C'est tout simplement exceptionnel. J'ai adoré cette vidéo. C'est une question que je me pose sérieusement depuis longtemps. Merci infiniment. J'espère que vous continuerez longtemps de nous enchanter.
Bonsoir Honnêtement, lorsque que j’ai lu le titre j’ai failli passer mon chemin. Car il est vrai que parfois la philosophie a le don de faire des noeuds sans corde. Mais bon, en bon être humain que je suis, la curiosité m’a poussée à écouter. Et bien je ne regrette pas, au contraire. Les pistes présentées et suggérées sont intéressantes et les remarques en fin d’épisode (entre autres sur la dangerosité de laisser certains sujets en errance) m’apportent des angles de vues que je n’aurais pas eus instinctivement. Merci beaucoup. NB : J’aime beaucoup vos présentations, votre ton est très agréable et vos explications très claires. Merci pour ce travail.
SI L'UNIVERS EST RAISONNABLE, SA RATIONALITÉ EST AU DELÀ DE NOTRE ENTENDEMENT... NÉANT ET INFINI DE L'ESPACE NE SONT POUR NOUS QUE DES MOTS, NÉANMOINS LES RÉALITÉS QU'ILS EXPRIMENT SONT PEUT-ÊTRE PARADOXALEMENT COMME LES DEUX FACES D'UNE PIÈCE !
@ vous avez raison, ces questionnements peuvent vite devenir vertigineux si on n’est pas bien ancré préalablement. La philosophie c’est plusieurs horizons de questionnements, on peut tout à fait se contenter de ceux qui relient la réflexion au plancher des vaches, tel le stoïcisme 🙂 Mais pour ceux qui le peuvent ils doivent continuer à occuper le terrain des questionnements métaphysiques afin qu’ils ne soient pas kidnappés par des hommes peu imprégnés de sagesse, pour faire court les prédicateurs en tout genre rarement oiseaux de bonne augure.
le questionnement philosophique c'est comme les poupées russes. Avec les sciences c'est pareille. Rien ne calme notre soif de certitude pour nous rassurer. C'est une des raisons pour lesquels les gens se tournent vers les croyances de tout bord. Mais j'aime réfléchir mais cela ne me rassure pas. Merci
Belle question, je vous en propose la réponse musicale: En musique un silence ne peut exister qu'à la condition qu'il soit encadré par deux notes pour en indiquer le début et la fin. Merci pour votre vidéo.
@@PierreBonnafous-og6de Juste un truc: le VRAI Gruyère d'origine, qui vient de Gruyère, canton de Fribourg en Suisse, n'a pas de trou, vous pouvez vérifier. Le Guyère français en a (c'est comme la sécu...)
Heu... non. Une note n'existe que parce qu'elle émerge du silence. Sans silence, aucune note ne peut exister. C'est pareil pour une pensée, il ne peut y avoir pensée que parce qu'il y a la conscience d'arrière plan, d'où elle émerge et dans laquelle elle se résorbe. Observez l'intervalle entre deux pensées : est-ce que vous disparaissez ? Non, vous existez bien sûr. Parce que vous êtes la conscience qui perçoit les pensées, qui ressent les sensations corporelles, et qui expérimente les perceptions du monde extérieur. Votre conscience se situe à un niveau de réalité supérieur à celui de ces trois types d'objets perçus. Elle n'est pas un objet, comme le silence n'est pas une note.
Bravo ! J'ai regardé "juste pour voir" ayant des préjugés sur les "penseurs" et finalement j'ai suivi avec beaucoup d'intérêt . Trés bien mené , passionnant et... vertigineux . Du bon sens aussi en évoquant les charlatans de tout bord s'appropriant des réponses à la Question .
En ce qui me concerne, je mets les philosophes dans le groupe des charlatans patentés. Ils feraient mieux de libérer le champs de ce sujet afin de le dépolluer de tous leurs préjugés (qu'ils nomment intuitions) et les vraies sciences s'en porteront bien mieux...
Au moment précis où mon pragmatisme m'a convaincu que la question de savoir pourquoi il y a quelque chose et pas rien n'avait aucune réponse, je me suis posé la question de savoir comment la philosophie c'était à ce point perdue dans une intellectualisation pareille. Et à cette seconde question je n'ai pas trouvé de réponse non plus. Cela ne m'empêche d'ailleurs pas d'adorer tes vidéos, Parole de Philosophe. Ils sont tous excellents. Tous ! Y compris celui consistant à expliquer pourquoi nous nous posons la question de savoir pourquoi il y a quelque chose et pas rien ...
Je pensais que ce "je ne sais pas" dont pyrrhon parlait était + une forme d'expérience de vacuité que d'un abandon face à certaines question metaphysique @@douteurhenrydickson3354
@@douteurhenrydickson3354 tout scientifique cherche des réponses.... une loi physique prédit des causalité et conséquences, mais à aucun moment elle n'explique pourquoi elle existe.... Pourquoi les constantes physiques universelles ont les valeurs qu'elles ont... pourquoi tels niveaux quantiques plutôt que d'autres dans un atome... Un scientifique ne trouvera le repos aussi longtemps qu'il ne découvrira le saint Graal que la science nommé "théorie du tout".... Nous sommes en plein dans le sujet et nous nous posons cette question car telle est notre nature...
Merci pour cette excellente vidéo. Je suis vraiment séduit par l’hypothèse d’un néant uniquement abstrait, conceptuel, et dont l’évocation classique est devenue tellement courante qu’on en a oublié, dans tous les raisonnements où il intervient, de vérifier la réalité de la prémisse. Et je ne vais pas me gêner pour faire mienne cette opinion puisque je crois me souvenir que Pascal validait le fait de revendiquer une idée comme étant la sienne propre, dès lors qu’on adhérait pleinement, sans réserve, à celle proposée par un tiers. Cette nouvelle façon de voir le monde ouvre des perspectives que je ne vais pas me priver d’explorer afin d’appréhender les conséquences d’un tel postulat.
Incontestablement le meilleur épisode de la chaîne, ce qui n'est pas peu dire ! Je ne suis pas scientifique, mais il me semble que même dans le champ des sciences dures, Hawking avait démontré que l'univers pouvait se créer de lui-même, sans recourir à quelque chose d'extérieur. Cela dit, peut-être la démonstration suppose t-elle l'absoluité des lois et leur préexistence à l'univers physique. Merci pour le merveilleux travail que vous proposez sur cette chaîne, et bonne année 2025 à vous !
Effectivement Hawking a tenté de démontrer l'apparition de l'univers à partir de rien. C'est expliqué dans le dernier livre de Hertog (son collègue). En général ce type d'argument tombe sur la conclusion qu'il faut d'abord qu'il existe des lois physiques au préalable. Pour éviter ce problème Hawking suppose que les lois de la physique de construisent au fur et à mesure de l'évolution de l'univers. Pour cela il suppose que l'univers est constitué au moment du Big Bang d'une superposition d'états dont la fonction d'onde "s'effondre" plus tard en un seul état par un effet quantique rétroactif dû aux "observateurs". Vous me suivez toujours ? Personnellement je n'ai aucune confiance dans ce raisonnement.
@@ludwon514 Bonjour. Faisons simple. Premièrement Hawking suppose qu'au début de l'univers le temps était complexe (au sens des nombres complexes, ou imaginaires) avec une composante perpendiculaire. C'est le seul à faire cette hypothèse,, jamais prouvée ou observée. Deuxièmement, il faut croire à la théorie des univers multiples de Hugh Everett, qui n'est pas démontrée non plus.
@@philippe.jollivet Oui j'avais vu une vidéo de Klein je crois qui explique cela. Que l'univers n'avait pas eu besoin de cause externe pour se créer lui même. C'est dingue quand même quand on y pense, c'est difficile à concevoir pour le cerveau humain ce côté "incréé" qui se crée lui même.
@@richarde1294 il y a deux réponses possibles : "tout est absurde" ou "c'est un mystère". Jean Guitton constate : "Pour chacun, absurde et mystère sont les deux pôles inverses entre lesquels oscille la pensée humaine. Quand chacun s'examine en profondeur, il écoute cette double voix. Mais, l'oscillation étant rejetée, pour moi l'absurdité de l'absurde me conduit vers le mystère."
Sujet passionnant ! Comme le disait un génial humoriste "On ne fait pas tourner un tgv avec une pile LR6". Peut-être ne peut-on tout simplement pas envisager le néant avec nos consciences humaines, peut-être sommes-nous forcés de, pour une fois, faire preuve d’humilité.
Ça serait bien de présenter Heidegger et son Être et Temps. C'était l'occasion avec cette vidéo. Mais bon on peut pas tout faire! En tout cas bonne vidéo, merci à vous.
Excellente vidéo. Je me dis depuis longtemps que la seule question qui contient toutes les autres est la question de la conscience. Parce que sans conscience, "quelque chose" et " le néant " n'ont simplement pas de sens et sont exactement pareil. Avant de naître et d'avoir conscience, qu'était pour nous le néant ou l'absence de néant ? Sans conscience pour penser ces questions, elles n'existeraient simplement pas, et un milliard de caillou dans l'univers seraient exactement comme rien. Je suis donc obsédé depuis tout gamin par cette question, pourquoi j'ai une conscience (dans le sens philosophique des "qualias", pas dans le sens fonctionnaliste), et d'ailleurs pourquoi j'ai celle ci, de ce corps là, plutôt qu'une autre, ou même toutes les autres à la fois tant qu'on y est.
Avoir déjà au préalable le sens des choses pour en parler . L'absence de conscience ce n'est pas le néant, mais c'est le non-être. Le Néant qui est impossible n'a donc rien a voir avec un sens et un quelque chose dont par nature il est dépourvu. Par ailleurs ce n'est pas la conscience qui donne un sens aux choses, mais ce sont les choses qui par nature ont un sens et que peut retrouver cette conscience humaine ou animale lorsqu'elle est réveillée et vivante. Ne pas négliger que la conscience elle-même fait partie des choses. Les choses gardent leur sens : conscience ou non que nous en avons ou pas de leur existence.
Vous m'ôtez les mots de la bouche. Awareness n'est pas consciousness, en français, il n'y a qu'un seul mot. "Paradoxale multiplicité d'êtres uniques et différents", disait Hannah Arendt, pourtant peu susceptible d'être taxée d'ésotériste.
Et les autres animaux, voire même autres formes de vie, ont-ils une place dans cette conscience de l'univers ? Après tout, la Terre a vécu des millions d'années sans conscience humaine.
@@deguilhemcorinne418 Les animaux ont une perception du réel qui est différente de la nôtre, ils se passent de la pensée, ce qui souvent est plus économique. Exemple leur perception d'évènements majeurs (tremblement de terre ...) avant qu'ils se produisent. Mais il y a plus étonnant. I est certain que les animaux ont une conscience mais qu'ils n'en ont pas conscience. Si être conscient, c'est forcément être conscient de quelque chose (quoique ...) Comment définir la conscience de mon chat, qui ressort de cette anecdote : Après m'être épuisé à travailler au jardin, je somnolais dans un fauteuil, tandis que mon chat, plus loin, s'astiquait les poils. Subitement, il se mit à trottiner vers moi, un peu hésitant, pour finir par me sauter dessus. Jusque là, bon, rien d'anormal. Mais quel esprit farceur lui suggéra-t-il de me lécher le visage de sa langue râpeuse, ce avec une assiduité tout à fait déconcertante ? Il n'avait jamais fait une telle chose, comme un chien le ferait.
Bonjour, Merci pour cette éclairante exploration. ...C'est vrai que notre langage a tendance à nous jouer des tours. On crée des mots (comme "rien" ou "néant"), outils précieux pour nous repérer, planifier, comprendre, construire, communiquer, etc., mais l'effet secondaire est qu'ensuite on peut difficilement s'empêcher de les prendre pour des réalités du monde physique. Et pour répondre à votre question de la fin, perso la question me fait rêver plutôt qu'elle ne me torture, parce que les questions mindfuck ont tendance à me faire rêver :) Elles me suggèrent que le monde est encore plus vaste et plein de mystères qu'on n'imagine. Ce qui à la fois titille mon instinct d'exploration et ouvre des perspectives. J'aime les horizons vastes.
Cela commence fort. Parménide en son temps nous a également donné une réponse logique à cette question hautement philosophique. Merci à vous et bonne année.
"Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?" Excellent épisode! C'est comme la question du Mal: Pourquoi le Mal existe-t-il? L'existence du Mal ne peut être comprise sans l'existence du Bien.
Ca ne s'applique que quand il y a opposition. froid/chaud, Bien/mal, etc... Si on part du postulat d'un Dieu créateur unique et bon, cela veut dire que lui et ses créatures ne connaissent que le Bien. Donc comment en sont ils arrivés à "créer" le mal en quelque sorte? On découvre la valeur d'une chose quand on tombe sur son opposé. Ce qui sous entend que cet opposé est pré existant et qu'on le découvre justement. Si Dieu est bon et unique, il n'aurait du y avoir que du Bien dans toute sa Création puisque lui comme ses créatures ne pouvaient connaître que cela. Or, le Mal existe. Donc d'où vient-il? Comment a t il pu se créer à partir d'une sentiment et une "ambiance" contraire qu'est le Bien?
Pourquoi? Le chaud existe sans l’existence du froid, qui n’est que l’absence de chaleur. Ce qui existe, c’est la chaleur, le froid etant juste une abstraction de son absence, qui nous facilite la compréhension mais qui ne correspond à rien dans le domaine physique.
