La conscience, on ne l'a pas choisie; elle fait partie de notre individualité; elle s'imprégne de toutes nos expériences empiriques issues de notre caractère, de notre éducation, de la vie en société, des expériences personnelles et de paramètres divers dont nous ne sommes même pas conscients. Lorsque nous faisons un choix, dit libre, plutôt qu'un autre, c'est plus un sentiment de liberté qui guide ce choix. Et celui-ci est issu de cette même conscience qui nous est attribuée (et que nous n'avons donc pas choisie) et à laquelle nous obéissons de mainière spécifique pour adapter un certain comportement au monde. Je serais donc plutôt de l'avis de Spinoza. Sans compter que les notions de dieu, d'âme, de perfection ressemblent fortement à des pétitions de principe. Merci, professeur, pour ces explications toujours intéressantes.
Vraiment bien choisie dans le contexte. Liberté de choix, courage de l'âme... Ces premières phrases du discours de la méthode également, pour se motiver à faire de ce monde quelque chose de moins déraisonnablement suicidaire, penser qu'on peut encore transmettre de belles idées qui peuvent entrouvrir des portes...
Merci pour ça. J'avoue que je ne me suis jamais mis à la lecture de Descartes pour les raisons évoquées en introduction (dichotomie corps/esprit, domination de la nature, mais aussi "l'animal est une machine", etc). Tu m'as donc ouvert vers une forme de penser de la liberté (moi qui suis profondément libertaire) que je ne connaissais pas... ou peu. Et ça me parle. Merci encore ! Mais j'aimerais amener une remarque à propos du dualisme de Descartes. D'après Roger Mucchielli, dans La philosophie de la psychosomatique (1961 édition Montaigne), Descartes, à la fin de sa vie, a commencé à remettre en question son dualisme et a commencé à postuler pour un monisme, aurait donc changer d'avis à ce sujet. Il aurait commencer à appréhender le lien entre bonheur et santé.
Je pense qu'il est possible de douter que l'on doute puisqu'au moment où je doute où ce que j'appelle le doute je suis peut-être en réalité en train de conscientiser quelque chose qui se révèle au final être une vérité. Par conséquent, ça n'est pas du doute mais seulement une prise de conscience. ❤
Je réfute le fait que Dieu (être parfait etc) existe puisque je le conceptualise tel, bien que moi même imparfait... Je peux conceptualiser un cercle parfait (merci Platon), cela ne le fait pas exister pour autant (Dsl Platon). ;) Merci pour ces vidéo toujours aussi passionnantes !👌
Le problème de Descartes c'est son rationalisme car on le sait tous, la raison a des limites que la raison ignore. Kant en conviendrait et cela représente par ailleurs sa critique la plus acerbe à l'encontre de Descartes : "c'est bien jolie tes histoires de sens trompeurs, mais comment tu abordes le monde autrement que par eux ?" C'est là le génie de la tradition empirique anglaise consistant à ajuster nos sens par l'expérience. Voilà donc la vérité : le constat du réel. Un constat qui se révèle subjectivement mais porté à l'universel.
@@raymondrabillard3586 Descartes est un rationaliste, le coeur il n'en a que faire. En refusant ce positionnement logique, j'affirme au contraire être plus proche de Pascal. Donc je ne sais pas, où voyez vous une incohérence ?
@@thomaslaurent9948 haaaa... Qu'elle humour. :) après j'ai toujours trouvé Kant un peu ridicule... Voir voulant poser de fausses questions pour apporter ses réponses fatalement fausse de par sa méthode. Il a d'ailleurs été très abondamment critiqué. Comme tous philosophes qui se respect.
Merci. Je réalise que mon rejet de Descartes provenait davantage d'une conclusion hâtive. Je me permets de m'opposer à la notion de liberté à partir de l'exemple en matière de santé, qui ressemble étrangement à un épisode récent... Descartes ne validerait probablement pas comme acte de liberté le fait de se faire inoculer un produit dont je doute même (merci Descartes) qu'il soit "experimental". La méthode thèse antithèse synthèse n'ayant pu être proposée à chacun par l'interdiction et les sanctions des défenseurs au pouvoir de ce qui dès lors ne pouvait plus s'appeler thèse mais propagande, à moins d'appeler liberté le choix de la soumission aux autorités, à la peur, par conformisme, paresse et lâcheté ( éléments constitutifs de servitude volontaire), je ne vois dans ce geste qu'un acte de renoncement à la liberté, et il ne saurait en être un exemple.
Bien sûr je suis conscient que ma remarque s'inscrit dans un doute très cartésien sur la confiance qu'on peut attribuer à une autorité scientifique, bien plus fondée que celle qu'on attribuerait à une autorité politique déguisée en garant de la santé du peuple...
