Mais je remercie toutes celles qui ont écrit et toutes celles qui ont accepté d'être visibles, elles m'ont toutes aidée dans mon parcours d'une vie de 75 ans aujourd'hui 18 Novembre 2022. Toutes les Femmes connues ou anonymes vivantes ou disparues à nos yeux, j'ai fait la route avec toutes 🧙🏽♀🙏🏽🐈🦉🕊💐
Heureusement que vous êtes là, sérieux. Avoir été contemporaine de nanas comme vous: le choc, la chance! Mille Merci de ne pas changer Virginie, de ne pas s'être assoupie après tant de succès aussi. Je vous Aime de tout mon être.
26'30: il y a quand même des autrices qui sont publiées à plus de 35 ans et qu'on invite souvent ds les émissions littéraires etc...Amélie Nothomb ou même Nina Biurraoui et Fatou Diome....je suis pas une pro de la littérature mais OUI LES FILLES les choses sont entrain de changer....!
Concernant le théâtre je suis en étude au Cours Florent et je désespère de trouver des rôles féminins qui me plaisent. Les pièces peuvent être géniales, mais en général ce seront toujours des mecs qui en occuperont les rôles principaux. Les femmes sont épouses, filles, amantes, fiancées ou servantes, quasi toujours reliées/coincées avec un homme et n'ont pas de rôles sociaux ou du moins il passe au second plan, contrairement à l'homme qui va d'abord être prince, soldat, intelligent valet ou autre. En tout cas c'est ce que ma maigre expérience de lecture de théâtre - quelques dizaines de pièces, a pu me montrer. Et quant aux écrivaines, elles sont horriblement difficiles à trouver. Voilà petit témoignage de quelque chose qui me frustre beaucoup en tant qu'apprentie comédienne. Bonne journée !
Classe Virginie Despentes qui rappelle que si c'est pour utiliser l'art comme un miroir et se regarder soi-même, ça n'a plus grande utilité... (par contre c'est étonnant l'inculture théâtrale de l'une comme de l'autre)
Bonjour, je pense qu'il y a peut-être plus d'objets artistiques qui ne collent pas à ça dans l'art dont la forme est moins bourgeoise. Dans ce que vous dites, on a l'impression que vous gardez des points de vue bourgeois dans les attentes que vous avez sur la forme, l'écriture, le moyen d'écrire et de penser. Je pense qu'il n'est pas possible de trouver des de nouveaux objets facilement si on a des exigences de forme bourgeoises. En revanche, sur internet on trouve énormément de choses, d'idées. Alors oui, il y a toujours des trucs qu'on aime pas, mais s'éloigner des standards de forme bourgeois permet de découvrir des trésors uniques, mal écrits, mal dessinés, mal filmés mais tellement beaux parfois dans leur manière de voir le monde de leur place. Ce sont toustes les non survivantes qui deviendront ASH ou vendeureuses mais qui avaient des idées et une sensibilité que personne n'a entendu. Deviant art et toutes les autres plateformes d'écriture communes regorgent de personnes comme ça et oui, ça vaut parfois le coup de perdre son temps si précieux à les découvrir. Bisous!
Super intéressant mais un truc m'inquiètes du côté de la journaliste. D'après elle, un.e écrivain.e ne pourrait pas avoir de personnages misogynes , facho, macho et/ou raciste sans courir le risque d'être taxé de misogynie, racisme, machisme, fachisme? Parce qu'alors on pourrait mettre un paquet d'écrivains géniaux à la poubelle et jeter ses crayons au feu, non?
C'est le gros problème. Virginie Despentes je ne peux pas dire que je ne l'aime pas mais elle issue de ces lectures bourgeoises que j'ai moi même pratiquées avec plaisir. Mais je n'adhère pas à ce féminisme exacerbé. Non je ne renierais jamais Mme Bovary de Flaubert les poèmes d'Aragon à Elsa Triolet aux lettres de Maiakovski à son amante Lili Brick petite sœur d'Elsa Triolet. Et le dernier roman où les attentats de Charlie et du 13 novembre sont glorifiés c'est juste de la provoc. J'y étais le 13 je suis passer juste avant. Non j'admettrai jamais le terrorisme. C'est pas la manière de s'en sortir.
@@marie-christopheleboucher9517 Le rapport entre la misogynie de certains personnages de romans dans la littérature Française et les attentas du 13 novembre? ? ?
Grave. Cette femme à laisser des œuvres tellement importantes pour les nous les femmes, je trouve. Mine de rien, bcp de poésies aussi. Quand on revoit ce fabuleux interview dans les bonus de "Anatomie De l'Enfer": son allusion au King-Kong... Je l'Aime tant!
Merci pour ton podcast. J'ai trouvé les conversations avec Despentes très intéressantes, mais je la trouve assez complaisante avec l'ordre établi, toutes les fois qu'elle dit qu'il ne faut pas faire de jugement moral. Par exemple, lorsqu'elle parle de prostitution elle confond sous le terme prohibitionisme toute remise en cause de cette activité quellequ'elle soit. Or on peut très bien être contre la criminalisation des prostituées et même des clients, car l'on sait que l'illégalité peut mettre en danger des personnes, tout en pensant que dans un monde libéré de tout type oppression la prostitution n'a pas lieu d'être (comme le salariat pour les marxistes) et ce, sans porter un jugement moral sur les personnes qui en vivent. (C'est pas pour ça qu'on va aller accuser une prostituée de contribuer à maintenir l'ordre capitaliste ou la traiter de victime, tout comme on n'aurait pas idée d'aller accuser un employé de déliveroo de contribuer à maintenir le système capitaliste. ). Je pense qu'une confrontation des idées de Despentes avec d'autres discours comme celui de Valérie Rey Robert serait intéressante.
Bah si t'es contre la prostitution, tu dénigres forcément le travail du sexe donc la prostituée dans son activité... Donc tu portes pas un jugement moral sur la personne mais tu stigmatises l'activité, ce qui est tout aussi problématique. Et t'es parfaitement dans l'ordre établi en adoptant la position que tu défends, puisque l'ordre établi est à la stigmatisation et à la marginalisation du travail du sexe. Plus généralement, la Morale est l'outil du système de domination, elle empêche toute réelle émancipation en assignant à des catégories, à des cases, à des valeurs. Une réelle émancipation passe par l'Ethique.
C'est curieux moi j'ai entendu l'inverse qu'il y a des super pro meilleures prostituée et que la re connaissance légale protège les travailleu(rs)ses du sexe et la clientèle et décriminalise la profession. c'est vraiment ce que j'ai entendu. et sur la notion de genre aussi une belle ouverture d'esprit un sincère voeux d'équité. Je crois.
