Réflexions sur la résilience et ses dangers
ฝัง
- เผยแพร่เมื่อ 16 ต.ค. 2024
- Bonjour, je vous propose ici, une vidéo peut-être un peu plus polémique sur la résilience. D'un naturel plutôt... entier, j'ai toujours pris soin de ne pas traiter des sujets plus dérapants, plus activants (par égard pour vous et pour moi). Je dois dire que ce n'est pas toujours facile de résister à vous parler de TDAH, de HP, de la notion de guérison ou de la normalisation des comportements dysfonctionnels issu de traumas, faute de trouver suffisamment de thérapeutes sachant réparer ou guérir les gens. Le mot "guérir" étant légalement réservé aux seuls estampillés "universitaire", c'est d'ailleurs amusant quand on y pense que seuls les psy universitaires ont le droit d'utiliser le mot "guérison" des traumas alors que pendant plus de 150 ans on leur apprenait qu'on ne pouvait pas guérir d'un trauma.... (exemple typique des sujets que j'évite de traiter).
Pour en revenir à cette vidéo, il ne faut pas la prendre pour une critique de telle ou telle théorie, pour faire un tel exercice il me faudrait lire suffisamment d'ouvrages sur le sujet et peut-être même aller sur des bancs de Fac pour avoir une vue exhaustive de la théorie afin d'en émettre une critique construite. Très clairement je n'ai aucune envie de goûter des centaines de plats préparés pour vous faire un exposé sur le goût lamentable de ces préparations nutritives (?), alimentaires (?). Je préfère juste vous donner mon avis sur comment bien cuisiner (petite pensée à J.P. Coffe).
Malheureusement je sais parfaitement que parlant de "résilience" on va me répondre au sujet d'un de nos plus éminents psy français mainstream qui a fait du sujet son fond de commerce. Là non plus je ne vais pas polémiquer, vous trouverez suffisamment de critiques sur le net, de gens qui ont étudié le personnage et sa probité, au passage je vous invite à étudier l'effet Barnum, très éclairant sur ce genre de personnage et sa production littéraire (?).
N'hésitez pas dans vos commentaires à me dire si vous souhaitez d'autre vidéos sur des sujets plus épineux...
Portez-vous bien...
Erreur. Cyrulnik parle de vulnérabilité dès le début. Étudiez mieux son propos sur la résilience. Rien à voir avec une quelconque "réussite".
Spoiler alerte: je ne vais pas être tendre avec cette engeance des psys mainstream. Je m'attendais à cette référence. Mon propos ne vous est absolument pas adressé, mais répond à tous ceux qui vont venir à la suite avec la même référence. Malheureusement pour avoir survolé le travail de cette personne, c'est que l'on trouve beaucoup de contradictions en fonction de la provenance du vent. Donc forcément, on y trouvera tout le spectre sur la résilience.
Je vais cadrer tout de suite cette référence.
Ce personnage lamentable est l'exemple même de ce qui me fait gerber chez la plus part des "psys mainstream " français, qui vendent des livres sur la seule base de l'effet Barnum. Leur grande qualité étant de savoir traduire des essais américains pour en récupérer des idées novatrices en France. Mais forcément, dogmatisme oblige, ils vont les faire copuler (les idées) avec le dogme du freudisme pour en exposer les bâtards dégénérés (toujours les idées). J'aurai beaucoup à dire sur le lamentable échouage du modèle psy français qui faute de savoir soigner les gens vont "normaliser" les comportements les plus déconnants se justifiant comme la plupart des eugénistes, par une défaillance génétique (cf le TDAH qui pourtant n' est qu un SSPT). Pour l'anecdote, ce personnage a proposé en séance à une connaissance qui avait des problèmes de couple, que son mari passe après elle dans les toilettes pour qu'il sente l'odeur de sa crotte afin d'adoucir leur relation !!!!
Il y a quelques jours j'ai revu un extrait des années 90/2000 ou Onfray les traite de "Charlot". C'était très agréable.....
@@ifscentre5193 vraiment n'importe quoi. Aucun dialogue possible depuis des insultes. R
Passez d'abord votre bac avant de prétendre autre chose.
@@florentdelaunay8476 Vos deux commentaires sont paternalistes et condescendants, donc insultants contre Julien Renault, et pourtant vous lui reprochez d'être insultant : "faites-ce que je dis, pas ce que je fais"...
Le propos de Julien Renault est d'ailleurs insultant contre Boris Cyrulnik mais pas contre vous...
