🍺 Qu'en pensez-vous ? La bière artisanale est-elle vraiment en danger ou est-ce juste une phase ? Partagez vos avis et vos expériences dans les commentaires ci-dessous. N'oubliez pas de soutenir vos brasseries locales et de vous abonner pour plus de contenu sur le monde fascinant de la bière ! Si vous avez des questions ou des sujets que vous aimeriez que j'aborde dans une prochaine vidéo, faites-le moi savoir. Santé ! 🍻
Merci de continuer tes vidéos ! J’ai commencé à brasser avec toi. Je brasse peu, je fais 2 brassins de 70L (Grainfather G70) par an seulement. La raison c’est que je sors 70 bouteilles et que c’est pas mal pour de la conso perso mais ça prend aussi beaucoup de temps. En gros, je passe beaucoup de temps sur l’hygiène ce qui porte à 10-12h la journée de brassage puis une autre journée de mise en bouteille (oui je refermente à l’ancienne en bouteille - peu être parce que c’est culturelle, je suis à la frontière belge :) ). Trop d’IPA, on veut de la bonne triple, de la découverte ! Vive la bière
Très intéressant ton vidéo Fitz! C'est évident que le domaine traverse de gros changements à plusieurs niveaux et qu'il n'y a pas de solutions miracles. Pour ma part au cours des derniers mois j'ai fait des rénovations afin d'être mieux installer pour brasser avec mon Grainfather. J'aime brasser et mes amis et mes proches aiment bien participer et déguster des bières de bonnes qualités à une fraction du prix en magasin. Mon but est de le faire plus souvent, comme tu dis il faut prendre le temps et y trouver du plasir. Merci pour ta passion et tes bons conseils, longue vie Le Brasseur! Lâche pas!
Salut Fitz, en france pour se lancer sa coûte un bras, 8000€ de formation le matériel est très onéreux sa peut chiffrer à plusieurs dizaines voir une centaine de milliers d'€, la concurrence est trop élevée et sans compter qu'il faut un local dédié à son activité (les loyeds et les charges sont écrasantes chez moi, sur 1000€ de CA tu te fais prendre plus de la moitié par l'état en taxes, impôts, cotisations etc... Soit entre 45 et 55%) et les normes imposées sont justes délirantes sans parler des contrôles sur les produits (analyses microbiologiques, presences de pesticides etc...), suivi de qualité (moi ça va c'est mon domaine de compétences je suis ingénieur qualité), sans parler du coup de l'énergie et des frais (licences, autorisations etc...) et puis dans ma région au nord de la France c'est très compliqué. Je comptais me lancer mais la conjoncture actuelle m'a dissuader. Quand tu vous que tu dois brasser 500L pour être rentable en France et avoir une clientèle fidèle pour écouler les productions, en ce moment les microbrasseries ferment à tour de bras en France et les goûts des gens sont trop formatés par les industriels malheureusement
j'ai l'impression qu'en ce moment il y a une mentalité du think big qu'il faut absolumment un équipement full stainless a 5000 pour brasser une bonne bière. Je vois souvent sur le marché de l'usagé des gens qui vendent leur kit terriblement dispendieux et peu utilisé a vendre. Pour avoir de la constence et apprendre a aimer ce magnifique hobby il faut selon moi commencer petit. c'est la méthode et le respect des règles de sanité et de base qui vont faire une bonne bière. Pappazian l'a démontré et n'oubliez pas son logo; relax and take a homebrew!!! moi aussi je suis d'accord sur la trop grande de variété de bièere qui goûte pas la bière... je brasse depuis 20 ans, j'ai essayé plusieurs trucs et j'ai décidé de revenir aux style historique et de base. Quand j'achète une bière je me tourne vers les brasserie qui ont respecté leur style comme certaine qui se sont spécialisé en bière belge et quii sont resté dans le style. Suivre la mode c'est un risque de se perdre et d'être oublié
Bonne video encore, perso je brasse en amateur du coup je bois mes bières, après en france la tva est a 20%, une ipa classique coute a l’achat 4,50€ ca freine. Je voulais monter ma micro brasserie mais en france il y a deux formations théoriques obligatoires pour un coup total de 8000€ pour 3 semaines de formations. Puis les taxes sur l’alcool, la tva, le coût des matières premières et du materiel hors de prix en france. D’après des etudes pour s’en sortir en france en micro brasserie il faut arriver a vendre minimum 450l de bières par mois pour être rentable et se sortir un petit salaire.
