Pour acheter notre livre CAPTURE MAG 2012-2022 : NOTRE DÉCENNIE DE CINÉMA (avec des textes de Yannick Dahan), rendez-vous chez votre libraire ou site marchand. Éditions Akileos : bit.ly/CapMook Librairies indépendantes : bit.ly/AchTMook
Je l'ai vu avec ma femme il y a quelques mois et j'avais des attentes assez excitées concernant ce que pouvait être le film... Puis il se déroule et se termine et j'ai eu quelques bugs en essayant de raccrocher moi-même des wagons largués gratuitement, de justifier des actions qui se déroulent sans contexte ni encrage que ce soit émotionnel ou historique par rapport à ce que le film prétend raconter. C'est vraiment vulgairement un film qui part d'un concept et dans lequel "il se passe des trucs" pendant deux heures. Je suis content d'être tombé sur cette critique de monsieur Dahan parce que... J'avais oublié Civil War, c'est dire le souvenir qu'il laisse.
Je dois dire que même lorsque je ne partage pas le point de vue de Yannick, en partie ou en intégralité, je le trouve toujours pertinent à écouter. Merci Capture Mag de ne pas être cette critique qui flatte, mais qui celle me pousse tjrs à la réflexion. Un plaisir de vous écouter APRES avoir vu les films et de confronter mes ressentis à vos critiques.
Sans vouloir manquer de respect à Yannick, je serai moins sévère avec le film. Sans doute parce que je n’avais pas d’attente particulière. Pour moi il est légèrement plus ambigu moralement, le personnage principal nous est présenté en train de photographier des cadavres avec un détachement déroutant même si une scène dans sa baignoire viendra nous montrer que l’horreur laisse des cicatrices. Le film parle du cheminement qui amène à cette forme de déshumanisation pour arriver au « money shot » de la fin. C’est pas le film du siècle et les critiques de Yannick sont légitimes mais adoucies quand on prend le film pour ce qu’il est et pas pour ce qu’on voudrait qu’il soit. Même si c’est vrai que le titre entraine des attentes, ce n’est clairement pas un film politique. Mais je n’y vois pas non plus un éloge du journalisme, le plan final est assez ambigu.
Je trouve moi aussi Yannick excessivement virulent sur ce film qui n'est pourtant pas dépourvu de qualité. D'un autre côté, je comprends totalement sa réaction, au regard du décalage entre ce qui est dit/énoncé en interview par Alex Garland et son film. Les questions des journalistes et les réponses d'Alex Garland entretiennent l'illusion d'un film éminemment politique, alors qu'il n'en ait clairement pas un. Ajoutez à cela le titre du film et la campagne promotionnelle...
De ce que je comprends le film parle plus de l’antagonisation que de la guerre civile latente aux usa. Justement le réalisateur a l’air de ne pas vouloir rentrer dans ce débat us. J’ai l’impression que les attentes de l’ami Dahan étaient peut être trop hautes ou en tout cas mal ajustées. Pour ma part j’ai hâte d’aller le voir et me faire un avis.
@@gillessturbois8914 Même la polarisation des points de vues aux USA avancée en interview par Garland n'est pas réellement un sujet dans Civil War. Le film est plutôt un témoignage sur le photojournalisme. Du moins, c'est comme ça que je l'ai reçu.
J’en profite aussi pour saluer votre travail. Merci Capture pour l’intégralité de votre contenu. Je vous suis depuis cinq ans et la découverte de vos podcasts m’a apporté beaucoup dans ma cinéphilie. Et merci à Yannick puisque ma cinéphilie vient aussi de l’acquisition du bouquet cinéma de Canal satellite par mes parents au début des années 2000, j’étais donc un jeune fan d’Opération frisson.
Une critique qui ne parle pas tant du film que de ce qu'on aurait pu vouloir qu'il soit. Hâte de voir les futures vidéos sur les autres films qui n'ont pas été écris ni tournés.
Oui c'est souvent le problème ici... Beaucoup de considérations sur ce qui n'est pas, ou pire sur ce qui aurait du être... C'est dire l'excès de confiance qui traverse les critiques qui en veulent aux réals de ne pas être comme eux. Des monologues filmés qui moquent le nombrilisme, ou le manque de courage au fond d'un canapé. La distinction sociale offerte au paradoxe pour jouer les savants les mains dans son caca.
C'est le style Dahan, une structure analytique hyper fouillée pour peu ou prou valider ou non un film qui doit répondre aux attentes de celui du chroniqueur, mais en même temps c'est conforme à un avis critique.
Salut la team, J'ai adoré pour moi ça pose carrément ses couilles sur la table. Une proposition singulière dans le paysage cinématographique, J'ai rarement Vu un film comme civil War. Alex Garland réussit un road trip tendu, sans concession, sans censure, viscéral, dans lequel les séquences de tensions s'enchaînent (avec heureusement des moments de "respiration" entre celles-ci) permettant de nous dépeindre le maximum de scénarios possibles lors d'une guerre civile. Tout le spectre du chaos d'une nation est mis en image : nous voguons au milieu des horreurs à petite échelle (les plus locales voir "intimistes" au sein desquelles certaines personnes en profitent pour régler leurs propres comptes (le gars dans le pneu, image qui a imprimé ma rétine et m'a fait frissonner / la station essence...), jusqu'à la guerre outrancière avec des moyens militaires totalement colossaux. La force du film est qu'il ne s'étend pas vraiment sur le comment de cette guerre civile, sur qui sont les gentils, les méchants, nous entendons aussi parlé de ceux qui sont dans le déni au loin dans leur ferme et pour qui rien ne se passe. Il y a certes un méchant qui est le président. Ce personnage permet de connaître quelques raisons concernant le "pourquoi" de cet embrasement de l'Amérique. Cependant le film ne nous donne pas d'explications claires. À travers ce personnage il nous donne tout de même des causes indéniables (cf ci dessous). Au cours du road trip nous ne savons pas toujours qui nous voyons se battre, faire des atrocités... ce flou est bien dépeint dans la scène du sniper : la guerre civile c'est dans tous les cas moche et il faut parfois se battre uniquement pour sa survie. Comme je le disais nous avons quelques informations sur les éléments déclencheurs du conflit : - la cause de tout ça est le président (nous avons ainsi une critique sur la responsabilité qui nous incombe lors de nos votes, et une critique concernant les dirigeants qui peuvent changer les règles de la constitution une fois au pouvoir). Ce président a été élu 2 fois mais il a bafoué les règles établies en faisant un 3eme mandat. -il a dissout le FBI -il me semble qu'il a bombardé des civils - le dollar américain ne vaut plus rien... Suite à ces événements certains états se sont regroupés afin de tuer le président coûte que coûte. Dans ce contexte de chaos nous suivons 4 journalistes aux caractères très différents. Ils ont chacun leurs raisons de faire ce voyage et ont chacun leurs raisons de faire du journalisme. Tous évoluent au cours de ce périple. Le film nous montre que pour être journaliste photographe de guerre il faut se forger sa propre carapace, une fois sur le terrain il faut réussir à se fermer à toutes émotions et faire que le corps deviennent seulement une extension de l'appareil photo permettant de capturer "l'instant". Seulement une fois de retour dans la chambre d'hôtel ou chez soi les trauma sont là, on le voit dans le personnage de Lee. Ça donne des moments où cette neutralité est questionnée : à quel prix ces photographes capturent ces images en laissant des humains mourir devant leurs objectifs sans leur venir en aide tout en esthétisant ces morts via le noir et blanc, via la recherche du bon angle, luminosité...cette guerre civile marquera un tournant décisif dans le parcours de ces 4 journalistes. Je me suis déjà fait de nombreuses fois la remarque mais je trouve vraiment dommage que dans les films (que ce soit en VF ou en VOSt) que les chansons ne soient pas sous-titrées alors qu'elles participent clairement au récit. Les acteurs, les décors, la mise en scène, le son, les musiques... tout est réussi, l'immersion est totale. Un film éprouvant à ne pas louper, il à la force de laisser certains éléments dans le vague, grâce à ça nous découvrons ces images de manière relativement neutre et ne pouvons qu'être révulsé et choqué par tous ce qui se passe.