Je partage tout à fait le point de vue de Julien : j'ai tenté de lire Boris Cyrulnik, et j'y ai juste vu des banalités et des réflexions complètement inutiles et déconnectées de ce que je vis et ressens. Je me reconnais beaucoup plus dans ce qui est décrit dans cette vidéo, donc merci à Julien pour ce partage et ce travail !
@@timotheethierry9527 Chez les gens sérieux et ouverts, on propose des arguments à discuter, pas des opinions en envoyant des torgnoles à ceux qui, par légitimité de leur pratique et de leur science, ont des choses à partager sur le sujet.
Les énormités dites sur Cyrulnik démontrent une ignorance totale de ses travaux depuis 50 ans.
Quant à vos qualificatifs, désolé mais on ne peut pas être à la fois paternaliste et condescendant. Paternaliste sous-entend un lien d'autorité et un respect mutuel des places. Condescendant c'est l'opposé.
Or, vu les propos condescendants tenus par ce-monsieur-qui-fait-des-vidéos, qui certes a le droit d'avoir son opinion sur la résilience, mais pas celui de piétiner la pensée des autres, son manque de respect insultant d'emblée forge son inaptitude au dialogue. Quand quelqu'un dit des conneries, c'est bien que des gens un peu avisés le signalent. Or il est tombé sur quelqu'un de très avisé : moi. :)
Maintenant, démontrez-moi, ou qu'il me démontre, que Cyrulnik ne parle pas de vulnérabilité depuis le début, et qu'il fait le lien entre Résilience et réussite sociale. C'est quand même ça le propos de mon commentaire : signaler une erreur, premier mot que j'ai employé.
Si quand je dis erreur, il répond insultes, qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse?...
Je vois que ma réponse a timothythierry n'a pas été publiée.
Il y a une raison rationnelle?
Ça me fait penser à toutes ces vidéos et bouquins sur la positivité. On voit bien que c’est une sur-adaptation comme un couvercle que l’on met sur des émotions et sensations désagréables pour éviter le rejet et être apprécié.
Bonjour réflexion très intéressante qui confirme mon expérience et mes propres réflexions sur le risque de confondre résilience et réparation ou résolution des traumatismes. Cette bulle a éclaté pour moi en 2021. J avais cependant déjà vu que tout ceux qui autour de moi me disaient que j etais extraordinairement résiliente .... se trompaient. Je savais moi que je me sur- adaptais et que mon système était en mode combat pour faire comme si tout allait "bien". Donc du courage oui de la force oui de la volonté oui de la conscience progressivement installée sur ce dysfonctionnement oui récemment sur la dissociation dans laquelle j étais ....la boucle s est installée peu à peu système orthosympatique (accélérateur combat m ayant épuisée elle a fait place à de la procrastination et autre illustration de fuite (nourriture lecture intellect ..) puis des phases de plus enpkus abrupte de figement incapable de passer à l action paralysée et envahie par la peur..je me suis beaucoup isolée ....les confinements ont été le déclencheur je ne pouvais plus donner de sens ni être dans l hyperactivitée qui m avait donné l illusion d aller bien.....
Heureusement j'ai ...quand même grâce à ma bulle intellectuelle...pu découvrir de nouvelles approches thérapeutiques telle que l IFS et la somatic experiencing ...et je ne vais pas dire que je revis car en fait je suis en mode survie depuis mon plus jeune âge...je vais dire que j apprends et découvre les sensations de Vivre ....
Sortir du figement donc de l insecurité et informer mon système nerveux (corps et cerveau) que ici et maintenant tout va bien je suis en sécurité plus la peine de tirer la sonette d alarme...et le scénario catastrophe qui tournait en arrière plan est fini .....❤😊
Merci pour ce témoignage
Vos propos sont très intéressants et pertinents. Il est temps que les consciences s'ouvrent sur les conséquences des traumatismes dans notre psyché. C'est un réel enjeu de santé publique. Comprendre les stratégies adaptatives de notre cerveau, réaliser que le lien d'attachement dans l'enfance est au centre de la référence sécuritaire interne de l'individu sont des clés puissantes de réparations des mémoires traumatiques. Je ne suis pas fâchée avec le mot résilience mais je pense qu'il peut réellement renforcer ce désir d'œillère sociétale sur la santé mentale d'une population. Ouvrir cette réflexion sur la résilience a beaucoup de sens de nos jours je crois. Merci à vous pour ce travail!
Bonjour Julien
J'adore vos vidéos, vous expliquer extrêmement bien, merci pour tout ces efforts c'est particulièrement agréable d'apprendre grâce à vous 👍
Merci
Merci c'est excellent !
Pour ma part, la véritable résilience est celle où on traite le trauma avant de se reconstruire. Il n'est pas question d'être dans le déni ou de s'adapter sur des bases traumatiques.