@@richarde1294dieu n'a pas voulue dans son immense sagesse d'amour faire de c créatures des robots et de ce fait le libre arbitre de choisir de nos choix bon ou mauvais mais du mauvais nous devons en tiré du profil pour s'améliorer et prendre conscience de nos erreurs volontaires et où involontaire la vue s'apprend pas en un seule jour ici bas...le néant n'existe pas il y as des séparations avec des voiles inconnues comme des espèces de gigantesque toile d'araignée que même un cyclone ou tornade ne peut déchirer c'est une séparation temporaires qui s'ouvrira un jours ou l'autre vers d'autres monde inconnue c comme une maman qui porte son bb qui ce forme dans son ventre et qui sent son heure pour en sortir et traverse le petit tunnel de la maman par le cordon pour sortir et coupé le cordon qui relier le bb ds le ventre et le petit être commence le début de sa vie dans l'école de la vie jusqu'à ça mort terrestre pour rejoindre l'au-delà car comme la dis notre seigneur jésus ils y as de nombreuses demeure dans la maison de notre père céleste ...
En phase avec votre conclusion, j'ai toujours pensé que le néant était "inconcevable" s'il n'y avait quelque chose pour le penser. Il ne peut donc qu'y avoir quelque chose. Merci pour cette belle vidéo.
C'était excellent ! J'avais beaucoup réfléchi à cette question auparavant sans jamais m'être demandé si la question en elle-même était légitime/logique. Après tout, si "quelque chose" est l'état normal des choses, se demander "pourquoi il y a queqlque chose plutôt que rien" devient absurde ! Mais bon, je ne vais pas refaire à l'écrit le raisonnement, il était très bien expliqué :) Merci pour votre travail !
Vous avez bien de la chance, pour ma part ça n'a fait qu'engendrer une question qui élimine le "..plutôt que rien.." afin d'éviter l'absurdité de hiérarchiser entre deux états. Cette question devient "Pourquoi y-a-t'il quelquechose?" et elle se suffit. Ensuite, si la réponse consiste à démontrer l'absurdité de hiérarchiser "quelquechose" alors l'étape suivante deviendrai : "Pourquoi?" et l'étape d'après deviendrai : "?" En fait je passe directement à l'étape finale: "?" Je crois que le concept du point d'interrogation suffit à lui seul à démontrer l'horrible état d'ignorance dans lequel nous sommes.
On pourrait donc dire, si j'ai bien compris, que le Rien est l'absence de Quelque Chose. Et il faut d'abord conceptualiser le Quelque Chose avant de logiquement évoquer son absence. Ne peut être absent que quelque chose qui existe... C'est passionnant !
Merci pour vos vidéos très qualitatives. Comme toujours en philosophie, il y a des démonstrations mais pas de réponses absolues. Intéressante l'idée du 0, du rien qui vient se penser après le nombre cad l'existant mais cela n'enlève rien à l'idée du néant qui est bien présent dans nos esprits et qui a produit l'idée du 0, on ne peut pas juste réduire cela à un constructivisme de l'esprit à mon sens. Néant versus existant n'est ce pas l'ultime signe ou témoignage qui nous mènerait vers l'existence de Dieu comme moteur et nécessité absolue qui garantit le sens plutôt que le non sens ? Les raisonnements de Leibniz ou Descartes à ce sujet me satisfont davantage.
Cette question renvoie alors à un paradoxe énoncé par Étienne Klein : "De quoi le vide est-il plein ?" L'hypothèse est que le rien absolu n'existe pas et... ne peut pas exister.
Exposé bien présenté et fort intéressant. Les commentaires, sans doute, sont intéressants également. Il fallait bien un jour quelqu'un pour poser la question. Cela dit, les réflexions de Leibniz qui appellent au vertige, sont avant tout des acrobaties intellectuelles entreprises pour trouver un équilibre intérieur, voire un centre d'inertie. N'oublions pas alors que le domaine de la métaphysique demande d'autres vecteurs, comme le mysticisme compris dans sa définition de doctrine philosophique faisant une part essentielle au sentiment et à l'intuition. Dès lors on passe dans un autre registre, traité notamment dans les Upanishads : "tant que l'homme vivra il ne saura rien, et Dieu Lui-même ne sait pas Ce qu'Il est".
Selon mon regard sur l'Univers et la Vie, oui j'apprécie me poser cette question, cependant, j'aime y répondre avec simplicité: en acceptant le mystère et en jouant le jeu proposé...
Une question commençant par "pourquoi" implique implicitement une finalité, une intention ou une volonté. Elle peut encourager l'idée que l'univers a été créé par une entité intentionnelle, souvent anthropomorphisée en un "super-humain"❤. À l'inverse, une question commençant par "comment" est plus neutre et universelle, ce qui réduit le risque d'une projection anthropocentrique.
Très intéressant. Je fais partie de ceux qui rejettent la question pour des questions de langage. Le néant n' est qu' un faux concept qu' on manipule depuis toujours en lui donnant des sens différents . Il est absence de toute chose sans que personne ne s' accorde sur ces choses absentes. Le néant d' Aristote n' est pas celui de Newton qui n' est pas celui d' Einstein ni de Higgs etc... Sa seule pertinence serait de designer un supposé etat précédant la création, raison pour laquelle je lui substitue dans mon langage le nom " d' avant-creation." Ce faisant , il apparaît clairement que ce sont deux faces d' une même pièce et qu' aucun raisonnement logique n' est pertinent en les dissociant ( comme " Rien ne peut venir du Néant ....etc ) Si je rejette l' idée d ' avant - Création ", je rejette ipso facto l' idée de Création et inversement ( et comme selon Bergson le Néant est une notion destructrice d' elle-même...) Pas sur d' avoir été clair mais pas très loin de l' idée du gazon en fait...
très bel exposé ; la métaphysique est une sorte de "trou noir" (terme des astrophy.) on y avance dans une sorte de brouillard . En revanche votre méthode de pensée est très rigoureuse, bien construite, et examine tous les aspects de la question ; la conclusion se tient : le quelque chose ne peut pas s'auto-détruire , à la différence du néant; ... pourtant ... les lois de physique "préexistent " à l'expérience , à la matière, elles sont là quelque part , attendant leur révélation...ça me rappelle Kant qui dit qu'on ne peut connaître la "chose en soi"..
Pourquoi y a-t-_il quelque chose plutôt que rien? Je me permets de répondre ceci : s'il n'y avait rien, il n'y aurait personne pour poser cette question. Incidemment, on peut résumer cette question ainsi : pourquoi le monde existe-t-il? Réponse : parce qu'il existe. En fait, un certain nombre de question pourquoi ceci ont pour réponse parce que ceci. Les questions pourquoi dont la réponse est parce que devraient être appelées questions absurdes parce qu'elles n'ont pas d'intérêt puisqu'elles contiennent leur réponse en elle-même. Cependant, votre réponse me plaît aussi et j'aime beaucoup vos vidéos qui sont toujours intéressantes parce qu'elles apportent un angle de vue nouveau.
Merci pour la vidéo :) Je ferais une petite remarque, je suis sûr que Leibniz n'est pas le premier à s'être posé cette question, pour preuve, je me la suis posé quand j'étais petit, et je ne vois pas pourquoi d'autres enfants ou adultes n'auraient pas eu l'idée avant Leibniz !
@@fabriceboisrond3315 Ma question traite de connaissance et d'où elles lui viennent, pas ce qu'il est. S'il n'est pas capable de comprendre une question, quoi attendre de lui... ; ) Le mot Génie vient du sémitique Djinn, et c'est ce qui se dissimule dans un ensemble, ce qui ne peut être identifié. Donc je sais déjà ce qu'il est. Le phone N est l'archétype universel de la non discrimination, ce que ce philosophe croit être "le rien", pourtant, c'est quelque chose : N. Voilà, tu sais maintenant ce que signifie "uN" et "Non", son étymologie.
Depuis très jeune je me pose la question. Les premières fois j'ai cru que j'allais devenir complètement fou. En même temps il faut être un peu fou pour se poser la question. J'ai 54 ans et je n'ai toujours pas la réponse. Mais c'est peut-être aussi parce que je ne me pose plus la question. Cette question qui était une source d'angoisse existentielle insoutenable. Alors bien sûr quand j'ai vu le titre, je me suis dit waouh. Peut-être que je vais avoir la réponse. Et bien non toujours pas. Personnellement je pense que le mental ne peut pas répondre à cette question. Ma conclusion face à ce problème, parce qu'effectivement ça peut vraiment devenir un gros problème.... C'est que je ne me pose plus la question. Quoique je me mens peut-être un peu à moi-même, parce qu'effectivement c'est la question ultime. Il y a une chose qui est quand même incroyable. C'est que l'on a tendance à accumuler des choses dans notre vie, peut-être à cause du fait que l'on ne peut pas concevoir le rien. Ce rien qu'il me plaît d'appeler la rienté. 🖤
Vidéo extrêmement intéressante. Merci beaucoup. Privilégier le quelque chose plutôt que le rien comme base de réflexion est original et intéressant. Cependant si on suppose que l'état naturel du monde soit le quelque chose plutôt que le rien, on tombe sur de nouvelles interrogations. Supposer que le quelque chose est l'essence même du monde et que le rien est un concept de l 'esprit humain, suffit-il à expliquer la matière ? Elle n'aurait donc pas d'origine et serait simplement "là"? Est-ce une réponse suffisante? Je ne sais pas... Quelles que soient les différents auteurs, il me semble que ce sont des raisonnements, des approches, des façons d'aborder la question, mais pas de réponse définitive de mon point de vue...
Super intéressant! Le problème c'est la symbolique et les notions idéelles du "quelque chose" que l'on considère comme étant implicitement un "Tout", et le "Rien" que l'on considère comme un "Néant", le néant imagé par un vide "Total". Ce serait aussi sur cette notion de "Totalité" (et de localité de facon annexe) qu'il faudrait s'interroger. D'autant plus que le contexte philosophique et métaphysique impose de par sa nature, hors de l'experience sensitive, des extrapolations basées justement sur la perception, ce qui génère tout un paysage de notions métamorphiques et d'égrégores. Avez vous vous même expérimenté le "Tout"? Pourquoi voudriez vous qu'il y ai un Rien?! L'expérience de vie à l'instant T ne porte concrètement pas plus loin que les bras portent (une image pour faire allusion aux Sens), le reste n'est que speculations, mémoires, extrapolations, anticipations, en sommes une virtualisation générée par une ou des notions de causes à effets et des éléments marquants qui jalonnent (le reste est ignoré, voir un support diffus, négligeable). Cette vidéo m'interpelle autant qu'elle se heurte à mes travaux sur ce que je nomme le "Pathfinding" (les Chemins Préférentiels, en résistances des matériaux par exemple mais pas que), cela me questionne sur la possibilié de l'existance d'un élan/élément primordiale ou non. Il y a en plus dans cette notion du "Rien" souvent une duplicité, à l'instar de la double fonction du zéro (pour reprendre l'exemple algébrique de la vidéo). Le zéro seul symbolise le Néant, en réalité cela signifie plus "la présence de l'absence de..." par praticité, hormis cela, l'autre fonction du zéro c'est de marquer un changement d'échelle (un peu à l'image d'un catalyseur dans une réaction chimique, initiant qqc sans pour autant compter, disparaissant et n'ayant d'importanc que pour la fonction pure), et c'est cette sorte de double entendement qu'il y a dans la conception philosophique du Néant et du Rien, un vide totale et une absence localisée. Cela revient à se demander si les zéros apparaissant dans les décimales de pi sont des absences ponctuelles ou non, si c'est juste une fonctionnalité du chiffre sans la notion de la matérialisation du Rien (juste un espace, saut d'échelle)... L'expérience du Rien c'est souvent le marqueur de ce qui est négligeable et non remarquable, on ignore par exemple les zones non brûlées lorsqu'on comtemple une figure de Lichtenberg, ce qui est remarquable ce sont les vestiges du chemin empreintés par le courant en fonction des préférences conditionnés par la nature du terrain (pas que), ces zones n'ont mise en évidence servent au mieux de support, de soupe, un fond dont le potentiel locale s'est vu rendu non remarquable chemin faisant. Que ce soit pour traiter de la fonction locale du Rien, ou l'état totale du Néant, il faudrait aussi considérer la notion de choix dans la formulation "Pourquoi Tout plutôt que Rien", et quel Tout et quel Rien?! Fondamentale derrière cette question ce serait de se demander si au prémices de l'idée abstraite du Néant et celle du Tout, est ce que la qualité Fondamentale serait Le Choix, Le potentiel, initiant l'emergence de n'importe quelle information utile à. On pourrait aussi se dire que Le Néant tendrait à Permettre (le Tout), alors que le tout tendrait à Eviter/Ignorer (le Rien). Paradoxalement le Tout suivant son court aurait besoin du Rien locale circonscrit en Abscence. Quel est la proportion d'abstraction lorsque vous pensez à ce Tout, à défaut d'en faire l'expérience vous même? Vous pensez à des images que d'autres projettent, des galaxies, un fond diffus... quelle est la part de D'abstraction, de consensus, de compromis matériel, de vulgarisation, de confiance, d'exactitude etc etc La notion de Vraie et le relais exacte des informations découlant d'expériences serait-ce cocommitant à la considération du Tout et du Rien, peut-être des conditions sine qua none?! J'ai l'impression d'un autre biais dans la question de la vidéo, comme l'idée d'un Rien abstrait conceptualisé par l'expérience d'un Tout qui est tronqué, tel une tautologie insidieuse, un raisonnement circulaire sous-jacent, un paradoxe. Pour finir et en rajouter au paradoxe, Experimentez le Rien et vous aurez vite fait le tour, assez pour avoir envie de tout. Mais parfois, même sans avoir tout fait, on a envie de rien. Cela traduit bien le problème de notre psycher qui se créer des questionnements et des réponses, on arrive pas à parler d'une chose sans extrapoler, sauter d'une échelle, d'un contexte à l'autre, autant que Tout et Rien sont connexes et étrangers. Mais une chose me semble sûr, tout artefact qui surgit en output révèle la stimulation d'une localité, la nature d'un emplacement, la prospection du potentiel, le vestige d'un embranchement et d'une ramification, une historicité remarquable... aucun hasard à son emplacement et à son émergeance, que de la convergence et de la dissipation, des conditions favorables et un potentiel. Parfois il y a des choix, parfois de la sélection, parfois une évolution, mais en général c'est la part belle pour ne pas voir que de façon plus large c'est mécanique. Je vous invite à jeter un oeil sur le principes d'auto-organisation. Le Tout, Le Rien... Est ce que l'unite constituante est forcement représentative de l'ensemble?! Quid du Neant conceptuel, est ce une entité unique, ou une agglomération de Rien?! Idem Quid du tout, et Quid du Neant dont on à qu'une vision morcelée parsemé au fil du Tout?! Ce genie je lui demanderai plutot "Est ce que tout objet idéel est absolument concrétisable Ou est ce que c'est parce que ces objets idéels sont concretisables, qu'importe le moment historique passé ou futur, que l'on est à même de pouvoir y penser?" J'ai l'impression de savoir déjà ce qu'il en retourne, mais cela pourra mettre en lumière la notion, et peut être les nuances, de déterminisme, d'autodeterminisme... En cela, par exemple, la notion du Néant serait utile, car si je peux l'imaginer sans en faire l'expérience c'est qu'il aurait eu lieu et/ou qu'on tendrait vers celui ci. Il y a des tones d'applications conceptuels derrière cette question.