Oh bah merde moi qui étais hyppé par le film. Clairement le titre et le cadre spatio-temporel me faisait kiffer d'avance mais Yannick me freine grave lol. Je vois tellement ce qu'il veut dire sans même avoir vu le film. Franchement hyper clair bravo pour cette analyse et toujours ce cœur a la critique cinéma.
Non mais on l'aime tous Dahan mais faut pas non-plus le prendre au pied de la lettre. J'en sors et franchement il vaut le prix du billet pour le moins.
C'est percutant si tu prend le film pour ce qu'il est, ce qui m'inquiète c'est que le film sème quelques indices du parties pris du réal et visiblement M Dahan les élude un peu... étrange.
Bravo ! Je te découvre, passionnant. C’est très au dessus comme analyse que la plupart de tout ce qui se fait niveau TH-cam français. En sortant de la salle je ressentais le film creux malgré des visuels sympas et du spectaculaire en fin de film, mais tu as mis des mots sur ce qui n’était qu’un simple ressenti pour moi. Je me suis posé la même question « à quoi sert ce film? »
Super film, super réalisateur, idem pour les comédiens. Roadtrip percutant, glaçant et redoutablement réaliste. L' assaut sur la maison blanche est un "morceau de cinéma" qui restera dans les annales.
Alors j'aurais pu être d'accord, et pendant le film je me disais qu'il passait à côté en refaisant Apocalypse Now dans Walking Dead, et qu'effectivement il n'y avait rien sur le fait que l'Etat et la démocratie sont des instruments de la classe dominante et qu'une guerre est toujours un conflit d'intérêts divergents dans laquelle les peuples sont à la fois sacrifiés et instrumentalisés. Mais alors, il y a cette fin - totalement nihiliste dans ce qu'elle dit de la nature de la guerre, et plutôt même de l'armée, mais aussi de ce qu'elle dit du journalisme , des journalistes, et du rôle des images. Les deux camps sont montrés aussi fascistes l'un que l'autre, et les journalistes finalement inutiles et en tous cas absolument pas les rempart de la démocratie. Je ne comprends pas à quel moment ils seraientt montrés comme des bons journalistes (ils se vivent comme tels, mais ne le sont pas spécialement). Il y a dans cette fin une sécheresse anti-métaphysique, dont je ne suis certes pas sûr que ça en fasse un bon film ou un film important (il faudra le revoir peut-être). Mais par contre je suis content que le film nous épargne in fine la réflexion sur "la nature humaine", qui est le point zéro du questionnement politique. Si questionnement il y a, c'est plus celui du spectateur face à cet objet assez déstabilisant à cause de sa conclusion (un peu comme avoir regardé sa série post-apo doudou qui n'aura jamais sa dernière saison).
Comme d'hab, il n'y a que yannick qui sache mettre les mots sur ce qui ne va pas dans le cinéma actuel (occidental surtout), ce film tellement encensé par presque toutes les critiques, j'y suis allé plein d'espoir, j'en suis sortie avec cette impression de "ça ne colle pas, ça déconne quel part"
7 หลายเดือนก่อน +2
Je n'ai pas vu le même film que Yannick visiblement, ni consterné par les personnages. Je suis sorti de la salle en pensant à "La Déchirure".
Sauf que la déchirure parle très frontalement du contexte géopolitique, il n'utilise pas d'analogies prémonitoires douteuses pour marquer son scénarium, il reste sobre dans sa mise en scène car il comprend qu'il parle de qqch de grave. Bref, il n'est pas abject. Tout l'inverse de civil war.
Le film était pas mauvais mais j'ai préféré le BUSHWICK de Netflix avec Dave Bautista. Plus fun et plus impressionnant niveau mise en scène et jusqu'au boutiste.
Très intéressant, même si on est pas d'accord. Ton point de vue et ton analyse mérite le détour et l'attention. Je reste tout de même admiratif du film par la perception que j'en ai reçu. Effectivement, le film ne va pas jusqu'au bout mais peut on le faire ou doit on laisser des points de suspension pour que chaque spectateur se fasse sa conclusion ?
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Je rejoins en tous points Yannick, il a fait la critique la plus proche de mon ressenti. Inanité politique du discours, vision limite anachronique du photojournalisme, Garland livre un banal road movie débouchant sur un final consternant.
L'analyse de Yannick est parfaite ! Rien à redire. Je crois que je vais devoir faire exactement la même sur ma chaîne. Étant chauve également, ne m'accusez pas de plagiat, par pitié !!!! 😅
Bonsoir Monsieur Dahan , en préambule je souhaite vous dire que depuis opération frisson vous me plaisez dans votre analyse de plus jai adoré votre film de zomblar. En propo principal :J'aimerais vraiment avoir votre point de vue sur le dernier Penn qui selon moi fait écho à " colors" que j'avais adoré. Si vous prenez le temps de faire une vidéo je me mastuberai en pensant à Robert Duval. Au pire je me satisferait de votre opinion Bien à vous sherlow cost
Je vois plein de critiques similaires poper, c’est dommage, je regarderais le film au moins pour ce qu’il ne dit et ne montre pas. C’est vraiment dommage, y’avait moyen de faire un film énervé, bon on a Yannick énervé, on a pas tout perdu !
Mon dieu, cette scène où Wagner Moura crie au ralenti sur une musique mélodramatique, Michael Bay n'aurait pas osé, Garland l'a fait, et pas qu'une fois dans le film, hélas. Misère.
Merci pour cette analyse. Personnellement, j'ai apprécié le film. Concernant certains de vos arguments : 1. La simplicité de ce que vous pensez être un des propos du film en particulier : "Le fascisme ça peut mener à la guerre civile" même si c'est triste j'ai l'impression qu'en ce moment ça peut pas faire de mal de le répéter parce que ça a pas l'air clair pour tout le monde ... 2. Critiquer le propos simpliste du film pour proposer une analyse du type tout aussi simpliste et essentialiste, "La nature humaine est violente", "l'homme est un loup pour l'homme".... bof franchement c'est vu et revu et pas sur que ce soit beaucoup plus pertinent... (voir les vidéos de bolchegeek sur le sujet, ex : Bolchegeek : The Last of Us, marre de la fin du monde !))
J'ai trouvé Annihilation super couillu et globalement très réussi. Disons que le parti pris radical du film en laissera forcément certains en bord de route. Par contre, la métaphore sociale dans Men est tellement obèse que ca rend le film assez crétin. Civil War semble dans la même veine. Dommage...
Fallait réussir un film plus à côté de son sujet que Dune 2 ... Vraiment un film fait par un fan qui fantasme le journalisme du siècle dernier. A vomir. Si le cinéma n'a plus rien a dire il peut s'arrêter. Merci Yannick.
