Merci bien professeur pour votre vidéo. Si vous pourriez nous référer aux chapitres des oeuvres dans lesquels s'amorcent ces concepts, on serait reconnaissants.
hum... on n'a pas seulement 5 sens. vous dites qu'il faut que les points de départ du raisonnement soient prouvés. précisément pas. En science on part d'une hypothèse que l'on souhaite prouver ou conforter et on fait des expériences pour voir si ce que l'on peut prédire de l'hypothèse et ce que l'on observe par l'expérience ne se contredisent pas. La science établit des connaissances en réduisant les chances que l'hypothèse puisse être fausse. mais on n'arrive jamais à une certitude absolue et on ne part jamais de certitudes absolues. c'est un jeu d'apriori et de choses subjective, de croyances fondées sur d'autres croyances. je m'attendais à entendre les mots "plausibilité" et "vraisemblance" dans une discussion sur la connaissance. Hum...
Merci pour vos objections. Il n'y a pas "la science", concept idéologique, mais "les sciences", chacune cherchant à connaître le réel selon sa méthode propre. Certaines selon le mode démonstratif, comme la logique ou les mathématiques, d'autres selon le mode hypothético-déductif, comme la physique et la biologie. Si la philosophie doit être une science (et je pense qu'elle le peut, n'en déplaise à Kant et consorts), ce sera selon son mode propre, que l'on pourrait appeler "empirico-démonstratif". Dans une démonstration, on part de principes (les "prémisses") soit évidents par soi, soit tirés de l'expérience commune ou scientifique, pour aboutir à des conclusions. Le problème épistémologique de chaque science consiste à établir le degré de validité de ses conclusions, et donc de ses procédures de raisonnement et de démonstration. Selon moi, la philosophie, comme science, est potentiellement capable d'une plus grande certitude que la physique, tout au moins dans certains domaines tels que la logique ou la métaphysique, et certaines parties fondamentales de l'anthropologie et de la philosophie de la nature...
@@louischammings9239 ok Donc on se placerait un peut dans le même cadre que lorsqu'en math on me dit " je lance un pièce en l'air elle peut s’arrêter soit sur pile soit sur face" sans tenir compte du fait qu'elle peut s'arrêter sur la tranche ou ne pas retomber si quelqu'un l'attrape, etc... Est-ce que votre approche revient à fixer par avance des limites stricts qui permettent d'observer un effet en particulier sans s’inonder de cas particulier et autres bizarreries non pertinente pour ce que l'on cherche à démontrer?
Merci pour la ptite révision, toujours bon de revoir les anciens!
Assez édifiante votre vidéo. Merci pour tout
Merci bien professeur pour votre vidéo. Si vous pourriez nous référer aux chapitres des oeuvres dans lesquels s'amorcent ces concepts, on serait reconnaissants.
Connaître c'est être.
j'aime bien professeur il faut en mettre plus des vidéo comme ça moins de médiocrité
Merci beaucoup !
Je veux la définition de : les connaissances théoriques. S'il vous plaît
hum...
on n'a pas seulement 5 sens.
vous dites qu'il faut que les points de départ du raisonnement soient prouvés.
précisément pas.
En science on part d'une hypothèse que l'on souhaite prouver ou conforter et on fait des expériences pour voir si ce que l'on peut prédire de l'hypothèse et ce que l'on observe par l'expérience ne se contredisent pas.
La science établit des connaissances en réduisant les chances que l'hypothèse puisse être fausse. mais on n'arrive jamais à une certitude absolue et on ne part jamais de certitudes absolues. c'est un jeu d'apriori et de choses subjective, de croyances fondées sur d'autres croyances.
je m'attendais à entendre les mots "plausibilité" et "vraisemblance" dans une discussion sur la connaissance. Hum...
Merci pour vos objections. Il n'y a pas "la science", concept idéologique, mais "les sciences", chacune cherchant à connaître le réel selon sa méthode propre. Certaines selon le mode démonstratif, comme la logique ou les mathématiques, d'autres selon le mode hypothético-déductif, comme la physique et la biologie. Si la philosophie doit être une science (et je pense qu'elle le peut, n'en déplaise à Kant et consorts), ce sera selon son mode propre, que l'on pourrait appeler "empirico-démonstratif". Dans une démonstration, on part de principes (les "prémisses") soit évidents par soi, soit tirés de l'expérience commune ou scientifique, pour aboutir à des conclusions. Le problème épistémologique de chaque science consiste à établir le degré de validité de ses conclusions, et donc de ses procédures de raisonnement et de démonstration. Selon moi, la philosophie, comme science, est potentiellement capable d'une plus grande certitude que la physique, tout au moins dans certains domaines tels que la logique ou la métaphysique, et certaines parties fondamentales de l'anthropologie et de la philosophie de la nature...
@@louischammings9239 ok Donc on se placerait un peut dans le même cadre que lorsqu'en math on me dit " je lance un pièce en l'air elle peut s’arrêter soit sur pile soit sur face" sans tenir compte du fait qu'elle peut s'arrêter sur la tranche ou ne pas retomber si quelqu'un l'attrape, etc...
Est-ce que votre approche revient à fixer par avance des limites stricts qui permettent d'observer un effet en particulier sans s’inonder de cas particulier et autres bizarreries non pertinente pour ce que l'on cherche à démontrer?