Très touchant comme témoignage mais hyper instructif. Merci beaucoup pour le partage. Je viens de découvrir ton podcast et franchement, c’est génial! Donc merci énormément et soigne toi bien pour revenir encore plus fort.
Merci, super intéressant. Sur la nutrition, complètement d'accord avec toi sur on a besoin que de glucides+sodium + la boisson iso qui n'est plus iso si tu bois à côté. J'avais la même stratégie que toi en surdosant mes flasques à 90-100g, très pratique sur le plan logistique, par contre de mon côté j'en reviens un peu: le pb = la boisson devient tellement hypertonique qu'il faut boire des tonnes d'eau pour qua ça passe. Et perso je m'en rendais pas trop compte parce que les flasques avaient l'air de bien passer, pas de mal de ventre, par contre au bout de 4-5h, excès de glucides et minéraux dans les intestins ça donnait chez moi des pbs d'hyper-perméabilité intestinale voire parfois endotoxémie métabolique (en signes concrets, fatigue générale intense, nausée mais sans mal de ventre), peut être une explication pour ton coup de moins bien? Valentin Lacroix dans un épisode du let's trail podcast parlait un peu de ça, disait que selon lui la grande majorité des troubles GI en ultra venaient d'un manque d'eau par rapport aux glucides apportés. Bref mais tout ça n'est qu'une réflexion perso, en tout cas bravo pour le contenu, et bon rétablissement!
Merci pour de débriefing complet et transparent. Tu sembles avoir beaucoup appris et tu le partages, merci beaucoup 😃 Baisser la consommation de glucides aide quand même à diminuer les troubles gastriques, mais tu pourras expérimenter lors d’une prochaine aventure👍🏼 J’étais sur le parcours des Crêtes et j’ai vu aussi pas mal de malaises et troubles gastriques, il faisait très chaud et humide notamment en montant vers les Férices. Merci et hâte de voir les nouvelles vidéos pédagogiques et les nouveaux défis !
Merci pour l'écoute ! J'ai baissé la conso puisque pendant 1h30 je n'ai quasiment rien avalé ^^ Je pense que l'écoeurement venait plus de l'intensité que j'ai mise jusqu'à super collet, supérieure à mon niveau et à ce que je pouvais tolérer, que d'un problème de grammage des glucides puisque ce dernier a été testé, retesté, et re-retesté 1000 fois en amont 🙂 À très vite pour la suite !
Merci pour ce debrief. Je suis toujours aussi intéressée par vos différents formats de vidéos, instructifs. Bon rétablissement à vous. Je serai toujours à l'écoute de vos prochaines vidéos et objectifs futurs.
Merci pour ton témoignage, qui fait écho à beaucoup d'entre nous ! Qui n'a jamais essayé d'en remettre quand il se fait passer ? Pour qq'un d'aussi aguerri que toi sur les sujets relatifs à la prépa physique il est évident que le coeur du sujet ici est dans la prépa mentale, la confiance en ses capacités, ses entrainements, sa stratégie de course, etc. Quand le gars en question t'a passé tu aurais aussi pu te dire "tiens il s'enflamme trop tôt, je le ramasserai dans quelques heures." Ce que tu dis sur ton état d’anxiété et de stress avant la course est aussi très intéressant. Les choses changent doucement mais je trouve que la prépa mentale (pnl, méditation, visualisation, sophro…) est encore sous-coté aujourd’hui. Et pour les petites nouveautés qu’il ne faut surtout pas testées le jour de la course, ça arrive même aux élites, tu as forcément vu la vidéo de Tibo Baro sur l’Utmb cette année qui test pour la 1ère fois une nouvelle association chaussure/semelle… Un dernier mot sur les gels Nduranz, je les ai testé depuis 2 mois, de loin les gels du marché qui me conviennent le mieux ! j’ai reçu une pub, j’étais curieux car le grammage est assez élevé, j’ai testé, c’est impressionnant ils passent vraiment tout seul ! 0 soucis au ventre ! Désolé pour le pavé 😅 merci encore pour tout ton contenu de grande qualité 👍
Merci pour ton retour ! En effet, je pense que j'ai aujourd'hui autant à gagner mentalement que physiquement, si ce n'est plus. Le mental n'est pas mon fort, et la prépa mentale pourrait m'aider, accompangée ou seule avec des situations qui m'aident à trouver mes solutions. Super content que les gels te plaisent ! 🙂 Moi aussi je les aime beaucoup, c'est une bonne découverte !
La prépa mentale, l'entraînement mental en fait, est dorénavant très courant dans beaucoup de sports à haut niveau, y compris en France. Tout à fait d'accord pour dire que cet aspect est le levier le plus important dans ton expérience Cyril 😊
Salut Cyril, quelques petites question suite a la video. 1) tu ne checkes pas ton cardio ou tes zones pendant la course pour eviter de se cramer ? 2) je te conseille de penser a preparer des sacs de Maltodextrine pur en PlanB quand plus rien ne passe : ca permet de prendre des glucides "gratuit" etant donné que ca n´a pas de gout une fois melangé a l´eau. Aussi, tu n´as pas sur toi des sacs de boisson d´´effort a preparer hors ravito avec l´eau que tu trouves ? ca permettrait de t´´eviter de faire des sur-dosages 3) est ce que tu ne penses pas que le fait d´avoir fait la reco est un point negatif dans ton cas? Car tu dis bien que tu savais ce qui allait venir et du coup tu as abandonné. Sans reco, tu aurais peut-etre dit : allez je vais au prochain ravito et on verra, et ceci step by step ...
Salut Jeremy et merci pour ton commentaire 🙂 1) Je checks mon cardio à l'entraînement, tout le temps, en course non. D'une part je fais la chasse à chaque gramme, d'autre part je connais mes sensations. Ici, elles m'ont joué des tours, l'expérience m'aidera à connaitre les sensations "ultra", mais jusqu'ici c'est une façon de faire que je préfère. 2) J'avais fait ça, avec des flasks vide avec juste la poudre et non des sachets, mais l'idée est la même ! mais au lieu de partir à 3 flasks à peu près normalement dosée avec ma boisson d'effort (maltodextrine + fructose) je suis parti à 2 flasks. C'était pas optimal du coup, à revoir (sur ma reco je n'avais pas fait ça). Je fais souvent des surdosages, mais là j'ai plus surdosé que d'habitude, et je l'ai bu trop vite, donc un mauvais combo ... 3) Non je ne pense pas, je reste sur l'idée que les recos sont importantes. Je suis plutôt d'avis à dire que si je n'avais pas fait de reco, je me serais peut être quand même lancer dans ce qui m'attendait mais ça aurait été idiot. Quand t'es cramé, t'es cramé, et tu peux effectivement pousser le bouchon toujours plus loin, en trompant tes signaux (p. ex. ne pas savoir ce qui t'attend derrière), mais ce n'est pas mon genre. L'ultra est déjà assez sollicitant pour l'organisme pour ne pas lui demander plus que ce qu'il ne peut donner, et du coup connaître le parcours, et mon état à Super Collet, m'a permis de prendre une décision difficile, mais "safe", et je pense encore que c'était la bonne 🙂
Merci pour cette auto-analyse que je coupe pour réagir humblement tant que j'y pense ! Si t'arrives si en forme avec zéro douleur, l'affûtage, l'entraînement, les blocs... t'as fait une super combinaison ! Mais cette "jutasse", c'est elle que tu aurais peut-être dû contrôler et qui t'a fait partir si vite en fait (sans oublier tes deux coureurs alentour). Et le stress se maîtrise. Pas simple, mais il se maîtrise. Peut-être pas l'anxiété, je sais pas trop, mais je dirais ça. Et ce stress dont tu parles, je serais tenté de le mettre en lien avec la notion de "démystifier les départs" (en les multipliant). Pas certain... Je parlerais plutôt de l'enjeu sur ton objectif. De ce que tu mets "en jeu". Et ça rejoindrait la notion de stress. Bon, je continue à t'écouter ;-)
Il faut essayer d'optimiser tout ce qui peut l'etre jusqu'au jour j. Pendant la course, il faut peut-être plus accepter de se detacher de son programme en fonction des sensations. C'est peut-être l'écoute des ces sensations qui permet d'optimiser ce qui avait été pensé et qui va au final optimiser la perf. Pendant la prépa on mesure, on calcule, on planifie, pour la meilleure performance possible. Le départ donné, on n'oublie rien, mais on fait tous les écarts nécessaires pour arriver le plus vite possible à la ligne d'arrivée !