Vous prenez la version Joe Dante,en inversant les faits et hop..vous avez les usa de nos jours..de la chaz,a hamtramck,au defund police,aux capitols..etc..
@@SonateSonate tout comme le fait d'avoir un avis qui découle plus de la posture que d'un vrai ressenti personnel. Je n'insulte personne je vous prierais de faire de même. Bonne soirée.
@@Fwedos75 son avis ne dépend pas d'une "posture" mais d'une réflexion sur ses attentes confrontées aux ambitions du film. Je n'insulte personne je vous prierais de ne pas m'accuser pour rien. Bonne soirée également.
Gros fan de western, j'ai vu 1883. Ben, la série est rythmée et se laisse regarder dans le genre drame familial, mais je ne serai pas aussi dithyrambique. Sous ses dehors d'ouverture et de tolérance, de dureté et de pessimisme un peu morbide se cache un bon vieux western à la papa avec le fidèle vieux compagnon noir philosophe et ses bons sauvages tellement emplis de la sagesse de la plaine. C'est taillé pour l'amateur de country. Pourtant, au début, à l'introduction des immigrants, j'ai cru que ça allait se diriger vers du Michael Cimino et ses Portes du paradis. Mais non, le thème n'est même pas traité. Les Européens sont un prétexte, un troupeau qu'il faut guider car ils sont cons comme des lemmings et, que, sans surveillance, ils ne peuvent pas faire deux-cents mètres sans crever comme des buses. La voix off et le cowboy de The Big Lebowski le psalmodient jusqu'à l'overdose : la nature de l'ouest est dure, faut être un vrai Ricain pour la mériter. Le traitement des Indiens est ri-di-cu-le. Si on a lu un ou deux bouquins sur les natives et sur l'époque, on rigole tellement c'est caricatural... Bref, 1883, c'est bof. Dans le genre et en récent, la série Godless l'enterre profondément dans le désert.
Exactement, ce que j'ai vu, et de nombreux détails en plus, par exemple que des bourgeois des villes surtout la petite ado, une vraie gamine gâtée (tellement contemporain) se retrouvent plus adaptés à l'ouest sauvage que des paysans qui ont toujours vécu dans la nature et travaillé la terre ou le suicide du cow-boy qui n'avait rien de suicidaire dans sa personnalité et en plus venait de gagner une coquette somme d'argent (si c'est pour symboliser la fin de la conquête de l'Ouest, c'est très maladroit) Alors que j'ai toujours sans exception été d'accord avec toutes les analyses de yannick, je ne comprends pas sa hype. Je vais jeter un œil sur godless, jamais entendu parler, j'ai vu le premier épisode de The Sympathizer, ce n'est pas un western, ça a l'air prometteur, en toile de fond, j'en attends la désillusion du rêve américain pour le "petit" peuple, justement à la cimino, mais tendance "voyage au bout de l'enfer", en plus c'est le réalisateur de "old boy", l'original.
@@giuamo1067 Godless, c'est sur Netflix. C'est un très bon western mélancolique et violent. Les paysages sont magnifiques (un hymne aux grand espaces écrasés par le poids du ciel) et les personnages attachants et beaux. Ils ont réussi à rassembler dans ce petit coin de prairie tous les thèmes chers au western : de l’attaque du train, à la veuve en (presque) détresse en passant par la mine qui n'est pas ici d'or mais d'argent. Plusieurs clins d’œil et références visuelles sont faits aux grands papas du genre. Ajouté à cela un petit côté, si ce n'est fantastique, tout au moins mystique avec ses indiens taciturnes et cette bande de bandits qui semble être une malédiction ou un fléau inexorable, massacrant l'un, épargnant l'autre, comme si elle voulait incarner le chaos. J'ai été scotché (mais c'est un avis perso).
C'est un film qu'aurait pu faire un enfant batard de Kubrick. Photogénique, impactant, impressionnant. MAIS décontextualisé, déréalisé, binaire et bête. Comme par hasard, les films de Garland provoquent aussi des vagues de théories stériles - faites par des "geeks éclairés" qui ressentent le besoin d'expliquer des scénarios mal branlés, bourrés de symboles vides.
Je trouve que Yannick Dahan fait la même chose que certains à gauche mais à l'envers. Ses critiques c'est souvent ce film n'est pas assez de droite, il parle peu de cinéma en soi. Suffit de voir le vocabulaire qu'il reutilise souvent, bien pensance, victimisation, tolerance... c'est plus le registre du tweet que de la critique cinéma.
Pour avoir écouté pas mal de ses podcasts, ce qu'il reproche aux films actuels c'est justement de ne pas permettre de faire du cinéma en montrant un minimum de choses pour être le plus lisse et politiquement correct possible.
Plutôt d'accord avec son avis, et cette critique, une déception que ce film ou le propos de départ et survolé, de plus le point l'actrice principale je la trouve fade a souhait dans son rôle, la fin est abrupte et pas ouf. Deux ,3 séquences bien découper avec une musique et une photo sympathique. Pour le reste un ennui abyssal
Tain le son fait mal au crâne, c'est un truc de dingue. Attention cher Alain Mercier à être précautionneux avec la compression. La voix de Dahan est une chie-en-lie à traiter, je reconnais.
10 premières minutes de commentaires sur le titre et ses promesses déçues puis une éloquente deuxième dizaine de minutes sur ce que le cinéaste choisi de ne pas traiter par "manque de couilles" et que Dahan - qui lui en a une grosse paire - aurait souhaité voir, ça ne fait pas une critique. Franchement, le film est beaucoup plus intéressant que ce qui en est - assez peu cependant - dit dans cette énième "Chronique de la Déception de Yannick Dahan". C'est dommage de critiquer l'absence d'intelligence dans film en faisant preuve d'aussi peu d'intelligence à son égard. Moi, j'ai trouvé le film puissant. En effet, il faut accepter que le film ne traite pas la question du conflit, de ses modalités et de ses causes. Mais, on comprend très vite qu'il s'agit de faire ressentir au spectateur une "réalité de guerre" par le biais de reporter. Et en terme de sensations, le film est sacrément efficace. Et, puisque je n'ai pas 26mn, je dirais que c'est un film - très américain certes - mais qui traite très justement la question de la neutralité et, en terme de photo, qui ose délaisser la question du point de vue pour questionner la "distance" et "l'instant ". Deux questions essentielles photographiquement et politiquement. Deux axes de réflexion critique qui me semble beaucoup plus intéressantes que le titre et les attentes de Yannick. Note : Ce film m'a donné envie de revoir - sur le même sujet et peut-être plus réussi, plus radical aussi - Sympathie pour le diable de Guillaume de Fontenay avec Niels Schneider (2019).
C'est aussi bien d'aimer un film pour ce qu'il est. Je regarde Dahan depuis môme, mais là j'ai du mal avec sa posture sur sa critique. Je me permettrais de dire que ce n'est pas ce que j'attends d'un critique
Perso Garland j’ai lâché après Men que j’ai trouvé moralisateurs au possible. J’avoue que civil war me faisait de l’œil mais quand j’écoute cette critique je sent que l’on retrouve la même moraline que sur Men, du coup je vais passer mon tour au ciné et attendre de le voir à la télé
Je sors de la salle.. assez d accord avec Yannick.. film totalement creux, aucune réflection à en tirer sur des sujets aussi majeurs. De belles images et de la violence, seuls "intérêts" à se déplacer pour voir ce film.. cerveaux en bonne santé: passez votre chemin..