Quels sont les rôles attribués aux femmes réellement, sans les inventer, les phantasmer, parler pour elles. Ede plus, qui prétend que tout être est défini et repicable.. Autant les femmes que, les hommes, nous sommes uniques et donc indéfinissable
Pour ce jour de l'Ascension, je vais me faire l'infini bonheur de 🙏🏿 encore plus , tu me donnes la force et la 🙏🏿me donne la Force, et pourtant je ne suis pas une🐸 de bénitier, j'éteins ma clope dedans. J'aime trop les grands étangs, les lacs, et la mer, mais une Q B..... sûrement, avec tous les litres de sperme dont j'ai fait l' plein toute ma vie ...😜Pas toujours du super, mais également aussi, c'est l' pompiste qui fait la différence !🤣😜🐸
Une fiction est une fiction. Un personnage misogyne ne veut pas forcément dire que l’auteur l’est : il / ell raconte. Bret Easton Ellis est homosexuel et américain. Ce qu’il montre c’est le phénomène. Pour Bukowski il y a de l’amour pour les gens qu’ils racontent, dont les femmes : il les a mises en avant (sex workers, etc. Marginales, etc. Des personnages qui seraient autrement non visibles ). La pensée unique c’est dangereux les amis. Même avec de bonnes intentions de protectionnisme. On ne va pas arrêter l’art et la littérature parce que l’histoire a eu des visions du monde qui ne correspondent pas ou plus. L’intelligence c’est aussi faire cet exercice de plasticité cérébrale et du regard…
Perso je pense, que temps que la hiérarchie existera, tout abus existera.. Le premier fut, avec la femme, et après découle le racisme, et aussi le bétail.. Les mammifères qu'on exploitent. Tous se font exploiter, sous des formes différentes.. Mais le problème est l'exploitation, la hiérarchisation... Plusieurs formes, mais toujours le même problème. Prolétaires, femmes, racisme.. La racine est la même.. Si on 'laisse un se véhiculer.. Tous advienne
Je rejoins complètement Virginie Despentes sur le fait de s'exposer à des idées différentes des notres pour s'enrichir. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai regardé cette vidéo même si je suis en désaccord avec tout ce qu'elle dit excepté mon point précédent. "Dans le jeu vidéo, j'ai l'impression qu'il y a énormément de mecs parce que c'est là qu'il y a le pouvoir et l'argent" Parce que la passion n'existe pas ? Juger de manière aussi désinvolte est une véritable honte. Oui, il y a certainement plein de gens qui travaillent dans ce domaine pour de l'argent. Mais combien d'autres le font juste parce qu'ils aiment cet univers ? Il n'y a qu'à regarder tous les créateurs indépendants, les artistes qui font des magnifiques dessins, musiques à partir du jeu vidéo et aussi pour lui. Ce genre de jugement, ce n'est que l'aveu d'une profonde méconnaissance du sujet assorti d'un mépris certain. Le souci, c'est que Virginie n'explique jamais concrètement ce qui la gêne. Elle ne dit que des choses très vagues et générales comme "D'un point de vue féministe, on peut mettre quasiment tout le cinéma à la poubelle" ou "Du point de vue du genre et de la race, le cinéma, c'est le triangle du mal". Elle ne parle jamais du coeur du problème. Qu'est-ce qui selon elle est le noeud du problème et comment il faudrait le résoudre. Parce que c'est trop facile de juste dire que le cinéma et le jeu vidéo sont pourris mais sans rien y ajouter. Je pourrais dire exactement pareil du féminisme qu'il n'est qu'un mouvement de victimes incapables de se prendre en main et qui préfèrent blâmer le monde entier plutôt que de s'affirmer et de se battre contre les vrais problèmes et pas des moulins à vent. Mais je ne le fais pas. Parce que le féminisme c'est un mouvement énorme avec une multitude de nuances. Certaines correspondent à ce que je viens de dire mais d'autres sont très intéressantes. Et quand je dis que je rejette le féminisme, je suis capable de donner des raisons précises en citant les contradictions des discours et les points avec lesquels je suis foncièrement en désaccord. Je ne me contente pas de dire que le féminisme, c'est de la merde. Bien évidemment, je n'exclue pas le fait que Virginie ait de vrais arguments pour appuyer ses paroles. Mais dans ce cas, c'est l'interview qui est mal faite. Interviewer une personne, c'est aussi être capable de la diriger pour lui faire expliquer ce qu'elle pense voir même la mettre en difficulté, surtout sur des sujets aussi sujet à controverse que ceux abordés dans les émissions. Mais ici, on se contente d'approuver avec un hochement de tête avant de rebondir sur le sujet pour repartir sur un autre. Aucun temps pour l’approfondissement, l'analyse et la critique des propos. Et ce n'est pas seulement sur cette émission que j'ai vu ça. C'est sur toutes. Alors peut-être que c'est moi qui ai mal saisi le concept de l'émission et qu'il ne s'agit que d'une discussion entre deux personnes du même avis. Mais dans ce cas, quel est l'intérêt ? Nous présenter le point de vue d'autres personnes ? D'accord mais dans ce cas, il faudrait leur permettre de davantage développer leur pensée au lieu de passer d'un sujet à l'autre à toute allure. Bonne journée à tous et à toutes.
Bon... je m'étais promis de ne plus jamais essayer de ferrailler dans les commentaires, c'est relou et ça sert à rien. Mais bon... t'es poli et t'as l'air sincère alors je vais faire un effort. Il y a plusieurs choses: _La première est que tu devrais lire "King Kong théorie", là t'auras du concret, détaillé, sourcé, témoigné (et en plus c'est super agréable à lire). Je pense qu'il ne faut pas, ni ici ni ailleurs, essayer de tirer des conclusions à partir d'un simple entretien. _Au reste, je ne trouve pas qu'elles soient du même avis. Au contraire, j'aime bien le fait que Victoire annonce une lecture des choses et que Virginie Despentes la contredise. Ca arrive plein de fois dans l'entretien par exemple: Victoire dit que les plaintes des pères sur la garde des enfants (je caricature, je veux aller vite) c'est juste une excuse de masculiniste et Virginie Despentes la contredit, en disant que pour elle au contraire, la place du père est vraiment difficile à prendre, etc). _Alors certes, ce n'est pas un manifeste détaillé, étayé, sourcé,... du féminisme. Mais ce n'est pas le but, ici il s'agit d'un entretien avec une auteure et pour le coup ça marche plutôt bien. Cela dit, je veux bien croire que quand on est extérieur au mouvement, ça puisse paraitre un peu obscur. _Enfin, il existe DES féminismes. C'est une myriade de courants qui se croisent, s'opposent, se chevauchent. Pour ma part, je trouve les féministes essentialistes particulièrement misogynes et misandres; et le féminisme existentialiste beaucoup plus réaliste, censé et sourcé. Alors c'est pareil, vu de l'extérieur ça peut sembler confus, mais je peux t'assurer que quand on se documente un peu, c'est très clair. En bref, il faut lire King Kong Theorie. Clairement c'est une oeuvre majeure et je pense qu'elle t'aidera à y voir clair. Bonne soirée à toutes et tous
bonjour, je voulais juste revenir sur le point jeu video de ton commentaire :) je pense que tu n as pas compris le sens de la phrase " y a des hommes dans le jv parce que c est un milieu de pouvoir et d argent". ca ne veut pas dire que les hommes qui bossent dans le jv le font pour le pouvoir et l argent, mais que comme dans tout les domaines implicant pouvoir et argent, les hommes sont privilégiés et donc on y retrouve plus. pour le reste je suis assez d accord avec le com' précédent :) bonne soiree/ journée !
