re-écoute de ces fulgurances du grand Pierre, toujours inspirées du passé, passé revisité à sa façon selon son inspiration du moment : l'envie d'en découdre, de surprendre la foule amassée en bas pour l'écouter , tout en la rassurant , la tradition de ces hymnes traditionnels multi-centenaires est respectée dans sa conclusion tonitruante, reflet de notre époque.... J'adore !
Oh que Oui. On a beaucoup écouté et réécouté dans cesse, des années durant, pendant toute une carrière qui semble plusieurs vies, on trouve sans arrêt une phrase jusqu'alors incomprise, une progression harmonique enfin décortiquée, que sais-je encore... Plénitude et bonheur... Merci.
je réécoute, un an après. On ne se lasse pas d'écouter Pierre C improviser sur son orgue de ND de Paris. Quelle vagabondage musical ! et le final, toujours grandiose ...ça vibre intérieurement...
It sounds great in my Sony headphones but being there, as I was often from Sept 1973 to Feb 1974, cannot be compared. I felt lifted up to heaven hearing those thundering pipes, and also at Sulpice.
Quand j'allais Le voir a la tribune de Notre Dame quand j'etait petit et ils comensait a user ces chamades cela me terrorisait et je me bouchait les oreilles, cela faisait tant de bruit!
Encore une pépite du Maître ! Merci M. Muñoz. Ces pièces sont-elles éditées au disque ? Je possède un grand nombre de CD de Pierre Cochereau, mais celles-ci ne me disent rien. Du moins directement : j'ai l'impression fugitive d'avoir déjà entendu les varations, mais un peu différentees. Une version alternative inédite ? J'avais 11 mois moins 1 jour à l'enregistrement de la sortie !
merci. Ces pièces sont éditées chez FY. Le svariations dans un CD intitulé "l'art de la varaition" et la sortie dans un autre CD intitulé "Noëls pour orgue". On trouve aussi ce thème dans le CD "une nuit de Noël à ND de Paris". Bel anniversaire pour vous au moment de ces impros. Pour ma part j'étais aux côtés de Pierre à sa console lors de la première impro, celle des variations, lors de la messe de minuit 1970.... c'est pas hier !! et vous imaginez le choc pour un gamin de 16 ans... qui le vivait pour la 2° fois puisque j'y fut aussi l'année précédente à ses côtés et j'avais pu entendre ceci dont il sifflotait le thème juste avant pour se le mettre en tête : th-cam.com/video/ugQFVrud5hs/w-d-xo.html
Je rejoins M. Eyer, ces variations sont inédites pour moi, et me surprennent quelque peu sauf la conclusion de la dernière, typiquement Cochereau . Ces changements de tonalité, ces attaques sur le mode mineur, plutot triste sans raison avant de revenir à la magnificence du mode majeur, m'interrogent :pourquoi ? Cela ne denature t il pas quelque peu le sens de cette antienne grégorienne ? J'ai en tête une autre impro que je trouve plus en phase avec cet hymne. Qu'en pensez-vous ?
Pierre Cochereau improvisait de différentes manières suivant son humeur et les circonstances. On a de lui souvent l'image de la superbe !! avec chamades déployées, rythmes de marches ou de gigues, le tout sur un Ré majeur flamboyant. Mais de nombreux exemples comme celui-ci montrent d'autres aspects de son génie d'improvisateur. On se souvient de marseillaises dramatiques exposées en mineur et bien d'autres choses encore, dont ses impros sur la passion selon St Matthieu. Il était parfois là où on ne l'attendait pas, dévoilant sans doute une partie de sa personnalité profonde.