Merci pour ce témoignage. Tout vrai ultra-trailer aguerri va connaître un jour l’abandon. Tu vas rebondir et le prochain défi sera encore plus intense 🍀
@@Jean-Luc9562. hello ! Aucune utilité a l’effort, les études sur le sujet montrent que les électrolytes etc n’apportent rien à l’effort. Ils ne sont pas non plus délétères (de ce qu’on sait pour l’instant), mais a l’exercice c’est assez simple, il semblerait que tu aies besoin de 3 choses : de l’eau, des glucides, du sodium. Le reste a ce jour, soit ça n’apporte rien, soit ça peut favoriser les troubles gastriques, donc je suis partisan de resserrer sur ce qui est vraiment utile 😊 (Petit plus : quand tu vois qu’on parle souvent de « cures » de compléments alimentaires comme le potassium ou le zinc sur de nombreux jours pour voir des effets, je suis encore plus dubitatif quant à quelques prises pendant une course)
Merci pour cette vidéo, très intéressante. Je salue le double effort: d’une part, l’introspection, jamais évidente, mais très lucide, d’autre part, avoir tenu pendant presque une heure d’enregistrement assis sur un caillou qui avait l’air bien inconfortable (à sa décharge, il n’a pas été conçu pour cela 😁).
Hahahha merci pour le visionnage, et la compassion ! Il était confortable 15', et après je commence à me dandiner 😂 mais ça va, il me plaisait bien ce cailloux 🙂
J'ai ré-écouté la première partie de la vidéo (enfin, sous format podcast pour être honnête), et quelque chose me chiffonne quand tu dis que le pacing est la principale (tu corriges ensuite en "la seule") chose qui t'ait fait abandonner alors que ce qui transparaît de ton analyse est plutôt une difficulté à gérer l'imprévu, et l'écart entre course projetée et réalité. Tu dis que en passant autant de temps en zone rouge tu t'étais mis en danger et qu'il serait impossible de corriger le tir. Bon, d'une part il faut relativiser le niveau de "danger", et d'autre part, rien ne dit que le tir n'était pas corrigeable. Peut-être qu'au bout d'une demi-heure, voire une heure de pause, tu serais reparti frais comme un gardon. Voire, aussi bien tu continuais d'avancer, certes un peu au ralenti, et l'énergie allait revenir plus tard. Les exemples dégoulinent de toutes les courses, il suffit de se souvenir, pour l'un des plus célèbres, de l'aventure de Ludo Pommeret à l'UTMB. Perso, je suis arrivé sur une édition en larmes au Gleyzin tellement les quadris me faisaient mal. J'ai terminé la portion plate d'Aiguebelle en trottinant... Ton erreur de pacing est sûrement fatale à une performance optimale, mais certainement pas au fait de finir la course, y compris dans un temps honorable (tu avais 1h30 d'avance sur ton plan de marche, donc largement le temps de te poser, même de faire la sieste...). Tu t'es aligné sur la ligne de départ pour faire une perf (c'est tout à ton honneur), mais sur un format que tu n'avais jamais expérimenté (20h au lieu de 11-12h) et en ayant mis un enjeu énorme sur cette course (seul objectif depuis un an, voire deux). Tout est millimétré mais tu es perturbé par un écran de montre. Écran ou pas, il aurait été très étonnant que pendant 20h tu t'alimentes et boivent de façon régulière et automatique. Tu es perturbé par une personne qui a un index UTMB similaire au tient et qui te dépasse, au point d'accélérer et de regarder en arrière si tu l'as bien distancé. Donc tu n'es pas dans ta course mais dans la gestion d'une performance, pire dans la gestion de ta course par rapport aux performances supposées d'un autre. Enfin, tu es perturbé par ton avance à Super-Collet et l'état physique dans lequel tu en repars pour monter vers le col de l'Occiput et le sommet des Plagnes. Mais c'est très courant d'avoir des passages à vide, en particulier à ce point de la course car le départ n'est pas glamour, on se retrouve sur des pistes qui se trottinent très facilement quand on est frais et on se projette sur le long tunnel jusqu'à Val Pelouse. A ce stade, tu aurais pu te dire "c'est normal, j'ai peut-être été un peu vite, sans doute pas assez mangé, mais ça va revenir". Mais tu t'es dit "je suis arrivé avec 1h30 d'avance, c'est que je me suis grillé, d'ailleurs la preuve je n'avance plus et j'ai mal aux jambes" (200mD+ en 20 min ça fait quand même du 600m/h...). OK, c'était peut-être foutu pour faire la meilleure performance possible, mais pas encore pour finir et prendre de l'expérience sur ce format (un genre de switch d'enjeu). Au-delà du pacing, j'ai l'impression que ce qui a posé problème c'est la pression que tu t'es mis sur la course, d'être plutôt directement dans la recherche de la performance chronométrique que dans la découverte de ce format qui demande le temps d'être apprivoisé, et de n'avoir pas su gérer l'écart entre la course idéale/rêvée/théorique et la réalité du terrain. Mais la prochaine fois sera la bonne 😉
Hello ! J’ai à peu près fait le même type d’erreur que toi sur mon premier ultra ce week-end. Idem, j’avais créé un écran sur ma montre mais sans l’allure, sans le cardio : juste le temps et la distance. Je pars, je me sens très fort : dès le début j’ai des sensations que je n’ai jamais eu. Je me fixe une allure confortable je parle avec les autres athlètes : tout va bien. Mais je sens que c’est rapide tout de même. Finalement, j’arrive au premier ravito avec 30mins d’avance sur mes temps de passage, je passe ensuite 50km et 7h en enfer, j’arrive à limiter la casse et je passe la ligne avec 30mins de retard sur mon estimation. Mais à une place anecdotique. Certe je finis la course, mais j’ai passé un très mauvais moment. J’ai pas été loin de lâcher le dossard à 7km de l’arrivée 😂 (ça peut paraître con, mais 7km à ce moment là ça me paraissait être le bout du monde). Bilan, j’avais les jambes pour faire mon objectif. Juste j’aurais dû avoir l’allure en garde fou sur la montre : j’ai battu mon record sur 30km sur une course qui en fait 92, signe d’un pacing raté !