Au Québec, ce n'est pas mieux, mais je pense que justement le fait que ce soit aussi facile de devenir brasseur va empirer la situation. Regarde le coût pour devenir vigneron, c'est vraiment plus difficile, mais vous en Europe, vous avez réussi.
@@le_brasseur oui mais en france point de vu viticulture il y a énormément d’aide pour se lancer, puis le moindre intempéries tu reçois des aides de l’état pour un manque a gagner. Pour les brasseurs aucune aide disponible, après je pense qu’il faut savoir sortir son épingle du jeu, en proposant des bières travailler, car d’une brasserie a l’autre les bières se ressemblent il y a que l’étiquette qui change. Personnellement je teste beaucoup de recettes pour obtenir des goûts uniques, dernière en date double ipa avec du nectaron, phantasm powder et une levure libératrice de thiol d’un labo irlandais peut utiliser whc lab, j’utilise que leur levures elles sont exceptionnelles et offre d’énormes possibilités mais malheureusement peut connus comme labo, du moins en france.
Salut Fizz, osti t’es t’authentique men. Lâche pas grâce à toi je sais faire ma bière, pis ça! Ça l’a pas de prix 🤘Juste comme ça. Le levain de gingembre, tu penses quoi de ça?
Super analyse, qui vaut aussi pour l'australie (à l'exception de la quête de nouveauté : ici, les gens continueront à boire la même bière ou le même type de biere encore et encore, et ce non pas seulement parce que ce qu'ils préfèrent, mais parce que c'est ce qu'ils connaissent, un peu comme s'ils avaient peur ou aucun intérêt à essayer d'autres choses). Intéressant de voir comment le milieu pro influe sur le brassage amateur (100% d'accord)
Le problème de la brasserie c’est que ça reste de l’activité industriel. L’industrie c’est de l’investissement continu dans du matériel pour soutenir la croissance, si tu veux te dégager un salaire correcte il va te falloir du matériel conséquent. Si tu pars avec 200l de production va falloir cravacher pour te dégager un salaire. Beaucoup commence avec du matériel sous dimensionné, ça ne fonctionne pas.
Deuxième problème, la bière est un liquide à valeur ajoutée moyenne, étant un liquide il est incompressible par nature, si tu veux vendre plus en vendant plus loin tu seras vite stoppé par le coût de transport. Si tu veux réduire ton coût au litre pour absorber plus facilement le coût de transport il faut investir dans des machines gérants plus de volume, on revient donc au point 1 il faut investir beaucoup. Le verre est également peu adapté à un liquide à valeur ajoutée moyenne, il représente une part significative dans le coût global du produit. Les canettes sont je pense moins cher à l'unité mais c'est moins vendeur en Europe par exemple et ça nécessite du matériel spécifique pour le conditionner, encore un investissement. Une des solutions c'est de proposer une offre verticale descendante en créant et/ou un espace boutique, un bar, ou comme ça se fait de plus en plus, un biergarten à l'allemande. Problème c'est que les solutions sont graduellement cher à mettre en place. Un espace foncier important couplé à une zone de chalandise, ça coute mécaniquement plus cher. Pour moi en dessous de 100-200k d'investissement c'est compliqué de vivre sur le moyen long terme, sachant que pour cette taille il faut envisager de louer un local dédié (fini le garage), embaucher 1-2 salariés tout en étant difficilement financé par la banque (à mon sens à juste titre). Bref étant donné que c'est une activité industrielle, c'est compliqué de partir de zéro. A voir pour une production en marque blanche, mais ce n'est pas ton produit. Le problème du prix est a aborder aussi, 3e pour une 33cl ça fait 10e le L, soit à volume équivalent à une bouteille de vin à 12,50. J'aime la bière mais au vu du prix je préfère mettre un peu plus pour acheter une bouteille de vin. Je continu à brasser avec mon GF g30 mais pour moi et quelques personnes, j'envisageais un temps de lancer une activité, mais l'investissement nécessaire pour atteindre une taille critique me permettant de vivre à niveau de vie égal n'en vaut pas la chandelle.
