Personnellement j'utilise des minimalistes pour 1 a 2 séances cool par semaine et pour le reste des chaussures plus classiques. Pas de supershoes je suis trop lente pour cela. Super série d'épisodes. Toujours aussi intéressant
C'est un bon exemple de l'utilisation de chaussures plus light pour développer certaines adaptations ! On en parle d'ailleurs il me semble dans l'épisode ! Moi je marche quasiment tout le temps en minimaliste, et fais mes randos courtes / promenades de chiens un peu longues avec 🙂 Pas de super shoes non plus ici, pas assez rapide et je course plutôt sur des parcours techniques donc les super-shoes ont peu d'utilité pour moi ! Merci pour l'écoute 🙂
Merci pour cet entretien très intéressant avec beaucoup de sujets notamment quelques remarques très pertinentes sur les super shoes et plaques carbone 😊
@ Il reste une question très spécifique à l’ultra Trail et aux diverses plaques. Des fabricants ne parlent pas de plaques carbone mais de plaques ou de différentes densités de mousse afin de « filtrer » le terrain. D’ailleurs, votre interlocuteur fait référence à l’inconfort, la gêne ou plus qu’il ressent sous la plante des pieds au bout d’un certain temps (ce que j’ai déjà ressenti en ultra). Du coup, je me demande bien ce qu’il faut penser de ses plaques ou couches intermédiaires censées « filtrer » les aspérités du terrain ??
@@emmanuelbinlich1290 Je trouve ta question TRES intéressante, et là tu ouvres la porte à un inconnu total ! Si les plaques carbones ont donc peu d'intérêt en trail et en ultra d'un point de vue économie de course, le côté filtre terrain (avec une plaque carbone, ou fibre de verre comme la Ultra de Salomon ou autre comme des modèles qui arrivent) est une vraie question ouverte. Certains peuvent aimer, car cela protège et évite des "impacts" qui peuvent sur du très long géner, d'autres peuvent détester ... Je n'ai malheureusement pas la réponse ! Ce que je sais c'est que personnellement, je n'utilise pas de chaussure plaquée en trail, mais j'utilise des chaussures avec une mousse souvent très dense, assez rigide, pour le maintien, mais aussi pour le filtre terrain comme tu dis (p. ex. lowa Amplux ou Fortux). Peut-être que cela rejoint ce que tu soulèves, je ne sais pas, mais c'est peut être un intérêt des plaques en ultra-trail ce filtrage, peut être même le seul !
@ Merci Cyril d’avoir pris la peine de me répondre. Pour commencer, je suis un ultra fan de tes contenus et je suis sincèrement impressionné par le travail de fond, toujours très qualitatif et ta capacité à mobiliser des experts de haut niveau !! Tu as parfaitement synthétisé le sujet. Sur du long (du 100 milles) avec des Slab Genesis, j’ai fini par être gêné par les aspérités des sentiers. Idem cet été sur Chamonix-Zermatt avec des Genesis. Tu as toi même évoqué ce sujet lors d’une présentation des Fortux (ou des Merrell Agility Peak 5 ?). Ce sujet m’intéresse d’autant plus qu’amateur de long, je partage ton analyse sur le peu d’intérêt des plaques carbone et je crois beaucoup plus à des densités de mousse qui permettent d’absorber les choc. Je vais d’ailleurs essayer la Fortux et/ou la Merrell au printemps car je serai fin août sur la SwissPeaks 380. Encore merci pour ces super podcasts 😊😊
@ merci Emmanuel ! Content de savoir que mes contenus te plaisent ☺️ La on ouvre vraiment la porte à de la préférence individuelle et là je peux tout entendre ! Effectivement je pense que la densité dure est préférable en ultra à cause justement de cette protection, et comme les plaques en plus alourdissent la chaussure tu es gagnant si tu t’en sors niveau protection juste avec une mousse rigide. Après comme on dit dans l’épisode tu auras pas les mêmes effets avec une mousse rigide qu’avec une plaque qui réellement améliore la rigidité longitudinale, mais c’est encore une autre discussion ! Tu commences déjà à savoir ce dont tu as besoin ☺️ (je comprends pas d’ailleurs la demi plaque sur les foetux.. mais bon)
