Toujours intéressant, de changer de perception dans un monde toujours plus productif et en proie au plaisir instantané, le dynamisne d'une ville et même d'une region région est tres important ( le cas d'école des métropoles d'équilibre créé dans les années 60-70 demontre de cela ) mais dans un monde ou tout va plus vite, plus grand, ou la folie est omniprésente, le calme et la raison de certain permet de garder la tête froide, et d'anticiper les phénomènes futur ( résilience) grâce justement au phénomène du passé ( paul Veyne "comment faire l'histoire) et en appliquant certain concept d'auteur qui nous ont précédés
Une vidéo sur les Shrinking Cities serait très intéressante. Par contre, cette vidéo devrait être renommer "faut-il en finir avec l'attractivité touristique". Ce qui est exposé dans la vidéo est très important mais elle se concentre sur les conséquences du tourisme de masse. Il aurait été bien de développer d'autres aspects, notamment l'étalement urbain et la densification.
Est-ce que l'habitabilité n'est pas la nouvelle source d'attractivité ? Le fameux "cadre de vie" tant vanté pendant la pandémie. Très intéressé en tout cas par la suite de ces réflexions! Je m'interroge toutefois sur le caractère universel de cette réflexion, considérant mon regard égocentré et ma petite expérience personnelle (tout sauf universelle donc) : si sortir du tout (tentative d') attractivité me semble bien intéressant pour ma dijonnaise de métropole d'origine, le sujet me semble s'appréhender bien différemment à Québec. La crainte du déclassement face à la toute puissante métropole montréalaise est très présente (et du Québec face au canada anglophone aussi d'ailleurs), mais également les perspectives de croissance de la population sont énormes. Certes il s'agit avant tout de choix politiques, mais outre les migrations climatiques, la (très) faible densité de population et la taille du territoire laisse imaginer une logique de croissance soutenue. Et je suis bien embêté pour savoir quoi en penser... Merci encore pour tes vidéos, et belles fêtes de fin d'année !
Le sujet est vaste et vos interpellations intéressantes. Néanmoins, je pense que l'on a besoin de décentrer encore davantage. Sortir de la ville pour penser le territoire dans son ensemble, son inter-connexion et son inter-dépendance. Une ville n'est pas juste une ville. Elle est un organe dans un corps plus vaste. Elle rend des services qu'elle seule peut rendre. L'exemple intéressant de Détroit pour moi illustre, non pas le souhaitable, mais ce qui peut être fait face à l'effondrement d'une ville. Il ne faut pas oublier qu'avant la reconquête de la nature et la réutilisation des espaces urbains, il y a d'abord eu (et il continue d'y avoir) des drames humains. Du coup, je pense que la réflexion est plutôt la suivante : Dans la société que l'on veut voir émerger, que devra être une ville ? Un territoire ?
Les villes veulent être attractive pour ramener de l'argent sur le territoire et/ou des travailleurs: la plupart sont des vetiges d'anciennes installations minière ou agricole, les plus récentes de dortoir d'usines, quand les activité ferme, les villes perdent en potentiel et les habitatnts ne peuvent vivre sans un salaire qui viendrait d'autre part (salaire universel?) seul les plus anciennes ont su véritablement grandir pour attirer les commerçant qui importe des ressources exotique permettant d'autres activités plus "riches". En grandissant, elles ont fusionné avec les villes voisines plus petites pour former une agglomération, sauf que plus c'est gros et plus les problèmes logistique s'accumulent pour approvisionner les habitants: la disponibilité" d'espace ne suit pas les besoin citadins. Sauf que l'attractivité attire davantages de touristes que de travailleurs qui produisent plus de déchets que de travail (heures) et donc le cout dépassent l'investissement comme dirait les entrepreneurs. Sauf que ça n'empêche que les villes ont quand même toujours besoin de travailleurs ou pour être exacte, besoin de main d'oeuvre pour participer à la vie locale. sauf qu'on est habitué aux emplois de bureaux ou de professions liberales, est-ce qu'on sait produire encore aujourd'hui sans avoir besoin de construire des hangars géants? Pour moi réduire l'attractivité ne résout pas vraiment le problème, c'est surtout qu'il faut proposer un projet suffisament grand et soutenable (perenne) pour sortir les gens des grandes villes, beaucoup veulent partir mais sans abandonner l'acces à la culture. Parce que c'est surtout de culture qu'il est question ici: les gens viennent en ville pour s'éduquer, visiter des musées, aller à des concert, boire un verre en terrasse et deguster des mets fin... Tout ce qu'on ne peut pas faire à la campagne faut de moyens, ou alors on y va de temps en temps pour se depayser. Mais du coup comment se repayser? je ne connais qu'une seule ville récente: Dubai, et elle a été construite au milieu du desert là ou globalement il n'yavait aucune attractivité. On a injecter des fonds considérable pour rendre vivable cette villee, pourquoi on ne pourrait pas faire ça en France? Oui y a du tourisme a Dubai parce que justement c'est un évènement exceptionnel, mais y a surtout des gens qui viennent y travailler, parce que le cout de la vie est moindre par rapport à ce qu'on y gagne.