Voila en feedback suite au visionnage de cette vidéo : je trouve que ca manque un peu de fun, de jeu. Ca doit etre ton caractere mais tout est assrz milimetré : entrainement, reco, glucide, allure prévue, ... C'est bien de chercher l'optimisation pour la perf, mais ca laisse à penser que la partie fun est plus la, ou en tout cas pas assez. Par exemple, manger un bout de fromage et un tuc sur un ravito, c'est quand meme plus marrant que des gels (oui, c'est pas degueu mais on peut pas dire quon se fasse gustativement plaisir) Autre exemple: tu suis ce coureur trop rapide, c'est que tu penses trop à la perf, tu le dis toi meme tu te compares à lui et son utmb index. Mais tu devrais pas connaitre l'utmb index des coureurs déja ! (Au final est ce que c'est pas ca qu'on a appris de l'utmb cette année ? Vincent qui vient s'amuser et ca lui reussit, quand les pro sont la - en partie - pour les sponsors et ils finissent brisés mentalement)
Merci pour ton commentaire. Je fais une distinction tranchée entre le « fun » a l’entraînement, au quotidien ; et la compétition le Jour J. Je paye un dossard, une organisation, un chronométrage, je ne suis pas la pour le fun mais pour la performance, c’est le principe dune compétition. Je retrouverais avec plaisir le fun avant et après, mais la c’est une course, et je n’approche pas les courses comme j’approche mon temps en montagne au quotidien. Je connais l’index de ce coureur parce que je le connais un peu, mais sinon je n’apprends par cœur celui des participants ^^ Et enfin je pense que sur du long, millimétrer tout ce qui peut l’être permet d’être 100% disponible pour gérer le reste, l’inattendu, qui arrivera forcément ☺️ Pour Vincent, je ne suis pas d’accord avec toi ! Vu son entraînement, sa prépa, etc, il n’était pas la pour le fun. Il le dit lui meme dans ses interviews, ok il ne visait pas la victoire, mais il espérais un top 20 voire 10 en comparant ses perfs a ce qui avait été fait au préalable. Il était la pour la bagarre, pour sa perf, pas pour le fun (et son plan nutri était aussi millimetré, on l’a pas vu s’envoyer du tuc fromage aux ravitos ^^)
Merci, très interessant. J’ai eu le même problème avec les Open Shokz Pro au bout d’un an. Le SAV est de deux ans, ils m’ont envoyé de nouveaux écouteurs sans demander le retour des anciens. Très pro. J’ai abandonné moi aussi sur l’Echappée Belle en 2022 (la vraie de 148 km ;-)) au Pleynet. Mangé par le stress avant la course et en avance sur mon pacing. Grillé… revanche en 2025 j’espëe si pas selectionné pour l’UTMB
Bonjour! Trop gentil avec le mec qui parle. Faut juste lui dire désolé mais là j'ai besoin de tranquillité un moment on se retrouve plus tard si t'es toujours disposé ou un truc du style. J'écoute la suite😊
TDS 2025 après une 1ère tentative sur 100k, ça me fait penser à 2 trucs : 1/ Il faut gérer le sommeil en plus, c'est un sacré facteur ! 2/ Et pas simple dans une même saison de placer un 100k en finisher, pour ll'expérience de 20h de course, puis une TDS fin août ! En tout cas merci pour ce témoignage, ça fait écho !
@@cyrilfaucher2782 hello ! C’est une idée ! A laquelle je vais réfléchir, construire un plan et voir ce que ça donne. Faut il obligatoirement un finish sur 100k avant de partir sur 100M ? Est-ce que les OFFs possibles sur la période peuvent venir m’aider a atteindre cet objectif ? Pour le sommeil, j’ai déjà fait plusieurs choses de nuit ça ne m’effraie pas plus que ça, mais ça rentre évidemment dans l’équation. Bref, j’ai encore pas mal de choses a poser avant de me décider ☺️
@@courir-mieux perso je suis passé du GRP80 à la diago 170 avec bonheur. Après j'ai eu des abandons sur l'échappée belle 144k et le GRP 160... Pour prendre de l'expérience, valider/invalider tel choix, tel automatisme, c'est probablement mieux de monter crescendo en durée, même les élites en parlent. Après, ce n'est pas rédhibitoire, cela doit aussi dépendre de l'objectif qu'on se fixe : finir (dans les BH), ou faire un temps correspondant à son plein potentiel (prise de risques supérieure !)
hello, belle analyse ! Tu as une approche trop scientifique de la nutrition moi c'est à la sensation et j'ai jamais eu de problème. C'est avant tout dans la tête qu'on perd une course.
Hello ! Merci pour ton commentaire ! 🙂 Je suis pas d'accord avec toi, pour moi calibrer l'alimentation est la clé pour tenir dans le temps et ne pas baisser en performance pendant la course. Avec une alimentation sous-optimale, tu finiras mais tu sais que tu seras en dessous de ce que tu pourrais faire. Et encore une fois, c'est pas les problèmes d'alimentation qui m'ont fait arreter, ils étaient uniquement le symptome d'une intensité inadaptée. J'ai eu ce type d'alimentation sur des durées plus longues, sur d'autres courses, et aucun problème
@@courir-mieux merci on va dire que je suis plus de la vieille école (genre eric bonotte). Tu semble être plus dans la performance que moi. Juste un commentaire quant tu parles de sous alimentation optimale c'est vraiment que tu est dans la performance. Avec la lipolyse normalement il ne faut pas beaucoup de glucides sur un ultra (Grand raid par exemple) j'en ai vue depuis toute ces années des coureurs vomir avec une alimentation "sur" optimale justement. Aussi tu as une bonne analyse sur l'enjeu de la course vue que tu n'en fait pas beaucoup tu te met un stress de fou ça aide pas.
