On pourrait aussi sans doute évoquer un autre facteur: le transfert progressif de certains biens locatifs de la location longue durée vers la location touristique courte durée type AirBnB. Au passage, je ne sais pas s'il y a suffisamment de matière pour un épisode entier, mais l'influence d'AirBnB sur les villes, c'est un sujet intéressant aussi, non ?
Oui, il y a ça..., plus la métropolisation du monde (un nouvel exode vers les grosses villes, ou désormais , tout ce passe(travail, soins , études etc...)
Les enjeux du logements ne peuvent pas être gérés seuls. Il faut à la fois penser la répartition de l'emplois et des services, la reprise ou la demolition des logements vetustes et/non utilisés mais surtout recréer des imaginaires en termes d'habiter un lieu (veut on toujours de cette société de pavillons individuels ?) et de vivre en dehors des "grandes villes"
Bonjour, Le prix est en général sur évalué par rapport à la qualité surtout en Ile de France. Les façades sont belles mais ce qui est derrière est très dégradé pour l'ancien et pour le neuf les matériaux sont cher et de mauvaise qualité. J'ai vu des logements à l'étranger par comparaison la qualité en Ile de France est très faible, par ailleurs les propriétaires sont fiscalement matraqués donc cet argent n'est pas investi pour la maintenance. Par ailleurs les loyers sont trop cher par rapport a un salaire (pour le BIT un loyer ne dois pas dépasser 10% du salaire), il y a quand même 330000 sdf dont 80% ont un travail. Ce qu'il vas probablement se produire, augmentation des bidon villes, squats sauvage de logement vide, délocalisation massif des emplois vers des villes moyennes car la nouvelle génération refuse un cadre de vie dégradé. Ce problème semble insoluble ...
Avec une population qui ne croît plus de manière exponentielle et qui pourrait très prochainement se stabiliser, voire décroître, l’offre en logement ne peut-elle être envisagée uniquement d’un point de vue qualitatif et pas quantitatif? Pourrait-on remettre en question l’injonction à construire 500 000 logements par an? S’agit-il d’un besoin réel des ménages ou des besoins d’une industrie de la construction qui n’est pas adaptée aux enjeux de demain? Merci infiniment pour vos vidéos 😊
Non. Le problème est que le besoin de logements a évolué dans le temps au niveau géographique et sociologique. Personne ne veut aller vivre à La Bourboule, où il n'y a pas d'emploi et pourtant des centaines de logements disponibles. Par contre beaucoup de gens veulent aller vivre à Paris où il y a beaucoup d'emplois, et pas de logements disponibles. Et c'est le coeur du problème, le mouvement inexorable des populations vers les agglomérations urbaines importantes. D'autre part les ménages sont plus petits, et donc la demande pour les petites surfaces a explosé. La seule solution est donc la construction et la rénovation/restructuration des surfaces existantes.
Hyper interessant comme sujet, vous repondez à une de mes questions: Il y a 5 millions de chomeurs et 5 millions de mal logés (pas forcément les mêmes?), les services urbains sont déjà asphyxiés par la densité, vendre plus de champs pour faire de nouveaux logement, ça ne profite qu'aux promoteurs immobiliers. Tandis que la moitié du pays est vidé de ses habitants, des commerces qui ferment et des villages à l'abandon. Est-ce qu'il ne serait pas possible de creer des outils pour creer des emplois (ou facilité la création de PME) et favoriser l'accès sur place dans ces coins reculés pour répondre au double besoin?
On pourrait aussi sans doute évoquer un autre facteur: le transfert progressif de certains biens locatifs de la location longue durée vers la location touristique courte durée type AirBnB.
Au passage, je ne sais pas s'il y a suffisamment de matière pour un épisode entier, mais l'influence d'AirBnB sur les villes, c'est un sujet intéressant aussi, non ?
Oui, il y a ça..., plus la métropolisation du monde (un nouvel exode vers les grosses villes, ou désormais , tout ce passe(travail, soins , études etc...)
Les enjeux du logements ne peuvent pas être gérés seuls. Il faut à la fois penser la répartition de l'emplois et des services, la reprise ou la demolition des logements vetustes et/non utilisés mais surtout recréer des imaginaires en termes d'habiter un lieu (veut on toujours de cette société de pavillons individuels ?) et de vivre en dehors des "grandes villes"
Et le droit de propriété on en parle.
Bonjour,
Le prix est en général sur évalué par rapport à la qualité surtout en Ile de France. Les façades sont belles mais ce qui est derrière est très dégradé pour l'ancien et pour le neuf les matériaux sont cher et de mauvaise qualité. J'ai vu des logements à l'étranger par comparaison la qualité en Ile de France est très faible, par ailleurs les propriétaires sont fiscalement matraqués donc cet argent n'est pas investi pour la maintenance. Par ailleurs les loyers sont trop cher par rapport a un salaire (pour le BIT un loyer ne dois pas dépasser 10% du salaire), il y a quand même 330000 sdf dont 80% ont un travail. Ce qu'il vas probablement se produire, augmentation des bidon villes, squats sauvage de logement vide, délocalisation massif des emplois vers des villes moyennes car la nouvelle génération refuse un cadre de vie dégradé. Ce problème semble insoluble ...
Salut Gerry j’aime bien ta chaine. Si t’a besoin d’un spot pour boondocker de temps à autre prêt de la ville de Québec, fait moi signe. 👍🏻
Avec une population qui ne croît plus de manière exponentielle et qui pourrait très prochainement se stabiliser, voire décroître, l’offre en logement ne peut-elle être envisagée uniquement d’un point de vue qualitatif et pas quantitatif? Pourrait-on remettre en question l’injonction à construire 500 000 logements par an? S’agit-il d’un besoin réel des ménages ou des besoins d’une industrie de la construction qui n’est pas adaptée aux enjeux de demain?
Merci infiniment pour vos vidéos 😊
Non. Le problème est que le besoin de logements a évolué dans le temps au niveau géographique et sociologique. Personne ne veut aller vivre à La Bourboule, où il n'y a pas d'emploi et pourtant des centaines de logements disponibles. Par contre beaucoup de gens veulent aller vivre à Paris où il y a beaucoup d'emplois, et pas de logements disponibles. Et c'est le coeur du problème, le mouvement inexorable des populations vers les agglomérations urbaines importantes. D'autre part les ménages sont plus petits, et donc la demande pour les petites surfaces a explosé. La seule solution est donc la construction et la rénovation/restructuration des surfaces existantes.
Hyper interessant comme sujet, vous repondez à une de mes questions:
Il y a 5 millions de chomeurs et 5 millions de mal logés (pas forcément les mêmes?), les services urbains sont déjà asphyxiés par la densité, vendre plus de champs pour faire de nouveaux logement, ça ne profite qu'aux promoteurs immobiliers.
Tandis que la moitié du pays est vidé de ses habitants, des commerces qui ferment et des villages à l'abandon. Est-ce qu'il ne serait pas possible de creer des outils pour creer des emplois (ou facilité la création de PME) et favoriser l'accès sur place dans ces coins reculés pour répondre au double besoin?
La disparition progressive des boomers ne devrait elle pas permettre de récupérer du foncier dans les 20 années qui viennent?
Si , probablement dit marc Touati.
avec 500 000 entrées par an dans le pays, pas sûr
Les boomers on en a pour encore 40 ans !