Sinon tu réalises un civil War avec tes idées mdrr. J'ai adoré cette proposition, il faut arrêter de dire "le film ne fait pas si et ça .." parlons du message film plutôt non ? ( Et comparer le film par rapport à la bande annonce, j'ai vite compris je je suis pas aller plus loin dans ton "analyse")
Merci j’ai écouté… pffff. Quand Mr Dahan dit plusieurs fois dans la critique ce qu’il attendait du film et que ca ne correspond pas a ce que le film fait. Je pense que je peux me poser la question…
@@sty2805 Des attente par rapport à un projet on peut en avoir, surtout quand tu as une culture cinéma de ce genre de film. EN gros il dit que ça passe à côté de son sujet, et ça te conforte plus dans une bien pensance que vraiment te mettre à mal dans des convictions. Le monde est plus complexe que ce qui est depeint dans le film. "Gnagna, un president Trump est élu, c'est la guerre civile...waoww c'est profond". C'est le niveau zero , surtout quand tu ne développe rien derrière et que tu ne traduis rien par ta mise en scène. Tu sors du film sans te poser de questions, en allant même à Burger King derrière. Même pas une ambiguité qui viendrait te titiller. C'est un point de vue sur le film légitime, tout comme ceux qui l'apprécient.
@@lejudex2979 Je trouve au contraire que ça raconte quelque chose le road trip retrace tous les types de scénarios qui peuvent arrivés selon les différents États Américains qu’ils vont traverser. J’ai l’impression que vous vouliez voir La ligne rouge ou 1917 version 2024. Mais désolé une guerre à notre époque dans le monde occidental à plus de chances de ressembler à ça.
@@sty2805 J 'entends, mais par contre 1917 ou la Ligne rouge c'est pas du tout des bons exemples de comparaison. C'est pas une question de "on veut voire une guerre en mode bidasse". Le truc que le film galère à faire c'est une traduction de l'effondrement systèmique et identitaire de tout un pays. SI je devais prendre une comparaison plus proche mais plus simpliste, je dirais un peu comme la première heure des films American Nightmare 2 & 3.(avant que ça parte juste en mode richeVSPauvre) Où il y a un clairement une confrontation de partout et qui travaille vraiment ton positionnement idéologique. Tout s'effondre, qu'est-ce qui reste ? Qu'est-ce que ça peut dire de toi ? Bon je résume grossièrement, mais c'est un peu l'idée.
Ce n'et pas Garland évite, c'est juste que ce n'est pas ce qu'il a envie de raconter. Il questionne la morale des journalistes par rapport à leur métier.
Je trouve étrange ce reproche de présenter un Président fasciste car j'estime, au contraire, qu'Alex Garland cherche au maximum à éviter d'expliquer les bords politiques de chaque camp (choisir comme états sécessionistes les deux opposés que sont la Californie et le Texas est assez révélateur) même si on peut penser que le cas Donald Trump est son inspiration. Si c'est le fait qu'il fasse tirer sur certains de ses citoyens qui donne ce qualificatif, cela me parait un peu limité car l'Histoire contient des exemples de chefs d'Etats non fascistes ayant fait tirer sur une partie de leurs citoyens s'opposant à eux (il ne me semble pas qu'Abraham Lincoln soit considéré comme fasciste, bien qu'étant républicain, alors qu'il a inévitablement fait tirer sur les confédérés).
Même si j'ai bien aimé Ex Machina, je ne comptais pas aller voir ce film, qui à mon avis, vu le sujet et vu l'année de sortie (élections américaines) n'est rien de plus qu'un énième tract politique anti-Trump, comme Hollywood en pond régulièrement.
Ce n'est pas anti-Trump. Le film ne prend aucun parti, c'est plutôt malin, même si on imagine bien que les personnages journalistes seraient plutôt de gauche. C'est très neutre
En résumé, cela engageait un beau feu d’artifice mais on as un pétard mouillé; pourtant avec la prise du capitol par des red neck soi disant aux ordre de Trump et la chanson de Oliver Anthony qui traite de son quotidien à cause des décisions des hommes riches au nord de Richmond, j’aurais cru qu’il y aurait eu une prise de risques mais non, à la suite de cette critique, c’est sempiternellement toujours la même chose!
Yannick Dahan c'est notamment le mec qui a fait ce film vraiment pas glorieux (pour ne pas employer un terme plus dégradant... )qu'est "la Horde", on comprend bien pourquoi il a autant besoin de démolir les bons films Mdr, l'archétype du gars qui est critique ciné, parce que réaliser un film de qualité c'est trop dur pour lui, mais casser ceux des autres, c'est trop de la balle... hé là, je vous vois venir... 😉ceux d'entre vous qui vont me dire que ma propre critique est facile. Seulement moi, je sors du film, je suis remué, marqué, encore sous le choc... et j'esperais voir des critiques qui se donnent la peine de dire des choses intelligentes (heureusement il y en a aussi....) sur ce film, à défaut d'être forcémment positives. Et là, je vois juste un putain de critique incapable de faire du cinéma lui-même, se faire plaisir à chier sans vergogne sur un film qui personnelement m'a bouleversé.
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Complètement vrai. Excellente critique. Préférons revoir Salvador, Network, l'année de tous les dangers etc...
Excellente analyse !
J'adore !
Merci Yannick
Je l'ai vu avec ma femme il y a quelques mois et j'avais des attentes assez excitées concernant ce que pouvait être le film... Puis il se déroule et se termine et j'ai eu quelques bugs en essayant de raccrocher moi-même des wagons largués gratuitement, de justifier des actions qui se déroulent sans contexte ni encrage que ce soit émotionnel ou historique par rapport à ce que le film prétend raconter. C'est vraiment vulgairement un film qui part d'un concept et dans lequel "il se passe des trucs" pendant deux heures. Je suis content d'être tombé sur cette critique de monsieur Dahan parce que... J'avais oublié Civil War, c'est dire le souvenir qu'il laisse.
Grâce à votre analyse, je viens de visiter la Saison 1 de 1883. Une pure et délicieuse pépite. Maintenant je me charger de Civil War. Merci.
Superbe analyse, toujours aussi bon le Yannick !
On attends 1883 aussi :p
Très bon, merci.
Je dois dire que même lorsque je ne partage pas le point de vue de Yannick, en partie ou en intégralité, je le trouve toujours pertinent à écouter. Merci Capture Mag de ne pas être cette critique qui flatte, mais qui celle me pousse tjrs à la réflexion. Un plaisir de vous écouter APRES avoir vu les films et de confronter mes ressentis à vos critiques.
bravo!
Allez une petite chronique sur 1883 !
Sans vouloir manquer de respect à Yannick, je serai moins sévère avec le film. Sans doute parce que je n’avais pas d’attente particulière. Pour moi il est légèrement plus ambigu moralement, le personnage principal nous est présenté en train de photographier des cadavres avec un détachement déroutant même si une scène dans sa baignoire viendra nous montrer que l’horreur laisse des cicatrices. Le film parle du cheminement qui amène à cette forme de déshumanisation pour arriver au « money shot » de la fin. C’est pas le film du siècle et les critiques de Yannick sont légitimes mais adoucies quand on prend le film pour ce qu’il est et pas pour ce qu’on voudrait qu’il soit. Même si c’est vrai que le titre entraine des attentes, ce n’est clairement pas un film politique. Mais je n’y vois pas non plus un éloge du journalisme, le plan final est assez ambigu.
