J'ai un de mes ancêtre aussi qui a combattue pendant la grande guerre, il est mort sur le front le 1er octobre 1915 à St Hilere le Grand.. Une pensé pour tout nos heros oubliés 🕊️
Bravo pour le sujet et votre travail .Mon arrière grand mère a perdu un de ses fils en 1917,agé de 21ans.Elle a écrit aux députés,sénateurs pour transférer le corps dans le cimetière familial aucune réponse.Elle a osé écrire au président de la république comme réponse 2 gendarmes sont venus la menacer que si elle continuait d'écrire,cela serait la prison pour elle ! Je suis étonné du chiffre des corps rendus à leur famille .
Super boulot. Un jour j'ai compris qu'ils voulaient qu'on ne pense toujours qu'aux morts et pas aux vivants pour ne pas réfléchir sur le fait qu'une certaine bourgeoisie n'a jamais cessé de faire la fête durant ces années. Dès que je prend un temps pour penser aux victimes de cette effroyable boucherie républicaine j'essaie aussi de penser à ceux qui n'ont rien risqués et parfois même profités d'une telle situation, Parce-que ça aussi c'est le devoir de mémoire.
@@latelierdhistoire Sans doute, d'ailleurs je m'étais déjà posé la question sans cherché à y répondre lorsque j'ai découvert que mon arrière grand père mort en 1916 du coté de Verdun , avait était déplacé en 1920 pour être enterré à la nécropole nationale d"Esnes en Argonne"
A la fin des années 2000, j'ai habité un petit village (35 habitants) aux confins de l'Ariège et de l'Aude. Peu de temps après mon arrivée, j'ai assisté à l'inscription sur le monument aux morts du nom d'un poilu de 14. Cérémonie émouvante en présence de hauts gradés et d'anciens combattants (pas de 14/18). C'est la petite fille du soldat qui après des années de recherches a retrouvé la tombe dans un de ces cimetières géants. L'homme est passé de disparu à mort pour la France cent ans après sa mort. Il y a aujourd'hui 5 noms sur la plaque du monument. Edit : le corps est resté dans la nécropole.
Hello, je te remercie pour ta vidéo qui est très intéressante pour mon mémoire. Je travaille actuellement sur le sujet du traitement des morts durant la seconde guerre mondiale, notamment en contexte d'urgence dans le cas du Nord-Est de la France (d'un point de vue archéologique). Et je me suis permise de mettre la source de ta vidéo dans ma webographie!
Salut, Ravi d'apprendre qu'elle t'est utile, et très touché qu'elle soit mentionnée dans ton mémoire :) (très beau sujet par ailleurs, j'espère, sinon d'avoir l'occasion de le lire, du moins qu'il fasse l'objet d'une publication d'article dans une revue d'histoire et d'archéologie). Bonnes recherches et bonne rédaction !
ERRATA : - 1:14 : plusieurs centaines de km (environ 740 km pour être exact) et non "dizaines". - 2:57 : la plaque en zinc entre en effet dans les règlements militaires, mais tous les soldats, au moment de la déclaration de guerre, n'en sont pas dotés.
Superbe vidéo ! Anecdotes personnel:Mon arrière arrière grand mère a toujours refusé de faire rapatrier le corps de son mari (malgré les demandes de la famille du défunt) de peur que ce ne soit pas le corps de son mari.
C'est une très intéressante anecdote, qui fait penser au remarquable film de Tavernier, La vie et rien d'autre, mais en sens inverse. Dans le film, certaines familles cherchent absolument à ramener un corps, même s'il y a un doute sur l'identité. Mais aujourd'hui, votre arrière-arrière-grand-mère pourrait avoir une certitude grâce à l'ADN, qui a permis d'identifier bien des poilus...
