Merci d’aborder ce sujet. Je suis vacataire à l’université et j’ajoute également que les processus administratifs sont très lourds, il faut environ une douzaine/quinzaine de pièces pour donner quelques heures de cours. Les tarifs pour un cours en master sont parmi les plus bas du marché.
Les postdocs et les doctorants écrivent et accomplissent l'immense majorité de la recherche en France. Merci de dénoncer la précarité dans notre métier.
Souligner le double jeu des enseignants-chercheurs fonctionnaires, statutaires= ceux qui ont tous les avantages, choisissent les meilleurs EDT et les meilleures heures et participent à l'embauche des intervenants, chargés de cours/enseignement vacataires n'est pas de trop. Ce système perdure depuis des décennies avec la duplicité des professeurs des universités qui recrutent les doctorants, les postdocs et qui font la pluie et le beau temps dans nombre de comités, commissions et réunions. Structurellement c'est le Moyen-Âge. Humainement on n'en parle même plus: entre favoritismes, népotismes et autres égo-ismes, c'est irrespirable et très peu connus des bénéficiaires, des citoyens concernés et du public plus largement.
Aujourd'hui faire de la recherche ou enseigner à l'université est synonyme de précarité : bas salaire et contrat court. Même avec un poste permanent, le salaire reste bas et la majorité du temps est consacrée à la recherche de fonds pour financer son labo. Comment peut on imaginer que les métiers de la recherche publique soient attractifs pour les jeunes ?
Enseigner à l'université, synonyme de précarité ? C'est surprenant, moi qui pensait que les profs de fac gagnait une fortune. J'irai me renseigner, ça me laisse perplexe. 🤨
@@naya6119 le salaire d'un chercheur débutant est de 2538 euros bruts par mois (là ou un ingénieur débute à souvent 1000 euros de plus). Le salaire maximum pour un chercheur (directeur de recherche classe exceptionnelle) est de 6566 euros.
@@naya6119 ahahahah ils commencent à 2000€, finissent vers les 4000€ en toute toute fin de carrière. Ca peut monter un peu au dessus si tu accèdes au grade de prof (rare). Avant d'arriver à toucher tes malheureux 2000 balles, faut faire une thèse puis 5-10 ans de contrat court en CDD de 1 ou 2 ans dans X fac en France ou à l'étranger. La précarité dans le métier est hallucinante.
@@jean-vieii8945 Désolé mais c'est n'importe quoi. Les grilles salariales des fonctionnaires sont toutes libres d'accès. Tape sur Google : "Maitre de conférence" "grille salaire" "classe normale" et tu verras que la grille démarre à 2300 bruts et finit à 4000 bruts 20 ans plus tard. Après oui on peut devenir Hors classe ou Professeur. Mais là on parle des gens avec une grande ancienneté ou des 10/15% de prof d'univ qui deviennent prof.
Le vacataire a un emploi principal,soulignons-le quand même, et ne doit donc pas dépendre financièrement de ses heures de cours à l’université. Remarque qui ne dédouane pas les universités d’avoir recours massivement et scandaleusement à ces intervenants.
Oui mais quand on doit bosser beaucoup pour donner quelques heures, ça prend beaucoup beaucoup beaucoup de temps en plus de l'autre activité. Donc au détriment de cette dernière.
La majeure partie des postes de la fonction publique pour lesquels des vacataires sont embauchés ne permettent temporellement pas d’avoir un autre emploi à côté, car il y a beaucoup de temps plein ou de temps partiel hybride genre les animateurs en centre de loisirs font l’accueil le matin entre 7-9h puis le midi de 11-13h puis le soir de 15/16-19h plus les mercredis et vacances à temps complet quel emploi peut-être pris à côté. Ces plannings farfelus se retrouve dans l’intégralité des postes de la fonction publique tenus par les vacataires et ils y en a beaucoup dans beaucoup de domaines.
@@carolinanunes3048 on ne parle pas des contractuels (ATER). On parle ici des vacataires (IO, CEV) . Ils ne sont pas sous le même régime dans les universités !