Merci ! Nous sommes d’accords !
Je trouve moi aussi Yannick excessivement virulent sur ce film qui n'est pourtant pas dépourvu de qualité.
D'un autre côté, je comprends totalement sa réaction, au regard du décalage entre ce qui est dit/énoncé en interview par Alex Garland et son film. Les questions des journalistes et les réponses d'Alex Garland entretiennent l'illusion d'un film éminemment politique, alors qu'il n'en ait clairement pas un. Ajoutez à cela le titre du film et la campagne promotionnelle...
De ce que je comprends le film parle plus de l’antagonisation que de la guerre civile latente aux usa. Justement le réalisateur a l’air de ne pas vouloir rentrer dans ce débat us. J’ai l’impression que les attentes de l’ami Dahan étaient peut être trop hautes ou en tout cas mal ajustées.
Pour ma part j’ai hâte d’aller le voir et me faire un avis.
@@gillessturbois8914 Même la polarisation des points de vues aux USA avancée en interview par Garland n'est pas réellement un sujet dans Civil War. Le film est plutôt un témoignage sur le photojournalisme. Du moins, c'est comme ça que je l'ai reçu.
J’en profite aussi pour saluer votre travail. Merci Capture pour l’intégralité de votre contenu. Je vous suis depuis cinq ans et la découverte de vos podcasts m’a apporté beaucoup dans ma cinéphilie. Et merci à Yannick puisque ma cinéphilie vient aussi de l’acquisition du bouquet cinéma de Canal satellite par mes parents au début des années 2000, j’étais donc un jeune fan d’Opération frisson.
Une critique qui ne parle pas tant du film que de ce qu'on aurait pu vouloir qu'il soit.
Hâte de voir les futures vidéos sur les autres films qui n'ont pas été écris ni tournés.
Oui c'est souvent le problème ici... Beaucoup de considérations sur ce qui n'est pas, ou pire sur ce qui aurait du être... C'est dire l'excès de confiance qui traverse les critiques qui en veulent aux réals de ne pas être comme eux. Des monologues filmés qui moquent le nombrilisme, ou le manque de courage au fond d'un canapé. La distinction sociale offerte au paradoxe pour jouer les savants les mains dans son caca.
C'est le style Dahan, une structure analytique hyper fouillée pour peu ou prou valider ou non un film qui doit répondre aux attentes de celui du chroniqueur, mais en même temps c'est conforme à un avis critique.
Salut la team,
J'ai adoré pour moi ça pose carrément ses couilles sur la table.
Une proposition singulière dans le paysage cinématographique, J'ai rarement Vu un film comme civil War.
Alex Garland réussit un road trip tendu, sans concession, sans censure, viscéral, dans lequel les séquences de tensions s'enchaînent (avec heureusement des moments de "respiration" entre celles-ci) permettant de nous dépeindre le maximum de scénarios possibles lors d'une guerre civile.
Tout le spectre du chaos d'une nation est mis en image : nous voguons au milieu des horreurs à petite échelle (les plus locales voir "intimistes" au sein desquelles certaines personnes en profitent pour régler leurs propres comptes (le gars dans le pneu, image qui a imprimé ma rétine et m'a fait frissonner / la station essence...), jusqu'à la guerre outrancière avec des moyens militaires totalement colossaux.
La force du film est qu'il ne s'étend pas vraiment sur le comment de cette guerre civile, sur qui sont les gentils, les méchants, nous entendons aussi parlé de ceux qui sont dans le déni au loin dans leur ferme et pour qui rien ne se passe.
Il y a certes un méchant qui est le président. Ce personnage permet de connaître quelques raisons concernant le "pourquoi" de cet embrasement de l'Amérique. Cependant le film ne nous donne pas d'explications claires. À travers ce personnage il nous donne tout de même des causes indéniables (cf ci dessous).
Au cours du road trip nous ne savons pas toujours qui nous voyons se battre, faire des atrocités... ce flou est bien dépeint dans la scène du sniper : la guerre civile c'est dans tous les cas moche et il faut parfois se battre uniquement pour sa survie.
Comme je le disais nous avons quelques informations sur les éléments déclencheurs du conflit :
- la cause de tout ça est le président (nous avons ainsi une critique sur la responsabilité qui nous incombe lors de nos votes, et une critique concernant les dirigeants qui peuvent changer les règles de la constitution une fois au pouvoir).
Ce président a été élu 2 fois mais il a bafoué les règles établies en faisant un 3eme mandat.
-il a dissout le FBI
-il me semble qu'il a bombardé des civils
- le dollar américain ne vaut plus rien...
Suite à ces événements certains états se sont regroupés afin de tuer le président coûte que coûte.
Dans ce contexte de chaos nous suivons 4 journalistes aux caractères très différents. Ils ont chacun leurs raisons de faire ce voyage et ont chacun leurs raisons de faire du journalisme. Tous évoluent au cours de ce périple.
Le film nous montre que pour être journaliste photographe de guerre il faut se forger sa propre carapace, une fois sur le terrain il faut réussir à se fermer à toutes émotions et faire que le corps deviennent seulement une extension de l'appareil photo permettant de capturer "l'instant". Seulement une fois de retour dans la chambre d'hôtel ou chez soi les trauma sont là, on le voit dans le personnage de Lee.
Ça donne des moments où cette neutralité est questionnée : à quel prix ces photographes capturent ces images en laissant des humains mourir devant leurs objectifs sans leur venir en aide tout en esthétisant ces morts via le noir et blanc, via la recherche du bon angle, luminosité...cette guerre civile marquera un tournant décisif dans le parcours de ces 4 journalistes.
Je me suis déjà fait de nombreuses fois la remarque mais je trouve vraiment dommage que dans les films (que ce soit en VF ou en VOSt) que les chansons ne soient pas sous-titrées alors qu'elles participent clairement au récit.
Les acteurs, les décors, la mise en scène, le son, les musiques... tout est réussi, l'immersion est totale.
Un film éprouvant à ne pas louper, il à la force de laisser certains éléments dans le vague, grâce à ça nous découvrons ces images de manière relativement neutre et ne pouvons qu'être révulsé et choqué par tous ce qui se passe.
Oh bah merde moi qui étais hyppé par le film. Clairement le titre et le cadre spatio-temporel me faisait kiffer d'avance mais Yannick me freine grave lol. Je vois tellement ce qu'il veut dire sans même avoir vu le film. Franchement hyper clair bravo pour cette analyse et toujours ce cœur a la critique cinéma.
Non mais on l'aime tous Dahan mais faut pas non-plus le prendre au pied de la lettre. J'en sors et franchement il vaut le prix du billet pour le moins.
moi qui pensait qu'il trouverait ça top... mdr
perso j'ai trouvé ça super percutant et prenant
C'est percutant si tu prend le film pour ce qu'il est, ce qui m'inquiète c'est que le film sème quelques indices du parties pris du réal et visiblement M Dahan les élude un peu... étrange.
Ça fait des semaines qu’on attend tous je pense un Taylor Sheridan!! Pourquoi que sur 1883??
Please on veut une video sur 1883 Yannick !!!!!!!
