« Je réfléchis à comment me supprimer » : Valérie raconte son burn out | Témoignage
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- เผยแพร่เมื่อ 26 ก.ย. 2024
- « Et là viennent des idées suicidaires. Je me dis : "t'es foutue, tu ne tiens plus le coup. t'es foutue pour le monde du travail. Comment tu vas nourrir tes enfants ?" ». Valérie livre un récit poignant, dans lequel elle raconte comment une relation excessive avec son boulot l'a conduit à un grave burn out.
Avant cet évènement, Valérie rêve d'être une « Wonder Woman », une femme qui a réussi sa carrière. Jusqu'à en oublier que les journées n'ont que 24 heures. Elle enchaîne les semaines de travail surchargées, en tentant de rattraper son retard de sommeil pendant le week-end. Ce comportement de workaholic dissimule une tentative de faire le deuil, suite à la mort de son compagnon lors d'un tragique accident de moto. Plutôt que de sombrer dans l'alcool, elle choisit le travail comme remède.
Mais les premiers signes d'une surcharge de travail apparaissent. Un soir, après une réunion difficile avec un client, Valérie rentre chez elle et reste figée sur le canapé. « J'étais dans l'incapacité de bouger mes membres », explique-t-elle. Quelque temps plus tard, lors de la fête de fin d'année de l'entreprise, elle s'écroule sur le sol en serrant la main de son président. Elle décide alors d'aller faire une visite au Centre du Burn Out. Le médecin qui la reçoit est catégorique : « il me dit que je fais un très grave burn out, et qu'il faut que je m'attende à minimum un an d'arrêt maladie ».
Après 9 mois d'arrêt, Valérie décide de reprendre le travail mais refait un burn out. C'est à ce moment-là que lui viennent des idées sombres. « Je réfléchis à comment me supprimer » avoue-t-elle. C’est finalement le confinement qui lui sauve la vie : elle peut désormais méditer, être au calme et retrouver ses forces.
En 2022, 34% des salariés sont en burn out dont 13% en burn out sévère, soit 2.5 millions de personnes (OpinionWay et Empreinte Humaine). Pourtant, selon l’OMS , le burn out n’est toujours pas considéré comme une maladie mais comme « un syndrome résultant d’un stress chronique au travail qui n’a pas été géré avec succès ».
#burnout #témoignage #travail #santémentale
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La personne n'est pas responsable, l'entreprise le management et la direction qui veut de la rentabilité sans prendre en compte et ni donner les moyens humain financier matériel. C'est aberrant de pousser les salariés à bout comme des pions sans considérer la santé des personnes. Le plus dur, c'est lorsque l'entourage ne comprend pas ce qu'est le burn out. C'est un beau témoignage, bravo à cette personne
On sent l'émotion dans votre voix. Bonne continuation et que tout se passe bien.
Le monde professionnel actuel est d'un cynisme à vomir. Le capitalisme contemporain est une machine à broyer. Votre corps et votre esprit sont des outils qui doivent être gérés comme une entreprise avec un objectif constant de rentabilité et de performance. Au seul bénéfice de ceux qui profitent de votre travail. Quoiqu'on en dise, le management actuel n'a jamais été aussi peu tourné vers l'humain et à l'inverse autant focalisé sur le contrôle de productivité. La seule "culture d'entreprise", dans le privé en tous cas, c'est celle là. Le reste n'est que bullshit…
Oui. Mais pas que le capitalisme actuel. Karl Marx raconte l atroce exploitation des enfants (chap. 10 du Capital ), nous avions donc ete prevenus.
dans le public aussi maintenant malheureusement
Magnifique témoignage merci beaucoup de partager
Je suis dans le mm cas que cette dame. c'est tres tres dur.c'est un parcours du combattant.merci pr le témoignage.
ça fait tellement de bien de vous entendre dire " JE N'AI AUCUNE INQUIETUDE" ! 💗💗💗
Merci pour tous les feedbacks/reportages que vous faites. Pertinent et poignant.
J'ai fait le choix de regarder plusieurs de vos vidéos et me renseigner sur le burn out depuis que j'ai fini par craquer (je me suis énervé et taper mon point sur le bureau) au moment où à 16h30, on me bloque une réunion le même jour de 18h30 à 19h30 juste pour "écouter". Et je me sens pas du tout écouter par la famille, j'ai eu les mêmes pensées que cette dame. Bref, je me renseigne sur le burn out même si j'ai toujours du mal à y croire que je puisse rentrer dans cette phase.
En tout cas merci pour tous les reportages.
J'ai vécu exactement la même chose. C'est dingue !
Il faut quitter le salariat c'est de l'esclavage tout simplement sauf que les gens l'ignorent....
Travaillez pour vous realisez vos rêves vos projets...la société vous manipule et vous fait croire que la sécurité c'est le salariat alors que c'est tout l'inverse vous dependez de la volonté de quelqu'un qui se sert de vous pour realiser ces rêves a lui.
Vous avez forcément des compétences des qualités des idées ,qui , si vous bossez sérieusement vous feront accomplir vos rêves...
Supprimez toutes ces personnes faibles et nocives qui rient de vos projets...ce sont pas vos amis ces gens ...ils polluent votre cerveau pour que vous ratiez votre vie comme eux...