Uberisation de l’Universite Le public détruit Pan par Pan En préparation de Formations universitaires privées Le choix de Ce: « Président de la Raie Publique »
La vacation ne se situe pas qu’à l’université mais dans tous les corps de la fonction publique et de plus en plus. Enseignement, animation, muséologie, hôpital…. Entretien de la précarité et ce depuis très longtemps !!!
Je suis pour en finir avec le service public puisque les français dans leur majorité préfèrent que les riches restent riches, mieux soignés, mieux éduqués et que les pauvres/"classe moyenne" s'appauvrissent
Oui, même soucis ! Je fais cette activité en tant « qu’activité accessoire » , je ne me plains donc pas. Mais il est vrai que je fais ça parce que c’est stimulant, pas pour l’argent : ce n’est absolument pas rentable si on compte le déplacement, les copies, la préparation !
Ils ne bénéficient pas de formation continue, ce qui les fragilisent puisqu'ils n'ont pas les ressources pour assurer leur formation continue, sur des domaines qui évoluent vite (ex: informatique) ils peuvent vite perdre leur emploi en n'ayant pas mis à jour leurs connaissances
Je n'ai jamais vraiment su que ce qu'était un vacataire, surtout son statut. J'en ai entendu parler, puisque j'ai eu une prof vacataire et fais un stage dans une association qui emploie des vacataires pour enseigner. Mais en fait, c'est très précaire
200h payé peau de balle sans formation, sans congé payé, sans droit du travail comme le dit l'orateur. A la fin des 200h, viré même au milieu d'une heure de cours car dès 201h l'employeur aurait obligation à fournir des prestations qu'il refuse de faire. Et, oui, l'employeur, c'est l'Etat. Qui fait tout ce qu'il peut pour contourner la loi.
@@evefleurs2947 s'il enseigne à l'université, ce n'est pas le Doyen l'employeur ? Et quand dans une association, type AFPA ou Irtess, ce n'est pas le directeur l'employeur ?
Un vacataire est exclusivement rémunéré à l'heure effectuée : pas de congé payé et pas de congé maladie. C'est le statut le plus précaire, en-dessous de contractuel.
A toutes les spersonnes avec une these en France qui se retrouve à travailler dans de mauvaises conditions, n'hesiter pas si votre situation le permet à vous renseigner sur les opportunitées à l'étranger. la recherche est réelement maltraitée en france comparé à certains de nos voisins européens.
Pour sauver la Fonction Publique française en France obligé de monter le privé avec une diversité de tarifs différents : tarif aux mérites, tarif de proximité, tarif de sanction...On a besoin que l'Enseignement Supérieur nous aide pour monter ce modèle afin de sauver la vie de l'Université. Pour l'Université il faut qu'on mette la sélection à l'entrée puisqu'il y a des gens qui viennent à l'Université juste pour la bourse sans engagement, donc c'est triste et c'est un gaspillage pour l'argent public en tout cas. Quoique la France accepte cela par générosité mais dans les pays où tout est réglementé, eh ben cela ne va pas en tout cas.
La question de ressources à l'Université cause problème parce qu'on n'engage pas des gens. Aux États-Unis une Université publique engage des étudiants - tout le monde doit s'endetter et l'endettement est une obligation engagée pour rentrer dans l'Université. Aux États-Unis tout le monde travaille, s'endette, s'engage...Enfin si ce modèle éducatif fonctionne pourquoi on ne peut pas faire comme des États-Unis, trouver une forme d'engagement pour sauver l'Université ?
Ce qu'ils redoudent c'est que les personnes défavorisées ne puissent plus accéder aux études supérieures de cette manière parce que le système d'emprunt en France est moins souple que le système d'emprunt a l'étranger ; et, je suppose, parce qu'une personne extrêmement défavorisée aurait même du mal à contracter un prêt
Il est temps de faire une vraie sélection avant de laisser s'inscrire à l'université des étudiants qui sortent du lycée avec un niveau déplorable et qui ne savent même pas écrire correctement. Il faut aussi que les universités fassent payer des frais de scolarité conséquents, couplé à des systèmes de bourses pour les étudiants qui le méritent (notes au baccalauréat par exemple). Sans cela, les universités françaises continuerons à se paupériser car l'Etat n'a plus les moyens de financer tout cela.