C’est un sujet qui a été passé sous silence durant des décennies. C’est vraiment bien de le faire connaître. Je pense que la transmission ne s’est pas faite entre les générations. Car ceux de 14 étaient précédés par les oubliés de 1870/71 - aucune nécropole - et que suivront ceux de 39/45. Concernant les soldats allemands et des alsaciens mosellans tombés sous cet uniforme, leurs tombes sont entretenus par un organisme qui s’intitule Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge qui bénéficie d’une reconnaissance et d’un agrément de la France pour recevoir des dons. Ils sont très diligents et professionnels afin d’aider à retrouver les lieux d’inhumation et les tombes.
Merci pour ce complément d'info sur les tombes allemandes et d'aslaciens-mosellans :) Oui, c'est un sujet très peu connu, notamment du fait qu'il y a eu très peu de recherches sur le sujet, à part la thèse de Béatrix Pau (publiée, très belle plume). Elle a notamment inspiré Pierre Lemaître pour "Au-revoir Là-Haut". Pour les soldats de 70-71, effectivement, pas de nécropole à ma connaissance, mais un gros travail fait par le Souvenir Français, créé pour perpétuer le souvenir des soldats tués. Au final, la guerre de 14-18 marque un tournant sur le traitement du corps des soldats tués, qui ne sont plus des professionnels des la guerre (en dehors des mobiles, mais ils sont trop peu nombreux), mais bien des citoyens appelés. En tout cas, c'est un sujet à creuser pour 1870-71, je prends bonne note ;)
Grace à mémoire des hommes et surtout à l' onacvg du département d'origine, j'ai eu les coordonnées de sa sépulture et l'onacvg m'a transmis la photo de la tombe .Personnel très dévoués ,à l'écoute et efficace .
Sujet très intéressant et bien fait (et moi j'aime bien cette marionnette, contrairement à certains, elle apporte une petite touche de légèreté dans des sujets particulièrement sérieux). Cette histoire me touche d'autant plus que, comme beaucoup de Français, je compte un ancêtre dont le corps n'a jamais été retrouvé. Mon grand oncle a été porté disparu pendant une attaque à Verdun en juin 1916, et nul ne sait ce qu'il est devenu. Sa fiche sur Mémoire des hommes le dit disparu et mort pour la France, sa fiche aux archives départementales dit qu'il a probablement été fait prisonnier et pourrait être mort en captivité, mais sans donner de preuves. Bref, mystère. Une petite précision pour notre sympathique et érudit présentateur : en 1914 (et après aussi, d'ailleurs), l'armée française n'utilisait pas de plaques d'identification en zinc (ça, c'est pour l'armée allemande...) mais des plaques en maillechort, le même alliage qui servait à fabriquer les poignées des baïonnettes du fusil Lebel. Petites et retenues seulement par un lacet textile, elles se perdent souvent après des années sous terre, ce qui explique en partie pourquoi on a parfois autant de mal à identifier un corps.
Merci beaucoup pour votre retour, votre histoire familiale et ce petit rappel bienvenu sur les plaques d'identités, que je n'avais pas précisé (sans doute à tort). Bien à vous.
L'ossuaire de Douaumont et sa necropole funeraire sont impressionnants. On ne peut qu'avoir une pensée pour les familles des 130 000 soldats non identifiés ( français et allemands) dont les restes sont empilés dans le caveau du bâtiment. Les ossements sont visibles de l'extérieur a travers de vitres et c'est sidérant.
Même chose dans un ossuaire de 1880-1871 près de Sedan. D'un côté, les allemands (d'un corps d'armée bavarois, sauf erreur), dont les corps (enfin, les restes, plutôt) ont été recouverts d'une dalle de ciment bien lisse. Et de l'autre côté de l'ossuaire, face à leurs anciens ennemis, les ossements des soldats français encore visibles, parfois avec des restes d'équipements (cartouchières, godillots, brêlages, etc.)
J'ai découvert votre chaîne hier, très intéressante. Oui il y a beaucoup à raconter sur cette " 1 ère guerre mondiale". Beaucoup de familles ont perdus des hommes durant les combats. Dans ma famille tout les hommes mobilisés en sont revenus, aucuns à été tué. Que ce soit "Chemin des dames", Verdun, ect.... Plusieurs ont été blessés, mais ils sont rentrés. Je suis sûr que c'est rare au niveau national. Et c'est idem pour, la guerre de Corée, d'Indochine, d'Algérie mais bon beaucoup moins d'hommes mobilisés dans ma famille pour c'est autres conflits.