First Slam Dunk et la série Ripley aussi
Bravo ! Je te découvre, passionnant. C’est très au dessus comme analyse que la plupart de tout ce qui se fait niveau TH-cam français.
En sortant de la salle je ressentais le film creux malgré des visuels sympas et du spectaculaire en fin de film, mais tu as mis des mots sur ce qui n’était qu’un simple ressenti pour moi.
Je me suis posé la même question « à quoi sert ce film? »
La conversation avec Alex Garland citée par Yannick Dahan est disponible sur ce lien :
th-cam.com/video/uJODf1gpVtg/w-d-xo.html
Super film, super réalisateur, idem pour les comédiens. Roadtrip percutant, glaçant et redoutablement réaliste. L' assaut sur la maison blanche est un "morceau de cinéma" qui restera dans les annales.
J’ai vu le film hier ! C’est une blague ce truc, un gros foutage de gueule entre promesses et les moyens annoncés, merci Yannick !
Tu m'étonnes que yannick dahan fait plus de cinéma...
Alors j'aurais pu être d'accord, et pendant le film je me disais qu'il passait à côté en refaisant Apocalypse Now dans Walking Dead, et qu'effectivement il n'y avait rien sur le fait que l'Etat et la démocratie sont des instruments de la classe dominante et qu'une guerre est toujours un conflit d'intérêts divergents dans laquelle les peuples sont à la fois sacrifiés et instrumentalisés.
Mais alors, il y a cette fin - totalement nihiliste dans ce qu'elle dit de la nature de la guerre, et plutôt même de l'armée, mais aussi de ce qu'elle dit du journalisme , des journalistes, et du rôle des images.
Les deux camps sont montrés aussi fascistes l'un que l'autre, et les journalistes finalement inutiles et en tous cas absolument pas les rempart de la démocratie. Je ne comprends pas à quel moment ils seraientt montrés comme des bons journalistes (ils se vivent comme tels, mais ne le sont pas spécialement).
Il y a dans cette fin une sécheresse anti-métaphysique, dont je ne suis certes pas sûr que ça en fasse un bon film ou un film important (il faudra le revoir peut-être).
Mais par contre je suis content que le film nous épargne in fine la réflexion sur "la nature humaine", qui est le point zéro du questionnement politique.
Si questionnement il y a, c'est plus celui du spectateur face à cet objet assez déstabilisant à cause de sa conclusion (un peu comme avoir regardé sa série post-apo doudou qui n'aura jamais sa dernière saison).
Comme d'hab, il n'y a que yannick qui sache mettre les mots sur ce qui ne va pas dans le cinéma actuel (occidental surtout), ce film tellement encensé par presque toutes les critiques, j'y suis allé plein d'espoir, j'en suis sortie avec cette impression de "ça ne colle pas, ça déconne quel part"
Je n'ai pas vu le même film que Yannick visiblement, ni consterné par les personnages. Je suis sorti de la salle en pensant à "La Déchirure".
Sauf que la déchirure parle très frontalement du contexte géopolitique, il n'utilise pas d'analogies prémonitoires douteuses pour marquer son scénarium, il reste sobre dans sa mise en scène car il comprend qu'il parle de qqch de grave. Bref, il n'est pas abject. Tout l'inverse de civil war.
Le film était pas mauvais mais j'ai préféré le BUSHWICK de Netflix avec Dave Bautista. Plus fun et plus impressionnant niveau mise en scène et jusqu'au boutiste.
"Triturer la doxa", c'est déposé ou on peut la ressortir en repas de famille?
Votez Dahan !
👍
Très intéressant, même si on est pas d'accord. Ton point de vue et ton analyse mérite le détour et l'attention. Je reste tout de même admiratif du film par la perception que j'en ai reçu. Effectivement, le film ne va pas jusqu'au bout mais peut on le faire ou doit on laisser des points de suspension pour que chaque spectateur se fasse sa conclusion ?
Merci Yannick Dahan de mettre les mots sur ce qu'on ressent face à ce film !
Je claque de toutes mes nageoires. Clap clap
Quelq'un aurait un conseil livre/film traitant du journalisme actuelle
Je ne connaissais pas cette chaine mais je ne dépasserai pas les 6 minutes...
Cool, ciao.
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Moyen l’appel à télécharger à la fin
La série est dispo sur plateforme et en dvd.
Je rejoins en tous points Yannick, il a fait la critique la plus proche de mon ressenti. Inanité politique du discours, vision limite anachronique du photojournalisme, Garland livre un banal road movie débouchant sur un final consternant.
Le seul bon film (co)signé par Alex Garland c'est Never let me go... comme par hasard adapté du bouquin d'un prix Nobel de littérature.
Je suis pas trop d'accord.
On dirait LCI, le film.
Je me ferai ma propre opinion bien sûr, mais ça me parait mal engagé.
Merci Capture.
Salut Yannick, je souhaite savoir si tu compte faire une vidéo sur BLACK FILES, sorti récemment ? J'aimerai beaucoup voir ton avis là dessus. Merci
Déjà traité dans Steroids. Nous faisons une émission par semaine, donc on ne va pas se limiter à traiter le même film dans chaque émission.
L'analyse de Yannick est parfaite ! Rien à redire. Je crois que je vais devoir faire exactement la même sur ma chaîne. Étant chauve également, ne m'accusez pas de plagiat, par pitié !!!! 😅
Le traitement de Dune 2 était ridicule,fait redescendre un peu quand meme
Bon ben il a pas aimé je crois 😆😆m'en fous j'irais le voir quand même ! PS: faites qque chose pour le son, c'est complètement irrégulier...
c'est parce qu'il parle comme un Irlandais dans un pub 😀
Parfait ! je me méfiais justement de ce film. Je n'irais pas perdre mon temps. Merci monsieur Dahan.
Tu peux aussi aller te faire ton propre avis.
Un costard pour Alex, un!!
Yannick Dahan 2027
Merci, je vais économiser du temps et du pez.
le mot qu'il eut fallu prononcer , yannick, c'est "propagande"
Bonsoir Monsieur Dahan , en préambule je souhaite vous dire que depuis opération frisson vous me plaisez dans votre analyse de plus jai adoré votre film de zomblar.
En propo principal :J'aimerais vraiment avoir votre point de vue sur le dernier Penn qui selon moi fait écho à " colors" que j'avais adoré. Si vous prenez le temps de faire une vidéo je me mastuberai en pensant à Robert Duval. Au pire je me satisferait de votre opinion
Bien à vous sherlow cost
Je vois plein de critiques similaires poper, c’est dommage, je regarderais le film au moins pour ce qu’il ne dit et ne montre pas.
C’est vraiment dommage, y’avait moyen de faire un film énervé, bon on a Yannick énervé, on a pas tout perdu !
Mon dieu, cette scène où Wagner Moura crie au ralenti sur une musique mélodramatique, Michael Bay n'aurait pas osé, Garland l'a fait, et pas qu'une fois dans le film, hélas. Misère.
Merci pour cette analyse. Personnellement, j'ai apprécié le film.
Concernant certains de vos arguments :
1. La simplicité de ce que vous pensez être un des propos du film en particulier : "Le fascisme ça peut mener à la guerre civile" même si c'est triste j'ai l'impression qu'en ce moment ça peut pas faire de mal de le répéter parce que ça a pas l'air clair pour tout le monde ...
