Discussion étonnante. Déterminisme et nécessité, c’est cela avant tout, la compréhension du Capital. Marx a surtout démontré l’anti-vie, en essence, de l’argent, du rapport de valorisation. Ainsi que le fait qu’à un moment donné cette possibilité pour le Capital de se reconduire sans cesse, va… cesser. Pourquoi n’est-ce pas dit ? A plus de 3000 milliards de dette (France), il va bien falloir arriver à comprendre qu’il n’est pas possible « d’humaniser le capitalisme »… Et cesser d’espérer que la loi de l’argent puisse être gardée sous contrôle et soit enfin « un jour » compatible avec « humanité » ou « dignité ». On ne veut pas une durée de travail « humaine » et une séparation Eglise/Etat ; la seule vraie vie humaine est hors toute valorisation donc sans travail salarié (= sans argent), sans Eglise et sans Etat, entités institutionnelles qui découlent de la valorisation. Productivité et taux de profit ce n’est pas pareil. Si l’âge de la retraite a été augmenté, c’est bien parce qu’il y a nécessité du système dans l’état où il est. Déterminisme des contraintes de valorisation au sein des forces de production. Notre monde est sous dictature (= déterminisme total) de la loi de la valorisation qui bute sur elle-même et va devenir de plus en plus féroce. Tant que l’argent existe, la loi de l’argent gagne. On peut bien essayer de réformer et « humaniser » tout ce qu’on veut, ça ne marchera pas. Autant essayer de réformer un chêne pour qu’il fasse des oranges. Essayez donc de produire un monde humain en conservant l’argent. Essayez donc de maîtriser l’argent... Bref, je crois qu’il s’agit surtout de comprendre la réalité objective de ce que sont en essence l’argent et l’échange, la loi de la valeur d’échange, et ce que leur existence produit donc inévitablement, graduellement et progressivement, depuis… 15000 ans. Oui, chacun doit valoriser sa vie, c’est à dire convertir son temps de vie en argent. L’obligation de convertir tout ce qui existe en argent, c’est LA loi qui produit tout ce qui se manifeste dans le monde. Pour la question sur les femmes : ce que dit surtout la compréhension du Capital, c’est que tout débat sur les dominations particulières est une perte de temps. Il y a la Vie, qui inclut les hommes, les femmes, les enfants, les animaux, la nature, … Et dans cet univers qui inclut tout, il y a - Ou bien émancipation véritable et universelle et fin de toutes les dominations via la suppression de l’argent : les Hommes assument ensemble (et non séparés par les intérêts mercantiles de leur périmètre individuel) le fait d’être en vie et les nécessités qui en découlent, ils produisent pour les besoins humains hors toute valorisation marchande ; - Ou bien il y a conservation de l’argent et de son inévitable logique de production pour les marchés solvables et donc d’exploitation croissante (quels que soient les aménagements qui pourront être faits autour), et débats infinis entre catégories humaines faisant face à des seuils différents de domination. C’est l’un ou l’autre. C’est ou bien la réforme, ou bien la compréhension radicale de la cause des causes et émancipation totale. Marx-Engels se sont positionnés : émancipation totale. J’ai souri devant le propos assez amusant où, sans s’en rendre compte, on justifie / on est en fait d’accord avec le principe d’exploitation… à condition que ce soit dans « son » pays ? → 1:25:13 : « Les colonialistes occidentaux ont érigé en universel ce qui était particulier en prétendant que la civilisation particulière dont ils étaient porteurs, gentiment, ils l’apportaient aux colonisés, alors qu'en réalité ils allaient chercher de la main d'œuvre à bon marché et s'emparer de matières premières et de sources d'énergie dans des pays QUI NE LEUR APPARTENAIENT PAS » Hum… Le problème serait donc surtout d’être allé chercher à faire des profits sur un terrain qui n’est pas « le sien » ? Mais même dans « mon / ton / son » pays, l’exploitation de la force de travail humaine par la dynamique de l’argent est anti-vie, anti-humaine ! Comprendre ce qu’est l’argent et la dynamique autonome et totalitaire (totalement déterministe) de la valeur d’échange et ses effets, ça c’est vraiment saisir le Capital. Pour le reste, oui, Marx-Engels sont accusés à tort d’événements et de structurations politiques (Staline pour faire court) dont ils n’ont jamais fait la promotion. Mais c’est sans surprise : « Le Capital ne valorise que ce qui le valorise ». Le Capital produit toujours les idées et les interprétations nécessaires à justifier les formes de domination lui permettant de se reconduire. Ce n’était donc effectivement pas du communisme (où il n’y a ni argent, ni état), c’était du capitalisme d’État. Et ça a tout simplement été la façon (une variation dans la forme de l’économie) dont la Russie est entrée dans le capital en domination réelle du XXème siècle. Du coup, point de souffle de vie dans cette « relecture de Marx ». Où est passée la radicalité ? Où est passée la compréhension - explosive ! - de l’autonomie de la valeur d’échange, moteur de la dynamique d’exploitation et de domination inévitable (= déterminée, nécessaire) qui s’est autonomisée et répandue sur le monde ? Est-ce que quelqu'un a saisi la puissance de la chose ??
La migration du Capital de l'Histoire vers la Geographie peut être considérée aussi comme une migration vers l'Histoire d'expériences differentes du capitalisme du temps de Marx
Discussion étonnante.