@@mickaelegalite8335 li simone de Beauvoir, t auras ta réponse, j vais pas te faire un résumé du livre ni des emissions "des couilles sur la table", ou encore" d un potcast a soi "d arte :)
@@mickaelegalite8335 et comment tu peux te pretendre feministe et poser une question aussi naive, aussi basique? le feminisme c est pas juste un étendard que tu peut porter pour dire les conneries que tu veux a côté . et je dit ca autant pour les gens comme toi que pour les pseudo feministes a la Marlène chiappa ou mademoizelle. com. Avoir de la culture sur le sujet c est pas un bonus.
Comme d'habitude dans ce podcast, plusieurs passages hallucinants dans cet épisode ! : « On entend jamais une meuf dire : « j’ai avorté, c’était un mec, je veux pas accoucher d’un mec, alors que ce serait logique ! Mais on l’entend toujours pas. On entend jamais un meuf dire à l’écho : « c’était un mec, je le garde pas, j’en veux pas, je mets pas ça au monde quoi. » ». Alors déjà si on peut l'entendre, certes je l’ai jamais entendu IRL, mais il y a quelques témoignages qui vont dans ce sens sur Internet. Et ensuite, bah effectivement, si les femmes faisaient ça de façon massive (comme elle en évoque la possibilité, puisqu’elle affirme que ce serait « logique »), ça nous rapprocherait de la situation des avortements sélectifs qui a lieu en Inde à l’encontre des filles, et qui génère un opprobre généralisé en Occident. Donc c’est clair que celles qui diraient ça provoqueraient des réactions d’effroi hyper hostiles de la part de leur entourage (hommes comme femmes d’ailleurs), et potentiellement d’associations, d’ONG, d’autorités, etc. Sans parler du déséquilibre entre les genres que ça occasionnerait dans la population, et tous les problèmes sociaux que ça engendrerait. Plus loin, sur le physique des écrivains : « Et que si Houellebecq avait été une femme, on lui aurait expliqué de toutes les façons pourquoi il arrivait pas à baiser, qu’avec la gueule qu’il avait, etc. alors que personne lui avait jamais rien dit. » : là je m’interroge : est-ce qu’elles ont seulement lu ses livres ?!!! Une bonne partie d’ « Extension du domaine de la lutte » et des « Particules élémentaires », ses deux premiers romans, est axée sur l’explication de pourquoi lui et toute une proportion des mecs en France et dans le monde occidental postmoderne « n’arrivent pas à baiser »… Et dans les explications que Houellebecq donne, le physique joue un rôle primordial. On trouve par ailleurs des descriptions du physique des protagonistes, dont certains sont directement inspirés de Houellebecq lui-même, qui sont d’une grande férocité. Tout le monde sait que Houellebecq a un « physique difficile », comme le dit Despentes. Il le sait, les lecteurs le savent, il ne le cache pas, c’est au cœur de son personnage. Houellebecq, c’est le mec au physique frêle, malingre, au visage trop fin, au regard trop mélancolique, martyrisé à l’adolescence par les autres mecs, rejeté par les filles, puis plus tard par les femmes, mais qui a le courage d’écrire sur sa condition et celle de ses semblables, de s’exposer comme ce qu’il est, c’est-à-dire un « loser » du libéralisme sexuel, et qui renvoie toute la merde qu’on lui a infligée à la gueule de la société (comme Despentes du coup). À partir de là, qu’est-ce qu’on pourrait lui dire de plus qu’il n’ait déjà dit ? C’est un peu comme Eminem à la fin de « 8 Mile », plus personne n’a d’attaques gratuites à faire sur lui, vu qu’il a déjà dévoilé tous ses points faibles au public. À la limite, on pourrait lui dire que ce n’est pas que son physique qui l’empêche de séduire des femmes, mais aussi son état d’esprit, sa façon de se comporter, sa façon de parler des femmes, etc. Mais l’état de son physique ne fait de mystère pour personne.
Il a encore deux poids/deux mesures. Tu ne mérites même pas d'être lu. Qui est tu pr ne même pas savoir soupeser cette injuste encore intolérable? Ds tte cette plaidoirie vaine. Sérieux.
Je n' ai pas tout lu 🤗 mais je n ' ai jamais entendu une femme dire qu il faut avorter un garçon ...mais dans d'autres pays oui , notamment en Inde où l'on fait avorter les femmes qui portent des petites filles .Certaines les abandonnent car c est mal de mettre au monde une fille dans leurs cultures.
@@melissa7465 Bon, je suis toujours un peu étonné par les gens qui répondent à des commentaires qu’ils n’ont pas lu en entier (on ne peut pas savoir ce qu’ils ont lu et ce qu’ils n’ont pas lu), mais au moins tu as la franchise de le dire. Alors, pour reprendre les points avancés dans ton message et le mien : Tu dis : « je n ' ai jamais entendu une femme dire qu il faut avorter un garçon ». Et j'ai dit la même chose (« je l’ai jamais entendu IRL » (IRL = In Real Life)). Cependant, j'ai ajouté qu'on peut trouver quelques témoignages allant dans ce sens sur Internet (exemples : www.bbc.com/news/blogs-trending-31448193 townhall.com/tipsheet/katiepavlich/2019/08/14/feminists-are-gleefully-writing-about-aborting-baby-boysbecause-theyre-boys-n2551609 www.someecards.com/news/news/woman-pregnant-with-quadruplets-wants-abort-only-boys/ : je suis d’accord que ça a l’air d’être des cas isolés et non un phénomène massif et qu’on peut remettre en cause la véracité de certains cas mais ça donne quand même des exemples de ce phénomène). Ensuite, tu dis « mais dans d'autres pays oui , notamment en Inde où l'on fait avorter les femmes qui portent des petites filles . ». À nouveau, j’ai dit la même chose dans mon commentaire (« si les femmes faisaient ça de façon massive […] ça nous rapprocherait de la situation des avortements sélectifs qui a lieu en Inde à l’encontre des filles »). L’objectif de cette partie de mon commentaire était donc 1) de nuancer l’affirmation de Virginie Despentes : « on entend jamais une meuf dire qu’elle veut avorter un fœtus parce que c’est un garçon », bah quand même si un peu, certes ce n’est pas très courant, mais on peut en trouver des exemples ; et 2) de montrer que si ce phénomène se banalisait, comme semble le souhaiter Virginie Despentes, il ne serait que l’équivalent matriarcal et féministe de pratiques patriarcales extrêmes existant déjà dans d’autres parties du monde, avec toutes les conséquences néfastes pour la société que cela provoque. Et qu’à ce titre, il devrait être dénoncé par les autorités sanitaires, les organisations internationales de défense des droits humains et l’opinion publique des pays occidentaux, comme l’est la pratique de l’avortement sélectif à l’encontre des filles en Inde (et dans d’autres pays).