@@patrice0854 En fait, c'est incorrect de penser que la lipolyse suffit en ultra. À 60% de ta FC max (donc autour de 110 bpm chez moi) la lipolyse et la glycolyse contribuent de manière égale à la production d'énergie (en moyenne, 50% - 50%) donc même en ultra-trail, on est sur un mélange de carburant, et jamais UNIQUEMENT sur la lipolyse (sauf à très basse intensité, mais même en ultra les 60% de FC max sont souvent dépassés). De plus, la lipolyse fonctionne avec des glucides. Métaboliquement, c'est impossible de dégrader des lipides sans glucides. Donc les apports de glucides sont cruciaux même sur un grand raid, sauf si tu acceptes de considérablement "brider" ton moteur. Par contre oui, l'alimentation en ultra se prépare, s'entraîne, et se réfléchit, c'est un choix minutieux et ça ne se fait pas en un claquement de doigts. Cependant ça reste un pilier de ces efforts. Pour le stress en effet, c'est une piste de travail importante 🙂
Sur du long c'est normal d'avoir de gros passages à vide et de ne plus avancer. Comme le dit l'adage "Sur ultra si tout va bien, ne t'inquiètes pas ça va passer". Pour une première expérience avec ton esprit analytique, une erreur je pense est de t'être fait un tableau de marche. En voyant que tu ne l'avais pas respecté, tu t'es mis à te demander quelles seraient les conséquences et ton cerveau n'a ensuite chercher qu'à confirmer ton analyse (je suis arrivé trop vite = je me suis grillé = je suis foutu pour la suite). Pars avec uniquement les BH en tête et l'envie de finir, l'optimisation de la perf' viendra dans un second temps 😉
@@sylvainperso96 en fait c’est plutôt l’inverse dans mon raisonnement ! Je suis arrive en mauvais état, je me suis dit « bon, je sais pas pourquoi, mais ok » et après j’ai commence a comprendre, et pas l’inverse. Je ne sais pas comment c’est possible de partir sur une telle distance sans prévoir un minimum (une fourchette) les passages 😅 ne serait-ce que pour l’assistance !
Hello, merci pour ce partage très intéressant 👍. Même si c'est rageant , et plus facile à dire qu'à faire, il faut parvenir à se dire qu'il n'y a pas d'échec, uniquement des apprentissages. Comment fais-tu le vide d'air dans tes sacs congélation ? Pas de bâtons/carquois ? Effectivement la durée de vie des Shokz n'est pas satisfaisante. Bon courage pour la suite et régler tes douleurs 💪
Oui, réaliser cet épisode m'a aidé à digérer, poser les choses, et sortir des apprentissages de cet échecs. Pour faire le vide --> je roule le tout avec 50% du sac congelation ouvert, puis je ferme complétement, je déplie le sachet, et après je réouvre une mini ouverture sur un coté, j'y mets une paille (pas en plastique !!) et j'aspire le plus d'air possible puis je referme, et globalement comme ça c'est pas mal ! Je n'ai en effet mentionné que les partenaires qui m'ont accompagné dans le projet, mais si j'avais des bâtons (ce serait du suicide sans ^^). Je n'avais pas de carquois, je range toujours mes bâtons dans les passants du sac Compressport qui sont super pour ça. Merci pour ton soutien, ça sera bientôt de l'histoire ancienne !
Bonjour Super retour, très intéressant. Question nutrition : est-ce que les gels Nduranz ressemble en termes de texture au Neversecond ? Je suis fan des neversecond mais l'apport en glucides des nduranz sont intéressants
Salut et merci pour ton commentaire ! Oui c'est vraiment la même texture, légèrement plus épais, mais c'est infime comme différence 🙂 Les goûts sont différents par contre !
Top merci. Je vais tester sur mon prochain ultra ! J'ai la même réflexion que toi concernant la boisson. Perso je tourne sur un ratio de 50gr/h de glucides. Si ceux ci me conviennent je vais partir qu'avec de l'eau et un gel/h environ. Ça sera tellement plus simple a gérer. La boisson je trouve que c'est bien mais tjr compliqué notamment quand on a pas d'assistance et qu'on part pour 15H.
Hello, on a tous fait ce genre d'erreur, et j'ai envie de dire c'est comme ça qu'on apprend. Je suis sure que tu ne referas plus cette erreur. J'ai beaucoup travailler sur le pacing ces dernieres années, si tu veux ,on peut partager ma vision du pacing.
@@courir-mieux Ce n'est pas que je ne veuille pas partager avec ta communauté, juste que c'est plus simple et plus imagé de le faire oralement, à toi après de le partager si ma vision te parait pertinente . Je ne cherche en aucun cas a être dans la lumière mais si je peux aider certaines personnes avec mes expériences, je le fait avec plaisir.
En dehors de demystifier les départ, il me semble que prendre 1 ou 2 dossard en plus dans l'année fait faire un bon d'expérience incomparable, et vu qu'on fait et qu'on paie cash un tas de conneries dans toutes les courses, pression ou pas, ca permet de progresser beaucoup plus vite dans sa "performance" en course.
Oui c'est ça, ça fait un bel apprentissage, mais je trouve toujours cela difficile à réaliser quand tu fais du long ou de l'ultra, car au final tu prends de l'expérience sur des formats courts car tu ne peux pas enchainer les longs et les ultra ... Donc tu te fais de l'expérience sur des formats qui ne sont pas ceux que tu vises vraiment ... C'est pas si transférable je trouve, il faut trouver l'équilibre entre les deux
@@courir-mieux Complètement ! c'est pour ca que je disais 1 ou 2 dossards et pas plus. Pour ma part c'est histoire de garder une mémoire physique et morale des impressions et des sensastions de courses qui je trouve s'estompent après un certain temps.
En effet c’est pas si degueu je trouve, surtout dans Belledonne 😅 Non aucune idée non plus … je sais juste que j’étais collé à la 2e féminine puisque c’est une pote et j’avais demandé si elle allait bien 😊
@@jbespitalier Hahahaha oui c'est exactement ça, les premiers 15km sont ok, mais entre le parking (ravito 1) et super collet (un peu moins de 30km) c'est ça 🙂
@@courir-mieux c'est d'autant plus impressionnant alors :) tu préfères les terrains bien techniques comme Belledonne ou plus roulants comme templiers ?
@@jbespitalier hé bien ça peut te sembler bizarre ... mais j'aime les deux ! J'aime le technique et le sauvage pour la nature, la montagne brute, le côté isolé ; et Les Templiers parce que j'aime courir, tout simplement 🙂 Si je dois ABSOLUMENT choisir ... le technique ^^ et toi ?
@@JulienChristin je ne comprends pas ton commentaire. Qu’est ce qui te fait penser que je ne prends pas de plaisir dans une démarche sportive compétitive ? Et à l’entraînement ? Et dans l’optimisation des détails ? Par exemple
Merci pour ton message ! Je suis pas d’accord, la recherche de performance c’est une quête personnelle, et elle est pas réservée aux élites (qui eux aussi cherche avant tout leur plus haut niveau individuel). Pour les glucides, je suis serein, ça reste la bonne chose à faire. Pour le reste, j’ai mal approché ma propre recherche, individuelle, de mon meilleure niveau, c’est vrai, et je ferais mieux la prochaine fois ! Mais personnellement j’aime cette démarche, et sans elle je ne vois pas pourquoi je mettrais un dossard, il me suffit d’aller en montagne et c’est tout 😊
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Très touchant comme témoignage mais hyper instructif. Merci beaucoup pour le partage. Je viens de découvrir ton podcast et franchement, c’est génial! Donc merci énormément et soigne toi bien pour revenir encore plus fort.
