No one other than Cochereau could create those harmonies. He was so gifted beyond belief. Only David Briggs has come close to capturing and representing the Cochereau soundscape. I can only dream....or just listen to this and many other wonderful recordings. I wish all of them were released to the public! It would be an enormous contribution to music history beyond anything else in recent history.
C’est Pierre Cochereau, c’est l’art de l’improvisation, et c’est la poésie, et la puissance et la majesté des grandes mélanges sonores... J’ai grandi en écoutant ses improvisations avec le son du Grand Orgue de Notre-Dame de Paris dans mes oreilles. Nous espérons que cette magnifique machine musicale soit sauvé et renouvelée pour glorifier encore une fois la mémoire du grand maître de Notre-Dame
Met him when I was a young man in the 1950's, his music had a wonderful sense of classical "Theatre", his technique was flawless and I realized then that I was in the presence of genius & learned from him the qualities of musical "Drama" , these gifts never left me. C.T.S. (Aust)
formidable, absolument... c'est tout Pierre Cochereau qu'on retrouve là : reprise classique d'antiennes grégoriennes, variations bien agréables. Et puis, les chamades viennent donner un souffle plus moderne (minute 3:21) mais retenu , c'est très beau, avec un final en profondeur avec une bombarde de grave. Mais enfin , Pierre, il n'y tient plus : à 4:17, ça se déchaîne, rythme endiablé, staccato, anches + chamades + bombarde + contre-bombarde , il faut passer ses nerfs...Ca ne dure pas , accord final à 5:10. On repart sur des flûtiaux de bergers, l'hymne revient au nazard (?), c'est une nuit de Noël avec les bergers. Place à l'impro moderne, sans oublier le thème. 7:36. Retour au Cavaillé-Coll et aux sonorités romantiques sur les flûtes de ND ; à 11:39, les extrêmes se rejoignent 16' et dessus 4' ou 2' . A 12:20, changement : fugue très rythmée, reprise en chamade, ça s'amplifie, comme un ouragan , rythme endiablé, alternance des jeux, staccato "à la Cochereau" 14:48 ; la pédale entre en jeu et prend la main ; intermède varié, et à 16:00 c'est reparti : staccato insistant, pédale lourde reprenant l'hymne, retour aux jeux de fond à 17:30, et à 18:00 tout Pierre Cochereau se déclenche : tout l'orgue, accords magnifiques, final éblouissant ...! Frédéric, c'est vraiment formidable ce retour en arrière dans mes années d'adolescence , marquées par l'inventivité et le modernisme de Pierre Cochereau ; je n'en connais pas d'autre qui amenait la foule (nombreuse) des auditeurs habitués et visiteurs d'un jour de Notre-Dame à se retourner et lever les yeux vers la tribune , très haute, et se demander ce qui leur arrivait...
...avec la petite reprise qui va bien quand il se rend compte que ce n'est pas encore décollé... c'est vraiment du grand art. Je n'ai évidemment pas eu la chance de le rencontrer (je le regrette tous les jours) mais j'imagine l'agacement qui devait être le sien face à ces contingences...
exact... la reprise salvatrice... j'ai eu cette chance alors que j'étais tout jeune débutant pour la veillée du 24 décembre 1969. il m'avait reçu à la tribune comme si j'étais l'un de ses fils... cela m'a marqué à vie ! cette console à l'américaine dans la pénombre avec ses petits éclairages , ce départ fulgurant de la sinfonia BWV 29 sur les chamades, et tous ses gestes démonstratifs... Il pestait oui quand l'orgue ne marchait pas bien, il s'est battu beaucoup pour le maintenir en état de marche, et surtout il sentait cette cathédrale et son acoustique comme personne .... écoutez les dernières secondes à 2'20 de l'offertoire de Couperin. th-cam.com/video/W5iTiNoXEwI/w-d-xo.html Ailleurs ce serait ridicule, ici c'est génial !!!!!
Merci Frédéric ; j'écouterai cela avec intérêt et plaisir, mais plus tard car je suis en train de travailler (enfin j'essaye) en écoutant en fond les irremplaçables Haendel de Jean en Hollande... et en fait je n'arrive pas à me concentrer tellement je suis "dedans"...
LE Maestro absolu. Comme il me manque !!
No one other than Cochereau could create those harmonies. He was so gifted beyond belief. Only David Briggs has come close to capturing and representing the Cochereau soundscape. I can only dream....or just listen to this and many other wonderful recordings. I wish all of them were released to the public! It would be an enormous contribution to music history beyond anything else in recent history.
C’est Pierre Cochereau, c’est l’art de l’improvisation, et c’est la poésie, et la puissance et la majesté des grandes mélanges sonores... J’ai grandi en écoutant ses improvisations avec le son du Grand Orgue de Notre-Dame de Paris dans mes oreilles. Nous espérons que cette magnifique machine musicale soit sauvé et renouvelée pour glorifier encore une fois la mémoire du grand maître de Notre-Dame
merci !! moi aussi j'ai grandi avec cet orgue depuis 1969... avec Pierre Cochereau à ses côtés à la tribune....