Déterminisme et nécessité, c’est cela avant tout, la compréhension du Capital.
Marx a surtout démontré l’anti-vie, en essence, de l’argent, du rapport de valorisation.
Ainsi que le fait qu’à un moment donné cette possibilité pour le Capital de se reconduire sans cesse, va… cesser.
Pourquoi n’est-ce pas dit ?
A plus de 3000 milliards de dette (France), il va bien falloir arriver à comprendre qu’il n’est pas possible « d’humaniser le capitalisme »… Et cesser d’espérer que la loi de l’argent puisse être gardée sous contrôle et soit enfin « un jour » compatible avec « humanité » ou « dignité ».
On ne veut pas une durée de travail « humaine » et une séparation Eglise/Etat ; la seule vraie vie humaine est hors toute valorisation donc sans travail salarié (= sans argent), sans Eglise et sans Etat, entités institutionnelles qui découlent de la valorisation.
Productivité et taux de profit ce n’est pas pareil. Si l’âge de la retraite a été augmenté, c’est bien parce qu’il y a nécessité du système dans l’état où il est. Déterminisme des contraintes de valorisation au sein des forces de production. Notre monde est sous dictature (= déterminisme total) de la loi de la valorisation qui bute sur elle-même et va devenir de plus en plus féroce.
Tant que l’argent existe, la loi de l’argent gagne.
On peut bien essayer de réformer et « humaniser » tout ce qu’on veut, ça ne marchera pas.
Autant essayer de réformer un chêne pour qu’il fasse des oranges.
Essayez donc de produire un monde humain en conservant l’argent. Essayez donc de maîtriser l’argent...
Bref, je crois qu’il s’agit surtout de comprendre la réalité objective de ce que sont en essence l’argent et l’échange, la loi de la valeur d’échange, et ce que leur existence produit donc inévitablement, graduellement et progressivement, depuis… 15000 ans.
Oui, chacun doit valoriser sa vie, c’est à dire convertir son temps de vie en argent. L’obligation de convertir tout ce qui existe en argent, c’est LA loi qui produit tout ce qui se manifeste dans le monde.
Pour la question sur les femmes : ce que dit surtout la compréhension du Capital, c’est que tout débat sur les dominations particulières est une perte de temps.
Il y a la Vie, qui inclut les hommes, les femmes, les enfants, les animaux, la nature, … Et dans cet univers qui inclut tout, il y a
- Ou bien émancipation véritable et universelle et fin de toutes les dominations via la suppression de l’argent : les Hommes assument ensemble (et non séparés par les intérêts mercantiles de leur périmètre individuel) le fait d’être en vie et les nécessités qui en découlent, ils produisent pour les besoins humains hors toute valorisation marchande ;
- Ou bien il y a conservation de l’argent et de son inévitable logique de production pour les marchés solvables et donc d’exploitation croissante (quels que soient les aménagements qui pourront être faits autour), et débats infinis entre catégories humaines faisant face à des seuils différents de domination.
C’est l’un ou l’autre.
C’est ou bien la réforme, ou bien la compréhension radicale de la cause des causes et émancipation totale.
Marx-Engels se sont positionnés : émancipation totale.
J’ai souri devant le propos assez amusant où, sans s’en rendre compte, on justifie / on est en fait d’accord avec le principe d’exploitation… à condition que ce soit dans « son » pays ?
→ 1:25:13 : « Les colonialistes occidentaux ont érigé en universel ce qui était particulier en prétendant que la civilisation particulière dont ils étaient porteurs, gentiment, ils l’apportaient aux colonisés, alors qu'en réalité ils allaient chercher de la main d'œuvre à bon marché et s'emparer de matières premières et de sources d'énergie dans des pays QUI NE LEUR APPARTENAIENT PAS »
Hum… Le problème serait donc surtout d’être allé chercher à faire des profits sur un terrain qui n’est pas « le sien » ? Mais même dans « mon / ton / son » pays, l’exploitation de la force de travail humaine par la dynamique de l’argent est anti-vie, anti-humaine !
Comprendre ce qu’est l’argent et la dynamique autonome et totalitaire (totalement déterministe) de la valeur d’échange et ses effets, ça c’est vraiment saisir le Capital.
Pour le reste, oui, Marx-Engels sont accusés à tort d’événements et de structurations politiques (Staline pour faire court) dont ils n’ont jamais fait la promotion.
Mais c’est sans surprise : « Le Capital ne valorise que ce qui le valorise ». Le Capital produit toujours les idées et les interprétations nécessaires à justifier les formes de domination lui permettant de se reconduire.
Ce n’était donc effectivement pas du communisme (où il n’y a ni argent, ni état), c’était du capitalisme d’État. Et ça a tout simplement été la façon (une variation dans la forme de l’économie) dont la Russie est entrée dans le capital en domination réelle du XXème siècle.
Du coup, point de souffle de vie dans cette « relecture de Marx ».
Où est passée la radicalité ?
Où est passée la compréhension - explosive ! - de l’autonomie de la valeur d’échange, moteur de la dynamique d’exploitation et de domination inévitable (= déterminée, nécessaire) qui s’est autonomisée et répandue sur le monde ?
Est-ce que quelqu'un a saisi la puissance de la chose ??
La migration du Capital de l'Histoire vers la Geographie peut être considérée aussi comme une migration vers l'Histoire d'expériences differentes du capitalisme du temps de Marx