Hello, J'ai tendance à me dire que "quand on peut, on veut". Et tant qu'il y aura une telle possibilité de mobilité, liée à un portefeuille encore bien garni, malheureusement, les choses ne bougeront pas fondamentalement. Les shrinking cities ne viennent pas de villes qui ont décidé de rétrécir, mais de villes qui ont accepté leur rétrécissement subi. Et si l'on prend l'exemple de Leipzig qui après s'être vidée devient la nouvelle Berlin de part l'accessibilité de ses loyers, son accessibilité par les transports en commun (1h de train contre 2h en voiture)... J'ai tendance à croire que sans quota qui seraient considérés comme liberticides, ça va être compliqué. Après ce triste constat, et parce que je crois malgré tout au fait politique (qui nous emmène là où on ne serait pas aller naturellement) Je dirai qu'il y a quelque chose d'intéressant dans l’augmentation des impôts locaux pour les résidences secondaires et que ça va dans le bon sens. Pas tant sur son effectivité parce que quand on peut se payer une maison secondaire, on peut aussi se payer des impôts locaux en hausse. Mais plutôt de faire prendre conscience qu'il y a des priorités à un territoire aux premiers rangs desquels sont son économie domestique, la qualité de vie "toute l'année", et une nouvelle forme de mixité (qui n'est pas que sociale, mais également territoriale). Ceci implique donc de mettre en œuvre des démarches de programmation urbaine ou territoriale (oui désolé je vends ma tambouille ;-)) à la bonne échelle territoriale, autour d'objectifs qui donne priorité à l'économie domestique (une économie dont la création de richesse irrigue localement), donc favoriser les propriétaires occupants, charge foncière négociée à la baisse en cas de location à des locaux, ou si l'on va plus loin décorrélation de le propriété foncière et bâtimentaire, contrat de réciprocité entre territoires attractifs et ceux qui se vident... Bref pour commencer il faut lire "Mesure et démesure des villes" de Thierry Pacquot !
Merci. Réflexion très intéressante. Impatiente de voir des exemples de communes qui se portent bien malgré la decroissance. Et qu'en est-il du slow tourisme ? Une bonne alternative ?
Toujours intéressant, de changer de perception dans un monde toujours plus productif et en proie au plaisir instantané, le dynamisne d'une ville et même d'une region région est tres important ( le cas d'école des métropoles d'équilibre créé dans les années 60-70 demontre de cela ) mais dans un monde ou tout va plus vite, plus grand, ou la folie est omniprésente, le calme et la raison de certain permet de garder la tête froide, et d'anticiper les phénomènes futur ( résilience) grâce justement au phénomène du passé ( paul Veyne "comment faire l'histoire) et en appliquant certain concept d'auteur qui nous ont précédés
Une vidéo sur les Shrinking Cities serait très intéressante.
Par contre, cette vidéo devrait être renommer "faut-il en finir avec l'attractivité touristique". Ce qui est exposé dans la vidéo est très important mais elle se concentre sur les conséquences du tourisme de masse.
Il aurait été bien de développer d'autres aspects, notamment l'étalement urbain et la densification.
Est-ce que l'habitabilité n'est pas la nouvelle source d'attractivité ? Le fameux "cadre de vie" tant vanté pendant la pandémie.
Très intéressé en tout cas par la suite de ces réflexions!
Je m'interroge toutefois sur le caractère universel de cette réflexion, considérant mon regard égocentré et ma petite expérience personnelle (tout sauf universelle donc) : si sortir du tout (tentative d') attractivité me semble bien intéressant pour ma dijonnaise de métropole d'origine, le sujet me semble s'appréhender bien différemment à Québec. La crainte du déclassement face à la toute puissante métropole montréalaise est très présente (et du Québec face au canada anglophone aussi d'ailleurs), mais également les perspectives de croissance de la population sont énormes. Certes il s'agit avant tout de choix politiques, mais outre les migrations climatiques, la (très) faible densité de population et la taille du territoire laisse imaginer une logique de croissance soutenue.
Et je suis bien embêté pour savoir quoi en penser...
Merci encore pour tes vidéos, et belles fêtes de fin d'année !
Le sujet est vaste et vos interpellations intéressantes. Néanmoins, je pense que l'on a besoin de décentrer encore davantage. Sortir de la ville pour penser le territoire dans son ensemble, son inter-connexion et son inter-dépendance. Une ville n'est pas juste une ville. Elle est un organe dans un corps plus vaste. Elle rend des services qu'elle seule peut rendre.