Merci beaucoup Romain, et bienvenue ☺️
Merci, super intéressant. Sur la nutrition, complètement d'accord avec toi sur on a besoin que de glucides+sodium + la boisson iso qui n'est plus iso si tu bois à côté. J'avais la même stratégie que toi en surdosant mes flasques à 90-100g, très pratique sur le plan logistique, par contre de mon côté j'en reviens un peu: le pb = la boisson devient tellement hypertonique qu'il faut boire des tonnes d'eau pour qua ça passe. Et perso je m'en rendais pas trop compte parce que les flasques avaient l'air de bien passer, pas de mal de ventre, par contre au bout de 4-5h, excès de glucides et minéraux dans les intestins ça donnait chez moi des pbs d'hyper-perméabilité intestinale voire parfois endotoxémie métabolique (en signes concrets, fatigue générale intense, nausée mais sans mal de ventre), peut être une explication pour ton coup de moins bien? Valentin Lacroix dans un épisode du let's trail podcast parlait un peu de ça, disait que selon lui la grande majorité des troubles GI en ultra venaient d'un manque d'eau par rapport aux glucides apportés. Bref mais tout ça n'est qu'une réflexion perso, en tout cas bravo pour le contenu, et bon rétablissement!
Merci pour de débriefing complet et transparent. Tu sembles avoir beaucoup appris et tu le partages, merci beaucoup 😃 Baisser la consommation de glucides aide quand même à diminuer les troubles gastriques, mais tu pourras expérimenter lors d’une prochaine aventure👍🏼 J’étais sur le parcours des Crêtes et j’ai vu aussi pas mal de malaises et troubles gastriques, il faisait très chaud et humide notamment en montant vers les Férices. Merci et hâte de voir les nouvelles vidéos pédagogiques et les nouveaux défis !
Merci pour l'écoute ! J'ai baissé la conso puisque pendant 1h30 je n'ai quasiment rien avalé ^^ Je pense que l'écoeurement venait plus de l'intensité que j'ai mise jusqu'à super collet, supérieure à mon niveau et à ce que je pouvais tolérer, que d'un problème de grammage des glucides puisque ce dernier a été testé, retesté, et re-retesté 1000 fois en amont 🙂 À très vite pour la suite !
Merci pour ce debrief. Je suis toujours aussi intéressée par vos différents formats de vidéos, instructifs. Bon rétablissement à vous. Je serai toujours à l'écoute de vos prochaines vidéos et objectifs futurs.
Merci d'être toujours au rendez-vous 🙂
Merci pour ton témoignage, qui fait écho à beaucoup d'entre nous ! Qui n'a jamais essayé d'en remettre quand il se fait passer ? Pour qq'un d'aussi aguerri que toi sur les sujets relatifs à la prépa physique il est évident que le coeur du sujet ici est dans la prépa mentale, la confiance en ses capacités, ses entrainements, sa stratégie de course, etc. Quand le gars en question t'a passé tu aurais aussi pu te dire "tiens il s'enflamme trop tôt, je le ramasserai dans quelques heures."
Ce que tu dis sur ton état d’anxiété et de stress avant la course est aussi très intéressant. Les choses changent doucement mais je trouve que la prépa mentale (pnl, méditation, visualisation, sophro…) est encore sous-coté aujourd’hui.
Et pour les petites nouveautés qu’il ne faut surtout pas testées le jour de la course, ça arrive même aux élites, tu as forcément vu la vidéo de Tibo Baro sur l’Utmb cette année qui test pour la 1ère fois une nouvelle association chaussure/semelle…
Un dernier mot sur les gels Nduranz, je les ai testé depuis 2 mois, de loin les gels du marché qui me conviennent le mieux ! j’ai reçu une pub, j’étais curieux car le grammage est assez élevé, j’ai testé, c’est impressionnant ils passent vraiment tout seul ! 0 soucis au ventre !
Désolé pour le pavé 😅 merci encore pour tout ton contenu de grande qualité 👍
Merci pour ton retour !
En effet, je pense que j'ai aujourd'hui autant à gagner mentalement que physiquement, si ce n'est plus. Le mental n'est pas mon fort, et la prépa mentale pourrait m'aider, accompangée ou seule avec des situations qui m'aident à trouver mes solutions.
Super content que les gels te plaisent ! 🙂 Moi aussi je les aime beaucoup, c'est une bonne découverte !
La prépa mentale, l'entraînement mental en fait, est dorénavant très courant dans beaucoup de sports à haut niveau, y compris en France.
Tout à fait d'accord pour dire que cet aspect est le levier le plus important dans ton expérience Cyril 😊
Salut Cyril, quelques petites question suite a la video.
1) tu ne checkes pas ton cardio ou tes zones pendant la course pour eviter de se cramer ?
2) je te conseille de penser a preparer des sacs de Maltodextrine pur en PlanB quand plus rien ne passe : ca permet de prendre des glucides "gratuit" etant donné que ca n´a pas de gout une fois melangé a l´eau. Aussi, tu n´as pas sur toi des sacs de boisson d´´effort a preparer hors ravito avec l´eau que tu trouves ? ca permettrait de t´´eviter de faire des sur-dosages
3) est ce que tu ne penses pas que le fait d´avoir fait la reco est un point negatif dans ton cas? Car tu dis bien que tu savais ce qui allait venir et du coup tu as abandonné. Sans reco, tu aurais peut-etre dit : allez je vais au prochain ravito et on verra, et ceci step by step ...
Salut Jeremy et merci pour ton commentaire 🙂
1) Je checks mon cardio à l'entraînement, tout le temps, en course non. D'une part je fais la chasse à chaque gramme, d'autre part je connais mes sensations. Ici, elles m'ont joué des tours, l'expérience m'aidera à connaitre les sensations "ultra", mais jusqu'ici c'est une façon de faire que je préfère.
2) J'avais fait ça, avec des flasks vide avec juste la poudre et non des sachets, mais l'idée est la même ! mais au lieu de partir à 3 flasks à peu près normalement dosée avec ma boisson d'effort (maltodextrine + fructose) je suis parti à 2 flasks. C'était pas optimal du coup, à revoir (sur ma reco je n'avais pas fait ça). Je fais souvent des surdosages, mais là j'ai plus surdosé que d'habitude, et je l'ai bu trop vite, donc un mauvais combo ...
3) Non je ne pense pas, je reste sur l'idée que les recos sont importantes. Je suis plutôt d'avis à dire que si je n'avais pas fait de reco, je me serais peut être quand même lancer dans ce qui m'attendait mais ça aurait été idiot. Quand t'es cramé, t'es cramé, et tu peux effectivement pousser le bouchon toujours plus loin, en trompant tes signaux (p. ex. ne pas savoir ce qui t'attend derrière), mais ce n'est pas mon genre. L'ultra est déjà assez sollicitant pour l'organisme pour ne pas lui demander plus que ce qu'il ne peut donner, et du coup connaître le parcours, et mon état à Super Collet, m'a permis de prendre une décision difficile, mais "safe", et je pense encore que c'était la bonne 🙂
Merci pour cette auto-analyse que je coupe pour réagir humblement tant que j'y pense !
Si t'arrives si en forme avec zéro douleur, l'affûtage, l'entraînement, les blocs... t'as fait une super combinaison ! Mais cette "jutasse", c'est elle que tu aurais peut-être dû contrôler et qui t'a fait partir si vite en fait (sans oublier tes deux coureurs alentour).