Mais je me pose encore la question : est-ce que la pierre qui dévale la pente , devenue soudainement consciente, est-ce qu elle peut grâce à sa volonté modifier sa trajectoire comme le soutiendrait Descartes ou n a t elle absolument aucun pouvoir sur sa trajectoire même si elle est consciente, comme le soutient Spinoza ? Cette question me perturbe
j'aime beaucoup l'image de la fenêtre ensoleillée, pourriez-vous me dire qui en est l'auteur.e svp ? j'ai un projet artistique qui mijote relatif à l'idée de la " fenêtre " . et je suis en repérage de mes références. merci à l'avance. et merci pour toute cette vulgarisation, ces liens illustrés qui aident grandement à se faire une idée plus profonde du sujet.
Je ne me rendais pas compte à quel point Descartes pouvez être rejeté de nos jours. Vous avez pourtant permis de consolider mon opinion d'en faire mon philosophe préféré malgré tout.
Vu la vision qu'il avait des animaux prouve que ça ne devait pas être un homme bien. Considérer les animaux prouve tellement de choses positives. L'introduction de ce récit est importante, ce n'est pas anodin de commencer ainsi pour le décrire.
Je trouve que la "démonstration" d'une existence de l'âme en dehors du corps est particulièrement faible. C'est le dualisme Cartésien que je trouve peu convaincant.
Si c'est possible de sortir de soi même. Je pense que vous avez là une croyance limitante. Ça m'est déjà arrivé. C'est incroyable. Et depuis je ne vois plus du tout le monde de la même façon. Et même quand je le vois toujours aussi pourri. Ce qui me rassure c'est de savoir que je n'en fais pas partie et que quelque chose de plus grand m'attend. Et de vraiment bien plus beau que cette vie d'esclaves...
Merci de mieux nous faire connaître ce grand homme. Mais, je cite: "Il est clair que je ne me suis pas creé moi-même, sinon je le saurai" (...?). Comment savoir puisque je ne me connais pas? Je ne sais même pas durant toute mon existence, lorsque je me regarde rire devant un miroir, le nombre de mes dents qui sont visibles...
Bonjour. Je me permet de réagir à un point de détail... qui n'en est pas vraiment un vu l'endoctrinement scientifique actuel... Aux environ de 36.30, vous omettez de parler des gens gravement malades qui refusent les traitements médicaux et qui guérissent... et au passage, ils guérissent généralement bien mieux, sans effets secondaires et sans mourir dans les 5 ans qui suivent, ce que la médecine se garde bien d'évoquer ! Alors, oui, la médecine soigne, mais elle n'est pas l'unique solution efficace. J'ai donc une question plus philosophique : Est ce que le malade qui choisit une autre piste que la médecine fait un choix en toute liberté ? Pour ma part, je dirai oui lorsque le malade en question guérit, et non lorsque, comme Steve Jobs, il ne guérit pas ! Merci de partager vos réflexions...
La médecine "allopathique" à connaissance de guérisons spontanées même pour des maladies graves comme les cancers, mais elles sont si peu nombreuses qu'on ne peut les étudier ni en tirer des conclusions utiles. Par ailleurs, il existe aussi beaucoup de pseudo thérapies qui promettent des guérisons miracles(surtout aux personnes acculées au désespoir donc plus vraiment libres de ne pas laisser une chance même improbable à un traitement non conventionnels même douteux) et qui se sont avérées toutes absolument inefficaces et impuissantes pour les maladies graves et n'ont elles non plus ni sauvé ni ressuscité personne même après cinq de non-traitement sans effets secondaires. Par ailleurs, la liberté du choix du traitement n'a rien à voir avec l'assurance d'une guérison, que l'on soit riche ou pauvre... En revanche, la compréhension des mécanismes réels qui animent le corps et la mise au point de traitements scientifiques adéquats laissent quand même plus de chances de trouver des solutions de guérisons efficaces que la pensée magique qui, à coup sûr, elle, n'a pas plus d'emprise sur le réel ni de pouvoir de guérison que celle d'un simple placebo.
Un vrai humain avec une vraie voix humaine quelle bonheur 💚 merci à vous d'etre humain. À très bientôt. Prenez soin de vous.🙏
La conscience, on ne l'a pas choisie; elle fait partie de notre individualité; elle s'imprégne de toutes nos expériences empiriques issues de notre caractère, de notre éducation, de la vie en société, des expériences personnelles et de paramètres divers dont nous ne sommes même pas conscients. Lorsque nous faisons un choix, dit libre, plutôt qu'un autre, c'est plus un sentiment de liberté qui guide ce choix. Et celui-ci est issu de cette même conscience qui nous est attribuée (et que nous n'avons donc pas choisie) et à laquelle nous obéissons de mainière spécifique pour adapter un certain comportement au monde. Je serais donc plutôt de l'avis de Spinoza. Sans compter que les notions de dieu, d'âme, de perfection ressemblent fortement à des pétitions de principe. Merci, professeur, pour ces explications toujours intéressantes.