La question de l'accès à l'enseignement supérieur est difficile, pour être sur le terrain, je pense que c'est une belle chose que des personnes défavorisées puissent aller à l'université. Je pense que le problème tient plutôt à ce qu'en leur promettant qu'ils travailleront dans le domaine qu'ils étudient, on leur donne de faux espoirs. S'il y a 10 000 étudiants en SHS dans une fac, les 10 000 ne travailleront pas dans la SHS qui leur plaît, ou travailleront dedans en étant payé au lance pierre. Je ne pense pas, contrairement à votre affirmation, que les universités coûtent trop cher. Vous savez, un étudiant en L1 philo ou L1 maths dans une ville moyenne coûte environ 7000€ par an, tandis qu'un étudiant en PCSI à Louis le Grand coûte 15 000€ an. Un étudiant en master à polytechnique (que je considère pas comme université) coûtera, de la même manière, largement plus cher qu'un étudiant en master de lettre.
Après, pour nuancer, il est vrai que je prend des cas extrêmes. Je connais dans mon entourage des gens qui ont fait prépa, passé le CAPES, puis l'agrégation, puis fait une thèse, puis fait un HDR, et tout ceci d'affilée. En faisant le calcul, ça fait 5 ans (De la L1 au M2) puis 2 ans (CAPES puis agrégation) puis 5,5 ans (durée moyenne d'une thèse en philosophie en France), puis 3 ans (durée moyenne d'un HDR en France), ce qui donne 15,5 ans d'études. La réalité aujourd'hui c'est que la concurrence sur le sur le marché de l enseignement du supérieur se fait entre des gens qui doivent avoir 15,5 ans d'études. Et je parle bien des SHS (Sciences humaines et sociales), et je n'exagère vraiment pas
Après pour nuancer aussi ce propos je pars du principe que l'étudiant en SHS et l'étudiant en lettre ne bénéficie pas d'une Bourse ou d'aides quelconques mais ce chiffre correspond au budget injecté par l'Université elle même
On est une Université gratuite - une Université la plus généreuse par rapport aux autres pays. En revanche on n'a pas engagé des gens. Devenir vacataire - c'est précaire et en plus ils nous enseignent des choses qu'on peut pas vérifier : qui peut savoir si ce qu'ils nous enseignent fonctionnent ou non ? Des enseignants chercheurs au moins ils sont là, quand cela marche et quand cela marche pas, au moins on est là, on retravaille ensemble. Soyons engagés !
A priori non. Un vacataire est un statut très particulier. Ne pas confondre précaire et vacataire. Et je pense qu'il y a aussi une certaine sécurité chez les enseignants chercheurs.
Il faut comprendre qu'il y a des ressources que les Américains savent développer dans leurs Universités alors que nous ben on attend sans précédent et effectivement le souci administratif est une fatalité pour la France puisque personne nous accompagne. Aux USA les gens font du Summerschool à l'Université, les gens créent des Bachelors et des Masters en e-learning...et dans le Sud de la France l'Université est main dans la main avec l'Oenotourisme. Enfin soufflons un peu vu que tout ce qu'on fait doit être dépendant de Paris et qu'avec tant de démarches, comment on peut augmenter nos ressources et embaucher les enseignants chercheurs comme il faut ?
La différence reste le coût. En France, il me semble que les universités sont gratuites, donc financés en grande partie par l'État (et collectivités locales) alors qu'aux USA, il faut débourser pas mal d'argent, voire s'endetter à vie. Dans d'autres pays, c'est sur concours
@@EtienneCourivaud C'est vrai. J'avoue. Et pour le Summerschool, les séjours linguistiques pour des personnes en voyage en France, j'ai vu qu'à Montpellier, c'est bien développé et que tout le monde paie l'Université, enfin je ne sais pas comment cela se passe dans les autres régions ?