Intéressant en effet, même si je n'oserai dire que c'est exceptionnel, mais le fait que tous les hommes de votre famille y ont survécu est notable (surtout pour ceux qui y ont été 4 ans). Merci pour votre témoignage
ça c'est un sacré coup de bol. Par contre s'être retrouvé dans la guerre de Corée vu les très faibles effectifs engagés par la France, ce n'en ai pas un.
Petites précisions complémentaires : 1/ Tous les belligérants n'ont pas fait le choix du rapatriement. C'est le cas des Britanniques qui, eux firent le choix de laisser les corps sur les cimetières provisoires, souvent très dispersés le long du front, en tout cas sur les zones où ils étaient présents. D'ailleurs, on retrouve des cimetières en plein milieu de champs agricoles, avec une dizaine de tombes. 2/ Le choix de la couleur des croix et stèles est imposée tant aux vainqueurs qu'aux vaincus : le blanc pour les premiers, le noir pour les seconds. 3/ L'entretien des tombes allemandes fait aujourd'hui l'objet d'un débat : ce sont des soldats allemands, lors de leur service, qui se chargent de l'entretien, à titre gratuit, sans soutien des autorités de l'Etat. 4/ Pour l'anecdote, la ville d'Ypres fut le lieu d'une autre bataille, après guerre, entre le gouvernement britannique, le gouvernement belge, et le bourgmestre de la ville. Les Britanniques (dont W. Churchill), voulaient en faire un sanctuaire géant, la ville ayant ni plus ni moins été détruite à 100% ! Il faut dire que cette ville devient rapidement le symbole des souffrances des soldats britanniques, avec plusieurs batailles. De leur côté, les autorités belges voulaient proposer une zone de non-construction, de silence, interdisant la construction de bâtiments. Au final, le bourgmestre d'Ypres, après avoir déposé plainte contre son gouvernement, obtient qu'on reconstruire entièrement la ville, ne laissant que la Porte des Flandres comme lieu de commémoration.
Et encore, à l'Ouest, ce n'était pas aussi hardcore que sur le front Russe, où on a ensuite eu la guerre civile (soit 7/8 ans de conflit consécutifs) et le fait que la première guerre mondiale fut longtemps oubliée là bas
La guerre et apres guerre dans l'est de l'europe. Comme la guerre Russo Polonaise et d'autres guerres de liberation. Et peut etre un video sur la honte noire,le doc d'arte me semble treees orienté rappelant les biais ideologiques sur la suede et les grooming gangs (sur lesquels toujours rien de arte).Les faits sont de suite pris avec du relativisme et de la psychiatrie,on parle de fantasmes.
Ah, le rôle des entreprises pendant et après la guerre, c'est un vaaaaste sujet, sur lequel je compte bien revenir (et autant dire qu'il y a beaucoup à dire... vraiment !)
J'ai un de mes ancêtre aussi qui a combattue pendant la grande guerre, il est mort sur le front le 1er octobre 1915 à St Hilere le Grand..
Une pensé pour tout nos heros oubliés 🕊️
Bravo pour le sujet et votre travail .Mon arrière grand mère a perdu un de ses fils en 1917,agé de 21ans.Elle a écrit aux députés,sénateurs pour transférer le corps dans le cimetière familial aucune réponse.Elle a osé écrire au président de la république comme réponse 2 gendarmes sont venus la menacer que si elle continuait d'écrire,cela serait la prison pour elle ! Je suis étonné du chiffre des corps rendus à leur famille .
Super boulot.
Un jour j'ai compris qu'ils voulaient qu'on ne pense toujours qu'aux morts et pas aux vivants pour ne pas réfléchir sur le fait qu'une certaine bourgeoisie n'a jamais cessé de faire la fête durant ces années.