bien d'accord avec vous, Frédéric, Pierre savait s'adapter aux circonstances, et j'ai souvent écouté cette Marseillaise dramatique, lente, sur le mode mineur, pour célébrer le départ du général. Neanmoins, concernant cette antienne grégorienne, elle fête Noël, l'enfant-Dieu couché dans la paille : c'est la joie de Noël qui est présente, et pas la mélancolie du mode mineur. Cette fois - c'est bien rare ! - Pierre m'a dérouté... Rappel du texte : Traduction de Don Gaspar Lefebvre (Missel Vespéral Romain) : Accourez, fidèles, joyeux, triomphants : Venez, venez à Bethléem. Voyez le roi des Anges qui vient de naître. Venez, adorons, Venez adorons le Seigneur. Dociles à la voix céleste, les bergers quittent leur troupeau et s'empressent de visiter son humble berceau Et nous aussi, hâtons-nous d'y porter nos pas. Venez, etc. Nous verrons celui qui est la splendeur éternelle du Père, caché sous le voile d'une chair mortelle; Nous verrons un Dieu enfant enveloppé de langes Venez, etc. Embrassons pieusement ce Dieu devenu pauvre pour nous et couché sur la paille; Quand il nous aime ainsi, Comment ne pas l'aimer à notre tour ? Venez, etc. Bien cordialement
À nouveau, les deux dernières minutes de cette impro nous disent... qu'il s'agit bel et bien... du ''premier Tutti d'Orgue du Monde''... yes... hahaha (ps: METTRE le volume au maximum, OUI !)
@@fredericmunoz3692 Ce tutti incroyable était d'une pure "légèreté de feu", oui... malgré toute sa... plénitude... ! (Je ne le déteste pas depuis les réharmonisations depuis 30 ans, personnellement, mais c'était tout simplement autre chose, à l'époque de Cochereau, d'unique avant tout.)
Merci Frédéric pour tous ces témoignages ! IN MEMORIAM.
The best on the Organ. My respect for such a genius.
instablaster...
re-écoute de ces fulgurances du grand Pierre, toujours inspirées du passé, passé revisité à sa façon selon son inspiration du moment : l'envie d'en découdre, de surprendre la foule amassée en bas pour l'écouter , tout en la rassurant , la tradition de ces hymnes traditionnels multi-centenaires est respectée dans sa conclusion tonitruante, reflet de notre époque.... J'adore !
et oui la magie opère à chaque fois.... vous me donnez envie de mettre d'autres impros en ligne....
Oh que Oui. On a beaucoup écouté et réécouté dans cesse, des années durant, pendant toute une carrière qui semble plusieurs vies, on trouve sans arrêt une phrase jusqu'alors incomprise, une progression harmonique enfin décortiquée, que sais-je encore... Plénitude et bonheur... Merci.
Tonitruant, oui c'est bien le mot qui caractérise l'époque...
je réécoute, un an après. On ne se lasse pas d'écouter Pierre C improviser sur son orgue de ND de Paris. Quelle vagabondage musical ! et le final, toujours grandiose ...ça vibre intérieurement...
It really doesn't get any better than this!
We all the words of this. To him play reminds me of words from another hymn, "changed from glory into glory 'til in heaven we take our place...."
Epoustouflant.....:) Merci.
Absolutely astounding.
Genious, what can say more?
Superbe.
It sounds great in my Sony headphones but being there, as I was often from Sept 1973 to Feb 1974, cannot be compared. I felt lifted up to heaven hearing those thundering pipes, and also at Sulpice.
To hear Cochereau and Grunenwald at any given moment must have been an unforgettable experience!!!
Wow, just wow
A masterpiece. Reminded me a little of M. Dupre's Variations of Noel.
There is an improv of PC using the same tune! The similarities abound!!!
I love it when the music just seems to spin out of control love and eccentric machine, but then becomes recentered to play the tune again.
Genio, unico.
Quand j'allais Le voir a la tribune de Notre Dame quand j'etait petit et ils comensait a user ces chamades cela me terrorisait et je me bouchait les oreilles, cela faisait tant de bruit!