Pour sauver l'Université si on ne peut pas envisager la solution comme des États-Unis, obligé de monter plus d'écoles privées en tout cas. Si le privé est une ressource pour le public et si le public est le cœur du privé, il faut encourager les enseignants chercheurs de l'Université de monter des écoles privées en dehors de leur travail en tout cas.
Oh que oui. On est une Université la plus humaine du monde. Les vacataires, c'est possible, en revanche quand ils viennent nous enseigner, ils ne sont pas très à fond avec nous et ils nous disent qu'en dehors de l'Université ils doivent se précipiter pour faire autre chose. Par conséquent, maintenant arrivant jusqu'en Master, on est de plus en plus bête et il y a des gens qui ne savent même calculer tout comme des gens qui ne parlent pas français. Bref sauvons l'Université quand-même !
Il faut que l'Université travaille main dans la main avec l'école privée et bien s'entendre sur qui fait quoi et qui accueille tel public ou tel public, bref entendons nous !
Merci d’aborder ce sujet. Je suis vacataire à l’université et j’ajoute également que les processus administratifs sont très lourds, il faut environ une douzaine/quinzaine de pièces pour donner quelques heures de cours. Les tarifs pour un cours en master sont parmi les plus bas du marché.
Quand vous dites cours, c'est TD ou cours magistral ? Parce que normalement les cours magistraux c'est des chercheurs "confirmés"
Les postdocs et les doctorants écrivent et accomplissent l'immense majorité de la recherche en France. Merci de dénoncer la précarité dans notre métier.
Souligner le double jeu des enseignants-chercheurs fonctionnaires, statutaires= ceux qui ont tous les avantages, choisissent les meilleurs EDT et les meilleures heures et participent à l'embauche des intervenants, chargés de cours/enseignement vacataires n'est pas de trop. Ce système perdure depuis des décennies avec la duplicité des professeurs des universités qui recrutent les doctorants, les postdocs et qui font la pluie et le beau temps dans nombre de comités, commissions et réunions. Structurellement c'est le Moyen-Âge. Humainement on n'en parle même plus: entre favoritismes, népotismes et autres égo-ismes, c'est irrespirable et très peu connus des bénéficiaires, des citoyens concernés et du public plus largement.
Aujourd'hui faire de la recherche ou enseigner à l'université est synonyme de précarité : bas salaire et contrat court. Même avec un poste permanent, le salaire reste bas et la majorité du temps est consacrée à la recherche de fonds pour financer son labo. Comment peut on imaginer que les métiers de la recherche publique soient attractifs pour les jeunes ?
Enseigner à l'université, synonyme de précarité ? C'est surprenant, moi qui pensait que les profs de fac gagnait une fortune. J'irai me renseigner, ça me laisse perplexe. 🤨
@@naya6119 le salaire d'un chercheur débutant est de 2538 euros bruts par mois (là ou un ingénieur débute à souvent 1000 euros de plus). Le salaire maximum pour un chercheur (directeur de recherche classe exceptionnelle) est de 6566 euros.
@@naya6119 ahahahah ils commencent à 2000€, finissent vers les 4000€ en toute toute fin de carrière. Ca peut monter un peu au dessus si tu accèdes au grade de prof (rare). Avant d'arriver à toucher tes malheureux 2000 balles, faut faire une thèse puis 5-10 ans de contrat court en CDD de 1 ou 2 ans dans X fac en France ou à l'étranger. La précarité dans le métier est hallucinante.
@@RaulNecrobieeuh j'ai vu des chiffres qui mettent à + de 4000€ le salaire moyen....
@@jean-vieii8945 Désolé mais c'est n'importe quoi. Les grilles salariales des fonctionnaires sont toutes libres d'accès.
Tape sur Google : "Maitre de conférence" "grille salaire" "classe normale" et tu verras que la grille démarre à 2300 bruts et finit à 4000 bruts 20 ans plus tard.
Après oui on peut devenir Hors classe ou Professeur. Mais là on parle des gens avec une grande ancienneté ou des 10/15% de prof d'univ qui deviennent prof.