A la question "est-ce que la mollesse des mousses est la raison pour laquelle une plaque carbone a été rajoutée ?", Christophe Aubonnet de chez Hoka y répondait dans une interview au moment de la sortie de la Tecton X 3. Pour lui, en Trail, la plaque carbone est bel et bien présente pour compenser la souplesses des nouvelles mousses et non pour aider à la propulsion. Je le cite : "Là où les modèles de route sont majoritairement équipés de plaques en fibres de carbone unies, construites comme une pièce pleine, nous avons dans cette Tecton X 3 (et dans les itérations précédentes) deux lames distinctes du côté extérieur et intérieur de la chaussure qui fonctionnent ensemble. Le fait de repartir ainsi cette technologie nous permet d'avoir un squelette rigide qui stabilise l'amorti très mou de la mousse, tout en conservant une certaine flexibilité et l'adaptabilité du pied au terrain. C'est primordial en trail puisque l'environnement inégal dans lequel évoluent les coureurs nécessite un un contrôle multi-directionnel de la foulée. De plus, ces lames de carbones font office de pare-pierres. Encore une fois, la mousse de la semelle seule serait trop molle et laisserait le pied en proie aux aspérités du sol et à des sensations, voir des douleurs, que l'on veut éviter, surtout lors d'efforts très longs. Il faut voir la semelle comme un système en trois strates sous le pied. D'abord le caoutchouc en VIBRAM LITEBASE qui est en contact direct avec le sol et qui garantit une adhérence optimale en se limitant au strict nécessaire pour ne pas rendre la chaussure trop lourde, ensuite la mousse amortissante et rebondissante, puis les lames qui stabilisent et protège la voûte plantaire des débris du sol".
Salut ! Merci pour ce partage 😊 après il faut replacer ça dans le contexte des chaussures Hoka ! J’ai eu le plaisir de discuter longuement avec Christophe lors d’une soirée pour le lancement de la Speedgoat 6, et en fait ils utilisent une mousse avec la densité la plus basse du marché, avec l’indice de moelleux le plus eleve, donc les contraintes qu’ils rencontrent avec ce choix est est particulier. Cependant ça rejoint aussi ce que l’on dit avec Guillaume dans cet échange, les plaques sont pensées, à l’origine, pour le dynamisme, et peut être qu’en trail elles ont une autre utilisation que nous n’avons pas encore bien cerné mais qui va s’avérer dans les années a venir très utile (p. ex. Rigidité quand combinées avec des mousses ultra-morlleuse ; filtre terrain). Pour ce point là nous manquons de recul mais les quelques années à venir vont nous apporter des réponses super intéressantes je pense 😊
@@courir-mieux En conclusion, Guillaume Rao évoque les conseils pour bien choisir une chaussure de Trail. Cela semble bateau, mais il me semble que le Fit et le confort d'accueil devraient vraiment être les critères à mettre en avant (et ensuite le poids dans une logique de performance). Je n'arrive pas à comprendre qu'autant de coureurs choisissent aussi mal leurs chaussures. Combien de coureurs aux pieds larges se plaignent du chaussant Salomon, alors qu'ils trouveraient leur bonheur auprès d'autres marques. Pour ma part, j'ai un pied extrêmement fin et même dans les Salomon les plus fines, j'ai davantage de place au niveau des métas que biens des coureurs qui portent des Altra ou des Topo ! Ne pas avoir de points de compression, de frottements, etc aura beaucoup plus d'impact sur la performance (surtout sur du long). Même sur ultra, je vois souvent des coureurs qui ont choisi leurs chaussures avec une super mousse X, une plaque carbone Y, le modèle porté par tel ou tel coureur Elite, qui se plaignent d'un frottement à la malléole, ou d'une coque talonnière trop rigide, d'une chaussure trop serrée ou au contraire qui n'englobe pas assez le pied. Avec des ampoules, des frottements, on ira toujours moins vite qu'avec une chaussure adaptée à sa morphologie.
Je sais plus si c'est dans cet episode que tu en parles mais quand tu evoques le confort d'accueil, j'ai eu une reflexion sur mes achats depuis 2 ans et a chaque fois que jai testé une paire c'était la (relative) deception apres coup malgré justement le confort d'accueil bien present lors du premier chaussage Et ma dernière paire c'etait tout l'inverse 😂. Il est donc possible de faire abstraction ou pas de certains elements qui definissent une bonne chaussure selon nos criteres et que rien ne peut remplacer l'essai en dynamique.