Can't wait for the organ to sing again
Encore une pépite du Maître ! Merci M. Muñoz. Ces pièces sont-elles éditées au disque ? Je possède un grand nombre de CD de Pierre Cochereau, mais celles-ci ne me disent rien. Du moins directement : j'ai l'impression fugitive d'avoir déjà entendu les varations, mais un peu différentees. Une version alternative inédite ? J'avais 11 mois moins 1 jour à l'enregistrement de la sortie !
merci. Ces pièces sont éditées chez FY. Le svariations dans un CD intitulé "l'art de la varaition" et la sortie dans un autre CD intitulé "Noëls pour orgue". On trouve aussi ce thème dans le CD "une nuit de Noël à ND de Paris". Bel anniversaire pour vous au moment de ces impros. Pour ma part j'étais aux côtés de Pierre à sa console lors de la première impro, celle des variations, lors de la messe de minuit 1970....
c'est pas hier !! et vous imaginez le choc pour un gamin de 16 ans... qui le vivait pour la 2° fois puisque j'y fut aussi l'année précédente à ses côtés et j'avais pu entendre ceci dont il sifflotait le thème juste avant pour se le mettre en tête : th-cam.com/video/ugQFVrud5hs/w-d-xo.html
Je rejoins M. Eyer, ces variations sont inédites pour moi, et me surprennent quelque peu sauf la conclusion de la dernière, typiquement Cochereau . Ces changements de tonalité, ces attaques sur le mode mineur, plutot triste sans raison avant de revenir à la magnificence du mode majeur, m'interrogent :pourquoi ? Cela ne denature t il pas quelque peu le sens de cette antienne grégorienne ?
J'ai en tête une autre impro que je trouve plus en phase avec cet hymne. Qu'en pensez-vous ?
Pierre Cochereau improvisait de différentes manières suivant son humeur et les circonstances. On a de lui souvent l'image de la superbe !! avec chamades déployées, rythmes de marches ou de gigues, le tout sur un Ré majeur flamboyant. Mais de nombreux exemples comme celui-ci montrent d'autres aspects de son génie d'improvisateur. On se souvient de marseillaises dramatiques exposées en mineur et bien d'autres choses encore, dont ses impros sur la passion selon St Matthieu. Il était parfois là où on ne l'attendait pas, dévoilant sans doute une partie de sa personnalité profonde.
bien d'accord avec vous, Frédéric, Pierre savait s'adapter aux circonstances, et j'ai souvent écouté cette Marseillaise dramatique, lente, sur le mode mineur, pour célébrer le départ du général. Neanmoins, concernant cette antienne grégorienne, elle fête Noël, l'enfant-Dieu couché dans la paille : c'est la joie de Noël qui est présente, et pas la mélancolie du mode mineur. Cette fois - c'est bien rare ! - Pierre m'a dérouté... Rappel du texte : Traduction de Don Gaspar Lefebvre (Missel Vespéral Romain) :
Accourez, fidèles, joyeux, triomphants :
Venez, venez à Bethléem.
Voyez le roi des Anges qui vient de naître.
Venez, adorons,
Venez adorons le Seigneur.
Dociles à la voix céleste,
les bergers quittent leur troupeau
et s'empressent de visiter son humble berceau
Et nous aussi, hâtons-nous d'y porter nos pas.
Venez, etc.
Nous verrons celui qui est la splendeur éternelle du Père,
caché sous le voile d'une chair mortelle;
Nous verrons un Dieu enfant enveloppé de langes
Venez, etc.
Embrassons pieusement ce Dieu devenu pauvre pour nous
et couché sur la paille;
Quand il nous aime ainsi,
Comment ne pas l'aimer à notre tour ?
Venez, etc.
Bien cordialement
@@fredericmunoz3692 c'est justement et tout cela, Cochereau je crois... (pour vous qui l'avez connu personnellement...)
À nouveau, les deux dernières minutes de cette impro nous disent... qu'il s'agit bel et bien... du ''premier Tutti d'Orgue du Monde''... yes... hahaha (ps: METTRE le volume au maximum, OUI !)
à cette époque là le Tutti était impressionnant et Pierre Cochereau savait s'en servir ....
@@fredericmunoz3692 Ce tutti incroyable était d'une pure "légèreté de feu", oui... malgré toute sa... plénitude... !
(Je ne le déteste pas depuis les réharmonisations depuis 30 ans, personnellement, mais c'était tout simplement autre chose, à l'époque de Cochereau, d'unique avant tout.)
Kippenvel!!!