Dès que je prend un temps pour penser aux victimes de cette effroyable boucherie républicaine j'essaie aussi de penser à ceux qui n'ont rien risqués et parfois même profités d'une telle situation, Parce-que ça aussi c'est le devoir de mémoire.
Super vidéo sur un sujet que je n'ai retrouvé nulle part et qui est très intéressant d'un point de vue historique et généalogique.
Merci !
En effet, c'est un sujet qui est très peu connu, car sans doute loin du spectaculaire de la guerre...
@@latelierdhistoire Sans doute, d'ailleurs je m'étais déjà posé la question sans cherché à y répondre lorsque j'ai découvert que mon arrière grand père mort en 1916 du coté de Verdun , avait était déplacé en 1920 pour être enterré à la nécropole nationale d"Esnes en Argonne"
A la fin des années 2000, j'ai habité un petit village (35 habitants) aux confins de l'Ariège et de l'Aude.
Peu de temps après mon arrivée, j'ai assisté à l'inscription sur le monument aux morts du nom d'un poilu de 14.
Cérémonie émouvante en présence de hauts gradés et d'anciens combattants (pas de 14/18).
C'est la petite fille du soldat qui après des années de recherches a retrouvé la tombe dans un de ces cimetières géants.
L'homme est passé de disparu à mort pour la France cent ans après sa mort.
Il y a aujourd'hui 5 noms sur la plaque du monument.
Edit : le corps est resté dans la nécropole.
Merci pour votre témoignage
Dans quel village exactement vous étiez je suis allé plusieurs fois dans l'Ariège et dans l'Aude . Je connais un peu ces deux départements .
Hello, je te remercie pour ta vidéo qui est très intéressante pour mon mémoire. Je travaille actuellement sur le sujet du traitement des morts durant la seconde guerre mondiale, notamment en contexte d'urgence dans le cas du Nord-Est de la France (d'un point de vue archéologique). Et je me suis permise de mettre la source de ta vidéo dans ma webographie!
Salut,
Ravi d'apprendre qu'elle t'est utile, et très touché qu'elle soit mentionnée dans ton mémoire :)
(très beau sujet par ailleurs, j'espère, sinon d'avoir l'occasion de le lire, du moins qu'il fasse l'objet d'une publication d'article dans une revue d'histoire et d'archéologie). Bonnes recherches et bonne rédaction !
La vie et rien d'autre; ce film d'une tristesse absolue où l'on voit les "mercantis de la mort" en action.
Du bon cinéma Français.
En effet, un très beau film !
ERRATA :
- 1:14 : plusieurs centaines de km (environ 740 km pour être exact) et non "dizaines".
- 2:57 : la plaque en zinc entre en effet dans les règlements militaires, mais tous les soldats, au moment de la déclaration de guerre, n'en sont pas dotés.
Merci pour ce travail
Superbe vidéo ! Anecdotes personnel:Mon arrière arrière grand mère a toujours refusé de faire rapatrier le corps de son mari (malgré les demandes de la famille du défunt) de peur que ce ne soit pas le corps de son mari.
Merci bcp pour votre anecdote, très intéressante !
C'est une très intéressante anecdote, qui fait penser au remarquable film de Tavernier, La vie et rien d'autre, mais en sens inverse. Dans le film, certaines familles cherchent absolument à ramener un corps, même s'il y a un doute sur l'identité. Mais aujourd'hui, votre arrière-arrière-grand-mère pourrait avoir une certitude grâce à l'ADN, qui a permis d'identifier bien des poilus...
C’est un sujet qui a été passé sous silence durant des décennies. C’est vraiment bien de le faire connaître.
Je pense que la transmission ne s’est pas faite entre les générations.
Car ceux de 14 étaient précédés par les oubliés de 1870/71 - aucune nécropole - et que suivront ceux de 39/45.
Concernant les soldats allemands et des alsaciens mosellans tombés sous cet uniforme, leurs tombes sont entretenus par un organisme qui s’intitule Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge qui bénéficie d’une reconnaissance et d’un agrément de la France pour recevoir des dons.
Ils sont très diligents et professionnels afin d’aider à retrouver les lieux d’inhumation et les tombes.