Et le stress se maîtrise. Pas simple, mais il se maîtrise. Peut-être pas l'anxiété, je sais pas trop, mais je dirais ça. Et ce stress dont tu parles, je serais tenté de le mettre en lien avec la notion de "démystifier les départs" (en les multipliant). Pas certain... Je parlerais plutôt de l'enjeu sur ton objectif. De ce que tu mets "en jeu". Et ça rejoindrait la notion de stress.
Bon, je continue à t'écouter ;-)
Il faut essayer d'optimiser tout ce qui peut l'etre jusqu'au jour j. Pendant la course, il faut peut-être plus accepter de se detacher de son programme en fonction des sensations. C'est peut-être l'écoute des ces sensations qui permet d'optimiser ce qui avait été pensé et qui va au final optimiser la perf. Pendant la prépa on mesure, on calcule, on planifie, pour la meilleure performance possible. Le départ donné, on n'oublie rien, mais on fait tous les écarts nécessaires pour arriver le plus vite possible à la ligne d'arrivée !
Merci pour ce témoignage. Tout vrai ultra-trailer aguerri va connaître un jour l’abandon. Tu vas rebondir et le prochain défi sera encore plus intense 🍀
Merci pour ton commentaire ! Je l’espère 😊
@@courir-mieuxsalut juste une question
Tu as dit seul compte les glucides et le sodium...
Et le reste ? Potassium , magnésium, zinc...
@@Jean-Luc9562. hello ! Aucune utilité a l’effort, les études sur le sujet montrent que les électrolytes etc n’apportent rien à l’effort. Ils ne sont pas non plus délétères (de ce qu’on sait pour l’instant), mais a l’exercice c’est assez simple, il semblerait que tu aies besoin de 3 choses : de l’eau, des glucides, du sodium. Le reste a ce jour, soit ça n’apporte rien, soit ça peut favoriser les troubles gastriques, donc je suis partisan de resserrer sur ce qui est vraiment utile 😊
(Petit plus : quand tu vois qu’on parle souvent de « cures » de compléments alimentaires comme le potassium ou le zinc sur de nombreux jours pour voir des effets, je suis encore plus dubitatif quant à quelques prises pendant une course)
Merci pour cette vidéo, très intéressante. Je salue le double effort: d’une part, l’introspection, jamais évidente, mais très lucide, d’autre part, avoir tenu pendant presque une heure d’enregistrement assis sur un caillou qui avait l’air bien inconfortable (à sa décharge, il n’a pas été conçu pour cela 😁).
Hahahha merci pour le visionnage, et la compassion ! Il était confortable 15', et après je commence à me dandiner 😂 mais ça va, il me plaisait bien ce cailloux 🙂
J'ai ré-écouté la première partie de la vidéo (enfin, sous format podcast pour être honnête), et quelque chose me chiffonne quand tu dis que le pacing est la principale (tu corriges ensuite en "la seule") chose qui t'ait fait abandonner alors que ce qui transparaît de ton analyse est plutôt une difficulté à gérer l'imprévu, et l'écart entre course projetée et réalité.
Tu dis que en passant autant de temps en zone rouge tu t'étais mis en danger et qu'il serait impossible de corriger le tir. Bon, d'une part il faut relativiser le niveau de "danger", et d'autre part, rien ne dit que le tir n'était pas corrigeable. Peut-être qu'au bout d'une demi-heure, voire une heure de pause, tu serais reparti frais comme un gardon. Voire, aussi bien tu continuais d'avancer, certes un peu au ralenti, et l'énergie allait revenir plus tard. Les exemples dégoulinent de toutes les courses, il suffit de se souvenir, pour l'un des plus célèbres, de l'aventure de Ludo Pommeret à l'UTMB. Perso, je suis arrivé sur une édition en larmes au Gleyzin tellement les quadris me faisaient mal. J'ai terminé la portion plate d'Aiguebelle en trottinant...
Ton erreur de pacing est sûrement fatale à une performance optimale, mais certainement pas au fait de finir la course, y compris dans un temps honorable (tu avais 1h30 d'avance sur ton plan de marche, donc largement le temps de te poser, même de faire la sieste...).
Tu t'es aligné sur la ligne de départ pour faire une perf (c'est tout à ton honneur), mais sur un format que tu n'avais jamais expérimenté (20h au lieu de 11-12h) et en ayant mis un enjeu énorme sur cette course (seul objectif depuis un an, voire deux).
Tout est millimétré mais tu es perturbé par un écran de montre. Écran ou pas, il aurait été très étonnant que pendant 20h tu t'alimentes et boivent de façon régulière et automatique.
Tu es perturbé par une personne qui a un index UTMB similaire au tient et qui te dépasse, au point d'accélérer et de regarder en arrière si tu l'as bien distancé. Donc tu n'es pas dans ta course mais dans la gestion d'une performance, pire dans la gestion de ta course par rapport aux performances supposées d'un autre.
Enfin, tu es perturbé par ton avance à Super-Collet et l'état physique dans lequel tu en repars pour monter vers le col de l'Occiput et le sommet des Plagnes. Mais c'est très courant d'avoir des passages à vide, en particulier à ce point de la course car le départ n'est pas glamour, on se retrouve sur des pistes qui se trottinent très facilement quand on est frais et on se projette sur le long tunnel jusqu'à Val Pelouse.
A ce stade, tu aurais pu te dire "c'est normal, j'ai peut-être été un peu vite, sans doute pas assez mangé, mais ça va revenir". Mais tu t'es dit "je suis arrivé avec 1h30 d'avance, c'est que je me suis grillé, d'ailleurs la preuve je n'avance plus et j'ai mal aux jambes" (200mD+ en 20 min ça fait quand même du 600m/h...). OK, c'était peut-être foutu pour faire la meilleure performance possible, mais pas encore pour finir et prendre de l'expérience sur ce format (un genre de switch d'enjeu).
Au-delà du pacing, j'ai l'impression que ce qui a posé problème c'est la pression que tu t'es mis sur la course, d'être plutôt directement dans la recherche de la performance chronométrique que dans la découverte de ce format qui demande le temps d'être apprivoisé, et de n'avoir pas su gérer l'écart entre la course idéale/rêvée/théorique et la réalité du terrain.
Mais la prochaine fois sera la bonne 😉
Hello ! J’ai à peu près fait le même type d’erreur que toi sur mon premier ultra ce week-end. Idem, j’avais créé un écran sur ma montre mais sans l’allure, sans le cardio : juste le temps et la distance. Je pars, je me sens très fort : dès le début j’ai des sensations que je n’ai jamais eu. Je me fixe une allure confortable je parle avec les autres athlètes : tout va bien. Mais je sens que c’est rapide tout de même. Finalement, j’arrive au premier ravito avec 30mins d’avance sur mes temps de passage, je passe ensuite 50km et 7h en enfer, j’arrive à limiter la casse et je passe la ligne avec 30mins de retard sur mon estimation. Mais à une place anecdotique. Certe je finis la course, mais j’ai passé un très mauvais moment. J’ai pas été loin de lâcher le dossard à 7km de l’arrivée 😂 (ça peut paraître con, mais 7km à ce moment là ça me paraissait être le bout du monde). Bilan, j’avais les jambes pour faire mon objectif. Juste j’aurais dû avoir l’allure en garde fou sur la montre : j’ai battu mon record sur 30km sur une course qui en fait 92, signe d’un pacing raté !