C'est très intéressant d'aborder Descartes, loin des clichés, avec beaucoup de nuances. Merci pour cette vidéo🙂
Vraiment bien choisie dans le contexte. Liberté de choix, courage de l'âme... Ces premières phrases du discours de la méthode également, pour se motiver à faire de ce monde quelque chose de moins déraisonnablement suicidaire, penser qu'on peut encore transmettre de belles idées qui peuvent entrouvrir des portes...
Je vous remercie que vous partagez le vidéo parce que je connais qu'il est très important dans ma vie 😊😊
Merci pour ça.
J'avoue que je ne me suis jamais mis à la lecture de Descartes pour les raisons évoquées en introduction (dichotomie corps/esprit, domination de la nature, mais aussi "l'animal est une machine", etc).
Tu m'as donc ouvert vers une forme de penser de la liberté (moi qui suis profondément libertaire) que je ne connaissais pas... ou peu. Et ça me parle.
Merci encore !
Mais j'aimerais amener une remarque à propos du dualisme de Descartes.
D'après Roger Mucchielli, dans La philosophie de la psychosomatique (1961 édition Montaigne), Descartes, à la fin de sa vie, a commencé à remettre en question son dualisme et a commencé à postuler pour un monisme, aurait donc changer d'avis à ce sujet. Il aurait commencer à appréhender le lien entre bonheur et santé.
J'ai bien aimé ta façon de présenter Descartes.
Je pense qu'il est possible de douter que l'on doute puisqu'au moment où je doute où ce que j'appelle le doute je suis peut-être en réalité en train de conscientiser quelque chose qui se révèle au final être une vérité. Par conséquent, ça n'est pas du doute mais seulement une prise de conscience. ❤
Je réfute le fait que Dieu (être parfait etc) existe puisque je le conceptualise tel, bien que moi même imparfait...
Je peux conceptualiser un cercle parfait (merci Platon), cela ne le fait pas exister pour autant (Dsl Platon). ;)
Merci pour ces vidéo toujours aussi passionnantes !👌
Le problème de Descartes c'est son rationalisme car on le sait tous, la raison a des limites que la raison ignore. Kant en conviendrait et cela représente par ailleurs sa critique la plus acerbe à l'encontre de Descartes : "c'est bien jolie tes histoires de sens trompeurs, mais comment tu abordes le monde autrement que par eux ?" C'est là le génie de la tradition empirique anglaise consistant à ajuster nos sens par l'expérience. Voilà donc la vérité : le constat du réel. Un constat qui se révèle subjectivement mais porté à l'universel.
Le cœur a ses raisons
...
Que la raison ignore.
@raymondrabillard3586 On est d'accord sur ce point
@@thomaslaurent9948 pas exactement selon ce que vous écrivez...
@@raymondrabillard3586 Descartes est un rationaliste, le coeur il n'en a que faire. En refusant ce positionnement logique, j'affirme au contraire être plus proche de Pascal. Donc je ne sais pas, où voyez vous une incohérence ?
@@thomaslaurent9948 haaaa...
Qu'elle humour. :)
après j'ai toujours trouvé Kant un peu ridicule... Voir voulant poser de fausses questions pour apporter ses réponses fatalement fausse de par sa méthode. Il a d'ailleurs été très abondamment critiqué. Comme tous philosophes qui se respect.
Il pense comme le prisonnier dans la caverne.
cet un philosoph du lumairent le monde
Merci.
Je réalise que mon rejet de Descartes provenait davantage d'une conclusion hâtive.
Je me permets de m'opposer à la notion de liberté à partir de l'exemple en matière de santé, qui ressemble étrangement à un épisode récent...
Descartes ne validerait probablement pas comme acte de liberté le fait de se faire inoculer un produit dont je doute même (merci Descartes) qu'il soit "experimental".
La méthode thèse antithèse synthèse n'ayant pu être proposée à chacun par l'interdiction et les sanctions des défenseurs au pouvoir de ce qui dès lors ne pouvait plus s'appeler thèse mais propagande, à moins d'appeler liberté le choix de la soumission aux autorités, à la peur, par conformisme, paresse et lâcheté ( éléments constitutifs de servitude volontaire), je ne vois dans ce geste qu'un acte de renoncement à la liberté, et il ne saurait en être un exemple.
Bien sûr je suis conscient que ma remarque s'inscrit dans un doute très cartésien sur la confiance qu'on peut attribuer à une autorité scientifique, bien plus fondée que celle qu'on attribuerait à une autorité politique déguisée en garant de la santé du peuple...