Merci pour ce complément d'info sur les tombes allemandes et d'aslaciens-mosellans :)
Oui, c'est un sujet très peu connu, notamment du fait qu'il y a eu très peu de recherches sur le sujet, à part la thèse de Béatrix Pau (publiée, très belle plume). Elle a notamment inspiré Pierre Lemaître pour "Au-revoir Là-Haut".
Pour les soldats de 70-71, effectivement, pas de nécropole à ma connaissance, mais un gros travail fait par le Souvenir Français, créé pour perpétuer le souvenir des soldats tués. Au final, la guerre de 14-18 marque un tournant sur le traitement du corps des soldats tués, qui ne sont plus des professionnels des la guerre (en dehors des mobiles, mais ils sont trop peu nombreux), mais bien des citoyens appelés.
En tout cas, c'est un sujet à creuser pour 1870-71, je prends bonne note ;)
@@latelierdhistoire
Au Musée de Gravelotte à côté de Mars la tour vous aurez des interlocuteurs
Excellente video. Merci de l’avoir partagée
De rien, au plaisir :)
Grace à mémoire des hommes et surtout à l' onacvg du département d'origine, j'ai eu les coordonnées de sa sépulture et l'onacvg m'a transmis la photo de la tombe .Personnel très dévoués ,à l'écoute et efficace .
Un sujet peu connu bien documenté et finalement très intéressant merci
Travail impressionnant et vidéo très intéressante.
Un grand merci !
Merci pour ces recherches et informations peu connue .👌
Merci à vous 😊
Mon arrière grand père est mort le 20 septembre 1914 dans l'oise et a été rapatrié en creuse en 1921
abonné, travail intéressant . TATAYET est il nécessaire ?
Très intéressant !
Merci :)
Sujet très intéressant et bien fait (et moi j'aime bien cette marionnette, contrairement à certains, elle apporte une petite touche de légèreté dans des sujets particulièrement sérieux). Cette histoire me touche d'autant plus que, comme beaucoup de Français, je compte un ancêtre dont le corps n'a jamais été retrouvé. Mon grand oncle a été porté disparu pendant une attaque à Verdun en juin 1916, et nul ne sait ce qu'il est devenu. Sa fiche sur Mémoire des hommes le dit disparu et mort pour la France, sa fiche aux archives départementales dit qu'il a probablement été fait prisonnier et pourrait être mort en captivité, mais sans donner de preuves. Bref, mystère.
Une petite précision pour notre sympathique et érudit présentateur : en 1914 (et après aussi, d'ailleurs), l'armée française n'utilisait pas de plaques d'identification en zinc (ça, c'est pour l'armée allemande...) mais des plaques en maillechort, le même alliage qui servait à fabriquer les poignées des baïonnettes du fusil Lebel. Petites et retenues seulement par un lacet textile, elles se perdent souvent après des années sous terre, ce qui explique en partie pourquoi on a parfois autant de mal à identifier un corps.
Merci beaucoup pour votre retour, votre histoire familiale et ce petit rappel bienvenu sur les plaques d'identités, que je n'avais pas précisé (sans doute à tort).
Bien à vous.
Comme film il y a également ”la promesse d’une vie’’ avec Russel Crow, excellent.
Je n'ai pas encore vu ce film, et je vous remercie de m'en donner l'idée :)
L'ossuaire de Douaumont et sa necropole funeraire sont impressionnants. On ne peut qu'avoir une pensée pour les familles des 130 000 soldats non identifiés ( français et allemands) dont les restes sont empilés dans le caveau du bâtiment. Les ossements sont visibles de l'extérieur a travers de vitres et c'est sidérant.
Même chose dans un ossuaire de 1880-1871 près de Sedan. D'un côté, les allemands (d'un corps d'armée bavarois, sauf erreur), dont les corps (enfin, les restes, plutôt) ont été recouverts d'une dalle de ciment bien lisse.
Et de l'autre côté de l'ossuaire, face à leurs anciens ennemis, les ossements des soldats français encore visibles, parfois avec des restes d'équipements (cartouchières, godillots, brêlages, etc.)