Merci d'en parler !
Comme dans tous les niveaux d'éducation finalement !
Les professeurs d'université deviennent des vacataires. Les chercheurs-enseignants deviennent des start-uppeurs.
Le vacataire a un emploi principal,soulignons-le quand même, et ne doit donc pas dépendre financièrement de ses heures de cours à l’université. Remarque qui ne dédouane pas les universités d’avoir recours massivement et scandaleusement à ces intervenants.
Oui mais quand on doit bosser beaucoup pour donner quelques heures, ça prend beaucoup beaucoup beaucoup de temps en plus de l'autre activité. Donc au détriment de cette dernière.
La majeure partie des postes de la fonction publique pour lesquels des vacataires sont embauchés ne permettent temporellement pas d’avoir un autre emploi à côté, car il y a beaucoup de temps plein ou de temps partiel hybride genre les animateurs en centre de loisirs font l’accueil le matin entre 7-9h puis le midi de 11-13h puis le soir de 15/16-19h plus les mercredis et vacances à temps complet quel emploi peut-être pris à côté. Ces plannings farfelus se retrouve dans l’intégralité des postes de la fonction publique tenus par les vacataires et ils y en a beaucoup dans beaucoup de domaines.
@@ama933 ici on parle de vacations à l'université (fonction publique d'état) où il est obligatoire d'avoir un emploi principal.
Lorsque tu es contractuel mi-temps tu te demandes comment tu vas finir tes fins de moi, crois-moi....
@@carolinanunes3048 on ne parle pas des contractuels (ATER). On parle ici des vacataires (IO, CEV) . Ils ne sont pas sous le même régime dans les universités !
Uberisation de l’Universite
Le public détruit Pan par Pan
En préparation de Formations universitaires privées
Le choix de Ce:
« Président de la Raie Publique »
Les vacataires sont aussi dans les grandes écoles...énormément de cours sont tenus par eux et ils sautent a la moindre contrariété de l'administration
La vacation ne se situe pas qu’à l’université mais dans tous les corps de la fonction publique et de plus en plus. Enseignement, animation, muséologie, hôpital…. Entretien de la précarité et ce depuis très longtemps !!!
Je suis pour en finir avec le service public puisque les français dans leur majorité préfèrent que les riches restent riches, mieux soignés, mieux éduqués et que les pauvres/"classe moyenne" s'appauvrissent
Il faut éviter de faire ces métiers et encore plus de faire une thèse si on veut pas souffrir.
Je confirme… mais j’aime cette souffrance ; )
L'état de nos écoles et nos universités est catastrophique... c'est consternant.
Comme au Québec..... étrangement....... LOL
En tant que vacataire j’ajoute qu’en plus de la précarité de ce statut, il faut attendre 3/4 mois pour être payé…
Oui, même soucis ! Je fais cette activité en tant « qu’activité accessoire » , je ne me plains donc pas. Mais il est vrai que je fais ça parce que c’est stimulant, pas pour l’argent : ce n’est absolument pas rentable si on compte le déplacement, les copies, la préparation !
Exactement, c'est du bluff, on aurait des résultats largement plus médiocres avec des titulaires.
Ils ne bénéficient pas de formation continue, ce qui les fragilisent puisqu'ils n'ont pas les ressources pour assurer leur formation continue, sur des domaines qui évoluent vite (ex: informatique) ils peuvent vite perdre leur emploi en n'ayant pas mis à jour leurs connaissances
Le travail gratuit ... A un moment donné c'est normal de paier les pots cassés
Je n'ai jamais vraiment su que ce qu'était un vacataire, surtout son statut. J'en ai entendu parler, puisque j'ai eu une prof vacataire et fais un stage dans une association qui emploie des vacataires pour enseigner. Mais en fait, c'est très précaire
200h payé peau de balle sans formation, sans congé payé, sans droit du travail comme le dit l'orateur. A la fin des 200h, viré même au milieu d'une heure de cours car dès 201h l'employeur aurait obligation à fournir des prestations qu'il refuse de faire. Et, oui, l'employeur, c'est l'Etat. Qui fait tout ce qu'il peut pour contourner la loi.