Bonjour! Conernant votre deuxième paragraphe sur le physique des écrivains: Je pense que l'important du message transmis n'est pas de pointer Houellebecq en particulier mais de voir comment les hommes et les femmes sont reçus différemment par la presse et par les médias en général. Ce que vous soulignez sur l'oeuvre de Houellebecq est sans doute très juste mais il s'agit là de son oeuvre, pas de la réception ou du commentaire qui en est fait. Je me suis penchée sur la question de la réception médiatique de Despentes et ce qu'elle souligne n'est pas sans fondement. On présente à la radio Virginie Despentes en parlant de "ses grands yeux bleux" et son "rideau de cheveux blonds" ou alors on s'acharne sur son manque de féminité. Chose qui est beaucoup moins observée dans le traitement médiatique des hommes. Vous soulignez également que l'état du physique de Houellebecq ne fait de mystère pour personne car il est détaillé dans ses fictions ce qui empêcherait une partie des commentaires à ce sujet. Despentes est très représentée sur les plateaux, elle fait également état de son physique dans King Kong Théorie dès l'ouverture ("j'écris de chez les moches pour les moches) et le repasse en détails à plusieurs reprises. L'état de son physique ne fait de mystère pour personne non plus, pourtant cela n'empêche absolument pas d'alimenter les commentaires à ce sujet. Votre argument ne me semble donc pas vraiment recevable.
C pour cela, que ça reste problématique, il faut 'un film de femme' (déjà la sémantique), pour entrevoir notre histoire, notre vie, nos discussions, comme relaté avec vérité
En 1977 on a eu Diane Kurys qui pondait un chef d'oeuvre de cinéma féminin, Diabolo menthe. Personne ne lui a demandé si elle était une femme ou un homme à l'époque. Ce chialage permanent contemporain est vraiment dégueulasse. Au lieu de pleurnicher ces femmes qui se réclament du féminisme devraient juste travailler à sortir de bons produits au lieu de pleunicher. La plupart des films féministes de nos jours sont justes nuls à chier et personne n'en a rien à f0utre.
Et donc parce que, selon toi, y'a un film fait par une femme y'a 45 ans qui est un chef d'oeuvre, ce qui a été fait depuis est forcément à chier et les féministes sont des pleurnicheuses. Merci de nous partager ton point de vue de bon gros mâle alpha, ça manquait vraiment! J'espère que tu n'as pas eu la mauvaise idée de faire des enfants.
As tu remarqué Virginie, qu'au bout d'un moment, on accepte de rire, plaisanter avec cela... Comme si quelqu'un subissant une blague raciste, quotidiennement, riait, car, tout le temps, on nous sommes d'être féministe et en plus d'avoir de l'humour sur cela.. Et de devoir en plus rire de notre humiliation. Je ne c pas, si on m'a bien comprise.. Mais voila
Le cinéma est aussi un systemisme... Phantasm~é... Et réel.. C'est à dire, qu'à cet endroit, on a la possibilité de réduire la femme à un objet, sans aucune contrainte, conséquence
Si on est forte, on a le devoir d'en rire,.. Pourrait on nous laisser tranquille, et que même... On nous laisse le pouvoir de ne pas régulièrement nous vanner à ce sujet. Comme si en plus de subir, nous devrions avoir la distance nécessaire et régulière, face aux vannes sexistes. Pourquoi
C vrai que finalement, au fond par dépit, on accepte, mais y en a marre.. Comme si, il était impossible de sortir l'homme de ce mécanisme... Vraiment j'ai 46 ans et.. Je suis fatiguée, et en même temps.. Cela me passe au dessus.. Mais pffff, y en a marre
Non mais oui mais non quand même mais bon OK mais pfff! "Je ne c pas, si on m'a bien comprise" > disons que vous postez 3 messages contradictoires d'affilée donc du moment que vous vous comprenez vous-même! ;-)
Bonjour, le titre étant "Les Couilles Sur La Table", relatant donc des hommes, avez-vous l'intention d'aborder la misandrie dans un épisode futur ? Merci. La première personne invitée sur cette vidéo dit à 1:25 être UN lecteur, puis quelques secondes plus tard dit ne pas être toute seule. Est-il possible d'être un homme puis se transformer en femme en moins de 15 secondes ?
Être UN lecteur au sens large du thème (femme ou homme) réécoute mickael et écoute les autres émissions des couilles sur la table tu y trouveras de nombreuse réponse sur la misandrie comme tu dis...
@@lunadupres5670 : Dans ce cas, si le mot "lecteur" est ici au sens large (homme et femme), pourquoi ne pas utiliser le mot "seul" au sens large aussi ? Utiliser les deux sens dans une même phrase à 10 secondes intervalle porte à la confusion vous ne trouvez pas ? Je vais visionner les vidéos dont vous me parlez pour trouver les nombreuses réponses sur la misandrie dont sont victimes les hommes. Merci beaucoup.
Mais je remercie toutes celles qui ont écrit et toutes celles qui ont accepté d'être visibles, elles m'ont toutes aidée dans mon parcours d'une vie de 75 ans aujourd'hui 18 Novembre 2022. Toutes les Femmes connues ou anonymes vivantes ou disparues à nos yeux, j'ai fait la route avec toutes 🧙🏽♀🙏🏽🐈🦉🕊💐
Bravo pour cette rectitude intellectuelle et cette audace tranquille.merci à Virginie Despentes.
Mais quelle intelligence cette femme a ! Merci pour ces 4 podcats
Heureusement que vous êtes là, sérieux. Avoir été contemporaine de nanas comme vous: le choc, la chance! Mille Merci de ne pas changer Virginie, de ne pas s'être assoupie après tant de succès aussi. Je vous Aime de tout mon être.
Elle est brillante, tellement juste dans sa réflexion, sa vision de l'art.
Merci, Virginie Despentes est toujours très intéressante !
26'30: il y a quand même des autrices qui sont publiées à plus de 35 ans et qu'on invite souvent ds les émissions littéraires etc...Amélie Nothomb ou même Nina Biurraoui et Fatou Diome....je suis pas une pro de la littérature mais OUI LES FILLES les choses sont entrain de changer....!