Cette notion de résilience que vous décrivez est pour moi celle qu'on valorise socialement (et vous avez raison, dans ce cas, cette notion est dangereuse et dévoyée).
C'est super intéressant en tout cas merci ! Je m'abonne 😊
Très très juste je suis une enfant mal traité psychologiquement j'ai souvent osciller dans les 3 modes de protection... C'est dur au quotidien les traumas infantile
Malgré toutes les thérapie il y a beaucoup de rechute
Très sensible à l'injuste également ce qui réactive tout mon schémas destructeur
Je m'accroche à des petits pas que j'ai encore du mal à faire parce que j'aimerai rattraper mes anciens amis d'école ou mes anciens collègues à vivre comme eux mais j'accepte au fil du temps que ma vie restera totalement différente de l'a leur
J'en suis bien désolé, il faut continuer de chercher le bon thérapeute, la bonne technique c'est à dire celle qui vous permettra de sortir de tout ça. J'en parlais avec une cliente qui a essayé plus de 30 thérapeutes avant de se sentir en sécurité et validé. Courage !
@@ifscentre5193 merci à vous pour vos vidéos =)
Bonsoir Anastasia, Merci de verbaliser ce que je tentais de clarifier en moi. ❤❤ Je nous souhaite bon courage dans nos démarches et que les bonnes personnes se placent sur notre route. 🙏🙏🙏
@@carolineg.5461 ce sont mes passions qui me guérissent le mieux la peinture, la photo, la danse toute ses choses là =)
Je m'accroche à ça 😘
J'irais pas dire que la résilience c'est de la merde mais en tout cas la valoriser est a mon sens une immense connerie.
La résilience c'est une voie de survie, pas une voie de VIE.
Sa valorisation pointe le symptôme des maux si profonds que ça en est effrayant...
Merci d'avoir mis des mots sur ce que j'observe
Merci, je fais partie d'une génération à qui on a appris à se taire quoi qu'il en coute. Quand je vois des gamins défendre leurs idées contre vents et marées, quelques soient ses idées je suis admiratif. Je crois qu'il faut sortir du "pas de vague" dans nos sujets de compétence pour parler des dérives idéologiques, fussent t'elles officielles...
@@ifscentre5193 Je suis tout à fait d'accord. C'est très courageux de faire des vidéos comme celle ci surtout quand on sait que les conservateurs vont s'offusquer et crier au scandale. Il va en falloir des vagues pour démolir certaines certitudes!
@@Conscienceeténergie Je dirais que si je me l'autorise (être courageux) aujourd'hui, c'est surtout parce que j'ai quitté définitivement le sol français, je veux bien etre résistant. Mais de loin ;-)
Bonjour !
J'avais le même avis sur la résilience mais je ne savais pas comment le dire.
Merci beaucoup 🙏 d'avoir si bien expliqué cela ! 😊
Merci
FORMIDABLES EXPLICATIONS concernant la résilience ( et pas seulement).Et bravo aussi car vous avez supprimé la musique depuis...MERCI POUR CE QUE VOUS NOUS APPORTEZ SI GENEREUSEMENT !
Merci pour ce point de vue extrêmement intéressante, je ne suis qu’une pauvre profane , mais ça me parle bien
Bonjour Julien,
Merci pour ce que tu partages ici 🙏🏼
J’espère toujours une formation IFS avec toi.
C’est dans tes projets ?
Bonjour Julien !
J’adore vos vidéos…vraiment !
Mais là de mon point de vue la résilience que vous décrivez comme une capacité d’adaptation,ça c’est la croissance post traumatique,et pas la résilience ! Il y a une différence entre les deux.Avec la croissance post traumatique il y a une dysregulation émotionnelle moyenne à sévère qui reste,voir des pathologies.Avec la résilience le retour d’état pré traumatique est possible et pas de pathologies,dysregulation émotionnelle moyenne à faible.😊
Bonjour Diana, merci.
Je crois qu'on est d'accord en fait, juste une subtilité que je n'ai peut être pas assez marqué dans mon discours.
Vous ne reprenez qu'une partie de ma définition de la résilience:
"une capacité d’adaptation"
j'y ajoute:
+ une plus-value social.
Une sorte de feedback social positif (agréable). C'est à dire que je m'adapte au trauma, avec en prime, un comportement socialement accepté, reconnu et connoté positivement.
La croissance post traumatique, c'est juste le temps qui passe sur le trauma sans connotation, juste l'adaptation.
La résilience est une adaptation "positive", dit autrement la croissance post traumatique est considéré comme une résilience parce que mon comportement est positif, là où une croissance "négative" est considéré comme une pathologie aux vues de mon comportement "négatif".