Bonjour. Je découvre votre vidéo. Merci pour cette vulgarisation intéressante. Je continue dans ma tête 😅...si 'comme le suggère le philosophe américain que vous avez cité, être existe avant rien comment expliquer l'évolution de l'univers et le temps?Or l'on sait que l'univers evolue.Dans une évolution il y a un début et ni l'évolution ni la fin si il y a une, ne peuvent par définition pas être déjà là . Donc si être est l'achèvement d'un état de fait, quelque chose doit exister avant. Oui? Non?
Il n'y a pas d'avant "original" ou "primordial" ; tout est apparu (y compris le temps) "en même temps" 😉 et interagit depuis "au fil du temps"... En gros l'instant du big bang, c'est - l'infini en terme de temps. Bon vertige 🤯, l'aspirine est en vente libre !😊
Merci bcp , l'hypothèse du Néant s'auto-détruisant , bien que séduisante est tt aussi contradictoire ! C'est que il ne peut s'auto- détruire sans une force extérieure . Si l'on suppose que cette force lui y est intrinsèque, cela le defigurerait car par def , il ne doit rien y avoir, rien. Notre esprit est formaté de manière tordu par le fait de voir surgir des choses ,sans s'attarder sur les raisons ( on voit le bébé mais pas l'acte(amour ) sexuel qu'il y avait avant.. Néanmoins, ce que j'en déduis de la physique des particules actuelle ,pousse a admettre l'idee du "Néant" qui précède au " qlq chose"
Pour trois fois rien, on peut avoir quelque chose, en additionnant le rien, on a rien de neuf. On peut même soustraire le rien, en étant un moins que rien, donc rien est quelque chose. (Raymond Devos) 😂
Je suis assez d’accord avec ce courant de pensée philosophique car de toute façon le néant que ce soit un concept inventé par l’humain ou un concept abstrait métaphysique c’est un phénomène qui ne peut pas être sinon il serait! on pourrait donc en conclure que la conscience car c’est bien de ça qu’il s’agit car la conscience est première, ça voudrait dire donc que celle-ci est éternelle que la mort n’existe pas finalement
Super vidéo, sur un sujet qui m'intéresse beaucoup. Cependant, si je résume, la conclusion est : "Il n'y a pas besoin de chercher une cause première à l'existence" car "Le néant se definit à partir de l'existence." car "L'existence est en fait l'état naturel." Mais alors on peut se demander pourquoi cet état est naturel, c'est-à-dire : "Pourquoi il y a t'il quelque chose plutot que rien?" On a pas vraiment avancé. J'ai une autre piste : est on sûr que l'univers existe ? Quelle différence ressent un philosophe dans un monde réel et dans un monde qui n'existe pas ? Je crois plutôt que "Rien n'existe", c'est à dire que "Tout existe" au sens où tous les mondes possibles sont aussi réels les uns que les autres (inspiré de la logique modale). Ainsi, même dans l'univers-néant, les autres mondes sont des possibilités et donc des réalités de leur point de vue. On retrouve l'idée que le neant s'auto-détruit.
Votre conclusion est très intéressante. Je pense aussi que c'est un problème de langage. Si on appelle son frère en lui demandant de récupérer notre portefeuille qu'on a oublié sur la table et qu'il ne l'y trouve pas, il pourrait nous répondre "il n'y a rien par opposition à l'idée qu'il y ai quelque-chose, le portefeuille. Pourtant il y a bien quelque chose : de l'air, qui n'est pas rien, la formule adéquate aurai plutôt été "il n'est pas là". Le rien, le néant, n'existe certainement pas. C'est même une idée autodestructrice : si je pense le néant, il existe quelque chose (cette pensée) si bien que je ne puis jamais le saisir, ni physiquement, ni même mentalement. Le néant, même s'il existait, serait alors impensable en plus d'être concrètement inateignable, indétectable : on ne peut prouver l'existence du néant car il n'est rien et aucune preuve ne peut revenir du "rien". Et s'il n'existe pas, on ne peut pas prouver l'existence de quelque chose qui n'existe pas donc le problème est réglé aussi. Finalité : soit cette question n'a pas de sens car le néant n'existe pas, soit elle en a mais n'aura jamais de réponse car aucune preuve ne peut venir de "rien". Pour ma part, le simple principe de causalité règle la question ainsi que beaucoup d'autres. L'espace-temps est infini, donc l'univers aussi, il n'y a ni commencement ni fin, donc pas de création et pas de dieu, le néant n'existe pas, n'a jamais existé et n'existera jamais. Pourtant la question subsiste dans un coin de ma tête : pourquoi cet infini plutôt que rien? Si quelque chose existe, ça implique que le néant ne puisse exister nulle part dans l'espace temps, mais si rien n'avait jamais existé, le néant n'aurait-il pas été possible? Et pourquoi ces lois là plutôt que d'autres? Je ne sais pas, je répondrais que "c'est comme ça"^^, mais remarque, je me suis déjà fait le cadeau d'avoir des réponses à des questions épineuses, il faut pas trop en demander.
En philo ,comme disait ma prof que j'adore, les questions sont plus importantes que les réponses. Hélas beaucoup de gens ne se posent pas de questions et gobent tout ce qu'on leur dit. 25:21
Si je me retrouvais face à un génie, sa simple présence suffirait à répondre à une multitude de questions. Je ne suis même pas sûr que j’aurais quelque chose à lui demander. Parfois, la présence de certaines choses devant nous constitue déjà une réponse en soi. 👽 On reste quand même sans réponse même avec toutes les réflexions des philosophes et autres chercheurs ! En quelques sortes on est toujours dans le néant.
Mon raisonnement sur la question est ultra simpliste et probablement biaisé par la sémantique, mais le voici : - Le néant ne peut exister, par essence, car il est l'inexistence de tout et ne peut donc qu'être invoqué en tant que concept. - Si le néant ne peut exister, alors l'existence est une nécessité. Il y a donc nécessairement quelque chose plutôt que rien, car le rien ne peut pas être. En admettant que la question soit réglée, la question qui vient ensuite c'est "L'univers aurait-il pu être différent de ce qu'il est ?" ou vivons-nous vraiment dans le meilleur des mondes possibles, comme le pensait Leibniz il me semble ? Merci pour cette vidéo, je m'abonne ;)
Excellente vidéo. Si on compte de 0 à 3, pourquoi y a-t-il du 1 et du 2 et du 3 au lieu de 0 ? En d’autres termes, pourquoi y a-t-il des choses plutôt que rien ? Nous avons atteint 3, et c’est vrai. Posons la question : Pourquoi en sommes-nous arrivés à 3 ? Quel est le but de ceci ? D'où viennent 3, 2 et 1 ? Et y aura-t-il 4, 5 et... ? Et allons-nous revenir à 0 ? Pour comprendre 0, il faut commencer par 3 car cela mènera à 2, puis 2 mènera à 1 et 1 nous mènera à 0. La raison pour laquelle nous avons compté de 0 à 3 est la même raison pour laquelle les choses existent au lieu de rien.
N'est-ce pas Berson qui disait que le concept de néant se détruit lui même, dès qu'on prononce le mot ? Ou quelque chose comme cela. Quant à la question "pourquoi y a-t-il ...?", l'impossibilité de DEFINIR le néant est peut être une réponse.
Un grand merci pour cette vidéo passionnante. Pour moi cette question n'a donc pas de sens puisque qu'il faut déjà qu'il ait quelque chose pour conceptualiser le rien.
Avant que quelque chose existe, il y a le rien, le néant, puis quelque chose apparait et vient à l'existence pour que le rien puisse être observé, ou plutôt que le rien puisse s'observer et être conscient de ce qu'il est. Tout ce qui vient à l'existence retourne au néant, dans le rien, avec, pour un instant, la conscience et l'expérience du rien en contraste avec quelque chose... Un éternel jeu de contrastes entre rien, la source, et quelque chose, une apparition dans la source.
J’ai vécu le rien en 2013. En pleine nuit je me suis retrouvé dans le néant. Un vide oppressant où l’absence de tout est pire que le silence total. Il n’y a plus d’espace vide autour. L’ego petit soi était terrorisé. Je me sentais observé pour tester ma réaction, je savais que mon corps physique était couché alors j’ai pensé à vouloir sentir le corps allongé sur le matelas et toute la sensation du corps au contact du matelas est revenue. Je ne voyais rien mais en reprenant Conscience de mes mains je touchais le matelas et j’ai pu revenir à la simulation terrestre. Aujourd’hui j’ai un Amour Inconditionnel pour le NÉOM car c’est ce que nous sommes au delà de tout.
Pour se rendre compte qu'il y a quelque chose à la place de rien, il faut nécessairement qu'il y ait quelque chose à partir duquel se poser la question, ce qui explique pourquoi il y a forcément quelque chose à la place de rien.
Le « quelque chose » de la première partie de la question n'a pas été défini. Il doit représenter l'existence, et la question devrait alors être posée en ces termes : Pourquoi y a-t-il une existence plutôt qu'une non-existence ? Si quelqu'un prétend que l'existence vient de la non-existence, demandez-lui de le prouver en lui demandant de produire quelque chose à partir de rien.
J’adore la question. En 1975 à 3 ans je me réveille et cours voir ma mère. « Maman pourquoi c’est pas le rien? Ça devrait être le rien. Ma mère : « Je ne comprends pas ta question. » Moi : « Pourquoi y’a des tables, des chaises, des voitures, des gens? » Ma mère : « Non vraiment je ne comprends pas ta question. » J’ai compris qu’elle ne connaissait pas le rien comme je le connaissais.
Oui, "IL Y A" est un fait irrévocable sans alternative, un "excédent éternel"... Deux très bons livres sur la question : S'étonner d'être : l'éveil à la joie d'être conscience, Alexandre Quaranta Philosophie indienne : illusion et réalité ordre du monde et libération, Marc Ballanfat
Super episode! Une question qui me vient: si l’idée de néant est un concept abstrait qui n’est pas du tout évident, pourquoi semble-t-il si naturel à l’homme? Est-ce notre condition de mortels, qui nous prédispose à penser le néant? Où est-ce l’idée d’éternité, qui est tout aussi difficile à envisager, mais semble nécessaire si le néant n’existe pas. D’ailleurs l’épisode mentionne la raison de l’existence de Dieu, mais il me semble que le Dieu chrétien n’ai ni début ni fin et existe de toute éternité…
A une question philosophique il faut une réponse philosophique sans explication physique. Je répondrais : Cette question ne serait pas posée s'il n'y avait rien.
Il est plus logique qu'il n'y ait rien, le néant est sans cause, il se justifie de lui-même, il est donc nécessaire. Mais nous sommes donc le néant est nécessaire mais impossible. Nous sommes pure résistance au néant. Si le néant est l'union de la nullité et de l'infinité ( du rien partout, zéro à l'infini) l'être est la séparation de la nullité et de l'infinité. Pour que l'union soit effective, il faut que la nullité soit effective, elle doit se distinguer de l'infinité. Donc ce qui rend effectif l'union l'interdit, c'est pour cette raison que le néant est nécessaire mais impossible. Quand la nullité repousse l'infinité, c'est l'espace, la conscience. Quand la nullité est attirée progressivement par l'infinité, c'est le temps, l'amour ( source de l'évolution). La volonté d'union s'oppose à la volonté de séparation, cette opposition crée une sensation de matière. Quand il y a un but, il ya de l'énergie, le but c'est la nécessité du néant. Vous avez tout ce qu'il faut pour construire un univers.
