J'ai lu un bouquin du nom de "Agot Cagot, l'après catharisme" d'un certain Kepa Olaizola il y a quelques années. Je résume le livre, l'auteur s'intéresse au Cagots (Agotes en espagne), population sois-disant dégénérée des Pyrénées vivant en marge de la société, interdite d'entrée par la grand-porte de l'église avec obligation de passer par la "porte des cagots" située derrière à l'abri des regards et devant porter une Pâte D'Oie cousue sur leur vêtement, telle une étoile cousue sur une personne juive durant la seconde guerre mondiale. La conclusion de l'ouvrage est qu'il semblerait que bon nombre de nos ancêtres furent obligés de quitter l'inquisition en France Occitane, en Aragon etc... pour rejoindre les terres anglaises d'Aquitaine appartenant aux Plantagenet, Béarn et pays basque constituaient une terre sauve loin de la couronne française, ou les bûchers se faisaient plus rares. J'ajoute un détail cocasse: les pâtes d'oie constituent à ceux qui les portent un caractère impur de personnes non fiables, ambivalentes, cousues sur le vêtement en pays basque (foulard rouge des fêtes de Bayonne) et jaune en béarn (foulard jaune aux estiv'oc). Un an plus tard, je lisais l'intégrale de François Villon, qui mentionne les cagoux (le o se prononce ou en occitan) chefs des régions en Languedoc et tous membres de la confrérie des gueux qui accouchera plus tard d'une franc-maçonnerie suprême (compagnons du devoir) comme pour se venger de l'état église. Et plus récemment en m'intéressant aux légendes basques sur les Laminak (lutins démoniaques) j'ai appris que ces êtres portants une patte d'oie (comme les cagots), qui s'appellent Guilhem et qui étaient bon constructeurs, ce que soutient l'histoire officielle, les cagots ont construits bon nombre de charpentes notamment l'église de Monein, que je connais bien, construite en forme de bateau, ou encore le château du Lion des Pyrénées: Gaston Phoebus. Si nos ancêtres ont fui toute leur vie, aujourd'hui encore des personnes descendants estiment appartenir à une race maudite qui ne mérite même pas la reproduction, comme le confie l'auteur Kepa Arburua Olaizola, qui décida d'écrire son bouquin suite à un état de choc face à ces pauvres gens. Pour le salut de chaque âme, je suis fermement persuadé qu'il s'agit là d'un secret d'histoire qui doit voir le jour en ces temps où l'identité nationale semble être plus floue que jamais.
Incroyable mythologie... Merci pour vos explications !
Eskerrik hanitx!
J'ai lu un bouquin du nom de "Agot Cagot, l'après catharisme" d'un certain Kepa Olaizola il y a quelques années. Je résume le livre, l'auteur s'intéresse au Cagots (Agotes en espagne), population sois-disant dégénérée des Pyrénées vivant en marge de la société, interdite d'entrée par la grand-porte de l'église avec obligation de passer par la "porte des cagots" située derrière à l'abri des regards et devant porter une Pâte D'Oie cousue sur leur vêtement, telle une étoile cousue sur une personne juive durant la seconde guerre mondiale.
La conclusion de l'ouvrage est qu'il semblerait que bon nombre de nos ancêtres furent obligés de quitter l'inquisition en France Occitane, en Aragon etc... pour rejoindre les terres anglaises d'Aquitaine appartenant aux Plantagenet, Béarn et pays basque constituaient une terre sauve loin de la couronne française, ou les bûchers se faisaient plus rares. J'ajoute un détail cocasse: les pâtes d'oie constituent à ceux qui les portent un caractère impur de personnes non fiables, ambivalentes, cousues sur le vêtement en pays basque (foulard rouge des fêtes de Bayonne) et jaune en béarn (foulard jaune aux estiv'oc). Un an plus tard, je lisais l'intégrale de François Villon, qui mentionne les cagoux (le o se prononce ou en occitan) chefs des régions en Languedoc et tous membres de la confrérie des gueux qui accouchera plus tard d'une franc-maçonnerie suprême (compagnons du devoir) comme pour se venger de l'état église. Et plus récemment en m'intéressant aux légendes basques sur les Laminak (lutins démoniaques) j'ai appris que ces êtres portants une patte d'oie (comme les cagots), qui s'appellent Guilhem et qui étaient bon constructeurs, ce que soutient l'histoire officielle, les cagots ont construits bon nombre de charpentes notamment l'église de Monein, que je connais bien, construite en forme de bateau, ou encore le château du Lion des Pyrénées: Gaston Phoebus.
Si nos ancêtres ont fui toute leur vie, aujourd'hui encore des personnes descendants estiment appartenir à une race maudite qui ne mérite même pas la reproduction, comme le confie l'auteur Kepa Arburua Olaizola, qui décida d'écrire son bouquin suite à un état de choc face à ces pauvres gens.
Pour le salut de chaque âme, je suis fermement persuadé qu'il s'agit là d'un secret d'histoire qui doit voir le jour en ces temps où l'identité nationale semble être plus floue que jamais.
Kaixo Claude !