Moi j'introduis un autre notion celle de la bombe à retardement.
Je mets tout dans le même panier.
Pour moi, résilience et pathologie sont la même chose à partir du moment ou justement (même si je n'aime pas trop cette formulation) on ne revient pas à un état pré traumatique.
Dit autrement: la résilience est pour moi un état pathologique socialement acceptable. Le déni et l'état dorsal permettant de lisser les dysrégulations émotionnelles.
Le problème de trop de diagnostique psy c'est d'évacue les états du dorsal comme la sidération ou la soumission.
Et donc pour vous reprendre je dis que seul le retour d’état pré traumatique permet de réparer une mémoire traumatique. C'est à dire que je ne le considère pas comme possible mais comme indispensable.
Quand vous dites : "Avec la résilience le retour d’état pré traumatique est possible" je dirais oui et non, puisque si il y a retour c'est qu'il y a réparation donc on est plus dans ce que je décris du champ de la résilience mais celui de la guérison.
J'introduis donc la notion de bombe à retardement dans la résilience parce que justement rien n'est réglé en profondeur et peut recasser à tout moment (re-trauma, Burn-out, relations toxiques, bulles…) bombe d'autant plus dangereuse que personne ne le voit venir du fait de l'action des mécanismes de déni tel que la distraction, la soumission, le contrôle ou la culpabilité.
J'espère avoir été plus complet dans mon expression.
Un des éléments qui m'a permis d'arriver à cette conclusion, c'est entre autre que personne ne peut décrire ce qui permet d'être résilient si ce n'est le comportement où le ressenti émotionnel (très subjectif, 50% de mes clients viennent me voir en me disant que tout va très bien merci) , quand je parle de description, je veux dire concrètement qu'est ce qui fait dans ton cerveau que tu bascule de pathologique à résilient, Là ou l'on peut très bien décrire pourquoi je passe de mémoire traumatique à mauvais souvenir.
@@ifscentre5193 Merci beaucoup pour votre réponse.🙏
Cependant pour moi la résilience est la capacité de rebondir et pas juste à s’adapter.C’est a dire je fais la paix avec moi même,toutes les parties de moi même qui sont restés figées au moment de traumatisme.Je vais valider ma culpabilité,ou colère,ou tristesse etc pour ne pas partir en reconsolidation de la mémoire traumatique.Du coup j’aurais plus besoin de m’adapter au monde pour prouver que je suis forte,ni je projette mes émotions désagréables sur les autre,ni j’aurais besoin de compenser .Cela va rester un souvenir sans pour autant changer des aspects de ma personnalité.Cela ne veut pas dire que j’aurais pas peur,cela veut dire que je laisse pas cette peur guider mon comportement.Si demain il arrive une nouvelle agression etc bien sûr je vais réagir spontanément en mode survie,heureusement d’ailleurs…..mais mon comportement par la suite sera plus adapté (je demande de l’aide par exemple,au lieu de partir en déni,évidemment etc.)
De mon point de vue la croissance post traumatique c’est comme un mur qu’on se construit,avec des compensations,besoin de se protéger,besoin de prouver etc. pour mieux vivre et mieux s’adapter à la société.
Dans la résilience il n’y a pas de mur.
Au plaisir d’échanger 🤗
Bonjour, très intéressant, merci pour cette réflexion.
Une question : Comment agir ou réagir quand on va chercher de l'aide chez des psychologues, ou thérapeutes , mais qu'ils ne trouvent pas la bonne porte d'entrée, qu'ils ne posent pas les bonnes questions qui devraient permettre la mise en place d'un travaille sur soit ?
Est-ce mes protections qui sont redoutables ? ou un manque de formation du thérapeute ?
En aucun cas, le système du client ne doit être remis en cause. Votre système a organisé ses protections et ses défenses pour vous permettre de survivre à ce qui peut être des années de traumatisme, c'est au thérapeute de s'adapter à votre système et non l'inverse. Si le thérapeute ne correspond pas à vos attentes, changez-en. Le plus difficile dans le parcours thérapeutique c'est de trouver le thérapeute qui correspond
Merci Julien pour ce nouvel angle de vue ! Je serais intéressée par une vidéo sur ce que vous pensez du TDAH, oui !
Ce que j'ai compris de la résilience, c'est quand le cerveau se répare. Quand la plasticité du cerveau permet de refaire des connexions qui fonctionnent mieux et qui ne mettent plus la personne aussi souvent en souffrance. Ce n'est pas forcément un comportement fonctionnel, et ce n'est pas la suradaptation. Extérieurement, il est possible que le comportement ne change pas. Intérieurement, il y a une détente, un détachement peut-être. C'est comme ça que je me l'imagine.