@@evefleurs2947 s'il enseigne à l'université, ce n'est pas le Doyen l'employeur ? Et quand dans une association, type AFPA ou Irtess, ce n'est pas le directeur l'employeur ?
Un vacataire est exclusivement rémunéré à l'heure effectuée : pas de congé payé et pas de congé maladie. C'est le statut le plus précaire, en-dessous de contractuel.
@@de4531à l'heure de cours effectuée, pas à l'heure effectuée justement.
@@EtienneCourivaudl'employeur est l'université.
Soutien au vactacter c’est chhhaaauuddddd. Du financement….
Dans le privé meme chose
Il faut engager des gens à payer l'Université, à s'engager plus pour qu'on puisse embaucher des enseignants chercheurs.
A toutes les spersonnes avec une these en France qui se retrouve à travailler dans de mauvaises conditions, n'hesiter pas si votre situation le permet à vous renseigner sur les opportunitées à l'étranger. la recherche est réelement maltraitée en france comparé à certains de nos voisins européens.
c'est pas mieux en Allemagne voire pire
Pour sauver la Fonction Publique française en France obligé de monter le privé avec une diversité de tarifs différents : tarif aux mérites, tarif de proximité, tarif de sanction...On a besoin que l'Enseignement Supérieur nous aide pour monter ce modèle afin de sauver la vie de l'Université. Pour l'Université il faut qu'on mette la sélection à l'entrée puisqu'il y a des gens qui viennent à l'Université juste pour la bourse sans engagement, donc c'est triste et c'est un gaspillage pour l'argent public en tout cas. Quoique la France accepte cela par générosité mais dans les pays où tout est réglementé, eh ben cela ne va pas en tout cas.
La question de ressources à l'Université cause problème parce qu'on n'engage pas des gens. Aux États-Unis une Université publique engage des étudiants - tout le monde doit s'endetter et l'endettement est une obligation engagée pour rentrer dans l'Université. Aux États-Unis tout le monde travaille, s'endette, s'engage...Enfin si ce modèle éducatif fonctionne pourquoi on ne peut pas faire comme des États-Unis, trouver une forme d'engagement pour sauver l'Université ?
Ce qu'ils redoudent c'est que les personnes défavorisées ne puissent plus accéder aux études supérieures de cette manière parce que le système d'emprunt en France est moins souple que le système d'emprunt a l'étranger ; et, je suppose, parce qu'une personne extrêmement défavorisée aurait même du mal à contracter un prêt
Il est temps de faire une vraie sélection avant de laisser s'inscrire à l'université des étudiants qui sortent du lycée avec un niveau déplorable et qui ne savent même pas écrire correctement. Il faut aussi que les universités fassent payer des frais de scolarité conséquents, couplé à des systèmes de bourses pour les étudiants qui le méritent (notes au baccalauréat par exemple). Sans cela, les universités françaises continuerons à se paupériser car l'Etat n'a plus les moyens de financer tout cela.
@@kiyanerousson9266 et? Tu vois pas le lien entre les deux?
La question de l'accès à l'enseignement supérieur est difficile, pour être sur le terrain, je pense que c'est une belle chose que des personnes défavorisées puissent aller à l'université. Je pense que le problème tient plutôt à ce qu'en leur promettant qu'ils travailleront dans le domaine qu'ils étudient, on leur donne de faux espoirs. S'il y a 10 000 étudiants en SHS dans une fac, les 10 000 ne travailleront pas dans la SHS qui leur plaît, ou travailleront dedans en étant payé au lance pierre.
Je ne pense pas, contrairement à votre affirmation, que les universités coûtent trop cher. Vous savez, un étudiant en L1 philo ou L1 maths dans une ville moyenne coûte environ 7000€ par an, tandis qu'un étudiant en PCSI à Louis le Grand coûte 15 000€ an. Un étudiant en master à polytechnique (que je considère pas comme université) coûtera, de la même manière, largement plus cher qu'un étudiant en master de lettre.