Despentes a parfaitement raison ! C’est d’une pertinence merci !!
votre entretien est formidable, merci !
Merci pour les références !!
Génial!
Très intéressant, merci beaucoup pour ce podcast.
Concernant le théâtre je suis en étude au Cours Florent et je désespère de trouver des rôles féminins qui me plaisent. Les pièces peuvent être géniales, mais en général ce seront toujours des mecs qui en occuperont les rôles principaux. Les femmes sont épouses, filles, amantes, fiancées ou servantes, quasi toujours reliées/coincées avec un homme et n'ont pas de rôles sociaux ou du moins il passe au second plan, contrairement à l'homme qui va d'abord être prince, soldat, intelligent valet ou autre. En tout cas c'est ce que ma maigre expérience de lecture de théâtre - quelques dizaines de pièces, a pu me montrer. Et quant aux écrivaines, elles sont horriblement difficiles à trouver. Voilà petit témoignage de quelque chose qui me frustre beaucoup en tant qu'apprentie comédienne. Bonne journée !
Merci
"[...] il y a des mecs partout, du moment qu'il y a des mecs partout, y'a rien de possible[...]"
Virginie, merci 😘
Pertinence
Un Keshish meuf, je kiff le concept
Classe Virginie Despentes qui rappelle que si c'est pour utiliser l'art comme un miroir et se regarder soi-même, ça n'a plus grande utilité...
(par contre c'est étonnant l'inculture théâtrale de l'une comme de l'autre)
On peut pas tout connaître non plus ^^ Despentes le reconnait à 29:00 : j'y connais rien au théâtre
Géniale!
Merci ! Seulement dommage que vous ne parliez pas des plasticien(nes)
Je n'arrive pas à retrouver le nom de l'auteur/autrice citée par Despentes, Amiano c'est ça ? Merci !
Leonora Miano !
c marqué dans la barre d info jcrois
Léonora MIANO sur wikipedia
Bonjour, je pense qu'il y a peut-être plus d'objets artistiques qui ne collent pas à ça dans l'art dont la forme est moins bourgeoise. Dans ce que vous dites, on a l'impression que vous gardez des points de vue bourgeois dans les attentes que vous avez sur la forme, l'écriture, le moyen d'écrire et de penser. Je pense qu'il n'est pas possible de trouver des de nouveaux objets facilement si on a des exigences de forme bourgeoises. En revanche, sur internet on trouve énormément de choses, d'idées. Alors oui, il y a toujours des trucs qu'on aime pas, mais s'éloigner des standards de forme bourgeois permet de découvrir des trésors uniques, mal écrits, mal dessinés, mal filmés mais tellement beaux parfois dans leur manière de voir le monde de leur place. Ce sont toustes les non survivantes qui deviendront ASH ou vendeureuses mais qui avaient des idées et une sensibilité que personne n'a entendu. Deviant art et toutes les autres plateformes d'écriture communes regorgent de personnes comme ça et oui, ça vaut parfois le coup de perdre son temps si précieux à les découvrir.
Bisous!
Merci d'aimer Bukowski et de dire j'ai pas envie de lire ce que je pense. L'autre l'altérité l'aventure.
Super intéressant mais un truc m'inquiètes du côté de la journaliste. D'après elle, un.e écrivain.e ne pourrait pas avoir de personnages misogynes , facho, macho et/ou raciste sans courir le risque d'être taxé de misogynie, racisme, machisme, fachisme? Parce qu'alors on pourrait mettre un paquet d'écrivains géniaux à la poubelle et jeter ses crayons au feu, non?
C'est le gros problème. Virginie Despentes je ne peux pas dire que je ne l'aime pas mais elle issue de ces lectures bourgeoises que j'ai moi même pratiquées avec plaisir. Mais je n'adhère pas à ce féminisme exacerbé. Non je ne renierais jamais Mme Bovary de Flaubert les poèmes d'Aragon à Elsa Triolet aux lettres de Maiakovski à son amante Lili Brick petite sœur d'Elsa Triolet. Et le dernier roman où les attentats de Charlie et du 13 novembre sont glorifiés c'est juste de la provoc. J'y étais le 13 je suis passer juste avant. Non j'admettrai jamais le terrorisme. C'est pas la manière de s'en sortir.
@@marie-christopheleboucher9517 Le rapport entre la misogynie de certains personnages de romans dans la littérature Française et les attentas du 13 novembre? ? ?
En Kéchichette, il y a quand même eu Catherine Breillat.
bof
Grave. Cette femme à laisser des œuvres tellement importantes pour les nous les femmes, je trouve. Mine de rien, bcp de poésies aussi. Quand on revoit ce fabuleux interview dans les bonus de "Anatomie De l'Enfer": son allusion au King-Kong... Je l'Aime tant!
@@juliemartin934 ⁹😊po
Vive cette femme !
Merci pour ton podcast. J'ai trouvé les conversations avec Despentes très intéressantes, mais je la trouve assez complaisante avec l'ordre établi, toutes les fois qu'elle dit qu'il ne faut pas faire de jugement moral. Par exemple, lorsqu'elle parle de prostitution elle confond sous le terme prohibitionisme toute remise en cause de cette activité quellequ'elle soit. Or on peut très bien être contre la criminalisation des prostituées et même des clients, car l'on sait que l'illégalité peut mettre en danger des personnes, tout en pensant que dans un monde libéré de tout type oppression la prostitution n'a pas lieu d'être (comme le salariat pour les marxistes) et ce, sans porter un jugement moral sur les personnes qui en vivent. (C'est pas pour ça qu'on va aller accuser une prostituée de contribuer à maintenir l'ordre capitaliste ou la traiter de victime, tout comme on n'aurait pas idée d'aller accuser un employé de déliveroo de contribuer à maintenir le système capitaliste. ). Je pense qu'une confrontation des idées de Despentes avec d'autres discours comme celui de Valérie Rey Robert serait intéressante.
Bah si t'es contre la prostitution, tu dénigres forcément le travail du sexe donc la prostituée dans son activité... Donc tu portes pas un jugement moral sur la personne mais tu stigmatises l'activité, ce qui est tout aussi problématique. Et t'es parfaitement dans l'ordre établi en adoptant la position que tu défends, puisque l'ordre établi est à la stigmatisation et à la marginalisation du travail du sexe.
Plus généralement, la Morale est l'outil du système de domination, elle empêche toute réelle émancipation en assignant à des catégories, à des cases, à des valeurs. Une réelle émancipation passe par l'Ethique.
C'est curieux moi j'ai entendu l'inverse qu'il y a des super pro meilleures prostituée et que la re connaissance légale protège les travailleu(rs)ses du sexe et la clientèle et décriminalise la profession. c'est vraiment ce que j'ai entendu. et sur la notion de genre aussi une belle ouverture d'esprit un sincère voeux d'équité. Je crois.
