Ce qu'était l'enseignement au Congo - Documentaire sur Le Congo Belge
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- เผยแพร่เมื่อ 3 ต.ค. 2024
- L’enseignement colonial au Congo-Belge a été régi par des Conventions entre l’Administration coloniale et les Missions chrétiennes. En 1906, le Saint Siège et l’Etat Indépendant du Congo signaient une Convention, qui formulait les grands principes de l’Organisation scolaire dans la Colonie. En 1907, on comptait au Congo 834 fermes-chapelles (dont chacune était gérée par un catéchiste nègre, placé sous la direction des missionnaires), 3 écoles secondaires, 112 écoles primaires, 21 orphelinats et 22 ateliers.
Peu après la reprise de l’Etat Indépendant du Congo par la Belgique en 1908, on commença à élaborer un texte d’Organisation de l'enseignement libre des Missions Nationales, mais la première guerre mondiale en empêcha l'aboutissement.
Après la guerre, en 1920, une commission fut instituée, et publia, en 1924, un Projet d’Organisation de l'enseignement. Plusieurs commentaires et débats aboutirent à un texte définitif en 1928 (publié en 1929). Ce texte était valable pour 20 ans.
En 1934, Pierre RYCKMANS, Gouverneur général du Congo-Belge fit appel aux missions nationales pour assurer le service de l'enseignement élémentaire. Avec des subsides très modestes de la part du Minstère des Colonies (autour de 8 millions de francs belges), 350.000 petits noirs (congolais) fréquentaient les écoles primaires entre 1935 et 1945 : résultat prodigieux que toutes les autres colonies enviaient.
En 1946 l'on assista à l'apparition des premières écoles laïques, réservées aux seuls Blancs. Quelque temps après (en 1950), les premiers africains furent admis dans les écoles officielles laïques.
En 1954, dans un climat de guerre scolaire, le ministre libéral des Colonies Auguste BUISSERET décida la création au Congo-Belge d'un réseau d'écoles officielles. Les premiers athénées du réseau officiel furent érigés, avec des effectifs scolaires représentant 10% de la population.
Et une année après (en octobre 1955, soit 4 moi après la visite de mai-juin 1955 du Roi Baudouin au Congo-Belge), le décret portant création de l'Université officielle du Congo-Belge et du Ruanda-Urundi était signé. C'est la création de l'Université Lovanium (Université de Kinshasa). 4 ans après (1959), l’Université d'Elisabethville (Lubumbashi) était à son tour créée.
Plus d'information: www.memoiresdu...
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#CongoBelge #enseignement #École
très révélateur. Vient à point nommé au temps où on critique la colonisation sans oublier certains aspects moins brillants mais c'est intéressant pour compléter le débat
Très intéressant
La Belgique a trouvé au Congo des tribus qui vivaient dans des conditions primaires. à l'Est les esclavagistes arabisés (Swahilis) pénétraient sur le territoire pour ramasser des Noirs et les vendre sur les marchés d'esclaves de Zanzibar, et c'est la Belgique qui a aboulé cette traite esclavagiste.
Et pour la démographie du Congo, elle était moins de 5 millions vers la fin du 19 siècles, alors qu'en 1960 ils atteignaient 15 millions de Congolais, (le chiffre est multiplie par 3) . les Belges ont construit des centaines d’hôpitaux là-bas, d'ailleurs c'était le pays qu'avait le plus d'hôpitaux en Afrique, avec un taux de service de santé le plus élevé du continent, il était meilleurs que dans des pays européens comme le Portugal, la Grèce, la Roumanie, ou des pays asiatique comme la Chine et la Corée, aujourd'hui il ne faut même pas
16:26 Damien avait raison
16:51 A Suprême
20:51 la réflexologie
24:44 la sélection
33:31 qualité de l'enseignement
39:59 ecole pluriraciale (qualité)
41:36 assistant medico de qualité
45:52 construction d'une école universitaire
48:12 témoignage de type anthropologique culturel
51:12 les diplômes avait la même valeur entre l'Europe et l'Afrique
57:58 conclusion 👍🏿👍🏿👍🏿👍🏿👍🏿👍🏿👍🏿👍🏿👍🏿👍🏿👍🏿👍🏿
10:27 Punchaf
Parmi toutes les puissances coloniales, la Belgique fut la seule à avoir défini un plan cohérent de développement de sa colonie car tout devait y être fait à partir du zéro . En matière d’éducation la Belgique choisit de procéder par étapes et de commencer par bien développer l'éducation primaire, avec un taux de scolarisation très élevé ce qui était meilleurs même par rapport aux pays Européens comme Italie, Espagne, puis vient le secondaire et pour finir avec le supérieur. Mais, pour que ce plan puisse être efficace, il lui fallait encore une 20 d'années. Or, il fut interrompu par l’indépendance en 1960 alors qu’il fallait à la Belgique au moins deux décennies supplémentaires pour le mener à son terme.
Dans le Congo belge (1908 -1960 ) les services publics fonctionnaient et des voies de communication avaient été créées à partir de rien, tant pour ce qui était de la navigation fluviale, que des voies ferrées, des aérodromes ou des ports. Quant au réseau routier, il était exceptionnellement dense, des pistes parfaitement entretenues permettant de traverser le pays d’Ouest en Est et du Nord au Sud en toutes saisons.
Avant 1960 le PIB par habitant des Congolais était meilleurs que celui des Chinois, des Coréens, des Turcs, des Portugais, des Grecs... aujourd'hui on est trop loin d'une telle comparaissant, car celui de la RDC est parmi les derniers du monde .
Après l’indépendance, ces voies de communication disparurent, littéralement «mangées» par la brousse ou la forêt, l'école est en faillite, le taux de scolarisation à peine 50% , le pays est devenu un enfer sur terre pour les Congolais qui regrettent de temps de la colonisation .
la colonisation c'est l'histoire du monde, tous les peuples du monde étaient un moment dans leurs histoire soit des colonisateurs, soit des colonisés, soit des esclavagistes, soit des esclaves, seuls les ignorant peuvent ignorer cette réalité. Aujourd'hui même il y'a des pays en Afrique ou on pratique encore l'esclavage , vas sur TH-cam et écris "Ligne Directe - Résister à l'esclavage au Mali" et tu verras
Je suis vraiment d'accord avec vous! Une "petite" exception: l'éducation avait été confiée au clergé.
Merci.
ba nzo tangisa na kingongo ?😂