Après, pour nuancer, il est vrai que je prend des cas extrêmes. Je connais dans mon entourage des gens qui ont fait prépa, passé le CAPES, puis l'agrégation, puis fait une thèse, puis fait un HDR, et tout ceci d'affilée. En faisant le calcul, ça fait 5 ans (De la L1 au M2) puis 2 ans (CAPES puis agrégation) puis 5,5 ans (durée moyenne d'une thèse en philosophie en France), puis 3 ans (durée moyenne d'un HDR en France), ce qui donne 15,5 ans d'études. La réalité aujourd'hui c'est que la concurrence sur le sur le marché de l enseignement du supérieur se fait entre des gens qui doivent avoir 15,5 ans d'études. Et je parle bien des SHS (Sciences humaines et sociales), et je n'exagère vraiment pas
Après pour nuancer aussi ce propos je pars du principe que l'étudiant en SHS et l'étudiant en lettre ne bénéficie pas d'une Bourse ou d'aides quelconques mais ce chiffre correspond au budget injecté par l'Université elle même
@@apprentiloutre4871la hdr n'a aucune valeur légale
On est une Université gratuite - une Université la plus généreuse par rapport aux autres pays. En revanche on n'a pas engagé des gens. Devenir vacataire - c'est précaire et en plus ils nous enseignent des choses qu'on peut pas vérifier : qui peut savoir si ce qu'ils nous enseignent fonctionnent ou non ? Des enseignants chercheurs au moins ils sont là, quand cela marche et quand cela marche pas, au moins on est là, on retravaille ensemble. Soyons engagés !
Un chercheur est déjà vacataire et vis versa
A priori non. Un vacataire est un statut très particulier. Ne pas confondre précaire et vacataire. Et je pense qu'il y a aussi une certaine sécurité chez les enseignants chercheurs.
Il faut comprendre qu'il y a des ressources que les Américains savent développer dans leurs Universités alors que nous ben on attend sans précédent et effectivement le souci administratif est une fatalité pour la France puisque personne nous accompagne.
Aux USA les gens font du Summerschool à l'Université, les gens créent des Bachelors et des Masters en e-learning...et dans le Sud de la France l'Université est main dans la main avec l'Oenotourisme. Enfin soufflons un peu vu que tout ce qu'on fait doit être dépendant de Paris et qu'avec tant de démarches, comment on peut augmenter nos ressources et embaucher les enseignants chercheurs comme il faut ?
La différence reste le coût. En France, il me semble que les universités sont gratuites, donc financés en grande partie par l'État (et collectivités locales) alors qu'aux USA, il faut débourser pas mal d'argent, voire s'endetter à vie. Dans d'autres pays, c'est sur concours
@@EtienneCourivaud C'est vrai. J'avoue. Et pour le Summerschool, les séjours linguistiques pour des personnes en voyage en France, j'ai vu qu'à Montpellier, c'est bien développé et que tout le monde paie l'Université, enfin je ne sais pas comment cela se passe dans les autres régions ?
Pour sauver l'Université si on ne peut pas envisager la solution comme des États-Unis, obligé de monter plus d'écoles privées en tout cas. Si le privé est une ressource pour le public et si le public est le cœur du privé, il faut encourager les enseignants chercheurs de l'Université de monter des écoles privées en dehors de leur travail en tout cas.
Oh que oui. On est une Université la plus humaine du monde. Les vacataires, c'est possible, en revanche quand ils viennent nous enseigner, ils ne sont pas très à fond avec nous et ils nous disent qu'en dehors de l'Université ils doivent se précipiter pour faire autre chose. Par conséquent, maintenant arrivant jusqu'en Master, on est de plus en plus bête et il y a des gens qui ne savent même calculer tout comme des gens qui ne parlent pas français. Bref sauvons l'Université quand-même !
Il faut que l'Université travaille main dans la main avec l'école privée et bien s'entendre sur qui fait quoi et qui accueille tel public ou tel public, bref entendons nous !
Pour les casseurs oui il faut qu'ils paient cher mais pour les familles sérieuses il faut un tarif encourageant quand-même