Quels sont les rôles attribués aux femmes réellement, sans les inventer, les phantasmer, parler pour elles. Ede plus, qui prétend que tout être est défini et repicable.. Autant les femmes que, les hommes, nous sommes uniques et donc indéfinissable
Sortir de sa zone de confort... Pour entreprendre l'être, il faut le voir sous toutes ses formes... Tout à fait d'accord
Pour ce jour de l'Ascension, je vais me faire l'infini bonheur de 🙏🏿 encore plus , tu me donnes la force et la 🙏🏿me donne la Force, et pourtant je ne suis pas une🐸 de bénitier, j'éteins ma clope dedans. J'aime trop les grands étangs, les lacs, et la mer, mais une Q B..... sûrement, avec tous les litres de sperme dont j'ai fait l' plein toute ma vie ...😜Pas toujours du super, mais également aussi, c'est l' pompiste qui fait la différence !🤣😜🐸
Une fiction est une fiction. Un personnage misogyne ne veut pas forcément dire que l’auteur l’est : il / ell raconte. Bret Easton Ellis est homosexuel et américain. Ce qu’il montre c’est le phénomène. Pour Bukowski il y a de l’amour pour les gens qu’ils racontent, dont les femmes : il les a mises en avant (sex workers, etc. Marginales, etc. Des personnages qui seraient autrement non visibles ). La pensée unique c’est dangereux les amis. Même avec de bonnes intentions de protectionnisme. On ne va pas arrêter l’art et la littérature parce que l’histoire a eu des visions du monde qui ne correspondent pas ou plus. L’intelligence c’est aussi faire cet exercice de plasticité cérébrale et du regard…
Perso je pense, que temps que la hiérarchie existera, tout abus existera.. Le premier fut, avec la femme, et après découle le racisme, et aussi le bétail.. Les mammifères qu'on exploitent. Tous se font exploiter, sous des formes différentes.. Mais le problème est l'exploitation, la hiérarchisation... Plusieurs formes, mais toujours le même problème. Prolétaires, femmes, racisme.. La racine est la même.. Si on 'laisse un se véhiculer.. Tous advienne
34:00
Je rejoins complètement Virginie Despentes sur le fait de s'exposer à des idées différentes des notres pour s'enrichir. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai regardé cette vidéo même si je suis en désaccord avec tout ce qu'elle dit excepté mon point précédent.
"Dans le jeu vidéo, j'ai l'impression qu'il y a énormément de mecs parce que c'est là qu'il y a le pouvoir et l'argent"
Parce que la passion n'existe pas ? Juger de manière aussi désinvolte est une véritable honte. Oui, il y a certainement plein de gens qui travaillent dans ce domaine pour de l'argent. Mais combien d'autres le font juste parce qu'ils aiment cet univers ? Il n'y a qu'à regarder tous les créateurs indépendants, les artistes qui font des magnifiques dessins, musiques à partir du jeu vidéo et aussi pour lui. Ce genre de jugement, ce n'est que l'aveu d'une profonde méconnaissance du sujet assorti d'un mépris certain.
Le souci, c'est que Virginie n'explique jamais concrètement ce qui la gêne. Elle ne dit que des choses très vagues et générales comme "D'un point de vue féministe, on peut mettre quasiment tout le cinéma à la poubelle" ou "Du point de vue du genre et de la race, le cinéma, c'est le triangle du mal". Elle ne parle jamais du coeur du problème. Qu'est-ce qui selon elle est le noeud du problème et comment il faudrait le résoudre. Parce que c'est trop facile de juste dire que le cinéma et le jeu vidéo sont pourris mais sans rien y ajouter.
Je pourrais dire exactement pareil du féminisme qu'il n'est qu'un mouvement de victimes incapables de se prendre en main et qui préfèrent blâmer le monde entier plutôt que de s'affirmer et de se battre contre les vrais problèmes et pas des moulins à vent. Mais je ne le fais pas. Parce que le féminisme c'est un mouvement énorme avec une multitude de nuances. Certaines correspondent à ce que je viens de dire mais d'autres sont très intéressantes. Et quand je dis que je rejette le féminisme, je suis capable de donner des raisons précises en citant les contradictions des discours et les points avec lesquels je suis foncièrement en désaccord. Je ne me contente pas de dire que le féminisme, c'est de la merde.
Bien évidemment, je n'exclue pas le fait que Virginie ait de vrais arguments pour appuyer ses paroles. Mais dans ce cas, c'est l'interview qui est mal faite. Interviewer une personne, c'est aussi être capable de la diriger pour lui faire expliquer ce qu'elle pense voir même la mettre en difficulté, surtout sur des sujets aussi sujet à controverse que ceux abordés dans les émissions. Mais ici, on se contente d'approuver avec un hochement de tête avant de rebondir sur le sujet pour repartir sur un autre. Aucun temps pour l’approfondissement, l'analyse et la critique des propos. Et ce n'est pas seulement sur cette émission que j'ai vu ça. C'est sur toutes. Alors peut-être que c'est moi qui ai mal saisi le concept de l'émission et qu'il ne s'agit que d'une discussion entre deux personnes du même avis. Mais dans ce cas, quel est l'intérêt ? Nous présenter le point de vue d'autres personnes ? D'accord mais dans ce cas, il faudrait leur permettre de davantage développer leur pensée au lieu de passer d'un sujet à l'autre à toute allure.
Bonne journée à tous et à toutes.
Bon... je m'étais promis de ne plus jamais essayer de ferrailler dans les commentaires, c'est relou et ça sert à rien. Mais bon... t'es poli et t'as l'air sincère alors je vais faire un effort.
Il y a plusieurs choses:
_La première est que tu devrais lire "King Kong théorie", là t'auras du concret, détaillé, sourcé, témoigné (et en plus c'est super agréable à lire). Je pense qu'il ne faut pas, ni ici ni ailleurs, essayer de tirer des conclusions à partir d'un simple entretien.
_Au reste, je ne trouve pas qu'elles soient du même avis. Au contraire, j'aime bien le fait que Victoire annonce une lecture des choses et que Virginie Despentes la contredise. Ca arrive plein de fois dans l'entretien par exemple: Victoire dit que les plaintes des pères sur la garde des enfants (je caricature, je veux aller vite) c'est juste une excuse de masculiniste et Virginie Despentes la contredit, en disant que pour elle au contraire, la place du père est vraiment difficile à prendre, etc).
_Alors certes, ce n'est pas un manifeste détaillé, étayé, sourcé,... du féminisme. Mais ce n'est pas le but, ici il s'agit d'un entretien avec une auteure et pour le coup ça marche plutôt bien. Cela dit, je veux bien croire que quand on est extérieur au mouvement, ça puisse paraitre un peu obscur.
