciiiiiiiiiiiiiii ! 🎉
Extraordinaire ! Je lis ce livre de suite !
Lucia, fait une video reaction a chaud.
j ai perdu mon grand frère quand il avait 28 ans . et jamais su et pu faire mon deuil même au bout de 37 ans. 💔💔💔 oui.effectivement les morts peuvent venir dans les rêves.
Je ne sais pas si vivre avec des "fantômes" est souhaitable. D'un autre coté le trou laissé par le mort qui n'existe plus du tout alors est d'autant plus invivable à mon avis.
Je voudrais juste dire une chose qu'un magnétiseur m'a dit au sujet d'un mot que j'utilisais. Ce mot est PERDRE . Nous perdons un bien matériel et non un être cher, si non nous la ou le cherchons sans cesse et souvent inconsciemment. Ce qui peut empêcher l Âme du défunt d'être en paix.
Cela reste bien évidemment que mon point de vue. A chacun son libre arbitre. 🙏🏻 ✨😇
Superbe ❤
Le déni est le 1er pas. Mais dans tout traumatisme, se référer aux bons sachant,(Freud et autres référents ont un passif incroyable). Pas Jung ni Cyrulnik sortant des camps de la mort à l'origine du principe et donnée constante d'avoir un tuteur de résilience pour continuer à vivre après le déni. On ne marchande pas le seuil, les process psycho traumatique. On essaie de vous faire croire que vous n'avez pas besoin de faire votre deuil. Si c le cas sur le moment T , ça vous rattrapera plus tard par divers maux psycho parfois graves. C'est le corps qui manifestera son mal être, celui de son âme. En fonction des individus, il faut au moins un an pour faire son deuil et tout le monde n'est pas clair audient ou sentent pour sentir une présence de nos défunts sur un autre plan. Il y a trop de vulgarisation sur de mauvais référents dans le passé ce qui a donné le e livre noir de la psychologie d'abord freudienne. On ne voit pas, ne vit pas pour les morts, c'est un principe général et là ce principe est érigé a contrario comme naturel. Lavage de cerveau où trop de New ageur vont s'identifier. C'est gravissime.
Tout à fait d'accord !
Plutôt 2 fois qu'une...
TOUT EST DIS ET ACQUIS.
On ne se mélange pas à des pauvres gens.
Bon courage les filles.
Mais quelle absence de retour à Freud. Il n'a jamais parle de deuil, mais d'un travail de deuil. Il n'a jamais été question d'oubli, d'effacement de l'autre, de tour ce qui a fait que... Le travail du deuil, reprit à la sauce médical et autres associés, est devenu dans la pensée courante une espèce de processus à étapes qui permettrait de dépasser la douleur etc..
Freud n'a fait que parler de l'aptitude à vivre, un jour, à terme, malgré la douleur de l'absence de l'autre, perdu. Oui, il se trouve des personnes qui ne peuvent vivre à terme.. La perte est tellement Insupportable mentalement qu'elle en devient physique aussi. Avec tout son cortège de drames relationnels, sociaux..
On n'oublie rien. On " Fait avec" Non sans mal, non dans peine.. Mais on vit.. Y a un avant, un après..
" Que serais-je sans toi qui me regardais et me renvoyais cette " Image " de moi si aimante, ...? " La question du deuil..
Cet interview est une vision bricolée à partir d'une lecture erronée de ce qu'est le deuil définit par Freud. On a le droit de ne pas être du même avis mais encore faudrait il partir des mêmes points de départs..
Mon père est décédé en novembre dernier d'un cancer foudroyant. J'ai l'impression de vivre comme une automate depuis. Je n'arrive même pas à me dire qu'il est partit et que je ne le reverrai plus le deuil me paraît presque impossible. J'ai comme l'impression de sombrer petit à petit dans une dépression.
Courage à vous. C'est toujours difficile de se relever dans ces cas là mais il faut vous mettre à la place du mort et vous dire que celui-ci aurait voulu vous voir en train de poursuivre votre route et de ne rien lâcher. Ce n'est pas évident mais il y a moyen de remonter la pente. J'ai perdu une personne qui m'était très chère en juin, la meilleure de mes cousines que j'aimais autant que j'aime mes parents, et je ne cesse de penser à elle tous les jours, je la pleure aussi, mais je remarque que la douleur est de moins en moins vive au fil du temps. Je sais qu'elle ne voudrait pas me voir tout abandonner mais plutôt poursuivre ma route et retrouver le bonheur, c'est d'ailleurs ce qu'elle avait écrit avant de mourir.
La philosophie cherche -aussi- la vérité (surtout dans le domaine des recherches éthiques), donc prendre position et oser défendre un bord, c'est pas mal en soi (ça dépend du contexte, évidemment), contrairement à ce que dit VD.