En France on n'a plus trop l'esprit "j'aide cet entrepreneur local qui se lance" et parallèlement les quelques vendeurs artisanaux que je croise sur les marchés sont vraiment pas commerçants. Encore cette semaine, 10 bouteilles posées sur une table IKEA, le brasseur en tenue sombre, regard caché par sa casquette ne regarde que son téléphone en attend le client. Forcement le client ne se présente pas.
Une dernière et j'arrête, les brasseurs amateurs ont tous le discours subversif à l'égard de la bière indus mais 98% des micros proposent uniquement : blonde, IPA, Noel, printemps. Pas très engageant au vue de la diversité des recettes possibles.
Bonnes réflexions. Quand tu regardes les pays avec une longue histoire brassicole (Rep Tcheque, Angleterre, Alemagne,..) y'a pas beaucoup de présense de 'micro'. C'est la micro qui mene le bal par une qualité et une consistance de leur produit. Ils se différencient par leur produit mais n'essayent pas de plaire a tout le monde non plus. En tk, je pense pas que la bière va s'en aller, peut-être et probablement changer et retrouver un air d'élan. Bien d'accord que les NEIPA/IPA sont sur représenté.... a cours terme ca vend et tiens des brasseries ouvertes, mais a quel prix?
Salut 😁 Alors moi je suis un pico brasseur qui démarre juste juste parce que la passion du brassage a émergé il y a peu. Je brasse dans mon appartement et je n'ai pas envie de faire un commerce mais plutôt une bière associative de manière à financer de la recherche, donc j'ai peu de coût de fabrication. Alors te plaît monsieur tu me dis pas des choses comme ça hein 🤣🤣🤣 En ce qui concerne les bouteilles je fais une consigne donc quand les gens me ramènent les bouteilles ils la payent moins cher et ça les motive. En définitive je connais très peu de choses encore sur la bière et je viens de brasser mes premier 24L où je suis parti sur une ambrée que j'ai goûté avant le resucrage et je l'ai trouvée bonne même si je n'ai pas les réflexes du brasseur, c'est avec vous tous qui partagez que j'apprends. Il faut voir une chose essentielle, c'est de ne pas lier la passion à l'argent car l'argent est l'outil d'esclavagisme de ce monde où l'humain achète sa vie, et pour moi il s'agit d'une chose que l'on doit changer car nous ne sommes pas nés pour acheter notre vie, par ailleurs posséder des territoires qui sont les lieux de vie de nous tous ne fait aucun sens... Dans le partage nous nous en sortons beaucoup mieux en mettant moins d'énergie. De mon côté je suis confiant et je sais déjà que l'avenir des brasseries est loin d'être mort au contraire, cela demande d'adapter sa philosophie par rapport à un monde qui évolue.... Il faut penser que plus il existe de brasseurs plus grande peut être la variété de bières ce qui représente une richesse. Pour le moment j'apprends mais j'expérimente aussi en faisant travailler mon imagination de manière à m'inspirer de ce que font les autres pour créer mon propre produit. Voilà, je t'ai partagé mon point de vue, tout je que je souhaite, c'est que tu laisses ton coup de mou de côté pour laisser la place aux solutions d'émerger. Ce que tu fais est génial alors retrousse tes manches et au job 😁 A tout bientôt dans tes futures vidéos
L’histoire est indissociable de la bière …, ma bibliothèque en regorge autant en anglais qu’en français. Pensons au pompe à bière des pub anglais qui gazéifiaient avec de l’air qui ont donné naissance aux porter et stout …, Le domaine est vaste, l’expérience d’une saveur et de son style est une incursion dans le temps! MYSTIQUE pour moi !
Tout le monde s'est garroché dans les microbrasseries, les microbrasseries ont poussées partout jusqu'à en avoir plusieurs par municipalités donc beaucoup de bieres ordinaires à 6$/can. Le monde se sont tannés et seul les brasseurs passés maîtres dans l'art vont survivre.
Le problème est aussi la non reproductibilité des recettes c’est souvent du one shot et la ou les indus on une constance (un mal pour un bien) les craft ont du mal a avoir une gamme pérenne … et au prix des bières honnêtement je regarde les notes sur untappd plutôt que d’acheter les yeux fermés !