_Enfin, il existe DES féminismes. C'est une myriade de courants qui se croisent, s'opposent, se chevauchent. Pour ma part, je trouve les féministes essentialistes particulièrement misogynes et misandres; et le féminisme existentialiste beaucoup plus réaliste, censé et sourcé. Alors c'est pareil, vu de l'extérieur ça peut sembler confus, mais je peux t'assurer que quand on se documente un peu, c'est très clair.
En bref, il faut lire King Kong Theorie. Clairement c'est une oeuvre majeure et je pense qu'elle t'aidera à y voir clair.
Bonne soirée à toutes et tous
bonjour, je voulais juste revenir sur le point jeu video de ton commentaire :) je pense que tu n as pas compris le sens de la phrase " y a des hommes dans le jv parce que c est un milieu de pouvoir et d argent". ca ne veut pas dire que les hommes qui bossent dans le jv le font pour le pouvoir et l argent, mais que comme dans tout les domaines implicant pouvoir et argent, les hommes sont privilégiés et donc on y retrouve plus. pour le reste je suis assez d accord avec le com' précédent :) bonne soiree/ journée !
@@ph8799 : En quoi le fait d'être un homme serait un privilège dans le monde des jeux vidéos, un pénis serait il un privilège, est ce un choix ?
@@mickaelegalite8335 li simone de Beauvoir, t auras ta réponse, j vais pas te faire un résumé du livre ni des emissions "des couilles sur la table", ou encore" d un potcast a soi "d arte :)
@@mickaelegalite8335 et comment tu peux te pretendre feministe et poser une question aussi naive, aussi basique? le feminisme c est pas juste un étendard que tu peut porter pour dire les conneries que tu veux a côté . et je dit ca autant pour les gens comme toi que pour les pseudo feministes a la Marlène chiappa ou mademoizelle. com. Avoir de la culture sur le sujet c est pas un bonus.
Comme d'habitude dans ce podcast, plusieurs passages hallucinants dans cet épisode ! :
« On entend jamais une meuf dire : « j’ai avorté, c’était un mec, je veux pas accoucher d’un mec, alors que ce serait logique ! Mais on l’entend toujours pas. On entend jamais un meuf dire à l’écho : « c’était un mec, je le garde pas, j’en veux pas, je mets pas ça au monde quoi. » ».
Alors déjà si on peut l'entendre, certes je l’ai jamais entendu IRL, mais il y a quelques témoignages qui vont dans ce sens sur Internet.
Et ensuite, bah effectivement, si les femmes faisaient ça de façon massive (comme elle en évoque la possibilité, puisqu’elle affirme que ce serait « logique »), ça nous rapprocherait de la situation des avortements sélectifs qui a lieu en Inde à l’encontre des filles, et qui génère un opprobre généralisé en Occident. Donc c’est clair que celles qui diraient ça provoqueraient des réactions d’effroi hyper hostiles de la part de leur entourage (hommes comme femmes d’ailleurs), et potentiellement d’associations, d’ONG, d’autorités, etc. Sans parler du déséquilibre entre les genres que ça occasionnerait dans la population, et tous les problèmes sociaux que ça engendrerait.
Plus loin, sur le physique des écrivains : « Et que si Houellebecq avait été une femme, on lui aurait expliqué de toutes les façons pourquoi il arrivait pas à baiser, qu’avec la gueule qu’il avait, etc. alors que personne lui avait jamais rien dit. » : là je m’interroge : est-ce qu’elles ont seulement lu ses livres ?!!!
Une bonne partie d’ « Extension du domaine de la lutte » et des « Particules élémentaires », ses deux premiers romans, est axée sur l’explication de pourquoi lui et toute une proportion des mecs en France et dans le monde occidental postmoderne « n’arrivent pas à baiser »… Et dans les explications que Houellebecq donne, le physique joue un rôle primordial. On trouve par ailleurs des descriptions du physique des protagonistes, dont certains sont directement inspirés de Houellebecq lui-même, qui sont d’une grande férocité.
Tout le monde sait que Houellebecq a un « physique difficile », comme le dit Despentes. Il le sait, les lecteurs le savent, il ne le cache pas, c’est au cœur de son personnage. Houellebecq, c’est le mec au physique frêle, malingre, au visage trop fin, au regard trop mélancolique, martyrisé à l’adolescence par les autres mecs, rejeté par les filles, puis plus tard par les femmes, mais qui a le courage d’écrire sur sa condition et celle de ses semblables, de s’exposer comme ce qu’il est, c’est-à-dire un « loser » du libéralisme sexuel, et qui renvoie toute la merde qu’on lui a infligée à la gueule de la société (comme Despentes du coup). À partir de là, qu’est-ce qu’on pourrait lui dire de plus qu’il n’ait déjà dit ? C’est un peu comme Eminem à la fin de « 8 Mile », plus personne n’a d’attaques gratuites à faire sur lui, vu qu’il a déjà dévoilé tous ses points faibles au public. À la limite, on pourrait lui dire que ce n’est pas que son physique qui l’empêche de séduire des femmes, mais aussi son état d’esprit, sa façon de se comporter, sa façon de parler des femmes, etc. Mais l’état de son physique ne fait de mystère pour personne.
Il a encore deux poids/deux mesures. Tu ne mérites même pas d'être lu. Qui est tu pr ne même pas savoir soupeser cette injuste encore intolérable? Ds tte cette plaidoirie vaine. Sérieux.
@@juliemartin934 En français, ça donnerait quoi ?
Je n' ai pas tout lu 🤗 mais je n ' ai jamais entendu une femme dire qu il faut avorter un garçon ...mais dans d'autres pays oui , notamment en Inde où l'on fait avorter les femmes qui portent des petites filles .Certaines les abandonnent car c est mal de mettre au monde une fille dans leurs cultures.
@@melissa7465 Bon, je suis toujours un peu étonné par les gens qui répondent à des commentaires qu’ils n’ont pas lu en entier (on ne peut pas savoir ce qu’ils ont lu et ce qu’ils n’ont pas lu), mais au moins tu as la franchise de le dire. Alors, pour reprendre les points avancés dans ton message et le mien :
Tu dis : « je n ' ai jamais entendu une femme dire qu il faut avorter un garçon ». Et j'ai dit la même chose (« je l’ai jamais entendu IRL » (IRL = In Real Life)). Cependant, j'ai ajouté qu'on peut trouver quelques témoignages allant dans ce sens sur Internet
(exemples : www.bbc.com/news/blogs-trending-31448193 townhall.com/tipsheet/katiepavlich/2019/08/14/feminists-are-gleefully-writing-about-aborting-baby-boysbecause-theyre-boys-n2551609
www.someecards.com/news/news/woman-pregnant-with-quadruplets-wants-abort-only-boys/ : je suis d’accord que ça a l’air d’être des cas isolés et non un phénomène massif et qu’on peut remettre en cause la véracité de certains cas mais ça donne quand même des exemples de ce phénomène).