Ça permet aussi d'être cohérent (je pense à VD qui analyse à longueur de journée l'intelligence multiple des oiseaux ...mais qui les mange, sauf erreur de ma part ?). 🕊🐥🦩🦢🐓🦃🦤
La phrase "éviter l'inconfort du choix" résonne différemment quand on sait ça. 😬
Pour le reste, j'ai tout trouvé très intéressant et rafraîchissant 👌🏼
Prendre position et défendre un bord quand il est question d’éthique est une bonne chose. Mais imposer son point de vue ne me semble pas très éthique. On pourrait dire que seules les sciences purement rationnelles telles que les mathématiques sont douées d’évidences. Mais les rapports à l’homme, et par conséquent tout ce qui concerne les sciences-humaines ne peuvent prétendre à la vérité référentielle. Il n’y aura jamais de consensus car les hommes ont leur propre réalité du monde et adhèrent à différentes valeurs, qui ne correspondent pas forcément aux nôtres. Le but philosophique ultime, lié à la vérité V, me semble plutôt relever d’une utopie voire d’un mythe. Je pense que la philosophie prétend beaucoup plus à la recherche du bonheur plutôt qu’à la vérité référentielle.
Et concernant l’éthique, me semble-t-il (et c’est ce que cette philosophie semble suivre), il serait plus question de tolérance vis-à-vis des autres et de leurs croyances, sans que celles-ci n’interfèrent dans la liberté d’autrui.
Tout a fait un d accord les défunts ont le pouvoir sur nous ils continuent d être présent et de nous guider c est génial et surprenant mais réel si mes parents ne me redressaient pas lorsque je glisse il y a leur force qui me soulevé formi formidable
Haaaa ça fait du bien merci
17:06 l'hésitation fait partie de nos rapports avec les morts : j'aime imaginer cela comme une sorte d'existence fantomatique, en quelque sorte intriquée au sens quantique du terme
Bonjour, merci pour ce reportage extrêmement intéressant. J'aurai aimé savoir quel est le lien entre voir une personne mourir à petit feu et sentir sa présence ou non. A titre personnel, j'ai eu le sentiment de sentir la présence d'une de mes tantes décédée, elle a eu une mort assez rapide, tandis que je n'ai jamais ressenti celle de ma mère qui elle, a eu une longue et terrible agonie. Si à tout hasard qlqun aurait une hypothèse à ce sujet je l'en remercie par avance, c'est vraiment un questionnement que j'ai en moi et qui me hante.
Quand on voit une personne mourir a petit feu on est beaucoup plus préparé que quand ça arrive subitement peu importe la relation que tu entretiens le choque t’y feras pensée peu être plus rapidement ?
Une personne en souffrance doit certainement souhaiter quitter ce monde, et le moment venu ne s'y attardera pas: elle est prête 😌 Une personne qui part rapidement au contraire peut garder encore un certain temps des attaches en ce monde 🤨, avant de s'envoler.
Bonjour, j ai aussi vécu ça, j ai 2 théories, quand on perd une personne lentement ( maladie) nôtre cerveau fait le deuil inconsciemment, on sait que la personne va bientôt nous quitter, une morte brutal non, et pour la personne décédé lentement, elle a le temps de dire adieu, d être prête, si elle part brutalement, elle prends plus de temps pour passer au-delà et on la ressent ici.. l expression partir en paix prends tout son sens..
@@dacostaelisabete4348 bonjour, merci de votre réponse. C'est ce que je pense et ressens, merci beaucoup
Cette réflexion parle en partie d'égrégore. Càd notre pouvoir de donner vie (collectivement ou individuellement) a qqch d'abstrait par des rituels et la pensée.
Attribuer une sorte de pouvoir passif aux morts ou aux objets en esquivant la question des croyances et du paranormal c'est HYPOCRITE.
Cette dame a un drôle de façon de dire que les morts continuent d'endeuiller les vivants aprés la mort...
Si qqch d'inerte a un pouvoir sur vous, c'est de votre esprit que né ce "pouvoir". Au mieux on peut dire que qqch d'inerte peut nous catalyser. Et notre cerveau est une machine a recevoir des stimuli et trouver du sens.
Je pense que madame Depret fait de l'abus de langage en voulant mélanger le pouvoir et le potentiel.
Un couteau a le potentiel de couper et moi j'ai le pouvoir de couper avec.
Je crée de l'attachement pour un ami, si il meurt c'est cette attachement devient le deuil et je dois le gérer psychologiquement. Mais le mort n'as plus aucun pouvoir sur moi.
Ou alors elle doit se positionner sur le paranormal et les croyances mais elle trouve ca CONFORTABLE de ne pas le faire et relativise. Ca s'appel mettre sous le tapis. Vouloir ainsi mélanger les genres et disciplines pour pondre des réflexions hors sol ca montre trés vite ces limites, ca tient pas debout...
3:40 " ... le fait d'accepter que le mort est bien mort et n'existe plus .... "
Faux car on s'adresse toujours à lui au présent, comme s'il était toujours en vie.