L'exemple intéressant de Détroit pour moi illustre, non pas le souhaitable, mais ce qui peut être fait face à l'effondrement d'une ville. Il ne faut pas oublier qu'avant la reconquête de la nature et la réutilisation des espaces urbains, il y a d'abord eu (et il continue d'y avoir) des drames humains.
Du coup, je pense que la réflexion est plutôt la suivante : Dans la société que l'on veut voir émerger, que devra être une ville ? Un territoire ?
Les villes veulent être attractive pour ramener de l'argent sur le territoire et/ou des travailleurs: la plupart sont des vetiges d'anciennes installations minière ou agricole, les plus récentes de dortoir d'usines, quand les activité ferme, les villes perdent en potentiel et les habitatnts ne peuvent vivre sans un salaire qui viendrait d'autre part (salaire universel?) seul les plus anciennes ont su véritablement grandir pour attirer les commerçant qui importe des ressources exotique permettant d'autres activités plus "riches". En grandissant, elles ont fusionné avec les villes voisines plus petites pour former une agglomération, sauf que plus c'est gros et plus les problèmes logistique s'accumulent pour approvisionner les habitants: la disponibilité" d'espace ne suit pas les besoin citadins.
Sauf que l'attractivité attire davantages de touristes que de travailleurs qui produisent plus de déchets que de travail (heures) et donc le cout dépassent l'investissement comme dirait les entrepreneurs. Sauf que ça n'empêche que les villes ont quand même toujours besoin de travailleurs ou pour être exacte, besoin de main d'oeuvre pour participer à la vie locale. sauf qu'on est habitué aux emplois de bureaux ou de professions liberales, est-ce qu'on sait produire encore aujourd'hui sans avoir besoin de construire des hangars géants?
Pour moi réduire l'attractivité ne résout pas vraiment le problème, c'est surtout qu'il faut proposer un projet suffisament grand et soutenable (perenne) pour sortir les gens des grandes villes, beaucoup veulent partir mais sans abandonner l'acces à la culture. Parce que c'est surtout de culture qu'il est question ici: les gens viennent en ville pour s'éduquer, visiter des musées, aller à des concert, boire un verre en terrasse et deguster des mets fin... Tout ce qu'on ne peut pas faire à la campagne faut de moyens, ou alors on y va de temps en temps pour se depayser.
Mais du coup comment se repayser? je ne connais qu'une seule ville récente: Dubai, et elle a été construite au milieu du desert là ou globalement il n'yavait aucune attractivité. On a injecter des fonds considérable pour rendre vivable cette villee, pourquoi on ne pourrait pas faire ça en France?
Oui y a du tourisme a Dubai parce que justement c'est un évènement exceptionnel, mais y a surtout des gens qui viennent y travailler, parce que le cout de la vie est moindre par rapport à ce qu'on y gagne.
Hello,
J'ai tendance à me dire que "quand on peut, on veut". Et tant qu'il y aura une telle possibilité de mobilité, liée à un portefeuille encore bien garni, malheureusement, les choses ne bougeront pas fondamentalement.
Les shrinking cities ne viennent pas de villes qui ont décidé de rétrécir, mais de villes qui ont accepté leur rétrécissement subi. Et si l'on prend l'exemple de Leipzig qui après s'être vidée devient la nouvelle Berlin de part l'accessibilité de ses loyers, son accessibilité par les transports en commun (1h de train contre 2h en voiture)... J'ai tendance à croire que sans quota qui seraient considérés comme liberticides, ça va être compliqué.
Après ce triste constat, et parce que je crois malgré tout au fait politique (qui nous emmène là où on ne serait pas aller naturellement) Je dirai qu'il y a quelque chose d'intéressant dans l’augmentation des impôts locaux pour les résidences secondaires et que ça va dans le bon sens.
Pas tant sur son effectivité parce que quand on peut se payer une maison secondaire, on peut aussi se payer des impôts locaux en hausse. Mais plutôt de faire prendre conscience qu'il y a des priorités à un territoire aux premiers rangs desquels sont son économie domestique, la qualité de vie "toute l'année", et une nouvelle forme de mixité (qui n'est pas que sociale, mais également territoriale). Ceci implique donc de mettre en œuvre des démarches de programmation urbaine ou territoriale (oui désolé je vends ma tambouille ;-)) à la bonne échelle territoriale, autour d'objectifs qui donne priorité à l'économie domestique (une économie dont la création de richesse irrigue localement), donc favoriser les propriétaires occupants, charge foncière négociée à la baisse en cas de location à des locaux, ou si l'on va plus loin décorrélation de le propriété foncière et bâtimentaire, contrat de réciprocité entre territoires attractifs et ceux qui se vident...
Bref pour commencer il faut lire "Mesure et démesure des villes" de Thierry Pacquot !
Merci. Réflexion très intéressante. Impatiente de voir des exemples de communes qui se portent bien malgré la decroissance.
Et qu'en est-il du slow tourisme ? Une bonne alternative ?
*La faute au énergies fossiles tout ça...* 😒