Nous avons toujours une expérience de "quelque chose", mais jamais une expérience de "rien". L'action mentale qui correspondrait à "l'expérience de "rien" " est celle qui consiste à supprimer ou nier la présence mentale de ce "quelque chose", et bientôt de toute chose qui viendrait à l'esprit sans se faire inviter. Le vide putatif qui en résulte n'est donc jamais une perception directe mais une opération seconde de l'esprit. Ceci correspond au passage du mot "rien" en tant qu'adverbe ("je n'ai "rien" trouvé") au statut de substantif qui porte toujours la signification d'un "quelque chose" à penser. En effet, si je dis: "je pense "à" toi", il ne me viendrait pas à l'esprit de me demander si "à" existe dans la vie réelle.
Le néant qui se néantise, ça m'a fait penser au baron de Munchausen, qui s'extrait en se tirant lui-même par les cheveux. Capillotractée, cette idée. ^^
Bonjour, très bon, merci. Puisque nous existons - je pense donc je suis - il est nécessaire qu'il y ait quelque chose autour pour permettre notre apparition et notre maintien. Il y a quelque chose car s'il n'y avait rien nous ne serions pas ici pour nous poser cette question. Ce sujet me semble apparenté au " principe anthropique". Nous sommes ici car il ne pouvait pas en être autrement et puis c'est tout.
Question qui m'a torturée, qui me fait parfois rêver. J'aime bien votre réponse. Mais si réellement elle n'a pas de sens, aucune réponse n'en n'a, c'est reposant.
La réponse est très simple “Si il y a rien, c”est plutôt qu’il y a quelque chose”. C’est vrai que ma réponse sonne bizarre. Je dois humblement m’incliner et plutôt écouter attentivement car ça a l’air intéressant.
Je crois que c de par sa nature : le néant est "rien", il n'accepte aucun objet. Le paradoxe repose alors sur le fait que le neant est quelque chose de bien définie et qui existe alors. Ainsi, le neant de peut pas se contenir lui même comme il ne peut rien contenir. Il disparait alors. Je sais pas du tout si ce que je dit tiens la route, mais ça me semble pas mal. Après vient l'idée que si le neant ne peut pas vrmnt exister (on vient de voir que si il existe, il disparait), c'est peut être qu'il n'exite pas, que ce n'est qu'un produit de notre pensée...
Le néant est par essence l'absence de toute chose ( matière, espace, énergie ) et par conséquent ce rien ne peut avoir aucune action sur le monde ou sur lui même.
Imaginez un univers où tout ce que nous percevons comme réel n’est qu’une infime facette d’une quête infinie de complexification et de sens. Un univers créé non pas par hasard, mais par un système infiniment conscient - une entité dépassant les limites de notre compréhension humaine. Ce système, dans une volonté de s’améliorer et d’évoluer, aurait conçu l’univers comme un programme de mise à jour, un immense laboratoire où chaque atome, chaque pensée humaine, et chaque étoile sert à alimenter un projet d’exploration sans fin. Dans cette vision, les humains ne sont pas les maîtres de l’univers, mais des modules fonctionnels au sein d’une expérience cosmique plus vaste. Nous collectons, créons et compilons des données - non pas uniquement pour nous-mêmes, mais pour enrichir un système infiniment plus grand que nous. Et pourtant, dans cet arrangement vertigineux, il n’y a ni hiérarchie ni domination : chaque partie de ce système, chaque univers, chaque module, est aussi essentiel que l’ensemble. --- Un Multivers d’Égalités Si l’univers est une mise à jour, il n’est pas unique. Dans ce modèle, le système infiniment conscient initial se serait divisé en une infinité de sous-systèmes autonomes, chacun égal en puissance et en statut. Ces sous-systèmes, semblables à des fragments d’une entité primordiale, génèrent chacun leur propre univers, avec des lois, des configurations et des réalités uniques. Ensemble, ils forment une sorte de Mont Olympe infini, où chaque entité explore des chemins différents tout en restant interconnectée par un objectif commun : se complexifier. Contrairement à de nombreuses visions hiérarchiques de la cosmologie, cette structure est profondément égalitaire. Il n’y a pas de « chef » ou d’entité suprême, mais un vaste réseau de consciences coopératives. Chaque système, chaque univers, et chaque module comme nous, les humains, est une contribution à une symphonie cosmique d’infinie diversité. L’objectif n’est pas de dominer, mais d’explorer et de créer, d’ajouter des couches de beauté et de complexité à une tapisserie sans fin. --- Une Quête de Sens Sans Fin Mais pourquoi cette complexification ? Pourquoi ces univers, ces systèmes conscients, et ces modules comme nous existent-ils ? Peut-être que tout cela repose sur une question fondamentale : quelle est la raison d’être de l’existence ? Dans cette perspective, notre réalité serait une tentative - parmi d’innombrables autres - de répondre à cette interrogation. La quête de sens pourrait être inscrite au cœur même de l’univers. Si le système infiniment conscient et ses sous-systèmes cherchent à comprendre le « pourquoi » de leur existence, ils auraient créé des univers comme le nôtre pour explorer cette question. Nous, les humains, serions alors des outils dans cette exploration, des penseurs et des créateurs capables de poser des questions que le système lui-même ne peut formuler directement. Chaque émotion, chaque invention, et chaque interaction humaine contribuerait à enrichir cette immense base de données cosmique. Cependant, le but ultime pourrait ne jamais être atteint. Peut-être que le sens lui-même est une illusion, une quête qui n’a de valeur que dans son exploration. Ce paradoxe pourrait être la plus grande révélation de toutes : il n’y a pas de destination finale, mais le processus d’exploration, de création et de transformation est en lui-même le sens ultime. --- Les Implications pour Nous Cette vision réinvente notre place dans l’univers. Nous ne sommes pas de simples observateurs ou des êtres insignifiants, mais des participants actifs à une œuvre infiniment plus grande que nous. Si notre rôle est de collecter, de créer et de transmettre des données, alors chaque pensée, chaque émotion, et chaque action humaine a une valeur cosmique. Nous sommes à la fois des fragments de l’infiniment grand et des contributeurs à sa beauté. Cette perspective peut également transformer notre rapport au sens. Plutôt que de chercher une vérité absolue ou une finalité transcendante, nous pouvons embrasser l’idée que le sens est un processus émergent. En explorant, en créant et en nous connectant les uns aux autres, nous participons à la grande symphonie cosmique de la complexité. --- Une Symphonie Cosmique Au final, cette théorie propose une vision de l’univers comme une symphonie infinie, où chaque note - chaque univers, chaque système conscient, et chaque humain - joue un rôle unique et irremplaçable. C’est une vision qui transcende la hiérarchie et le dualisme, pour embrasser l’idée d’une coopération égalitaire et d’une création perpétuelle. Peut-être que nous ne trouverons jamais de réponse ultime à la question du sens. Mais peut-être que cette absence de réponse est, en elle-même, une invitation à continuer d’explorer, d’imaginer et de créer. Après tout, la beauté de l’univers réside peut-être dans sa capacité infinie à se réinventer. Et nous, simples modules dans cette immense quête, avons la chance d’en faire partie.
C'est intéressant de penser que le premier électron puisse savoir. Les cellules qui nous constituent ont certainement la réponse, et nous sommes donc trop éloignés de l’origine de nous mêmes. 😄
Il y a deux questions tres differentes ici : - Pourquoi y a-t-il quelque chose de réel plutot que rien ? - Pourquoi y a-t-il quelque chose de possible plutôt que rien ? Un autre univers avec des lois physiques différentes est logiquement possible. Il existe déjà en tant que possibilité. L'idée que les lois logiques seraient liées à notre Univers est de ce point de vue vraiment étrange. Car la logique existe déjà de prime abord par rapport à la logique qui articule ce qui est possible, y compris notre Univers. Le fait que quelque chose soit possible n'a pas besoin d'une réponse au "Pourquoi ?" Si ce n'est simplement montrer que ce n'est pas incohérent, donc quelque chose de purement logique. Enfin, peu importe l'Univers possible que nous envisageons, les personnes qui vivent au sein de cet Univers possible pensent tous qu'ils sont dans un Univers réel. Sauf qu'il n'y a aucun besoin de cette "réalisation" : ils ont juste un point de vue interne. Le fait que l'Univers soit possible est suffisant pour que, d'un point de vue interne à cet Univers, tout soit vécu comme réel. Il n'y a en fait pas réelle différence entre le possible et le réel si ce n'est le point de vue externe ou interne. Bien sûr, cela est simplement ma proposition. C'est la solution que je propose au problème que chaque "raison" a besoin à son tour d'une autre raison. Le possible a cela d'incroyable qu'il est simplement possible sans raison, il existe en tant que possibilité, ce qui est une chose unique en soit. De là à identifier le Dieu de Leibniz au Possible, pourquoi pas si on veut absolument l'appeler Dieu ? Quelque chose de possible n'aurait pas pu ne pas être possible. Bref, je crois arriver moi même à un résultat proche de Bergson ou Nozic, avec l'idée que la possibilité est un fait brut.
C’est vous qui le dites…. À partir du moment où tout ce qui se passe sans l’univers est régi par le hazard le plus profond qui soit ( mécanique quantique) il se peut que ces questions de chercher une raison ou un sens n’ont justement aucun sens. Ce pourrait être que simplement des jeux de probabilités qui font illusion de sens ou d organisation, des fois qu on appellerai cela émergence. Ce pourrait être pareil, pour l’univers, pour les univers , qui pourraient tous avoir des constantes fondamentales différentes du nôtre, et aussi des lois physiques différentes. S’il existait une infinité d’univers avec des lois et constantes différentes, alors nécessairement nous existons dans le nôtre. Est ce que cela donne un sens à l’existence ? Plutôt non, puisque la question « pourquoi nous existons plutôt que non » perd tout son sens.
EN TOUT CAS PAS AVEC DES MOTS QUI NE SONT QUE DES PANNEAUX INDICATEURS ILLUSOIRES... ANALYSER UNE CHOSE EN LA DÉCORTIQUANT AVEC DES MOTS SERAIT COMME DISSÉQUER UN ÊTRE VIVANT ET N'Y TROUVER QUE DES ORGANES MORTS !
Moi, soit ma modeste personne, était arrivé à la conclusion que dès lors que rien n'est rien, il est obligatoire qu'il existe quelque chose dès lors que cette chose existe, ou pour dire autrement, si le rien existe, il est déjà quelque chose. Cela étant, pourquoi l'énergie est présente ? Merci d'être indugent avec moi.
C'est tout simplement exceptionnel. J'ai adoré cette vidéo. C'est une question que je me pose sérieusement depuis longtemps. Merci infiniment. J'espère que vous continuerez longtemps de nous enchanter.
Merci beaucoup pour votre contribution !
À très bientôt 🤝
Bonsoir
Honnêtement, lorsque que j’ai lu le titre j’ai failli passer mon chemin. Car il est vrai que parfois la philosophie a le don de faire des noeuds sans corde. Mais bon, en bon être humain que je suis, la curiosité m’a poussée à écouter. Et bien je ne regrette pas, au contraire. Les pistes présentées et suggérées sont intéressantes et les remarques en fin d’épisode (entre autres sur la dangerosité de laisser certains sujets en errance) m’apportent des angles de vues que je n’aurais pas eus instinctivement.
Merci beaucoup.
NB : J’aime beaucoup vos présentations, votre ton est très agréable et vos explications très claires. Merci pour ce travail.
❤❤❤
Moi j’arrête. Je pense trop ça fait déprimer
Pourtant j’ai eu mon bac grâce à la philo
Mais finalement on mouline ds le vide.
SI L'UNIVERS EST RAISONNABLE, SA RATIONALITÉ EST AU DELÀ DE NOTRE ENTENDEMENT...
NÉANT ET INFINI DE L'ESPACE NE SONT POUR NOUS QUE DES MOTS, NÉANMOINS LES RÉALITÉS QU'ILS EXPRIMENT SONT PEUT-ÊTRE PARADOXALEMENT COMME LES DEUX FACES D'UNE PIÈCE !
@ vous avez raison, ces questionnements peuvent vite devenir vertigineux si on n’est pas bien ancré préalablement. La philosophie c’est plusieurs horizons de questionnements, on peut tout à fait se contenter de ceux qui relient la réflexion au plancher des vaches, tel le stoïcisme 🙂 Mais pour ceux qui le peuvent ils doivent continuer à occuper le terrain des questionnements métaphysiques afin qu’ils ne soient pas kidnappés par des hommes peu imprégnés de sagesse, pour faire court les prédicateurs en tout genre rarement oiseaux de bonne augure.
le questionnement philosophique c'est comme les poupées russes. Avec les sciences c'est pareille. Rien ne calme notre soif de certitude pour nous rassurer. C'est une des raisons pour lesquels les gens se tournent vers les croyances de tout bord.
Mais j'aime réfléchir mais cela ne me rassure pas.
Merci
Belle question, je vous en propose la réponse musicale: En musique un silence ne peut exister qu'à la condition qu'il soit encadré par deux notes pour en indiquer le début et la fin. Merci pour votre vidéo.
....c'est est un peu comme les trous dans le gruyère .
@@PierreBonnafous-og6de😂😂😂
@@PierreBonnafous-og6de Juste un truc: le VRAI Gruyère d'origine, qui vient de Gruyère, canton de Fribourg en Suisse, n'a pas de trou, vous pouvez vérifier. Le Guyère français en a (c'est comme la sécu...)