J'ai découvert votre chaîne hier, très intéressante. Oui il y a beaucoup à raconter sur cette " 1 ère guerre mondiale".
Beaucoup de familles ont perdus des hommes durant les combats.
Dans ma famille tout les hommes mobilisés en sont revenus, aucuns à été tué. Que ce soit "Chemin des dames", Verdun, ect....
Plusieurs ont été blessés, mais ils sont rentrés. Je suis sûr que c'est rare au niveau national.
Et c'est idem pour, la guerre de Corée, d'Indochine, d'Algérie mais bon beaucoup moins d'hommes mobilisés dans ma famille pour c'est autres conflits.
Intéressant en effet, même si je n'oserai dire que c'est exceptionnel, mais le fait que tous les hommes de votre famille y ont survécu est notable (surtout pour ceux qui y ont été 4 ans). Merci pour votre témoignage
ça c'est un sacré coup de bol. Par contre s'être retrouvé dans la guerre de Corée vu les très faibles effectifs engagés par la France, ce n'en ai pas un.
est, pardon
Petites précisions complémentaires :
1/ Tous les belligérants n'ont pas fait le choix du rapatriement. C'est le cas des Britanniques qui, eux firent le choix de laisser les corps sur les cimetières provisoires, souvent très dispersés le long du front, en tout cas sur les zones où ils étaient présents. D'ailleurs, on retrouve des cimetières en plein milieu de champs agricoles, avec une dizaine de tombes.
2/ Le choix de la couleur des croix et stèles est imposée tant aux vainqueurs qu'aux vaincus : le blanc pour les premiers, le noir pour les seconds.
3/ L'entretien des tombes allemandes fait aujourd'hui l'objet d'un débat : ce sont des soldats allemands, lors de leur service, qui se chargent de l'entretien, à titre gratuit, sans soutien des autorités de l'Etat.
4/ Pour l'anecdote, la ville d'Ypres fut le lieu d'une autre bataille, après guerre, entre le gouvernement britannique, le gouvernement belge, et le bourgmestre de la ville. Les Britanniques (dont W. Churchill), voulaient en faire un sanctuaire géant, la ville ayant ni plus ni moins été détruite à 100% ! Il faut dire que cette ville devient rapidement le symbole des souffrances des soldats britanniques, avec plusieurs batailles. De leur côté, les autorités belges voulaient proposer une zone de non-construction, de silence, interdisant la construction de bâtiments. Au final, le bourgmestre d'Ypres, après avoir déposé plainte contre son gouvernement, obtient qu'on reconstruire entièrement la ville, ne laissant que la Porte des Flandres comme lieu de commémoration.
Merci pour ces précisions. J'épingle pour l'information :)
01:35
Menacent ces tombes ? Menacent ??
Condamner ces hommes à une seconde mort, voire à l'oubli.
Honteux.
Et encore, à l'Ouest, ce n'était pas aussi hardcore que sur le front Russe, où on a ensuite eu la guerre civile (soit 7/8 ans de conflit consécutifs) et le fait que la première guerre mondiale fut longtemps oubliée là bas
mon arriere-grand mere a attendu le retour de son fils jusqu'a sa mort(quelques decennies plus tard)Meme pas disparu:effacé.Vive la france?
La guerre et apres guerre dans l'est de l'europe.
Comme la guerre Russo Polonaise et d'autres guerres de liberation.
Et peut etre un video sur la honte noire,le doc d'arte me semble treees orienté rappelant les biais ideologiques sur la suede et les grooming gangs (sur lesquels toujours rien de arte).Les faits sont de suite pris avec du relativisme et de la psychiatrie,on parle de fantasmes.
Mes amitiés à doc
Doc vous remercie !
Un bleme avec les dates !?
Mdr les entreprises ce gaver déjà sur le dos des gens
Ah, le rôle des entreprises pendant et après la guerre, c'est un vaaaaste sujet, sur lequel je compte bien revenir (et autant dire qu'il y a beaucoup à dire... vraiment !)