C'est dans l'épisode précédent ! Mais avec Guillaume on souligne aussi que le confort d'accueil est trompeur, et que celui à la course doit prévaloir 🙃
Un épisode à venir sur les intrinsèques du pied 🎉 l'année prochaine, ça veut dire janvier 2025 du coup 😜 avec un format où on peut voir les exercices à privilégier 🥰. Et ça rejoindrait l'épisode sur podologue et ensuite on enchaine sur kiné/ostéo 😅
hahahaha pourquoi pas ! J'ai un papier cool en plus sur les intrinsèques du pieds ! Mais si tu me suis sur Instagram, sois attentif, bientôt j'ouvre une boite à questions que vous me suggériez des thèmes pour 2025 ! 🙂
Merci beaucoup pour la suite de cette émission ! que pensez vous pour un coureur amateur (jamais blessé) de courir avec différentes chaussures offrant des amortis et des drops variés : de 4mm à 10mm avec un amorti plus ou moins qualiteux selon la chaussure ? (course sur route, et non trail)
Hello ! Si alterner entre différentes chaussures te convient, que tu n'as pas de gènes, de douleurs, ou autre, alors vas y ! Aucun problème et tu développeras une large pannel de qualités biomécaniques. Parfois, pour X ou Y raison, nous ne sommes pas aussi "adaptable" et il vaut mieux courir avec un seul type de chaussure, mais si tu n'es pas embêtée ce n'est surement pas ton cas 🙂
@@courir-mieux TOP merci pour ta réponse, oui en effet aucune gène et j'ai simplement 3 paires différentes avec des budgets différents que je fais tourner pour limiter l'usure
@@ericplancke438 oui avec les tests matos, j’en ai pas mal 😅 mais je vois vite mes preeerences car certaines sont super usées et d’autres … juste le test quoi 😅
@courir-mieux , je ressens, malgré la neutralité du débat, ton désaccord avec ce mode de course . Certains comme Randy kreill , Nico Angers, Eric fusaro... réalisent même de bonnes performances sur des ultras , en sandales ou pieds nus.
@@ericplancke438 en fait moi je n'ai pas d'opinion, je présente des évidences publiés dans des journaux robustes. À ce jour, non, le minimalisme n'est pas identifié comme étant une bonne idée en moyenne. Après on trouvera toujours des individualités qui s'en sortent bien avec, mais il ne faut pas oublier les individualités qui s'en sortent sans (donc en gros, tout le monde, et tous les Top 10 de toutes les courses de trail quelle que soit la distance) ; ni les individualités pour qui ça a été encore pire que ce que la littérature a montré. Mais que ces gens existent j'ai aucun problème avec ça, que toi par exemple tu cours avec des chaussures minimalistes non plus, et je suis réellement pleinement satisfait si ça te convient ! Ma vidéo s'addresse à la majorité des coureurs et coureuses, et en moyenne, ils et elles ont plutôt intérêt à ne pas se tourner vers ces chaussures, d'après la science. Je n'ai pas non plus dit, et la vidéo ne dit pas, qu'il faut donc par défaut partir sur du maximaliste, ils existent beaucoup d'options intermédiaires sur le continuum. Par contre, en me basant sur des preuves fiables, je ne peux pas recommander à la majorité des gens de se tourner vers du minimalisme.
@@courir-mieux Dans ce cas pourquoi écrire, je te cite "ce ne sont pas des chaussures pour s'entraîner, courir, faire les compétitions" ?!? Sans aucune nuance ?!? Je suis en désaccord, mais j'apprécie beaucoup ta chaîne, surtout ne prend pas mes propos comme des attaques pour ton travail. Keep going ! 😉
Personnellement j'utilise des minimalistes pour 1 a 2 séances cool par semaine et pour le reste des chaussures plus classiques. Pas de supershoes je suis trop lente pour cela. Super série d'épisodes. Toujours aussi intéressant
C'est un bon exemple de l'utilisation de chaussures plus light pour développer certaines adaptations ! On en parle d'ailleurs il me semble dans l'épisode ! Moi je marche quasiment tout le temps en minimaliste, et fais mes randos courtes / promenades de chiens un peu longues avec 🙂 Pas de super shoes non plus ici, pas assez rapide et je course plutôt sur des parcours techniques donc les super-shoes ont peu d'utilité pour moi !