🍺 Qu'en pensez-vous ? La bière artisanale est-elle vraiment en danger ou est-ce juste une phase ? Partagez vos avis et vos expériences dans les commentaires ci-dessous. N'oubliez pas de soutenir vos brasseries locales et de vous abonner pour plus de contenu sur le monde fascinant de la bière ! Si vous avez des questions ou des sujets que vous aimeriez que j'aborde dans une prochaine vidéo, faites-le moi savoir. Santé ! 🍻
Excellente vidéo ouverte sur plusieurs sujets, je vais sûrement la regarder plusieurs fois.
Merci de continuer tes vidéos ! J’ai commencé à brasser avec toi. Je brasse peu, je fais 2 brassins de 70L (Grainfather G70) par an seulement. La raison c’est que je sors 70 bouteilles et que c’est pas mal pour de la conso perso mais ça prend aussi beaucoup de temps. En gros, je passe beaucoup de temps sur l’hygiène ce qui porte à 10-12h la journée de brassage puis une autre journée de mise en bouteille (oui je refermente à l’ancienne en bouteille - peu être parce que c’est culturelle, je suis à la frontière belge :) ). Trop d’IPA, on veut de la bonne triple, de la découverte !
Vive la bière
Très intéressant ton vidéo Fitz! C'est évident que le domaine traverse de gros changements à plusieurs niveaux et qu'il n'y a pas de solutions miracles. Pour ma part au cours des derniers mois j'ai fait des rénovations afin d'être mieux installer pour brasser avec mon Grainfather. J'aime brasser et mes amis et mes proches aiment bien participer et déguster des bières de bonnes qualités à une fraction du prix en magasin. Mon but est de le faire plus souvent, comme tu dis il faut prendre le temps et y trouver du plasir. Merci pour ta passion et tes bons conseils, longue vie Le Brasseur! Lâche pas!
Salut Fitz, en france pour se lancer sa coûte un bras, 8000€ de formation le matériel est très onéreux sa peut chiffrer à plusieurs dizaines voir une centaine de milliers d'€, la concurrence est trop élevée et sans compter qu'il faut un local dédié à son activité (les loyeds et les charges sont écrasantes chez moi, sur 1000€ de CA tu te fais prendre plus de la moitié par l'état en taxes, impôts, cotisations etc... Soit entre 45 et 55%) et les normes imposées sont justes délirantes sans parler des contrôles sur les produits (analyses microbiologiques, presences de pesticides etc...), suivi de qualité (moi ça va c'est mon domaine de compétences je suis ingénieur qualité), sans parler du coup de l'énergie et des frais (licences, autorisations etc...) et puis dans ma région au nord de la France c'est très compliqué. Je comptais me lancer mais la conjoncture actuelle m'a dissuader. Quand tu vous que tu dois brasser 500L pour être rentable en France et avoir une clientèle fidèle pour écouler les productions, en ce moment les microbrasseries ferment à tour de bras en France et les goûts des gens sont trop formatés par les industriels malheureusement
Merci pour ce superbe discours sur la biere artisanale :)
j'ai l'impression qu'en ce moment il y a une mentalité du think big qu'il faut absolumment un équipement full stainless a 5000 pour brasser une bonne bière. Je vois souvent sur le marché de l'usagé des gens qui vendent leur kit terriblement dispendieux et peu utilisé a vendre. Pour avoir de la constence et apprendre a aimer ce magnifique hobby il faut selon moi commencer petit. c'est la méthode et le respect des règles de sanité et de base qui vont faire une bonne bière. Pappazian l'a démontré et n'oubliez pas son logo; relax and take a homebrew!!! moi aussi je suis d'accord sur la trop grande de variété de bièere qui goûte pas la bière... je brasse depuis 20 ans, j'ai essayé plusieurs trucs et j'ai décidé de revenir aux style historique et de base. Quand j'achète une bière je me tourne vers les brasserie qui ont respecté leur style comme certaine qui se sont spécialisé en bière belge et quii sont resté dans le style. Suivre la mode c'est un risque de se perdre et d'être oublié
Bonne video encore, perso je brasse en amateur du coup je bois mes bières, après en france la tva est a 20%, une ipa classique coute a l’achat 4,50€ ca freine. Je voulais monter ma micro brasserie mais en france il y a deux formations théoriques obligatoires pour un coup total de 8000€ pour 3 semaines de formations. Puis les taxes sur l’alcool, la tva, le coût des matières premières et du materiel hors de prix en france. D’après des etudes pour s’en sortir en france en micro brasserie il faut arriver a vendre minimum 450l de bières par mois pour être rentable et se sortir un petit salaire.