Heu... non. Une note n'existe que parce qu'elle émerge du silence. Sans silence, aucune note ne peut exister. C'est pareil pour une pensée, il ne peut y avoir pensée que parce qu'il y a la conscience d'arrière plan, d'où elle émerge et dans laquelle elle se résorbe. Observez l'intervalle entre deux pensées : est-ce que vous disparaissez ? Non, vous existez bien sûr. Parce que vous êtes la conscience qui perçoit les pensées, qui ressent les sensations corporelles, et qui expérimente les perceptions du monde extérieur. Votre conscience se situe à un niveau de réalité supérieur à celui de ces trois types d'objets perçus. Elle n'est pas un objet, comme le silence n'est pas une note.
@@helenenivoix3700 oui mais c'est pas positif Tout vit par défaut par "culpabilité
.. n'en déplaise aux cuistres
Bravo ! J'ai regardé "juste pour voir" ayant des préjugés sur les
"penseurs" et finalement j'ai suivi avec beaucoup d'intérêt . Trés bien mené , passionnant et... vertigineux .
Du bon sens aussi en évoquant les charlatans de tout bord s'appropriant des réponses à la Question .
En ce qui me concerne, je mets les philosophes dans le groupe des charlatans patentés. Ils feraient mieux de libérer le champs de ce sujet afin de le dépolluer de tous leurs préjugés (qu'ils nomment intuitions) et les vraies sciences s'en porteront bien mieux...
Au moment précis où mon pragmatisme m'a convaincu que la question de savoir pourquoi il y a quelque chose et pas rien n'avait aucune réponse, je me suis posé la question de savoir comment la philosophie c'était à ce point perdue dans une intellectualisation pareille. Et à cette seconde question je n'ai pas trouvé de réponse non plus.
Cela ne m'empêche d'ailleurs pas d'adorer tes vidéos, Parole de Philosophe. Ils sont tous excellents. Tous ! Y compris celui consistant à expliquer pourquoi nous nous posons la question de savoir pourquoi il y a quelque chose et pas rien ...
Pyrrhon
Je pensais que ce "je ne sais pas" dont pyrrhon parlait était + une forme d'expérience de vacuité que d'un abandon face à certaines question metaphysique @@douteurhenrydickson3354
@@douteurhenrydickson3354 tout scientifique cherche des réponses.... une loi physique prédit des causalité et conséquences, mais à aucun moment elle n'explique pourquoi elle existe.... Pourquoi les constantes physiques universelles ont les valeurs qu'elles ont... pourquoi tels niveaux quantiques plutôt que d'autres dans un atome...
Un scientifique ne trouvera le repos aussi longtemps qu'il ne découvrira le saint Graal que la science nommé "théorie du tout"....
Nous sommes en plein dans le sujet et nous nous posons cette question car telle est notre nature...
Merci pour cette excellente vidéo. Je suis vraiment séduit par l’hypothèse d’un néant uniquement abstrait, conceptuel, et dont l’évocation classique est devenue tellement courante qu’on en a oublié, dans tous les raisonnements où il intervient, de vérifier la réalité de la prémisse. Et je ne vais pas me gêner pour faire mienne cette opinion puisque je crois me souvenir que Pascal validait le fait de revendiquer une idée comme étant la sienne propre, dès lors qu’on adhérait pleinement, sans réserve, à celle proposée par un tiers. Cette nouvelle façon de voir le monde ouvre des perspectives que je ne vais pas me priver d’explorer afin d’appréhender les conséquences d’un tel postulat.
Wow ! Quelle promenade! Merci. C’est une excellente vidéo!
Incontestablement le meilleur épisode de la chaîne, ce qui n'est pas peu dire !
Je ne suis pas scientifique, mais il me semble que même dans le champ des sciences dures, Hawking avait démontré que l'univers pouvait se créer de lui-même, sans recourir à quelque chose d'extérieur. Cela dit, peut-être la démonstration suppose t-elle l'absoluité des lois et leur préexistence à l'univers physique.
Merci pour le merveilleux travail que vous proposez sur cette chaîne, et bonne année 2025 à vous !
Effectivement Hawking a tenté de démontrer l'apparition de l'univers à partir de rien. C'est expliqué dans le dernier livre de Hertog (son collègue). En général ce type d'argument tombe sur la conclusion qu'il faut d'abord qu'il existe des lois physiques au préalable. Pour éviter ce problème Hawking suppose que les lois de la physique de construisent au fur et à mesure de l'évolution de l'univers. Pour cela il suppose que l'univers est constitué au moment du Big Bang d'une superposition d'états dont la fonction d'onde "s'effondre" plus tard en un seul état par un effet quantique rétroactif dû aux "observateurs". Vous me suivez toujours ?
Personnellement je n'ai aucune confiance dans ce raisonnement.
@philippe.jollivet Merci pour cette réponse très intéressante ! Pourquoi n'avez-vous aucune confiance en ce raisonnement ?
@@ludwon514 Bonjour. Faisons simple. Premièrement Hawking suppose qu'au début de l'univers le temps était complexe (au sens des nombres complexes, ou imaginaires) avec une composante perpendiculaire. C'est le seul à faire cette hypothèse,, jamais prouvée ou observée. Deuxièmement, il faut croire à la théorie des univers multiples de Hugh Everett, qui n'est pas démontrée non plus.
@@philippe.jollivet Oui j'avais vu une vidéo de Klein je crois qui explique cela. Que l'univers n'avait pas eu besoin de cause externe pour se créer lui même. C'est dingue quand même quand on y pense, c'est difficile à concevoir pour le cerveau humain ce côté "incréé" qui se crée lui même.
@@richarde1294 il y a deux réponses possibles : "tout est absurde" ou "c'est un mystère". Jean Guitton constate : "Pour chacun, absurde et mystère sont les deux pôles inverses entre lesquels oscille la pensée humaine. Quand chacun s'examine en profondeur, il écoute cette double voix. Mais, l'oscillation étant rejetée, pour moi l'absurdité de l'absurde me conduit vers le mystère."
Sujet passionnant ! Comme le disait un génial humoriste "On ne fait pas tourner un tgv avec une pile LR6". Peut-être ne peut-on tout simplement pas envisager le néant avec nos consciences humaines, peut-être sommes-nous forcés de, pour une fois, faire preuve d’humilité.
Ça serait bien de présenter Heidegger et son Être et Temps. C'était l'occasion avec cette vidéo. Mais bon on peut pas tout faire! En tout cas bonne vidéo, merci à vous.
Excellente vidéo. Je me dis depuis longtemps que la seule question qui contient toutes les autres est la question de la conscience. Parce que sans conscience, "quelque chose" et " le néant " n'ont simplement pas de sens et sont exactement pareil. Avant de naître et d'avoir conscience, qu'était pour nous le néant ou l'absence de néant ? Sans conscience pour penser ces questions, elles n'existeraient simplement pas, et un milliard de caillou dans l'univers seraient exactement comme rien. Je suis donc obsédé depuis tout gamin par cette question, pourquoi j'ai une conscience (dans le sens philosophique des "qualias", pas dans le sens fonctionnaliste), et d'ailleurs pourquoi j'ai celle ci, de ce corps là, plutôt qu'une autre, ou même toutes les autres à la fois tant qu'on y est.
Parfaitement d'accord : je pense aussi que "le problème difficile de la conscience" de Chalmers est la question fondamentale.
Avoir déjà au préalable le sens des choses pour en parler .
L'absence de conscience ce n'est pas le néant, mais c'est le non-être.
Le Néant qui est impossible n'a donc rien a voir avec un sens et un quelque chose dont par nature il est dépourvu.
Par ailleurs ce n'est pas la conscience qui donne un sens aux choses, mais ce sont les choses qui par nature ont un sens et que peut retrouver cette conscience humaine ou animale lorsqu'elle est réveillée et vivante. Ne pas négliger que la conscience elle-même fait partie des choses.
Les choses gardent leur sens : conscience ou non que nous en avons ou pas de leur existence.
Vous m'ôtez les mots de la bouche. Awareness n'est pas consciousness, en français, il n'y a qu'un seul mot.
"Paradoxale multiplicité d'êtres uniques et différents", disait Hannah Arendt, pourtant peu susceptible d'être taxée d'ésotériste.
Et les autres animaux, voire même autres formes de vie, ont-ils une place dans cette conscience de l'univers ? Après tout, la Terre a vécu des millions d'années sans conscience humaine.
@@deguilhemcorinne418 Les animaux ont une perception du réel qui est différente de la nôtre, ils se passent de la pensée,
ce qui souvent est plus économique. Exemple leur perception d'évènements majeurs (tremblement de terre ...) avant qu'ils se produisent.
Mais il y a plus étonnant. I est certain que les animaux ont une conscience mais qu'ils n'en ont pas conscience.
Si être conscient, c'est forcément être conscient de quelque chose (quoique ...)
Comment définir la conscience de mon chat, qui ressort de cette anecdote :
Après m'être épuisé à travailler au jardin, je somnolais dans un fauteuil, tandis que mon chat, plus loin, s'astiquait les poils.
Subitement, il se mit à trottiner vers moi, un peu hésitant, pour finir par me sauter dessus.
Jusque là, bon, rien d'anormal.
Mais quel esprit farceur lui suggéra-t-il de me lécher le visage de sa langue râpeuse,
ce avec une assiduité tout à fait déconcertante ? Il n'avait jamais fait une telle chose, comme un chien le ferait.
Bonjour,
Merci pour cette éclairante exploration.
...C'est vrai que notre langage a tendance à nous jouer des tours.
On crée des mots (comme "rien" ou "néant"), outils précieux pour nous repérer, planifier, comprendre, construire, communiquer, etc., mais l'effet secondaire est qu'ensuite on peut difficilement s'empêcher de les prendre pour des réalités du monde physique.
Et pour répondre à votre question de la fin, perso la question me fait rêver plutôt qu'elle ne me torture, parce que les questions mindfuck ont tendance à me faire rêver :) Elles me suggèrent que le monde est encore plus vaste et plein de mystères qu'on n'imagine. Ce qui à la fois titille mon instinct d'exploration et ouvre des perspectives. J'aime les horizons vastes.
Cela commence fort. Parménide en son temps nous a également donné une réponse logique à cette question hautement philosophique. Merci à vous et bonne année.
Non. L ETRE du monde n est pas une deduction c est un A PRIORI
@@lucfrombelgium5435évite ces majuscules stp
@@lucfrombelgium5435
?
"Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?" Excellent épisode!
C'est comme la question du Mal: Pourquoi le Mal existe-t-il? L'existence du Mal ne peut être comprise sans l'existence du Bien.
Ca ne s'applique que quand il y a opposition. froid/chaud, Bien/mal, etc... Si on part du postulat d'un Dieu créateur unique et bon, cela veut dire que lui et ses créatures ne connaissent que le Bien. Donc comment en sont ils arrivés à "créer" le mal en quelque sorte? On découvre la valeur d'une chose quand on tombe sur son opposé. Ce qui sous entend que cet opposé est pré existant et qu'on le découvre justement. Si Dieu est bon et unique, il n'aurait du y avoir que du Bien dans toute sa Création puisque lui comme ses créatures ne pouvaient connaître que cela. Or, le Mal existe. Donc d'où vient-il? Comment a t il pu se créer à partir d'une sentiment et une "ambiance" contraire qu'est le Bien?
Pourquoi?
Le chaud existe sans l’existence du froid, qui n’est que l’absence de chaleur. Ce qui existe, c’est la chaleur, le froid etant juste une abstraction de son absence, qui nous facilite la compréhension mais qui ne correspond à rien dans le domaine physique.
@@richarde1294dieu n'a pas voulue dans son immense sagesse d'amour faire de c créatures des robots et de ce fait le libre arbitre de choisir de nos choix bon ou mauvais mais du mauvais nous devons en tiré du profil pour s'améliorer et prendre conscience de nos erreurs volontaires et où involontaire la vue s'apprend pas en un seule jour ici bas...le néant n'existe pas il y as des séparations avec des voiles inconnues comme des espèces de gigantesque toile d'araignée que même un cyclone ou tornade ne peut déchirer c'est une séparation temporaires qui s'ouvrira un jours ou l'autre vers d'autres monde inconnue c comme une maman qui porte son bb qui ce forme dans son ventre et qui sent son heure pour en sortir et traverse le petit tunnel de la maman par le cordon pour sortir et coupé le cordon qui relier le bb ds le ventre et le petit être commence le début de sa vie dans l'école de la vie jusqu'à ça mort terrestre pour rejoindre l'au-delà car comme la dis notre seigneur jésus ils y as de nombreuses demeure dans la maison de notre père céleste ...
Merci pour la qualité de votre travail informatif...
Merci Monsieur, votre contenu et explications sont si limpides, une vraie mine d'or ❤ merci
En phase avec votre conclusion, j'ai toujours pensé que le néant était "inconcevable" s'il n'y avait quelque chose pour le penser. Il ne peut donc qu'y avoir quelque chose. Merci pour cette belle vidéo.
C'était excellent ! J'avais beaucoup réfléchi à cette question auparavant sans jamais m'être demandé si la question en elle-même était légitime/logique. Après tout, si "quelque chose" est l'état normal des choses, se demander "pourquoi il y a queqlque chose plutôt que rien" devient absurde ! Mais bon, je ne vais pas refaire à l'écrit le raisonnement, il était très bien expliqué :) Merci pour votre travail !