Tu as réussi à t'accrocher, félicitations ! Ca servira d'expérience pour la suite 🙂
Voila en feedback suite au visionnage de cette vidéo : je trouve que ca manque un peu de fun, de jeu.
Ca doit etre ton caractere mais tout est assrz milimetré : entrainement, reco, glucide, allure prévue, ...
C'est bien de chercher l'optimisation pour la perf, mais ca laisse à penser que la partie fun est plus la, ou en tout cas pas assez.
Par exemple, manger un bout de fromage et un tuc sur un ravito, c'est quand meme plus marrant que des gels (oui, c'est pas degueu mais on peut pas dire quon se fasse gustativement plaisir)
Autre exemple: tu suis ce coureur trop rapide, c'est que tu penses trop à la perf, tu le dis toi meme tu te compares à lui et son utmb index. Mais tu devrais pas connaitre l'utmb index des coureurs déja !
(Au final est ce que c'est pas ca qu'on a appris de l'utmb cette année ? Vincent qui vient s'amuser et ca lui reussit, quand les pro sont la - en partie - pour les sponsors et ils finissent brisés mentalement)
Merci pour ton commentaire. Je fais une distinction tranchée entre le « fun » a l’entraînement, au quotidien ; et la compétition le Jour J. Je paye un dossard, une organisation, un chronométrage, je ne suis pas la pour le fun mais pour la performance, c’est le principe dune compétition. Je retrouverais avec plaisir le fun avant et après, mais la c’est une course, et je n’approche pas les courses comme j’approche mon temps en montagne au quotidien.
Je connais l’index de ce coureur parce que je le connais un peu, mais sinon je n’apprends par cœur celui des participants ^^ Et enfin je pense que sur du long, millimétrer tout ce qui peut l’être permet d’être 100% disponible pour gérer le reste, l’inattendu, qui arrivera forcément ☺️
Pour Vincent, je ne suis pas d’accord avec toi ! Vu son entraînement, sa prépa, etc, il n’était pas la pour le fun. Il le dit lui meme dans ses interviews, ok il ne visait pas la victoire, mais il espérais un top 20 voire 10 en comparant ses perfs a ce qui avait été fait au préalable. Il était la pour la bagarre, pour sa perf, pas pour le fun (et son plan nutri était aussi millimetré, on l’a pas vu s’envoyer du tuc fromage aux ravitos ^^)
Merci, très interessant. J’ai eu le même problème avec les Open Shokz Pro au bout d’un an. Le SAV est de deux ans, ils m’ont envoyé de nouveaux écouteurs sans demander le retour des anciens. Très pro. J’ai abandonné moi aussi sur l’Echappée Belle en 2022 (la vraie de 148 km ;-)) au Pleynet. Mangé par le stress avant la course et en avance sur mon pacing. Grillé… revanche en 2025 j’espëe si pas selectionné pour l’UTMB
Bonjour!
Trop gentil avec le mec qui parle.
Faut juste lui dire désolé mais là j'ai besoin de tranquillité un moment on se retrouve plus tard si t'es toujours disposé ou un truc du style.
J'écoute la suite😊
TDS 2025 après une 1ère tentative sur 100k, ça me fait penser à 2 trucs :
1/ Il faut gérer le sommeil en plus, c'est un sacré facteur !
2/ Et pas simple dans une même saison de placer un 100k en finisher, pour ll'expérience de 20h de course, puis une TDS fin août !
En tout cas merci pour ce témoignage, ça fait écho !
@@cyrilfaucher2782 hello ! C’est une idée ! A laquelle je vais réfléchir, construire un plan et voir ce que ça donne. Faut il obligatoirement un finish sur 100k avant de partir sur 100M ? Est-ce que les OFFs possibles sur la période peuvent venir m’aider a atteindre cet objectif ?
Pour le sommeil, j’ai déjà fait plusieurs choses de nuit ça ne m’effraie pas plus que ça, mais ça rentre évidemment dans l’équation. Bref, j’ai encore pas mal de choses a poser avant de me décider ☺️
@@courir-mieux perso je suis passé du GRP80 à la diago 170 avec bonheur. Après j'ai eu des abandons sur l'échappée belle 144k et le GRP 160...
Pour prendre de l'expérience, valider/invalider tel choix, tel automatisme, c'est probablement mieux de monter crescendo en durée, même les élites en parlent.
Après, ce n'est pas rédhibitoire, cela doit aussi dépendre de l'objectif qu'on se fixe : finir (dans les BH), ou faire un temps correspondant à son plein potentiel (prise de risques supérieure !)
hello, belle analyse ! Tu as une approche trop scientifique de la nutrition moi c'est à la sensation et j'ai jamais eu de problème. C'est avant tout dans la tête qu'on perd une course.
Hello ! Merci pour ton commentaire ! 🙂 Je suis pas d'accord avec toi, pour moi calibrer l'alimentation est la clé pour tenir dans le temps et ne pas baisser en performance pendant la course. Avec une alimentation sous-optimale, tu finiras mais tu sais que tu seras en dessous de ce que tu pourrais faire. Et encore une fois, c'est pas les problèmes d'alimentation qui m'ont fait arreter, ils étaient uniquement le symptome d'une intensité inadaptée. J'ai eu ce type d'alimentation sur des durées plus longues, sur d'autres courses, et aucun problème
@@courir-mieux merci on va dire que je suis plus de la vieille école (genre eric bonotte). Tu semble être plus dans la performance que moi. Juste un commentaire quant tu parles de sous alimentation optimale c'est vraiment que tu est dans la performance. Avec la lipolyse normalement il ne faut pas beaucoup de glucides sur un ultra (Grand raid par exemple) j'en ai vue depuis toute ces années des coureurs vomir avec une alimentation "sur" optimale justement. Aussi tu as une bonne analyse sur l'enjeu de la course vue que tu n'en fait pas beaucoup tu te met un stress de fou ça aide pas.
@@patrice0854 En fait, c'est incorrect de penser que la lipolyse suffit en ultra. À 60% de ta FC max (donc autour de 110 bpm chez moi) la lipolyse et la glycolyse contribuent de manière égale à la production d'énergie (en moyenne, 50% - 50%) donc même en ultra-trail, on est sur un mélange de carburant, et jamais UNIQUEMENT sur la lipolyse (sauf à très basse intensité, mais même en ultra les 60% de FC max sont souvent dépassés). De plus, la lipolyse fonctionne avec des glucides. Métaboliquement, c'est impossible de dégrader des lipides sans glucides. Donc les apports de glucides sont cruciaux même sur un grand raid, sauf si tu acceptes de considérablement "brider" ton moteur.
Par contre oui, l'alimentation en ultra se prépare, s'entraîne, et se réfléchit, c'est un choix minutieux et ça ne se fait pas en un claquement de doigts. Cependant ça reste un pilier de ces efforts.
Pour le stress en effet, c'est une piste de travail importante 🙂
Sur du long c'est normal d'avoir de gros passages à vide et de ne plus avancer. Comme le dit l'adage "Sur ultra si tout va bien, ne t'inquiètes pas ça va passer".