Merci pour l'écoute 🙂
Trop intéressant ! 😊
Merci Jean-Charles !
Merci pour cet entretien très intéressant avec beaucoup de sujets notamment quelques remarques très pertinentes sur les super shoes et plaques carbone 😊
Merci ! 🙂
@ Il reste une question très spécifique à l’ultra Trail et aux diverses plaques. Des fabricants ne parlent pas de plaques carbone mais de plaques ou de différentes densités de mousse afin de « filtrer » le terrain. D’ailleurs, votre interlocuteur fait référence à l’inconfort, la gêne ou plus qu’il ressent sous la plante des pieds au bout d’un certain temps (ce que j’ai déjà ressenti en ultra). Du coup, je me demande bien ce qu’il faut penser de ses plaques ou couches intermédiaires censées « filtrer » les aspérités du terrain ??
@@emmanuelbinlich1290 Je trouve ta question TRES intéressante, et là tu ouvres la porte à un inconnu total ! Si les plaques carbones ont donc peu d'intérêt en trail et en ultra d'un point de vue économie de course, le côté filtre terrain (avec une plaque carbone, ou fibre de verre comme la Ultra de Salomon ou autre comme des modèles qui arrivent) est une vraie question ouverte. Certains peuvent aimer, car cela protège et évite des "impacts" qui peuvent sur du très long géner, d'autres peuvent détester ... Je n'ai malheureusement pas la réponse !
Ce que je sais c'est que personnellement, je n'utilise pas de chaussure plaquée en trail, mais j'utilise des chaussures avec une mousse souvent très dense, assez rigide, pour le maintien, mais aussi pour le filtre terrain comme tu dis (p. ex. lowa Amplux ou Fortux). Peut-être que cela rejoint ce que tu soulèves, je ne sais pas, mais c'est peut être un intérêt des plaques en ultra-trail ce filtrage, peut être même le seul !
@ Merci Cyril d’avoir pris la peine de me répondre. Pour commencer, je suis un ultra fan de tes contenus et je suis sincèrement impressionné par le travail de fond, toujours très qualitatif et ta capacité à mobiliser des experts de haut niveau !! Tu as parfaitement synthétisé le sujet. Sur du long (du 100 milles) avec des Slab Genesis, j’ai fini par être gêné par les aspérités des sentiers. Idem cet été sur Chamonix-Zermatt avec des Genesis. Tu as toi même évoqué ce sujet lors d’une présentation des Fortux (ou des Merrell Agility Peak 5 ?). Ce sujet m’intéresse d’autant plus qu’amateur de long, je partage ton analyse sur le peu d’intérêt des plaques carbone et je crois beaucoup plus à des densités de mousse qui permettent d’absorber les choc. Je vais d’ailleurs essayer la Fortux et/ou la Merrell au printemps car je serai fin août sur la SwissPeaks 380. Encore merci pour ces super podcasts 😊😊
@ merci Emmanuel ! Content de savoir que mes contenus te plaisent ☺️ La on ouvre vraiment la porte à de la préférence individuelle et là je peux tout entendre ! Effectivement je pense que la densité dure est préférable en ultra à cause justement de cette protection, et comme les plaques en plus alourdissent la chaussure tu es gagnant si tu t’en sors niveau protection juste avec une mousse rigide. Après comme on dit dans l’épisode tu auras pas les mêmes effets avec une mousse rigide qu’avec une plaque qui réellement améliore la rigidité longitudinale, mais c’est encore une autre discussion ! Tu commences déjà à savoir ce dont tu as besoin ☺️ (je comprends pas d’ailleurs la demi plaque sur les foetux.. mais bon)
A la question "est-ce que la mollesse des mousses est la raison pour laquelle une plaque carbone a été rajoutée ?", Christophe Aubonnet de chez Hoka y répondait dans une interview au moment de la sortie de la Tecton X 3. Pour lui, en Trail, la plaque carbone est bel et bien présente pour compenser la souplesses des nouvelles mousses et non pour aider à la propulsion.