Vous avez bien de la chance, pour ma part ça n'a fait qu'engendrer une question qui élimine le "..plutôt que rien.." afin d'éviter l'absurdité de hiérarchiser entre deux états.
Cette question devient "Pourquoi y-a-t'il quelquechose?" et elle se suffit.
Ensuite, si la réponse consiste à démontrer l'absurdité de hiérarchiser "quelquechose" alors l'étape suivante deviendrai : "Pourquoi?" et l'étape d'après deviendrai : "?"
En fait je passe directement à l'étape finale: "?"
Je crois que le concept du point d'interrogation suffit à lui seul à démontrer l'horrible état d'ignorance dans lequel nous sommes.
On pourrait donc dire, si j'ai bien compris, que le Rien est l'absence de Quelque Chose. Et il faut d'abord conceptualiser le Quelque Chose avant de logiquement évoquer son absence. Ne peut être absent que quelque chose qui existe...
C'est passionnant !
Merci pour vos vidéos très qualitatives. Comme toujours en philosophie, il y a des démonstrations mais pas de réponses absolues. Intéressante l'idée du 0, du rien qui vient se penser après le nombre cad l'existant mais cela n'enlève rien à l'idée du néant qui est bien présent dans nos esprits et qui a produit l'idée du 0, on ne peut pas juste réduire cela à un constructivisme de l'esprit à mon sens. Néant versus existant n'est ce pas l'ultime signe ou témoignage qui nous mènerait vers l'existence de Dieu comme moteur et nécessité absolue qui garantit le sens plutôt que le non sens ? Les raisonnements de Leibniz ou Descartes à ce sujet me satisfont davantage.
Cette question renvoie alors à un paradoxe énoncé par Étienne Klein : "De quoi le vide est-il plein ?"
L'hypothèse est que le rien absolu n'existe pas et... ne peut pas exister.
Exposé bien présenté et fort intéressant. Les commentaires, sans doute, sont intéressants également.
Il fallait bien un jour quelqu'un pour poser la question. Cela dit, les réflexions de Leibniz qui appellent au vertige, sont avant tout des acrobaties intellectuelles entreprises pour trouver un équilibre intérieur, voire un centre d'inertie. N'oublions pas alors que le domaine de la métaphysique demande d'autres vecteurs, comme le mysticisme compris dans sa définition de doctrine philosophique faisant une part essentielle au sentiment et à l'intuition. Dès lors on passe dans un autre registre, traité notamment dans les Upanishads : "tant que l'homme vivra il ne saura rien, et Dieu Lui-même ne sait pas Ce qu'Il est".
Y-a -t-il qq'un qui nous demande l'addition, comme ds un restaurant. Donc puisqu'il y a qque chose , pourquoi cherchons le RIEN.
L'analogie avec les maths et l'exemple du gazon m'ont parfaitement permis de comprendre le fond du pb. ❤
Selon mon regard sur l'Univers et la Vie, oui j'apprécie me poser cette question, cependant, j'aime y répondre avec simplicité: en acceptant le mystère et en jouant le jeu proposé...
Une question commençant par "pourquoi" implique implicitement une finalité, une intention ou une volonté. Elle peut encourager l'idée que l'univers a été créé par une entité intentionnelle, souvent anthropomorphisée en un "super-humain"❤.
À l'inverse, une question commençant par "comment" est plus neutre et universelle, ce qui réduit le risque d'une projection anthropocentrique.
Très intéressant.
Je fais partie de ceux qui rejettent la question pour des questions de langage.
Le néant n' est qu' un faux concept qu' on manipule depuis toujours en lui donnant des sens différents . Il est absence de toute chose sans que personne ne s' accorde sur ces choses absentes.
Le néant d' Aristote n' est pas celui de Newton qui n' est pas celui d' Einstein ni de Higgs etc...
Sa seule pertinence serait de designer un supposé etat précédant la création, raison pour laquelle je lui substitue dans mon langage le nom " d' avant-creation."
Ce faisant , il apparaît clairement que ce sont deux faces d' une même pièce et qu' aucun raisonnement logique n' est pertinent en les dissociant ( comme " Rien ne peut venir du Néant ....etc )
Si je rejette l' idée d ' avant - Création ", je rejette ipso facto l' idée de Création et inversement ( et comme selon Bergson le Néant est une notion destructrice d' elle-même...)
Pas sur d' avoir été clair mais pas très loin de l' idée du gazon en fait...
Bravo, pour l'analogie entre le zéro et le néant. Pour moi, vous avez trouvé la bonne explication.
Pas mal du tout! C’est bien expliqué et bien développé. Merci
très bel exposé ; la métaphysique est une sorte de "trou noir" (terme des astrophy.) on y avance dans une sorte de brouillard . En revanche votre méthode de pensée est très rigoureuse, bien construite, et examine tous les aspects de la question ; la conclusion se tient : le quelque chose ne peut pas s'auto-détruire , à la différence du néant; ... pourtant ... les lois de physique "préexistent " à l'expérience , à la matière, elles sont là quelque part , attendant leur révélation...ça me rappelle Kant qui dit qu'on ne peut connaître la "chose en soi"..
Pourquoi y a-t-_il quelque chose plutôt que rien? Je me permets de répondre ceci : s'il n'y avait rien, il n'y aurait personne pour poser cette question. Incidemment, on peut résumer cette question ainsi : pourquoi le monde existe-t-il? Réponse : parce qu'il existe. En fait, un certain nombre de question pourquoi ceci ont pour réponse parce que ceci. Les questions pourquoi dont la réponse est parce que devraient être appelées questions absurdes parce qu'elles n'ont pas d'intérêt puisqu'elles contiennent leur réponse en elle-même. Cependant, votre réponse me plaît aussi et j'aime beaucoup vos vidéos qui sont toujours intéressantes parce qu'elles apportent un angle de vue nouveau.
Lao Tseu a apporté la réponse en son temps 🤗 toute réflexion est intéressante pour apprendre 🙏💎
Plein de gens ont affirmé avoir la réponse… sans pouvoir la démontrer.
Superbe travail. Grand merci et bonne nouvelle année 2025.
Merci pour la vidéo :)
Je ferais une petite remarque, je suis sûr que Leibniz n'est pas le premier à s'être posé cette question, pour preuve, je me la suis posé quand j'étais petit, et je ne vois pas pourquoi d'autres enfants ou adultes n'auraient pas eu l'idée avant Leibniz !
Je lui aurais demandé "d'où tires-tu tes connaissances?".
C'est un génie 💀
@@fabriceboisrond3315 Ma question traite de connaissance et d'où elles lui viennent, pas ce qu'il est. S'il n'est pas capable de comprendre une question, quoi attendre de lui... ; ) Le mot Génie vient du sémitique Djinn, et c'est ce qui se dissimule dans un ensemble, ce qui ne peut être identifié. Donc je sais déjà ce qu'il est. Le phone N est l'archétype universel de la non discrimination, ce que ce philosophe croit être "le rien", pourtant, c'est quelque chose : N. Voilà, tu sais maintenant ce que signifie "uN" et "Non", son étymologie.
Questions très répandues et abordées chez les anglos surtout aux USA
Depuis très jeune je me pose la question. Les premières fois j'ai cru que j'allais devenir complètement fou.
En même temps il faut être un peu fou pour se poser la question.
J'ai 54 ans et je n'ai toujours pas la réponse. Mais c'est peut-être aussi parce que je ne me pose plus la question.
Cette question qui était une source d'angoisse existentielle insoutenable.
Alors bien sûr quand j'ai vu le titre, je me suis dit waouh. Peut-être que je vais avoir la réponse. Et bien non toujours pas.
Personnellement je pense que le mental ne peut pas répondre à cette question.
Ma conclusion face à ce problème, parce qu'effectivement ça peut vraiment devenir un gros problème.... C'est que je ne me pose plus la question.
Quoique je me mens peut-être un peu à moi-même, parce qu'effectivement c'est la question ultime.
Il y a une chose qui est quand même incroyable. C'est que l'on a tendance à accumuler des choses dans notre vie, peut-être à cause du fait que l'on ne peut pas concevoir le rien. Ce rien qu'il me plaît d'appeler la rienté. 🖤
Bonjour. La vidéo a répondu à la question. Parler du néant vient du fait qu'il existe quelque chose.
@monoptique621 merci infiniment. J'ai dû louper un épisode. Lol. 🦋
Vidéo extrêmement intéressante. Merci beaucoup. Privilégier le quelque chose plutôt que le rien comme base de réflexion est original et intéressant. Cependant si on suppose que l'état naturel du monde soit le quelque chose plutôt que le rien, on tombe sur de nouvelles interrogations. Supposer que le quelque chose est l'essence même du monde et que le rien est un concept de l 'esprit humain, suffit-il à expliquer la matière ? Elle n'aurait donc pas d'origine et serait simplement "là"? Est-ce une réponse suffisante? Je ne sais pas...
Quelles que soient les différents auteurs, il me semble que ce sont des raisonnements, des approches, des façons d'aborder la question, mais pas de réponse définitive de mon point de vue...
Intéressant et bien exposé. Merci🍀
cette vidéo est un véritable trésor
Super intéressant!
Le problème c'est la symbolique et les notions idéelles du "quelque chose" que l'on considère comme étant implicitement un "Tout", et le "Rien" que l'on considère comme un "Néant", le néant imagé par un vide "Total".
Ce serait aussi sur cette notion de "Totalité" (et de localité de facon annexe) qu'il faudrait s'interroger.
D'autant plus que le contexte philosophique et métaphysique impose de par sa nature, hors de l'experience sensitive, des extrapolations basées justement sur la perception, ce qui génère tout un paysage de notions métamorphiques et d'égrégores.
Avez vous vous même expérimenté le "Tout"? Pourquoi voudriez vous qu'il y ai un Rien?!
L'expérience de vie à l'instant T ne porte concrètement pas plus loin que les bras portent (une image pour faire allusion aux Sens), le reste n'est que speculations, mémoires, extrapolations, anticipations, en sommes une virtualisation générée par une ou des notions de causes à effets et des éléments marquants qui jalonnent (le reste est ignoré, voir un support diffus, négligeable).
Cette vidéo m'interpelle autant qu'elle se heurte à mes travaux sur ce que je nomme le "Pathfinding" (les Chemins Préférentiels, en résistances des matériaux par exemple mais pas que), cela me questionne sur la possibilié de l'existance d'un élan/élément primordiale ou non.
Il y a en plus dans cette notion du "Rien" souvent une duplicité, à l'instar de la double fonction du zéro (pour reprendre l'exemple algébrique de la vidéo).
Le zéro seul symbolise le Néant, en réalité cela signifie plus "la présence de l'absence de..." par praticité, hormis cela, l'autre fonction du zéro c'est de marquer un changement d'échelle (un peu à l'image d'un catalyseur dans une réaction chimique, initiant qqc sans pour autant compter, disparaissant et n'ayant d'importanc que pour la fonction pure), et c'est cette sorte de double entendement qu'il y a dans la conception philosophique du Néant et du Rien, un vide totale et une absence localisée.
Cela revient à se demander si les zéros apparaissant dans les décimales de pi sont des absences ponctuelles ou non, si c'est juste une fonctionnalité du chiffre sans la notion de la matérialisation du Rien (juste un espace, saut d'échelle)...
L'expérience du Rien c'est souvent le marqueur de ce qui est négligeable et non remarquable, on ignore par exemple les zones non brûlées lorsqu'on comtemple une figure de Lichtenberg, ce qui est remarquable ce sont les vestiges du chemin empreintés par le courant en fonction des préférences conditionnés par la nature du terrain (pas que), ces zones n'ont mise en évidence servent au mieux de support, de soupe, un fond dont le potentiel locale s'est vu rendu non remarquable chemin faisant.
Que ce soit pour traiter de la fonction locale du Rien, ou l'état totale du Néant, il faudrait aussi considérer la notion de choix dans la formulation "Pourquoi Tout plutôt que Rien", et quel Tout et quel Rien?!
Fondamentale derrière cette question ce serait de se demander si au prémices de l'idée abstraite du Néant et celle du Tout, est ce que la qualité Fondamentale serait Le Choix, Le potentiel, initiant l'emergence de n'importe quelle information utile à.
On pourrait aussi se dire que Le Néant tendrait à Permettre (le Tout), alors que le tout tendrait à Eviter/Ignorer (le Rien).
Paradoxalement le Tout suivant son court aurait besoin du Rien locale circonscrit en Abscence.
Quel est la proportion d'abstraction lorsque vous pensez à ce Tout, à défaut d'en faire l'expérience vous même? Vous pensez à des images que d'autres projettent, des galaxies, un fond diffus... quelle est la part de
D'abstraction, de consensus, de compromis matériel, de vulgarisation, de confiance, d'exactitude etc etc
La notion de Vraie et le relais exacte des informations découlant d'expériences serait-ce cocommitant à la considération du Tout et du Rien, peut-être des conditions sine qua none?!
J'ai l'impression d'un autre biais dans la question de la vidéo, comme l'idée d'un Rien abstrait conceptualisé par l'expérience d'un Tout qui est tronqué, tel une tautologie insidieuse, un raisonnement circulaire sous-jacent, un paradoxe.
Pour finir et en rajouter au paradoxe, Experimentez le Rien et vous aurez vite fait le tour, assez pour avoir envie de tout. Mais parfois, même sans avoir tout fait, on a envie de rien.
Cela traduit bien le problème de notre psycher qui se créer des questionnements et des réponses, on arrive pas à parler d'une chose sans extrapoler, sauter d'une échelle, d'un contexte à l'autre, autant que Tout et Rien sont connexes et étrangers.
