Comment choisir et utiliser un guindeau sur son bateau ? | Académie USHIP

Guindeau horizontal ou Guindeau vertical
La différence : le barbotin.
L’ancre, la chaîne, le cordage vont passer à l’intérieur de ce qu’on appelle un barbotin.
Avantages : Chez Lewmar les barbotins acceptent aussi bien de la chaîne que du cordage, et on peut faire une jonction sans aucun problème.
Vous avez ensuite l’écubier : la partie sur laquelle la chaine va venir tomber à l’intérieur de l’emplacement qui lui est dédié (la baille à mouillage).
En dessous nous allons avoir une boite de renvoi d’angle, qui va servir à démultiplier et à faire l’angle de 90°. Puis la finition : le moteur.
Comment choisir son guindeau ?
Le choix va dépendre de l’emplacement à bord. Il faut absolument que vous ayez assez de profondeur.
1- Calculer la profondeur de la baille à mouillage
2- Savoir si on a la place de mettre un moteur en dessous
Guideau vertical :
A savoir : Sous un guindeau vertical, la majeure partie du système est sous le pont.
On a :
- L’unité de pont au-dessus
- Sous le pont : il y a la partie boite de renvoie d’angle, moteur.
La chaîne va rentrer, va faire le tour du barbotin, et va rentrer dans son écubier.
Guindeau horizontal :
Il accepte une profondeur de baille à mouillage qui est à peu près la même, mais néanmoins la majeure partie du guindeau se trouve sur le pont.
Vous n’avez pas de moteur en dessous, vous avez juste 4 goujons à fixer.
Avantages : Si vous avez une baille à mouillage assez étroite, on peut privilégier ce type de guindeau. Une installation un petit peu plus facile, convient aux puits de chaîne un petit peu plus petit.
Ici la chaîne va se prendre sur un voir deux maillons, un petit peu moins que le guindeau vertical.
Inconvénient : Un petit peu plus de risque de ripper.
3- Quel est le type de chaine que j’ai à bord de mon bateau ?
Toutes les chaines ont des normes.
Important : Une norme de chaîne va avec une norme de barbotin, car le pas de la chaîne est plus ou moins large.
4- Estimer un petit peu le poids de son mouillage (plus technique) :
Dans le catalogue Uship : tableau où vous pouvez trouver de la chaîne.
Le moteur, comment le choisis-t ’on ?
1- Calculer le poids que l’on a à tracter
2- Prendre le moteur qui correspond à ce poids
Comment choisis-t ‘on la puissance du moteur ?
Vous retrouvez (par exemple sur le catalogue Tecmar) un tableau avec :
- La puissance en watt
- Le nombre de voltage
- Le diamètre de la chaine
- La charge de travail maximum accepté par le guindeau
Exemple : différents guindeaux avec différentes charges de travail maximum : 62 kg, 79 kg ou 114 kg. Ça nous donne une première estimation du type de moteur qu’il nous faut à bord.
Récapitulatif : On prend le poids total de son mouillage, on prend les capacités maximales de son guindeau et on fait une première estimation.
Exemple : On a 58 kg, on peut estimer que le guindeau à 62.5 kg de charge total de travail est adapté.
Parfois on parle en watt : 500, 800,1000 w. Qu’est-ce que ça veut dire ?
Les watts : notre marge de sécurité.
Exemple : Je navigue sur le lac Léman, et je veux mouiller 60 mètres de cordage. Ici, 60 mètres de cordage sur un guindeau de 400 watts : c’est beaucoup.
Pour les watts : plus on a de la longueur, plus on va augmenter la puissance en watt.
Ici notre petite marge de sécurité va être très importante :
1- Prendre le poids minimum
2- Regarder si j’ai besoin de plus :
a. Si j’ai 5 m de mouillage à remonter, on peut rester sur la charge de travail et sur une puissance en watt faible.
b. Si j’ai 60 m de cordage à remonter, je vais prendre le guindeau qui est de la taille au-dessus.
La finition :
Plusieurs modèles :
- On a des guindeaux avec des barbotins seuls, et on peut trouver « une petite poupée » : un cabestan.
Ne pas oublier : la norme de la chaine. On va avoir différents matériaux :
- L’inox
- L’alu
- Le composite mix-inox
- Tout composite
Important : la norme IP du moteur.
Attention : En mer, on est dans un élément marin, ou il y a de l’eau. Mais l’eau de mer et l’électricité ne sont pas des choses qui se marient bien ensemble. Souvent, on oublie la partie qui est en dessous et qui prend l’eau.
Tous les guindeaux ne sont pas prévus pour être étanches, et pourtant 80% des guindeaux sont installés et utilisés dans les parties humides, où l’eau de mer est projetée.
Exemple : Un client a utilisé son guindeau, il l’a acheté, il a été mal conseillé, la baille à mouillage s’est remplie d’eau, et le guindeau, au bout de 3 semaines, ne fonctionnait plus
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