Mais je me pose encore la question : est-ce que la pierre qui dévale la pente , devenue soudainement consciente, est-ce qu elle peut grâce à sa volonté modifier sa trajectoire comme le soutiendrait Descartes ou n a t elle absolument aucun pouvoir sur sa trajectoire même si elle est consciente, comme le soutient Spinoza ? Cette question me perturbe
j'aime beaucoup l'image de la fenêtre ensoleillée, pourriez-vous me dire qui en est l'auteur.e svp ?
j'ai un projet artistique qui mijote relatif à l'idée de la " fenêtre " .
et je suis en repérage de mes références.
merci à l'avance.
et merci pour toute cette vulgarisation, ces liens illustrés qui aident grandement à se faire une idée plus profonde du sujet.
Bonjour, il s'agit d'une peinture de Vilhelm Hammershøi intitulée "Rayons de soleil" : fr.wikipedia.org/wiki/Rayons_de_soleil
@@paroledephilosophe Superbe. Merci.
Je ne me rendais pas compte à quel point Descartes pouvez être rejeté de nos jours.
Vous avez pourtant permis de consolider mon opinion d'en faire mon philosophe préféré malgré tout.
Vu la vision qu'il avait des animaux prouve que ça ne devait pas être un homme bien. Considérer les animaux prouve tellement de choses positives. L'introduction de ce récit est importante, ce n'est pas anodin de commencer ainsi pour le décrire.
@@JoelCESSIO29 1/ c'est une réflexion complètement anachronique.
2/ même si c'était vrai en quoi ça invaliderait sa pensée ?
Je trouve que la "démonstration" d'une existence de l'âme en dehors du corps est particulièrement faible. C'est le dualisme Cartésien que je trouve peu convaincant.
Si c'est possible de sortir de soi même. Je pense que vous avez là une croyance limitante. Ça m'est déjà arrivé. C'est incroyable. Et depuis je ne vois plus du tout le monde de la même façon. Et même quand je le vois toujours aussi pourri. Ce qui me rassure c'est de savoir que je n'en fais pas partie et que quelque chose de plus grand m'attend. Et de vraiment bien plus beau que cette vie d'esclaves...
Merci de mieux nous faire connaître ce grand homme. Mais, je cite:
"Il est clair que je ne me suis pas creé moi-même, sinon je le saurai" (...?). Comment savoir puisque je ne me connais pas? Je ne sais même pas durant toute mon existence, lorsque je me regarde rire devant un miroir, le nombre de mes dents qui sont visibles...
Ça sera sympa de consider et de discuter la notion que les pensées sont contrôlées par le cerveau.
Comment pouvez-vous être dans la certitude que dieu soit le créateur de notre âme ❓✨
Experience d'esprit et de corps separes: th-cam.com/video/nk_KU39GNK4/w-d-xo.html
Le corps et l'esprit sont bien separes: th-cam.com/video/gib9IvIbjBM/w-d-xo.html
Descartes n'a pas tout faux. Il a raison a propos du dualisme:
th-cam.com/video/k3qjo_C1tXs/w-d-xo.html
Bonjour. Je me permet de réagir à un point de détail... qui n'en est pas vraiment un vu l'endoctrinement scientifique actuel... Aux environ de 36.30, vous omettez de parler des gens gravement malades qui refusent les traitements médicaux et qui guérissent... et au passage, ils guérissent généralement bien mieux, sans effets secondaires et sans mourir dans les 5 ans qui suivent, ce que la médecine se garde bien d'évoquer ! Alors, oui, la médecine soigne, mais elle n'est pas l'unique solution efficace. J'ai donc une question plus philosophique : Est ce que le malade qui choisit une autre piste que la médecine fait un choix en toute liberté ? Pour ma part, je dirai oui lorsque le malade en question guérit, et non lorsque, comme Steve Jobs, il ne guérit pas ! Merci de partager vos réflexions...
La médecine "allopathique" à connaissance de guérisons spontanées même pour des maladies graves comme les cancers, mais elles sont si peu nombreuses qu'on ne peut les étudier ni en tirer des conclusions utiles. Par ailleurs, il existe aussi beaucoup de pseudo thérapies qui promettent des guérisons miracles(surtout aux personnes acculées au désespoir donc plus vraiment libres de ne pas laisser une chance même improbable à un traitement non conventionnels même douteux) et qui se sont avérées toutes absolument inefficaces et impuissantes pour les maladies graves et n'ont elles non plus ni sauvé ni ressuscité personne même après cinq de non-traitement sans effets secondaires.
Par ailleurs, la liberté du choix du traitement n'a rien à voir avec l'assurance d'une guérison, que l'on soit riche ou pauvre... En revanche, la compréhension des mécanismes réels qui animent le corps et la mise au point de traitements scientifiques adéquats laissent quand même plus de chances de trouver des solutions de guérisons efficaces que la pensée magique qui, à coup sûr, elle, n'a pas plus d'emprise sur le réel ni de pouvoir de guérison que celle d'un simple placebo.