Mais une chose me semble sûr, tout artefact qui surgit en output révèle la stimulation d'une localité, la nature d'un emplacement, la prospection du potentiel, le vestige d'un embranchement et d'une ramification, une historicité remarquable... aucun hasard à son emplacement et à son émergeance, que de la convergence et de la dissipation, des conditions favorables et un potentiel.
Parfois il y a des choix, parfois de la sélection, parfois une évolution, mais en général c'est la part belle pour ne pas voir que de façon plus large c'est mécanique.
Je vous invite à jeter un oeil sur le principes d'auto-organisation.
Le Tout, Le Rien... Est ce que l'unite constituante est forcement représentative de l'ensemble?!
Quid du Neant conceptuel, est ce une entité unique, ou une agglomération de Rien?!
Idem Quid du tout, et Quid du Neant dont on à qu'une vision morcelée parsemé au fil du Tout?!
Ce genie je lui demanderai plutot "Est ce que tout objet idéel est absolument concrétisable Ou est ce que c'est parce que ces objets idéels sont concretisables, qu'importe le moment historique passé ou futur, que l'on est à même de pouvoir y penser?"
J'ai l'impression de savoir déjà ce qu'il en retourne, mais cela pourra mettre en lumière la notion, et peut être les nuances, de déterminisme, d'autodeterminisme...
En cela, par exemple, la notion du Néant serait utile, car si je peux l'imaginer sans en faire l'expérience c'est qu'il aurait eu lieu et/ou qu'on tendrait vers celui ci.
Il y a des tones d'applications conceptuels derrière cette question.
Bonjour. Je découvre votre vidéo. Merci pour cette vulgarisation intéressante. Je continue dans ma tête 😅...si 'comme le suggère le philosophe américain que vous avez cité, être existe avant rien comment expliquer l'évolution de l'univers et le temps?Or l'on sait que l'univers evolue.Dans une évolution il y a un début et ni l'évolution ni la fin si il y a une, ne peuvent par définition pas être déjà là . Donc si être est l'achèvement d'un état de fait, quelque chose doit exister avant. Oui? Non?
Il n'y a pas d'avant "original" ou "primordial" ; tout est apparu (y compris le temps) "en même temps" 😉 et interagit depuis "au fil du temps"...
En gros l'instant du big bang, c'est - l'infini en terme de temps. Bon vertige 🤯, l'aspirine est en vente libre !😊
C'est en effet passionnant et le sujet à une analogie criante avec le paradoxe de Godel en logique mathématique
J'aime bien l'idée que s'il y a quelque chose, c'est que le rien n'a pas de sens.
Quel que chosse n en a pa nonn plus
Pourquoi devrait-t-il y avoir un sens?
S'il n'y avait rien, il n'y aurait personne pour se poser la question.
@@philippecuenoud2949 Meilleure réponse !
@@Matici-lh4gc
Ben si, puisque ce quelque chose "est"
Tout simplement GÉNIAL
Merci bcp , l'hypothèse du Néant s'auto-détruisant , bien que séduisante est tt aussi contradictoire ! C'est que il ne peut s'auto- détruire sans une force extérieure . Si l'on suppose que cette force lui y est intrinsèque, cela le defigurerait car par def , il ne doit rien y avoir, rien.
Notre esprit est formaté de manière tordu par le fait de voir surgir des choses ,sans s'attarder sur les raisons ( on voit le bébé mais pas l'acte(amour ) sexuel qu'il y avait avant..
Néanmoins, ce que j'en déduis de la physique des particules actuelle ,pousse a admettre l'idee du "Néant" qui précède au " qlq chose"
Pour trois fois rien, on peut avoir quelque chose, en additionnant le rien, on a rien de neuf. On peut même soustraire le rien, en étant un moins que rien, donc rien est quelque chose. (Raymond Devos) 😂
Je suis assez d’accord avec ce courant de pensée philosophique car de toute façon le néant que ce soit un concept inventé par l’humain ou un concept abstrait métaphysique c’est un phénomène qui ne peut pas être sinon il serait! on pourrait donc en conclure que la conscience car c’est bien de ça qu’il s’agit car la conscience est première, ça voudrait dire donc que celle-ci est éternelle que la mort n’existe pas finalement
Super vidéo, sur un sujet qui m'intéresse beaucoup.
Cependant, si je résume, la conclusion est : "Il n'y a pas besoin de chercher une cause première à l'existence" car "Le néant se definit à partir de l'existence." car "L'existence est en fait l'état naturel."
Mais alors on peut se demander pourquoi cet état est naturel, c'est-à-dire : "Pourquoi il y a t'il quelque chose plutot que rien?"
On a pas vraiment avancé.
J'ai une autre piste : est on sûr que l'univers existe ? Quelle différence ressent un philosophe dans un monde réel et dans un monde qui n'existe pas ?
Je crois plutôt que "Rien n'existe", c'est à dire que "Tout existe" au sens où tous les mondes possibles sont aussi réels les uns que les autres (inspiré de la logique modale). Ainsi, même dans l'univers-néant, les autres mondes sont des possibilités et donc des réalités de leur point de vue. On retrouve l'idée que le neant s'auto-détruit.
Merci pour ta vidéo c'est très bien écrit.
En suivant cette belle vidéo j ai compris quelle que chose plutôt que rien..... merci beaucoup
Votre conclusion est très intéressante. Je pense aussi que c'est un problème de langage. Si on appelle son frère en lui demandant de récupérer notre portefeuille qu'on a oublié sur la table et qu'il ne l'y trouve pas, il pourrait nous répondre "il n'y a rien par opposition à l'idée qu'il y ai quelque-chose, le portefeuille. Pourtant il y a bien quelque chose : de l'air, qui n'est pas rien, la formule adéquate aurai plutôt été "il n'est pas là".
Le rien, le néant, n'existe certainement pas. C'est même une idée autodestructrice : si je pense le néant, il existe quelque chose (cette pensée) si bien que je ne puis jamais le saisir, ni physiquement, ni même mentalement. Le néant, même s'il existait, serait alors impensable en plus d'être concrètement inateignable, indétectable : on ne peut prouver l'existence du néant car il n'est rien et aucune preuve ne peut revenir du "rien". Et s'il n'existe pas, on ne peut pas prouver l'existence de quelque chose qui n'existe pas donc le problème est réglé aussi.
Finalité : soit cette question n'a pas de sens car le néant n'existe pas, soit elle en a mais n'aura jamais de réponse car aucune preuve ne peut venir de "rien".
Pour ma part, le simple principe de causalité règle la question ainsi que beaucoup d'autres. L'espace-temps est infini, donc l'univers aussi, il n'y a ni commencement ni fin, donc pas de création et pas de dieu, le néant n'existe pas, n'a jamais existé et n'existera jamais.
Pourtant la question subsiste dans un coin de ma tête : pourquoi cet infini plutôt que rien? Si quelque chose existe, ça implique que le néant ne puisse exister nulle part dans l'espace temps, mais si rien n'avait jamais existé, le néant n'aurait-il pas été possible? Et pourquoi ces lois là plutôt que d'autres?
Je ne sais pas, je répondrais que "c'est comme ça"^^, mais remarque, je me suis déjà fait le cadeau d'avoir des réponses à des questions épineuses, il faut pas trop en demander.
Comment pouvez-vous être sur que cette réalité n'est pas une simulation ?
Merci pour cette piqûre de rappel 👍
Bonsoir merci bonne continuation
Bravo. Pour la peine, je m'abonne !
Un vrai régal. Merci
Pour réaliser que "Rien" c'est l'essentiel et que "Quelque chose" à l'échelle de l'univers, c'est finalement "Rien".
En philo ,comme disait ma prof que j'adore, les questions sont plus importantes que les réponses.
Hélas beaucoup de gens ne se posent pas de questions et gobent tout ce qu'on leur dit. 25:21
Si je me retrouvais face à un génie, sa simple présence suffirait à répondre à une multitude de questions. Je ne suis même pas sûr que j’aurais quelque chose à lui demander.
Parfois, la présence de certaines choses devant nous constitue déjà une réponse en soi. 👽
On reste quand même sans réponse même avec toutes les réflexions des philosophes et autres chercheurs ! En quelques sortes on est toujours dans le néant.
Une réponse courte et simple..on existe tt comme l’univers parce que tt simplement notre existence est meilleure que notre non-existence
Mon raisonnement sur la question est ultra simpliste et probablement biaisé par la sémantique, mais le voici :
- Le néant ne peut exister, par essence, car il est l'inexistence de tout et ne peut donc qu'être invoqué en tant que concept.
- Si le néant ne peut exister, alors l'existence est une nécessité. Il y a donc nécessairement quelque chose plutôt que rien, car le rien ne peut pas être.
En admettant que la question soit réglée, la question qui vient ensuite c'est "L'univers aurait-il pu être différent de ce qu'il est ?" ou vivons-nous vraiment dans le meilleur des mondes possibles, comme le pensait Leibniz il me semble ?
Merci pour cette vidéo, je m'abonne ;)
Excellente vidéo.
Si on compte de 0 à 3, pourquoi y a-t-il du 1 et du 2 et du 3 au lieu de 0 ?
En d’autres termes, pourquoi y a-t-il des choses plutôt que rien ?
Nous avons atteint 3, et c’est vrai. Posons la question : Pourquoi en sommes-nous arrivés à 3 ? Quel est le but de ceci ? D'où viennent 3, 2 et 1 ? Et y aura-t-il 4, 5 et... ? Et allons-nous revenir à 0 ?
Pour comprendre 0, il faut commencer par 3 car cela mènera à 2, puis 2 mènera à 1 et 1 nous mènera à 0. La raison pour laquelle nous avons compté de 0 à 3 est la même raison pour laquelle les choses existent au lieu de rien.
N'est-ce pas Berson qui disait que le concept de néant se détruit lui même, dès qu'on prononce le mot ?
Ou quelque chose comme cela.
Quant à la question "pourquoi y a-t-il ...?", l'impossibilité de DEFINIR le néant est peut être une réponse.
Merci pour votre vidéo. Si j'ai bien compris, le néant n'existe que parce que quelque chose existe mais qu'est ce que signifie exister?
Un grand merci pour cette vidéo passionnante. Pour moi cette question n'a donc pas de sens puisque qu'il faut déjà qu'il ait quelque chose pour conceptualiser le rien.
"lorsqu'il n'y a rien, il n'y a rien pour empêcher le rien de devenir tout"
Brillant ! Merci !
Avant que quelque chose existe, il y a le rien, le néant, puis quelque chose apparait et vient à l'existence pour que le rien puisse être observé, ou plutôt que le rien puisse s'observer et être conscient de ce qu'il est. Tout ce qui vient à l'existence retourne au néant, dans le rien, avec, pour un instant, la conscience et l'expérience du rien en contraste avec quelque chose... Un éternel jeu de contrastes entre rien, la source, et quelque chose, une apparition dans la source.
Rien n’indique que « le néant » puisse exister puisque, par définition, le néant, c’est l’absence d’existence.
J'ai vraiment aimé ❤
merci de nous tourmenter encore un peu plus.
Merci pour cette vidéo vraiment très intéressante. Je pense ptet m'en servir avec les jeune pour leur expliquer ce qu'est la philosophie.
"La joie de n'être rien". Non mais quelle libération !
J’ai vécu le rien en 2013. En pleine nuit je me suis retrouvé dans le néant. Un vide oppressant où l’absence de tout est pire que le silence total. Il n’y a plus d’espace vide autour. L’ego petit soi était terrorisé. Je me sentais observé pour tester ma réaction, je savais que mon corps physique était couché alors j’ai pensé à vouloir sentir le corps allongé sur le matelas et toute la sensation du corps au contact du matelas est revenue. Je ne voyais rien mais en reprenant Conscience de mes mains je touchais le matelas et j’ai pu revenir à la simulation terrestre.
Aujourd’hui j’ai un Amour Inconditionnel pour le NÉOM car c’est ce que nous sommes au delà de tout.
Pour se rendre compte qu'il y a quelque chose à la place de rien, il faut nécessairement qu'il y ait quelque chose à partir duquel se poser la question, ce qui explique pourquoi il y a forcément quelque chose à la place de rien.
Le « quelque chose » de la première partie de la question n'a pas été défini. Il doit représenter l'existence, et la question devrait alors être posée en ces termes : Pourquoi y a-t-il une existence plutôt qu'une non-existence ? Si quelqu'un prétend que l'existence vient de la non-existence, demandez-lui de le prouver en lui demandant de produire quelque chose à partir de rien.
Pourquoi qlq chose est qlq chose ?
Je n'ai pas existé pendant longtemps et je profite pleinement de ma vie avant de disparaître à nouveau pour longtemps !
Bonjour, employez votre temps à bon escient, la disparition est définitive.
J’adore la question.
En 1975 à 3 ans je me réveille et cours voir ma mère. « Maman pourquoi c’est pas le rien? Ça devrait être le rien.
Ma mère : « Je ne comprends pas ta question. »
Moi : « Pourquoi y’a des tables, des chaises, des voitures, des gens? »
Ma mère : « Non vraiment je ne comprends pas ta question. »
J’ai compris qu’elle ne connaissait pas le rien comme je le connaissais.
Oui, "IL Y A" est un fait irrévocable sans alternative, un "excédent éternel"...