Pour reprendre votre exemple du noyé, ce serait celui qui comprend qu'il ne doit pas aller dans l'eau s'il ne sait pas nager et qu'il n'a pas pied (par exemple), mais qui n'a pas peur de l'eau même s'il ne sait pas nager (pas exemple dans son bain), alors que la personne traumatisée pourrait être devenue phobique de l'eau. C'est la différence entre la prudence et la phobie. Encore que tout dépend l'origine du comportement, dans le sens où certains comportements fonctionnels peuvent provenir d'un traumatisme, ou d'une adaptation non traumatique à une situation. Le fait que j'évite les endroits où je n'ai pas pied si je ne sais pas nager ne dit pas si je le fais parce que j'ai failli me noyer, ou simplement parce que j'ai compris que c'était la meilleure façon de rester en vie.
Mais je pense que, pour certains, la résilience est une façon de classer les gens. En ce sens, c'est un problème. Mais pas dans sa définition même, en tous cas pour ce que j'en ai compris. Selon moi, la résilience reste juste un autre mot pour désigner la guérison, ou la réparation psychique si vous préférez, mais les psys ont bien du mal à utiliser le mot guérison, donc ils utilisent (à mon avis) ce mot détourné par fausse pudeur, et dans ce cas, je ne suis pas sûre de voir en quoi c'est réellement un problème. A part le fait qu'on ne veuille pas parler de guérison dans le milieu psy, mais c'est peut-être simplement un aveu d'incompétence, le sujet n'ayant pas été suffisamment exploré jusqu'à présent pour avoir assez de cas de guérison bien documentés. Ou peut-être que les capacités de guérison d'un cerveau plusieurs années après un traumatisme sont limitées, et que pour l'instant on est incapable de faire mieux dans la plupart des cas.
Es-ce que c’est possible de passer du type « bulle » en étant enfant à « intellect » en étant adulte?
Bonjour, oui c'est juste une "option". La bulle est une forme de dissociation. Une action de se couper du réel. L' intellect n' est qu'un des outils au service de la dissociation. Un peu comme un enfant qui se défoule en marchant qui devient marathonien une fois adulte. L' allure change mais pas le fond du mécanisme. C'est d'ailleurs pour cela que je parle de bulle intellectuelle. Je ne dis pas que toute production intellectuelle est une bulle ni que toute bulle est intellectuelle mais qu' un certain nombre de bulles le sont. La façon de le conscientiser est assez simple, il suffit de vérifier si quand je suis dans l'intellect si je suis déconnecté de ce qui se passe autour de moi...
@@ifscentre5193 oui effectivement il y’a peut-être déconnexion lorsque j’intellectualise, je vais m’observer sur ce point. Merci pour votre partage , très intéressant.
J étais extrêmement partagée concernant la résilience ,une véritable dichotomie...
bonjour Julien, oui toujours plus de sujet. Ton avis stp sur l'approche d'un trauma grâce à la TRE ou la bio énergie. CàD priorité du corps sur le mental ??
Je ne connais pas ces techniques-là mais ce qui me paraît totalement évident c'est qu'un travail efficace est un travail psycho-corporel par rapport au travail intellectuel. Un travail purement intellectuel ne fonctionne pas, il faut descendre dans le corps. Le "qu'est-ce qui se passe en toi" (rééducation de l'intéroception) est un travail corporel
@@ifscentre5193 merci où apprendre votre technique, pour le psycho-soma ?
@@ravichavard169Pour l'IFS, il y a une association française située à Paris "association francophone de l'IFS"
@@ifscentre5193 merci, dommage je suis à Avignon, je continue à apprendre grâce à vos vidéos, avez-vous de docs ?
J'apprécie ENORMEMENT votre travail , vos explications et la thérapie IFS . Après c'est vrai que j'oublie que les thérapeutes ont droit eux aussi de s'exprimer de manière" surprenante ". J'entends par là que je suis surprise que vous répondiez" si promptement " aux commentaires (quelquefois) , surprise aussi , même si vous avez de bonnes raisons de critiquer le travail de Boris Cyrulnik , que vous l'ayez fait de la sorte ...
Après nul n'est parfait(c'est à vous que je fais référence ) même ceux que l'on prétend l'être comme Mère Thérésa , Gandhi ou même Jésus Christ .
C'est une lapalissade , mais on oublie trop que l'idéalisation est aussi une erreur . Et c'est aussi une erreur de ma part que d'écrire des commentaires ...