Je le cite : "Là où les modèles de route sont majoritairement équipés de plaques en fibres de carbone unies, construites comme une pièce pleine, nous avons dans cette Tecton X 3 (et dans les itérations précédentes) deux lames distinctes du côté extérieur et intérieur de la chaussure qui fonctionnent ensemble. Le fait de repartir ainsi cette technologie nous permet d'avoir un squelette rigide qui stabilise l'amorti très mou de la mousse, tout en conservant une certaine flexibilité et l'adaptabilité du pied au terrain. C'est primordial en trail puisque l'environnement inégal dans lequel évoluent les coureurs nécessite un un contrôle multi-directionnel de la foulée.
De plus, ces lames de carbones font office de pare-pierres. Encore une fois, la mousse de la semelle seule serait trop molle et laisserait le pied en proie aux aspérités du sol et à des sensations, voir des douleurs, que l'on veut éviter, surtout lors d'efforts très longs. Il faut voir la semelle comme un système en trois strates sous le pied. D'abord le caoutchouc en VIBRAM LITEBASE qui est en contact direct avec le sol et qui garantit une adhérence optimale en se limitant au strict nécessaire pour ne pas rendre la chaussure trop lourde, ensuite la mousse amortissante et rebondissante, puis les lames qui stabilisent et protège la voûte plantaire des débris du sol".
Salut ! Merci pour ce partage 😊 après il faut replacer ça dans le contexte des chaussures Hoka ! J’ai eu le plaisir de discuter longuement avec Christophe lors d’une soirée pour le lancement de la Speedgoat 6, et en fait ils utilisent une mousse avec la densité la plus basse du marché, avec l’indice de moelleux le plus eleve, donc les contraintes qu’ils rencontrent avec ce choix est est particulier. Cependant ça rejoint aussi ce que l’on dit avec Guillaume dans cet échange, les plaques sont pensées, à l’origine, pour le dynamisme, et peut être qu’en trail elles ont une autre utilisation que nous n’avons pas encore bien cerné mais qui va s’avérer dans les années a venir très utile (p. ex. Rigidité quand combinées avec des mousses ultra-morlleuse ; filtre terrain). Pour ce point là nous manquons de recul mais les quelques années à venir vont nous apporter des réponses super intéressantes je pense 😊
@@courir-mieux En conclusion, Guillaume Rao évoque les conseils pour bien choisir une chaussure de Trail. Cela semble bateau, mais il me semble que le Fit et le confort d'accueil devraient vraiment être les critères à mettre en avant (et ensuite le poids dans une logique de performance). Je n'arrive pas à comprendre qu'autant de coureurs choisissent aussi mal leurs chaussures. Combien de coureurs aux pieds larges se plaignent du chaussant Salomon, alors qu'ils trouveraient leur bonheur auprès d'autres marques. Pour ma part, j'ai un pied extrêmement fin et même dans les Salomon les plus fines, j'ai davantage de place au niveau des métas que biens des coureurs qui portent des Altra ou des Topo !
Ne pas avoir de points de compression, de frottements, etc aura beaucoup plus d'impact sur la performance (surtout sur du long). Même sur ultra, je vois souvent des coureurs qui ont choisi leurs chaussures avec une super mousse X, une plaque carbone Y, le modèle porté par tel ou tel coureur Elite, qui se plaignent d'un frottement à la malléole, ou d'une coque talonnière trop rigide, d'une chaussure trop serrée ou au contraire qui n'englobe pas assez le pied. Avec des ampoules, des frottements, on ira toujours moins vite qu'avec une chaussure adaptée à sa morphologie.
Je sais plus si c'est dans cet episode que tu en parles mais quand tu evoques le confort d'accueil, j'ai eu une reflexion sur mes achats depuis 2 ans et a chaque fois que jai testé une paire c'était la (relative) deception apres coup malgré justement le confort d'accueil bien present lors du premier chaussage Et ma dernière paire c'etait tout l'inverse 😂.
Il est donc possible de faire abstraction ou pas de certains elements qui definissent une bonne chaussure selon nos criteres et que rien ne peut remplacer l'essai en dynamique.