2. Critiquer le propos simpliste du film pour proposer une analyse du type tout aussi simpliste et essentialiste, "La nature humaine est violente", "l'homme est un loup pour l'homme".... bof franchement c'est vu et revu et pas sur que ce soit beaucoup plus pertinent... (voir les vidéos de bolchegeek sur le sujet, ex : Bolchegeek : The Last of Us, marre de la fin du monde !))
Ah merde, comme Yannick, le trailer donnait très envie mais Alex Garland, après Annihilation et Men, j'ai pas mal déchanté
En gros, il vaut mieux revoir Misanthrope ! :)
J'ai trouvé Annihilation super couillu et globalement très réussi. Disons que le parti pris radical du film en laissera forcément certains en bord de route. Par contre, la métaphore sociale dans Men est tellement obèse que ca rend le film assez crétin. Civil War semble dans la même veine. Dommage...
Fallait réussir un film plus à côté de son sujet que Dune 2 ...
Vraiment un film fait par un fan qui fantasme le journalisme du siècle dernier. A vomir.
Si le cinéma n'a plus rien a dire il peut s'arrêter. Merci Yannick.
Bon bah je suis une tarte tropezienne alors. Tu vas me dire que tu l'as pas vue la guerre civile dans le film?^^
Vous prenez la version Joe Dante,en inversant les faits et hop..vous avez les usa de nos jours..de la chaz,a hamtramck,au defund police,aux capitols..etc..
🤓
Comme d'hab il n'aime pas ce que les autres aiment. Prévisible
Qui sont les autres ?
@@SonateSonate la majorité des critiques et des spectateurs qui ont vu le film. Bref la populasse...
@@Fwedos75 OK, la réflexion est donc bien idiote
@@SonateSonate tout comme le fait d'avoir un avis qui découle plus de la posture que d'un vrai ressenti personnel.
Je n'insulte personne je vous prierais de faire de même. Bonne soirée.
@@Fwedos75 son avis ne dépend pas d'une "posture" mais d'une réflexion sur ses attentes confrontées aux ambitions du film.
Je n'insulte personne je vous prierais de ne pas m'accuser pour rien. Bonne soirée également.
Gros fan de western, j'ai vu 1883. Ben, la série est rythmée et se laisse regarder dans le genre drame familial, mais je ne serai pas aussi dithyrambique.
Sous ses dehors d'ouverture et de tolérance, de dureté et de pessimisme un peu morbide se cache un bon vieux western à la papa avec le fidèle vieux compagnon noir philosophe et ses bons sauvages tellement emplis de la sagesse de la plaine. C'est taillé pour l'amateur de country.
Pourtant, au début, à l'introduction des immigrants, j'ai cru que ça allait se diriger vers du Michael Cimino et ses Portes du paradis. Mais non, le thème n'est même pas traité. Les Européens sont un prétexte, un troupeau qu'il faut guider car ils sont cons comme des lemmings et, que, sans surveillance, ils ne peuvent pas faire deux-cents mètres sans crever comme des buses.
La voix off et le cowboy de The Big Lebowski le psalmodient jusqu'à l'overdose : la nature de l'ouest est dure, faut être un vrai Ricain pour la mériter.
Le traitement des Indiens est ri-di-cu-le.
Si on a lu un ou deux bouquins sur les natives et sur l'époque, on rigole tellement c'est caricatural...
Bref, 1883, c'est bof.
Dans le genre et en récent, la série Godless l'enterre profondément dans le désert.
Exactement, ce que j'ai vu, et de nombreux détails en plus, par exemple que des bourgeois des villes surtout la petite ado, une vraie gamine gâtée (tellement contemporain) se retrouvent plus adaptés à l'ouest sauvage que des paysans qui ont toujours vécu dans la nature et travaillé la terre ou le suicide du cow-boy qui n'avait rien de suicidaire dans sa personnalité et en plus venait de gagner une coquette somme d'argent (si c'est pour symboliser la fin de la conquête de l'Ouest, c'est très maladroit) Alors que j'ai toujours sans exception été d'accord avec toutes les analyses de yannick, je ne comprends pas sa hype. Je vais jeter un œil sur godless, jamais entendu parler, j'ai vu le premier épisode de The Sympathizer, ce n'est pas un western, ça a l'air prometteur, en toile de fond, j'en attends la désillusion du rêve américain pour le "petit" peuple, justement à la cimino, mais tendance "voyage au bout de l'enfer", en plus c'est le réalisateur de "old boy", l'original.
@@giuamo1067 Godless, c'est sur Netflix. C'est un très bon western mélancolique et violent. Les paysages sont magnifiques (un hymne aux grand espaces écrasés par le poids du ciel) et les personnages attachants et beaux.
Ils ont réussi à rassembler dans ce petit coin de prairie tous les thèmes chers au western : de l’attaque du train, à la veuve en (presque) détresse en passant par la mine qui n'est pas ici d'or mais d'argent. Plusieurs clins d’œil et références visuelles sont faits aux grands papas du genre.
Ajouté à cela un petit côté, si ce n'est fantastique, tout au moins mystique avec ses indiens taciturnes et cette bande de bandits qui semble être une malédiction ou un fléau inexorable, massacrant l'un, épargnant l'autre, comme si elle voulait incarner le chaos.
J'ai été scotché (mais c'est un avis perso).
C'est des voyeurs 😝
C'est un film qu'aurait pu faire un enfant batard de Kubrick. Photogénique, impactant, impressionnant. MAIS décontextualisé, déréalisé, binaire et bête.
Comme par hasard, les films de Garland provoquent aussi des vagues de théories stériles - faites par des "geeks éclairés" qui ressentent le besoin d'expliquer des scénarios mal branlés, bourrés de symboles vides.
Bonjour
Bon , du coup, vous avez aimé ou pas ? 🤣
Je trouve que Yannick Dahan fait la même chose que certains à gauche mais à l'envers. Ses critiques c'est souvent ce film n'est pas assez de droite, il parle peu de cinéma en soi. Suffit de voir le vocabulaire qu'il reutilise souvent, bien pensance, victimisation, tolerance... c'est plus le registre du tweet que de la critique cinéma.
Pour avoir écouté pas mal de ses podcasts, ce qu'il reproche aux films actuels c'est justement de ne pas permettre de faire du cinéma en montrant un minimum de choses pour être le plus lisse et politiquement correct possible.
Plutôt d'accord avec son avis, et cette critique, une déception que ce film ou le propos de départ et survolé, de plus le point l'actrice principale je la trouve fade a souhait dans son rôle, la fin est abrupte et pas ouf.
Deux ,3 séquences bien découper avec une musique et une photo sympathique.
Pour le reste un ennui abyssal
Tain le son fait mal au crâne, c'est un truc de dingue. Attention cher Alain Mercier à être précautionneux avec la compression. La voix de Dahan est une chie-en-lie à traiter, je reconnais.
10 premières minutes de commentaires sur le titre et ses promesses déçues puis une éloquente deuxième dizaine de minutes sur ce que le cinéaste choisi de ne pas traiter par "manque de couilles" et que Dahan - qui lui en a une grosse paire - aurait souhaité voir, ça ne fait pas une critique.
Franchement, le film est beaucoup plus intéressant que ce qui en est - assez peu cependant - dit dans cette énième "Chronique de la Déception de Yannick Dahan".
C'est dommage de critiquer l'absence d'intelligence dans film en faisant preuve d'aussi peu d'intelligence à son égard.
