veillée pour la Paix 2023
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- เผยแพร่เมื่อ 14 พ.ย. 2024
- Vendredi 10/11/23, en l'église de Schwobsheim, la pastorale des jeunes a proposé cette veillée à tout le Doyenné de Marckolsheim (actuellement 63 jeunes en parcours vers les Confirmations 2024 et 2025). Hugo Simler, Thomas et Hervé Zakorczmenny étaient là pour en saisir ces vues, sons et permettre, par la réalisation de cette vidéo, d'en revoir le déroulement et découvrir, même à ceux qui étaient là, la richesse du travail réalisé et les images qui leur avaient échappées sur l'écran pendant les commentaires d'Anita et de P. Jean-Parfait.
Conçue par une équipe, dans une démarche synodale : une maman-accompagnatrice, une jeune confirmée, une cheffe de chœur et la Coopératrice de la Pastorale des Jeunes du Doyenné
Avec l'apport d'instrumentistes et de Père Jean-Parfait, le but de cette veillée était de faire vivre un moment "autrement", un temps de prière autour de la Parole, d'enseignements et de témoignages, en fraternité et en toute simplicité.
Parce que la paix reste bien souvent un idéal qui semble impossible à atteindre, cette veillée a aussi pour but de sensibiliser à l'intériorité personnelle et à l'harmonie qui commence entre chacun d'entre nous, avant d'être un idéal planétaire. Pour cela, différents points de vue ont été abordés : celui du Christ, à travers les Evangiles, mais aussi, celui du Pape , celui des jeunes (par un acrostiche à partir du mot AMOUR), celui des JMJ-istes (par leur témoignage), et celui de l'assemblée (par des intentions de prières écrites par tous et lues par les jeunes). La paix n'est pas un modèle unique adaptable à l'infini en toute circonstance, mais un choix personnel pour soi et pour les autres, à ré-inventer à chaque nouvelle génération.
"Mes amis, chers jeunes, nous avons aujourd’hui encore besoin d’un peu de lumières, d’un éclair de lumière qui soit espérance pour affronter tant d’obscurités qui nous assaillent dans la vie, tant de défaites quotidiennes, pour y faire face avec la lumière de la résurrection de Jésus. Il est la lumière qui ne se couche jamais, Il est la lumière qui brille même dans la nuit. « Notre Dieu a fait briller nos yeux », dit le prêter Esdras (Esd 9, 8). Notre Dieu illumine notre regard, notre cœur, notre esprit, Il illumine notre désir de faire quelque chose dans la vie. Toujours avec la lumière du Seigneur. Mais je voudrais vous dire que nous ne devenons pas lumineux lorsque nous sommes sous les projecteurs, non, c’est une erreur. Nous ne devenons pas lumineux lorsque nous affichons une image parfaite, bien ordonnée, bien finie, non. Et non plus lorsque nous nous sentons forts et victorieux. Forts et victorieux mais pas lumineux. Nous brillons quand, en accueillant Jésus, nous apprenons à aimer comme Lui. Aimer comme Jésus : cela nous rend lumineux, cela nous conduit à accomplir des œuvres d’amour. Ne te trompe pas, mon ami, tu deviendras lumière le jour où tu feras des œuvres d’amour. Mais lorsque, au lieu de faire des œuvres d’amour envers les autres, tu te regardes toi-même, comme un égoïste, là, la lumière s’éteint.
Le deuxième verbe est écouter. Sur la montagne, une nuée lumineuse recouvre les disciples. Et le Père parle de cette nuée elle. « Écoutez-le, Celui-ci est mon Fils bien aimé » (Mt 17, 5). Tout le secret est là. Écoute ce que Jésus te dit. « Je ne sais pas ce qu’il me dit ». Prends l’Évangile et lis ce que Jésus dit, ce qu’il dit à ton cœur. Car Il a pour nous des paroles de vie éternelle, Il nous révèle que Dieu est Père, qu’Il est amour. Il nous montre le chemin de l’amour. Écoute Jésus. Car, même si c’est avec de la bonne volonté, nous nous engageons sur des chemins qui semblent être des chemins d’amour mais qui, en fin de compte, sont des égoïsmes déguisés en amour. Faites attention aux égoïsme déguisés en amour !
À vous, jeunes, qui, en ces temps, êtes tentés de vous décourager, de vous juger peut-être inadaptés ou de cacher la douleur en la masquant d’un sourire ; à vous, jeunes, qui voulez changer le monde - et c’est bien de vouloir changer le monde - et qui voulez lutter pour la justice et la paix ; à vous, jeunes, qui y mettez votre engagement et votre imagination, bien que cela vous semble ne pas suffire; à vous, jeunes, dont l’Église et le monde ont besoin comme la terre a besoin de pluie ; à vous, jeunes, qui êtes le présent et l’avenir ; oui, précisément à vous, jeunes, Jésus dit aujourd’hui : « N’ayez pas peur ».
Chers jeunes, je voudrais regarder chacun de vous dans les yeux et vous dire : sois sans crainte, n’aie pas peur ! Mais je vous dis en plus une chose très belle : ce n’est plus moi, c’est Jésus lui-même qui vous regarde maintenant. Il vous regarde, Lui qui vous connaît. Il connaît le cœur de chacun d’entre vous, il connaît la vie de chacun d’entre vous, il connaît les joies, il connaît les peines, les succès et les échecs, il connaît votre cœur. Et aujourd’hui, il vous dit, ici, à Lisbonne, en ces Journées Mondiales de la Jeunesse : « N’ayez pas peur, n’ayez pas peur, courage, n’ayez pas peur ! ».