Ces improvisations durant la messe pour la mort de De Gaule sont hallucinantes jamais plus entendu pareil
Magnifique ! C'est le maître !
Met him when I was a young man in the 1950's, his music had a wonderful sense of classical "Theatre", his technique was flawless and I realized then that I was in the presence of genius & learned from him the qualities of musical "Drama" , these gifts never left me. C.T.S. (Aust)
So romantic and giant... tears and happiness.That was Cochereau.
Most amazing thing to hear. I'm still in awe forty years later...
Mon Dieu....
C'est plus que génial...
Merci pour ces enregistrements divins!!
Sacrées chamades ! Elles sont faites pour lui ! Quelle vivacité d'esprit musical ! Inégalable ce Pierre !
I wish i was born a bit time ago, what would i do to hear him live ...!
Grand merci !
formidable, absolument... c'est tout Pierre Cochereau qu'on retrouve là : reprise classique d'antiennes grégoriennes, variations bien agréables. Et puis, les chamades viennent donner un souffle plus moderne (minute 3:21) mais retenu , c'est très beau, avec un final en profondeur avec une bombarde de grave. Mais enfin , Pierre, il n'y tient plus : à 4:17, ça se déchaîne, rythme endiablé, staccato, anches + chamades + bombarde + contre-bombarde , il faut passer ses nerfs...Ca ne dure pas , accord final à 5:10. On repart sur des flûtiaux de bergers, l'hymne revient au nazard (?), c'est une nuit de Noël avec les bergers. Place à l'impro moderne, sans oublier le thème. 7:36. Retour au Cavaillé-Coll et aux sonorités romantiques sur les flûtes de ND ; à 11:39, les extrêmes se rejoignent 16' et dessus 4' ou 2' . A 12:20, changement : fugue très rythmée, reprise en chamade, ça s'amplifie, comme un ouragan , rythme endiablé, alternance des jeux, staccato "à la Cochereau" 14:48 ; la pédale entre en jeu et prend la main ; intermède varié, et à 16:00 c'est reparti : staccato insistant, pédale lourde reprenant l'hymne, retour aux jeux de fond à 17:30, et à 18:00 tout Pierre Cochereau se déclenche : tout l'orgue, accords magnifiques, final éblouissant ...!
Frédéric, c'est vraiment formidable ce retour en arrière dans mes années d'adolescence , marquées par l'inventivité et le modernisme de Pierre Cochereau ; je n'en connais pas d'autre qui amenait la foule (nombreuse) des auditeurs habitués et visiteurs d'un jour de Notre-Dame à se retourner et lever les yeux vers la tribune , très haute, et se demander ce qui leur arrivait...
merci pour cette belle description toute en nuances, c'est grâce à tout cela qu'il nous faisait tant rêver !!!
jean-marie Dujardin
@@fredericmunoz3692 et qu’il nous fait encore rêver !! Le grand maître de Notre Dame est encore et toujours présent !!
masterpiece!
Magnifique! La dernière variation a un petit air d'Apprenti Sorcier...
What mixtures are used here - 2:50-3:19?
J'adore comme il fait ferme sa g.... au cornement de la minute 5' !!!! Irrésistible !
...avec la petite reprise qui va bien quand il se rend compte que ce n'est pas encore décollé... c'est vraiment du grand art.
Je n'ai évidemment pas eu la chance de le rencontrer (je le regrette tous les jours) mais j'imagine l'agacement qui devait être le sien face à ces contingences...
exact... la reprise salvatrice... j'ai eu cette chance alors que j'étais tout jeune débutant pour la veillée du 24 décembre 1969. il m'avait reçu à la tribune comme si j'étais l'un de ses fils... cela m'a marqué à vie ! cette console à l'américaine dans la pénombre avec ses petits éclairages , ce départ fulgurant de la sinfonia BWV 29 sur les chamades, et tous ses gestes démonstratifs... Il pestait oui quand l'orgue ne marchait pas bien, il s'est battu beaucoup pour le maintenir en état de marche, et surtout il sentait cette cathédrale et son acoustique comme personne .... écoutez les dernières secondes à 2'20 de l'offertoire de Couperin.
th-cam.com/video/W5iTiNoXEwI/w-d-xo.html Ailleurs ce serait ridicule, ici c'est génial !!!!!
Merci Frédéric ; j'écouterai cela avec intérêt et plaisir, mais plus tard car je suis en train de travailler (enfin j'essaye) en écoutant en fond les irremplaçables Haendel de Jean en Hollande... et en fait je n'arrive pas à me concentrer tellement je suis "dedans"...
OK je comprends.... les Handel de Jean en Hollande sont effectivement enivrants, on a du mal à s'en éloigner !
Lui seul savait faire parler SON orgue...