Bossez pour vous et vous verrez que vous aurez 1000 fois mieux sans rien demander a personne, et ces personnes qui vous ont fait toucher le fond , la ce sera vous qui rierait d'eux , ils vpus regarderons avec jalousie quand vous aurez réussi et eux seront toujours a la case depart ils auront rien fait de leur vie.
Le confinement l a sauvé, la slow life l a sauvé….
Entre depression aigue et burn out. Arretez de travailler a ete la seule solution pour moi meme si mon entourage na pas compris.. cetait vitale pour moi et apres quelques annees. .je suis toujours en reconstruction. Mais sans aucune envie de retrouner au travaill. Pourtant jetais chauffeur par passion mais jai ete utilise et abuse pendant des annees. Maintenant ma paix intérieur na pas de prix. Cest ma liberte et je prefererais mourir que de retourner dans le stress du travail...
Merci pour votre témoignage
courage on est tous plus ou moins passé par là
Non juste ceux qui travaillent !!
Moi je suis dans l’observation depuis plusieurs années par rapport à ce phénomène (Le Burnout). Ca fait 5-6 ans que je regarde ça de près, à travers des personnes que j’ai été amenées à rencontrer.
Et ce que je constate, c’est que les personnes souffrantes ne s’en remettent jamais vraiment.
Elles parviennent plus ou moins à sortir de leur dépression, mais on sent qu’elles sont brisées à jamais.
Les personnes les plus téméraires qui essaient de se reconstruire après cette cassure, tombent dans un mécanisme de survie. Elles se créent une bulle protectrice, un univers propre à elles, qui leur permet de continuer à « vivre ».
Elles se tournent souvent vers des approches plus spirituelles et moins traditionnelles et ont parfois un besoin de s’inventer un « pouvoir » (divination, création…) ou une particularité (HPE, HPI…) pour se distinguer de la masse.
Mais à côté de ça, elles ne sont plus capables de faire face à la réalité et à notre société. Elles peuvent même tomber dans une sorte d’hypocrisie ou de réflex d’évitement pour ne plus faire face aux problématiques.
Elles ne sont plus capables d’encaisser le stress. Et je parle même pas reprendre un boulot après ça…
En définitif, je pense qu’il vaut mieux ne pas tomber dans le burnout (plus facile à dire qu’à faire).
Pour moi, c’est un chemin à sens unique. Une fois qu’on a pris, on ne peut plus jamais revenir à une vie normale.
Mais je ne détiens pas la vérité absolue. Peut-être qu’une partie de mon discours est fallacieux.
Je pense effectivement que les burn-out peuvent briser à vie. Par contre, chaque personne est unique et certaines personnes s'en sortent ; c'est toute la complexité de la psychologie
Les RH ne prendront jamais leurs responsabilités puisqu'ils sont fondamentalement là pour défendre la hiérarchie et la politique de l'entreprise, voire le management toxique. Les RH devraient être encadrés par des lois strictes, afin d'éviter les abus et de prendre en compte le mal-être dans les entreprises.
Je partage à 100% votre commentaire.
Bravo pour ce courage ! Malheureusement le monde du travail d’aujourd’hui est sans pitié ! J’ai vécu cela + découverte d’un trouble en prime et l’employeur m’a fait comprendre après 8 mois de mi temps thérapeutique à 80% qu’il fallait reprendre à 100% en présentiel .. refus clair et net d’un jour de télétravail par semaine ce qui m’aurait permis de reprendre petit à petit. J’ai été choquée mais malheureusement dans le monde du travail et en général c’est à chacun de s’occuper de sa propre santé. En aucun cas il faut attendre après la pitié des rh ou patrons. C’est triste mais c’est comme ça ! Heureusement il y a les médecins qui sont beaucoup plus compréhensifs et dans l’accompagnement ! On ne choisit pas d’être malade et le cerveau est une machine bien complexe ce n’est pas si simple ..
Et oui notre rythme de vie éfreinée nous tue petit à petit...
Moi aussi je suis foutu j'ai hâte de creuver plus aucune force marre d'être un esclave
1 an d'arrêt maladie pour un grave burnout c'est peu en réalité.
Surtout si la personne compte reprendre à temps plein.
le mangement à la française, où le copinage prime sur la compétence, où l'empathie et l'humanité n'ont plus sa place et sont même considérés comme synonymes de faiblesse, à vomir...
j'ignore pourquoi la quasi majorité des personnes en burn out deviennent coach / psychologue / happiness manager ...
❤
😢😢😢
🎉🎉🎉
C’est dingue cette société qui nous poussent toujours à faire plus pour nous exploiter comme si effectivement ont étaient des robots… :/
Merci de témoigner avec beaucoup de courage, car peut de gens ose parler de l'abus des directions au travail, de la décrédibilisation qui vous tombe dessus du jours au lendemain. dans beaucoup de sté en France il y à un abus sur les salariés qui sont de bosseurs
Les personnes qui font ça devrait être condamné c’est très dangereux … on la tous déjà subis … et se rendre malade pour un boulot mais jamais !!! Ne baisser pas les bras ne vous laissez pas faire c’est punissable !! C’est bouleversant