Shalom, Confirmés 2024 dans le Ried-Major !
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- เผยแพร่เมื่อ 14 พ.ย. 2024
- Avec Isabelle MAURER, Coopératrice de la Pastorale des Jeunes de ce Doyenné, nous ne pouvons que nous réjouir de tout ce que nous y vivons et être très heureux que, cette année encore, tant de jeunes ont fait le choix de suivre le Christ, avec l’aide de l’Esprit Saint. Les choristes se sont éclatés, avec un répertoire et une exécution de chants adaptés aux ados et confiés à la chorale des jeunes Shalom, à ses instrumentistes ; les familles ont vécu. une célébration qui restera dans leur mémoire. Que d’émotions de pouvoir revoir ces images Merci Seigneur !! Merci les Confirmés : l’Eglise grandira et évangélisera assurément là où une place vous est faite.
Sortez des sentiers battus, allez « à contre-courant », remettez en question les comportements injustes, soyez des « révolutionnaires », c’est l’exhortation que le pape François adresse sans cesse aux jeunes, en utilisant une expression typiquement argentine : « Hacer lío ». « Mettez le bazar car votre bazar est le fruit de vos rêves, dit-il en 2021, à Rome. Cela veut dire que vous ne voulez pas vivre dans la nuit -, lorsque vous faites de Jésus le rêve de votre vie et que vous l’embrassez avec joie, avec un enthousiasme contagieux qui nous fait du bien. »
Mettre le bazar… mais « un bazar constructif », « un bazar d’amour », précise-t-il aux jeunes, rassemblées en 2019 pour les JMJ au Panama. « Je veux que vous vous fassiez entendre dans les diocèses, je veux qu’on sorte dehors, je veux que l’Église sorte sur les routes, je veux que nous nous défendions de tout ce qui est mondanité, immobilisme, de ce qui est confort, de ce qui est cléricalisme, de tout ce qui nous tient enfermés sur nous-mêmes », dit-il aux jeunes Argentins venus au JMJ de Rio en 2013.
Il leur confie la tâche de devenir des « révolutionnaires », des « disciples missionnaires, messagers de la Bonne Nouvelle de Jésus, surtout pour vos contemporains et vos amis ». Et le pape d’insister auprès des jeunes venus à sa rencontre à la cathédrale de Rangoun (Birmanie), en 2017 : « N’ayez pas peur de mettre de la pagaille, de poser des questions qui fassent réfléchir les gens ! Et n’ayez pas peur, si parfois vous vous verrez être peu nombreux et éparpillés ici et là. L’Évangile croît toujours à partir de petites racines. Pour cela, faites-vous entendre ! Je voudrais vous demander de crier, non pas avec la voix, je voudrais que vous criiez par votre vie, par votre cœur, pour être ainsi des signes d’espérance pour celui qui est découragé, une main tendue pour celui qui est malade, un sourire accueillant pour celui qui est étranger, un soutien attentif pour celui qui est seul. » SAMEDIS
« Ne confondez pas le bonheur avec un divan ! »
François ne supporte pas de voir une partie de la jeunesse anesthésiée par la passivité et le consumérisme. Il la secoue en lui tendant un miroir sans concession. Où se sont installés ces « jeunes endormis, étourdis, abrutis » ? Sur un divan, où ils se vautrent ; sur un balcon, à partir duquel ils observent la vie de loin ; il dénonce chez eux une mentalité de retraités avant l’heure…
« Dans la vie, il y a une paralysie encore plus dangereuse et souvent difficile à identifier, et qu’il nous coûte beaucoup de reconnaître. J’aime l’appeler la paralysie qui naît lorsqu’on confond le bonheur avec un divan », explique-t-il aux jeunes réunis à Cracovie (Pologne) pour les JMJ de 2016. « Oui, croire que pour être heureux, nous avons besoin d’un bon divan. Un divan qui nous aide à nous sentir à l’aise, tranquilles, bien en sécurité. Un divan - comme il y en a maintenant, modernes, avec des massages y compris pour dormir - qui nous garantisse des heures de tranquillité pour nous transférer dans le monde des jeux vidéo et passer des heures devant l’ordinateur. Un divan contre toute espèce de douleur et de crainte. Un divan qui nous maintiendra enfermés à la maison sans nous fatiguer ni nous préoccuper. » Et François d’adresser cette mise en garde : « Quand nous choisissons le confort, en confondant bonheur et consumérisme, alors le prix que nous payons est très élevé : nous perdons la liberté. »