Au Québec, ce n'est pas mieux, mais je pense que justement le fait que ce soit aussi facile de devenir brasseur va empirer la situation. Regarde le coût pour devenir vigneron, c'est vraiment plus difficile, mais vous en Europe, vous avez réussi.
@@le_brasseur oui mais en france point de vu viticulture il y a énormément d’aide pour se lancer, puis le moindre intempéries tu reçois des aides de l’état pour un manque a gagner. Pour les brasseurs aucune aide disponible, après je pense qu’il faut savoir sortir son épingle du jeu, en proposant des bières travailler, car d’une brasserie a l’autre les bières se ressemblent il y a que l’étiquette qui change. Personnellement je teste beaucoup de recettes pour obtenir des goûts uniques, dernière en date double ipa avec du nectaron, phantasm powder et une levure libératrice de thiol d’un labo irlandais peut utiliser whc lab, j’utilise que leur levures elles sont exceptionnelles et offre d’énormes possibilités mais malheureusement peut connus comme labo, du moins en france.
Salut Fizz, osti t’es t’authentique men. Lâche pas grâce à toi je sais faire ma bière, pis ça! Ça l’a pas de prix 🤘Juste comme ça. Le levain de gingembre, tu penses quoi de ça?
Très bonne analyse
Merci
le manque d'inspiration.. très vrai. beaucoup de micro, peu d'innovation et de nouveau goût. cheers.
Super analyse, qui vaut aussi pour l'australie (à l'exception de la quête de nouveauté : ici, les gens continueront à boire la même bière ou le même type de biere encore et encore, et ce non pas seulement parce que ce qu'ils préfèrent, mais parce que c'est ce qu'ils connaissent, un peu comme s'ils avaient peur ou aucun intérêt à essayer d'autres choses). Intéressant de voir comment le milieu pro influe sur le brassage amateur (100% d'accord)
Le problème de la brasserie c’est que ça reste de l’activité industriel.
L’industrie c’est de l’investissement continu dans du matériel pour soutenir la croissance, si tu veux te dégager un salaire correcte il va te falloir du matériel conséquent.
Si tu pars avec 200l de production va falloir cravacher pour te dégager un salaire.
Beaucoup commence avec du matériel sous dimensionné, ça ne fonctionne pas.
Deuxième problème, la bière est un liquide à valeur ajoutée moyenne, étant un liquide il est incompressible par nature, si tu veux vendre plus en vendant plus loin tu seras vite stoppé par le coût de transport. Si tu veux réduire ton coût au litre pour absorber plus facilement le coût de transport il faut investir dans des machines gérants plus de volume, on revient donc au point 1 il faut investir beaucoup. Le verre est également peu adapté à un liquide à valeur ajoutée moyenne, il représente une part significative dans le coût global du produit. Les canettes sont je pense moins cher à l'unité mais c'est moins vendeur en Europe par exemple et ça nécessite du matériel spécifique pour le conditionner, encore un investissement. Une des solutions c'est de proposer une offre verticale descendante en créant et/ou un espace boutique, un bar, ou comme ça se fait de plus en plus, un biergarten à l'allemande. Problème c'est que les solutions sont graduellement cher à mettre en place. Un espace foncier important couplé à une zone de chalandise, ça coute mécaniquement plus cher.
Pour moi en dessous de 100-200k d'investissement c'est compliqué de vivre sur le moyen long terme, sachant que pour cette taille il faut envisager de louer un local dédié (fini le garage), embaucher 1-2 salariés tout en étant difficilement financé par la banque (à mon sens à juste titre).
Bref étant donné que c'est une activité industrielle, c'est compliqué de partir de zéro.
A voir pour une production en marque blanche, mais ce n'est pas ton produit.
Le problème du prix est a aborder aussi, 3e pour une 33cl ça fait 10e le L, soit à volume équivalent à une bouteille de vin à 12,50. J'aime la bière mais au vu du prix je préfère mettre un peu plus pour acheter une bouteille de vin.
Je continu à brasser avec mon GF g30 mais pour moi et quelques personnes, j'envisageais un temps de lancer une activité, mais l'investissement nécessaire pour atteindre une taille critique me permettant de vivre à niveau de vie égal n'en vaut pas la chandelle.
En France on n'a plus trop l'esprit "j'aide cet entrepreneur local qui se lance" et parallèlement les quelques vendeurs artisanaux que je croise sur les marchés sont vraiment pas commerçants.