C'est dans l'épisode précédent ! Mais avec Guillaume on souligne aussi que le confort d'accueil est trompeur, et que celui à la course doit prévaloir 🙃
Un épisode à venir sur les intrinsèques du pied 🎉 l'année prochaine, ça veut dire janvier 2025 du coup 😜 avec un format où on peut voir les exercices à privilégier 🥰. Et ça rejoindrait l'épisode sur podologue et ensuite on enchaine sur kiné/ostéo 😅
hahahaha pourquoi pas ! J'ai un papier cool en plus sur les intrinsèques du pieds ! Mais si tu me suis sur Instagram, sois attentif, bientôt j'ouvre une boite à questions que vous me suggériez des thèmes pour 2025 ! 🙂
Merci beaucoup pour la suite de cette émission ! que pensez vous pour un coureur amateur (jamais blessé) de courir avec différentes chaussures offrant des amortis et des drops variés : de 4mm à 10mm avec un amorti plus ou moins qualiteux selon la chaussure ? (course sur route, et non trail)
Hello ! Si alterner entre différentes chaussures te convient, que tu n'as pas de gènes, de douleurs, ou autre, alors vas y ! Aucun problème et tu développeras une large pannel de qualités biomécaniques. Parfois, pour X ou Y raison, nous ne sommes pas aussi "adaptable" et il vaut mieux courir avec un seul type de chaussure, mais si tu n'es pas embêtée ce n'est surement pas ton cas 🙂
@@courir-mieux TOP merci pour ta réponse, oui en effet aucune gène et j'ai simplement 3 paires différentes avec des budgets différents que je fais tourner pour limiter l'usure
Ça doit sentir bon dans la pièce 🤣
Guillaume ne s'est pas plaint 😂
Cyril, ce qui me rassure dans tout ça, c'est que tu as autant de chaussures que moi ( même si ce n'est pas le même IM) 😂
@@ericplancke438 oui avec les tests matos, j’en ai pas mal 😅 mais je vois vite mes preeerences car certaines sont super usées et d’autres … juste le test quoi 😅
@@courir-mieux , oui les lowas ont l'air bien
L' éternel débat minimaliste vs maximaliste, heureusement qu'il y en à pour tous les ressentis de coureurs
Si tu écoutes l'épisode, tu verras que c'est ce qu'on explique, en effet 🙂
@courir-mieux , je ressens, malgré la neutralité du débat, ton désaccord avec ce mode de course . Certains comme Randy kreill , Nico Angers, Eric fusaro... réalisent même de bonnes performances sur des ultras , en sandales ou pieds nus.
@@ericplancke438 en fait moi je n'ai pas d'opinion, je présente des évidences publiés dans des journaux robustes. À ce jour, non, le minimalisme n'est pas identifié comme étant une bonne idée en moyenne. Après on trouvera toujours des individualités qui s'en sortent bien avec, mais il ne faut pas oublier les individualités qui s'en sortent sans (donc en gros, tout le monde, et tous les Top 10 de toutes les courses de trail quelle que soit la distance) ; ni les individualités pour qui ça a été encore pire que ce que la littérature a montré.
Mais que ces gens existent j'ai aucun problème avec ça, que toi par exemple tu cours avec des chaussures minimalistes non plus, et je suis réellement pleinement satisfait si ça te convient ! Ma vidéo s'addresse à la majorité des coureurs et coureuses, et en moyenne, ils et elles ont plutôt intérêt à ne pas se tourner vers ces chaussures, d'après la science. Je n'ai pas non plus dit, et la vidéo ne dit pas, qu'il faut donc par défaut partir sur du maximaliste, ils existent beaucoup d'options intermédiaires sur le continuum. Par contre, en me basant sur des preuves fiables, je ne peux pas recommander à la majorité des gens de se tourner vers du minimalisme.
@@courir-mieux , merci pour ton retour 🙏
@@courir-mieux Dans ce cas pourquoi écrire, je te cite "ce ne sont pas des chaussures pour s'entraîner, courir, faire les compétitions" ?!? Sans aucune nuance ?!?
Je suis en désaccord, mais j'apprécie beaucoup ta chaîne, surtout ne prend pas mes propos comme des attaques pour ton travail. Keep going ! 😉
Avec les minimalistes il faut être vegan sinon ça marche pas 🤪
@@benjifox007 mince, je mange végétalien, mais je cours pas en minimaliste. Ai-je le droit ? Dois-je acheter des five fingers ?
@courir-mieux 😂
@nicoangercoaching
@forayfrederic