Ensuite, tu dis « mais dans d'autres pays oui , notamment en Inde où l'on fait avorter les femmes qui portent des petites filles . ». À nouveau, j’ai dit la même chose dans mon commentaire (« si les femmes faisaient ça de façon massive […] ça nous rapprocherait de la situation des avortements sélectifs qui a lieu en Inde à l’encontre des filles »).
L’objectif de cette partie de mon commentaire était donc 1) de nuancer l’affirmation de Virginie Despentes : « on entend jamais une meuf dire qu’elle veut avorter un fœtus parce que c’est un garçon », bah quand même si un peu, certes ce n’est pas très courant, mais on peut en trouver des exemples ; et 2) de montrer que si ce phénomène se banalisait, comme semble le souhaiter Virginie Despentes, il ne serait que l’équivalent matriarcal et féministe de pratiques patriarcales extrêmes existant déjà dans d’autres parties du monde, avec toutes les conséquences néfastes pour la société que cela provoque. Et qu’à ce titre, il devrait être dénoncé par les autorités sanitaires, les organisations internationales de défense des droits humains et l’opinion publique des pays occidentaux, comme l’est la pratique de l’avortement sélectif à l’encontre des filles en Inde (et dans d’autres pays).
Bonjour! Conernant votre deuxième paragraphe sur le physique des écrivains:
Je pense que l'important du message transmis n'est pas de pointer Houellebecq en particulier mais de voir comment les hommes et les femmes sont reçus différemment par la presse et par les médias en général. Ce que vous soulignez sur l'oeuvre de Houellebecq est sans doute très juste mais il s'agit là de son oeuvre, pas de la réception ou du commentaire qui en est fait.
Je me suis penchée sur la question de la réception médiatique de Despentes et ce qu'elle souligne n'est pas sans fondement. On présente à la radio Virginie Despentes en parlant de "ses grands yeux bleux" et son "rideau de cheveux blonds" ou alors on s'acharne sur son manque de féminité. Chose qui est beaucoup moins observée dans le traitement médiatique des hommes. Vous soulignez également que l'état du physique de Houellebecq ne fait de mystère pour personne car il est détaillé dans ses fictions ce qui empêcherait une partie des commentaires à ce sujet. Despentes est très représentée sur les plateaux, elle fait également état de son physique dans King Kong Théorie dès l'ouverture ("j'écris de chez les moches pour les moches) et le repasse en détails à plusieurs reprises. L'état de son physique ne fait de mystère pour personne non plus, pourtant cela n'empêche absolument pas d'alimenter les commentaires à ce sujet.
Votre argument ne me semble donc pas vraiment recevable.
C pour cela, que ça reste problématique, il faut 'un film de femme' (déjà la sémantique), pour entrevoir notre histoire, notre vie, nos discussions, comme relaté avec vérité
En fait y'a que la baise dans vie. Ben non.
En 1977 on a eu Diane Kurys qui pondait un chef d'oeuvre de cinéma féminin, Diabolo menthe. Personne ne lui a demandé si elle était une femme ou un homme à l'époque.
Ce chialage permanent contemporain est vraiment dégueulasse. Au lieu de pleurnicher ces femmes qui se réclament du féminisme devraient juste travailler à sortir de bons produits au lieu de pleunicher. La plupart des films féministes de nos jours sont justes nuls à chier et personne n'en a rien à f0utre.
Et donc parce que, selon toi, y'a un film fait par une femme y'a 45 ans qui est un chef d'oeuvre, ce qui a été fait depuis est forcément à chier et les féministes sont des pleurnicheuses. Merci de nous partager ton point de vue de bon gros mâle alpha, ça manquait vraiment! J'espère que tu n'as pas eu la mauvaise idée de faire des enfants.
@@anaelhonings8683 Ma vie privée c'est pas ton problème. Cite-moi plutôt des bons films réalisés par des femmes.
@@marcoprolo7318 Strange days de Katerina Bigelow
As tu remarqué Virginie, qu'au bout d'un moment, on accepte de rire, plaisanter avec cela... Comme si quelqu'un subissant une blague raciste, quotidiennement, riait, car, tout le temps, on nous sommes d'être féministe et en plus d'avoir de l'humour sur cela.. Et de devoir en plus rire de notre humiliation. Je ne c pas, si on m'a bien comprise.. Mais voila
oui, sois femme et ris.
je HAIS être une meuf
Le cinéma est aussi un systemisme... Phantasm~é... Et réel.. C'est à dire, qu'à cet endroit, on a la possibilité de réduire la femme à un objet, sans aucune contrainte, conséquence
Si on est forte, on a le devoir d'en rire,.. Pourrait on nous laisser tranquille, et que même... On nous laisse le pouvoir de ne pas régulièrement nous vanner à ce sujet. Comme si en plus de subir, nous devrions avoir la distance nécessaire et régulière, face aux vannes sexistes. Pourquoi
C vrai que finalement, au fond par dépit, on accepte, mais y en a marre.. Comme si, il était impossible de sortir l'homme de ce mécanisme... Vraiment j'ai 46 ans et.. Je suis fatiguée, et en même temps.. Cela me passe au dessus.. Mais pffff, y en a marre
Non mais oui mais non quand même mais bon OK mais pfff!
"Je ne c pas, si on m'a bien comprise" > disons que vous postez 3 messages contradictoires d'affilée donc du moment que vous vous comprenez vous-même! ;-)
Au ras des pâquerettes.......
Le festival de la connerie de tout le monde 👌❤️
Bonjour, le titre étant "Les Couilles Sur La Table", relatant donc des hommes, avez-vous l'intention d'aborder la misandrie dans un épisode futur ?
Merci.
La première personne invitée sur cette vidéo dit à 1:25 être UN lecteur, puis quelques secondes plus tard dit ne pas être toute seule.
Est-il possible d'être un homme puis se transformer en femme en moins de 15 secondes ?
Mickaël Egalité 😂
Être UN lecteur au sens large du thème (femme ou homme) réécoute mickael et écoute les autres émissions des couilles sur la table tu y trouveras de nombreuse réponse sur la misandrie comme tu dis...
@@lunadupres5670 : Dans ce cas, si le mot "lecteur" est ici au sens large (homme et femme), pourquoi ne pas utiliser le mot "seul" au sens large aussi ?
Utiliser les deux sens dans une même phrase à 10 secondes intervalle porte à la confusion vous ne trouvez pas ?
Je vais visionner les vidéos dont vous me parlez pour trouver les nombreuses réponses sur la misandrie dont sont victimes les hommes.
Merci beaucoup.
@@mickaelegalite8335 abuse pas, merde c est réellement de la misanderie ou des femmes qui demandent juste les mêmes droits et ça te fais chier ?
Tu chipotes! Mais mine de rien, vu de l'intérieur d'un point de vue anatomique certes, et bien c'est pas si éloigné...! Bonn'journée quand même