Encore cette semaine, 10 bouteilles posées sur une table IKEA, le brasseur en tenue sombre, regard caché par sa casquette ne regarde que son téléphone en attend le client. Forcement le client ne se présente pas.
Une dernière et j'arrête, les brasseurs amateurs ont tous le discours subversif à l'égard de la bière indus mais 98% des micros proposent uniquement : blonde, IPA, Noel, printemps. Pas très engageant au vue de la diversité des recettes possibles.
Bonnes réflexions. Quand tu regardes les pays avec une longue histoire brassicole (Rep Tcheque, Angleterre, Alemagne,..) y'a pas beaucoup de présense de 'micro'. C'est la micro qui mene le bal par une qualité et une consistance de leur produit. Ils se différencient par leur produit mais n'essayent pas de plaire a tout le monde non plus. En tk, je pense pas que la bière va s'en aller, peut-être et probablement changer et retrouver un air d'élan.
Bien d'accord que les NEIPA/IPA sont sur représenté.... a cours terme ca vend et tiens des brasseries ouvertes, mais a quel prix?
Salut 😁
Alors moi je suis un pico brasseur qui démarre juste juste parce que la passion du brassage a émergé il y a peu. Je brasse dans mon appartement et je n'ai pas envie de faire un commerce mais plutôt une bière associative de manière à financer de la recherche, donc j'ai peu de coût de fabrication.
Alors te plaît monsieur tu me dis pas des choses comme ça hein 🤣🤣🤣
En ce qui concerne les bouteilles je fais une consigne donc quand les gens me ramènent les bouteilles ils la payent moins cher et ça les motive.
En définitive je connais très peu de choses encore sur la bière et je viens de brasser mes premier 24L où je suis parti sur une ambrée que j'ai goûté avant le resucrage et je l'ai trouvée bonne même si je n'ai pas les réflexes du brasseur, c'est avec vous tous qui partagez que j'apprends.
Il faut voir une chose essentielle, c'est de ne pas lier la passion à l'argent car l'argent est l'outil d'esclavagisme de ce monde où l'humain achète sa vie, et pour moi il s'agit d'une chose que l'on doit changer car nous ne sommes pas nés pour acheter notre vie, par ailleurs posséder des territoires qui sont les lieux de vie de nous tous ne fait aucun sens... Dans le partage nous nous en sortons beaucoup mieux en mettant moins d'énergie.
De mon côté je suis confiant et je sais déjà que l'avenir des brasseries est loin d'être mort au contraire, cela demande d'adapter sa philosophie par rapport à un monde qui évolue.... Il faut penser que plus il existe de brasseurs plus grande peut être la variété de bières ce qui représente une richesse. Pour le moment j'apprends mais j'expérimente aussi en faisant travailler mon imagination de manière à m'inspirer de ce que font les autres pour créer mon propre produit.
Voilà, je t'ai partagé mon point de vue, tout je que je souhaite, c'est que tu laisses ton coup de mou de côté pour laisser la place aux solutions d'émerger. Ce que tu fais est génial alors retrousse tes manches et au job 😁
A tout bientôt dans tes futures vidéos
👍💪
L’histoire est indissociable de la bière …, ma bibliothèque en regorge autant en anglais qu’en français. Pensons au pompe à bière des pub anglais qui gazéifiaient avec de l’air qui ont donné naissance aux porter et stout …,
Le domaine est vaste, l’expérience d’une saveur et de son style est une incursion dans le temps!
MYSTIQUE pour moi !
oui
Tout le monde s'est garroché dans les microbrasseries, les microbrasseries ont poussées partout jusqu'à en avoir plusieurs par municipalités donc beaucoup de bieres ordinaires à 6$/can. Le monde se sont tannés et seul les brasseurs passés maîtres dans l'art vont survivre.
C'est clair que je ne fais pas partie de ces stats là 😂
hahahah ouiiiii hahahaha
Le problème est aussi la non reproductibilité des recettes c’est souvent du one shot et la ou les indus on une constance (un mal pour un bien) les craft ont du mal a avoir une gamme pérenne … et au prix des bières honnêtement je regarde les notes sur untappd plutôt que d’acheter les yeux fermés !
Tu as oublié un taux trop élevé de cholestérol😥😆
hahahahaha