Moi, j'ai trouvé le film puissant. En effet, il faut accepter que le film ne traite pas la question du conflit, de ses modalités et de ses causes. Mais, on comprend très vite qu'il s'agit de faire ressentir au spectateur une "réalité de guerre" par le biais de reporter. Et en terme de sensations, le film est sacrément efficace. Et, puisque je n'ai pas 26mn, je dirais que c'est un film - très américain certes - mais qui traite très justement la question de la neutralité et, en terme de photo, qui ose délaisser la question du point de vue pour questionner la "distance" et "l'instant ". Deux questions essentielles photographiquement et politiquement.
Deux axes de réflexion critique qui me semble beaucoup plus intéressantes que le titre et les attentes de Yannick.
Note : Ce film m'a donné envie de revoir - sur le même sujet et peut-être plus réussi, plus radical aussi - Sympathie pour le diable de Guillaume de Fontenay avec Niels Schneider (2019).
C'est aussi bien d'aimer un film pour ce qu'il est. Je regarde Dahan depuis môme, mais là j'ai du mal avec sa posture sur sa critique. Je me permettrais de dire que ce n'est pas ce que j'attends d'un critique
Perso Garland j’ai lâché après Men que j’ai trouvé moralisateurs au possible. J’avoue que civil war me faisait de l’œil mais quand j’écoute cette critique je sent que l’on retrouve la même moraline que sur Men, du coup je vais passer mon tour au ciné et attendre de le voir à la télé
Je sors de la salle.. assez d accord avec Yannick.. film totalement creux, aucune réflection à en tirer sur des sujets aussi majeurs. De belles images et de la violence, seuls "intérêts" à se déplacer pour voir ce film.. cerveaux en bonne santé: passez votre chemin..
Bon mise à part que tu a complètement pété ma hype du film. Le son est vraiment pas assez fort quand tu chuchote ! Merde !
Je m'en doutais que ça allait être une arnaque.
Indispensable Yannick Dahan.
Sinon tu réalises un civil War avec tes idées mdrr. J'ai adoré cette proposition, il faut arrêter de dire "le film ne fait pas si et ça .." parlons du message film plutôt non ? ( Et comparer le film par rapport à la bande annonce, j'ai vite compris je je suis pas aller plus loin dans ton "analyse")
En résumé : pas de couilles, pas de gloire.
Cela reste malheureusement, (c'est une culture), une vue très subjective ;
Vous jugez les films sur ce qu’ils sont ou sur ce que vouliez qu’ils soient !!? C’est tellement usant …
Il parle bien de ce qu’il voit dans le film. Il suffit de l’écouter.
Merci j’ai écouté… pffff. Quand Mr Dahan dit plusieurs fois dans la critique ce qu’il attendait du film et que ca ne correspond pas a ce que le film fait. Je pense que je peux me poser la question…
@@sty2805 Des attente par rapport à un projet on peut en avoir, surtout quand tu as une culture cinéma de ce genre de film. EN gros il dit que ça passe à côté de son sujet, et ça te conforte plus dans une bien pensance que vraiment te mettre à mal dans des convictions. Le monde est plus complexe que ce qui est depeint dans le film. "Gnagna, un president Trump est élu, c'est la guerre civile...waoww c'est profond". C'est le niveau zero , surtout quand tu ne développe rien derrière et que tu ne traduis rien par ta mise en scène. Tu sors du film sans te poser de questions, en allant même à Burger King derrière. Même pas une ambiguité qui viendrait te titiller. C'est un point de vue sur le film légitime, tout comme ceux qui l'apprécient.
@@lejudex2979 Je trouve au contraire que ça raconte quelque chose le road trip retrace tous les types de scénarios qui peuvent arrivés selon les différents États Américains qu’ils vont traverser. J’ai l’impression que vous vouliez voir La ligne rouge ou 1917 version 2024. Mais désolé une guerre à notre époque dans le monde occidental à plus de chances de ressembler à ça.
@@sty2805 J 'entends, mais par contre 1917 ou la Ligne rouge c'est pas du tout des bons exemples de comparaison. C'est pas une question de "on veut voire une guerre en mode bidasse". Le truc que le film galère à faire c'est une traduction de l'effondrement systèmique et identitaire de tout un pays. SI je devais prendre une comparaison plus proche mais plus simpliste, je dirais un peu comme la première heure des films American Nightmare 2 & 3.(avant que ça parte juste en mode richeVSPauvre) Où il y a un clairement une confrontation de partout et qui travaille vraiment ton positionnement idéologique. Tout s'effondre, qu'est-ce qui reste ? Qu'est-ce que ça peut dire de toi ?
Bon je résume grossièrement, mais c'est un peu l'idée.
Ce n'et pas Garland évite, c'est juste que ce n'est pas ce qu'il a envie de raconter. Il questionne la morale des journalistes par rapport à leur métier.
Je trouve étrange ce reproche de présenter un Président fasciste car j'estime, au contraire, qu'Alex Garland cherche au maximum à éviter d'expliquer les bords politiques de chaque camp (choisir comme états sécessionistes les deux opposés que sont la Californie et le Texas est assez révélateur) même si on peut penser que le cas Donald Trump est son inspiration. Si c'est le fait qu'il fasse tirer sur certains de ses citoyens qui donne ce qualificatif, cela me parait un peu limité car l'Histoire contient des exemples de chefs d'Etats non fascistes ayant fait tirer sur une partie de leurs citoyens s'opposant à eux (il ne me semble pas qu'Abraham Lincoln soit considéré comme fasciste, bien qu'étant républicain, alors qu'il a inévitablement fait tirer sur les confédérés).
Même si j'ai bien aimé Ex Machina, je ne comptais pas aller voir ce film, qui à mon avis, vu le sujet et vu l'année de sortie (élections américaines) n'est rien de plus qu'un énième tract politique anti-Trump, comme Hollywood en pond régulièrement.
Ce n'est pas anti-Trump.
Le film ne prend aucun parti, c'est plutôt malin, même si on imagine bien que les personnages journalistes seraient plutôt de gauche. C'est très neutre
Votre critique est stupide et démontre votre méconnaissance des états unis, vous n'avez compris aucune scène et aucun personnage.
En résumé, cela engageait un beau feu d’artifice mais on as un pétard mouillé; pourtant avec la prise du capitol par des red neck soi disant aux ordre de Trump et la chanson de Oliver Anthony qui traite de son quotidien à cause des décisions des hommes riches au nord de Richmond, j’aurais cru qu’il y aurait eu une prise de risques mais non, à la suite de cette critique, c’est sempiternellement toujours la même chose!
Yannick Dahan c'est notamment le mec qui a fait ce film vraiment pas glorieux (pour ne pas employer un terme plus dégradant... )qu'est "la Horde", on comprend bien pourquoi il a autant besoin de démolir les bons films
Mdr, l'archétype du gars qui est critique ciné, parce que réaliser un film de qualité c'est trop dur pour lui, mais casser ceux des autres, c'est trop de la balle...
hé là, je vous vois venir... 😉ceux d'entre vous qui vont me dire que ma propre critique est facile. Seulement moi, je sors du film, je suis remué, marqué, encore sous le choc... et j'esperais voir des critiques qui se donnent la peine de dire des choses intelligentes (heureusement il y en a aussi....) sur ce film, à défaut d'être forcémment positives. Et là, je vois juste un putain de critique incapable de faire du cinéma lui-même, se faire plaisir à chier sans vergogne sur un film qui personnelement m'a bouleversé.