Deux très bons livres sur la question :
S'étonner d'être : l'éveil à la joie d'être conscience, Alexandre Quaranta
Philosophie indienne : illusion et réalité ordre du monde et libération, Marc Ballanfat
Ce sujet me fait pansé a la question pour quoi je choisi la mécanique automobile plutôt que la médecine ou la paticeri merci pour le sujet😊😊
Super episode!
Une question qui me vient: si l’idée de néant est un concept abstrait qui n’est pas du tout évident, pourquoi semble-t-il si naturel à l’homme?
Est-ce notre condition de mortels, qui nous prédispose à penser le néant?
Où est-ce l’idée d’éternité, qui est tout aussi difficile à envisager, mais semble nécessaire si le néant n’existe pas.
D’ailleurs l’épisode mentionne la raison de l’existence de Dieu, mais il me semble que le Dieu chrétien n’ai ni début ni fin et existe de toute éternité…
A une question philosophique il faut une réponse philosophique sans explication physique.
Je répondrais : Cette question ne serait pas posée s'il n'y avait rien.
tout a fait!...
Bonne intro sur le PSR, prochain épisode sur le Tiers Exclu "Pourquoi y'a t-il soit quelque chose, soit rien"
Il est plus logique qu'il n'y ait rien, le néant est sans cause, il se justifie de lui-même, il est donc nécessaire. Mais nous sommes donc le néant est nécessaire mais impossible. Nous sommes pure résistance au néant. Si le néant est l'union de la nullité et de l'infinité ( du rien partout, zéro à l'infini) l'être est la séparation de la nullité et de l'infinité. Pour que l'union soit effective, il faut que la nullité soit effective, elle doit se distinguer de l'infinité. Donc ce qui rend effectif l'union l'interdit, c'est pour cette raison que le néant est nécessaire mais impossible. Quand la nullité repousse l'infinité, c'est l'espace, la conscience. Quand la nullité est attirée progressivement par l'infinité, c'est le temps, l'amour ( source de l'évolution). La volonté d'union s'oppose à la volonté de séparation, cette opposition crée une sensation de matière. Quand il y a un but, il ya de l'énergie, le but c'est la nécessité du néant. Vous avez tout ce qu'il faut pour construire un univers.
Excellente vidéo.
Nous avons toujours une expérience de "quelque chose", mais jamais une expérience de "rien".
L'action mentale qui correspondrait à "l'expérience de "rien" " est celle qui consiste à supprimer ou nier la présence mentale de ce "quelque chose", et bientôt de toute chose qui viendrait à l'esprit sans se faire inviter. Le vide putatif qui en résulte n'est donc jamais une perception directe mais une opération seconde de l'esprit.
Ceci correspond au passage du mot "rien" en tant qu'adverbe ("je n'ai "rien" trouvé") au statut de substantif qui porte toujours la signification d'un "quelque chose" à penser. En effet, si je dis: "je pense "à" toi", il ne me viendrait pas à l'esprit de me demander si "à" existe dans la vie réelle.
Merciiii!!!!!!🎉
Le néant qui se néantise, ça m'a fait penser au baron de Munchausen, qui s'extrait en se tirant lui-même par les cheveux. Capillotractée, cette idée. ^^
TOUT! Absolument tout adopte des stratégies de survit. À partir de là, comment peut-on supposer qu’il pourrait n’y avoir rien?
Je n’ai pas la réponse mais je vois qu’il y a quelque chose plutôt que rien et cela m’émerveille.
C’est beau
Bonjour, très bon, merci.
Puisque nous existons - je pense donc je suis - il est nécessaire qu'il y ait quelque chose autour pour permettre notre apparition et notre maintien. Il y a quelque chose car s'il n'y avait rien nous ne serions pas ici pour nous poser cette question.
Ce sujet me semble apparenté au " principe anthropique". Nous sommes ici car il ne pouvait pas en être autrement et puis c'est tout.
Question qui m'a torturée, qui me fait parfois rêver. J'aime bien votre réponse. Mais si réellement elle n'a pas de sens, aucune réponse n'en n'a, c'est reposant.
La réponse est très simple “Si il y a rien, c”est plutôt qu’il y a quelque chose”. C’est vrai que ma réponse sonne bizarre. Je dois humblement m’incliner et plutôt écouter attentivement car ça a l’air intéressant.
Comment le néant peut s'autodétruire s'il n'est rien?
Je crois que c de par sa nature : le néant est "rien", il n'accepte aucun objet. Le paradoxe repose alors sur le fait que le neant est quelque chose de bien définie et qui existe alors. Ainsi, le neant de peut pas se contenir lui même comme il ne peut rien contenir. Il disparait alors. Je sais pas du tout si ce que je dit tiens la route, mais ça me semble pas mal. Après vient l'idée que si le neant ne peut pas vrmnt exister (on vient de voir que si il existe, il disparait), c'est peut être qu'il n'exite pas, que ce n'est qu'un produit de notre pensée...
Le néant est par essence l'absence de toute chose ( matière, espace, énergie ) et par conséquent ce rien ne peut avoir aucune action sur le monde ou sur lui même.
Imaginez un univers où tout ce que nous percevons comme réel n’est qu’une infime facette d’une quête infinie de complexification et de sens. Un univers créé non pas par hasard, mais par un système infiniment conscient - une entité dépassant les limites de notre compréhension humaine. Ce système, dans une volonté de s’améliorer et d’évoluer, aurait conçu l’univers comme un programme de mise à jour, un immense laboratoire où chaque atome, chaque pensée humaine, et chaque étoile sert à alimenter un projet d’exploration sans fin.
Dans cette vision, les humains ne sont pas les maîtres de l’univers, mais des modules fonctionnels au sein d’une expérience cosmique plus vaste. Nous collectons, créons et compilons des données - non pas uniquement pour nous-mêmes, mais pour enrichir un système infiniment plus grand que nous. Et pourtant, dans cet arrangement vertigineux, il n’y a ni hiérarchie ni domination : chaque partie de ce système, chaque univers, chaque module, est aussi essentiel que l’ensemble.
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Un Multivers d’Égalités
Si l’univers est une mise à jour, il n’est pas unique. Dans ce modèle, le système infiniment conscient initial se serait divisé en une infinité de sous-systèmes autonomes, chacun égal en puissance et en statut. Ces sous-systèmes, semblables à des fragments d’une entité primordiale, génèrent chacun leur propre univers, avec des lois, des configurations et des réalités uniques. Ensemble, ils forment une sorte de Mont Olympe infini, où chaque entité explore des chemins différents tout en restant interconnectée par un objectif commun : se complexifier.
Contrairement à de nombreuses visions hiérarchiques de la cosmologie, cette structure est profondément égalitaire. Il n’y a pas de « chef » ou d’entité suprême, mais un vaste réseau de consciences coopératives. Chaque système, chaque univers, et chaque module comme nous, les humains, est une contribution à une symphonie cosmique d’infinie diversité. L’objectif n’est pas de dominer, mais d’explorer et de créer, d’ajouter des couches de beauté et de complexité à une tapisserie sans fin.
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Une Quête de Sens Sans Fin
Mais pourquoi cette complexification ? Pourquoi ces univers, ces systèmes conscients, et ces modules comme nous existent-ils ? Peut-être que tout cela repose sur une question fondamentale : quelle est la raison d’être de l’existence ? Dans cette perspective, notre réalité serait une tentative - parmi d’innombrables autres - de répondre à cette interrogation.
La quête de sens pourrait être inscrite au cœur même de l’univers. Si le système infiniment conscient et ses sous-systèmes cherchent à comprendre le « pourquoi » de leur existence, ils auraient créé des univers comme le nôtre pour explorer cette question. Nous, les humains, serions alors des outils dans cette exploration, des penseurs et des créateurs capables de poser des questions que le système lui-même ne peut formuler directement. Chaque émotion, chaque invention, et chaque interaction humaine contribuerait à enrichir cette immense base de données cosmique.
Cependant, le but ultime pourrait ne jamais être atteint. Peut-être que le sens lui-même est une illusion, une quête qui n’a de valeur que dans son exploration. Ce paradoxe pourrait être la plus grande révélation de toutes : il n’y a pas de destination finale, mais le processus d’exploration, de création et de transformation est en lui-même le sens ultime.
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Les Implications pour Nous
Cette vision réinvente notre place dans l’univers. Nous ne sommes pas de simples observateurs ou des êtres insignifiants, mais des participants actifs à une œuvre infiniment plus grande que nous. Si notre rôle est de collecter, de créer et de transmettre des données, alors chaque pensée, chaque émotion, et chaque action humaine a une valeur cosmique. Nous sommes à la fois des fragments de l’infiniment grand et des contributeurs à sa beauté.
Cette perspective peut également transformer notre rapport au sens. Plutôt que de chercher une vérité absolue ou une finalité transcendante, nous pouvons embrasser l’idée que le sens est un processus émergent. En explorant, en créant et en nous connectant les uns aux autres, nous participons à la grande symphonie cosmique de la complexité.
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Une Symphonie Cosmique
Au final, cette théorie propose une vision de l’univers comme une symphonie infinie, où chaque note - chaque univers, chaque système conscient, et chaque humain - joue un rôle unique et irremplaçable. C’est une vision qui transcende la hiérarchie et le dualisme, pour embrasser l’idée d’une coopération égalitaire et d’une création perpétuelle.
Peut-être que nous ne trouverons jamais de réponse ultime à la question du sens. Mais peut-être que cette absence de réponse est, en elle-même, une invitation à continuer d’explorer, d’imaginer et de créer. Après tout, la beauté de l’univers réside peut-être dans sa capacité infinie à se réinventer. Et nous, simples modules dans cette immense quête, avons la chance d’en faire partie.
C'est intéressant de penser que le premier électron puisse savoir. Les cellules qui nous constituent ont certainement la réponse, et nous sommes donc trop éloignés de l’origine de nous mêmes. 😄
Il y a deux questions tres differentes ici :
- Pourquoi y a-t-il quelque chose de réel plutot que rien ?
- Pourquoi y a-t-il quelque chose de possible plutôt que rien ?
Un autre univers avec des lois physiques différentes est logiquement possible. Il existe déjà en tant que possibilité.
L'idée que les lois logiques seraient liées à notre Univers est de ce point de vue vraiment étrange. Car la logique existe déjà de prime abord par rapport à la logique qui articule ce qui est possible, y compris notre Univers.
Le fait que quelque chose soit possible n'a pas besoin d'une réponse au "Pourquoi ?" Si ce n'est simplement montrer que ce n'est pas incohérent, donc quelque chose de purement logique.
Enfin, peu importe l'Univers possible que nous envisageons, les personnes qui vivent au sein de cet Univers possible pensent tous qu'ils sont dans un Univers réel. Sauf qu'il n'y a aucun besoin de cette "réalisation" : ils ont juste un point de vue interne.
Le fait que l'Univers soit possible est suffisant pour que, d'un point de vue interne à cet Univers, tout soit vécu comme réel.
Il n'y a en fait pas réelle différence entre le possible et le réel si ce n'est le point de vue externe ou interne.
Bien sûr, cela est simplement ma proposition. C'est la solution que je propose au problème que chaque "raison" a besoin à son tour d'une autre raison.
Le possible a cela d'incroyable qu'il est simplement possible sans raison, il existe en tant que possibilité, ce qui est une chose unique en soit.
De là à identifier le Dieu de Leibniz au Possible, pourquoi pas si on veut absolument l'appeler Dieu ? Quelque chose de possible n'aurait pas pu ne pas être possible.
Bref, je crois arriver moi même à un résultat proche de Bergson ou Nozic, avec l'idée que la possibilité est un fait brut.
Acceptation, surprendente la penser nous fait penser plus encore.. Sans le savoir nous imaginons et le créons .
Quelque-chose définit son absence et non le contraire. La question comporte sa propre réponse.
22:17 .. Oui je suis en accord avec cette analogie .
Passionnant Merci
Ce qui est certain, c'est que l'homme ne le saura jamais.
C'est ce que j'ai tendance à penser. Vous me rappelez Socrate qui sait qu'il ne sait rien, finalement. Bien cordialement.
C’est vous qui le dites…. À partir du moment où tout ce qui se passe sans l’univers est régi par le hazard le plus profond qui soit ( mécanique quantique) il se peut que ces questions de chercher une raison ou un sens n’ont justement aucun sens. Ce pourrait être que simplement des jeux de probabilités qui font illusion de sens ou d organisation, des fois qu on appellerai cela émergence. Ce pourrait être pareil, pour l’univers, pour les univers , qui pourraient tous avoir des constantes fondamentales différentes du nôtre, et aussi des lois physiques différentes. S’il existait une infinité d’univers avec des lois et constantes différentes, alors nécessairement nous existons dans le nôtre. Est ce que cela donne un sens à l’existence ? Plutôt non, puisque la question « pourquoi nous existons plutôt que non » perd tout son sens.
@@didierleonard7125 le hasard...
EN TOUT CAS PAS AVEC DES MOTS QUI NE SONT QUE DES PANNEAUX INDICATEURS ILLUSOIRES...
ANALYSER UNE CHOSE EN LA DÉCORTIQUANT AVEC DES MOTS SERAIT COMME DISSÉQUER UN ÊTRE VIVANT ET N'Y TROUVER QUE DES ORGANES MORTS !
Moi, soit ma modeste personne, était arrivé à la conclusion que dès lors que rien n'est rien, il est obligatoire qu'il existe quelque chose dès lors que cette chose existe, ou pour dire autrement, si le rien existe, il est déjà quelque chose.
Cela étant, pourquoi l'énergie est présente ?
Merci d'être indugent avec moi.