Pour une première expérience avec ton esprit analytique, une erreur je pense est de t'être fait un tableau de marche. En voyant que tu ne l'avais pas respecté, tu t'es mis à te demander quelles seraient les conséquences et ton cerveau n'a ensuite chercher qu'à confirmer ton analyse (je suis arrivé trop vite = je me suis grillé = je suis foutu pour la suite).
Pars avec uniquement les BH en tête et l'envie de finir, l'optimisation de la perf' viendra dans un second temps 😉
@@sylvainperso96 en fait c’est plutôt l’inverse dans mon raisonnement ! Je suis arrive en mauvais état, je me suis dit « bon, je sais pas pourquoi, mais ok » et après j’ai commence a comprendre, et pas l’inverse. Je ne sais pas comment c’est possible de partir sur une telle distance sans prévoir un minimum (une fourchette) les passages 😅 ne serait-ce que pour l’assistance !
Hello, merci pour ce partage très intéressant 👍. Même si c'est rageant , et plus facile à dire qu'à faire, il faut parvenir à se dire qu'il n'y a pas d'échec, uniquement des apprentissages.
Comment fais-tu le vide d'air dans tes sacs congélation ?
Pas de bâtons/carquois ?
Effectivement la durée de vie des Shokz n'est pas satisfaisante.
Bon courage pour la suite et régler tes douleurs 💪
Oui, réaliser cet épisode m'a aidé à digérer, poser les choses, et sortir des apprentissages de cet échecs.
Pour faire le vide --> je roule le tout avec 50% du sac congelation ouvert, puis je ferme complétement, je déplie le sachet, et après je réouvre une mini ouverture sur un coté, j'y mets une paille (pas en plastique !!) et j'aspire le plus d'air possible puis je referme, et globalement comme ça c'est pas mal !
Je n'ai en effet mentionné que les partenaires qui m'ont accompagné dans le projet, mais si j'avais des bâtons (ce serait du suicide sans ^^). Je n'avais pas de carquois, je range toujours mes bâtons dans les passants du sac Compressport qui sont super pour ça.
Merci pour ton soutien, ça sera bientôt de l'histoire ancienne !
@@courir-mieux Oui entre-temps j'ai regardé ton test du sac Compressport (très bon essai d'ailleurs) où tu expliques le portage des bâtons.
Bonjour
Super retour, très intéressant.
Question nutrition : est-ce que les gels Nduranz ressemble en termes de texture au Neversecond ? Je suis fan des neversecond mais l'apport en glucides des nduranz sont intéressants
Salut et merci pour ton commentaire ! Oui c'est vraiment la même texture, légèrement plus épais, mais c'est infime comme différence 🙂 Les goûts sont différents par contre !
Top merci. Je vais tester sur mon prochain ultra ! J'ai la même réflexion que toi concernant la boisson. Perso je tourne sur un ratio de 50gr/h de glucides. Si ceux ci me conviennent je vais partir qu'avec de l'eau et un gel/h environ. Ça sera tellement plus simple a gérer. La boisson je trouve que c'est bien mais tjr compliqué notamment quand on a pas d'assistance et qu'on part pour 15H.
Hello, on a tous fait ce genre d'erreur, et j'ai envie de dire c'est comme ça qu'on apprend. Je suis sure que tu ne referas plus cette erreur. J'ai beaucoup travailler sur le pacing ces dernieres années, si tu veux ,on peut partager ma vision du pacing.
Merci pour ton commentaire 🙂 Oui j'apprends ! Avec plaisir, hésite pas à partager ici ou sur instagram par exemple !
@@courir-mieux Ce n'est pas que je ne veuille pas partager avec ta communauté, juste que c'est plus simple et plus imagé de le faire oralement, à toi après de le partager si ma vision te parait pertinente . Je ne cherche en aucun cas a être dans la lumière mais si je peux aider certaines personnes avec mes expériences, je le fait avec plaisir.
En dehors de demystifier les départ, il me semble que prendre 1 ou 2 dossard en plus dans l'année fait faire un bon d'expérience incomparable, et vu qu'on fait et qu'on paie cash un tas de conneries dans toutes les courses, pression ou pas, ca permet de progresser beaucoup plus vite dans sa "performance" en course.
Oui c'est ça, ça fait un bel apprentissage, mais je trouve toujours cela difficile à réaliser quand tu fais du long ou de l'ultra, car au final tu prends de l'expérience sur des formats courts car tu ne peux pas enchainer les longs et les ultra ... Donc tu te fais de l'expérience sur des formats qui ne sont pas ceux que tu vises vraiment ... C'est pas si transférable je trouve, il faut trouver l'équilibre entre les deux
@@courir-mieux Complètement ! c'est pour ca que je disais 1 ou 2 dossards et pas plus. Pour ma part c'est histoire de garder une mémoire physique et morale des impressions et des sensastions de courses qui je trouve s'estompent après un certain temps.
44km 4000+ en 8h30, t'as pas chaumé. Tu savais ton classement à super collet ?
En effet c’est pas si degueu je trouve, surtout dans Belledonne 😅 Non aucune idée non plus … je sais juste que j’étais collé à la 2e féminine puisque c’est une pote et j’avais demandé si elle allait bien 😊
@@courir-mieux c'était les 40km de pierrier, sans de vrais chemins plutôt une suite de rubalises dans des champs de cailloux ?
@@jbespitalier Hahahaha oui c'est exactement ça, les premiers 15km sont ok, mais entre le parking (ravito 1) et super collet (un peu moins de 30km) c'est ça 🙂
@@courir-mieux c'est d'autant plus impressionnant alors :) tu préfères les terrains bien techniques comme Belledonne ou plus roulants comme templiers ?
@@jbespitalier hé bien ça peut te sembler bizarre ... mais j'aime les deux ! J'aime le technique et le sauvage pour la nature, la montagne brute, le côté isolé ; et Les Templiers parce que j'aime courir, tout simplement 🙂 Si je dois ABSOLUMENT choisir ... le technique ^^ et toi ?
😂achète toi des écouteurs avec une bonne musique que tu mets de temps en temps 😂
Et le plaisir ??
@@JulienChristin je ne comprends pas ton commentaire. Qu’est ce qui te fait penser que je ne prends pas de plaisir dans une démarche sportive compétitive ? Et à l’entraînement ? Et dans l’optimisation des détails ? Par exemple
suivre les mecs de ton ITRA, assimiler autant de glucides, méga stress... Tout cela, c'est pour tes invités mec! Relax!
Merci pour ton message ! Je suis pas d’accord, la recherche de performance c’est une quête personnelle, et elle est pas réservée aux élites (qui eux aussi cherche avant tout leur plus haut niveau individuel). Pour les glucides, je suis serein, ça reste la bonne chose à faire. Pour le reste, j’ai mal approché ma propre recherche, individuelle, de mon meilleure niveau, c’est vrai, et je ferais mieux la prochaine fois ! Mais personnellement j’aime cette démarche, et sans elle je ne vois pas pourquoi je mettrais un dossard, il me suffit d’aller en montagne et c’est tout 😊